La Démocratie Totalitaire supprime
maintenant la liberté de conscience
et invente le délit de penser.
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L’espoir réside dans les scrutins de 2014 pour les municipales et les européennes.
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La Démocratie Totalitaire supprime
maintenant la liberté de conscience
et invente le délit de penser.
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L’espoir réside dans les scrutins de 2014 pour les municipales et les européennes.
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François Bayrou soutenu par l’UMP ! On aura tout vu, quoiqu’en politique on ait l’habitude… Donné en tête du premier tour des élections municipales de Pau, peut-être vainqueur au second, le parti de Jean-François Copé vient donc de donner son « feu vert » à une alliance locale avec le traître François Bayrou ! Celui qui mettait plus bas que terre, en son temps, le président Nicolas Sarkozy. Celui qui appela à voter pour son rival François Hollande. Celui-là même qui fit illusion en 2007 avec 19 % au premier tour des suffrages à l’élection présidentielle et qui s’effondra à 9 % cinq ans plus tard, tout en dirigeant un Modem qui se vautre à toutes les élections avec une régularité de métronome.
Pourquoi ce feu vert ? Pourquoi sauver le soldat Bayrou ? Car malgré des sondages dont on sait trop bien ce qu’ils valent à quelques mois de chaque échéance électorale, pourquoi ne pas noyer définitivement l’infâme en se présentant contre lui au premier tour, puis en appelant – au mieux – à l’abstention au deuxième tour ? Au pire, même si le Béarnais devait l’emporter, l’honneur eût été sauf…
Oui, mais voilà, l’honneur, il n’y en a décidément guère plus à l’UMP qu’au Modem. Le calcul politicien est une valeur autrement plus considérée, à défaut d’y être considérable.
Si Jean-François Copé préfère remettre en selle un François Bayrou plutôt que de participer à son hallali, il y a tout lieu de croire que c’est pour trois raisons…
• Une raison immédiate : si Pau tombe, le PS perd symboliquement une grande ville, alors qu’on le donne possible vainqueur de Marseille et gardant Lyon et Paris, sans parler d’autres grandes villes…
• Une raison à moyen terme : quel sera le score du Front national ? On prédit qu’il va « casser la baraque » ; sans doute moins que beaucoup ne l’espèrent et plus que beaucoup ne le craignent… L’UMP doit donc apparaître comme le rempart incontournable, à droite et au centre, à la progression du mouvement de Marine Le Pen. Et qui dit rempart, dit rassemblement. Même avec le nain politique qu’est le Modem.
• Une raison, enfin, à long terme : Jean-François Copé n’a sûrement pas renoncé à ses ambitions présidentielles… Celles-ci pâtissent toujours dans l’opinion publique de l’image désastreuse du crêpage de chignon avec François Fillon… Si, au soir du premier tour, Copé apparaît comme l’homme qui a su et pu rassembler la droite parlementaire et les forces du Centre, il aura coupé l’herbe sous le pied de son rival et du « candidat naturel » Nicolas Sarkozy et reviendrait dans la course présidentielle.
Si Paris a bien valu une messe, voici fort longtemps, l’Elysée ne vaudrait-il pas alors un « feu vert » ?
Dominique Jamet a fustigé sur ce site les coco-traîtres qui « acceptent de passer sous les fourches caudines des grands frères socialistes et de trahir (leurs) idéaux pour quelques lentilles de plus »…
A Pau, Jean-François Copé a simplement passé commande pour quelques haricots…
Philippe Randa
On connait déjà la date de naissance de la « coagulation » tant redoutée par François Hollande : ce sera le 26 janvier 2014. Ce jour-là, le « Jour de Colère » verra converger dans Paris tous les mécontents de la politique actuelle, derrière les bannières de leurs sujets de mécontentement.
Pour la première fois, des mouvements issus de la société civile invitent les français à manifester en même temps leurs refus du matraquage fiscal, de la misère paysanne, du chômage, de l’insécurité, de la faillite de l’éducation nationale, de la destruction de la famille, du mépris de l’identité française, des atteintes à la liberté et du déni de démocratie. Le Jour de Colère est une plateforme d’organisation au service de la liberté d’expression, pour que la colère citoyenne puisse s’exprimer. Ce concept politique inédit fait du Jour de Colère un évènement politique majeur.
En quelques semaines, plus de cinquante structures ont rejoint cette initiative, dont les promoteurs se présentent comme de simples membres de la société civile : étudiant, journaliste, huissier de justice, collaborateur parlementaire, chef d’entreprise, avocat ou mère de famille. Passant par-dessus les représentations instituées, ces citoyens sonnent un signal d’alarme en s’adressant aux Français indépendamment des partis politique. Le Jour de Colère ne communique pas à partir de ses chefs mais à partir de ses thèmes : il met en avant des sujets d’insatisfaction et non pas des leadeurs. Il réclame une autre politique fiscale, mais aussi éducative, sécuritaire, économique, touchant au monde rural ou à celui de la santé, aux questions du chômage, de la famille ou de l’identité française.
Le Jour de Colère réclame un droit d’intervention directe du peuple, ce souverain de notre République, dans les affaires publiques dont il dénonce l’absence de prise en charge. Il invite les manifestants à venir les exprimer eux-mêmes directement, sans intermédiaire, sur le mode de la colère, c’est-à-dire de l’insatisfaction trop longtemps refoulée, de l’urgence publique trop longtemps niée. Le Jour de Colère représente l’irruption des préoccupations des citoyens au cœur de l’espace publique. La rue devient une tribune quand les scènes médiatiques et politiques sont interdites.
Le Jour de Colère affirme son opposition frontale à un pouvoir idéologique qui s’identifie à la personne du chef de l’État. Celui qui symbolise tous les sujets de colère est François Hollande. C’est pourquoi le Jour de Colère exige son départ. Il s’agit d’une réaction profonde du corps social, révélatrice d’une volonté politique que les sondages sur l’image du chef de l’État confirment tous les jours. Hollande cumule l’incompétence et le mépris du peuple. Il doit partir tout de suite !
JDC
http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/hollande-doit-partir_97409.html#more-97409
«Un choc de réalité . C’est ce qu’ont vécu des transfuges qui ont rejoint le Front National pour les municipales, attirés par la tentative de dédiabolisation du parti de Marine Le Pen. Plusieurs d’entre eux ont témoigné ces derniers mois avoir trouvé un parti marqué par un racisme profond qui tranche avec les déclarations publiques des leaders du parti ». C’est par cette accroche que débute l’article que Le Monde a publié sur son site, consacré à la vague de départ des déçus du FN. Le cas de l’ex (?) UMP Vincent Morelle, à Meaux (Seine-et-Marne), directeur de campagne de Béatrice Roullaud candidate FN/RBM dans cette ville, sert de nouveau prétexte à cette antienne journalistique : le FN déçoit, pire, fait peur à ceux qui s’y rallient. Le jeune Morelle vient donc de claquer la porte du Front en dénonçant son insuffisante « javellisation» par « Marine Le Pen et Florian Philippot » qui n’auraient pas réussi à le débarrasser des toutes ses scories. Rendez-vous compte a-t-il rapporté dans la presse à titre d’exemple, des militants frontistes ont osé dire lors d’une conversation en sa présence que Meaux ressemblait « de plus en plus à Bamako »…horresco referens ! Insoutenable ! Pour d’autres propos carabinés que M. Morelle impute aux adhérents frontistes, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée par le Front National.
Alors, en fait de vague de défections, Le Monde aligne comme ses confrères quatre noms. Toujours les mêmes. Quatre noms sur 770 têtes de liste FN investis pour les municipales, quatre nom sur les 70 000 adhérents revendiqués par le FN. Quand bien même seraient-ils dix ou vingt, ce n’est pas un tsunami, ce n’est pas une vague, ce n’est pas une vaguelette, tout juste une petite ride dans verre d’eau, mais cela occupe beaucoup les médias.
Autre « choc de la réalité », bien réel celui là et concernant l’ensemble de nos compatriotes, la confirmation de l’échec retentissant de Manuels Valls sur le front de la lutte contre la délinquance. La fermeté affichée du ministre de l’Intérieur dans sa vendetta personnelle contre Dieudonné ne doit pas faire illusion, à l’heure ou Le Figaro révèle également aujourd’hui que pour l’année 2013, le nombre d’expulsions de clandestins est en baisse, tandis que le chiffre de leur régularisation est en hausse.
Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), la délinquance dans son ensemble continue sa progression, M. Valls se révélant aussi impuissant que ses prédécesseurs Sarkozy, Hortefeux et Guéant, à juguler ce fléau.
Le ministre de l’Intérieur avait annoncé que la lutte contre les cambriolages était sa priorité. Il échoue piteusement. Le dernier rapport de l’ONDRP indique que par rapport à 2012, 2013 a vu une hausse de 6,4% des cambriolages en zone (urbaine) de la police et de 4,7% en zone (rurale) de la gendarmerie. Ceux ayant visé les habitations principales ont respectivement augmenté, dans ces mêmes zones, de 7% et de 1,3%. Ceux des résidences secondaires de 10% et 17,7% !
En cause explique les forces de l’ordre, le déferlement des bandes organisées en provenance des pays de l’Est. Des mafias, dénonce Bruno Gollnisch, qui peuvent s’installer impunément sur notre sol, dans une France laxiste, tolérante et accueillante, privée de frontières, et avec des effectifs de police et de gendarmerie en baisse constante depuis dix ans selon les vœux des différents gouvernements UMPS.
Quant aux « violences aux personnes », elles progressent encore ( + 0,9% en zone police, + 5,7% en zone gendarmerie), tout comme les «vols sans violence» (+ 4%, de + 11% à + 12% dans la catégorie des vols dits «à la tire» que ce soit dans les zones urbaines ou rurales).
Les homicides volontaires, sont eux en hausse de plus 14 % en zone gendarmerie.
Nous comprenons mieux au vu de ce bilan catastrophique, les diversions (bien maladroites) d’un Manuel Valls qui poursuit actuellement une tournée de propagande antinationale dans les villes où le FN est en position de force. Après Forbach (Moselle) il ya quelques semaines, Carpentras et Sorgues (Vaucluse) vendredi dernier, il sera à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dimanche prochain.
Bruno Bilde, directeur de campagne du candidat frontiste tête de liste d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, a d’ailleurs annoncé la saisie de « la commission des comptes de campagne ». Il constate que c’est « avec les moyens du ministère de l’Intérieur (que M. Valls se déplace) pour aller soutenir un candidat ». Et de noter que « la cérémonie à laquelle il assistera aux cotés d’Eugène Binaisse (le candidat PS, NDLR) sera payée par la ville, donc le contribuable. C’est choquant. D’autant plus qu’en tant que ministre de l’Intérieur, et donc en charge des élections, il devrait s’astreindre à un devoir de réserve. »
Mais comme le notait aujourd’hui un contributeur du site agoravox, le PS est un bateau ivre en perdition, Manuel Valls n’étant qu’un exemple parmi d’autres de la confusion des genres, du désarroi stratégique, idéologique de ce parti.
A la lumières des derniers sondages (que nous commentions hier sur ce blog), cet internaute relève justement que « pour le PS la stratégie anti-FN frise le comportement suicidaire ». «Si le résultat global est qu’en 2014, un électeur sur trois pense que le FN est une alternative de gouvernement réaliste, peut-on encore parler d’extrême ? Ce petit jeu électoraliste mené par le PS depuis trente ans renforce et banalise la droite dure » déplore-il.
Un PS, de surcroît, dont « le moralisme bien-pensant et la diabolisation à petit feu ont muté en maccarthysme. Le spectacle international de chasse à l’ennemi public numéro 1 (Dieudonné), l’invention du pseudo-délit de quenelle, l’atteinte ignominieuse aux libertés publiques par la juridiction administrative suprême sont des sommets d’ineptie. Le salut nazi n’est pas incriminé en France, comment un pseudo salut nazi inversé pourrait-il l’être ? Grotesque. »
« Sur fond de création idéologique nulle et de vaudeville, des valeurs centrales sont passées à la poubelle (…) Le PS est devenu un parti de centre droit, un parti de notables moralisateurs perclus de caporalisme.» Puissent les Français en tirer rapidement les conclusions qui s’imposent !
Le Figaro évoquait hier dans un article mis en ligne sur son site un Front National qui, même s’il semble marquer le pas dans les enquêtes d’opinions, reste comme Marine Le Pen, à un étiage très élevé, jamais atteint dans les sondages. Selon les instituts, le niveau de popularité de la présidente du FN oscille entre 25 % (TNS Sofres) 27 % (OpinionWay), voire 29 %(CSA, IPSOS). Le quotidien insiste sur la difficulté pour le FN de boucler ses listes municipales, puisque au final, les 770 candidats investis ne pourraient permettre de monter « que » 500 listes en mars prochain. Ce n’est pourtant pas rien, eu égard aux moyens qui sont ceux du FN, des manœuvres et autres pressions que subissent celles et ceux qui veulent nous rejoindre. Cela permettrait presque d’égaler le record des municipales de 1995 ou près de 600 listes frontistes étaient en lice. D’autant que cette fois, l’opposition nationale peut espérer conquérir plus de mairies qu’à l’époque (Orange, Toulon, Marignane, puis Vitrolles en 1997) et faire entrer dans les mairies des centaines de conseillers municipaux, des cadres en devenir…
Le Figaro donne la parole au politologue Stéphane Rozès : « La séquence Dieudonné marque, de la part de l’exécutif, une certaine fermeté en matière républicaine, ce qui stabilise momentanément la progression du FN » analyse-t-il …sans vraiment nous convaincre sur la nature réelle de cette fermeté là…
Jérôme Fourquet, de l’Ifop, juge que le FN a été inaudible (?) sur l’affaire Dieudonné et sur la vie privée de François Hollande. Mais tout ce qu’ils ont engrangé auparavant n’est pas perdu, nuance-t-il encore avant de prévoir des niveaux de votes FN élevés au prochain scrutin».
«On est souvent dans l’excessif quand il s’agit du FN, » indique-t-il encore. Soit sa dynamique est inexorable, soit il dévisse. Mais il faut raison garder, même si on a l’impression que ce mouvement ascensionnel est stoppé pour l’instant.» «Le Front National ne parvient pas à occuper le devant de la scène. Depuis la victoire de Brignoles, sa visibilité est moindre, mais sa progression est arrêtée à un niveau très élevé, jamais atteint».
Dans toutes les enquêtes de l’Ifop sur les municipales poursuit-il, «systématiquement et à quelques rares exceptions près, les prévisions de scores pour le FN sont au-dessus, voire très au-dessus des résultats obtenus par Marine Le Pen dans les mêmes villes à la présidentielle.» Le sondeur parle de retournement complet et même de changement historique, car, habituellement, le FN enregistre ses meilleurs scores aux présidentielles.»
Changement historique que Le Monde prend en compte aujourd’hui dans son article consacré à l’enquête d’Ipsos-Steria, portrait d’«Une société française défiante et repliée sur elle »…comment pourrait-il en être autrement pour ses commentateurs, puisque cette France qui en fait ne veut pas mourir et abdiquer apparaît comme de plus en plus perméable au discours alternatif, salvateur du FN ?
Jean-Baptiste de Montvalon, auteur de l’article que nous citons ici, le déplore : seulement « Un Français sur deux (51 % contre 49 %) considère que le Front National est un parti dangereux pour la démocratie. La perspective que ce sentiment puisse être minoritaire dans le pays (…) est l’un des enseignements majeurs (de cette enquête).»
« L’entreprise de dédiabolisation engagée par Marine Le Pen a incontestablement marqué les esprits (…) 47 % de l’échantillon total juge que le FN est un parti utile; une proportion qui atteint 67 % chez les sympathisants de l’UMP. »
« Environ un tiers des personnes interrogées estiment qu’il incarne une alternative politique crédible au niveau national », qu’il « propose des solutions réalistes », et qu’il est « proche de (leurs) préoccupations ». Une proportion qui oscille entre 40 % et 44 % parmi les sympathisants de l’UMP.»
Cette « droitisation des esprits qui témoigne de l’influence du FN » est flagrante comme le prouverait notamment le fait que 87 % des Français jugent que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd’hui ».
Le rejet de la mondialisation (61 % considèrent qu’il s’agit d’une « menace »), le souhait de plus de protectionnisme (58 % estiment que « la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui », ou encore « la défiance vis-à-vis de la plupart des institutions démocratiques (en particulier le Parlement, les médias et les partis politiques)», seraient aussi des éléments tangibles de cette droitisation.
79 % des personnes interrogées jugent qu’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres . 66 % (- 4 points, toutefois) estiment qu’« il y a trop d’étrangers en France »; 62 % qu’«on ne se sent plus chez soi comme avant ».
Lundi, le Huffington Post faisait aussi état au détour d’un article consacré à la croisade anti FN lancée par le curé d’Hénin-Beaumont, de l’étude réalisée par Paradox Opinion et publiée par l’hebdomadaire La Vie début décembre dernier.
«Seulement 7% des catholiques pratiquants en France -contre 13% des Français- (se sentiraient) proches du Front National, alors que 42% se disent proches de la droite».
Cependant, « des fissures apparaissent du côté des plus jeunes. Les catholiques partagent largement les crispations identitaires (sic) des Français concernant la présence immigrée et la peur de l’islam. 67% trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France (même pourcentage pour les Français) et 68 % (contre (67 %) pensent que l’islam est une menace pour l’Occident ».
« Les prises de position du FN en faveur d’une régulation anti-avortement ou contre le mariage gay (qui ne date pas d’hier, NDLR) pourraient accélérer ce phénomène (…)».
Notons enfin avec Bruno Gollnisch qu’à trop vouloir prouver que le FN se trompe, trompe les Français et est incapable d’un discours cohérent, les « spécialistes » se prennent souvent les pieds dans le tapis de leur partialité.
Dans Le Point, l’«Ancien diplomate, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de géopolitique, Philippe Moreau Defarges », s’échine ainsi à démonter « le programme du Front National en matière de politique étrangère.»
Déjà connu pour ses charges virulentes contre le protectionnisme économique, favorable à l’européisme bruxellois, M. Moreau Defarges est invité par l’’hebdomadaire à donner son sentiment à l’occasion de « la conférence dédiée à l’international » tenue ce matin par Marine Le Pen et le géopoliticien Aymeric Chauprade ; « quelqu’un d’assez compétent » (sic) concède- t-il. Monsieur est trop bon…
A la lumière du résumé, forcément succinct des positions frontistes dans ce domaine figurant sur le site du FN, Philippe Moreau Defarges parle d’un « programme anachronique ». « Ici il n’y a que des affirmations de ce que la France doit être :souveraine, grande puissance mondiale dont on attendrait les médiations. Un idéal qui renvoie à une certaine littérature des années 1930, celle d’un Drieux La Rochelle (pas de « x » à Drieu, NDLR) ou d’autres auteurs qui méprisaient les États-Unis et rêvaient d’une France indépendante alors que celle-ci était faible et allait être occupée par l’Allemagne».
Pour ce «spécialiste», la France de 2014, soumise aux dogmes iniques d’une Europe de Bruxelles elle-même largement vassale de Washington, serait donc plus forte et plus indépendante que celle des années 30 ? C’est déjà un scoop en soi !
Et Philippe Moreau Defarges d’expliquer doctement que «la dénonciation de l’impérialisme anglo-saxon» dans le programme frontiste renvoi aussi « aux années 30», car «il était autant le fait de l’Union soviétique que de l’Allemagne nazie. Les extrêmes se rejoignent toujours !».
Les avertissements du FN contre l’effacement de la France et la décadence ? : « encore une fois, le discours des années 1930. Celui des anciens combattants style Brasillach (mort à 35 ans en 1945, celui-ci aurait eu du mal à être un ancien combattant de 14! NDLR) qui regrettent une grandeur passée et dénoncent la décadence actuelle ».
Et c’est le FN paraît-il qui, coupable de vouloir redonner à la France toute sa place de puissance indépendante sur la scène mondiale, vivrait avec les yeux rivés dans le rétroviseur et une grille de lecture périmée…
http://gollnisch.com/2014/01/22/changements-historiques-nous-y-travaillons/
Churchill avait coutume de dire que les Anglais n’avaient pas de problème avec les faits, mais beaucoup de difficultés avec les idées. En France, par contre, on a l’impression que nous n’avons aucun problème avec les idées, mais beaucoup de difficultés à intégrer les faits…
Nous en avons eu un exemple presque parfait lors de la dernière conférence de presse de notre président, où pendant quatre heures (!), il nous a expliqué qu’il avait eu raison d’avoir tort, et qu’il avait toujours été un social-démocrate.
Apparemment, il est tombé de son cheval et a entendu une grande voix qui lui disait : « Francois, Francois, pourquoi me persécutes-tu ? ». C’est déjà quelque chose.
Pendant que notre président, tout à son mal être, se tortillait sur sa chaise, je me disais qu’il fallait que je mette à jour mes travaux sur la Grande-Bretagne.
La Grande-Bretagne, comme le disait Churchill, est un pays de gens à l’esprit simple. Et donc au moment des élections, le citoyen a le choix entre deux philosophies politiques, représentées par deux équipes.
La première équipe est formée par de brillants sujets (mes oints du Seigneur), ayant été dans les meilleures universités (Cambridge, Edinburg, LSE), et en général cette troupe est financée par les syndicats de la fonction publique. Les joueurs dans cette équipe ont tous une conviction profonde : le « marché libre » ne fonctionne pas et il leur appartient en tant qu’esprits supérieurs de corriger ses dysfonctionnements. En termes simples, pour ces gens-là, l’Etat est la solution.
De l’autre côté nous trouvons des personnes à l’esprit très limité (un Anglais bien élevé fera tout pour cacher qu’il est intelligent), qui le savent et qui s’en font gloire (parfois ils ont été à Oxford, où ils ont beaucoup fait la fête). Ils sont en en général issus de la petite bourgeoisie campagnarde ou commerciale et sont fanatiquement attachés à leur liberté individuelle. Depuis toujours ils se méfient profondément de l’Etat qui pour eux, en bon « burkiens », est un mal nécessaire, mais un mal. Une nation de boutiquiers, disait Napoléon, mais ce sont ces boutiquiers qui l’ont défait.
Au moment des élections, l’électeur anglais a donc le choix entre deux propositions : Si vous pensez que l’Etat est la solution, votez Labor. Si vous pensez que l’Etat est le problème, votez Conservateur.
Et le plus admirable est que ceux qui sont élus font ce pour quoi ils ont été élus, une fois élus. On croit rêver. En France, il est de bon ton de faire campagne sur des promesses qui ne seront jamais tenues. Comme l’a dit de façon immortelle M. Chirac, « mes promesses électorales n’engagent que ceux qui y ont cru ». Et donc, quand le parti travailliste est au pouvoir, le poids de l’Etat dans l’économie augmente, et quand le parti conservateur est au pouvoir, le poids de l’Etat dans l’économie diminue
Quand les conservateurs arrivent au pouvoir, ils ne font pas dans la dentelle, ils taillent à la hache. Depuis son élection, M. Cameron a viré 600 000 fonctionnaires, ce qui a permis l’embauche de plus de 2 millions de personnes par le secteur privé. Une fois de plus, je retrouve mon ratio habituel: la création d’un job de fonctionnaire détruit trois jobs dans le secteur privé, et la suppression d’un poste de fonctionnaire amène à trois nouveaux emplois marchands.
Et M. Cameron l’a fait sans trembler et sans essayer de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux et sans demander l’avis d’une commission bidon présidée par un économiste qui a toujours eu tort sur tout et qui a toujours pensé faux ou autres foutaises.
Il l’a fait, c’est tout.
Et immédiatement les multiples cours-bénéfices se sont mis à monter à Londres, comme ils le font toujours et dans tous les pays quand le poids du gouvernement recule, tandis que la croissance économique accélérait de façon notable, à la stupéfaction de tous les oints du Seigneur.
Et la livre sterling, en moyenne pondérée, s’est mise à grimper allègrement.
Donc faire reculer l’Etat quand son poids est devenu excessif, ca marche !
Pourquoi raconter tout cela, va se demander le lecteur ? Pour une raison toute simple.
Je suis très content que M. Hollande soit en train d’essayer de changer de cap pour le pédalo dont il a la charge, maintenant que le pédalo est échoué sur le sable.
Mais où est la droite dans cet aggiornamento ? Où sont messieurs Juppé, Copé, Sarkozy, Fillon, Raffarin, et où sont les think tanks que financent ces puissants esprits.
Silence assourdissant.
On a presque l’impression que les caciques de l’UMP en veulent à M. Hollande de dire que le socialisme et l’étatisme ne marchent pas, et que ce sont les entrepreneurs qui créent les emplois et personne d’autre.
Eux, à l’évidence, ils sont convaincus et ils le restent que l’étatisme, ça marche !
Dans le fond, j’arrive toujours à la même conclusion : la France ne crève pas de sa gauche.
La gauche française est nulle, comme à peu prés toutes les gauches depuis toujours, mais il est bon qu’un pays soit dirigé de temps en temps par des gens nuls. Cela éduque l’électorat et donne aux autres le temps de recharger leurs batteries et d’essayer de comprendre pourquoi ils ont été battus aux élections précédentes.
Mais il n’est pas bon qu’un pays soit gouverné sans arrêt par des gens nuls, ce qui est le cas de la France depuis la mort de Pompidou.
En fait, la France crève non pas à cause de sa gauche mais bien à cause de sa droite, étatiste, bonapartiste, interventionniste, corrompue, qui hait viscéralement la liberté individuelle et qui donc n’offre pas d’alternance au peuple.
Rien de nouveau et aucun progrès à l’horizon de ce côté-là.
Il y a un danger cependant: si la droite française continue à être encore plus nulle que la gauche, les Français vont finir par croire que le FN a les solutions et là nous aurons vraiment un problème.
Et donc, une fois de plus, j’en arrive à la même conclusion : ou la gauche réforme, ce qui est l’hypothèse optimiste, ou nous sommes mal partis car la droite française dans sa structure actuelle est irréformable.
Le problème en France, ce n’est pas la gauche, c’est la droite.
Espérons, contre tout espoir.
Charles Gave http://francelibre.tumblr.com/
Ils sont issus de la droite de conviction. Ils ne sont ni au FN, ni à l'UMP. Petit tour d'horizon de ces irréductibles indépendants.
On les a souvent vus aux premiers rangs des manifs pour tous. Ils sont rétifs aux grands partis et pourtant souvent élus depuis plusieurs mandats. Loin d'être des poids-plumes de la politique, ils privilégient simplement l'action locale et leur ancrage dans les territoires aux ambitions nationales. Nous dressons ici, mouvement par mouvement, un panorama, forcement loin d'être exhaustif, de ces hommes de convictions qu'il convient d'élire ou de réélire.
Du Sud...
Dans le Vaucluse, la Ligue du Sud compte bien conserver Orange (29000 habitants), détenue depuis 1995 par le député maire Jacques Bompard, et Bollène (14000 habitants) détenue depuis 2008 par son épouse Marie-Claude.
Comme le révélait notre confrère Minute il y a quelques semaines, l'UMP est en état de mort clinique dans le Nord du Vaucluse du fait du travail d'implantation de la Ligue du Sud, qui contrôle aussi la mairie de Piolenc (5 000 habitants). Rappelons que le Vaucluse est également le département où Marion Maréchal-Le Pen nourrit de grandes ambitions pour le FN.
Du côté du Centre National des Indépendants et Paysans (CNTP), son président Gilles Bourdouleix se représente dans sa ville de Cholet (55000 habitants), dont il est maire depuis 1995, malgré la reductio ad hitlerum dont il a été victime de la part des médias locaux et nationaux suite à une simple altercation avec des gens du voyage. Parmi les autres élus du parti qui fut celui d'Antoine Pinay, signalons les candidatures d'Hugues Rondeau, très présent dans les manifestations contre le mariage homosexuel, maire depuis 1998 de Bussy-Saint-Georges, en Seine-et-Marne (26000 habitants), de Jean-Christophe Canter qui tentera de regagner la ville de Senlis (16000 habitants) qu'il a perdue lors d'une partielle en 2011 ou encore celle du conseiller général béarnais Hervé Lucbéreilh à Oloron-Sainte-Marie (11000 habitants).
à l'ouest
Le Mouvement Pour la France (MPF), toujours orphelin de Philippe de Villiers, qui vient pourtant de publier un Roman de Saint Louis, qui recueille un beau succès, ne détient aucune ville de plus de 10000 habitants, devant se contenter de gros bourgs vendéens comme Chantonnay, Pouzauges, Montaigu ou Les Essarts. Il devrait les conserver et faire alliance dans les grandes villes avec l'UMP.
Debout la République, dont on ne voit guère ce qui le sépare du Front national, voit son président, le député Nicolas Dupont-Aignan se représenter dans l'Essonne à Yerres (29000 habitants). C'est la seule ville de quelque importance qu'elle détient, si l'on excepte Saint-Prix, dans le Val d'Oise (7000 habitants).
Désormais présidé par le député des Yvelines Jean-Frédéric Poisson, le Parti Chrétien Démocrate fondé par Christine Boutin ne compte qu'un maire important, il se représente, et il s'agit bien sûr de Xavier Lemoine, ancien militaire, maire de Montfermeil (26000 habitants), une ville sensible de Seine-Saint-Denis. Si le PCD demeure proche de l'UMP et que Christine Boutin vient du CDS, Xavier Lemoine, pour sa part, est heureusement un catholique social plus qu'un démocrate-chrétien.
À Nice, ville symbole de l'enracinement des militants Identitaires et faute d'accord avec le Front national, réticent à ce qu'ils rejoignent le Rassemblement Bleu Marine, les amis de Philippe Vardon pourraient constituer leur propre liste pour ne pas être absent d'un paysage politique où ces régionalistes pèsent plus de 5 % des suffrages. Peut-être seront-ils en mesure de faire liste commune avec l'ancien maire Jacques Peyrat ?
Antoine Ciney monde & vie 14 janvier 2014
Il y a des choses qui passent vraiment mal. L’UMP a décidé de soutenir la candidature de Bayrou à la mairie de Pau. La liste UMP, emmenée par Eric Saubatte, s’est désistée pour apporter son soutien à l’ancien candidat Modem de la présidentielle. Le but est évidemment de faire perdre la gauche et Bayrou semble mieux armé pour l’emporter.
Si la colère est vive, c’est bien parce que Bayrou a voté Hollande en espérant dans un coin de sa tête qu’il aurait une place dans le gouvernement. Au lieu de ça, les centristes se sont écroulés aux législatives et ils ne pèsent guère dans le paysage politique français. Depuis Bayrou déchante et on peut dire désormais qu’il n’est guère en accord avec la politique de Hollande et qu’il peut se ranger du côté de l’opposition. Mais à l’UMP, on ne lui pardonne pas d’avoir appelé à voter pour le candidat socialiste. Guaino est un des plus remontés contre cette alliance : « Le soutien apporté à François Bayrou ! C’est moralement inadmissible. La morale en politique, ça compte. Non, je ne soutiens pas Bayrou. C’est scandaleux. Il faut prendre l’habitude qu’on ne gouverne pas l’UMP derrière le rideau par de petits arrangements entre notables. » Même écho du côté de Bruno Lemaire : « Les militants, les sympathisants de l’UMP sont comme moi : ils ne comprennent pas. C’est un accord qui ne fait honneur ni à l’UMP ni à la politique en général. Je préfère une défaite dans la clarté à une victoire dans la confusion. »
Ce 20 janvier au matin "L'Huma" croit pouvoir rassurer ceux de ses lecteurs qui craignaient depuis plusieurs mois une rupture du front de gauche. L’alouette Mélenchon dont le vedettariat et le sectarisme indisposaient le cheval communiste ne prendra pas, ou pas tout de suite, son envol loin du nid. Une telle indépendance se révélerait suicidaire pour le petit oiseau, aussi demeurera-t-il encore quelque temps sous la protection de son grand frère. Il pataugera dans le pâté auquel il prête son nom, le temps sans doute de retrouver un siège confortable dans l’assemblée de Strasbourg.
À noter pourtant, dans le même numéro, un entretien complaisant avec la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem à l'occasion du débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi sur l'égalité. Celle-ci se déclare… "très heureuse d’avoir en charge ce beau ministère, qui se bat à la fois sur des valeurs mais aussi pour offrir de vraies solutions de sortie de crise… les pouvoirs publics doivent être vigilants contre les tentations permanentes de régression."
Autrement dit : entre la gauche caviar essentiellement tournée vers la destruction des valeurs traditionnelles et la subversion sociale, telle que les marxistes l’ont toujours conçue, les convergences existent.
Ainsi donc la logique cuisinière électorale l’emporte. Du moins elle s’impose à gauche. Car le PCF a compris que, cette fois-ci les batailles municipales se joueront, contre la tradition si souvent invoquée, celle des "scrutins locaux", beaucoup plus entre droite et gauche, au plan de chaque ville.
Ce choc paraît peut-être suranné, parfois même absurde, tant un grand nombre de dirigeants de la droite ont adopté des positions culturelles proches de celles de leurs adversaires, et tant la politique économique du parti socialiste tend à [faire semblant de] se rapprocher des observations du Medef.
C’est d’ailleurs sur ce point que s’est développé plus qu’une sorte de malentendu, entre le camarade Mélenchon et l’appareil du Parti.
Les vieux "stals", de leur côté, savent parfaitement que sans eux la logistique de l’ex candidat à la présidentielle de 2012 se trouverait fort réduite. Ils se contentent donc de reprendre ceux de ses arguments susceptibles de leur servir, en criant aussi fort que lui "contre le pacte avec le Medef et les choix sociaux-libéraux revendiqués par François Hollande."
Ils crient mais ne font rien, pour le moment.
La gauche, disent les communistes ce matin, "monte au Front." Mais leur critique ne va pas jusqu’à rompre, dans les faits, une alliance avec le PS, qui permet au vieil appareil stalinien et cégétiste de disposer, encore, de moyens matériels hors de proportion avec leur véritable audience dans l'opinion.
"Le Front de gauche existe-t-il encore ?" s’interrogeait "Le Figaro" le 16 décembre. Un mois plus tard hélas la réponse demeure positive et le restera tant que cette fiction d’alliance profite au PC qui, grâce à elle, peut diposer de deux fers au feu. De la sorte, le canard donne donc des signes de vie. Le gros PCF et le mince PG, dépassant leurs désaccords pour les municipales se sont rabibochés.
Le 16 janvier le chef du parti de gauche laissait encore planer le doute : "Je n'ai jamais cru que ce serait un dîner de gala, ni une promenade de santé de construire cette force autonome" car "ici se trouvent les gens qui ne céderont jamais et qui ne participerons jamais aucun arrangement qui n'ait été d'abord validé par le peuple lui-même et avec ça tout est dit." Tout ? Non, car "avec les dirigeants communistes (...) on est amis, on est camarades, on mène un combat commun, je le sais." Le 17, Laurent et Méluche déjeunaient ensemble aux Buttes-Chaumont.
Le 18, ils défilaient côte à côte à Marseille. Et le chef du PC pouvait déclarer : "La crise qu'on a traversée est derrière nous". (1)⇓ Plus précisément elle est "surmontable"… aux conditions des communistes.
Le 19, "Le Monde" prenait au sérieux une nouvelle déclaration de Méluche : "Le groupe Front de gauche votera contre la confiance". (2)⇓ Or, d’une part une telle hypothèse ne se produirait que dans le cas d’une question de confiance posée par une nouvelle combinaison ministérielle. Et, d’autre part, même dans ce cas, elle ne changerait pas grand chose, tant qu'un nombre significatif de députés PS ne se seraient pas détachés d'une majorité devenue socialo-centriste différente de l'actuelle. Pas encore à l'ordre du jour. (3)⇓
En bref, le PCF figurera encore plus fort au sein de la municipalité de gauche à Paris, si Mme Hidalgo l’emporte, et il en ira de même dans la plupart des grandes villes.
Mélenchon amuse la galerie. Les chiens trotskistes aboient, la caravane stalinienne passe…
La suite probablement après les européennes…
JG MalliarakisApostilles
1) sur BFM TV ⇑Marseille est-elle une enclave des Comores ? C’est la question que l’on pourrait se poser, à entendre que les Comoriens de Marseille « exigent » une place dans la vie politique locale et s’organisent en ce sens.
Le 12 janvier, le Dock des Suds accueillait une grande réunion politique organisée par les indignés de la cité phocéenne. Ce meeting a réuni des centaines de Comoriens en présence d’élus de différents partis. Le mot d’ordre : réclamer une représentation des minorités visibles sur les listes électorales. Les Comoriens sont environ 70.000 à Marseille et entendent se mobiliser.
Parmi les meneurs de ce collectif des indignés de la cité phocéenne, on trouve Nassurdine Haidari, déjà adjoint au maire. En veston cravate et flanqué de son écharpe tricolore, il tranche au milieu des costumes traditionnels africains. Il clame que la communauté comorienne représente 10% de la population marseillaise et qu’elle mérite son conseiller régional, son conseiller général et plusieurs conseillers municipaux. Aujourd’hui, la communauté comorienne compte tout de même déjà deux adjoints au maire et une conseillère municipale mais c’est insuffisant à leurs yeux !