Cette nuit à 1h du matin, devant la Préfecture :
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Les Nantais souhaitent une bonne année à Hollande
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Entretien avec Renaud Camus Mon souhait pour 2014 : un raz-de-marée de l’Alliance antiremplaciste !
Comment avez-vous réagi aux menaces proférées par Manuel Valls à l’égard de Dieudonné ?
Ah, vous mettez à l’épreuve la cohérence de mes principes, là… M. M’bala M’bala et sa quenelle me soulèvent le cœur, j’étais ravi de les ignorer. D’un autre côté, je suis pour la liberté d’expression, tant qu’il n’y a pas appel à la violence ou diffamation caractérisée. Avec les fines plaisanteries sur Patrick Cohen, on franchit un degré supplémentaire. Le plus affligeant est que tant de gens paraissent trouver tout cela admirable.
Anelka a justifié sa « quenelle » en parlant de son « ami humoriste Dieudonné ». On lui fait un mauvais procès ?
Aucune idée. Ces milieux me sont peu familiers.
À croire François Hollande et son gouvernement, la courbe du chômage serait en train de s’inverser… Un déni de réalité ?
C’est l’ensemble de la vie politique qui est un déni de réalité. Nous vivons dans l’illusion tragique, le théâtre d’ombres. Je me suis permis d’appeler cela le faussel : réel inversé, règne du faux. La réalité, c’est la colonisation de l’Europe, le Grand Remplacement, la substitution ethnique, la conquête musulmane, le suicide d’une nation.
Quels sont vos souhaits pour l’année 2014 ?
Attendez voir… Colossale manifestation le 26 janvier prochain, avec particulière évidence du refus du Grand Remplacement. Dans la foulée, aux élections municipales, raz-de-marée de l’Alliance antiremplaciste (Union Noniste + Rassemblement Bleu Marine). Béziers devient le laboratoire de la reconquête, les allées de Riquet sont les Champs-Élysées du nouvel anticolonialisme.
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Faut-il voter pour le Front National ? par Philippe Ploncard d'Assac
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Hollande: Le président masqué qui donne froid dans le dos.
♦ A la suite de la lecture de la récente Tribune de Michel Geoffroy, dont on trouvera la référence en bas du présent article, un correspondant, que nous remercions, nous a signalé un long commentaire publié, sur le même thème, par le site Liberté politique.com quelques jours précédemment. L’auteur, sous le nom de plume de Diego de la Vega, y développe les raisons qui conduisent François Hollande dans sa destruction systématique des fondements de notre civilisation plus que séculaire. Cette excellente synthèse qui, même si l’on en subodorait les arguments, donne froid dans le dos. Sera-t-elle comprise et assimilée par l’opposition ? Acceptons en l’augure. La voici.
Les rapports sur l’intégration demandés par Matignon, dont certains prônent la reconnaissance de la dimension arabo-orientale de la France et la revisitation de son histoire ou la critique de l’invocation « frénétique » du drapeau… , confirment l’impasse de l’approche idéologique de l’intégration, piégée par son laïcisme et son communautarisme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il n’y a là aucune maladresse.
L’Essayiste Malika Sorel, née de parents algériens, dénonce dans ces rapports « une rupture assumée de l’héritage du peuple français ». Elle pointe l’installation programmée d’une véritable police de la pensée par l’instauration de lois discriminatoires aux dépens des Français de souche. La réaction de François Hollande condamnant la sottise de son Premier ministre n’est que tactique car sur le fond, il est favorable à l’orientation.
Le Président est déterminé dans sa volonté de briser ce qui dans la civilisation résiste à l’arbitraire politique. En bon tacticien, un peu comme Napoléon, il déplore la sottise de sa famille et sa brutalité contreproductive, qui provoque des réactions dont il veut faire l’économie. Mais l’intention demeure intacte.
L’amour remplacé par la Loi
L’obsession du gouvernement est de faire disparaître le principe même de la famille en substituant à l’autorité des parents fondée sur l’amour l’endoctrinement de l’enfant par la loi. « Il faut arracher l’enfant à ses conditionnements familials et culturels… » Peillon est son meilleur hussard. Il le soutient, lui. Jamais il n’a critiqué les plus violents de ses exécuteurs des basses œuvres parce que ceux-ci sont intelligents : sa porte-parole, son ministre de l’Éducation et son garde des Sceaux.
L’inversion des valeurs familiales mettant en cause la parité homme/femme au profit de la banalisation des relations contre-nature a elle aussi été programmée par sa meilleure ambassadrice, dont les médias — le magazine Elle en tête — ont voulu en faire une icône.
La justice de classe
L’instrumentalisation de la justice au profit d’une justice de classe perpétrée par les juges eux-mêmes nous a été révélée brutalement lors de la découverte du Mur des cons. Cette perversité mentale soutenue par une méchanceté gratuite a été complètement assumée. Jamais le chef de l’État n’a porté la moindre critique sur le syndicat coupable, dont les responsables n’ont pas reçu la moindre sanction ne serait-ce qu’un blâme !
Depuis un an, des centaines de jeunes gens qui se promènent dans la rue avec des sweats portant l’image de parents tenant leurs enfants par la main sont arrêtés parce qu’ils agacent la gauche. Pour François Hollande, c’est un crime de lèse-majesté : on ne peut plus afficher le lien familial sans se moquer de la loi. Les « coupables » ont été embarqués en dépit de tous les codes de procédure pénale.
La première fois — c’était dans les jardins du Luxembourg — tout le monde a cru à une blague de la caméra cachée…
L’arrestation à la cow boy et la condamnation à deux mois de prison avec internement immédiat — du jamais vu — d’un étudiant sans aucun motif pénal ? Le président bénit.
Quelques mois plus tôt, le bannissement d’un député s’exprimant à la tribune du Parlement, sans haine ni insulte, sur les conditions… sexuelles du renouvellement des générations avait préparé les esprits au totalitarisme d’État.
Une dictature reposant sur la suspicion
Aujourd’hui tout le monde constate un climat lourd, révolutionnaire, empreint de suspicion et d’autocensure.
Porter dans la rue un bonnet de couleur sur la tête ou un teeshirt à motif « familial » est risqué. L’ambiance à l’intérieur des entreprises pèse. Des sujets deviennent tabous, des sanctions démesurées sont prises contre un mot ou une plaisanterie. La sottise d’une enfant provoque un véritable lynchage public et odieux. Tout cela le Président l’a voulu. La peur, la très lourde morale républicaine devenue celle des pharisiens étouffent jusqu’à l’intelligence. La lutte entre les genres, entre les générations et les milieux, c’est son programme. Diviser c’est régner et il règne absolument ! La dialectique est sa respiration.
L’imposition d’une prostitution (GPA) terrifiante pour les conséquences sur les enfants du tiers-monde au seul profit de l’assouvissement des phantasmes d’une minorité déviante et riche met violemment en cause ceux qui s’y opposeraient. Combien d’entreprises ont sanctionné ceux qui prenaient position pour s’opposer au commerce des jeunes filles ? S’il le gouvernement a reculé, c’est par pure tactique ; déjà il avance d’autres pions dans le wagon de l’euthanasie.
La liberté de conscience promise aux élus de la République est balayée le lendemain comme si son engagement n’avait jamais été prononcé. Comme chez les dirigeants communistes de la belle époque stalinienne, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
La police : mon honneur s’appelle fidélité !
Le Président envoie ses CRS incarcérer des enfants sans aucun scrupule, molester des mères de famille dans les rues de Paris et renverser les enfants de leur landau. Ça l’amuse ? Les flics ont des états d’âme mais ils se couchent : « Merci de nous comprendre, on a reçu des ordres. » Quand ils recevront l’ordre de tirer sur la foule, ils tireront en pleurant ? Faudra-t-il s’apitoyer sur leurs larmes déchirantes ou sur le sang qui coulera ? Comme me le disait un célèbre journaliste de France Inter : « Les Français ont la tripe molle et le cœur dur ! »
Le président le sait. D’un claquement de doigt, ses dogues vocifèrent ou se couchent. Lisez ceci.
Récemment un procureur et un préfet enjoignent un député de l’opposition de licencier son directeur de cabinet parce que ce dernier avait écrit sur un mur que « les bonnets rouges étaient en colère » contre le président de la république. Ce que tout le monde savait ! L’ordre venait de très haut. Personne n’a tiré une larme sur le lâchage de ce père de famille, désormais chômeur, consciencieusement exécuté par cet obscur et malheureux parlementaire dont le courage apparaît ne pas être la vertu principale. Quelle jubilation éprouve une dictature lorsque ses ennemis flinguent leurs propres troupes sur son ordre !
Le triomphe du clientélisme
La fiscalité ? Elle interdit aux gens modestes d’assurer l’autonomie de leur famille et de décourage les créateurs de richesse et d’emploi en les faisant partir par trains entiers à l’étranger. Son auteur : des hommes comme lui, le Président, le lumineux professeur d’économie des troisièmes années de l’IEP.
L’enseignement ? Des inversions graves dans la transmission de la mémoire collective. Un effondrement du savoir taclé durement par la note PISA, qui dégrade la France à la 26e place ! Cela n’ennuie guère le Président. Plus le peuple français sera idiot, plus il sera servile. Ses services ont d’autres préoccupations : les bonnes pratiques du « touche-pipi » par exemple, et l’apprentissage de théories dont l’absurdité défie le plus élémentaire bon sens.
Faut-il espérer que l’illettrisme grandissant sauvera les élèves de ces enseignements pour rescapés de maison psychiatrique ?
Les violences policières condamnées par la Cour européenne de justice au même titre que la Turquie, un régime islamiste connu pour la violence de son appareil répressif ? François Hollande s’en moque complètement, l’Europe c’est lui !
L’agression contre les professeurs d’excellence qui enseignent dans les grandes écoles, au risque d’inciter une fois de plus nos jeunes élites à fuir notre pays et par là même ruiner notre avenir en enrichissant les pays concurrents, c’est une idée du régime hollandiste. Les chiffres considérables de la fuite de nos jeunes cerveaux à l’étranger à la sortie des écoles donnent le vertige, 40% ! Sorti lui-même des grandes écoles, François Hollande a-t-il des comptes à régler ?
Comme Pharaon, le droit de vie et de mort
Que des parents se battent contre leur belle-fille pour préserver la vie de leur enfant, le Président a tranché. Son comité comique n’étant pas assez aux ordres, il a dégagé les médecins et professionnels estimés pour y mettre des créatures incompétentes mais toutes à sa dévotion. Vingt virés pour vingt intégrés sans autre légitimité que le bon plaisir du prince. L’euthanasie passera.
L’exécution du malheureux grabataire est déjà prononcée et le bourreau la seringue à la main attend que le pouce de César tombe !
La seule comparaison à faire avec un tel programme mené tambour battant est celui qui a prévalu lors de l’installation des Khmers rouges à Phnom. Il faut rappeler que ceux qui nous emmènent au chaos ont célébré en avril 1975 l’arrivée du plus sanglant régime de l’histoire dans leur journal, Libération : « Sept jours de fête pour une libération » ! et son pendant, tout aussi ennuyeux à lire qu’un Chaix, Le Monde affichait : « Une nouvelle société est créée… toutes les libertés seront respectées »(sic).
L’intelligence et la détermination d’une dictature
Non ! Contrairement à une erreur de jugement général, Hollande n’est ni Flamby, ni stupide, ni paresseux, ni incompétent, ni sous l’influence de ses diverses compagnes, ni dopé à la coke.
C’est une magistrale erreur de le croire. Cet homme sait, a une vision, veut et décide.
C’est un doctrinaire, en costume cravate qui, comme Robespierre était perruqué, poudré et soigneusement habillé à la mode de la cour, s’habille comme un honnête bourgeois qui va à la banque. Il est aussi civil dans ses propos qu’aimable dans sa relation. Ainsi était le très bien élevé Incorruptible qui laissait toujours gracieusement passer les dames devant lui. Comme ce dernier souffrait de la vulgarité d’un Danton, son successeur s’agace des lourdeurs bravaches de son ministre du Redressement qui ne redresse plus rien. Mais d’une pichenette il peut le renvoyer dans les ténèbres de l’indifférence. Et le malheureux vibrion de Bourgogne le sait bien !
Les faillites tombent comme les obus à Gravelotte. Et le Président déconstruit méthodiquement, consciencieusement tout ce qui a fait la grandeur de la France et l’élévation de notre jeunesse. Il est là pour détruire et il détruit. Il est là pour ruiner les familles qui se sont élevées et élèvent leurs enfants par le sens de l’effort, avec courage et loyauté et qui aiment la France. Il les méprise.
Son mépris est tel qu’il prévoit de punir les mères de famille qui ont préféré vivre modestement en se consacrant à l’éducation de leurs enfants. Alors que nous sommes en situation extrême de chômage et bien que le partage du travail était naguère un slogan de son parti, il punit celles qui laissent la place aux demandeurs d’emploi pour éduquer leurs enfants. En cela il appuie avec encore plus de logique son ministre de l’Éducation qui veut « soustraire les tout petit enfants au conditionnement familial ».
Certains dénonceraient une incohérence économique. Pas du tout chers amis qui raisonnez en pure logique, lui raisonne en pure dialectique ! Ce que vous jugez rapidement incohérent et d’une cohérence de métal à ses yeux.
Bons bourgeois bien pensants, sortez de vos schémas intelligents et de bons sens. En face de vous, l’homme qui vous commande est exactement à l’inverse. La logique, la cohérence, l’équilibre, l’analyse sérieuse n’ont aucune prise pour lui. Il est là pour détruire pan après pan ce que vos pères et vous à leur suite ont construit.
Comme les nazis ont envahi la France pour détruire un pays chrétien fondé sur le droit et l’amour de son sol pour imposer un Reich de mille ans, païen et eugénique, il est là pour transformer avec « une religion nouvelle, ses nouveaux prêtres et sa nouvelle liturgie » une terre où des êtres sans mémoire et sans liens, venus de partout et de nulle part serviront servilement quelques puissants du Monde dont le pouvoir de vie et de mort sera sans limite.
Programme d’un adolescent vicieux ?
C’est celui d’un marxiste convaincu et d’un stratège efficace. Un adolescent sénile ? Non ! Un vieillard expérimenté, oui. Règle-t-il un compte à une éducation trop rigide, peut être. Un professeur de psychiatrie ami me disait qu’il y avait souvent dans ce genre de pathologie une haine du père. Celle-ci s’exprime très souvent par un cynisme jouisseur. La jouissance est très forte dans la destruction. Sa première compagne aurait connu ce syndrome mais elle restait mère par certains côtés. Ce qui parfois lui faisait dire quelques banalités positives !
On connait ce genre de personnage qui ne se réjouit que dans le piétinement des valeurs souvent mal transmises ou contredites dans la réalité par ceux qui les lui ont enseignées. Mais il y a une idéologie derrière autrement plus destructrice.
Méprisé par tous ses pairs qui le considéraient comme un « paillasson », il jubile infiniment de les voir à genoux devant lui, quêtant les prébendes et les maroquins. Il est plus intelligent que tous ceux qui l’ont considéré comme un abruti. Il le sait… et l’a toujours su. Sa réputation « de demeuré » a été une arme redoutable dont il s’est servi avec maestria. Concini pensait que le jeune Louis XIII était un sot parfaitement inoffensif. La cour du Louvre a appris une fois pour toute au maréchal d’Ancre que la vanité fait toujours baisser la garde.
La rumeur, il s’en bat l’œil
Contrairement aux pronostics de tous les politologues, François Hollande est absolument indifférent à sa réputation et à l’opposition massive des Français. Il s’en moque comme de sa première chemise ; il a le pouvoir, il a TOUS les pouvoirs, la presse rampe devant lui. Il a parfaitement jugé cette droite « la plus bête du monde » qui s’autodétruit en courant derrière lui et ses idées. Quand elle se reprend un petit peu, il souffle quelques braises et l’incendie destructeur reprend encore plus fort et les « opposants » de phosphorer comme des ludions. Il s’amuse…
Il renie en une nuit une promesse faite à tous les maires de France la veille ? Cela ne l’empêche pas de dormir.
Son ministre de l’Intérieur, au moindre froncement de sourcil de son maître… exécute les ordres le petit doigt sur la couture. Il partage la même idéologie, sans état d’âme. Croire que le Président ait pu être ému lorsque les sondages donnaient à son ministre une préférence — même à droite, la droite la plus bête —à lui c’est un peu comme si on disait au bistrot du village à un duc et pair que son valet de chambre lui est préféré.
Tout au plus trouve-t-il que ce genre d’information est incongru ! Quand on est chef d’un grand État, les bisounours ne rentrent pas dans la priorité de la to do list !
On est loin d’un affectif Pierrot-la-Lune : Oderint dum metuant ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent ».
Il a choisi ses ministres, les chasse d’un revers de main quand il en est agacé. Un exemple a suffit. Les autres ont parfaitement compris. Le matou a des griffes ! Avec d’autres il s’amuse de leurs impertinences, surtout quand ce sont ses anciennes maîtresses. C’est lui qui décide de leur sort quand il voudra et comme il voudra. Que celles-ci jouassent la bouderie sous la pression de leurs partis fantômes la bouderie ? C’est une histoire d’amoureux, une nuit les réconcilie. Il distille entre elles une subtile jalousie pour les mettre en concurrence. Leurs danses nuptiales et leurs fâcheries surTwitter le mettent en joie.
Pas un(e) ne lui fera défaut car ils sont là aux ordres pour détruire la France dont beaucoup sont des citoyens de fraîche date. Quand ceux-ci ne combattaient pas la patrie qui les a fait ministres !
Les politologues devant leur boule de cristal
Croyez vous qu’il dissoudra l’Assemblée comme l’aurait fait un roué Mitterrand ou un cynique Chirac ? Ces derniers étaient dépourvus de la plus élémentaire conviction. Cela avait un bon côté. Parfois cela les rendait raisonnables. Là on n’est pas dans la raison mais contre celle-ci et… sciemment.
Ses prédécesseurs pouvaient gouverner avec n’importe qui. Mitterrand entretenait d’excellentes relations avec l’extrême-droite et ne s’en cachait pas. Ça l’amusait. Mais seul le pouvoir l’intéressait ; aucun programme idéologique ne retenait son attention.
La différence avec l’actuel président est de taille. Celui ci a des convictions, fortes, puissantes, déterminées. Chaque jour qui passe — et il reste trois ans et demi, c’est long, très long, c’est même trop long — il appliquera sans tergiverser le plan pour lequel il s’est emparé du pouvoir.
Le chômage monte en flèche, l’insécurité est partout, la fuite des capitaux, des entreprises, des élites à l’étranger donc des impôts ? Il s’en moque. Voire même, comme Libé, son journal préféré,l’affichait le 12 septembre en première page, il pense « Riche c… casse-toi ». Il l’a dit le 14 mai 2012. Il n’aime pas les riches sauf lui… et sa cour. Son patrimoine n’est pas celui d’un instituteur à la retraite quand même.
L’ennemi de classe… moyenne
Les classes moyennes, cette France profonde et familiale ? Il les honnit, l’absence de gros contributeurs à l’impôt lui permet d’écraser cette France solide du juste milieu qui est la force essentielle, celle qui s’insurge contre l’insécurité et la disparition de son peuple. Il la couvre d’impôts puisque les riches sont partis (sauf lui). Il faut que cette France ne pense qu’à survivre pour l’empêcher de faire de la politique, qu’elle angoisse à l’idée de ses lendemains pour qu’elle se taise, se couche et diminue.
Il faut surtout qu’aucun homme ne puisse assurer de façon autonome ses revenus donc son indépendance. Il faut qu’il soit livré à la bonne volonté des subventions, des aides diverses que l’État tout puissant veut bien lui octroyer. Sept millions de Français vivent de la magnanimité de l’État ! Ce système de redistribution et de contrôle de la vie intime des citoyens est proprement marxiste. Ce qu’il est.
Il a mis en place des femmes et des hommes chargés de faire disparaître notre histoire et ceux qui l’incarnent : les familles honnêtes, travailleuses, qui croient au mérite et qui aiment tout simplement leur pays en transmettant cet amour simple et quotidien à leurs enfants.
Comme hier les révolutionnaires voulaient tuer « les aristos » et « les prêtres » en y associant par milliers tous ceux qui pouvaient être considérés comme factieux, c’est-à-dire pratiquement tout le monde, ce régime a décidé de faire disparaître les Français d’origine européenne en les ridiculisant, en les terrorisant, en les submergeant.
Les fameux « rapports pour Jean-Marc » trop vite découverts décrivaient les étapes de la disparition programmée de notre peuple. Nous ne sommes plus les héritiers de Rome et d’Athènes mais d’une Arabie orientale. Tous les sabirs des déserts transcriront suivant les cas les lois, les journaux du 20h et les panneaux routiers. Pour être instituteur il faudra être polyglotte ou demander l’assistance du Saint Esprit comme les apôtres l’ont obtenu le jour de la Pentecôte.
Avec courage et audace, Malika Sorel dénonce vigoureusement la construction de cette tour de Babel. Elle incarne par elle-même le fait qu’être Français n’est pas une question d’origine mais une question d’amour. L’espérance est dans ces enfants de cette immigration, cette immigration que les Français ont toujours reconnue et acceptée, fondée sur le respect et l’amour de la terre d’accueil.
« L’opposition » croit au mirage
Concrètement, ceux qui rêvent d’une dissolution de l’assemblée, fantasment. Pas un instant il n’y pense. « Flamby » n’a existé que dans l’imagination des nœuds-nœuds de la politique fiction. C’est un Machiavel armé, redoutablement intelligent. Pas un instant il ne laissera échapper une parcelle de pouvoir. Le peuple peut descendre par millions dans la rue, il s’en contrefiche. Il lui resterait seulement 1% de sympathisants, il s’en moquerait éperdument. Ceux qui se voient déjà dans un gouvernement de cohabitation peuvent attendre que les poules aient des dents.
Hollande est intelligent, déterminé et il applique mécaniquement loi après loi ce pour quoi il s’est fait élire ; l’élection n’étant pour lui qu’un moyen de la conquête du pouvoir. La légitimité ? C’est un mot pour démocrate chrétien rêveur, comme la subsidiarité ! Ce pouvoir dont il s’est emparé pour vitrifier 1500 ans de culture, d’art de vivre, de morale politique, de droit social, d’une vision aimante de l’homme, d’équilibre économique et de sciences transmises… il l’explosera « façon puzzle » comme le disait notre cher Raoul. Il a déjà beaucoup fait en moins de deux ans !
Un devoir, chasser ces hommes du pouvoir
Pour chasser ces personnes qui haïssent notre patrie et la détruisent plus sûrement que tous les peuples qui ont envahi notre territoire pendant les guerres de notre histoire, il faut une détermination sans faille.
Il faut considérer que tous ceux de droite comme de gauche qui ont un sens commun des valeurs de notre civilisation et veulent s’opposer à lui et à son équipe sont nos amis, sans exclusive. Il nous faut un chef dont la nature soit sainte et affermie, indifférent à toute manœuvre stérile, profondément amoureux de son peuple et sans pitié contre ceux qui veulent le détruire.
Je crains que le combat ne soit très dur, très violent. En face de tels personnages soutenus par une telle idéologie, il faut avoir le même esprit que celui des résistants allemands voyant leur pays sombrer dans l’idéologie nationale-socialiste.
Ce n’est peut être un hasard si les jeunes Veilleurs et autres manifestants se sont approprié le Chant des partisans. Je ne crois pas à la superficialité de tels choix. Il y a là un signe d’ordre mystique. Le Président s’est cabré contre cette « récupération » et s’est mis en colère pour la première fois. Le symbole est fort contre lui mais il est très juste. Car il y va de notre être.
Nos futurs chefs ne peuvent plus se limiter à faire comprendre nos arguments par l’appel à l’intelligence et à l’ouverture des cœurs. Ce gouvernement connait parfaitement nos arguments et même la nature « un peu naïve » des gens de bon sens. C’est contre tout ce qu’ils représentent que le pouvoir s’est organisé.
Face au péril, Jeanne ne s’est pas limitée à un doux débat intelligent et argumenté contre Talbot.
Elle est sainte et Marc Sangnier ne l’est toujours pas !
Le péché de sédition appartient à ceux qui excitent la sédition. C’est le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions afin de pouvoir dominer plus sûrement.
Que les choix d’action passent par la non violence ou l’occupation de la rue voire plus, c’est une question de circonstance. Une seule idée doit primer avant toute autre considération : chasser ces hommes et les membres de leur parti de toutes les institutions de notre pays. Il y va de la survie de notre patrie.
Diego de la Vega, Liberté politique.com 20/12/2013
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Changement de nom du FN, impensable ?
Un parti, un mouvement politique est le véhicule, le réceptacle qui porte les idées de ses dirigeants, cadres, adhérents, sympathisants et électeurs, pour les amener idéalement au pouvoir. Il incarne donc aussi un lieu de rassemblement pour les porteurs desdites idées, dont il est le reflet aux yeux des électeurs à convaincre. Si le fond prime sur la forme, la doctrine sur la structure, le but sur le moyen de l’atteindre, le « parti » ne serait donc qu’un accessoire dont on doit pouvoir changer pour mieux coller à l’air du temps (?), dissiper quelques malentendus et autres ambiguïtés ( ?) dans une stratégie de conquête du pouvoir. A fortiori quand la formation en question est non pas un « parti » mais un Mouvement comme le Front National, avec à sa tête une dirigeante du nom de Le Pen qui incarne la continuité d’un combat politique qui a démarré avec son père il y a près de soixante ans…mais est-ce aussi simple ?
Vendredi dernier, lors de son blog hebdomadaire, Jean-Marie Le Pen a réagi avec force à toute volonté de changer le nom du FN. Mi-décembre, Marine Le Pen avait réaffirmé que le changement du nom du FN n’était «pas un tabou», tout en se disant «assez attachée au nom FN». En tout état de cause dit-elle, «si un jour ce débat devait être ouvert, il serait ouvert auprès des adhérents pour savoir ce qu’ils en pensent».
Le 13 avril 2012, dans Le Monde, Marine avait précisé que ce sujet pourrait être discuté «après les législatives». «Si le grand Rassemblement Bleu Marine (RBM) est un succès, nous discuterons de cela », « si cet élargissement devient une réalité, c’est une réflexion que l’on aura », «Je suis absolument convaincue d’avoir des arguments qui susciteront une discussion intéressante».
Deux des vice-présidents du FN, Louis Aliot et Florian Philippot, ont respectivement affirmé pour le premier en décembre qu’«aucun débat n’est à écarter», tandis que le second assurait en juin que le «débat n’est pas tabou». Louis et Florian avaient tenu des propos similaires peu avant les dernières élections législatives, ce dernier précisant comme Marine que «cela se fera en concertation avec tous les adhérents, parce qu’un parti politique c’est une grande famille».
Gilbert Collard (élu député sous les couleurs du RBM) avait été plus catégorique en affirmant le 22 avril 2012 qu’« (il était) partisan de changer le nom du Front National ».
«Je dirais que l’idée de changer le nom du FN, NDLR) c’est complètement débile, c’est scandaleux, c’est indécent. Le changement de nom du FN est impensable», a donc pour sa part affirmé Jean-Marie Le Pen ce 27 décembre.
«Ce nom a été honoré, il a créé une condition d’existence d’un parti politique français depuis 40 ans, et il a été soutenu par des milliers, des centaines de milliers de sacrifices de militants et adhérents du FN».
Ces militants «ne toléreraient pas que je ne sais qui ou je ne sais quoi veuillent changer dans je ne sais d’ailleurs quelle intention plus ou moins honnête le nom d’un mouvement qui est très honorable, le Front National».
«Je suis sûr que les militants du FN feront en sorte que les ambitions qui peuvent se manifester sur d’autres couleurs ou d’autres noms ne puissent pas triompher», affirme-t-il.
Nous le notions déjà en octobre 2012, la mise en orbite du Rassemblement Bleu Marine a fait craindre à certains un effacement, voire une disparition programmée du Front National. Reste que pour l’instant le FN est bien le navire amiral de l’opposition nationale, le RBM restant très, très, très loin derrière le FN en terme de nombre de ses adhérents. Les Français qui veulent soutenir matériellement, concrètement Marine et les idées nationales, adhérent très majoritairement et en priorité au FN, c’est une réalité.
A cette époque, le président d’honneur du FN avait été tout aussi catégorique: « Il n’y a que les boîtes en faillite qui changent de nom! ». «On fonde un autre parti quand on a fait faillite, pas quand on a du succès ! ».
«Est-ce que le champagne Mumm a changé de nom ? Est-ce que Pernod-Rocard, Mercedes ou Ferrari changent de nom ? (…). D’un point de vue marketing, le Front National est une marque extraordinaire. Seule une maison en faillite change de nom », «ce sont des gens extérieurs au Front National qui proclame cette idée idiote, pour se faciliter les choses. (…). Un parti, ce n’est pas une étiquette, c’est aussi une histoire, faite de chair et de sang, d’hommes et de femmes qui ont souvent consenti de grands sacrifices personnels». «Tant que je serai vivant, le Front National ne changera pas de nom», affirmait encore Jean-Marie Le Pen dans l’hebdomadaire Minute qui consacrait alors sa Une au quarantième anniversaire de la création du Front National.
Une question essentielle est en effet de savoir si ce changement de nom aurait pour but de matérialiser un virage idéologique, s’il se ferait au détriment des idées nationales, portées historiquement par le FN, idées, valeurs qui seraient édulcorées, voire pour certaines effacées ? Mais quel serait l’intérêt, même purement et platement électoral, de rallier le troupeau, les rangs des partis du Système ? C’est le tranchant, la singularité de nos idées qui font notre succès croissant, car ce sont les faits qui valident le bien fondé de nos avertissements et de nos réponses à la crise multiforme que nous subissons.
L’autre interrogation majeure est de savoir aussi si ce changement de nom accélérerait la dédiabolisation du FN, un des arguments parfois avancés par les partisans de ce changement ? Nous en doutons fortement. Tant que les nationaux, les patriotes œuvreront en commun dans une formation politique pour défendre l’identité et la souveraineté nationales, les valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne, le refus de l’immigration-invasion, de l’euromondialisme, de la décadence, ils subiront les foudres des grands prêtres du culte cosmopolite qui essaieront de les noircir aux yeux de nos compatriotes.
Nous avions mis en ligne sur notre blog en octobre 2012, ce message d’un internaute, « Bernard », qui résumait assez bien la tonalité générale : « J’ai adhéré au Front National en janvier 2011 (…). Je précise que j’ai toujours admiré l’œuvre du général de Gaulle tout en comprenant certaines des rancoeurs liées à certains aspects de sa politique (…). Ni ce qui précède, ni le nom Front National, ni l’histoire de ce parti et de ses fondateurs, ni la réputation faite au Front National par ses ennemis ne m’ont empêché d’adhérer au Front National. .Cette situation faite au Front National est en grande partie le résultat du savoir faire machiavélique de Mitterrand et de ses alliés. Il n’est pas urgent de s’incliner et de paraître leur donner raison alors que l’opinion commence enfin à changer. »
Interrogé sur ce point par Robert Ménard en mai 2012, Bruno Gollnisch avait dit : « Pour quel nom doit-on changer ? C’est périlleux le FN a été combattu par nos adversaires qui ont suscité des réflexes de craintes de peurs, voire de haine contre le FN. Je ne suis pas contre par principe, le but ce n’est pas le FN c’est l’intérêt de la France. »
« Mais je crois qu’il y a beaucoup de sacrifices qui ont été consentis par des gens du Front National et je pense qu’il est toujours dangereux d’abandonner une marque qui même si elle a été combattue, est aujourd’hui gratifiée par l’opinion publique d’avoir eu raison dans beaucoup de domaines et pas seulement dans le domaine de l’insécurité et de l’immigration mais aussi dans le domaine économique et financier… ».
Au sujet du changement de nom du FN, Bruno Gollnisch rappelait déjà il y a trois ans que « dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres (il avait) des convictions très fermes » mais « aucun dogmatisme ». « Le Front National est un instrument au service de la France. Si le FN devait s’appeler autrement demain, je ne m’attacherais pas l’étiquette mais à la substance. En revanche, si le Front National devait abandonner ses convictions, il cesserait de m’intéresser comme tel même s’il conservait le nom et la flamme. »
« Cela étant nuançait-il, je crois que ce n’est pas un hasard si les marques Dior, Louis Vuitton, l’Oréal sont tellement attachées à leur marque et la défendent bec et ongles (…). Une marque peut focaliser les hostilités, mais elle focalise aussi la fidélité. »
Bruno estimait donc que «tactiquement, ce serait une erreur de changer de nom ». « Mais, si dans l’avenir, il y a une novation importante dans la vie politique de notre pays, si nous devons donner le signe fort de quelque chose d’autre, on pourra l’envisager. Après tout, quand j’ai été élu député en 1986, un certain nombre de mes collègues élus et moi, à l’initiative de Jean-Marie Le Pen, l’ont été dans un cadre qui n’était pas explicitement celui du Front National puisque c’était celui du Rassemblement national… ».
http://www.gollnisch.com/2013/12/31/changement-de-nom-du-fn-impensable/
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De la manif de masse au harcèlement du régime socialiste
Dans Nouvelles de France, Guillaume de Thieulloy annonce qu'il manifestera le 26 janvier :
"Cette stratégie de harcèlement doit nécessairement être aussi subsidiaire que possible. On n’agit pas de la même façon en milieu rural ou à Paris, selon que l’on proteste contre la spoliation fiscale ou que l’on défend le droit des enfants, ou selon que l’on manifeste à Nantes ou à Lyon. Contrairement à ce que j’entends souvent, je crois qu’il est extrêmement sain et souhaitable que les mouvements soient nombreux et variés. Je ne crois pas aux vertus du « centralisme bureaucratique ». Mais il faut aussi, de temps en temps, montrer que nous sommes capables d’avoir une vision globale de la société et que, pour notre survie, nous sommes capables, par-delà nos différences, de nous réunir pour une gigantesque clameur de protestation. C’est la raison pour laquelle je serai le 26 janvier à Paris pour participer au Jour de Colère qui s’y organise."
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Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain !
Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain et, avec moi, tous ceux qui, pour paraphraser de Gaulle, ont encore une certaine idée de la France !
Déjà, j'entends, ici ou là, s'élever des voix qui parlent d'union de la carpe et du lapin, qui placent en tête de gondoles nos brouilles anciennes ou qui doutent de la pertinence de ce qu'ils considèrent comme une énième démonstration sans lendemain ...
Oui, et j'en conviens, il y a des divergences mais ne sont-elles pas aussi notre richesse ! Oui, et je le reconnais, il y a, parfois, quelques accrochages mais ils restent de pure forme, bien plus souvent dictés par les ego que les idées ! Oui, et j'en suis sûr, ce peut être une manifestation comme une autre ou bien autre chose mais c'est en agissant que l'on peut connaître le résultat de l'action !
Et derrière ces différences, il y a désormais cet esprit qui nous anime et nous rassemble, celui de la colère face à des dirigeants devenus autistes; et je dis bien dirigeants quand, de droite comme de gauche, ils ne sont plus que les produits et les marionnettes d'un même système; seul l'emballage change !
Et derrière ces tiraillements internes, il y a désormais cet espoir que nous portons, celui de redonner enfin la parole au Peuple et, avec lui, a ce qui l'a toujours fortifié, l'esprit de grandeur et de liberté de la France !
Et dans cet élan qui envahira Paris le 26 janvier prochain, il y aura désormais tous ceux qui, comme moi, ont fait leur cette maxime " L'avenir est dans nos burnes, plus dans leurs urnes !""Libre, Social & National "
FRANCE, RÉVEILLE TOI !!
Klaus http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFlluEFEFpSJGsiaKc.shtml
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Pour en finir avec la collaboration…
… Et ceux qui par pacifisme refusent la résistance réelle et corporelle et finissent par collaborer, sans parfois s’en rendre compte (1).
Il semblerait que La Manif pour Tous, ou du moins l’un de ses fidèles soutiens, se décide enfin à se poser des questions quant à la raison de la concurrence dont elle fait l’objet.
Monsieur de La Devèze reproche à l’agitation des blogs réactionnaires de ne rien produire du tout en termes de mobilisation insurrectionnelle concrète. C’est vrai, mais ne voit-il pas que toute cette nébuleuse est en train de former ses lecteurs ? Ne voit-il pas que cette nébuleuse révèle la véritable nature du régime républicain, qui saigne la France depuis 1791 (2) ? Pour l’instant, les Français sont domptés par l’intérêt personnel, la menace fiscale, la menace policière, mais combien de temps cela tiendra-t-il ? L’explosion est inéluctable, et le régime le sait très bien, aussi abat-il son dernier jeu. À voir Manuel Valls hausser son menton comme un guignol mussoliniesque, on ne doute plus de son fascisme (= fascination du pouvoir) et on ne serait pas étonné qu’il fasse tirer dans la foule, afin de sauver sa Putain-République avec qui il continue d’entretenir ce qui s’apparente à une véritable passion. Telle Salomé demandant à Hérode, contre une belle danse, la tête de saint Jean-Baptiste, la République continuera d’exiger le sang français (le carnage républicain est surtout spirituel, mais l’histoire a montré qu’il est aussi corporel) pour maintenir son idéologie, en échange du désir du pouvoir et du fric tous les deux rassasiés. [...]
La suite sur NdF
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Au Front de gauche, nouvelle fissure entre communistes et mélenchonistes
A la veille d'une riche année électorale, l'unité du Front de gauche semble plus entamée que jamais. Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent, a utilisé mardi 24 décembre les colonnes de son blog pour dénoncer l'attitude « incompréhensible » du Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon sur la scène européenne.
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A Evry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls
Folles dépenses, dette record, pratiques clientélistes… Mais qu’a donc fait Valls dans sa ville ?
Dès qu’il s’agit de faire le beau sur ses terres d’Evry, Manuel Valls ne ménage pas les balais-brosses. En mai 2012, il a fait repeindre à la va-vite des murs du quartier de Bois sauvage. « La veille au soir, des équipes étaient encore en train d’effacer des tags », se souvient une habitante. Il ne s’agissait pas de laisser les caméras donner une mauvaise image de la commune d’un futur président de la République…
Sacré Manuel Valls ! Depuis qu’il a été parachuté dans cette ville nouvelle de l’Essonne il y a douze ans, celui qui était alors simple chargé de presse au cabinet de Lionel Jospin à Matignon est devenu un vrai professionnel de la politique. Non seulement il a appris à policer son langage et à choisir ses cravates pendant ses dix années de mandat, mais il a réussi à faire d’Evry une ville tremplin pour servir ses desseins. « Quand il est arrivé ici, il ne cachait pas son ambition de s’asseoir un jour dans le fauteuil de l’Elysée », confie un ancien de la mairie. Et il voulait faire de sa cité un laboratoire vivant, témoignant de sa gestion dynamique, moderne et rigoureuse.
Une décennie plus tard, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de son bilan : les caisses d’Evry sont vides. « J’ai rarement vu ça, ils n’ont même pas de quoi payer leur dette », s’étonne Claude Jaillet, expert en finances locales. « Du coup, ils sont obligés d’emprunter pour rembourser les échéances ».
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts. Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45,7%. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 .100 euros annuels, est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras. Depuis 2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat. Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012, lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance. Dans une ville de 50.000 habitants comme Evry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de service»
Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6% entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir diminué depuis. Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800.000 euros pour ce poste (dont 110.000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400.000 euros). « Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions », assure Claude Jaillet. D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.
C’est comme ça dans beaucoup d’autres services, et cela n’a rien d’étonnant. Bien qu’une partie des compétences de la municipalité ait été progressivement transférée à la communauté d’agglomération – que Manuel Valls a lui-même dirigée entre 2008 et 2012 – les effectifs n’y ont en effet pas baissé. Certes, Evry n’est pas la seule commune dans ce cas. Mais elle a la particularité d’avoir recruté des chargés de mission à la pelle au profit du cabinet du maire. « Il y en a eu 49 », confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite astuce : « Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de mission pour des standardistes ».
Pas étonnant que les dépenses en personnel du chef-lieu de l’Essonne crèvent le plafond ! L’an dernier, elles ont représenté 791 euros par habitant, 50 de plus que la moyenne pour ce type de ville. Et ce, bien que les «achats et charges externes», autrement dit le recours à des prestataires extérieurs, soient demeurés exorbitants (416 euros par habitant, soit 55% de plus que la moyenne). Plutôt que de donner des leçons de gestion, comme il l’a fait pendant les primaires socialistes, le ministre de l’Intérieur ferait peut-être bien d’en prendre…
D’autant que les gaspillages touchent aussi les investissements de sa cité. Manuel Valls, qui préconise aujourd’hui une mutualisation des services de l’administration, s’est en effet montré incapable de s’entendre avec son homologue de Corbeil-Essonnes – le député avionneur Serge Dassault – pour rationaliser et gérer en commun l’épuration de l’eau. Il a donc dû engager seul de lourds investissements pour sa centrale de traitement des eaux usées. Selon la Cour des comptes, ce chacun pour soi aurait coûté 10 millions d’euros aux contribuables, sans compter le 1,1 million de frais de fonctionnement supplémentaire chaque année. « Aucun intervenant n’a été en mesure de faire prévaloir l’intérêt général », dénoncent les magistrats.
Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement désastreuse, elle est aussi clientéliste. « Il récompense beaucoup les gens en leur offrant des postes », reconnaît l’un de ses proches. Et le recrutement des «fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la directrice de dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle discrètement recruté son rejeton en début d’année parce que, dit-elle, « on avait besoin de quelqu’un comme lui ». L’affaire ayant été ébruitée, Francis Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé de le faire partir. Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il préside depuis le 1er février 2012.
Si encore ce socialiste moderne, qui assure « parler autrement aux chefs d’entreprise», avait réussi à développer le tissu économique de sa ville. Mais ses résultats sont plutôt maigres. « Il nous avait promis un plan de développement stratégique avec des moyens pour booster la ville, mais on l’attend toujours », regrette Joseph Nouvellon, un élu UMP d’Evry. De fait, le ministre n’a réussi à attirer dans sa ville aucune nouvelle société d’importance. La crise ne l’a pas aidé, bien sûr. Mais les cités voisines de Corbeil-Essonnes et de Mennecy ont, elles, réussi à développer des zones d’activité. Pire : plusieurs gros employeurs ont récemment fait leurs valises, comme le Centre national d’études spatiales (Cnes) en 2012, et surtout le siège de Carrefour et ses 2.300 employés. Manuel Valls a eu beau marchander en proposant des bureaux plus étendus avec un loyer 30% moins cher, le géant de la distribution a regroupé tous ses sites à Massy, mieux desservi par les transports. « Finalement, Valls a surtout fonctionnarisé sa ville », sourit le maire d’une commune voisine. Un «réformateur moderne», le chouchou de l’opinion ?
Des voyages à Dakar aux frais du contribuable
Officiellement, l’association CDANE, qui finance des projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre Essonne avec le Mali et le Sénégal, n’a envoyé personne à Dakar cette année. « Il y a bien eu un voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une session de formation des fonctionnaires locaux », assure Jean Hartz, l’élu chargé du dossier. Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin 2014 par la CDANE, qui dispose d’un budget annuel de 500.000 euros d’argent public.
Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a aussi été organisé en avril dernier. « Il y avait neuf personnes de la ville », confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller «intégration» de Manuel Valls. Détail troublant : bien que son nom figure sur la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE. « Comme j’y suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour la facture », se justifie-t‑il. Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et la formation des agents publics maliens.