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élections - Page 761

  • La fin du "cumul pour tous" ? Pas pour Najat Vallaud-Belkacem

    Lu ici :

    Najat"Lorsque la porte-parole du gouvernement lance une opération de communication, elle sait y faire. Point presse, interview... Najat Vallaud-Belkacem s'est autofélicitée le 4 février d'avoir démissionné de ses fonctions de conseillère municipale de Lyon et de conseillère communautaire du Grand Lyon afin de respecter "l'esprit" de la future loi sur le non-cumul des mandats. Et d'insister :

    Difficile d'être plus... clair ! Sauf que des zones d'ombre demeurent. Surtout pour la ministre des Droits des femmes, qui détenait jusqu'à aujourd'hui un double record au sein du gouvernement : trois mandats locaux et des indemnités atteignant le plafond légal de 2 757 euros. Une situation qui est loin d'avoir autant évolué qu'elle ne le laisse entendre.

    A l'inverse de plusieurs de ses camarades qui ont abandonné toute fonction ou toute rémunération dans leurs terres d'élection, Najat Vallaud-Belkacem conserve un mandat, celui de conseillère générale du Rhône, qui est aussi le mieux payé, de telle sorte qu'elle atteint toujours le même plafond."

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Projet « Parlement & Citoyens » : le PS craint une « OPA de la fachosphère »

    Le FN cannibalise le lancement du projet Parlement & Citoyens

    Une image inédite… et un certain malaise. Marion Maréchal-Le Pen et Louis Aliot (FN) assis côte-à-côte, presque épaule contre épaule, avec le député Bruno Le Maire (UMP) et le sénateur Joël Labbé (EE-LV), dans un salon de réception de l’Assemblée nationale. Tous ces parlementaires étaient présents mercredi soir, avec des représentants de plusieurs think tanks, au lancement du projet web Parlement et Citoyens, un site qui permet aux internautes de participer directement à l’élaboration de propositions de loi soumises par des parlementaires. Une occasion dont le Front national n’a pas manqué de profiter. «Un événement et une victoire pour nous», disait même Louis Aliot, le vice-président du Front national et animateur du think tank Idées Nation, y voyant un symbole de la «légitimisation» du FN au parlement. [...]

    Pour le député Dominique Raimbourg (PS), il s’agit d’une «tentative intéressante d’amener les citoyens à participer à la complexité des choses».

    Quid du risque de voir la «fachosphère», très active sur Internet, faire une OPA sur le projet en «trollant» les débats  ?

    «Individuellement, ils sont probablement plus fort que toutes les autres forces politiques à ce niveau-là, c’est vrai. Mais collectivement, tous les autres partis représentés sont plus forts qu’eux donc il y aura un équilibre. Les échanges seront de toutes façons modérés.» [...]

    Libération

    http://www.fdesouche.com

  • L’UMP voudrait récupérer Paris, mais ne sait pas avec qui

     L'UMP, qui tente de masquer ses errements sous la fibre martiale de la « reconquête », se prend à rêver de la mairie de Paris, la ville des paradoxes électoraux qui s'est donnée à la gauche en 2001.

    Malade de ses divisions depuis la cassure des années Balladur-Chirac (1995), la « droite parlementaire » croit déceler en Nathalie Kosciusko-Morizet l'hybride politique à même de séduire un électorat qui s'embourgeoise tout en s'ancrant à gauche.
    Lors de l'élection présidentielle du 6 mai 2012, François Hollande l'a emporté largement dans la capitale, qui n'avait jamais placé en tête un candidat de gauche.
    Pensant conjurer les divisions, Jean-François Copé, président de l'UMP après un affrontement fratricide avec François Fillon, a décidé une primaire ouverte pour désigner une tête de liste à même de bouleverser le scénario annoncé d'une victoire en 2014 de la socialiste Anne Hidalgo, la « dauphine » de Bertrand Delanoë. Ce dernier, qui achèvera alors son second mandat de maire, avait annoncé dès 2007 qu'il ne se représenterait pas.
    « Mais il serait bon que nous ne nous combattions pas les uns les autres avant de combattre les socialistes », prévient le député UMP de Paris Bernard Debré.
    UNE PRIMAIRE DÉJÀ CONTROVERSÉE
    L'entrée en scène de Nathalie Kosciusko-Morizet - reflet de « la bourgeoise tout à la fois chic et bohême » (les bobos) susceptible, selon des stratèges de l'UMP, de réconcilier les « beaux quartiers » et les arrondissements populaires, avait paru pacifier la fédération parisienne. Il n'en est rien.
    Le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, représentant de l'aile copéiste (minoritaire) et candidat déclaré avec une autre copéiste, Rachida Dati, a dénoncé un « pustch », alors que le dépôt des candidatures sera clos le 28 février pour une primaire ouverte prévue entre la mi-avril et la mi-mai.
    Les Parisiens inscrits sur les listes électorales (environ 1,25 million) et désireux de participer au scrutin électronique devront s'acquitter de deux euros.
    Le "non aligné" Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement qui songe à une possible candidature, se répand en critiques sur l'« opération marketing » de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'a toujours pas formalisé ses intentions.
    La maire du VIIe arrondissement Rachida Dati, qui avait échoué à contrer le parachutage de François Fillon, refuse de s'avouer vaincue. « Les Parisiens supportent mal le tourisme électoral », dit-elle à propos de « NKM » qui, née à Paris, est maire de Longjumeau (Essonne) depuis mars 2008.
    Souvenons-nous que les primaires UMP, par internet, qui avaient présidé à la candidature de François de Panafieu aux municipales de 2008 avaient déjà été contestées par les autres prétendants, comme Claude Goasguen ou Pierre Lellouche, qui avait dénoncé des fraudes.
    Par ailleurs, quid de l’ambiguïté de Borloo ?...
  • Léthargie parlementeuse

    Tribune libre d’Aristide Leucate*

    Ce mardi 12 février, l’Assemblée nationale aura adopté le projet de loi relatif au « mariage » dit « pour tous », sans même que les députés de la soi-disant opposition UMP-UDI n’y aient fait obstacle d’une quelconque manière que ce soit.

    La plupart des députés se sont dérobés devant leur responsabilité, soit en ayant déserté le débat, soit par leur abstention le jour du vote de la loi. Que penser d’Hervé Mariton qui, lors d’un un entretien au magazine homosexualiste du lobby LGBT Têtu (mais qu’allait-il faire sur ce char ?) a déclaré que « le débat homo a sa place. Je dis que pour ces familles homoparentales, l’union civile est plus adaptée (…) » et de rajouter, angélique ou stupide (ou les deux à la fois) : « On a beaucoup parlé de mes pulls. Cela m’a amusé. Si quelqu’un veut m’offrir un pull arc-en-ciel, je promets de le porter en séance ! (…) ».

    Christine Boutin peut bien s’étrangler, qui acceptera encore demain de rentrer dans des jeux d’alliance boutiquiers avec les syndics de faillite précités, quand elle s’exaspère (nonobstant avec raison) de ce que « l’union civile est une contorsion de la droite par crainte d’être taxée d’homophobie. (…) Il faut avoir le courage de ses opinions : soit on est pour, soit on est contre, il n’y a pas de milieu dans cette affaire. (…) Céder sur ce terrain, c’est accepter inéluctablement aujourd’hui ou demain le « mariage pour tous ». [...]

    La suite sur NdFhttp://www.ndf.fr/poing-de-vue/13-0...

    http://www.actionfrancaise.net

  • La honte de la République

    Elles  ont  établi à Paris en septembre 2012,  avec l’accord des autorités,  « le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ».  Les prostituées ukrainiennes regroupées au sein du collectif  Femen, financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires  Beat Schober, et le businessman  américain Jed Sunden ont « fêté »  hier à leur manière, citons une d’entre elles, « le départ  du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ».  Dépoitraillées,  couvertes  de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, les amies  de Caroline Fourest  se sont livrées  à leurs provocations   dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Chacun jugera comme il convient  des protestations de MM. Valls et Delanoë. Socialistes et progressistes qui ont longuement ovationné  mardi à l’Assemblée le garde des Sceaux Christiane Taubira, porteur du projet de loi en faveur du mariage (et à terme de l’adoption) pour les couples homosexuels, adopté en première lecture par 329 voix pour et 229 contre.

     Si quatre députés du groupe socialiste ou apparentés ont voté contre et cinq se sont abstenus, à l’UMP, sous la pression de la « base »,  seuls Benoist Apparu et Franck Riester ont voté pour. Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lelouche, Bruno Le Maire, Edouard Philippe et  Nicole Ameline se sont abstenus. Cinq députés UDI ont voté pour, dont Jean-Louis Borloo, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde.

     Preuve du conformisme du microcosme  politico-médiatique, des «mutins de panurge » comme disait le regretté Philippe Muray (une plume  de son calibre aurait fait merveille  dans la recension de cette nouvelle avancée sociétale de « l’empire du bien »), nos journaux et chroniqueurs ne tarissent  pas d’éloge sur Mme Taubira, son intelligence, sa culture, sa fermeté dans les débats,  son  charme… Bref, l’émule   de saints républicains comme  Robert Badinter ou  Simone Veil, là ou beaucoup de Français ont vu l’étalage  d’un sectarisme et d’un extrémisme qui traduisent ses origines politiques. Nous nous souvenons aussi  de ce débat de  mars 2007 sur le  thème de l’immigration ou  face à Marine Le Pen  et faute d’arguments  rationnels,  Christiane Taubira était souvent tombée dans l’invective. Position  outrancière dans le domaine de la gestion des flux migratoires qui avait conduit le futur ministre de la Justice à signer, en   juin 2010, une pétition   exigeant la régularisation des travailleurs immigrés  en situation irrégulière sur  notre territoire…

     Avec cette diction  ampoulée, ce ton déclamatoire et le style pompier qu’elle affectionne,  Mme Taubira a donc subjugué ses amis et adversaires politiques de l’UMP ;  déjà quelques fins connaisseurs de la vie politique française, en font  une possible (probable) « première ministrable ».  Oubliées  les critiques assassines  contre celle qui, en se présentant à la présidentielle de  2002,  fut désignée comme responsable de l’élimination de Lionel Jospin au premier tour…

      Le quotidien  Sud Ouest rapporte les propos de l’ex-président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, qui certainement bien fatigué affirme : «  Elle est très bonne. Elle sortira bénéficiaire de ce débat. » Il est vrai que Christiane Taubira ,  Bruno Gollnisch l’avait   rappelé et  cette dernière  en avait  fait l’aveu,  avait été « draguée » par Nicolas Sarkozy  en 2007 qui souhaitait qu’elle entre dans le gouvernement d’ « ouverture » de François  Fillon. Nous rappelions aussi à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, cet épisode un brin comique ( ?) : invitée  quelques temps auparavant sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », elle expliquait,  croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud »…

     Mais, aujourd’hui cette nouvelle popularité  de Mme Taubira  «  est confirmée par BVA » croit savoir Sud Ouest  puisque un Français sur quatre déclare désormais  «  avoir une meilleure image » du  ministre de la Justice. » « D’elle, on retient sa couleur de peau ajoute gravement cet article – Je suis devenue noire à Paris , confesse-t-elle comme blessée –   61 ans depuis quelques jours, Christiane Taubira, mère divorcée de quatre enfants, est un cri (sic) .  Tous les coups reçus n’ont fait que m’érafler, si peu, comparé au supplice intime d’être de ce peuple qui assiste, passif, à son effondrement.  Elle parle, bien sûr de sa Guyane qu’elle a trouvé, un jour, « la force de quitter ».

     « C’est d’abord pour cette terre qu’elle s’est battue comme économiste, sociologue, ethnologue. Comme militante indépendantiste et pourchassée (sic), qui votera Balladur en 1993. Comme candidate aux Européennes, sous la bannière de Tapie. Comme socialiste avant de se présenter, au risque de dévier l’histoire, contre Jospin, en 2002. Comme soutien de Montebourg après avoir été chargée d’un rapport par le président Sarkozy .Elle n’hésite pas à contredire son parti, le PRG, sur l’Europe, ou le PS sur les signes religieux à l’école. Les méchantes langues diront d’elle qu’elle mange à tous les râteliers. Christiane Taubira est surtout une incarnation de la liberté, la sienne et celle des autres : l’histoire dira si son nom restera davantage attaché au mariage gay qu’à la loi du 10 mai 2001 qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. »

     Comment ne pas être bouleversé par ce parcours sans tâche : militante anti-colonialiste humaniste, amie de Bernard Tapie, à l’origine d’une loi de repentance, invitant les « métropolitains » à battre leur coulpe pour les  crimes de leurs ancêtres ?

     Bruno Gollnisch le relevait lors des débats sur cette fameuse  repentance et le  masochisme antinational, «  tous ceux qui, aujourd’hui, ne se sentent pas Français, se retrouvent et se rassemblent pour se poser en victimes, passées, présentes ou à venir, de la France. Et lui demander de rendre gorge et comptes, devant les tribunaux s’il le faut. Car nos lois, sous prétexte de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, confient au juge le droit de dire la vérité historique, et à n’importe quel groupe d’influence celui de tenter de la lui dicter. »

     « Ainsi de la loi Gayssot, de sinistre notoriété, ou encore de la loi Taubira qui ne désigne comme crime contre l’humanité que l’esclavage et la traite transatlantique de Noirs, mais pas les traites transafricaines ou arabo-musulmanes, pourtant identiques dans l’horreur et l’ignominie. »

     « Ainsi, poursuivait-il,  aucun discours politique de défense des identités nationales, de fierté de l’Histoire nationale, de lutte contre le déferlement migratoire ou les dangers que fait peser sur la liberté de tous et de chacun l’islamisation en marche de notre continent n’est plus à l’abri des foudres de la police de la pensée.  Il y a plus urgent que d’officialiser la dictature intellectuelle et judiciaire de tenants de la préférence étrangère et de la multiculturalité forcée. » Et aucune justification à l’établissement du mariage gay, débat fou qui a monopolisé l’énergie de la classe politicienne alors que notre pays se tord de douleur sous les coups redoublés du mondialisme.

      De fait,  il y a une continuité idéologique  entre la loi Taubira de 2001 et celle en faveur du mariage pour tous, continuité  relevée par Bruno Gollnisch et    qui porte le nom de logique communautariste, laquelle  conduit à l’atomisation de la France au nom de la défense d’ « intérêts » particuliers. Il s’agit au nom d’une conception bien dévoyée de la politique et plus  grave encore,  de l’avenir de notre pays, de  plaire à des clientèles  communautaires  dont le  cercle de réflexion  socialiste terra nova affirme qu’elles sont l’avenir électoral de la gauche

    http://www.gollnisch.com

  • Primaire UMP à Paris : ça grogne chez les élus

     Plusieurs élus UMP parisiens ont critiqué lundi le calendrier et les modalités envisagées par la fédération UMP de Paris pour organiser sa primaire préalable aux élections municipales de 2014.

    "Nous avons une candidate qui arrive en février et dit que la primaire doit être organisée en avril, j'appelle cela un putsch et de l'auto-désignation", a déclaré le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, faisant allusion à l'éventuelle candidature de l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet.
    "Si cette primaire est bâclée, elle ne permettra pas au candidat ou à la candidate désignée d'être légitimée", a ajouté M. Bournazel, qui souhaite lui-même briguer l'investiture de son parti. "En terme de calendrier ça ne tiendra pas", a encore dit M. Bournazel, qui s'exprimait en marge du Conseil de Paris.
    Le président du groupe UMP au Conseil de Paris Jean-François Legaret a aussi contesté le calendrier annoncé. "Il n'y a aucune raison qui puisse expliquer une telle précipitation", a-t-il dit.
    "L'objectif de la primaire est d'éviter la pluralité des candidatures. Pour que cela fonctionne il faut que la règle soit acceptée par tous les candidats", a souligné M. Legaret, qui a affirmé ne pas avoir été consulté sur les modalités d'organisation du vote.
    M. Legaret s'est dit "méfiant" quant à l'utilisation du vote électronique pour effectuer la consultation. "Je n'ai toujours pas compris comment on organisait une primaire ouverte par voie électronique. Cela suppose qu'on reçoive un code personnel secret. Je ne vois pas comment on peut envoyer à tous les électeurs un code secret", a-t-il dit.
    Le conseiller de Paris, qui n'a pas exclu d'être lui-même candidat, a souligné l'importance de réussir cet exercice démocratique, après le "scénario catastrophe" de l'élection pour la présidence de l'UMP.
    Le président de la Fédération UMP de Paris Philippe Goujon a annoncé ce week-end que la primaire ouverte à "tous les Parisiens" pour trouver un leader à droite aux municipales de 2014 devrait se dérouler "entre la mi-avril et la mi-mai", sous forme de vote électronique et avec une demande de 2 euros à chaque électeur.
    M. Goujon a précisé lundi matin en marge du Conseil de Paris que l'UMP pourrait faire appel à "des prestataires de services qui savent organiser cela parfaitement, notamment La Poste".
  • Benoist Apparu vote pour le mariage gay et contre ses électeurs

    Benoist Apparu, député de la Marne, est un deux députés UMP ayant approuvé le mariage homosexuel. En février 2011, il s’était déjà fait remarquer en disant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’État après modification de la loi de 1905.
    Franck Riester et Benoist Apparu à l'Assemblée
    Le 22 janvier, lorsqu’il se déclare favorable au mariage homosexuel, son copain Franck Riester, député de Seine-et-Marne, est soulagé. Il ne sera pas seul sur les bancs de la droite. « Il était content d’avoir un hétéro pour défendre cette cause », dit Benoist Apparu.
    « De très nombreux parlementaires de droite sont partagés sur cette question du mariage. En tout cas, ils ne reviendront jamais dessus, ça va se banaliser très rapidement », ajoute-t-il. Confirmant ainsi les propos de Christian Jacob qui, le 5 février sur France Inter, annonçait que si l’UMP revenait au pouvoir, le mariage homo et l’adoption ne serait pas remis en question.
    AVIS AUX MALHEUREUX ÉLECTEURS DE L’UMP QUI CROIRAIENT ENCORE AU PÈRE NOËL : LA « DROITE PARLEMENTAIRE » N’A JAMAIS ABOLI AUCUNE LOI ADOPTÉE PAR LA GAUCHE.
    MESSAGES HOSTILES DANS LA CIRCONSCRIPTION
    Au niveau local, en revanche, la pilule est très dure à avaler pour les électeurs de Benoist Apparu. Député d'une circonscription « rurale et militaire », où le Front National obtient 25 % des votes, il croule depuis sous les messages hostiles. « On n'a pas voté pour vous pour que vous votiez pour ça », lui disent, en substance, les Marnais scandalisés qui lui écrivent.
    « Je suis en décalage avec ma sociologie électorale », constate sans s’émouvoir l'ancien ministre (Ndlr. Le Gaulois : Alors pourquoi ne rentre-t-il pas au PS ?). Ce n'est pourtant pas la première fois. En effet, en février 2011, il s’était déjà fait lamentablement remarquer en affirmant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’état après modification de la Loi de 1905.
    Si, aux prochaines élections, les électeurs de l’UMP votent encore pour lui, c’est qu’ils n’auront décidément rien compris !

  • Attention, danger : les idées du FN progressent !

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    Lu dans Le Monde :

    Le Front national se banalise et plus d'un tiers des Français adhèrent à ses idées. C'est le principal enseignement du baromètre d'image du Front national édition 2013 réalisé par TNS Sofres du 24 au 28 janvier pour France Info, Le Monde et Canal Plus. Ce baromètre présente l'avantage de cerner les évolutions de perception de ce parti sur une longue période, puisqu'il fait l'objet d'une édition annuelle depuis 1983.

    Aujourd'hui, 47 % des personnes interrogées estiment que le FN "ne représente pas un danger pour la démocratie" (soit 8 points de plus qu'en 2012). Ils sont dans la même proportion à penser le contraire (en recul de 6 points par rapport à 2012). Des chiffres inédits depuis 1984. Mais à cette époque, le FN émergeait à peine sur le devant de la scène politique. Il n'était pas, contrairement à aujourd'hui, le troisième parti de France. A titre de comparaison, plus de 70 % des sondés désignaient ce parti comme un danger dans la seconde partie des années 1990.

    Ces résultats soulignent donc de manière significative une normalisation du parti d'extrême droite. Et notamment sous le prisme des sympathisants de droite : 54% de ceux de l'UMP disent ainsi ne plus percevoir le FN comme un danger. 

    SANS PRÉCÉDENT  

    Le niveau d'adhésion aux idées portées par le Front national reste pour autant stable, à 32 % (contre 31 % en 2012). Ce qui constitue tout de même un record depuis 1991. 63 % se disent en revanche en désaccord avec les idées défendues par le parti d'extrême droite.

    Autre signe de normalisation de la perception du FN : pour la première fois, le leader du Front national (aujourd'hui Marine Le Pen), est davantage désigné comme le représentant d'une "droite patriote attaché aux valeurs traditionnelles" (44 % des sondés, contre 41 % l'année précédente) que comme un représentant "d'une extrême droite nationaliste et xénophobe" (43 % des personnes interrogées, contre 45 % en 2012). Cela n'était évidemment pas le cas durant les longues années de présidence de Jean-Marie Le Pen. C'est sans précédent depuis 1983.

    En particulier, 54 % des sympathisants UMP considèrent, selon cette enquête, que Marine Le Pen est une représentante d'une "droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles". 51 % d'entre eux déclarent adhérer aux "constats exprimés par Marine Le Pen, mais pas à ses solutions".   

    Les idées défendues par le FN rencontrent le plus d'adhésion dans un électorat peu ou pas diplômé, chez les ouvriers (42 % se disent d'accord), les employés (34 %), dans les zones rurales (41 %), les rurbains (36 %) et périurbains (38 % d'adhésion). A l'inverse, ceux qui disent rejeter le plus les idées frontistes sont les diplômés d'études supérieures (79 % pas d'accord avec les idées du FN), les urbains surtout dans les grandes villes, les cadres et professions intellectuelles (85 % de désaccord).   

    Politiquement, 83 % des électeurs de gauche se disent en désaccord avec les idées du FN, avec une pointe de rejet à 86 % au Front de gauche.   

    "Ce n'est pas une rupture. Le mouvement entamé depuis plusieurs années se poursuit : un FN présent de manière continue dans la politique française ne crée pas de crispation comme il pouvait y avoir à une époque, note Edouard Lecerf, directeur général de TNS Sofres. Il y a une forme d'intégration très claire à droite dans la prise en compte du FN comme un élément complémentaire de la vie politique française." Du point de vue des électeurs de droite, le FN devient donc un acteur "comme un autre" du jeu politique en France.   

    "CAPABLE DE GOUVERNER"  

    Ces résultats attestent de la réussite de la stratégie dite de "dédiabolisation" voulue et portée par Marine Le Pen. Ce choix a été conçu, d'abord, pour banaliser le FN, lui "retirer la tunique de Belzébuth" nourrie du "soupçon d'antisémitisme" qui pèse sur lui, selon les termes de Mme Le Pen. Surtout, cette dernière a voulu, depuis son accession à la tête du FN il y a deux ans, élargir son électorat en ne cantonnant plus son parti à la seule fonction protestataire. Mme Le Pen a ainsi mis l'accent dans son discours sur des thèmes économiques et monétaires.   

    Davantage de sondés voient Marine Le Pen comme capable de gouverner. Point sur lequel elle a gagné en crédibilité. Leur proportion est ainsi passée de 31 % en 2012 à 35 % aujourd'hui, alors que dans le même temps, la part de ceux qui voient le FN comme un parti essentiellement contestataire a reculé de 57 à 54 %. Le potentiel électoral du FN est en outre important : 27 % des personnes déclarent envisager de voter FN à l'avenir. Parmi eux, deux tiers de personnes l'ont déjà fait, un tiers est composé de "nouveaux potentiels".

    Cette crédibilité nouvelle se note aussi dans l'image que Marine Le Pen revêt chez les sondés. Elle est perçue comme "volontaire" (81 %), "capable de prendre les décisions" (69 %), ou "de comprendre le quotidien des Français" (49 %).  

    LA PERMÉABILITÉ DE L'ÉLECTORAT DE DROITE

    Plus étonnant, pour 53 % des personnes interrogées, Marine Le Pen serait "capable de rassembler au-delà de son camp". Un paradoxe quand on se souvient que la présidente du FN ne cesse de rejeter toute alliance avec la droite, se bornant à agréger dans le Rassemblement bleu Marine de minuscules partis sans poids politique.  

    Crédibilité en hausse et perméabilité de l'électorat de droite. Ces deux ingrédients donnent logiquement un souhait d'alliance entre l'UMP et le FN en progression. 28 % des personnes interrogées estiment donc que l'UMP devrait "faire des alliances électorales selon les circonstances" avec le FN. Une progression de 4 points par rapport à l'an dernier. A l'UMP, ils sont 38 % à partager cet avis et 43 % au FN.

    Si l'on y ajoute les 11 % des sondés qui estiment qu'il faut que l'UMP traite le FN en allié, le souhait d'alliance entre la droite parlementaire et l'extrême droite atteint 39 % des personnes interrogées. A l'inverse, ils sont 29 % à penser que l'UMP doit refuser "tout accord politique avec le FN mais sans le combattre" et 18 % à estimer que l'UMP doit le combattre. Cependant ces chiffres importants sont contrebalancés par un refus majoritaire d'alliance UMP-FN lors des municipales. 59 % des personnes interrogées ne veulent pas d'alliance au cas par cas (51 % à l'UMP) et 62 % refusent un accord électoral national (53 % à l'UMP).

    Sur cette question, ce sont les électeurs FN qui sont le plus demandeurs : 68 % d'entre eux appellent à une entente au cas par cas, 62 % à une alliance globale.

      http://rivarol.over-blog.com/

  • Assemblée : la gauche triche en séance publique

     

    Dénaturation du mariage : avec 60 députés présents, la gauche arrive à obtenir 148 votes favorables !... Même là, la gauche triche. On ne se refait pas !
    Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 février, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a été obligé de faire un rappel au règlement afin de faire cesser la « triche » des députés de la majorité socialiste qui se servaient de plusieurs boitiers lors des votes.
  • Avec la proportionnelle intégrale, la gauche serait minoritaire

     

    C’est ce qui ressort clairement de la projection faite à partir des résultats des élections législatives de 2012. L’UMP aurait conservé à peu près le même nombre de siège contrairement au PS qui en aurait une centaine de moins. Évidemment, le FN serait représenté à sa juste valeur.
    Cette formule n’a pas été du goût des « grands stratèges » de l’UMP qui ont préféré faire barrage au FN plutôt qu’à la gauche. Il serait surprenant que cela convienne maintenant au PS qui s’accommode très bien du fait d’avoir un président élu avec seulement 47% des votants… Elle est belle « LEUR » démocratie !