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élections - Page 767

  • Quelle majorité pour une droite plurielle ?

    Résumé de la communication de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, à la XXVIIIe Université annuelle du Club de l’Horloge, dimanche 21 octobre 2012

    2012 : La victoire étriquée de la gauche

    François Hollande est le plus mal élu des présidents de la Ve République : il n’a rassemblé que 39% des inscrits et 48,6% des votants ; 1.139.000 voix seulement le séparent de Nicolas Sarkozy alors que 2.146.000 électeurs ont choisi de voter blanc ou nul. Et seule la mobilisation massive de l’électorat musulman (86% pour Hollande, selon l’IFOP) lui a assuré la victoire. Au premier tour des élections législatives, le Parti socialiste, qui détient à lui seul la majorité de l’Assemblée nationale, a recueilli 16,1% des inscrits : moins d’un électeur sur six !

    Ce n’est pas la gauche bobo qui a gagné, c’est la « droite lâche » des médiagogues qui a perdu

    Il est clair que la victoire étriquée de François Hollande et des socialistes est une victoire par défaut. C’est d’abord la défaite de la droite. Une droite qui n’est ni « forte », ni « décomplexée », ni « populaire », ni « libre » mais « lâche ». Selon Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes : « A droite, nous sommes des lâches. Si on veut faire carrière dans cette société moralisatrice, il faut être bien vu de ceux qui écrivent, ces curés laïcs qui donnent l’absolution au nom de ce qu’il faut penser » (Libération du 13 août 2012).

    A droite les citoyens n’ont pas affaire à des hommes d’Etat mais à des médiagogues qui ne cherchent pas à représenter leurs électeurs mais qui les trahissent pour plaire aux médias.

    Il faut un changement radical de stratégie pour construire une majorité sociologique, une majorité idéologique, une majorité stratégique et une majorité numérique.

    Majorité sociologique : France autochtone et France des périphéries

    La majorité sociologique est d’abord à rechercher dans la majorité ethnique de la France : les Français de souche ou, de manière plus large, les Français de souche européenne, car les Français d’origine italienne, espagnole ou portugaise votent comme les Franco-Français. C’est donc, à cette France autochtone, à ces Franco-Européens qu’il faut s’adresser et manifester une claire préférence pour leurs traditions, leurs coutumes, leurs goûts, leur culture, leur religion. Ce discours, d’ailleurs, ne rebutera pas ceux qui viennent du sud de la Méditerranée lorsqu’ils sont pleinement assimilés.

    La majorité sociologique est aussi à rechercher dans la France des périphéries, dans la France qui souffre. Dans la France des classes populaires et moyennes. Dans la France qui travaille, qui a travaillé ou qui cherche du travail dans les bassins d’emplois en crise. Dans la France ostracisée par l’incessante propagande des médias de l’oligarchie.

    Il y a là un formidable réservoir électoral, en particulier chez les abstentionnistes : 47,60% des électeurs au deuxième tour des élections législatives du 17 juin 2012, plus de 50% chez les moins de quarante-quatre ans, plus de 50% chez les employés et les ouvriers.

    Majorité idéologique : identité et traditions

    Les Français ne croient plus les mensonges qui leur sont assenés : ils ne croient plus que « la mondialisation est heureuse », ni que « l’immigration est une chance pour la France », pas davantage que « les révolutions arabes vont déboucher sur la démocratie », encore moins qu’il faille « faire une place à l’islam en France ».

    Le monde qui vient n’est pas attiré par les dogmes du politiquement correct. La marche du monde obéit à des valeurs contraires : identité, famille, foi, nation, protection, culture, civilisation.

    Malgré l’ahurissement médiatique, l’opinion des Français telle qu’elle ressort des sondages est, aux deux tiers des personnes interrogées, à l’opposé de l’idéologiquement correct.

    Sur l'identité et l’immigration :

    – Pour 65% des Français l'identité de la France s'affaiblit (sondage TNS Sofres, Les Echos du 8 février 2010) ;

    – 59% des personnes interrogées sont d'accord avec l'affirmation « Il y a trop d'immigrés en France » (sondage Opinion Way/CEVIPOF, Le Monde du 1er février 2011).

    Sur l'insécurité et la justice :

    – La sévérité des peines n'est pas suffisante en matière de récidive pour 85% des personnes interrogées ; en matière de crimes sexuels pour 84% ; en matière de trafic de drogue pour 76% ; en matière de délinquance des mineurs pour 71% (sondage IFOP/Le Figaro, Lefigaro.fr du 15 février 2011) ;

    – 63% des personnes interrogées se déclarent opposées à la dépénalisation du cannabis (sondage IFOP Sud-Ouest Dimanche : LeMonde.fr du 18 juin 2011).

    Sur l’économie et les impôts :

    – 59% des Français estiment que les prélèvements obligatoires sont « très élevés » (IPSOS, Les Echos du 18 mars 2010).

    Sur le protectionnisme :

    – 61% des personnes interrogées travaillant dans le secteur privé préconisent de prendre des mesures protectionnistes face à la mondialisation ; 2/3 des personnes interrogées et 73% des ouvriers estiment que la mondialisation est une menace sur l’emploi et 78% une menace sur les salaires (sondage TNS SOFRES du 21 avril au 4 mai : Les Echos du 20 juin 2011).

    Sur l’école et l’université :

    – 67% des personnes interrogées veulent remettre en cause le principe du collège unique et 81% estiment qu’il faut des parcours plus individualisés pour les élèves (sondage CSA La Croix/APPEL : LeMonde.fr du 5 avril 2011).

    (Voir les six analyses de Michel Geoffroy sur Polémia : Et si l'on donnait la parole aux Français (VI))

    Il est assez simple de savoir ce que veut le peuple, c’est l’inverse du politiquement correct : moins d’immigration, plus de répression des délinquants, un retour au protectionnisme et moins d’impôts, une école et une université plus sélectives. Tout cela est cohérent : car plus de protectionnisme, moins d’immigration et une école plus sélective, c’est moins de dépenses et donc moins d’impôts.

    La majorité stratégique

    Le handicap principal de la droite – des droites – c’est la crédibilité, tant a été grand par le passé l’écart entre les paroles prononcées et les politiques conduites. C’est cet écart qui explique les deux millions de voix qui ont manqué à Sarkozy en mai 2012.

    Pour tenter de reconquérir la confiance des électeurs, il faudra renouer avec de vraies valeurs :

    Le courage : si des réformes socialistes, sociétales notamment, sont jugées mauvaises, elles doivent être abrogées. Il ne doit pas y avoir d’ « acquis » ou d’ « avancées » socialistes irréversibles, ni sur le pseudo-mariage homosexualiste, ni sur les droits des étrangers.

    La réciprocité : c’est l’un des fondements des relations humaines, constamment bafoué à droite depuis vingt-cinq ans ; concrètement, l’UMP ne peut pas demander aux électeurs FN de se reporter sur ses candidats si elle continue d’appeler à ne pas voter pour les candidats FN. Un désistement ne peut être que réciproque.

    La confiance dans le peuple : c’est le point essentiel. Pour reconquérir la confiance du peuple, il faut montrer qu’on a confiance en lui et qu’on en fera un vrai législateur. La première mesure à proposer c’est le référendum d’initiative populaire. Il faut rendre le référendum d’initiative populaire largement possible à partir du moment où il est sollicité par au moins 500.000 électeurs inscrits.

    La majorité numérique

    Il ne faut évidemment pas imaginer pouvoir faire connaître positivement un tel projet à travers les médias de l’oligarchie dont il faut dénoncer les partis pris. Les médias de l’oligarchie, voilà l’ennemi. Heureusement il est possible de les contourner, sinon de s’en passer, grâce aux médias alternatifs.

    La volonté de s’émanciper de la doxa médiatique est apparue à la fin de l’élection présidentielle française du printemps 2012. A l’étranger, certains hommes politiques aussi s’affranchissent de la tyrannie médiatique : en Hongrie, Victor Orban gouverne depuis 2010, malgré l’opposition des principaux médias acquis à la superclasse mondiale ; en Belgique, Bart De Wever, patron du parti nationaliste NVA, vient de gagner les élections municipales du 14 octobre 2012 et d’emporter la mairie d’Anvers après avoir refusé de participer à plusieurs débats dans les télévisions flamandes qu’il a dénoncées comme partiales.

    Il est donc temps pour la droite de changer de direction et de comportement. De prendre le cap du peuple et non pas celui des médias. Les nouvelles technologies le permettent. Il suffit d’en avoir le courage. Vaste programme !

    Jean-Yves Le Gallou 21/10/2012 Polémia

    Texte intégral de la communication de Jean-Yves Le Gallou : cliquer ici
    http://www.polemia.com/pdf_v2/PDFinterventionCDHJYLG.pdf

  • Droite « forte et populaire »/FN : encore un effort camarades !

    « L'UMPlosion » devrait enfin susciter l'ajustement d'une offre politique à la croisée de l'UMP et du Front national. C'est ce positionnement que recommande J.H. d'Avirac, invitant chacune des parties à s'exonérer point par point d'un certain esprit d'épicier de quartier afin de bâtir une réelle alternative. Reste à savoir comment faire émerger une telle offre politique dans un système qui reste sous contrôle de l’oligarchie médiatique ?
    Polémia

    Face à la décomposition de l'UMP qui se confirmera (ou pas !?!) dans les semaines qui viennent, la posture de l'épicier qui reste ouvert le soir et souriant sous les bombes, attendant les clients du supermarché d'en face ravagé par les flammes, n'est certes pas satisfaisante. Ne nous y trompons pas : si l'UMP devait survivre à ce psychodrame révulsant pour tout patriote et tout démocrate, son image sera provisoirement entachée mais sa notoriété préservée. Pire : le risque, faute d'alternative structurée, est bien que le client revienne à ses habitudes, une fois les plaies pansées, ou tout simplement qu'il quitte définitivement le quartier, c'est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.

    Concevoir un espace compatible avec les positions du FN et celles de la droite « forte et populaire » n'est jamais à ce point tombé sous le sens, d'autant que nous connaissons la nature des pas que les uns pourraient faire vers les autres sans renier leur famille d'origine et leurs valeurs. Au-delà de ce qui, à l'évidence, les rassemble d'ores et déjà (vigilance sur l'islam, révision des politiques d'immigration, tolérance zéro en matière de délinquance, identité, valeurs de la famille, …), la vraie droite de l'UMP et le FN devraient pouvoir remettre en question :

    • – Côté FN : une position trop expéditive sur l'Europe, où dans l'expression on aura tendance, par souci de simplification, à jeter la Civilisation européenne avec l'eau du bain de l'Europe de Bruxelles, alors même que réaffirmer l'intérêt d'une Europe forte, Europe des Nations (où il n'est pas concevable d'observer le cousin germain avec le même regard que le concurrent chinois ou américain) suffirait à désamorcer l'image d'un nationalisme étriqué, europhobe, se réjouissant par avance de la fin de l'euro.
      Sans tomber pour autant dans la soupe tiède, proscrire à cet égard certains jugements et sourires carnassiers ne pourrait que donner de la crédibilité aux femmes et aux hommes de ce mouvement qui a, du reste, déjà fait beaucoup de chemin.
    • – Côté Droite « forte et populaire » : il est sans doute des concepts et des mots qu'il serait bienvenu de s'approprier. Même si pour une famille issue d'un tonneau libéral, le terme « protectionnisme » reste un gros mot, il conviendra, à n'en point douter, d'intégrer avec force au cœur des idées et du discours la thématique de l'Euro-protectionnisme. Refuser le dumping social et environnemental imposés par un Système matérialiste, mondialiste, à la dérive, c'est casser l'idée absurde que la droite se limiterait au réceptacle éternel des nantis et de l'esprit bourgeois. Cette droite serait de ce point de vue bien inspirée de s'inscrire sans complexe dans le virage social opéré depuis quelque temps par le Front.

    Alors, camarades, encore un effort ! Laissez donc au vestiaire les égos dont on voit chaque jour les désastres sur la scène politique et retrouvez-vous sous la même bannière, celle des Nations d'Europe désireuses de prendre en main leur destin afin que naisse enfin une véritable alternative.

    A moins, évidemment, que chacun n'ait d’autre ambition que de rester replié sur sa petite épicerie de quartier avec pour unique objectif de fidéliser la veuve du 5e étage, le retraité du premier et l'indigné du 3e pour un ou deux actes d'achat par décennie.

    J.H. d'Avirac http://www.polemia.com
    29/11/2012

  • Le pacte tacite entre l’UMP et le PS…

    Dans un premier temps, les socialistes se sont évidemment amusés et réjouis du divertissement gratuit que leur offrait l’UMP. Réaction bien humaine. S’attendait-on qu’ils pleurassent ? Pour une fois que leur parti n’était pas en cause…

    Le

    spectacle, toujours plaisant, de la discorde chez l’ennemi, attestait que la gauche, pas plus que celui du cœur, n’avait le monopole de la triche, des divisions et des coups de pied en vache. De plus, il est vite apparu que le match de catch qui opposait l’aigleton de Meaux au champion sarthois de la formule 1 détournait l’attention du public, non seulement des turpitudes en tous genres du P.S., mais des sottises et des erreurs — et Dieu sait s’il y en a eu ! — qu’a pu accumuler la majorité depuis le 18 novembre. Dirigeants et élus de l’UMP étaient trop occupés à se tirer dans les pattes pour se soucier des affaires du pays et gêner en quoi que ce soit l’action du président de la République, du Premier ministre ou tirer parti des nombreux couacs de l’orchestre gouvernemental et de l’orphéon parlementaire de la gauche. Quinze jours de tranquillité, et surtout en temps de crise, c’est toujours bon à prendre.

    Dominique Jamet - La suite sur Boulevard Voltaire  http://www.actionfrancaise.net

  • À gauche toute ! Le grand gâchis des Verts (arch 2007)

    Ça aurait pu être une belle aventure. Une lame de fond. Une marée verte. En s'arrimant à gauche, les Verts ont abdiqué ce qui faisait leur spécificité. Et politisé l'écologie au lieu d'écologiser la politique.
    On l'a oublié mais le premier ministre de l'Environnement et de la Protection de la nature que la France ait connu fut Robert Poujade, maire gaulliste de Dijon durant trente ans, nommé au gouvernement en 1971 par un Georges Pompidou honni par les écolos pour son indéfectible attachement au nucléaire et pour sa formule demeurée célèbre : « Il faut adapter la ville à la voiture » (Poujade publiera le récit de ses trois années sous le titre Le Ministère de l'impossible...). Mais pour les écologistes français, environnement est un gros mot «Environnementaliste» est l'une des insultes les plus prisées lors de leurs congrès en forme de happenings. Fidèles à leurs engagements de jeunesse - la plupart sont venus à la politique par le mouvement soixante-huitard, qu'ils y aient participé ou en aient été les enfants -, ils ont opté pour la gauchisation et l'alliance contre-nature avec le Parti socialiste. Ça a fait avancer leur carrière. Leur cause nettement moins.
    « Laissons les Verts s'épuiser entre eux »
    Retracer l'histoire du combat politique des écologistes français est impossible. Yves Frémion, sur près de 400 pages (Histoire de la révolution écologique, Hoëbeke, 2007), s'y est cassé les dents. Depuis les années 1970, avec les premières grandes manifestations (contre les centrales nucléaires de Fessenheim et de Creys-Malville ou l'extension du camp du Larzac), la candidature de René Dumont à la présidentielle de 1974 (1,32 %), la création des Amis de la Terre (Brice Lalonde), celle d'Ecologie & Survie puis du Mouvement écologique (Antoine Waechter et SoIande Fernex), ce ne sont que dissensions et scissions, anathèmes, exclusions, procès en déviance. « Laissons les Verts s'épuiser entre eux », conseillera Lionel Jospin en bon tacticien.
    Le principal sujet de discorde tient au positionnement politique, Ni droite ni gauche ou à gauche ? Qui opte pour la première option est forcément accusé d'être de droite, alors que, parfois, ce sont les plus gauchistes qui refusent toute alliance avec la gauche productiviste et que les positions des uns et des autres évoluent Ainsi René Dumont, d'abord favorable à une pleine autonomie, se résoudra-t-il à affirmer : « On ne peut pas être écologiste sans être de gauche. » Postulat qui, comme tel, n'est jamais démontré sauf par une arithmétique électorale sommaire.
    Le cas le plus emblématique est celui d'Antoine Waechter En novembre 1986, il prend la direction des Verts fondés deux ans plus tôt. Sa ligne est celle exprimée par le grand psychosociologue Serge Moscovici, professeur à l'EHESS, auteur de Réenchanter la nature : « Quand on nous somme de prendre parti, cela implique que nous prenions parti pour ce qui est. Or, c'est justement ce que nous refusons de faire, puisque nous voudrions que le jeu politique se déroule autrement. » Alors que la tentation est grande, déjà, d'un rapprochement avec l'ensemble de l'extrême gauche, un proche de Waechter lance : « On ne soigne pas un grand blessé avec le sang d'un leucémique. »
    Aux élections municipales de 1989, où les Verts effectuent une percée remarquable, Waechter prône l'abstention au second tour. Aux européennes de la même année, la liste qu'il conduit recueille le score historique de 10,6 % des suffrages, près de deux millions de voix. Les Verts ont neuf élus. Le début ? Oui, le début de la fin. De l'Elysée, François Mitterrand pilote Brice Lalonde qui lance Génération Ecologie. De l'intérieur des Verts, une campagne est lancée pour déstabiliser Waechter qui a de mauvaises fréquentations. À droite. « Verts facho » titre Actuel. Le philosophe Michel Onfray s'érige dans Le Nouvel Obs contre « Les babas cool du Maréchal. » En 1994, Dominique Voynet prend le pouvoir chez les Verts, tandis que Waechter part fonder le Mouvement des écologistes indépendants (MEl).
    « Nous avons été achetés pour pas cher »
    À la dernière élection présidentielle, en mai 2007, Dominique Voynet a obtenu 1,57 % des suffrages. À comparer aux déjà maigres 3,35 % qu'elle avait recueillis en 1995, score qui lui avait permis d'intégrer le gouvernement de Lionel Jospin en 1997, et aux 5,25 % de Noël Mamère en 2002. Un résultat dû au «traumatisme» vécu en 2002 par l'électorat de gauche lorsque Lionel Jospin n'avait pas pu se qualifier pour le second tour. La candidate écologiste étant un candidat de gauche parmi d'autres, le « vote utile » a joué. Pour la gauche... et contre l'écologie.
    Dominique Voynet a déjà dû s'en consoler. Avec trois autres Verts, elle siège au Sénat depuis 2004. Élue grâce aux voix des grands électeurs du PS. Rattachée au groupe socialiste. Son projet de constituer un grand parti unique de la gauche qui aurait été baptisé... La Gauche n'a même pas été étudié par ses partenaires. Le député européen et ancien secrétaire national des Verts Jean-Luc Bennahmias l'avait déjà constaté avec amertume il y a dix ans : « Nous avons été achetés pour pas cher. » Lui s'est rallié à François Bayrou.
    Gabriel Giauque Le Choc du Mois Décembre 2007

  • La réélection d’Obama – par Yves-Marie Laulan

    La cause est entendue. Obama a été réélu par les minorités noires et latino, mais aussi par la fraction de la communauté blanche dite libérale, lisons quasi socialiste, merveilleusement incarnée naguère par feu Edwards Kennedy, milliardaire au grand cœur.
    C’est celle qui ne rêve que d’étendre encore davantage l’emprise de l’État fédéral à des fins de justice sociale, entendons par-là une redistribution aussi large que possible en faveur des déshérités, celle qui a milité avec acharnement en faveur de la réforme du National Health Service votée voici plus de deux ans. 
    Aux États-Unis comme en France, l’électorat blanc a été victime de l’immigration. En fait, cela était prévisible voici dix ans, lorsque le Bureau of Census américain nous a appris que le dernier bébé né aux États-Unis cette année-là changeait la majorité de la population en faveur des minorités. Les blancs d’origine caucasienne devenaient minoritaires pour la première fois dans l’histoire de l’Amérique. Les conséquences électorales n’ont pas tardé à se manifester.
    En gros, cette élection a vu le triomphe de l’Amérique sociale et compatissante contre l’Amérique industrieuse et industrielle, l’Amérique du travail, de la compétitivité et de la réussite  individuelle contre l’Amérique  compatissante soucieuse de la prise en charge par la collectivité de tous les « laissés pour compte de la croissance ». Et ils sont nombreux Outre Atlantique où la crise financière a creusé encore davantage le fossé toujours béant des inégalités de la société américaine.
    Cette réélection apparaît d’autant plus injustifiée qu’Obama, en dépit de son évidente bonne volonté et de ses qualités personnelles, a échoué sur toute la ligne, notamment en termes d’emplois et de croissance. La création d’emplois nouveaux reste anémique et la croissance oscille, pour l’instant, autour d’une trajectoire quasi plate et cela en dehors d’un déficit budgétaire qui reste phénoménal et des énormes quantités de liquidités enfournée à tour de bras par Ben Bernanke, le président d’une Fed complaisante devenue une machine à imprimer des billets. En dehors de cela, la crise des crédits hypothécaires n’est toujours pas résolue et bien des ménages modestes continuent à être expulsés sans ménagement de leurs logements. Bien plus, la réforme du secteur bancaire et financier n’a été menée à bien qu’en partie et les fameux « hedge funds » recommencent à proliférer ici et là. Les leçons de la dernière crise n’ont manifestement pas été tirées. Une nouvelle « bulle » spéculative ne va pas tarder à se former.
    Que faut-il attendre de cette réélection ? Il est permis de se demander si, avec la mise à l’écart de Mitt Romney, malgré ses défauts, l’Amérique n’a pas perdu sa dernière chance de se réformer et de remonter la pente. En d’autres termes, il est donc à craindre que les États-Unis, qui sont sur une pente hésitante depuis une dizaine d’années, vont à leur tour emprunter le chemin du déclin, comme  la vieille Europe avant eux.
    Car les « penseurs » Outre atlantique, et l’on pense ici naturellement au plus vociférant d’entre, le prix Nobel d’économie, mais surtout chroniqueur au New York Time, Paul Krugman, à la barbe fleurie, persistent à ne jurer que par l’évangile selon Keynes, à savoir, des déficits, encore des déficits et toujours des déficits (d’autant plus que comme il est prévisible, le nouveau Health Service qui entrera en œuvre en 2014 va se révéler un insondable gouffre à milliards de dollars  (comme notre chère Sécu en Europe).
    C’est que financer par le déficit est tellement commode. Aussi longtemps néanmoins que l’hydre de l’inflation ne réapparait pas  (elle est contenue, pour l’instant) par le chômage et  la compression du revenu moyen des ménages) et  que les investisseurs étrangers, japonais mais surtout chinois, continuent faute de mieux à acheter des bons du trésor américains qui financent le déficit. Car les États-Unis, on le sait, disposent du redoutable privilège de battre monnaie internationale.
    L’endettement des États-Unis va donc continuer à s’élever tranquillement vers le ciel avec cependant une double limite. La première serait si, pour une raison ou pour une autre, la Chine renâclait  à financer l’Amérique, ce qui peut intervenir en cas de fâcherie sérieuse, (d’ordre diplomatique ou prudentielle) auquel cas les taux d’intérêt, qui sont restés à un niveau historiquement bas, et disons-le anormalement bas, commençaient à grimper, risquant  du même coup d’étrangler dans l’œuf une reprise économique toujours hésitante. Il est vrai que si la technique du « fracking » tenait ses promesses, et que les USA redeviennent exportateur net de pétrole et de gaz naturel, ce serait évidemment un ballon d’oxygène en faveur de ce pays qui pourrait à nouveau bénéficier d’un sursis inespéré dans la remise en ordre de son économie et notamment la reconstruction de ses infrastructures terriblement négligées. Mais saura-t-il en profiter ? Pour l’instant, il n’en a guère pris le chemin et il est à craindre que les ressources additionnelles ne soient utilisées pour financer de nouvelles largesses sociales en faveur de la nouvelle majorité.
    Un second obstacle qui se dresse sur la route du déficit à perpétuité tient à la majorité de la Chambre des Représentants où les Républicains, enragés de leur nouvelle défaite, ne semblent pas disposés au moindre compromis. Mais tout finira bien par un compromis boiteux, comme d’habitude.
    C’est dans le domaine de la politique étrangère que le changement pourrait être le plus net.
    Le président Obama voudra sans doute -il  est né à Hawaii- concentrer son attention sur  le Pacifique, face à la Chine, et se désintéresser un peu plus de cette insupportable  Europe qui refuse obstinément de financer sa propre défense tout en s’enlisant voluptueusement, mois après mois, dans les méandres infinis de la crise de l’euro. Par ailleurs, le processus, en route, d’islamisation insidieuse de la vieille Europe n’a certainement pas échappé aux observateurs américains. Entre une Europe plus ou moins islamisée et une Europe encore vaguement chrétienne, il est clair que les USA n’hésiteront pas privilégier la première, pour sauvegarder avant tout leurs intérêts stratégiques de long terme. Comme ils l’ont magistralement fait au Moyen-Orient (avec, il est vrai, des résultats bien ambigus). Et tant pis pour cette vieille Europe qui s’est obstinément montrée incapable de se défendre toute seule.
    Par contre, le volcan israélien risque de se réveiller tout d’un coup, et l’Amérique, pourtant lasse des combats en terres étrangères, pourrait bien se voir happée à contre cœur dans un  nouveau champ de bataille au Moyen- Orient. D’autant plus que le brasier syrien flambe de plus belle et que le feu couve sous les cendres en Libye.
    Dure leçon. Il ne suffit pas de gagner de justesse les élections américaines pour que la paix revienne miraculeusement dans le monde.
    Dans ce contexte déprimé, une Amérique diminuée pourra-telle rester le grand arbitre international, le champion des libertés dans le monde ? Voire.

  • COPE ET FILLON : UNE BATAILLE POUR LE BUTIN

    Nous n'allons pas vous raconter les péripéties de cette bataille honteuse et qui n'est pas près de finir. Quelques faits paraissent avérés. Si, par une négligence venue sans doute de très haut, des voix de certains territoires n'avaient pas été oubliées, Fillon aurait gagné de 26 voix, au lieu des 98 affichées par un Jean-François Copé triomphant. Par ailleurs ces chiffres n'ont guère de signification vu les multiples fraudes dont chacun des deux compères se sont accusés avec entrain ; ces gens qui parlent avec orgueil de leurs valeurs ont pratiqué le bourrage des urnes, méthode bien connue notamment aux USA ce qui ne les empêche pas d'envoyer parfois un tapis de bombes aux peuples qui n'adhèrent pas à la démocratie.
    La palinodie présente en France montre que les deux leaders n'ont aucun respect pour la démocratie ; or, celle-ci malgré des défauts bien connus a l'avantage de policer quelque peu les transmissions de pouvoir.
    Copé par sa fonction avait en charge l'organisation du scrutin et c'est totalement raté. N'a-t-il aucun sens de l'organisation ? ou bien les ratages étaient-ils voulus ? Il y a là un mystère. Par sa fonction, il était et il reste assis sur le coffre où se trouve l'argent que les contribuables apportent sans rechigner. Quant aux moyens de pression multiples et variés il en tire toutes les ficelles.
    Alain Juppé est entré en scène avec l'auréole d'un sage. Sage, il l'est redevenu après la fin de ses démêlés judiciaires. Pressenti pour un intérim il l'a presque accepté. Sa première tâche devrait être de chasser Copé de son magnifique bureau ! Il a envisagé de recompter les voix ; nous lui souhaitons bien du plaisir avec des bulletins proprement disparus et des procès-verbaux tronqués. Il n'est pas exclu que son intervention se dissolve ; son succès éventuel pourrait lui donner des idées pour 2017 et personne n'en a envie.

    LE BUTIN DE LE REPUBLIQUE FROMAGERE (R.F.)
    Nous affirmons sans ambages que ce conflit odieux est uniquement une bataille pour le butin. Pour le comprendre il faut se référer à la République Fromagère ou R..F. sigle inscrit sur tous les édifices publics. La R.F. fonctionne sur des principes qui en s'ajoutant forment un tout cohérent. L'un de ces principes s'écrit comme suit : l'accumulation du butin étatique le plus important par la force fiscale est un objectif fondamental qui doit passer avant tout autre et qui permet ensuite son partage entre les prédateurs publics de divers niveaux. C'est l'application de ce principe par les gouvernements de toutes sortes depuis des décennies qui a conduit à un pays socialisé pour 70% des activités.
    Pour les personnes éventuellement sceptiques sur le couple diabolique butin-partage nous énumérons pêle-mêle : statut fabuleux des élus, statut princier des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres, dépenses de communication, pyramide abusive des collectivités, les deux décentralisations avec tous les doublons en conséquence, les subventions innombrables...

    DES PROGRAMMES DE RUINE .
    Pour que ce ne soit pas uniquement une course éperdue vers le butin, il faudrait que les deux coureurs aient des programmes différents et vraiment valables ce qui n'est pas le cas. En fait, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Qu'on en juge . Tous deux prévoient la fin des 35 heures dans des formules compliquées, mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait lorsqu'ils étaient aux affaires ? A remarquer le projet d'un nouveau contrat de travail, s'ajoutant au nombre multiple des contrats existants. Une augmentation de la TVA est envisagée pour lutter contre les délocalisations : c'est inopérant car celles-ci sont dues notamment à la politique industrielle de la France. Quant à l'ISF, loin de le supprimer il y a l'idée de le faire servir au financement des PME ! Dans tout cela le mot de liberté est tragiquement absent. Les deux challengers doivent ignorer que seule une libération fiscale et sociale rapide et puissante des entreprises créerait l'ouragan de richesse capable de résoudre bien des problèmes. Faute de cette libération ce sont des programmes de ruine.
    Le résultat de ce cirque est que nous n'avons pas d'opposition valable aux entreprises destructrices de la majorité. N'oublions pas en terminant de mentionner que tous ces prédateurs sont financés par des impôts ou de l'endettement public ce qui est directement contraire à la prospérité générale.
    Michel de Poncins http://libeco.net

  • Le facétieux, la brute et le truand - Philippe Randa

    Mêmes les pires opposants de l’UMP, mêmes ses ennemis les plus déclarés – de la gauche extrême à la droite très radicale en passant pas le centre tout mou ou trop alcoolisé –, mêmes les voyant(e)s les plus renommé(e)s –  de la très médiatique Élisabeth Tessier au plus exotique Voyant Médium Africain de grande compétence, M. Mamadou Kisétousurtou lui-même présentement – n’avaient prévu de tels ubuesques développements à la crise de ce parti.
    Qui pourrait encore douter que lorsque Jupiter veut perdre certains, il met le paquet pour les rendre raides dingues ?
    Implosera, implosera pas, les paris sont ouverts quant à l’avenir de l’UMP. Elle en prend certes le chemin depuis dix jours, mais pourquoi les miracles n’existeraient-ils pas – on en parle tant ! – et l’adage populaire le sait bien qu’il y a aussi un Bon Dieu pour la canaille, fut-elle gaullo-giscardo-chiraquo-sarkozyste.
    À défaut de gloser sur l’avenir de la peut-être provisoire principale formation d’opposition et des responsabilités des uns et des autres dans la tempête qui l’emporte actuellement, s’imposent toutefois quelques remarques subsidiaires…
    Tout d’abord sur l’honnêteté du vote… Jean-François Copé et ses partisans sont accusés par François Fillon et les siens d’avoir faussé les résultats, bourré les urnes, multiplié les fausses procurations, empêché les vérifications, soutenu l’insoutenable, opéré tels de grands voyous, ainsi que le rival malheureux du député-Maire de Meaux n’a pas manqué, si brutalement, de le faire remarquer : les copéistes ne seraient rien d’autre que des maffieux.
    Le hic est que si rien ne prouve que le vote a été parfaitement régulier, rien ne prouve non plus qu’il ne l’ait pas été et que s’il y a eu des irrégularités, qu’elles aient été à sens unique, voire même qu’elles puissent inverser le résultat final… Oui, mais… 
    Mais dans l’opinion publique, fortement influencée comme d’habitude par la quasi-totalité des médias, il est désormais entendu que cette « élection pour tous » comme il en est des mariages du même nom, a fait de Jean-François Copé le roi de la tromperie et de François Fillon la reine des cocues.
    Certes, les têtes de fourbe de service du premier et de chien battu chronique du second pourraient légitimer une telle conviction… dans l’esprit de ceux qui se laisseraient aller au grave délit de discriminations physiques et loin de nous une telle pensée, n’est-ce pas ? Enfin, pas si loin…
    Autre argument largement évoqué par ceux qui hurlent à la fraude : il existe une preuve irréfutable de la victoire de François Fillon, soit l’unanimité des sondages d’avant les élections accordant une confortable avance des intentions des votes en faveur de l’ancien Premier ministre. À les entendre, le vote en lui-même était d’ailleurs superflu et cela aurait évité les déboires actuels de ce parti… La vérité dans les sondages comme d’autres la trouvent dans le vin, en quelque sorte.
    Faisons remarquer aux partisans d’une telle procédure simplifiée de désignation des vainqueurs qu’il n’est toutefois guère certain qu’au prix où les Instituts professionnels de la chose facturent leurs prestations, les candidats eussent fait de notoires économies… ni que la fiabilité des résultats proclamés n’ait été tout à fait exempte de légitime suspicion.
    Enfin, ne boudons pas notre plaisir : si quelques commentateurs ont tout de même rappelé comment les leaders de l’UMP s’étaient finement gaussés des socialistes, à l’époque du congrès de Reims et de la désignation suspecte de leur secrétaire général, quasiment aucun n’a fait la comparaison avec le congrès de Tours du Front national, voilà deux ans… Marine Le Pen y avait alors été élue présidente face à un Bruno Gollnisch qui l’avait félicité en reconnaissant – en interne comme en externe – que l’élection avait été honnête.
    Concluons donc avec la proposition publiée cette semaine par ce facétieux bon samaritain, ex-plus jeune doyen de France à l’Université Jean Moulin - Lyon 3 :
    « Communiqué de Bruno Gollnisch, député européen, ancien candidat à la Présidence du Front National.
    Bien qu’ayant récemment quitté l’enseignement, je suis disponible pour des leçons particulières, par exemple à l’attention de M. Fillon ? Ou de M. Copé ?
    Leçons dont le thème pourrait être : « Comment perdre une campagne interne avec élégance et sans nuire à l’unité de sa formation politique. Discrétion assurée-Honoraires modestes. »
    Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com).

  • Obama, Tocqueville et la révolte de la minorité blanche

    Obama réélu, l’Amérique est foutue. Une question s’impose. Et si nous les Blancs étions devenus les indiens de quelqu’un ? De quelqu’un de plus fort et plus luciférien que nous ? Lisez Tocqueville, qui expliquait comment on déconstruit le comportement civilisé d’une nation pour en exterminer la population :

    « En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. »

    Consumérisme, destruction de la famille et du patriotisme, cela ne vous rappelle rien ? La liquidation par l’armada socialiste de tous les déterminismes ? Il faut censurer Tocqueville décidément !

    On ne sait jusqu’où peut descendre l’Amérique blanche. Elle en est au niveau de l’Europe, quoiqu’en pensent certains. Et on n’a pas encore élu et réélu d’Obama en Europe ! Pour financer ses guerres pitoyables et impitoyables, pour financer sa politique sociale qui est aussi une politique raciale, Barack Obama ne cesse avec l’aide complaisante et irresponsable du banquier central Bernanke d’endetter son pays, dont la dette aura triplé depuis l’an 2000. Le XXIe siècle, c’est pour l’instant l’odyssée en espèces, en attendant la catastrophe finale qui sonnera le glas pour l’occident tout entier et ce qui restera de la vieille race blanche.

    Une certaine propagande pro-américaine plus pernicieuse que tout nous a fait croire pendant des années, je dirai même des décennies, que les immigrés clandestins et tiers-mondistes travaillaient en Amérique alors qu’ils ne foutaient rien en Europe. C’est le même qui nous faisait croire que nos travailleurs ne voulaient plus bosser. C’est bien sûr totalement faux, les Blancs ne voulaient pas non plus de cette immigration imposée depuis Johnson en Amérique, et les Latinos, éternels espérés des candidats républicains, les Blacks, les Africains entrés, les Asiatiques aussi, tous ont voté Obama, comme le montre le professeur Kevin McDonald sur son site indispensable pour comprendre ce qui se passe (<theoccidentalobserver.com>), et ils viennent aux Etats-Unis pour s’y faire entretenir comme les autres en France. Le Blanc est une cow to milk, le Blanc est une vache à traire.

    En Californie, un des états les plus sinistrés de ce point de vue, on est passé en quarante ans de huit actifs pour un inactif à deux actifs pour un inactif. En Amérique, on récolte avec cinquante ans de temps de réponse le suicide programmé par la Big Society du maudit Lyndon B. Johnson.

    J’ai parlé de la Californie et cela permet d’insister sur le point essentiel : quels états vont faire faillite les premiers, et même quels états rednecks, les états blancs, réacs et cons, pour reprendre l’exquise prose des médias, vont faire sécession les premiers ? Car il n’y a qu’à lire les réactions et les commentaires, pas les journaux eux-mêmes bien sûr, les Blancs n’en peuvent plus ou bien constatent qu’ils n’en peuvent mais, constatant qu’ils ont été trahis par des élites hostiles, pour reprendre l’expression de Kevin McDonald.

    Nous avons les mêmes élites en Europe qu’en Amérique, formées par l’idéologie antiraciste et mondialiste, formatées par les écoles de commerce et de gestion anglo-saxonnes, fanatisées dans le projet de destruction de la civilisation helléno-chrétienne, pour reprendre l’expression de JMLP dans une interview accordée à un journal russe via l’auteur de ces lignes. Les Blancs dis-je se réveillent en Amérique et rêvent d’une sécession pour échapper à des élites devenues folles et à un Etat-providence tentaculaire et totalitaire. C’est tout. On verra comment tout cela se passera dans le futur, mais au rythme de notre vieillissement, de leur immigration et de notre endettement à tous, je vous garantis que cela ne va pas se passer très bien.

    Il était impossible en 2008 comme en 2012 de choisir un bon candidat républicain. Le dernier bon candidat fut Reagan. Depuis pour être républicain, il faut être un milliardaire pro-immigration et être fanatiquement du lobby belliciste au Moyen-Orient et de l’ordre nouveau mondialisé. Sinon on est mort, demandez au libertarien Ron Paul !

    Pour être sincère je n’aurais pas voté pour le mormon cette fois-ci pas plus que je n’aurais voté pour l’homme à la joue qui tombe la dernière fois : il ne manquerait plus qu’un échange de bombes atomiques avec Moscou et le tour serait joué, la race blanche effacée, alors que les Russes ne font que nous tendre la main pour construire l’Europe du Général de l’Atlantique à l’Oural et même, a dit JMLP, de Brest à Vladivostok !

    Cela étant Romney a fait 60 % chez les Blancs, plus encore chez les hommes, mais pas mal non plus chez les femmes !

    Je me demande d’ailleurs quel genre (sic) de Blanc il faut être pour voter pour Obama. Mais si Romney avec toute sa nullité, ses incohérences et son néant quantique (comme disait le NYT, journal pour une fois bien inspiré), a fait 60 %, cela montre bien que quelque chose ne marche plus très bien au royaume de l’oncle Sam et de la mondialisation siphonnée... Tout va se braquer là-bas, et je me demande jusqu’où cela ira au pays de John Wayne et de la gâchette facile. Comme dit Debord, le destin du spectacle (IE de la démocratie moderne) n’est pas de finir en despotisme éclairé.

    Une chose encore : j’ai parlé de minorité blanche, c’est fait au niveau des bébés. Les Blancs à la grande satisfaction de nos médiatiques abrutis sont minoritaires dans leur propre pays (c’est vrai, c’était celui des Indiens !), et grâce aux efforts de tous ! Ceci dit... Ceci dit... Dans notre monde moderne, on sait que ce sont toujours les minorités raciales et religieuses qui par chantage, terrorisme, harcèlement moral et autres, exercent le pouvoir. Et bien les Blancs arrivent comme des grands devant leur destin de minoritaires. Et ils devront prendre leur destin en main, ne pas le laisser entre les mains de l’Etat pauvre évidence qui a décidé de les décimer jusqu’au dernier.

    Donnons-nous du plaisir, replantons du Tocqueville avant qu’on ne l’expurge :

    « Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l’avenir des Etats-Unis naît de la présence des Noirs sur leur sol. Lorsqu’on cherche la cause des embarras présents et des dangers futurs de l’Union, on arrive presque toujours à ce premier fait, de quelque point qu’on parte. »

    Et aussi :

    « L’homme blanc des Etats-Unis est fier de sa race et fier de lui-même. »

    On censure, et on ferme.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Le retour du dauphin d’Ahmadinedjad

    Mashai sera probablement candidat aux présidentielles iraniennes de 2013: les conservateurs sont furieux et évoquent, avec la même rage que les médias occidentaux, l’installation en Iran, d’un “modèle de transition poutinien”.
    “Ils ne pourront pas empêcher ma candidature aux prochaines présidentielles. Je poursuivrai sur la route qui est le mienne sans faire le moindre compromis, même au prix de ma propre vie”. C’est par cet appel, véritable cri du coeur, qu’Esfandiar Rahim Mashai, bras droit du président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, a annoncé son intention de se porter candidat aux prochaines élections présidentielles, prévues pour juin 2013. Cette déclaration aurait été prononcée peu avant la mi-novembre 2012 à Téhéran mais elle n’aurait filtré dans les médias que le 16 ou le 17, suite à des notes affichées sur les sites d’information iraniens, comme les philo-conservateurs “Tabnak” et “Nimruz”. Ces déclarations incendiaires du dauphin d’Ahmadinedjad —qui pourront sans doute être démenties prochainement— s’inscrivent dans un climat politique plutôt tendu, où le président et son équipe sont depuis longtemps déjà la cible des critiques conservatrices, venues des milieux proches du “Guide Suprême”, Ali Khamenei. Ce dernier a pris Mashai dans le collimateur parce que le dauphin du Président déploie une rhétorique nationaliste et prend des positions considérées comme étant à la limite de l’”hérésie”. Le “Guide Suprême” se montre surtout irrité par la thèse de Mashai qui évoque le prochain retour du Douzième Imam de la tradition chiite, un “Messie” qui, de fait, mettrait un terme à la légitimité même du “Guide Suprême” en tant que chef spirituel (et politique).
    Dans le passé, l’évocation d’une possible candidature de Mashai aux présidentielles iraniennes avait déjà déchaîné de vives protestations dans les rangs des conservateurs partisans du “Guide”, qui avaient accusé Ahmadinedjad (qui, légalement, ne peut pas se représenter pour un troisième mandat consécutif) de vouloir instituer en Iran un “modèle poutinien” afin de se maintenir au pouvoir. La présidence avait toujours démenti, jusqu’ici, la candidature de Mashai mais les partisans d’Ahmadinedjad feraient pression pour que cette candidature soit effective car ils sont désormais convaincus qu’au cours de ces deux dernières années, le bras droit du Président a bien résussi à obtenir une sorte de consensus dans de vastes strates de la population iranienne, surtout les plus humbles, grâce à ses prises de position nationalistes et “laïques”.
    Entretemps toutefois le poids politique d’Ahmadinedjad s’est réduit dans le pays suite aux coups que lui ont porté les élites conservatrices, la hiérarchie des mollahs et la magistrature. Traditionnellement proches des courants conservateurs, les juges, ces derniers temps, ont littéralement harcelé les collaborateurs du Président. Parmi les dernières embuches mises en place par la magistrature conservatrice, citons notamment l’arrestation, fin septembre 2012, d’Ali Akbar Javanfekr, directeur de l’agence de presse “Irna” et conseiller d’Ahmadinedjad.
    Arrestations, attaques en règle perpétrées par des clercs, confrontations avec le “Guide Suprême”, sanctions internationales et actes politiques jugés trop ambitieux ou trop risqués (tant en politique intérieure qu’en politique extérieure) ont mit en péril le pouvoir d’Ahmadinedjad. A cause de l’inflation galopante, au début de la troisième semaine de novembre 2012, le Parlement iranien a bloqué, du moins jusqu’au printemps prochain, la réforme des subsides accordés par l’Etat pour l’alimentation et l’énergie, alors qu’Ahmadinedjad désirait ardemment que passe cette réforme. Le blocage de la réforme a pourtant été approuvé par 183 voix favorables; 4 voix s’y sont opposé et il y a eu 20 abstentions.

    Ferdinando CALDA.
    ( f.calda@rinascita.eu ; article paru dans “Rinascita”, Rome, 17 novembre 2012; http://rinascita.eu/ ).

    Quels sont les autres candidats à la présidence en Iran ?

    À quelques mois des prochaines élections présidentielles iraniennes, on ne connait pas encore les candidats officiels. Selon des sondages récents publiés dans le quotidien “Iran” (et qui restent à vérifier), le bras droit d’Ahmadinedjad, Esfandiar Rahim Mashai bénéficierait d’un bon appui au sein de la population (35%). Après lui, on aurait l’ancien président réformiste Seyyed Mohammed Khatami, qui fut à la tête du gouvernement iranien entre 1997 et 2005. Malgré les pressions des milieux politiques réformistes, il ne semble pas que Khatami ait l’intention de se présenter. Chez les conservateurs, en revanche, le consensus semble s’être fait autour de la personne de l’actuel maire de Téhéran, Mohammad Baqer Qalibaf. D’autres noms sont parfois évoqués comme celui du président du Parlement Ali Larijani, chef de file du mouvement qui soutient aujourd’hui Khamenei et mène toutes les campagnes contre l’entourage d’Ahmadinedjad (F.C.).