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entretiens et videos - Page 828

  • Entretien avec Stephane Montrelay, maire de Rans (Jura) : « J’ai décidé de me rapprocher du RBM »

    Stephane Montrelay, maire de la commune de Rans, dans le Jura, a annoncé avoir rejoint le Rassemblement Bleu Marine fin décembre 2014. Dans un entretien à Novopress, il nous explique les raison de son choix.

    Novopress : Monsieur le Maire de Rans (39)vous avez annoncé fin 2014 votre ralliement au Rassemblement Bleu Marine, merci d’avoir choisi Novopresspour nous expliquer votre choix. Qu’est ce qui a motivé votre décision et pourquoi maintenant ?

    Stephane Montrelay : Bonjour, élu Maire de ma commune lors des dernières élections municipales, j’ai découvert le monde politique et l’hypocrisie des élus. Mon engagement n’était ni compatible avec ces usages ni avec la politique engagée par le PS comme celle de l’UMP. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me rapprocher du RBM. J’y ai découvert des personnes convaincues et sincères dans leur volonté de faire bouger les lignes.

    Pouvez-vous nous résumer votre parcours politique?

    S. M. : L’envie de m’impliquer dans les affaires de ma commune m’a poussé à me porter volontaire, avec d’autres personnes, pour conduire une liste. Après mon élection, rencontrant des responsables locaux du RBM, j’ai décidé de m’investir avec eux, dans un mouvement qui rassemble des patriotes qui travaillent sur des problématiques au-delà de ma commune. Je pense sincèrement que les maux dont souffre ma commune sont imputables à une gestion globale du pays. Par conséquent, il est logique de vouloir s’investir par ailleurs, dans le premier parti de France, qui à ma connaissance est le seul à remettre en cause la politique de l’Union Européenne.

     

    Quelle a été la réaction de votre Conseil Municipal et de vos administrés face à votre décision de rejoindre un parti politique alors que vous avez été élu sur une liste sans étiquette ?

    S.M. : Je ne vous cache pas que j’ai eu quelques réactions épidermiques face à moi mais de façon très marginale. Après explications, les gens comprennent rapidement le sens de mon engagement.
    Avec les membres du conseil municipal, nous avions fait une liste sans étiquette ; sur une commune de 511 habitants cela nous semblait ridicule à notre sens d’emprunter une étiquette politique dans la mesure où c’est la gestion en bon père de famille qui est primordiale et non les convictions politiques.
    Au sein du conseil certains ont reconnu que nous n’avions pas les mêmes idées mais chacun a su reconnaître mon ouverture d’esprit, mon sens du devoir et du travail accompli depuis le début de mandat.

    J’invite mes administrés à me juger sur mon travail accompli plutôt que sur mes idées politiques qui ne changeront pas la rigueur que je mets dans la gestion de notre commune.
    Je regrette toutefois un certain manque de professionnalisme de la part de vos confrères nationaux, déchaînés, qui indiquaient que ma commune était FN. Ils pourraient rester sur cette posture malhonnête, mais comment vont-ils titrer leur prochaine édition quand ils écriront sur l’investiture PS de l’un de mes voisins maires pour les prochaines élections ? Vont-ils dire que la commune est devenue PS ?

    Quelles idées du programme du FN / RBM ont motivé votre décision ?

    S.M. : Il s’agit d’un ensemble d’idées, tout d’abord je suis profondément européen mais la question que je me pose est de savoir quelle Europe nous voulons ? Une Europe qui profite à qui ? Non pas celle des lobbyistes et des multinationales, moi, je défends celle qui prend soin de son peuple et de ses nations en garantissant leur liberté d’action.
    Ensuite on pourrait parler du système ultra-libéral qui nous est imposé par l’Union européenne qui ne propose aucun protectionnisme, bien loin d’autre pays qui ne s’en prive pas…

    Mais je pense que le principal et que chacun puisse mesurer à son niveau que nous sommes dans une phase de régression de notre pays.

    L’immigration, l’insécurité et la défense de notre identité sont les principales raisons mises en avant par les électeurs qui votent Front National, quel est votre avis sur le « grand remplacement » de population ?

    S.M. : Comment ne pas s’en apercevoir ? La question est de savoir si notre pays pourrait garder sa cohérence culturelle en accueillant sans restriction des populations non assimilées ? Le rétablissement des frontières est une priorité absolue. Par ailleurs, au regard du niveau de chômage actuel, expliquez-moi l’intérêt de faire rentrer d’autres travailleurs sur notre sol ?

    Vous serez probablement candidat aux départementales de mars 2015, quels seront vos thèmes de campagne ?

    S.M : En effet, je vous confirme mon investiture aux élections départementales sur le canton de Mont-sous-Vaudrey. Nos thèmes de campagne seront principalement portés sur le choix d’une redistribution raisonnable des budgets départementaux. Hélas, vous savez comme moi que le département perd certaines de ses compétences, et pour l’heure, il est difficile de prévoir ce que nous serons en mesure de faire. Cependant, notre effort portera sur les familles, les personnes malades, et les personnes âgées, qui plus que jamais, connaissent des difficultés pour boucler les fins de mois. Nous nous refuserons de verser un seul centime aux associations communautaristes qui nuisent à la cohésion nationale. Il faudra faire des économies et limiter les dépenses folles qui ne connaissent pas de retour sur investissement. Par ailleurs, nous nous devons de trouver des investisseurs pour relancer l’économie jurassienne et l’emploi sur notre territoire. Notre secrétaire départemental, Thibaut Monnier, dévoilera notre programme fin janvier. J’appelle tous les élus qui sont sincères dans leur engagement, à nous rejoindre pour relever la France.

    Interview réalisée le 10 janvier 2015, par Franck Guiot Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/180918/entretien-stephane-montrelay-maire-rans-jura-jai-decide-rapprocher-du-rbm/

  • Grand Entretien de décembre 2014 – UE, Cuba, Rouble, Arabie Saoudite, Afghanistan (3/3)

  • Grand Entretien de décembre 2014 – Républicanisme, monarchie, remigration (2/3)

  • « Le pouvoir politique, transféré vers des instances où personne n’a jamais été élu… »

    Entretien avec Alain de Benoist

    Alain Madelin et Gérard Longuet, que vous avez bien connus lorsqu’ils étaient de jeunes spadassins, ont fini par devenir ministres. Pour finalement constater que le véritable pouvoir était plus détenu par des administrations censées leur obéir, mais qui ne leur obéissaient pas… Aujourd’hui, en politique, où est le pouvoir ?

    Beaucoup de gens ont aujourd’hui une conception du pouvoir qui remonte au XIXe siècle. Un parti politique cherche à remporter la majorité pour s’emparer du pouvoir. Quand il est au pouvoir, il met en œuvre son programme. Le champion (ou la championne) devient ainsi un sauveur ! Malheureusement, ce n’est plus du tout de cette façon que les choses se passent. Les anciens ministres que vous citez, et bien d’autres avant eux, n’ont cessé de le constater : la marge de manœuvre dont ils disposent après être « arrivés au pouvoir » n’a cessé de se restreindre comme peau de chagrin. Cela ne veut pas dire qu’ils sont totalement impuissants, mais que leur liberté d’action se heurte à des contraintes de toutes sortes qui la limitent ou l’entravent de façon toujours plus étroite.

    Le pouvoir a par ailleurs quitté depuis longtemps ses instances traditionnelles. Se demander où est le véritable pouvoir, c’est se demander où se prennent les décisions. La grande question en politique est : qui décide ? « Est souverain, écrivait Carl Schmitt, celui qui décide dans le cas d’exception. » En quelques mots, tout était dit.

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  • La "révolution conservatrice n'est que le mouvement naturel d'un peuple attaché à son héritage"

    Les voeux de Charles Beigbeder, qui vient de soutenir la proposition de loi de loi de Jacques Bompard pour la défense des traditions françaises (et par conséquent, des crèches) :

    "En cette fin d’année 2014, permettez-moi de formuler des vœux de renaissance et d’espoir pour notre pays !

    Pour la première fois depuis l’après-guerre, nous assistons à un réveil national d’une ampleur inédite qui traverse comme une lame de fond la société française. Refus du sens de l’histoire dicté par la gauche progressiste, dénonciation de la pensée unique véhiculée par un parti socialiste moribond, remise en cause généralisée de la politique du gouvernement et de la capacité du chef de l’Etat à être à la hauteur de ses responsabilités, attachement aux racines chrétiennes de la France et défense de notre identité, promotion de la famille durable et défense de nos libertés, l’année 2014 aura été riche en combats menés contre l’idéologie mortifère de la gauche qui atrophie de plus en plus les forces vives de notre nation.

    Ce que d’aucuns ont nommé une révolution conservatrice n’est en fait que le mouvement naturel d’un peuple attaché à son héritage et désireux de rester enraciné dans une culture qui a fait la grandeur de notre pays, en un mot, de continuer la France !

    La route est encore longue mais les premiers jalons, posés au cours du sursaut familial de 2013, commencent déjà à porter de bons fruits. Partout, à droite, la politique est oxygénée par de nouvelles têtes issues d’une génération décomplexée et imperméable aux oukases des bien-pensants.

    Il faut surtout bien comprendre la nature de cette révolution d’un nouveau style et ne pas la juger à l’aune des critères habituellement retenus en politique pour mesurer l’influence d’un mouvement. Nous n’avons pas à faire à une énième coalition de partis d’opposition menant intrigues politiciennes et manœuvres électorales, nous sommes en face d’une révolution métapolitique dont personne ne peut revendiquer la paternité et qui s’enracine au plus profond des consciences de nos concitoyens. Une révolution culturelle dans toute la noblesse que peut revêtir ce terme ! Nul ne peut prédire jusqu'où elle se déploiera mais une chose est sûre, rien ne l’arrêtera. Plus profonde est son fondement, plus durables seront ses effets.

    L’espérance est le moteur de notre engagement, la jeunesse en est le souffle, la France en est l’horizon. 

    Bonne année à tous"

    Louise Tudy

  • Livre : Parution : Histoire de l’Action française, des origines à 1945

    Les éditions Déterna viennent de rééditer Histoire de l’Action française, des origines à 1945, le livre introuvable de Louis Truc et Lazare de Gérin-Ricard. L’écrivain et journaliste Aristide Leucate, spécialiste du mouvement royaliste, a répondu aux questions de Fabrice Dutilleul à cette occasion.

    Que penser de la réédition aux éditions Déterna de cette fameuse Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?

    Publiée pour la première fois aux Éditions Fournier-Valdès en 1949, devenu, depuis, un classique, mais introuvable pendant longtemps, cet ouvrage a la particularité d’avoir été écrit par deux acteurs directs du mouvement, en même temps qu’ils furent les témoins privilégiés de sa riche et tumultueuse histoire.

    Qui sont les auteurs ?

    Louis Truc, journaliste, essayiste et poète français, tout en militant à l’AF, collabora au journal Aspects de la France et signa des chroniques judiciaires dans Rivarol, sous le pseudonyme de Sacher Basoche. Il fut le fils de Gonzague Truc, proche des milieux d’AF, décédé, quasi-centenaire, un an avant son fils, en 1972. Le second auteur, Lazare de Gérin-Ricard, avait vingt et un an, lorsqu’il co-rédigea ce livre. Militant de l’AF, il collabora au journal royaliste et mena une carrière de journaliste à Marseille. Quel est l’intérêt de cette Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?

    Échafaudée comme un roman d’aventures, Elle se veut d’abord politique et militante. En cela, elle est parfaite pour tout jeune camelot du roi qui y trouverait une agréable récréation destinée à exalter une bouillonnante ardeur militante. D’ailleurs, pour son édification, l’évocation, haute en couleur, de ses lointains prédécesseurs, mérite le détour. De plus, s’adossant aux vives descriptions de Léon Daudet, son deuxième chapitre, expose les portraits en pied de Charles Maurras et Jacques de Bainville et brosse les théories fondamentales qui soutiennent la doctrine d’AF, notamment, le mal démocratique, les « quatre États confédérés » et ce « système de gouvernement le plus souhaitable, celui que résume la vieille formule : “le Prince en son Conseil, le Peuple en ses États” ». Quelque peu hagiographique et non dénuée de parti pris, cette Histoire de l’AF ne peut prétendre être autre chose qu’un témoignage, un document pour servir l’histoire (ainsi que l’indique l’intitulé de la collection). [....]

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    A vendre sur la Librairie de Flore

  • La guerre en UE avec le Daesh en 2015 ?

    Auteur des « Egarés », Jean-Michel Vernochet a passé sa vie à s’occuper du Proche-Orient et de l’Europe de l’Est. Ce grand nom dans le journalisme d’investigation a démêlé l’écheveau des relations hermétiques entre la CIA et l’Arabie Saoudite présageant un avenir peu réjouissant pour le continent européen.

    Spoutnik. On parle beaucoup de combattants de Daesh qui seraient prêts à combattre même dans le Sud-Est ukrainien et qui seraient déjà au nombre de plusieurs centaines de milliers dont 10.000 d’origine européenne…. Qu’en dites-vous en tant que spécialiste de l’islam et du Proche-Orient ?

    Jean-Michel Vernochet. Le projet d’islamisation de l’Europe est un projet fort ancien. Ils veulent en faire une Dahr-al-Islam c’est-à-dire une terre d’islam. Et il est bien vrai que certains veulent en faire une Dahr-al-Harb ce qui veut dire une terre de la guerre. Vous avez peut-être suivi les récents faits divers en France, à Nantes, à Dijon et je ne sais plus quelle autre banlieue ; les policiers qui sont attaqués à coups de couteau… Des voitures qui foncent dans la foule ! A Dijon et à Nantes ! Il y a des blessés graves. La multiplication d’incidents, pas du tout anodins ! Les autorités les présentent comme s’il n’y avait pas de lien entre eux. Mais il y en a forcément un ! Les gens présentés toujours et partout comme des déséquilibrés le font ! Même si leurs motifs sont strictement individuels. Ça va de soi qu’il est autrement plus rassurant de les présenter comme des déséquilibrés ! Sans doute le sont-ils et c’est pour ça qu’ils passent à l’acte, mais il y en a beaucoup d’autres qui réfléchissent aux moyens de passer à l’acte plus froidement et avec encore plus d’efficacité et plus d’effet de dévastation.

    Donc l’Europe n’est pas à l’abri. D’autant que la France fait partie avec le Royaume-Uni et l’Australie (vous avez vu les événements récents là-bas !) font partie de la coalition de 61 Etats que les Etats-Unis ont réuni sous leur houlette pour combattre une entité qu’ils ont encouragé et qu’ils soutiennent par ailleurs ! Là aussi il y a un paradoxe, mais il n’est certainement qu’apparent puisque lorsqu’on pilote une voiture de course, on n’oublie pas de mettre un frein à côté de l’accélérateur. Donc d’un côté on soutient, de l’autre on combat et on essaie de limiter puisqu’il faut à la fois protéger le Kurdistan et la Turquie qui n’est pas membre de la Coalition ! Il faut protéger aussi les intérêts proche-orientaux. Il y a aussi la politique de rapprochement avec l’Iran – politique absolument nécessaire, tant sur le plan énergétique d’ailleurs, que surtout sur le plan de normalisation de la situation en Irak où la majorité de citoyens est chiite !

    Donc je ne raisonnerais pas en termes : « guerre globale – guerre locale »… Les deux événements sont certainement liés, et on l’a vu très tôt au Maïdan d’ailleurs intervenir les éléments en provenance de Tchétchénie ! Cela a été peu documenté et peu ébruité, mais c’est un fait ! Aujourd’hui les militants islamistes ont beaucoup de mal de combattre sur ce front directement, mais il y a d’autres fronts ! A ne citer que le front du Haut-Karabakh, à titre d’exemple, dans le Caucase. C’est des fronts chauds. On ne parle jamais de ces événements, mais tout récemment l’Azerbaïdjan avait défendu un hélicoptère arménien ou du Haut-Karabakh. Et on sait que les combattants islamiques ont des intentions bien précises d’aller combattre sur ces fronts. Je rappellerai pour ceux qui croient aussi que les guerres régionales ne recrutent que des combattants régionaux, la participation thétchène dans les zones de guerre en Syrie et en Irak est bien évidente. Un autre exemple : les combattants d’Ouïgour qui viennent des confins de la Chine !

    Non seulement les autorités chinoises ne peuvent l’ignorer, surtout pour ce qui est de Xi-Jang. Pour ce qui est des Chinois de Pékin, ils restaient non pas prudemment, mais plutôt sagement en retrait de la scène de conflits et de confrontation de Proche-Orient, mais aujourd’hui ils s’y trouvent directement impliqués ! Et par le truchement de l’Organisation de Shanghai, ils renforcent le bloc défensif Russie-Chine auquel il faudra peut-être adjoindre l’Inde !

    Il y a aussi Al-Qaeda qui vient de déclarer allégeance à l’Etat Islamique c’est-à-dire au Khalifat de Mossoul ! Ill faut savoir que l’Inde compte 400 millions de musulmans… Et que très tôt déjà, c’est-à-dire depuis le dix-neuvième siècle, certaines sectes indiennes avaient prêté allégeance à des mouvements wahhabites qui s’étaient développés, notamment au Pendjab et à Peshawar ! Le phénomène est donc très ancien contrairement à ce que l’on pourrait croire. Mais ils prennent aujourd’hui une dimension globale. Nous nous situons dans un contexte de mondialisation et surtout, de toute évidence, cela produit l’effet d’une tâche d’huile. Avec le grand danger que les Occidentaux qui n’ont pas lu « Les Egarés », ne font pas la distinction entre les différentes écoles de jurisprudence coranique et la secte fanatique djihadiste et takfiriste qui se propage grâce aux pétrodollars en Occident avec toutes les mosquées construites par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Cette problématique proche-orientale envahit nos existences !

    Alexandre Artamonov

    notes

    Commentaire de la Rédaction (la voix de la Russie). « Les Egarés » est vraiment à recommander à tout un chacun parce qu’on y découvre le monde des sectes musulmanes intrinsèquement liées avec le renseignement américain qui a fait de l’Arabie Saoudite son cheval de bataille. Il est à rappeler tout de même que, de tout temps, les Sunnites se sont référés à l’exemple de l’Empire ottoman qui incarnait pour eux les lumières de l’ummah c’est-à-dire du monde de l’islam. La Sublime Porte une fois renversée, l’Occident enfanta, pendant la Première guerre mondiale, un monstre sorti du giron du vingtième siècle qui n’est pas sans rappeler les sectes protestantes du dix-septième siècle européen. Comme de ces sectes protestantes naquit l’Amérique, de même, les sectes takfiristes et soufi enfantèrent un nouvel Etat terroriste si cher au cœur de Washington.

    Et cet Etat infecta le Proche-Orient étant la cause passive de l’opposition de la Palestine avec Israël (soutenu aussi par les Etats-Unis), de la destruction de l’Irak, de la Libye, du Liban, de la Syrie, du Mali, des malheurs du Caucase russe…. La liste peut être longue. Et maintenant ayant déblayé le terrain, les Etats-Unis créèrent ensemble avec l’Arabie Saoudite toute une armée dont le but ultime est l’Europe. Une armée aguerrie et qui n’a pas peur de décapiter à l’arme blanche… Une armée faite des gens qui combattent dès leur prime adolescence et qui ont tout perdu… Une armée qui aura en face d’elle des êtres éthérés, dégénérés, athées et asexués dont le souci majeur est la théorie du genre et les déviations sous toutes les formes possibles et impossibles. Pauvre Occident !

    source

    La Voix de la Russie :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEAVlkylkvnjNqXRO.shtml

  • Livre : Parution : Les Années Sarkozy (Éditions de l’Æncre)

    Entretien avec Yves-Marie Laulan

    « Nicolas Sarkozy veut furieusement prendre sa revanche sur le destin qui l’a privé d’un second mandat où son immense talent aurait pu s’épanouir à loisir… sur les Français, ingrats, qui ne l’ont pas réélu… et surtout sur ses “amis de l’UMP” qui ne l’ont pas assez soutenu. »

    Votre livre est un véritable réquisitoire contre Nicolas Sarkozy…
    Il a fait croire aux Français qu’il allait redresser notre pays alors qu’il l’enfonçait encore davantage. Il n’a vécu que par et pour l’image, les « coups » médiatiques et les sondages. Il a été un magicien de l’illusion médiatique, vivant dans l’instant, sans vision d’ensemble ni projet de long terme. Était-il vraiment fait pour être président de la République ? Il incarne malheureusement à la perfection tous les travers de l’homme politique de notre temps.
    Vous dressez un constat radical des « années Sarkozy »… N’y a-t-il rien eu de positif durant celles-ci ?
    Tout a été en trompe-l’œil : la réforme de l’université ? « À côté de la plaque » : le vrai problème est celui de leur gestion beaucoup plus que le « faux nez » de leur indépendance… La sécurité ? L’affaire Neyret, les ripoux de la police marseillaise, le serial-killer Mérah ou encore l’islamisme radical ont mûri sous le mandat Sarkozy… La réforme de la justice ? Parfaitement inutile au point d’en être dérisoire, tout en laissant de côté les vrais problèmes de la justice en France, injuste et partiale, comme jamais au cours de notre histoire… La réforme de l’école ? Toujours en chantier, avec inchangés le collège unique et la méthode globale, d’où en grande partie l’échec scolaire… Les 35 heures ? Malgré un replâtrage, fiscalement coûteux, elles ont été pieusement conserves… La pénible réforme des retraites laissée en jachère ? Il va falloir la reprendre très bientôt sous peine de faillite… Celle de la Sécurité Sociale ? À peine effleurée… Et ne parlons pas, cerise sur le gâteau, de l’immigration clandestine qui déferle toujours…
    Le chantier des réformes Sarkozy ressemble à s’y méprendre à ces friches industrielles du régime soviétique : jonchées d’équipements laissés à l’abandon sous le soleil et la pluie. Oui, Nicolas Sarkozy aura été le champion toutes catégories des innombrables réformes en trompe-l’œil, toujours entreprises, jamais achevées, mais médiatiquement présentées devant l’opinion comme de grandes victoires de l’ex-président. En d’autres termes, il nous a fait prendre des vessies pour des lanternes. J’en apporte la démonstration, preuves à l’appui.
    Aura-t-il été pire que ses prédécesseurs… et que son successeur François Hollande ?
    Oui, pire ! Parce qu’il nous a fait perdre 5 années qui ne se rattraperont pas… Dans peu d’années, l’immigration massive et intense – au rythme infernal de 250 000 entrées par an –remettra en cause, et pour toujours, la survie de la France, de son histoire, dont elle va être dépouillée, de son identité, de ses traditions et de ses valeurs… C’est un crime majeur, impardonnable ! Car un pays peut se relever d’une guerre perdue, on l’a fait ; d’une crise économique, on l’a vu. Il ne se relève jamais d’une guerre démographique perdue. Et nous sommes en train de la perdre, largement en raison de l’ineptie, et des mensonges de Nicolas Sarkozy, lequel passera devant l’histoire comme un des principaux fossoyeurs de notre patrie.
    Un retour à l’Élysée de Nicolas Sarkozy vous semble-t-il envisageable ?
    Il ne vit que pour cela. Et ceux qui soutiennent le contraire n’ont rigoureusement rien compris au personnage. Il veut furieusement prendre sa revanche sur le destin qui l’a privé d’un second mandat où son immense talent aurait pu s’épanouir à loisir… sur les Français, ingrats, qui ne l’ont pas réélu… et surtout sur ses « amis de l’UMP » qui ne l’ont pas assez soutenu…
    Une des pierres d’achoppement pourrait provenir de l’UMP elle-même qui se cabrerait contre le chef déchu dans lequel elle ne croierait plus et déciderait que « cela suffit comme cela » pour regarder ailleurs. C’est ce qui est arrivé à Valéry Giscard d’Estaing… À moins que l’UMP n’existe bientôt plus

    Le livre

    Note :

    Yves-Marie Laulan a été successivement au cabinet de Michel Debré, secrétaire national du RPR, président du Comité économique de l’OTAN et professeur à Sciences Po, à l’ENA et à Paris II. Il préside aujourd’hui l’Institut de Géopolitique des Populations. Mais, couronnement de sa vie, sa chronique à Radio Courtoisie est venue là pour le consoler de ses malheurs.

    Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEAuylpuVnIIlaUZa.shtml

  • Pascal Bruckner : «L’affaire Zemmour révèle que le débat est devenu impossible en France»

    L’essayiste Pascal Bruckner a souhaité réagir à l’affaire Zemmour ainsi qu’à l’attaque qui a frappé le commissariat de Joué-lès-Tours samedi dernier.

    Que vous inspire l’«affaire Zemmour»?

    Cet incident dérisoire est révélateur de l’état du débat en France qui est pratiquement devenu impossible. On ne discute plus, on scrute les moindres propos des personnes publiques. On traque le dérapage et la sphère politico-médiatique se transforme en club de sémanticiens fous. Le moindre mot qui porte à contestation est immédiatement soumis au tribunal de la correction politique. Tout ça se fait au détriment de la liberté d’expression. Je suis pour ma part un libéral à l’anglo-saxonne, opposé à toute restriction de l’expression publique et de la parole. Même les plus bêtes et les plus odieuses. D’autant que la censure aboutit inévitablement au résultat inverse de ce qu’elle recherche.

    Que vous inspire l’attentat de Joué-lès-Tours?

    C’était malheureusement prévisible. Dans une interview au Figaro, au lendemain de la mort d’Hervé Gourdelle, j’avais annoncé de telles tragédies. L’État islamique a commandé explicitement à tous les croyants de tuer à n’importe quel prix. De Sydney à Joué-lès-Tours et de Peshawar à Londres, la planète entière est devenue une zone à risque. Le nihilisme djihadiste menace partout et tout le temps et d’abord les musulmans eux-mêmes. L’année 2014 restera celle où nous avons pris la mesure de cette menace concrète et mondiale

    http://fr.novopress.info/180242/pascal-bruckner-laffaire-zemmour-revele-debat-devenu-impossible-en-france/