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entretiens et videos - Page 835

  • Éric Zemmour : «La gauche libérale libertaire a déclaré la guerre au peuple français»

    INTERVIEW - Le chroniqueur du Figaro, Éric Zemmour, analyse l'évolution de la gauche française ces dernières décennies.

    Depuis la dernière conférence de presse de François Hollande, la plupart des éditorialistes de droite comme de gauche applaudissent le tournant social-libéral du président de la République. Mais François Hollande n'a-t-il pas toujours été social-libéral?

    Pour moi, il n'y a pas de tournant. À partir du moment où François Hollande avait ratifié le traité budgétaire signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, et où ni l'Euro ni le libre-échange n'étaient remis en cause, il n'y avait pas d'autre politique possible. François Hollande, héritier de Jacques Delors le savait depuis le début de son mandat, sans doute même depuis la campagne électorale. Pour prendre une image automobile, le président de la République est sur l'autoroute de cette politique là et auparavant il n'a fait qu'acquitter des péages à la gauche qui l'avait porté au pouvoir: la taxe à 75%, les mots sur la finance qui serait son «ennemi»…

    Certains vont même jusqu'à parler de Bad Godesberg français... De quand date réellement la conversion de la gauche française au libéralisme?

    Le virage le plus récent et le plus marquant est celui de 1983, lorsque François Mitterrand arrime la monnaie française au Deutsche Mark et se jette dans le libre-échange.

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  • Vivien Hoch: « Dénoncer la Femenisation de la République »

    Face aux profanations régulières, aux actes de terrorisme, au racisme antichrétien et à l’impunité du groupuscule Femen depuis plus de deux ans, l’AGRIF appelle à une grande manifestation nationale, le samedi 8 février, pour exiger la dissolution du groupuscule terroriste et raciste anti-chrétien des Femen. Vivien Hoch est responsable communication de l’AGRIF et il a accepté de répondre à nos questions sur cette manifestation.

        1) Vivien Hoch, vous êtes responsable communication de l’AGRIF qui organise ce 8 février une manifestation pour la dissolution des Femen. Qu’est-ce qui a motivé le choix d’organiser une manifestation contre ce groupuscule ?

                Ce groupuscule n’est pas une simple organisation anodine de quelques femmes hystériques qui s’ennuient. Il représente beaucoup plus que cela. Les Femen n’existent que pour attaquer avec une extrême violence les chrétiens. Et les violences ne sont pas seulement symboliques, puisqu’elles ont clairement organisé, préparé et commis des actes de violence en réunion contre Civitas, le 18 novembre 2012 ou contre les surveillants de Notre-Dame de Paris… De fait, elles pratiquent un des aspects du racisme que la loi définit comme l’atteinte à des peronnes ou des groupes de personne en raison de leur appartenance à une religion ; que d’ailleurs aucune organisation, sinon l’AGRIF, ne défend sur le plan judiciaire ou encore l’Observatoire de la Christianophobie, sur le plan médiatique.

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  • Olivier Dard à L'AF 2000 : " Il me paraît nécessaire et légitime de se souvenir, 80 ans après, des morts du 6 février. "

    Olivier Dard, spécialiste internationalement reconnu des droites françaises et organisateur de plusieurs colloques consacrés à l’Action française, a bien voulu accorder un entretien à L’AF 2000 pour le 80e anniversaire du 6 février 1934. Il vient de faire paraître aux éditions Armand Colin un "Maurras" qui a été unanimement salué.

    L’AF 2879 - Quatre vingt ans après, peut-on affirmer que le 6 février 34 fut un coup de force fasciste qui a échoué, comme le pensent encore certains à gauche ?

    Olivier Dard - Les forces de gauche interprètent sur le moment (et durablement) le 6 février comme une tentative de coup d’Etat fasciste. Elles organisent d’ailleurs à cette fin, les 9 et 12 février, des manifestations importantes en province et à Paris. Cette vision des contemporains est démentie par l’historiographie, en particulier depuis l’ouvrage bien connu de Serge Berstein intitulé Le 6 février 1934 et paru en 1975. On rappellera aussi que les ligues nationalistes n’étaient pas seules à manifester le soir du 6 février. Les communistes de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) ont également mobilisé et l’Humanité dénonçait dans son édition du 6 février « le régime du profit et du scandale », appelant à mettre « à bas le gouvernement voleur des mutilés de guerre et complice des escrocs ».

    L’AF 2879 : Quel fut le rôle exact de L’Action Française dans les semaines précédentes et dans la nuit du 6 ?

    Olivier Dard - L’Action Française s’est fait une spécialité de la dénonciation des scandales financiers et de la République radicale. Le quotidien a un incontestable savoir-faire en matière de campagne de presse. A l’origine, le traitement de l’affaire Stavisky peut se lire à cette aune. Bien renseignée, L’Action Française publie des documents et des révélations fracassantes. Le discours contre les « voleurs » s’infléchit brutalement au lendemain de la mort de Stavisky le 8 janvier 1934. Comme l’essentiel de la presse, L’Action Française refuse d’avaliser la thèse du suicide (reprise aujourd’hui par les historiens) et y voit un assassinat déguisé. A partir du 9 janvier, l’AF pousse les feux et joue sur le double tableau de sa presse et de ses organisations militantes (ligue, Camelots du Roi, étudiants). Se développent sur Paris et sous l’impulsion de l’AF des manifestations quasi quotidiennes qui débouchent rapidement sur un mouvement d’opinion agrégeant les autres ligues nationalistes (Jeunesses Patriotes, Solidarité Française) à l’exception notable des Croix-de-Feu. [. ?..]

    Propos recueillis par François Marcilhac - La suite dans L’AF 2879

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Olivier-Dard-a-L-AF-2000-Il-me

  • Dans le jusqu’auboutisme de Manuel Valls, la preuve de son échec…

    Entretien avec Philippe Bilger

    Les préfets, dans une note confidentielle révélée par Le Canard enchaîné, ont exposé le ras-le-bol de la police qui estime que l’institution judiciaire sabote son travail. Comprenez-vous cette exaspération ?

    Je la comprends, même si cette hostilité et cette réclamation ne sont pas nouvelles. Pour n’importe quel citoyen, l’état du pays est morose et le pessimisme que dénoncent les policiers ne fait que refléter un sentiment général de délitement et d’exaspération civique. Bien sûr, on peut s’en prendre à certaines pratiques judiciaires, mais je ne crois pas que les policiers aient raison de focaliser sur les magistrats. Tout simplement car les magistrats eux-mêmes sont insérés dans un tissu de délitement judiciaire et pénal considérable. C’est le grand problème depuis 20 mois : on a, d’une part, une absence de politique pénale véritable (et celle de Christiane Taubira est inexistante) et, d’autre part, des propositions parlementaires extrêmement dangereuses car elles ne visent qu’à favoriser l’État de droit au service des transgresseurs quand on aurait pu espérer que l’État de droit soit aussi perçu comme une arme au service de la majorité honorable.

    L’Europe est animée par la même mansuétude humaniste dangereuse et, au fond, la France est sur cette même ligne cohérente et infiniment néfaste. En ce qui concerne le ministre de l’Intérieur, les policiers n’ont pas tort de contester son action puisque, en dépit de sa volonté d’étouffer administrativement Dieudonné – ce qui n’était ni urgent ni capital –, son bilan est très mauvais pour 2013

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  • Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur de L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs

    « Une partie de ce que l’on enseigne à l’école
    sur cette période [haut Moyen Âge] est fausse.

    On nous raconte une fable
    qui travestit la réalité historique
    »

    Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur de L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs (éditions Dualpha)

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    Votre livre est-il un de plus sur l’Islam ?

    Non. C’est un livre sur l’Histoire de France. Lorsque le Professeur Sydney Forado effectue ses recherches dans les archives du haut Moyen Âge, ce qu’il découvre le stupéfie. Une partie de ce que l’on enseigne à l’école sur cette période est fausse. On nous raconte une fable qui travestit la réalité historique. Pourquoi ?  Pour qui ?

    Qu’est-ce qui est faux ?

    Après l’invasion de l’Espagne à partir de 711, la prochaine étape dans l’irrésistible expansion musulmane est naturellement la Gaule !  Et l’Émir de Cordoue, Essam ibn Malik, est bien décidé à offrir ce bijou à Allah. Mais c’est sans compter avec le duc Eudes d’Aquitaine. Aussi, après un siège de six mois devant Toulouse, les deux forces antagonistes des Arabo-berbères d’un côté et des Francs et Aquitains de l’autre vont se jeter les unes sur les autres dans une bataille d’une férocité inouïe. L’Émir y laissera la vie, et pour le restant des combattants islamiques ce sera la débandade. Et c’est à partir de cette terrible défaite, qu’ils commémoreront pendant quatre cent ans, que les musulmans vont décider de renoncer à la conquête de la Gaule.

    Voilà ce qu’a découvert le Professeur Forado, et c’est évidemment bien différent de ce que l’on enseigne à l’école.

    Charles Martel n’aurait pas existé et la bataille de Poitiers serait une invention ?

    Non, évidemment. Mais si les faits sont réels, la justification qui en est faite est fausse. C’est à Toulouse, et non à Poitiers que les Arabes abandonneront leur rêve de conquête de la Gaule. Et c’est ce que révèlent les archives du haut Moyen Âge. La bataille de Poitiers amena à la destruction d’un puissant rezzou arabe, visant à piller une importante abbaye. Il n’était alors pas question de conquête territoriale. De plus, pour cette victoire, Charles Martel n’était pas seul, mais allié au duc Eudes venu le rejoindre.

    Alors, pourquoi inventer une histoire, attribuer la victoire à un seul  duc, et lui donner un retentissement aussi important ?

    Ces révélations sont étonnantes…

    Oui et elles nous laisseraient incrédules si elles n’étaient faites par un historien d’une aussi grande réputation. Aujourd’hui, le Professeur Forado est décédé. J’ai poursuivi ses travaux, assemblé les données de façon cohérente et ainsi pu écrire un livre donnant la parole au duc Eudes d’Aquitaine. Avec lui, nous assistons à la mise en esclavage de Narbonne par les musulmans, au ravage des campagnes, aux alliances contestées et nous compatissons au drame de sa fille. Nous sommes aussi aux côtés des combattants à Toulouse et à Poitiers. Enfin, nous ressentons la fin de l’indépendance de l’Aquitaine et assistons à l’irrésistible ascension de Charles Martel, avec l’avènement de la dynastie carolingienne à la tête du royaume Franc. Ce livre redonne toute sa place au duc Eudes d’Aquitaine, alors qu’il fut injustement écarté par les apologistes de Charles Martel.

    C’est ainsi que l’Histoire se réveille !

    L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs(Édition augmentée et corrigé de « La Chaussée des martyrs »),Gilbert Sincyr, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 220 pages, 29 euros.http://www.francephi.com

  • Entretien avec Alain de Benoist François Hollande : entre Feydeau et Klapisch…

    Depuis quelques semaines, la France vit au rythme du vaudeville élyséen. Ce qui fait beaucoup rire Laurent Gerra, logique. Et vous ?

    Je ne m’intéresse pas un instant à la vie sexuelle de François Hollande, qui me paraît d’une grande banalité (normalité ?). Que sa libido monte avec le chômage ou baisse avec le pouvoir d’achat m’est parfaitement indifférent, et je me fiche éperdument de savoir s’il ambitionne d’épouser demain Leonarda, tandis que sa Valérie se mettrait en ménage avec Dieudonné. Nous ne sommes pas aux États-Unis où, puritanisme oblige, un candidat à l’élection présidentielle vivant en concubinage notoire n’aurait pas la moindre chance d’être élu. Je ne ferai que deux observations. L’une pour rappeler que le style, c’est l’homme. De ce point de vue, avec le scooteriste de l’Élysée, on navigue vraiment entre Feydeau et Cédric Klapisch, assez loin de l’élégance toute italienne avec laquelle Berlusconi assumait au moins ses soirées libertines. L’autre, plus fondamentale. Valérie Trierweiler est une journaliste, Julie Gayet une comédienne, Carla Bruni une chanteuse. On pourrait aussi citer Montebourg et Audrey Pulvar, Strauss-Kahn et Anne Sinclair, Bernard Kouchner et Christine Ockrent, et tant d’autres.

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  • Ouvrages, Revue Militant et combat nationaliste (avec André Gandillon)

  • Unis, nous pourrions encore tout empêcher, prendre le pouvoir…

    Entretien avec Renaud Camus

    Vous avez participé à la manifestation organisée par Jour de colère dimanche dernier : quel bilan en tirez-vous ?

    Un bilan mitigé, mais moins catastrophique, après tout, que je ne l’ai craint un moment. Vers une heure et demie, dimanche, deux heures moins le quart, deux heures, et même abstraction faite du temps de cochon, j’étais persuadé que nous courions au désastre : il y avait relativement peu de monde sur la place de la Bastille, les différents groupes avaient du mal à s’agencer, l’organisation semblait laisser nettement à désirer, on voyait errer et beugler des hordes assez patibulaires.

    Finalement nous avons été assez nombreux. Les uns disent cent vingt mille, les autres trente mille. Du côté de Montparnasse, le cortège était impressionnant. Il paraît qu’il y a eu des cris « Juif, ce pays n’est pas à toi ». Je n’ai aucune raison d’en douter mais j’ai passé quatre heures à cette manifestation, moi, sans les entendre. Il faut qu’ils aient été tout de même bien marginaux. Mais le pouvoir remplaciste ne manque pas de les monter en épingle pour compromettre les adversaires du Grand Remplacement, alors que ces cris et le genre de comportement qu’ils impliquent sont en grande partie le fait de remplaçants et de leurs amis pro-palestiniens. Le répugnant travestissement dieudonniste du Chant des partisans, en revanche, mes amis et moi l’avons bel et bien entendu. Quand nous avons été confrontés à lui de trop près, nous nous sommes retirés.

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