Il semble bien loin, le temps où Daniel Cohn-Bendit était désigné, à la fois par le PCF et par le pouvoir gaulliste, comme une sorte de diable incarné. Souvenons-nous que le stalinien Marchais ne trouvait en 1968 pas de mots assez durs pour le caractériser en "anarchiste juif allemand". Le 3 mars, sur les ondes de LCI, le ci-devant "Dany le Rouge" intervenait très bourgeoisement pour commenter dans le sens du régime la campagne en vue des élections européennes de juin. Cette séquence, en effet, a bel et bien commencé, dans les 27 pays de l'Union.
Europe et Union européenne - Page 108
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L'erreur de Cohn-Bendit
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L’Europe passe en économie de guerre selon le camarade commissaire Breton
Comprenez moi bien. Je suis profondément pacifique et pour la paix. J’estime que l’emploi de la force est un « ultima ratio », le recours ultime. Mieux vaut de mauvaise paix que de bonnes guerres. Je pense que les intérêts vitaux de la France ne sont pas engagés en Ukraine, que Poutine n’arrive pas à envahir ce pays malgré des milliers de morts, alors la probabilité qu’il aille plus loin est proche de 0. Voilà la réalité de mon analyse. Je pense que nous n’avons rien à faire en Ukraine et que l’Ukraine doit rester dans la zone d’influence russe. Sauf que l’Europe se rêve en empire et en Etats-Unis d’Europe et que l’histoire nous enseigne que bien souvent pour ne pas dire tout le temps, les « nations », naissent de la guerre et sont enfantées par des massacres. Les Etats-Unis d’Europe ont besoin pour exister d’une menace commune voire même d’une guerre si nécessaire pour réussir ensemble quelque chose que l’on ne pourrait pas faire seul, pour mutualiser tout ce qui peut l’être des impôts aux dettes. La guerre contre la Russie est idéale pour faire avancer le fédéralisme européen.
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L’apprenti-sorcier Klaus Schwab promet l’immortalité
Klaus Schwab, le fondateur et directeur du Forum économique mondial de Davos. Klaus Schwab s’est adressé aux jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial pour leur promettre l’immortalité. Le vieux rêve utopique de ne pas mourir possède l’esprit des apprentis-sorciers transhumanistes de FEM.
Klaus Schwab s’est adressé au Young Global Leaders Forum : « Vous aurez la possibilité d’envisager une carrière de 50 ans, peut-être plus… Votre avatar continuera à vivre et votre cerveau continuera à se répliquer grâce à l’intelligence artificielle et aux algorithmes. … »
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[Entretien] « Les importations massives d’Ukraine ont déstabilisé des filières agricoles »
Cette spécialiste des questions de développement et de famine a présidé l’ONG Action contre la faim et publié bon nombre d'ouvrages sur les enjeux agricoles et alimentaires (elle vient d’être promue officier du Mérite agricole). Son dernier livre Sa Majesté le maïs : la plante que nous adorons détester mais qui sauve pourtant le monde (Éditions du Rocher) est un plaidoyer en faveur de cette céréale cible des écoterroristes et qui régresse en France. À l’heure de la révolte de la paysannerie française, Sylvie Brunel revient sur les productions nationales et les distorsions de concurrence avec d'autres pays du monde, notamment l'Ukraine.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (IV—3) – Qui a déclenché la Première Guerre Mondiale ?
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Le matin du 1er août, Nicolas II reçoit l’ambassadeur d’Allemagne. Il maintient fermement que la mobilisation ne représentait aucune menace pour l’Allemagne et n’avait en outre aucune intention hostile. De plus, il serait impossible d’arrêter immédiatement la mobilisation en raison des énormes étendues de territoire concernées. Pourtalès transmit rapidement la substance de la conversation à Berlin. Les Allemands ne croyaient plus un mot, et en réalité la mobilisation russe se poursuivait dans son deuxième jour. Selon les plans d’avant-guerre de la Russie – qui étaient bien connus à Berlin – le 15ème jour, l’armée russe serait prête à attaquer.
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Allemagne : l’AFD l’emporte dans une commune de la Saxe, avec 59,4% des voix
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Les Européens se jettent-ils la patate chaude pour éviter les représailles russes ?
Cela fait seulement deux mois en 2024 et il semble déjà que le monde s'effondre . La semaine dernière a commencé avec l'appel du président français Emmanuel(le) Macron au déploiement de troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine . Son Premier ministre Gabriel(le) Attal a soutenu l'idée, même si tou(te)s deux ont reconnu qu'il n'y avait pas de consensus sur le sujet. L'implication de la France pourrait revêtir de multiples facettes, incluant à la fois le conflit en Afrique de l'Ouest et le personnel français déjà présent en Ukraine. Ainsi, à la mi-janvier, Moscou a anéanti au moins 60 mercenaires français à Kharkov , ce qui pourrait expliquer en partie la réaction plutôt émotive de Macron. Cependant, ce n’est certainement pas la seule raison possible pour laquelle Paris s’investit autant dans son soutien direct à la junte néonazie. Les intérêts français en Afrique tournent principalement autour du maintien du système néocolonialiste extrêmement exploiteur qui garantit l’extraction continue des ressources naturelles africaines.
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À Marseille, Jordan Bardella et Marine Le Pen séduisent la jeunesse !
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« Russie. L’erreur d’analyse est de croire que la guerre est impossible et ce qui doit faire peur c’est que la guerre ne fait plus peur ! ». L’édito de Charles SANNAT
par 4 Mar 2024 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La guerre est impossible.
Pensez donc, si c’était la guerre, alors ce serait la 3ème Guerre mondiale et si on commence à échanger des bombes nucléaires, alors ce sera la fin du monde, la destruction mutuelle assurée.
Voici le postulat, le point de départ de toutes les analyses, de tous les raisonnements.
La guerre est impossible parce qu’elle implique la destruction mutuelle assurée.
Cela a été vrai depuis 1945 soit 79 ans tout de même.
En 79 ans, cette « théorie » est devenue une certitude.
Depuis Hiroshima et Nagasaki, l’utilisation des bombes atomiques est devenue impensable.
Le problème avec les certitudes, c’est qu’elles empêchent de voir les changements s’opérer.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (IV—2) – Qui a déclenché la Première Guerre Mondiale ?
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Et les Allemands l’ont pris pour argent comptant. La froide méfiance de la politique traditionnellement hostile de la Grande-Bretagne était dissipée par le charme radieux de Sir Grey. L’amiral Tirpitz notait: «Le 9 juillet, certains au ministère des Affaires étrangères soutenaient le point de vue sobre que si, contrairement aux attentes, la paix en Europe ne pouvait être maintenue, l’Angleterre resterait du côté de nos ennemis dès le début des opérations militaires. Toutefois, la position pacifique adoptée par le ministère britannique des Affaires étrangères au cours des dernières semaines avait de plus en plus trompé les proches du chancelier. Apparemment, même l’état-major avait commencé à considérer les intentions pacifiques de l’Angleterre. »