
Depuis plusieurs jours, des messages et vidéos postés sur les réseaux sociaux pointent du doigt les migrants, qui provoqueraient ces incendies pour pouvoir venir plus facilement en Grèce.
Depuis une semaine, la Grèce est à nouveau en proie à de violents incendies, notamment dans les alentours d’Alexandroupolis, au nord-est du pays, près de la frontière avec la Turquie, où plusieurs corps ont été retrouvés, carbonisés par les flammes. C’est dans cette zone reculée, l’une des plus pauvres de Grèce, que nombre de migrants se retrouvent après avoir traversé la frontière, en quête d’un asile dans l’Union européenne. Cette présence d’exilés déchaîne chez certains habitants et internautes des réactions racistes, poussant certains à les accuser d’être à l’origine des incendies.