Peter Thiel est un milliardaire américain (dont la fortune est estimée à 5 milliards de dollars) connu pour être l’un des co-fondateurs de PayPal et le premier investisseur externe de Facebook, ainsi que l’auteur de De zéro à un : Comment construire le futur, un manuel pour les entrepreneurs au xxie siècle. Mais Thiel n’est pas seulement un acteur de premier plan de l’économie du numérique : sa culture politique (il est un lecteur de Saint Thomas autant que de Leo Strauss) fait de lui un observateur hétérodoxe de la vie politique en Occident. Depuis près d’une dizaine d’années, il a donné un nombre important d’interviews et de conférences au cours desquelles il expose sa vision du monde sur des sujets tels que l’avenir du capitalisme ou la stagnation du progrès technique. À plusieurs reprises, il a formulé 3 scénarios possibles pour l’avenir de l’Europe : la domination islamique par la charia, l’adoption du totalitarisme chinois permise par l’intelligence artificielle ou l’utopie écologiste menée par des figures telles que la jeune suédoise Greta Thunberg.
Europe et Union européenne - Page 188
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L’avenir de l’Europe : de Peter Thiel à Guillaume Faye
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Italie : Giorgia Meloni dénonce les fake news de journaux de gauche européens
Sur Boulevard Voltaire, Marie d’Armagnac a dressé son portrait :
« Io sono Giorgia, sono una donna, sono una madre, sono italiana, sono cristiana, non me lo toglierete ! » (« Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne, vous ne m’enlèverez pas ça ! »). Cette phrase clamée par Giorgia Meloni lors d’un meeting à Rome à l’automne 2019 est, depuis, devenue un jingle : remixés, ces propos ont enflammé les boîtes de nuit italiennes. Joli succès pour cette Romaine pur jus, orgueilleuse de ses racines et de ses convictions droitières, inchangées depuis ses 15 ans.
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Football : la double fidélité des joueurs africains
Vous connaissez la Coupe d'Afrique des nations, la CAN. Si, si : France Info en parle comme s'il s'agissait d'un tournoi français ; les phases finales sont prétexte, dans Paris, à des « débordements en marge des festivités »... et il y a, dans nos banlieues, de nombreuses « CAN des quartiers » qui voient s'affronter des équipes de petits Français constituées en fonction de leur pays d'origine.
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L'européisme et la collaboration selon Julien Prévautaux
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Migrants clandestins : un arrêt de la Cour de justice de l’UE va faciliter le travail des ONG de « sauvetage en mer »
Rendu le 1 er août, un arrêt de la CJUE enjoint les Etats membres à ne pas bloquer dans leurs ports les bateaux d’ONG de sauvetage en mer. Une décision saluée par le quotidien italien de centre gauche « La Repubblica », qui y voit aussi un revers pour le parti populiste anti-migrants de Matteo Salvini.
Juin 2019. Les autorités italiennes empêchent le bateau de l’ONG allemande Sea-Watch d’accoster sur l’île de Lampedusa, avec à son bord 53 migrants. A la tête du ministère italien de l’Intérieur à l’époque, Matteo Salvini , dirigeant de la Ligue du Nord, parti d’extrême droite anti-migrants. Le bras de fer entre celui-ci et la capitaine du navire, Carola Rackete , ponctuera la séquence médiatique d’alors.
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Comment l’euro et le dumping fiscal ont appauvri la France, par Eric Verhaeghe
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Les médias attaquent Orbán : les preuves de la nullité des journalistes français
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est régulièrement accusé de tous les maux par les journalistes français, choqués qu’un dirigeant européen soit encore capable de mettre la défense de son peuple devant toute autre considération. « Pire », Viktor Orbán est régulièrement soutenu par ce même peuple… Incompréhensible et impardonnable pour les grands médias parisiens ! Et justement, si l’on en croit les médias de grands chemins, Viktor Orbán est désormais isolé après une déclaration choquante… C’est évidemment un vœu pieu, mais pourquoi les médias français se réjouissent-ils ainsi ? C’est un extrait d’un discours prononcé en Roumanie qui a choqué les médias. Dans ce discours, le Premier ministre hongrois aurait évoqué « une race hongroise non mixte ». Plutôt que d’écouter les journalistes parisiens, nous vous proposons d’abord une analyse de Thibaud Gibelin, essayiste, professeur invité au Mathias Corvinus Collegium, auteur de Pourquoi Viktor Orban joue et gagne – Résurgence de l’Europe centrale. Puis, nous reprenons une traduction de ce fameux discours de Viktor Orbán, publiée par Breizh-Info.
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La destruction de la Monarchie autrichienne, dernier rempart contre le mondialisme
Les propositions de paix séparée présentées par Benoît XV puis par l’empereur Charles d’Autriche par l’intermédiaire des princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme ayant été repoussées, la Première Guerre mondiale, décidée plusieurs années avant 1914 par les promoteurs du Gouvernement mondial réunis à la Fondation Carnegie (cf. revue American Opinion, article de Willam P. Hoar, janv. 1976), devait être poursuivie jusqu’à la réalisation de tous les buts préfixés, c’est-à-dire une paix maçonnique accompagnée d’une nouvelle configuration de l’Europe d’où les empires centraux seraient dépecés, car étant la continuation de l’unité dans la diversité que la civilisation européenne avait fondée dans le lumineux Moyen Âge, en opposition radicale aux forces antichrétiennes coalisées et tendues vers un imperium mundi soutenu par la volonté de pouvoir de cénacles restreints. Nous constatons là comment la gestion des contraires est l’essence de la stratégie maçonnique : thèse, guerre ; antithèse : pacifisme ; synthèse : gouvernement mondial ! La Maison de Habsbourg avait joué en Europe centrale et en Italie le rôle de la Maison de Bourbon, et il fallait qu’elle disparaisse. Les temps étaient mûrs pour la Maison d’Autriche.
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Migrants, état de droit et réformes : pourquoi l'Europe craint la victoire de Meloni."
Italie. Revue de presse.
A la Une de la Repubblica ce matin, « Meloni inquiète l’Europe ; sur les migrants, les valeurs et les réformes, l’UE craint la victoire de la leader de droite. La souverainiste envisage peut-être une tournée des chancelleries européennes. » Le journal revient sur les positions de la dirigeante du parti Fratelli d’Italia, première dans les sondages pour les prochaines législatives, et cite des sources européennes manifestant leur inquiétude « sur le plan de relance, l’état de droit et les migrations ». En une également, les disputes autour de l’accord à gauche en vue de la campagne de législatives, qui suscite des mécontentements chez les Verts et Sinistra italiana, se sentant trahis par l’accord avec Calenda. « A gauche, des disputes sur l’accord », les verts et sinistra italiana refusent de rencontrer Letta, « nous sommes déçus, on va vers une rupture » (Corriere della Sera) ; « Au centre-gauche, Sinistra italiana et les Verts ne veulent pas rencontrer Letta.
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Est-ce la fin de l’hégémonie allemande ?
Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint*
LE FIGARO. - La crise a mis en évidence les failles de la stratégie énergétique allemande. Cela remet-il en cause le modèle allemand?
Jean-Michel QUATREPOINT. - En matière énergétique, oui. Les Allemands ont choisi à la fois les énergies renouvelables - solaires et éoliennes - et le gaz russe. Mais ils ont surtout fait le choix d’abandonner le nucléaire. Cet abandon n’est pas seulement dû à des raisons écologistes; il s’explique surtout par le fait que l’Allemagne n’avait pas le leadership industriel en matière de nucléaire. Au départ, il y avait une coopération franco-allemande : Siemens avait 30% dans la société qui devait fabriquer les EPR, Areva ayant le reste.