Ce mardi 19 juillet, dans la matinale d'Europe 1, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, explique que les Français devaient drastiquement réduire leur consommation d’énergie. Au journaliste qui lui demande si on peut envisager une politique de rationnement, elle répond par une périphrase au cynisme à peine masqué : « Cela ne se présente pas exactement comme ça. Dans le système que nous avons, on parle de marches d’escalade vers un scénario de difficultés d’approvisionnement. La première marche, c’est les économies d’énergie que nous mettons en place. Ces économies sont bonnes pour le portefeuille des entreprises, des administrations et des Français, et elles sont bonnes pour la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et plus personne ne conteste, après ces épisodes de canicule, que nous sommes dans une période de transformation fondamentale de notre climat. » Bref, privations et rationnements, pour notre plus grand bien.
Europe et Union européenne - Page 192
-
Comment la Commission européenne s’apprête à piétiner notre souveraineté énergétique
-
« La BCE va accoucher d’une souris et d’une nouvelle crise de l’euro ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Toujours trop peu, toujours trop tard, cette loi observationnelle qui est valable pour l’Etat français l’est encore plus au niveau européen où l’inertie et les désaccords rendent la construction de solutions et de consensus terriblement longue. Cette lenteur n’est pas un problème par temps calme. Elle le devient lorsque les crises se déchaînent car le temps des crises et celui immédiat des marchés n’est en aucun cas le temps long politique des institutions européennes.
Alors comme à chaque fois depuis des années de crise maintenant, nous avons l’habitude. L’Union Européenne met en place des machins qui n’ont jamais le temps d’aboutir et qui sont recyclés dans la crise suivante.
-
L’Italie et la France peuvent être à l’origine de l’explosion de l’euro et de l’UE
Emmanuel Macron et Mario Draghi
Marc Rousset
En Italie, le gouvernement de Mario Draghi est au bord de l’implosion. La péninsule a été longtemps à la traîne en zone euro : entre 1999 et 2019, son PIB n’a augmenté que de 7,9 % contre respectivement 30,2 %, 32,4 % et 43,6 % en Allemagne, France et Espagne. La goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les électeurs et de nombreuses élites italiennes, ce sont les sanctions lourdes contre la Russie, avec de terribles conséquences pour l’Italie dépendante du gaz russe, qui avait besoin de tout, sauf de ce coup de poignard supplémentaire ! Depuis l’intervention russe en Ukraine, le prix de l’électricité a augmenté de 91 % et celui du gaz de 70 %. La crise énergétique pourrait jouer le rôle de détonateur dans la crise politique italienne. La dette de 2500 milliards d’euros qui dépasse celles de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande et de l’Espagne cumulées pourrait faire exploser toute l’Europe !
-
Quand l’UE finance la formation de la jeunesse islamiste à “haut potentiel” chez les Frères musulmans et fait leur promotion…
-
En Allemagne, des églises et des villages entiers sont rasés au profit de la production de charbon
L’émission complète :
-
Quand l'Union européenne refait l'erreur de croire au sens de l'histoire... (2008)
Les vacances scolaires sont un moment propice à la relecture de mes textes anciens, et j’en profite aussi pour les réécrire si besoin est, pour les compléter et, quoiqu’il en soit, pour les publier dans la foulée.
Au début de l’année 2008, le président de l’époque, M. Nicolas Sarkozy, évoquait une rapide ratification du traité constitutionnel qui, trois ans auparavant, avait été repoussé par les électeurs français (à 55% environ) et néerlandais (à 62%!), et la question européenne revenait sur le devant de la scène, avec nombre de propos politiciens qui peuvent faire sourire presque quinze ans après… J’avais alors remarqué l’article de Catherine Chatignoux dans Les Échos, et j’en avais repris quelques phrases pour les compléter et les valoriser (sans partager l’européisme de l’autrice) en signalant quelques éléments utiles à la réflexion politique et géopolitique. Cela tient en deux notes de ce site, désormais reproduites ci-dessous (la seconde sera mise en ligne dans quelques jours).
-
L’Allemagne, un pays qui nous veut du bien ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
On ne peut que se féliciter, rétroactivement, que le président De Gaulle et le chancelier Adenauer aient signé en 1963, le traité de coopération franco-allemand, enterrant ainsi - définitivement peut-on espérer - la hache de guerre entre les nations franque et germaine.
-
L’Allemagne ne survivra pas à l’hiver sans le gaz russe, avertit le président du régulateur national de l’énergie du pays
Le président du régulateur national de l’énergie a averti que l’Allemagne ne disposait pas de réserves de gaz suffisantes.
Les réserves de gaz naturel de l’Allemagne ne sont pas suffisantes pour permettre au pays de passer l’hiver prochain sans acheter du gaz russe supplémentaire, a déclaré aux médias le haut fonctionnaire en charge des réseaux d’électricité et de gaz.
-
Le Samedi Politique avec N. Dupont-Aignan – Ukraine : « Les Etats-Unis sont en train de tuer l’Europe » (video)
Le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron, arraché une nouvelle fois par les médias aux ordres, s’annonce plus ardu que le premier pour le président de la République. La guerre en Ukraine et les sanctions contre-productives prises à l’encontre de la Russie viennent directement taper les Européens au portefeuille. La suspension des importations de gaz russe pour des raisons prétendument humanistes plonge les populations dans le plus grand désarroi et l’arrivée de l’hiver pourrait rimer avec un déclassement économique inédit. Pourtant, malgré une nécessité urgente de revenir à la diplomatie pour en finir avec cette guerre fratricide qui frappe le peuple ukrainien, les dirigeants européens se plient au diktat des Etats-Unis et de l’OTAN.
-
Plus de 15 000 immigrants sont arrivés illégalement en Espagne depuis le début de l’année
Un total de 15 002 immigrants sont arrivés en Espagne de manière illégale entre le 1er janvier et le 15 juillet 2022, selon les données publiées ce vendredi par le ministère de l’Intérieur du pays. Ce chiffre représente une croissance de 1,94% par rapport aux mêmes mois de 2021, où 14 716 personnes étaient arrivées.