01/07/2022
Le mur d’acier construit par la Pologne le long de sa frontière avec la Biélorussie est achevé. Depuis l’été dernier, des milliers de réfugiés, principalement originaires du Moyen-Orient, s’y sont pressés avec plus ou moins de réussite. L’Occident a accusé le régime biélorusse d’orchestrer cet afflux avec son allié russe, dans le cadre d’une attaque « hybride », ce que Minsk dément. En réponse, la Pologne a mis en place le long de cette frontière une zone interdite d’accès aux non-résidents, y compris les travailleurs humanitaires et les médias.
Elle y a dépêché des milliers de soldats et de policiers, lancé la construction de la barrière et approuvé une loi autorisant les refoulements des migrants vers la Biélorussie, une pratique condamnée par des organisations et justice internationales. « La barrière que nous avons construite nous sépare de la sombre dictature du (dirigeant biélorusse Alexandre) Loukachenko », s’est félicité devant la presse le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski.