Avec un certain aplomb, nombre de dirigeants politiques vantent leu gestion de la crise, entre auto-persuasion et mauvaise foi. Une assurance qui semble confiner au culot, tant il est vrai que, de plus en plus, les peuples s’interrogent et doutent.
La rumeur enfle en effet, qui veut que le confinement n'ait pas particulièrement protégé les pays qui l'ont adopté pour se défendre du coronavirus. Ni sur le plan vital. Ni sur le plan économique. Le problème est que la rumeur n'est pas le fruit d'un complot d'esprits obtus et réactionnaires. Elle plonge ses racines dans un certain nombre d'études et de faits - têtus, comme il se doit. Ce qui explique sans doute que plusieurs États en arrivent aujourd'hui à l'étape suivante confiner les esprits en interdisant toute critique. À ce jeu, Macron semble passer d'autant plus maître qu'il s'est signalé par une particulière incompétence. Laquelle confine sans doute, avec l'idéologie.
Ces données - ces faits - sont désormais accessibles à qui veut bien se donner la peine de faire un minimum de recherches. On en trouve des illustrations nombreuses, notamment à travers les États-membres de l'Union européenne. Prenons l'exemple du graphique qu'en a données, mi-mai, le professeur Luis Huete, de l'IESE, école de commerce sise à Barcelone, par lequel il résume, en un schéma très clair l'évolution économique des États en lien avec leur traitement de la crise du coronavirus.