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Europe et Union européenne - Page 282

  • Les 750 milliards de l’Union européenne : plus de dettes et de fédéralisme technocratique pour la France

    1624555301.3.JPGMarc Rousset

    Les 750 milliards du plan de relance (Le Monde) empruntés par l’Union européenne devront être remboursés un jour par les États au prorata de leur richesse respective ou par de nouveaux impôts européens. Si les États doivent rembourser, la France sera alors amenée à emprunter davantage.

    La France devrait donc bénéficier exclusivement de « dons » de 38,8 milliards d’euros sans aucun prêt de la part de l’UE, mais emprunter environ 127 milliards d’euros pour rembourser les emprunts de l’UE, si l’on tient compte de sa participation dans le PIB de l’UE d’environ 17 % après la sortie du Royaume-Uni. Quel serait l’intérêt de l’opération pour le coq gaulois, si ce n’est un cadeau fédéraliste de Macron à l’UE par une France ruinée, exsangue, hyperendettée, avec un taux de chômage très élevé, en progression accélérée ?

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  • Europe : le temps joue pour le populisme 2/2

    Ailleurs :

    Dans le Sud de l'Europe, l'Espagne n'a pas connu jusqu'ici de mouvements populistes les clivages gauche/droite et régionalistes/unitaires suffisent pour structurer le débat politique. Au Portugal, un « Parti national rénové » a entrepris de se positionner contre l'excès d'immigration (en reprenant les images de campagne de l’UDC suisse) sans qu'il soit encore possible d'apprécier quel succès il sera susceptible de remporter. En Grèce, l'Alarme orthodoxe (LAOS) a dépassé à deux reprises aux élections européennes de 2004 et aux élections législatives de 2007 le score de 4 %. En Grande-Bretagne, les faits majeurs sont l'émergence du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui a atteint 16 % aux élections européennes de 2004, et la persistance du Parti national britannique (BNP) qui obtient régulièrement plus de 10 % des suffrages dans un certain nombre de circonscriptions et compte un élu au Conseil du grand Londres. Le BNP qui a réalisé en 2008, lors d'élections législatives partielles, des percées inquiétantes pour le parti travailliste, semble en mesure d'entrer au Parlement européen en juin 2009.

    Le cas de l'Allemagne est bien évidemment à part. Les Republikaner qui avaient obtenu des sièges au Parlement européen en 1989 ont, comme toutes les formations réputées d’"extrême droite" été victimes de manipulations politiques, médiatiques et policières. Compte tenu de l'absence de vrai pluralisme en Allemagne fédérale, les courants dissidents semblent désormais s'exprimer à travers le Mouvement des citoyens libres, les Freie Wàhler, tenant d'un populisme paisible, à base d'enracinement local, de traditions folkloriques et de grande prudence verbale sur tout ce qui touche à l'immigration. Une liberté limitée donc mais qui a permis aux Freie Wàhler de rassembler 10 % des suffrages aux élections bavaroises de septembre 2008.

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  • Europe : le temps joue pour le populisme 1/2

    par Jean-Yves LE GALLOU

    1. Le populisme : une dissidence politique populaire

    Le populisme est une attitude politique et électorale qui conduit les électeurs à se recentrer sur des notions sous-jacentes à l'identité et aux libertés nationales et à se détacher des « partis de gouvernement » qui se partagent le pouvoir en Europe ; pouvoir que ces partis exercent dans le sens des intérêts de l'hyperclasse mondiale et de son idéologie dominante, l'idéologie mondialiste et antiraciste qui la conforte.

    En ce sens et contrairement à certaines interprétations sommaires, au-delà des attitudes verbales, il n’y a guère de populisme de gauche ou d'extrême gauche en Europe, car ces partis ne contestent pas l'ordre idéologique dominant ; bien au contraire, ils en sont souvent les chiens de garde, ce qui explique d'ailleurs la bienveillance des grands média à leur égard. Les populistes, eux, ne croient pas aux bienfaits de la mondialisation ; a contrario, ils jugent que les frontières sont utiles pour protéger l'économie et l'emploi des excès du libre-échange mondial et de l'immigration. Les populistes refusent la culpabilisation des peuples européens et des sentiments patriotiques tout autant que l'antiracisme officiel qui impose une immigration toujours plus nombreuse et de moins en moins bien intégrée.

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  • Dix ans de gouvernements Orbán en Hongrie

    Il y a dix ans, le 29 mai 2010, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, formaient un gouvernement après huit ans passés dans l’opposition. Auparavant, Orbán avait déjà occupé le poste de Premier ministre pendant quatre ans, de 1998 à 2002. Le tournant qui conduisit à la victoire éclatante du Fidesz en 2010 s’opéra en 2006, quand, un mois après les élections à nouveau remportées par la gauche et les libéraux, un enregistrement du Premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány fut diffusé à la radio dans lequel on entendait cet ex-communiste devenu oligarque dire : « Nous n’avons rien fait pendant quatre ans. Rien. Vous ne pouvez pas me citer un seul exemple d’une action sérieuse du gouvernement dont nous pourrions être fiers, si ce n’est que nous avons repris le pouvoir avec de la merde. […] Depuis un an et demi, nous mentons matin, midi et soir. » S’ensuivirent des manifestations qui furent brutalement réprimées par les autorités et tournèrent à l’émeute, conduisant même à l’assaut d’une foule excédée contre le siège de la télévision publique. Puis vint la crise financière de 2007 alors que la Hongrie affichait déjà un déficit budgétaire de 9,6 % du PIB en 2006, année électorale oblige, et ensuite les plans de rigueur sous la coupe du FMI.

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  • Trump pourrait préparer une guerre nucléaire contre la Russie en s'appuyant sur la Pologne

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Durant la guerre froide, l'Allemagne, principale de membre l'Otan (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) s'était vu imposer le stationnement d'une vingtaine de bombes nucléaires tactiques B-61 visant à équiper sous contrôle américain des avions d'attaque allemands en vue de préparer une frappe nucléaire de l'Otan contre la Russie.

    Cette frappe avait été présentée comme dissuasive (deterrent ou de seconde frappe) mais aucun membre de l'Otan n'ignorait qu'elle pouvait être offensive (première frappe) si le Pentagone décidait de s'appuyer sur ses bases au sein de l'Otan, notamment en Allemagne, pour attaquer la Russie. Cette possibilité avait été implicitement acceptée par les membres européens de l'Otan. Ce fut la raison pour laquelle en son temps le président De Gaulle avait refusé la présence de la France au sein de l'Organisation. L'Allemagne ancienne puissance vaincue et sous contrôle américain, n'avait pas refusé de jouer ce rôle de première ligne contre la Russie, en n'ignorant pas cependant qu'elle serait la première victime d'une telle guerre.

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  • La France va aider financièrement l’Ukraine à priver le Donbass d’eau potable

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    Lors de l’émission « Parole libre » de Savik Chouster, Alexeï Reznikov, le Vice-premier ministre ukrainien en charge de la « réintégration des territoires temporairement occupés » a non seulement déclaré que Kiev n’appliquerait pas les accords de Minsk, mais aussi que la France aidera financièrement l’Ukraine à construire un nouvel aqueduc pour Marioupol, ce qui permettra de couper l’eau aux deux républiques populaires du Donbass sans que la ville en soit privée ! En clair, la France va se rendre complice du génocide de la population du Donbass par l’Ukraine !

    Andreï Biletski appelle à couper l’eau et l’électricité de la RPD et de la RPL

    Lors de cette émission de Savik Chouster, qui a duré près de trois heures, Andreï Biletski, l’ancien chef du régiment Azov et chef de file des néo-nazis ukrainiens, a appelé à couper l’eau et l’électricité aux Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk (RPD et RPL) afin qu’elles se rendent rapidement.

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  • Eternel Giorgio Almirante

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    Julius Caius Nous sommes Partout cliquez ici

    Giorgio Almirante fait partie des hommes qui ne traversent pas le temps en costume d’anonyme, bien au contraire. Ce fidèle au Fascisme qu’il a servi en écrits comme en combats fait partie des hommes qui marquent de leur emprunte l’histoire d’une nation. Giorgio Almitante est de la race des seigneurs, de la race des courageux, des héros même s’il  refuse ces titres.

    D’abord journaliste, Almirante écrit des critiques cinématographiques pour la revue Il Tevere de Telesio Interlandi, dont les colonnes étaient chargées de faire connaître les activités de la jeunesse fasciste dans les années 30. Il est aussi membre des groupes universitaires fascistes mussoliniens, fêtant au passage le dixième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du DUCE et il collaborera à Il Tevere jusqu’en 1943 avant d’en devenir le rédacteur en chef. Secrétaire de rédaction jusqu’en 1942 de la revue La Difesa della Razza et correspondant de guerre notamment en Afrique du Nord à la suite de la division des chemises noires, il sera décoré de la croix de guerre pour vaillance militaire.

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  • Le progressisme contre le peuple : le cas Raoult

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    Mme Merkel a bénéficié des bons résultats allemands face au Covid-19, qui font oublier son aveuglement sur le risque migratoire. La situation est très différente en France, car l’épreuve, mal « gérée », loin de favoriser l’unanimité, a renforcé un clivage mondial vécu avec plus d’intensité dans notre pays.

    Ce clivage est celui qui oppose une « élite » progressiste à des peuples conservateurs, le progressisme à ce que les progressistes qui dominent les médias appellent dédaigneusement le populisme. La concentration des pouvoirs politiques, économiques et médiatiques dans notre vieux pays d’hypercentralisation jacobine a toujours renforcé le poids de l’idéologie dominante, inoculée par l’Éducation nationale, l’enseignement supérieur et la presse de « référence ». L’élection de M. Macron, en 2017, a placé à la tête du pays une caricature de ce progressisme, réunissant l’ENA, la haute fonction publique, les « cabinets » et la banque d’affaires. Impossible de dire mieux !  souligne que l’un des ouvrages placés en exergue sur une photo du chef de l’État, celui d’André Gide, contenait L’Immoraliste.

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  • En finir avec la mondialisation, l’immigration, l’assistanat et l’Union européenne

    Chronique de Paysan Savoyard (n°234 – mai 2020)

    La crise sanitaire n’est manifestement pas terminée : elle aura un impact important sur la vie économique et sociale sans doute pendant des mois. Même si la fin de l’histoire n’est donc pas écrite, on peut d’ores et déjà en tirer différentes leçons. Concernant la façon dont la crise a été gérée en France, tout d’abord, nous avons consacré les dernières chroniques à ce sujet. Mais la crise du virus a mis en évidence des enseignements plus fondamentaux, qui ne sont pas nés avec elle mais dont elle souligne la portée.

    • En finir avec la mondialisation 

    Il faudrait en finir avec la mondialisation et ses différents aspects. La mondialisation économique et les délocalisations, tout d’abord. Un système fondé sur un marché mondial est synonyme d’affaiblissement et de déstabilisation des sociétés européennes : le virus a montré les conséquences d’une situation où nous sommes devenus dépendants pour tout, du plus simple, les masques, au plus complexe, les médicaments. Chaque grande zone du monde devrait plutôt évoluer désormais de façon autonome, en fonction de ses caractéristiques sociales, historiques et civilisationnelles.

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  • Plan de relance de l'UE : qui paye commande !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen (NDLR : photo ci-dessus) de la mise en oeuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée  bruxelloise.
    C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.
    D'abord parceque ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.
    Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.
    Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme  moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque Etat, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.
    Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif.