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Europe et Union européenne - Page 278

  • Mais qui sont ces « demandeurs d’asile » géorgiens et albanais qui viennent en France ?

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    Étrange de voir la Géorgie à la troisième place des pays d'origine et l’Albanie à la quatrième...

    Le droit d’asile est un droit important qui ne doit pas être noyé dans le rejet complet d’une immigration massive non maîtrisée. C’est l’honneur de la France que de pouvoir accueillir des étrangers qui sont persécutés dans leur pays, à condition évidemment que cela se fasse pour les bonnes raisons et avec les moyens d’intégration adéquats. Malheureusement, ce droit a été dévié de sa finalité et nombreux sont ceux qui en profitent.

    Quand on regarde de plus près la liste des pays d’origine des demandeurs d’asile, on n’est pas trop surpris de voir l’Afghanistan ou le Mali, où les persécutions sont réelles (ce qui ne signifie pas que tous les demandeurs sont réellement persécutés). Ce qui est plus étrange, en revanche, est de voir la  à la troisième place et l’ à la quatrième.

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  • Le Grand Remplacement est en cours…

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    Le billet de Patrick Parment

     Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Voici des décennies que Jean-Marie Le Pen, pour ne citer que lui, prévient que l’immigration n’est nullement une chance pour la France, mais bien le principal de ses maux. Voici donc des décennies que la situation ne cesse de se dégrader sous les yeux torves et impuissants d’une classe politique abonnée à ses lâchetés quotidiennes. Tous les ministres de l’Intérieur jouent les gros bras – passons sur le laxisme des socialistes – mais les Sarkozy, Hortefeux et consorts n’avaient pas assez de leur grande gueule pour dénoncer ce fléau pour au final masquer leur impuissance faute d’une volonté politique forte et de convictions non moins affirmées. Et qu’on ne vienne pas accuser la police que nos politiques et ses juges s’échinent à démotiver. Ces policiers qui prennent de plein fouet la violence d’une société qui se fracture et qui se communautarise.

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  • Vertus du protectionnisme (2011)

    C’est un sujet extrêmement délicat si l'on sort des dogmes des instances internationales. Tout est en sous-entendu, hypocrisie, partie de poker-menteur En période de crise, qu'on le souhaite ou qu'on le déplore, le protectionnisme va fatalement se développer dans chaque pays, même si les dirigeants, la main sur le cœur, proclament dans les réunions internationales qu'ils ne le pratiquent pas.

    Dans un cadre de libre-échange mondialisé, il y a bien sûr des pays gagnants et des pays perdants. Ces derniers ont donc plus intérêt à pratiquer un certain protectionnisme. La problématique n'est pas un choix entre une absence totale de protectionnisme ou un protectionnisme total coupé de l'extérieur. Tout est dans le dosage, les secteurs que l'on protège ou non dans le but de garantir l'emploi, une industrie qui est la preuve d'un savoir-faire technologique, la nation étant encore une réalité économique et historique.

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  • Le monde d’après ? Ce sera 1929 et l’hyperinflation

    Marc Rousset

    Wall Street semble freinée dans son élan boursier, tout comme les Bourses asiatiques, car le virus inquiète, avec, selon l’université américaine Johns Hopkins, plus de 132.000 morts pour plus de 3,05 millions de cas aux États-Unis. Si un krach se produit effectivement en juillet-août 2020, nous vivrons la deuxième jambe de baisse, avant probablement d’autres remontées et d’autres baisses successives, comme en 1929, où le Dow Jones avait mis trois ans pour atteindre, en 1932, son point le plus bas.

    Il est peu probable que la Fed et la BCE en viennent à acheter directement des actions pour éviter l’effondrement des cours, ce qui serait la suite logique de la politique du n’importe quoi, n’importe comment, « quoi qu’il en coûte », pour sauver le navire du naufrage immédiat, en imitant le Japon, mais la ficelle serait quand même un peu trop grosse, pouvant même déclencher une panique boursière. Il est peu probable que l’Allemagne accepte des mesures aussi folles qui pourraient déclencher les foudres de la Cour de Karlsruhe, même si le gouvernement allemand et le Bundestag pourraient, une nouvelle fois, mentir en affirmant que ces mesures sont conformes aux traités car elles sont tout à fait « proportionnelles » à la gravité de la crise.

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  • « La démographie est très importante. S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu »

    « La démographie est très importante. S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu »

    Le Premier ministre Janez Janša déclare :

    « Nous suivons tous ce qui se passe et je dois dire que c’est la même formule qui a été écrite dans le Manifeste communiste il y a 200 ans. Pour créer un monde nouveau, selon le communisme, il faut démanteler la nation, la famille, la propriété privée, les écoles privées et la religion. C’est ce qui se passe actuellement, à travers les médias, les universités, l’industrie culturelle, les institutions multinationales et certains partis politiques. Une chose qui a été partiellement mentionnée précédemment est que moins quelqu’un obtient de votes lors d’une élection, plus il ou elle prêche la démocratie, les valeurs, la manière de créer un nouveau monde. Il se passe quelque chose qui est habilement caché, mais quiconque connaît l’histoire et les concepts politiques peut clairement voir où nous allons ».

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  • Il est urgent de retrouver le «centre de gravité carolingien» pour une Europe-Puissance (2008)

    Il est urgent de retrouver le centre de gravité carolingien.jpeg

    Entretien avec Henri de Grossouvre

    Déjà auteur d'un «Paris-Berlin-Moscou» militant pour un socle «carolingien» et une ouverture vers la Russie, Henri de Grossouvre défend cette fois-ci une nouvelle idée pour l'Europe l'«avant-garde». Fondée sur le duopole France-Allemagne, auxquels s'ajouteraient la Belgique, le Luxembourg, la Hongrie et l'Autriche, l'avant-garde européenne pourrait avoir comme objectif de relancer la construction européenne sous une forme impériale. Simple hypothèse à l'heure présente, mais plus que jamais souhaitable !

    Pierre Bérard : Votre premier livre, Paris-Berlin-Moscou, la voie de l'indépendance et de la paix, est paru à L’Âge d'Homme en avril 2002. Il a été particulièrement remarqué des milieux diplomatiques et militaires. Bien que s'inscrivant dans une structuration géopolitique qui fait fi des aléas de l'actualité immédiate, votre hypothèse de 2002 est-elle devenue caduque ? Autrement dit, comment aujourd'hui penser un ensemble continental cohérent coopérant étroitement avec la Russie ?

    Henri de Grossouvre : Paris-Berlin-Moscou est paru un an avant que la France et l'Allemagne, rapidement rejointes par la Russie, n'élaborent des positions communes à propos de la crise irakienne et ne se prononcent ensemble contre l'intervention étatsunienne. C'était la première fois, aussi, depuis la Deuxième Guerre mondiale, que l'Allemagne réunifiée était à même de définir de nouvelles orientations de politique étrangère conforme à ses intérêts propres. Des intérêts nationaux qui étaient également ceux de l'Europe. Depuis cette date, il est bien évident que l'Allemagne n'est plus un «protectorat américain», selon l'expression de Gunter Grass, ce qui est la condition sine qua non pour envisager avec elle une politique rompant avec les obligations du temps de la guerre froide.

    Que reste-t-il de tout cela ? Chacun sait que madame Merkel n'est pas favorable à l'hypothèse d'un axe Paris-Berlin-Moscou et que son tropisme la porte, jusqu'à présent, plus volontiers vers des amitiés atlantiques. Mais elle a cependant maintenu le rythme des sommets franco-germano-russes qui furent initiés à cette époque. Ces rencontres de chefs d'États et de ministres des trois pays ne suffisent pas. Il est plus important que des coopérations soit nouées dans les domaines que mes amis paneuropéens appellent les «technologies de souveraineté», afin de «verrouiller» par l'action et l'économie une coopération dépendante des changements de gouvernements. Les technologies de souveraineté désignent les secteurs qui permettent aux pays d'exister par eux-mêmes dans le monde d'aujourd'hui. Il s'agit par exemple de l'énergie, des technologies de l'information et de la communication, des industries aéronautiques et spatiales, des nanotechnologies et des biotechnologies. Or, dans ces domaines, les choses avancent, des alliances se nouent, créant des solidarités de fait durables vis à vis de l'extérieur.

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  • Présidentielle en Pologne : le conservateur Andrzej Duda réélu face au libéral Rafal Trzaskowski

    Un scrutin serré. Selon des résultats officiels recueillis dans 99,7% des bureaux de vote, le président conservateur polonais Andrzej Duda devance le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski au second tour de l’élection présidentielle dimanche 12 juillet. Andrzej Duda recueille ainsi 51,2% des voix devant Rafal Trzaskowski. Le chef de la commission électorale a déclaré que le décompte des derniers bulletins ne modifierait pas l’issue du scrutin.

    France Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/presidentielle-en-pologne-le-conservateur-andrzej-duda-reelu-face-au-liberal-rafal-trzaskowski

  • La France, homme malade de l’Europe ?

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    Ce n’est pas très agréable mais c’est une évidence ! La France est « l’homme malade de l’Europe » ! Depuis que le Tsar Nicolas 1er avait employé cette expression à l’encontre de l’Empire Ottoman, elle a fait florès. Elle désigne l’Etat qui s’enfonce, qui se noie, qui est à la veille de disparaître : les empires turc ou autrichien se sont ainsi disloqués après que ce diagnostic les eut visés . On n’imagine pas qu’un tel destin puisse advenir à notre pays… Et pourtant, des décennies de mauvaise gouvernance, une économie en capilotade, des finances vérolées, des services publics de moins en moins performants, une nation qui « s’archipélise », un peuple qui s’éloigne avec dégoût des isoloirs et des urnes… Les symptômes du mal sont nombreux et envahissants, mais l’oligarchie politique, administrative, financière et médiatique qui publie les bulletins de santé se veut rassurante. Un cancer ne peut pas être un bon médecin.

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  • Liquidator à la relance, il fallait oser !

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    LE MAIRE, UNG RAND DISEUX ET PETIT FAISEUX QUI N'A JAMAIS TRAVAILLE DANS UNE ENTREPRISE ET QUI PARLE BIEN L'ALLEMAND !

    Le 19 décembre 2018, chez Jean-Jacques Bourdin, le ministre de l’Économie  déclarait qu’il trouverait « les solutions les plus originales » pour sauver l’usine Ford de Blanquefort et son millier d’emplois. Il faut croire que ce brillant diplômé de Normale Sup manque d’imagination puisque, ne lui en déplaise, l’usine Ford a bel et bien fermé, au grand dam du dépité Poutou qui regrettait que Le Maire ait lâché « les Ford ». Comme on dit chez moi, en Normandie (terre où le parachuté Le Maire est un élu fantôme), « c’est un grand diseux, mais un p’tit faiseux ».

    La liste des fermetures d’usines sous la « gouvernance » Le Maire est longue comme un jour sans pain : Ford, ArjoWiggins, Ibiden à Courtenay, CKB-TE Connectivity à Allones (en cours), Peugeot à Hérimoncourt, Michelin, Renault, France Tabac à Sarlat… sans parler de la casse sociale chez , Engie, Sanofi, etc. Et comment ne pas évoquer toutes ces cessions des rares fleurons industriels français comme STX France (les chantiers navals de Saint-Nazaire), la Française des jeux, ADP ? Bref, un bilan particulièrement impressionnant !

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