Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 33

  • [ÉDITO] Sommet de Londres : des lapins pris dans les phares

    sommet londres
    Après l’entretien musclé dans le Bureau ovale entre Trump et Zelensky, les chefs d’État et de gouvernement européens ainsi que le Premier ministre canadien Trudeau, le Néerlandais Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, et, bien évidemment, l’incontournable Ursula von der Leyen se sont tous retrouvés, toutes affaires cessantes, à Londres, en ce dimanche 2 mars, autour du président ukrainien. Ce dernier a même eu droit, en fin d’après-midi, à une réception par le roi Charles en son château de Sandringham. Après la dégelée chez le malappris à crinière jaune, une tasse de thé bien chaude dans de la belle porcelaine royale s’imposait. En vrac, pour rester dans l’esprit du moment, que retenir de ce sommet ?

    Lire la suite

  • L’économie de guerre, puis la guerre : on y va tout droit, sauf sursaut des Français

    Si les Français ne veulent pas la guerre avec la Russie, leurs dirigeants la souhaitent, pour masquer leur échec dans tous les domaines. La Russie ne souhaite pas la guerre avec l’Europe. Elle entend récupérer les régions russophones de l’est de l’Ukraine. Elle n’a pas le désir ni les moyens de se lancer dans une opération de conquête du Vieux Continent. Après l’entrevue mouvementée entre Trump et Zelensky à la Maison-Blanche, la présidente du groupe Renew au Parlement européen, Valérie Hayer, appelle à une « économie de guerre » en surjouant du péril russe, avec « 250 milliards d’investissements annuels pour se réarmer et ne plus dépendre des États-Unis ». Le ministre de l’Économie Éric Lombard plaide également pour une économie de guerre. À la question de savoir si la situation était celle d’une «économie de guerre», il a répondu : « On n’y est pas mais il le faut. »

    Lire la suite

  • Économistes d’universités, grands groupes, gros fonds : ces nouveaux rentiers des réglementations étouffantes

    par Henry Bonner

    La question des réglementations de l’Union européenne met en conflit les profiteurs et les victimes des règlements et des directives.

    Globalement, les représentants des patrons d’entreprises font opposition aux normes de l’UE sur les déclarations d’entreprises – le CSRD et le C3SD. Les normes créent des complications, de la paperasse, augmente le risque d’amendes supplémentaires et de taxes à l’avenir via l’exploitation des déclarations par des écologistes.

    Lire la suite

  • Sur l’Ukraine, ouvrons les yeux

    olivier-zajec.jpg

    Les alliés de Kiev ont fait « un mauvais calcul stratégique» en ne voulant pas voir que la guerre en Ukraine était «existentielle» pour Moscou, déplore le professeur de stratégie, Olivier Zajec, qui analyse la brutalité inouïe de Donald Trump comme un tournant pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe.

    Lire la suite

  • Pourquoi donc, sont-ils tous pour la guerre ?

    « Quel étonnant paradoxe ! Prêcher la paix, c’est s’exposer à la violence des autres ». Christophe Ferré. C’est tristement la réalité, et nous venons d’en avoir un exemple avec ce qui vient de se passer dans le bureau ovale et les réactions des chancelleries européennes, qui se sont crues presque toutes obligées de se porter au secours de Zelensky, oubliant une fois de plus la réalité des faits. Sans ambiguïté il a traité Vance de « pute » ou « salope », au choix, mais bien entendu la cohorte de va-t-en-guerre qui compose le cénacle de la bien-pensance européenne ne veut pas s’arrêter à ce détail. C’est une trivialité acceptée et cultivée dans les cercles mondains de la vieille Europe, et ils découvrent que ces manières ne sont pas appréciées ailleurs. Il n’y a guère que Meloni, Orban et Fico qui ont eu le courage de faire entendre un autre son de cloche. Mais en France, malheur à celui ou celle qui oserait avancer que la paix c’est mieux que la guerre !

    Lire la suite

  • L'UE s'illusionne en croyant pouvoir soutenir Kiev sans Washington, selon un chercheur

    Livraisons d'armes à l'Ukraine  - Sputnik Afrique, 1920, 01.03.2025

    L'UE ne pourra pas combler le vide laissé par Washington pour soutenir militairement l'Ukraine, et encore moins pour la reconstruire, a expliqué à Sputnik le politologue Joseph Siracusa, de l'Université Curtin, en Australie.

    Lire la suite

  • Macron prêt à discuter du partage de notre dissuasion nucléaire : jusqu’où ?

    image (28) (1)
    « Pas ça, pas maintenant, pas lui ! », aurait-on envie de dire, stupéfait, en découvrant qu'avant même le clash Trump-Zelensky, Macron, en déplacement au Portugal, vendredi, répondait favorablement au nouveau chancelier allemand en déclarant être prêt à ouvrir la « discussion très profondément stratégique » sur une dissuasion française élargie à l'Europe. « La France a pleine autonomie en la matière […] c’est-à-dire que nous ne dépendons pas d’un autre pour produire nos capacités nucléaires, pour en disposer et pour les opérer par les airs et par la mer, ce qui est aussi une spécificité [française] », a-t-il souligné, ajoutant : « Cette capacité finalement souveraine, je suis prêt à en discuter si elle permet de bâtir une plus grande force européenne. » Et la discussion commence dès ce dimanche à Londres...

    Lire la suite

  • Voici comment les États-Unis ont fait de l’Europe occidentale leur marionnette

    par Timofey Bordatchev

    Les plus grands obstacles à une politique étrangère européenne rationnelle sont la pression américaine, la crise interne des élites d’Europe occidentale et le modèle économique néocolonial du continent. L’antagonisme actuel de l’Europe occidentale envers la Russie n’est pas un état de choses naturel, c’est le résultat de la coercition implacable des États-Unis. Si cette pression extérieure s’affaiblit, un changement de rhétorique et de politique pourrait survenir rapidement, transformant le paysage politique du continent.

    Lire la suite

  • Ukraine : comment on s’en sort ?

    Les avis divergent après le clash entre Trump et Zélensky et comme il était prévisible, la classe politique européenne appelle à faire bloc autour de l’Ukrainien, dont le mandat démocratique est terminé et que des députés ukrainiens appellent à destituer. Les scénarios des plus va-t-en-guerres européens passent par une aide militaire et financière massive et un engagement direct dans la guerre, afin de reprendre militairement la Crimée et d’empêcher Poutine de ravir Odessa. Comment ? Il serait logique de penser que si on avait pu, militairement, battre Poutine, cela se serait déjà fait du temps de l’aide américaine.

    Lire la suite

  • Politique nataliste en Hongrie contre politique immigrationniste en France

    orban-macron.jpg

    Depuis 2010, les mesures pro-familles sont mises en place en Hongrie par le gouvernement Orban. Février 2019. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a annoncé un programme d’aide aux familles.

    Lire la suite