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Europe et Union européenne - Page 375

  • Suède : une municipalité au bord de la faillite en raison du coût massif de l’accueil des migrants

    Suède – La municipalité de Bengtsfors a adressé une requête au gouvernement suédois afin d’obtenir de l’aide pour couvrir les coûts massifs engendrés par l’accueil de migrants.

    La lettre de plusieurs pages du maire Stig Bertilsson identifie clairement la cause du déficit budgétaire de la commune, liée au trop grand nombre de « nouveaux Suédois » accueillis.

    « Les coûts dans les municipalités qui ont reçu de nouveaux arrivants ont continué d’être considérables (…) Cela crée un grand trou dans la caisse », a déclaré M. Bertilsson.

    Interrogé sur d’éventuelles recettes fiscales générées par les migrants, susceptibles de combler le déficit, M. Bertilsson a déclaré qu’à long terme, il espérait qu’il y aurait une augmentation des recettes, mais qu’il n’y en avait pas eu jusqu’ici, ajoutant que le marché du travail suédois « a encore un long chemin à parcourir »« C’est un déséquilibre dont l’État devra assumer la responsabilité. »

    Dans la lettre adressée au gouvernement suédois, le maire décrit la situation actuelle comme si Bengtsfors se dirigeait vers la faillite.

    Le conseil municipal indique que l’augmentation des taxes pour couvrir les coûts n’est pas une solution car les taux d’imposition locaux s’élèvent déjà à 22,9 pour cent, soit le dixième taux le plus élevé de Suède.

    SVT.se

    http://www.fdesouche.com/1246701-suede-une-municipalite-au-bord-de-la-faillite-en-raison-du-cout-massif-de-laccueil-des-migrants-salarme-le-maire-2

  • Nouveau collaborateur de fait des négriers, l' "Ocean Viking", auto-proclamé "bateau de sauvetage" de SOS Méditerranée, a pris le large...

    Le navire, d'une capacité de 200-300 personnes, a quitté le port de Marseille pour rejoindre les côtes libyennes.

    A bord, on prétend qu'on va sauver des naufragés : c'est très bien, mais... en les conduisant en Europe, au lieu de les ramener à leur point de départ (comme vient de le faire Salvini - voir la note suivante - ) "on " agit, de fait, comme un maillon de la chaîne du trafic d'êtres humains; "on" devient, de fait, complice des Mafias de passeurs-négriers..

    Hier, c'était le Sea Watch et sa commandante de couverture de magazine; avant-hier, c'était l'Aquarius; et tant d'autres encore... Maintenant, voici L'Océan viking, auto-proclamé redresseur des torts d'une Europe qui laisse périr des malheureux, chevalier blanc du Bien, défieur des grands méchants que nous sommes tous, indifférents que nous serions (disent-ils...) à la misère humaine.

    Les reportages destinés à faire pleurer dans les chaumières se sont multipliés ces derniers mois sur les chaînes de télé, à propos de ces envahisseurs rebaptisés "migrants" - malheureux, certes, mais qui cherchent à s'imposer chez nous, il ne faudrait pas l'oublier... - au prétexte qu'ils risquent leur vie pour traverser la Méditerranée et venir en Europe.

    Le parti immigrationniste, toute presse confondue (écrite, parlée, télévisée), de France info à TF1, de France 2 à BFM/TV ou autres, impossible d'y échapper ces derniers jours... 

    Nul ne se soucie - ou si épisodiquement... - du fait qu'un paysan français se suicide tous les deux jours ; nul ne se soucie plus que cela, non plus, des dix millions de pauvres recensés par le Secours catholique, ou des huit millions et demi de mal-logés recensés par la Fondation Abbé Pierre. Il y a bien, certes, les Restos du cœur, qui peuvent occuper le devant de la scène, intouchables qu'ils sont, car « confisqués » par les bobos-gauchos. Mais, à part eux, s'occuper activement de la détresse, de la précarité, de la pauvreté qui monte, inexorablement, au milieu du peuple français, non, ce n'est pas intéressant. Cela ne vaut pas ces masses de "migrants" qui, eux, méritent toute l'attention de nos mal-généreux. 

    Oui, nous disons bien "mal-généreux", car sauver des malheureux qui vont se noyer, évidemment, c'est le devoir de toute personne civilisée. Encore plus lorsque l'on est en Europe, dont les racines chrétiennes sont une évidence, à part pour les adeptes de la Nouvelle Religion Républicaine, dont le sectarisme n'a d'égal que l'épaisseur de leurs œillères !

    Mais être civilisé, généreux et... sauveteur, n'empêche pas d'avoir de la jugeote.

    Ces pauvres malheureux, victimes des passeurs, certes, mais malgré tout victimes consentantes, ne doivent pas être conduits en Europe, lorsqu'on leur sauve la vie. Elles doivent être ramenées sur les côtes d'Afrique, d'où elles sont parties. Sinon, de toute évidence, les sauveteurs  du Sea Watch et de l'Aquarius, hier, et de l'Océan Viking, demain, se font et feront, volens nolens, les maillons de la chaîne maffieuse de ces esclavagistes, négriers des temps modernes, qu'on appelle aujourd'hui "passeurs". Les Mafias savent que les bateaux européens "achèveront le travail", et les "migrants" savent qu'on viendra les chercher : tout cela consolide le trafic et lui assure une pérennité dans la malfaisance et la traite des êtres humains. 

    Et, là, il n'y a plus du tout de quoi être fier ni de quoi être comparé à un preux chevalier d'antan, volant au secours de la veuve et de l'orphelin.

    Nos mal-généreux de l'Aquarius, du Sea Watch, de l'Océan Viking et autres devraient y réfléchir, avant de se présenter en parangons de vertu et d'humanité... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/x-6168572.html

  • L’Europe continue de verser des milliards à la Turquie pour sa future adhésion

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    Il y a, en ce moment, une guerre du gaz autour de Chypre. Les importants gisements récemment découverts ont aiguisé les appétits. La République de Chypre a signé d’importants contrats avec l’américain Exxon Mobil, l’italien ENI et le français Total. Mais la Turquie occupe toujours un bon tiers de l’île et n’entend pas passer à côté de cette manne. Elle fait donc des forages de son côté et multiplie parallèlement les opérations d’intimidation.

    Ainsi, des navires de guerre et des navires de forage turcs opèrent actuellement dans les eaux territoriales de Chypre, provoquant le mécontentement des Européens. Ces derniers ont – incroyable audace – décidé des mesures de rétorsion. Rassurez-vous, elles ne vont pas bien loin : il s’agit juste de bloquer l’augmentation, prévue en 2020, de l’aide de pré-adhésion à l’Union européenne, soit 146 millions d’euros. L’aide est donc maintenue pour plusieurs milliards…

    Cet épisode géopolitique distrayant est l’occasion de se pencher sur ce dossier opaque, voire occulte, des aides européennes à la Turquie, instaurées pour l’aider à préparer sa future adhésion – que plus personne n’envisage, d’ailleurs. Ubu est toujours roi, et avec nos impôts !

    Ces aides sont regroupées sous le nom d’IAP (instrument d’aide de pré-adhésion). Actuellement, c’est IAP II qui est en cours depuis 2014 et s’achèvera en 2020. Ensuite, IAP III se mettra en place de 2021 à 2027. La Commission européenne s’est prononcée en ce sens lors d’une conférence de presse le 19 mars 2019 : « L’Union européenne continuera à apporter une assistance en vue d’aider des partenaires à se préparer à leur future adhésion à l’Union européenne. » Ces partenaires sont l’Albanie, la Macédoine, la Serbie, le Monténégro et la Turquie.

    Un débat a tout de même eu lieu au Parlement européen, le 27 mars, et certains députés ont légèrement renâclé. Ainsi, Arnaud Danjean, qui sera ensuite numéro trois sur la liste de François-Xavier Bellamy, a proposé de renommer ces fonds et de « les déconnecter clairement de la problématique de l’élargissement ». Quelle audace ! Il a courageusement ajouté : « Les fonds destinées à la Turquie nous semblent trop importants alors même que les sujets de préoccupation communs, comme les migrations, font l’objet d’accord financiers spécifiques. »

    Car les milliards de l’IAP s’ajoutent aux milliards offerts à Erdoğan pour garder les immigrés syriens et irakiens chez lui, enfin, sauf ceux qu’il a déjà envoyés en Europe. Pourquoi se gêner, puisque l’Europe est toujours d’accord pour payer ? Pour la petite histoire, M. Danjean s’est abstenu à ce vote : il ne fallait tout de même pas exagérer…

    Certains hommes politiques se sont parfois émus de cette situation. Ainsi, en 2016, le vice-président allemand du Bundestag, Johannes Singhammer, avait déclaré que ces aides étaient « une vaste blague » et qu’il fallait les supprimer, mais il ne s’est rien passé. La Cour des comptes européennes (car il y en a une) a dit, de son côté, qu’il était impossible d’évaluer les retombées de ces aides. Mais la Commission européenne a superbement répondu : « La Commission va réévaluer en permanence la situation en Turquie et ajuster si nécessaire et en fonction des besoins l’allocation de ces fonds. » Prix d’excellence au concours de la langue de bois ! En attendant, le contribuable européen continue de payer sans le savoir.

    Combien, au fait ? Un homme politique, François Asselineau, a affirmé en avril 2017 que 6 milliards avaient ainsi été donnés à la Turquie. L’émission d’Europe 1, « Le vrai-faux de l’info », a voulu vérifier ce chiffre et, dans son émission du 20 avril 2017, Géraldine Woessner a affirmé que c’était, en fait, un peu plus : sept milliards avaient déjà été donnés à cette date, et six de plus seraient versés de 2017 à 2020, trois pour la gestion des réfugiés et trois pour l’aide à la pré-adhésion. C’est la Commission européenne elle-même qui a fourni ces chiffres à la journaliste.

    Pour la France, c’était, à cette date, près d’un milliard d’euros…

    Tout cela est bien évidemment accablant et l’on peut se demander s’il va se trouver un homme politique en Europe pour engager une action résolue afin de mettre un terme à cette invraisemblable situation. On peut rêver…

    Antoine de Lacoste

    https://www.bvoltaire.fr/leurope-continue-de-verser-des-milliards-a-la-turquie-pour-sa-future-adhesion/

  • Encore une fois, Salvini montre la voie

    Un navire italien reconduit des migrants en Libye pour la première fois depuis 2009 :

    https://francais.rt.com/international/53123-navire-italien-reconduit-migrants-libye-premiere-fois-2009?fbclid=IwAR1t7543T7tMHw1GiQZrCIIOGargArXq4oCcO6RHBPKXm5gxrBW4dK86M68#.XRyZtm6Ee8M.facebook

    DERNIERE NOUVELLE :

    Le Sénat a voté ce lundi soir la confiance au gouvernement italien sur un nouveau tour de vis sécuritaire et anti-migrants réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, avec 160 voix pour (57 voix contre) et l'abstention des partis d'opposition de droite et d'extrême droite (21 voix).

    "Le décret sécurité octroie plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, plus de contrôles aux frontières, plus d'hommes pour arrêter les mafieux", s'est félicité Matteo Salvini sur Facebook. Le texte accorde au ministre des pouvoirs élargis pour :

    1. Interdire les eaux territoriales aux navires ayant secouru des migrants...

    2. Confisquer les bateaux des ONG...

    3. Imposer à leurs commandants des amendes pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros...

    Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des "migrants" (!), le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance. 

    Le nouveau texte accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine. 

    BRAVO, SALVINI ! FORZA, SALVINI !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/encore-une-fois-salvini-montre-la-voie-6168515.html

  • Grand remplacement en Europe : l’Italie de Salvini, dernier rempart ?

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagne et les tentatives de résistances de l’Autriche… C’est au tour de l’Italie d’être étudiée par Paul Tormenen. Face à l’afflux de migrants sur ses côtes, le pays peut compter sur Matteo Salvini pour tenter d’éviter le pire !
    Polémia

    Avant d’être un pays d’immigration, l’Italie a été un important pays d’émigration. C’est surtout à partir des années 60 que l’immigration a commencé à y être importante. La déstabilisation de la Libye en 2011 par une coalition de pays occidentaux et les convictions pro-immigration du précédent gouvernement ont rendu possible des flux migratoires considérables dans les années 2010, qui ont affecté toute l’Europe.

    Le nouveau gouvernement en place depuis 2018 a pris plusieurs mesures visant à endiguer les arrivées illégales sur les côtes italiennes. L’Italie est apparu comme un rempart à la transformation accélérée de la population européenne. Le récent accord conclu par quelques pays européens visant à répartir automatiquement les clandestins arrivant sur les côtes européennes pourrait de nouveau changer la donne.

    L’immigration en Italie

    Alors que pendant des décennies, le chômage et la pauvreté ont poussé de nombreux italiens à émigrer, l’immigration en Italie a commencé à prendre une importance significative dans les années 1970. Les secteurs de l’aide à domicile, de l’hôtellerie et du bâtiment ont recruté en nombre des travailleurs étrangers depuis cette période.

    Dans les années 90, l’immigration issue d’Afrique sub-saharienne et du moyen Orient a pris de l’importance (1).La chute du régime communiste en Albanie en 1990 a marqué le début d’une importante vague migratoire en provenance de ce pays, dont les ressortissants sont très nombreux en Italie (2).

    Durant les années 2010, des arrivées massives de clandestins venant des côtes libyennes ont été organisées par des passeurs. Dans le périple migratoire sur la méditerranée, certaines organisations non gouvernementales sont parfois un rouage essentiel (3). Plusieurs explications peuvent être données à cette immigration incontrôlée :

    • la proximité géographique de l’Italie des côtes libyennes,
    • la déstabilisation du régime libyen en 2011 par une intervention militaire de pays occidentaux,
    • et surtout l’absence de volonté politique du gouvernement de l’époque de mettre un terme à l’immigration clandestine.

    Les chiffres des arrivées par la mer de clandestins en Italie sont impressionnants : 62 692 en 2011, 170 100 en 2014, 181 436 en 2016, 119 369 en 2017 (4). Soit 743 600 personnes – très majoritairement musulmanes (5) – dans la seule période 2011-2017. Et on ne parle ici que des clandestins ayant fait l’objet d’un recensement, ce qui par nature en minore très certainement le nombre réel. Ce n’est qu’à partir de 2018 avec l’accession au pouvoir d’une coalition composée du parti 5 Etoiles et de la Lega que ces arrivées par la mer ont baissé de manière significative pour atteindre 23 000 personnes (6).

    Un potentiel d’immigration considérable

    Si, comme nous le verrons plus tard, le ministre de l’intérieur Matteo Salvini a su mettre un terme au véritable pont maritime existant entre la Libye et l’Italie, il n’en demeure pas moins que des centaines de milliers de migrants attendent le moment opportun pour « passer » clandestinement en Europe. Le nombre de migrants en Libye prêts à émigrer est estimé entre 700 000 et un million (7).

    Plus largement, compte tenu de l’évolution démographique de l’Afrique, ce sont des millions de jeunes africains qui sont susceptibles d’émigrer vers l’Europe, à la recherche d’une chimérique amélioration de leur situation et de celle de leur famille restée au pays (8).

    Un nombre d’étrangers conséquent malgré un nombre considérable de naturalisations

    Le nombre d’étrangers arrivant en Italie pour s’y établir est très important depuis plusieurs années, avec un pic en 2007 ( 560 000 ). Depuis cette année-là, c’est au moins 210 000 personnes qui arrivent chaque année dans le pays pour y vivre. Parmi eux, les demandeurs d’asile sont nombreux : sur la seule année 2017, ils sont 120 000 à avoir sollicité une protection humanitaire (9). Un chiffre qui est tombé à 54 000 en 2018 (10).

    Le nombre de résidents de nationalité étrangère en Italie ne cesse d’augmenter. Il est passé de 625 000 en 1991 à 5,2 millions en 2017 (8,7 % de la population totale) (11). Ceci bien que les naturalisations ont été dans le pays les plus importantes d’Europe en nombre sur la période 2013-2017 : 750 000 (12).

    Alors que la natalité des italiens est en berne, la part des naissances d’enfants dont un des deux parents est étranger est en augmentation et représente 21% du nombre total des naissances en 2017 (13).

    Parmi les étrangers vivant en Italie, les non européens sont majoritaires et sont au nombre de 3,7 millions. Les principales nationalités d’étrangers représentées sont les marocains, les albanais et les chinois (14).Les clandestins présents dans le pays sont quant à eux estimés à plus d’un demi-million (15).

    Les institutions européennes demandent à intervalle régulier aux pays européens en général et à l’Italie en particulier d’accueillir des immigrés. Les arguments sont tantôt prétendument économiques (16), tantôt humanitaires (17).

    Pourtant l’économie italienne est plongée depuis de nombreuses années dans une stagnation persistante (18). Cela se traduit notamment par :

    • un nombre considérable de personnes (5,1 millions) vivant sous le seuil de pauvreté absolue, (19),
    • un important chômage (2,5 millions de personnes concernées), en particulier des jeunes (31% chez les 15-24 ans) dont certains émigrent à l’étranger (20). C’est dans ce contexte qu’une immigration débridée est arrivée jusqu’à récemment dans le pays. Cela n’a pas été sans impact.

    Les effets d’une immigration débridée

    L’arrivée d’une importante communauté étrangère en Italie s’est accompagnée d’un certain nombre de problèmes :

    • L’installation de clandestins s’est traduite notamment par une occupation de territoires, dont certains sont devenus au fil du temps des « no go zones », des lieux où la Police et les autochtones ne vont pas.Parmi ces zones de non droit, à Turin, l’ancien site du village olympique a été investi par un squat, le plus grand d’Europe, où le trafic de drogue va bon train (21). Dans la lointaine banlieue de Naples, la commune de Castel Volturno est devenue le rendez-vous de différentes activité illégales (vente de drogue, prostitution, etc.) (22).
    • Bien que présente depuis peu en Italie, une mafia nigériane a vu le jour en différents points du pays. Elle est particulièrement présente à Turin et à Palerme et recrute fréquemment des migrants récemment arrivés.Parmi ceux-ci, près de 20 000 femmes nigérianes se livreraient selon les experts à la prostitution. Le trafic de drogue est également une importante source de revenu pour ces réseaux (23).En début d’année 2019, c’est même dans un camp de réfugiés à Minéo (Sicile) que 19 personnes soupçonnées de trafic de drogue ont été arrêtées (24). Un camp, le plus grand du pays, que le ministre de l’intérieur Matteo Salvini a fermé récemment. Par ailleurs, les autorités italiennes craignent une radicalisation islamiste en prison des délinquants nigérians incarcérés, en raison des liens gardés avec le pays d’origine, où le groupe terroriste Boko Haram étend son implantation (25).
    • Plus globalement, bien que les étrangers représentent 8,7 % de la population, 1 personne sur 5 arrêtée en 2018 serait étrangère selon la Police italienne. La nationalité des personnes étrangères arrêtées est par ordre d’importance albanaise, nigériane, marocaine, roumaine et tunisienne. Selon les statistiques officielles, les étrangers seraient les auteurs identifiés d’un crime sur trois (26).
    • Le nombre important d’enfants étrangers dans les écoles primaires de certaines villes a entraîné un « white flight », un exode des blancs,comme le démontre une étude réalisée à Milan (27). Dans une lettre ouverte, des enseignants milanais font état à leur administration d’un nombre important d’enfants ne maîtrisant pas l’italien et de difficultés de communication avec leurs parents.
    • L’islamisme est en expansion en Italie et se manifeste notamment par des prêches radicaux dans certaines mosquées (28). Selon une enquête menée par des journalistes d’investigation, le Qatar participerait massivement au financement de mosquées dans le pays destinées à être confiées à des imams fondamentalistes (29).
    • La contribution des migrants au système social italien est « en débat », plus particulièrement depuis la révélation de statistiques faisant état que près de 60% des non-européens bénéficiant d’une retraite de la sécurité sociale italienne n’ont jamais travaillé en Italie (30).
    • Sur le marché du travail, les étrangers ont un taux de chômage (14 %) qui est supérieur à celui des italiens (11 %) (31).
    • Alors que de nombreux jeunes italiens émigrent faute d’emploi, les gouvernements précédents ont entrepris avec l’argent public une politique de peuplement du pays, visant à installer des migrants dans des territoires sous peuplés (32) et à permettre à certains d’accéder à grand frais à un emploi (33).

    La Lega au pouvoir : une détermination à lutter contre l’immigration clandestine

    C’est dans ce contexte qu’ont eu lieu les élections générales en 2018. Les programmes anti-immigration du mouvement 5 Etoiles et surtout de la Lega ont connu un large succès auprès des électeurs italiens. Un accord entre les deux partis leur a permis d’accéder au pouvoir. Plusieurs mesures ont été rapidement prises afin d’arrêter les flux migratoires qu’a connu l’Italie dans les années précédentes.

    Au premier rang de celles-ci, on peut citer le refus de laisser accoster des bateaux d’O.N.G. chargés de clandestins venant de Libye. Cette position ferme a non seulement permis de réduire considérablement le nombre d’arrivées illégales (de 80% de 2017 à 2018) en provenance des côtes libyennes mais également de réduire le nombre de morts en méditerranée (34). Un récent décret du Ministre de l’intérieur prévoit de fortes amendes en cas d’accostage des bateaux sans autorisation et leur confiscation en cas de récidive (35).

    Les conditions d’octroi de l’asile ont été durcies. Un décret pris en 2018 prévoit ainsi que les individus reconnus socialement dangereux ne peuvent pas bénéficier de la protection humanitaire du pays. Dès la fin de l’année 2018, on constatait une baisse de 25% des décisions favorables aux demandes d’asile (36).

    Les autorisations de séjour pour motif humanitaire qui représentaient 25% des demandes sont abolies. Elles sont remplacées par des permis de séjour accordés sous des conditions exigeantes (37).

    Les subventions aux associations pro-migrants ont été fortement réduites. Cela s’est traduit notamment par des licenciements de permanents associatifs,compris entre 5 000 et 15 000 selon le périmètre retenu (38).

    Le nouveau revenu minimum mis en place début 2019 n’est accessible aux migrants qu’après 10 ans de résidence dans le pays. Près de 92 000 étrangers n’y ont donc pas accès en raison de cette condition (39).

    Ces mesures produisent déjà leurs premiers effets. Elles sont en rupture avec les errements de la politique d’immigration menée jusqu’en 2018 en Italie comme dans plusieurs pays européens. Alors que des jeunes italiens émigraient en nombre à la recherche d’un emploi à l’étranger, des centaines de milliers de clandestins arrivaient dans le pays sans perspective d’emploi et bénéficiaient du coûteux système social.

    Après avoir connu une déferlante pendant les années 2010, l’immigration est contenue en Italie. Les expulsions sont désormais plus nombreuses que les arrivées. Le nouvel objectif que le ministre de l’intérieur Matteo Salvini s’est fixé est l’expulsion de centaines de milliers de clandestins (40).

    Comme en Australie, le nouveau gouvernement italien a mis en pratique avec succès la politique du « no way »,en refusant l’accostage des bateaux de clandestins et en ne montrant aucune tolérance pour le business des passeurs et l’immigration clandestine.

    Les prochaines semaines nous montreront la traduction concrète du récent accord conclu à l’initiative du Président Macron et la Chancelière Merkel entre certains pays européens. Celui-ci prévoit une répartition automatique par pays des clandestins arrivant en Italie et à Malte en cas d’ouverture des ports aux bateaux chargés de migrants.

    Les flux migratoires qu’a connu l’Italie dans les années 2010 nous montrent que si le gouvernement italien permettait de nouveau l’accostage de bateaux d’O.N.G., ce qui ne semble pas exclu (41), les arrivées en nombre de clandestins en Europe pourraient reprendre, au grand bénéfice des passeurs.

    Paul Tormenen 02/08/2019

    (1) « From migration to asylum destination, Italy navigates shifting migration tides ». A. Scotto. Migration policy institute. 24 août 2017.

    (2) « Albanais et italiens 25 après le débarquement de 1991 ». P. Resta. Cairn info. 2015.

    (3) « Migrants, les ONG complices, une accusation récurrente ». Le Figaro. 9 avril 2019.

    « Vers le droit de conquête humanitaire ». Atlantico. Alexandre Del Valle. 4 avril 2017.

    (4) « Mediterranean Migrant Arrivals Reach 82,100 in 2018; Deaths Reach 1,741 ». IOM. 10 février 2018.

    (5) « Majority of recent refugees are muslims ». Pew research center. 29 novembre 2017.

    (6) « En Italie, le nombre de clandestins arrivés par la mer a chuté de 80% ». Le Figaro. 4 juillet 2019.

    (7) «  Migrants : en Libye, la difficulté de contrôler les réseaux de passeurs tient au chaos ». Le Monde. 28 juin 2018.

    (8) « At Least a Million Sub-Saharan Africans Moved to Europe Since 2010 ». Pew research center.  22 mars 2018. « La ruée vers l’Europe ». Stephen Smith. Ed. J’ai lu. 2019.

    (9) « Perspectives des migrations internationales 2018 ». OCDE. 20 juin 2018.

    (10) « La France, deuxième pays pour les demandes d’asile, d’où viennent les ressortissants ? ». LCI. 16 janvier 2019.

    (11) « Demographic indicators ». Istituto nationale di statistica. 7 février 2019.

    (12) « Total number of acquisition of citizenship in the EU 28 and EFTA 2009-2017 ». Eurostat.

    (13) « Natalita et fecondida della populazione residente ». Istat. 28 novembre 2018.

    (14) « Evoluzione della presenza straniera ». IDOS. « Non EU citizens ». Istituto nationale di statistica. 26 novembre 2018.

    (15) « The 24th italian report on migration2018 ». Fondazione ISMU.

    (16) « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». La Tribune de Genève. 7 mars 2017.

    (17) « EU urges Italy not to close ports and offers more funds ». The local. 29 juin 2017.

    (18) « Comment l’Italie est devenue l’homme malade de l’Europe ». Le Monde. 16 juin 2019.

    (19) « La pauvreté à un plus haut niveau de 12 ans en Italie ». Le Figaro. 26 juin 2018.

    (20) « Qualifiée mais sans emploi, l’exode de la jeunesse italienne ». France 24. 20 juin 2019. « Le taux de chômage atteint 10% en Italie ». Le Figaro. 31 octobre 2018.

    (21) « Turin, l’ancien village olympique devenu une zone de non droit, un millier de migrants vivent dans un squat géant ». Il Giornale. Cité par Fdesouche. 26 novembre 2018.

    (22) « Castel Volturno, le royaume de la black camora ». Le Figaro. 16  avril 2018.

    (23) « Mobsters without borders ». The Daily Post. 27 juin 2019.

    (24)« Sicile : un clan mafieux nigérian démantelé dans un immense camp de migrants ». Africa radio. 21 janvier 2019.

    (25) « Mafia nigeriana: riti, pestaggi e il rischio di radicalizzazione impressionano Cosa Nostra ». Il Giornale.It. 19 juillet 2019.

    (26) « Italy : one in five arrests are foreigners despite being 8,7 of population ». Breitbart. 11  avril 2019.

    (27) « Italian children fleeing heavily migrant populated schools ». Breitbart.

    (28) « L’islam radical progresse en Italie, l’enquête de Il Giornale ». Cité par l’Observatoire de l’islamisation. 25 juillet 2015.

    (29) « Mosques and foreign fighters : how Qatar finances islamism in Italy ». Almaghrebia. 4 avril 2019.

    (30) « Chain migration : 60% of retired migrants in Italy have never worked ». Breitbart. 1er décembre 2018.

    (31) « Taux de chômage autochtones, allochtones ». OCDE. 2018.

    (32) « Italie : une petite ville à l’heure du grand remplacement ». Le salon beige. 17 novembre 2016.(33) « Italie : 15 millions dépensés pour embaucher 15 migrants, la folie du camp du bien ».Fdesouche. 11 février 2019

    (34) « Migrants, à qui profite le drame ? » « . Causeur. Octobre 2018.

    (35) « Decreto sicurezza bis: in vigore da sabato con le multe alle navi Ong ». Isole24ore. 14 juin 2019.

    (36) « Italy rejects record number of asylum applications ». The Guardian. 14 février 2019.

    (37) « L’Italie vote une nouvelle loi anti migrants ». Le Figaro. 24  septembre 2018.

    (38) « Italian pro-migrants groups facing 15 000 job losts after Salvini cuts ». Breitbart. 11 juin 2019.

    (39) « A new italian basic income, not so universal after all ». Commission européenne. 13 février 2019.

    (40) « Immigration : l’Italie entend expulser 300 clandestins par jour, dit le député Borghesio sur RTL ». RTL. 8 juin 2018.

    (41) « Salvini empêche 130 migrants de débarquer en Italie ». Valeurs actuelles. 30 juillet 2019.

    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-italie-rempart/

  • Boris Johnson premier ministre : trois mois décisifs pour le Royaume désuni ?

    (Cette note a été rédigée hier; il y avait une élection partielle au Pays de Galles, remportée par une europhile convaincue, donc hostile au Brexit : la majorité de Boris Johnson ne tient donc plus qu'à... un seul siège !)

    Boris Johnson n'en démord pas, et il n'a pas tort puisqu'il a été élu pour cela : il veut que l'ex Royaume-Uni, aujourd'hui royaume plus désuni que jamais, soit sorti de l'Europe au 30 octobre prochain.

    On pourra lui reprocher ce que l'on veut : au moins, lui, ne trompe pas ses électeurs, et il fait ce qu'il dit : qui trouverait là matière à critique(s).

    Du moins, il annonce qu'il va le faire, car, dans les faits, cela promet des tangages fort importants outre-Manche...

    (peu lisible, la légende de l'illustration - très claire, elle... -  donne, en rose, le vote "brexit", donc "sortie de l'Europe" et, en bleu, le vote "remain", donc favorable au maintien dans l'Europe...)

    Pressé, Boris Johnson ? Excentrique ? Atypique ? Tout cela à la fois, et même d'autres choses encore ? Certainement. Mais, à la limite, maintenant ce n'est plus cela qui compte. Ce qui compte c'est qu'il a déclenché des forces, une logique, une dynamique qui vont probablement, maintenant, aller toute seules, comme à certains moments de l'Histoire, qu'elles qu'en soient les conséquences finales.

    Et, là, il n'est plus question ni d'hommes, ni de programmes, ni même... de logique : les forces déclenchées échappent à toute tentative de reprise en main et dépassent ceux qui les ont mises en route, sans plus pouvoir les arrêter : c'est le thème bien connu de l'apprenti sorcier... 

    Or, qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, le Brexit sème la discorde dans le royaume : l'Écosse, qui souhaite rester dans l'Europe, est tentée par l'indépendance tandis que la question de la réunification de l'Irlande ressurgit et donc le Brexit porte en germe un risque dangereux pour l'avenir du pays.

    La carte électorale (ci dessus) dessine très clairement  les contours d'une désunion profonde entre les quatre composantes nationales du pays. Le vote à 52 % pour le Brexit est essentiellement celui de l'Angleterre (à 53,4 %), à l'exception de quelques poches urbaines proeuropéennes. Contrairement aux prévisions, les Gallois ont rejoint à 52,5 % les Anglais dans ce rejet, malgré leur dépendance élevée aux subventions européennes à l'agriculture et au développement régional. À l'inverse, l'Écosse, à 62 %, l'Irlande du Nord, à 55,8 %, et Londres, à 60 %, ont signifié avec force leur volonté de rester en Europe. Tout comme la lointaine Gibraltar, non mentionnée ici...

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    La première ministre écossaise - Nicola Sturgeon, ci dessus avec Boris Johnson - fut la première à réagir au Brexit, annonçant, d'une part, qu'une nouvelle consultation du peuple écossais était désormais "hautement probable" et, d'autre part, qu'elle engageait des pourparlers directs avec Bruxelles pour protéger l'ancrage européen de l'Écosse. Elle a même posé les jalons d'une hypothétique alliance en ce sens avec son homologue de Gibraltar et avec le maire de Londres, Sadiq Khan, qui en a profité pour revendiquer davantage d'autonomie pour la capitale...

    Mais le vrai problème, ou, si l'on préfère, un problème plus crucial et, en tout cas, plus immédiat qu'une hypothétique indépendance écossaise, c'est celui de l'Irlande du Nord : " Les conséquences du Brexit sont plus importantes en Irlande du Nord", déclare sans ambage Vernon Bogdanor, professeur d'histoire constitutionnelle à King's College de Londres.

    L'Irlande du Nord renvoie d'ailleurs, d'une certaine façon, à l'Ecosse, puisqu'une majorité des protestants unionistes d'Irlande du Nord sont originaires d'Écosse, plus que de l'Angleterre proprement dite. Dès le résultat du référendum connu, le parti républicain Sinn Féin, présent à la fois au sud et au nord de l'Irlande, a appelé à l'organisation d'un référendum sur la réunification de l'île, où de très nombreux problèmes pratiques sont posés par le Brexit, l'Irlande étant le seul endroit possédant une frontière terrestre entre l'ex Royaume-Uni et l'Union européenne.

    Pour Vernon Bogdanor, les risques d'éclatement du Royaume-Uni sont cependant largement exagérés. Il considère plus urgente la question de la décentralisation économique en faveur du nord postindustriel de l'Angleterre. Des régions qui se sentent oubliées des politiciens de Westminster et ont voté massivement pour le Brexit (à 59 % dans les West Midlands). Par ailleurs, si Londres l'européenne peut toujours espérer faire avancer sa revendication d'une autonomie fiscale accrue, l'idée d'une sécession d'avec le royaume pour former une cité-État relève du pur fantasme.

    Mais ces forces centrifuges, attisées par les flammes du nationalisme anglais, risquent de remettre en cause à long terme le fonctionnement de l'union. Un système de relations plus fédéral pourrait, à terme, émerger de ces déséquilibres, pour la sauver d'un éclatement possible.

    Dans cette vision "vernonienne" des choses, Boris Johnson, le trublion excentrique mais énergique, va très probablement jouer un rôle d'accélérateur dont on verra très vite les effets, puisque, on l'a vu, il veut avoir "terminé le travail" dans trois mois...

    Quelles conclusions tirer de tout ceci : contentons-nous de constater les faits, pour l'instant, et de voir que, au moment où l'Allemagne s'effondre en quelque sorte sur elle-même du fait de sa démographie plus que problématique, ce que l'on a longtemps appelé "l'Angleterre" risque fort bien de connaître de très profonds bouleversements. Qui a parlé, un jour, de "fin de l'Histoire" ? L'Histoire continue, tout change tout le temps, et rien n'est jamais acquis à l'homme sur la terre...

    Nos deux plus anciens partenaires/adversaires sont entrés dans des flots tumultueux... ce qui ne veut bien sûr pas dire que nous soyons, nous-mêmes, à l'abri de toute tempête !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/01/boris-johnson-premier-ministre-trosi-mois-decisifs-pour-le-r-6167343.html

  • Les médias rongés par la haine anti-Pologne

    Les médias rongés par la haine anti-Pologne

    Les médias français aux ordres du lobby LGBT oublient de faire leur travail :

    « La Pologne rongée par la haine anti-LGBT » (La Croix), « Pologne : une gay pride attaquée par des ultranationalistes » (Le Figaro), « Une Marche des fiertés LGBT à Bialystok, bastion nationaliste en Pologne, vire au cauchemar » (Le Monde). Le bilan de ce « cauchemar », ou de ce « pogrom » pour reprendre le terme utilisé par Robert Biedron, le leader du parti LGBTiste Wiosna (Printemps) ? Zéro mort, un adolescent de 14 ans blessé à la clavicule par un hooligan (qui a été arrêté), un autre victime de vol avec menaces, une policière blessée à la jambe, zéro voiture brûlée et zéro vitrine brisée à la Marche des égalités organisée le 20 juillet dernier, pour la première fois dans la ville de Bialystok, dans l’est de la Pologne. Une gay pride qui a effectivement suscité des contre-manifestations nombreuses. Face aux quelques centaines de militants LGBT, des milliers de personnes venues s’y opposer après les provocations anticatholiques et les profanations commises lors d’autres manifestations du même type à Gdansk, Varsovie et Czestochowa (voir Présent du 19 juin).

    La contre-manifestation qui a fait du bruit, et qui est à l’origine des violences, c’est celle organisée par des supporters de foot, souvent proches des milieux nationalistes, venus de toute la Pologne pour « défendre la ville contre les pervers », car « tous ont vu leurs homoparades à Varsovie, Gdańsk et Częstochowa où les symboles religieux de la foi chrétienne ont été ouvertement profanés et moqués ». Résultat des courses : quelques heurts avec la police qui protégeait les manifestants et plusieurs dizaines d’arrestation. Puis la gauche en a profité pour lancer sa campagne électorale en organisant, huit jours plus tard à Bialystok, une manifestation contre la haine et la violence, mais apparemment uniquement lorsqu’elles visent les milieux LGBT. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/les-medias-ronges-par-la-haine-anti-pologne/

  • Espagne : augmentation de 160% par rapport à l’année dernière des arrivés de jeunes migrants non accompagnés

    […]

    Le système de protection de l’enfance mis à rude épreuve

    […] En attendant d’avoir la possibilité de travailler ou d’étudier, certains tombent dans la rue, essayant de gagner leur vie, et cela crée beaucoup de tensions parmi les résidents, qui exigent des mesures à l’encontre de ces mineurs.

    Des résidents du quartier témoignent de la situation sur place, comme Emiliana Sanchez : « Tous les jours, des personnes âgées ou plus jeunes, se font voler leurs téléphones, leurs sacs, leurs bijoux…. Il y a des incidents tous les jours. Et la nuit, ça commence à crier« . Certains craignent que la situation dégénère, à l’instar de Jésus Sobral : « Cela va créer un conflit entre ceux qui les soutiennent et ceux qui ne les soutiennent pas, qui va être impossible à résoudre dans le quartier ».

    Depuis huit mois, Julian Moreo, un autre résident, essaie de s’intégrer avec ses nouveaux voisins. Il croit qu’ils ne méritent pas d’être stigmatisés : « La plupart d’entre eux ont un bon profil. Mais il y a aussi ceux qui sont louches et pour qui, malheureusement, il faut faire quelque chose. La plupart des enfants ont un très bon profil dans ce centre. En fait, il faudrait que les gens viennent les rencontrer, afin qu’ils puissent vraiment voir quel genre de mineurs nous avons ici ».

    Le directeur du programme des enfants de la croix-rouge sur place, Carlos Chana, explique : « La plupart d’entre eux viennent avec l’intention claire de travailler, d’être économiquement suffisants et d’envoyer de l’argent à leur pays et à leurs familles. Il y a, dans une certaine mesure, une incapacité à gérer l’énorme volume d’enfants qui arrive« .

    En Espagne, les arrivées ont augmenté de 160% par rapport à l’année dernière

    Plus de 13.000 migrants mineurs non accompagnés sont aujourd’hui enregistrés en Espagne. Les arrivées ont augmenté de 160 % par rapport à l’année dernière, et la tendance ne devrait pas s’arrêter de sitôt. L’été étant toujours la période de pointe pour les nouveaux arrivants.

    Euronews

    http://www.fdesouche.com/1245499-espagne-augmentation-de-160-par-rapport-a-lannee-derniere-des-arrives-de-jeunes-migrants-non-accompagnes
  • Société multiculturelle ou multi conflictuelle

    Macron fait l'impasse sur les deux problèmes principaux de l'Union Européenne.

    Immigration et sécurité.

    Alors, canicule, changement climatique, sont les leurres qui évitent de parler des vrais problèmes. Tous les moyens sont bons pour distraire l'opinion publique. On a même fait appel à sainte GRETA qui du haut de ses 16 ans nous menace des pires fléaux. Certains députés Français l'ont appelée au secours. Greta Thunberg invitée d’honneur des QAG : l’Assemblée se couvre de ridicule. L’écologie a besoin de savants, pas d’une ado manipulée et manipulatrice. Pourtant le constat fait à l'échelle européenne est évident. Pour les états de l’U.E la réponse est massive et sans ambiguïté. Le problème N°1 est l'immigration et cela depuis 3 ans consécutifs dans les enquêtes.

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    L'« enquête Eurobaromètre standard de l'automne 2018 » (EB90) s'est fondée sur des entretiens individuels menés entre le 8 et le 22 novembre 2018. 32.600 personnes ont été interrogées dans les États membres de l'UE et dans les pays candidats.

    Constat non partagé par Macron, silence total ou presque sur le sujet. 4 mois de débat, ou plutôt de show de campagne, et ces deux problèmes essentiels sont occultés. Ces inquiétudes, et la politique immigrationniste des technocrates de l'U.E avec l'aval de certains dirigeants sont la cause de la vague populiste qui ne cesse de grandir.

    De nombreux dirigeants comme en France Macron, ne sont pas en phase avec le peuple. Dernier sondage, seulement 28% des français approuvent sa politique. Ces dirigeants tenants de la mondialisation, du multiculturalisme, font en sorte que ces discussions disparaissent des débats. Préoccupation première des états européens pour l’Europe, loin devant toute autre préoccupation ' L'immigration '

    La population Française comme d'autre pays de l'U.E vit donc très mal cette immigration massive incontrôlée, elle craint une issue comme celle prévue par l'ancien ministre de l'intérieur, G. Collomb, le face à face entre communautés ou le partage du territoire dont parlait Hollande.

    L'immigration telle qu'elle se pratique depuis quelques années est un problème crucial pour les Français !

    On n'a pas pu ni su intégrer les immigrations antérieures et on continue à augmenter le flot d'immigrés. Le seuil de saturation est atteint et l'intégration devient une gageure, Blanquer en est conscient

    « Ne pas voir la dérive identitaire et communautariste, c’est comme s’aveugler sur la montée du fascisme dans les années 1920 »

    C'est bien de faire des constats Monsieur Blanquer, mais on fait quoi ?

    Alors deux interrogations, pourquoi le problème de l'immigration non contrôlée ressenti par les populations de l'UE comme un problème essentiel est mis sous le tapis ? Pourquoi cette montée des populismes, et ce rejet massif de l'immigration dans l'U.E ? A la première interrogation, on peut répondre que Mondialistes et Populistes ont deux visions antagonistes du monde. Pour les mondialistes de l'U.E comme pour Macron, la nation, la culture, l'identité n'existent pas et le migrant interchangeable et malléable à merci est la variable d'ajustement, c'est cela la projection de leur monde nouveau.

    Rien n'est fait chez nous et dans l'U.E pour renouveler les générations de manière endogène. Contrairement à nous, certains pays comme la Hongrie prennent des mesures contre la dénatalité. La France elle, fait de l'immigration la variable d'ajustement avec les conséquences que l'on connaît. Pour stimuler sa natalité, entre autres mesures, la Hongrie offre 30.000 euros aux couples faisant trois enfants

    http://www.lefigaro.fr/international/pour-stimuler-sa-natalite-la-hongrie-offre-30-000-euros-aux-couples-faisant-trois-enfants-20190731

    Le profit, unique objet des préoccupations des mondialistes. Merkel, ce n'est pas une folle générosité qui l'a incitée à faire venir un million de migrants, ânerie dont elle paye les conséquences politiques, et son peuple les conséquences sociales et sécuritaires. Elle aussi a fait le constat que le multiculturalisme était un échec.

    A la seconde interrogation sur les populistes et le rejet de ce projet, on peut dire que le populiste a une réaction de survie, il ne veut pas mourir, être sacrifié sur l'autel du mondialisme.

    Il se rend compte tous les jours que plus le migrant est éloigné de nos cultures, plus son nombre est important et incontrôlé, plus son intégration devient difficile, voire impossible.

    Les populistes sont uniquement dans un raisonnement de bon sens, ni dans la xénophobie, le racisme, ou autres balivernes ânonnées par les bobos et les mondialistes qui veulent culpabiliser tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui sont aujourd'hui la majorité.

    Le multiculturalisme devient multi conflictuel c'est ce que les français constatent dans leur quotidien. C'est une évidence pour tous les pays de l'U.E Tout cela pour une raison évidente, nous n'avons pas respecté une règle d'or <On ne peut recevoir plus d'immigrés qu'on ne peut intégrer.>

    Dans l'intérêt de ceux qui arrivent et celui de ceux qui reçoivent.

    Ce n'est que du bons sens !

    Si cette règle d'or n'est pas appliquée, alors, le résultat est celui que nous connaissons en France. Le communautarisme gagne du terrain, des ghettos, des rivalités entre ethnies se multiplient, le vivre ensemble devient impossible.

    Nous continuons de recevoir des gens dans des conditions inhumaines. Le seuil de tolérance est déjà atteint et le rejet est majoritaire, alors qu'une immigration contrôlée, choisie est et a toujours été positive.

    La France a toujours été un pays d'accueil, d'immigration, mais pas de submersion migratoire incontrôlée formant des archipels communautaires.

    Aucun pays ne peut y résister il y perd son âme et son identité.

    On se rend compte que les communautés fonctionnent en autarcie, certaines communautés ne se sentent pas impliquées dans les drames nationaux.

    Elles ne se sentent pas plus Notre dame, ou Gilets Jaunes qu'elles ne se sentaient Charlie. Elles brandissent des drapeaux de pays qu'elles ne connaissent souvent pas. Plus grave, de nombreux jeunes issus de diverses ethnies et pays disent qu'ils sont français par leurs papiers, mais qu'ils ne se sentent pas français. On a échoué à leur faire aimer notre pays.

    Comment construire une cohésion nationale dans ces conditions ?

    Il faut prendre les mesures adéquates, mesures adéquates pour intégrer ceux qui sont en France et établir contrôles et quotas pour des nouveaux migrants. Ces quotas ne peuvent en aucun cas être définis par une supranationalité Européenne, mais par la nation seulement et son parlement, sinon on ira vers le chaos. Nous devons être souverains pour ce type de décision qui engage l'avenir de la nation.

    Je crois sincèrement que dans la communauté la plus nombreuse chez nous, la majorité des musulmans a souhaité et souhaite encore s’intégrer, mais ce qui les éloigne de plus en de cette intégration et les pousse au communautarisme, c'est la faiblesse de nos réponses face aux exigences communautaires culturelles ou cultuelles comme celles de l'Islam radical politique.

    On laisse les salafistes prospérer dans les banlieues.

    On n'applique pas ni les lois sur les tenues interdites dans les piscines, ni sur la burqa, l'interdiction de la Burqa n'est pas appliquée, Ridoine l'évadé de prison en hélicoptère, pour échapper aux forces de police portait une burqa dans un quartier difficile pour échapper aux contrôles de police.

    On négocie sans cesse sur des demandes communautaires radicales qui affaiblissent la république, pour des raisons idéologiques ou bassement éléctoralistes ; dans les hôpitaux, dans les écoles, dans les services publics la radicalisation n'est pas réprimée.

    On laisse ouvertes des mosquées ou certains Imams radicaux prêchent le suprématie de la religion sur la république.

    Alors devant notre faiblesse, comment voulez-vous que les musulmans choisissent ?

    La France n'aura encore le choix que dans un délai court, au delà duquel ce sera le non retour.

    D'après Gérard Collomb, dans 5 ou 6 ans la situation serait irréversible, d’autant plus que les communauté concernées relèvent en général de religions qui s’accommodent difficilement de toutes les mesures sociétales récentes jugées beaucoup trop libérales et incompatibles avec leurs prescriptions religieuses !

    C'est Macron aujourd'hui qui a les clés entre ses mains, mais semble bien timoré quand on voit son rejet du plan banlieue et ses manœuvres de banalisation et minimisation des vrais problèmes.

    Le premier défi à relever est la reconquête de ces territoires perdus de la république. Le travail est immense, mais c'est une condition sine qua non.

    https://www.europe1.fr/societe/atteintes-a-la-laicite-a-lecole-400-cas-traites-entre-avril-et-juin-3776543

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/societe-multiculturelle-ou-multi-217025

  • Attentat de Bologne du 2 août 1980, 85 morts !

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    Gabriele Adinolfi

    Il y a 39 ans a eu lieu le massacre à la gare de Bologne (85 ou 86 morts). J'ai été plusieurs fois victime de manœuvres faites pour m'accuser. Les dirigeants des services secrets italiens et aussi étrangers ont participé à ces manœuvres. Certains d'entre eux ont été reconnus coupables de calomnie et je suis officiellement victime de ces manœuvres. Je n'ai jamais cessé de me battre pour la découverte de la vérité. Je ne suis pas le seul. Des journalistes, des avocats et des juges courageux se sont battus efficacement.

    Cette année, j'ai lancé un processus international avec des avocats de différents pays. Pendant ce temps, quelque chose fait surface. Après 39 ans, nous avons pu obtenir une expertise officielle sur l'explosif utilisé à Bologne (cela n’avait pas été fait jusqu’à présent!) Et cela a prouvé que l’explosif, la gâchette et la technique sont les mêmes utilisés pour des autres attaques en Italie, en Grèce et en France. Un marque de fabrique. Il s'agit du milieu de l'Internationale trotskyste lié au service HVA de la Stasi (Allemagne communiste) et à "l'école de langue" Hypérion à Paris (Brigades rouges et divers services internationaux).Ce n'est pas que le début puisque ils travaillent avec d'autres alliés plus puissants et intouchables, mais c'est encourageant.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/