
En 1999, l’Armée de libération du Kosovo a fait le commerce d’organes humains. Les terroristes albanais, qui étaient soutenus par les États-Unis pendant la guerre, ont terrorisé la population locale. Les victimes étaient principalement des Serbes et des Roms. Ils ont été arrêtés sous prétexte de collaborer avec l’Etat, puis leurs reins et leur cœur ont été vendus, en Europe, en Israël et en Turquie. Les opérations ont eu lieu dans le nord de l’Albanie.
C’est cette histoire scandaleuse que le réalisateur américain Paul Kampf (photo) entend raconter avec le soutien du Serbian Cinematic Center dans son film Harvest.
Kampf a déclaré que l’idée de créer un tel film lui est venue après avoir lu le livre « Le cœur serbe de Johann » de Veselin Dzheletovich. Basé sur de vrais événements, l’histoire raconte l’aventure d’un Allemand qui a reçu le cœur d’un Serbe assassiné. Après l’opération, il est confronté à des visions et se rend au Kosovo pour trouver des réponses à ses questions.
«J’ai commencé à étudier l’histoire de ces événements, à lire des articles, à regarder des documentaires»
Kampf a admis que l’histoire du Kosovo est extrêmement difficile pour les Américains, mais il a lui-même promis d’être impartial dans la création de son œuvre.
«Je vais découvrir où se trouvait l’OTAN à ce moment-là, où la Russie et les États-Unis regardaient, et pourquoi nous n’avons pas réagi à ce qui se passait là-bas».




La surenchère d’enthousiasme fait rage pour qualifier le plan de relance européen et ses 390 milliards de subvention, un plan « historique », « sans précédent », « fondateur » etc. Voilà enfin le remède magique à la tragédie économique du covid-19. Pour la première fois, l’Europe s’engage dans la voie d’une « dette commune » supposée donner un nouvel élan à l’émergence de la souveraineté européenne. Mais qu’est-ce que la dette? Un emprunt que les générations futures devront financer. A-t-on jamais vu une cohésion politique fondée sur l’endettement massif? La dette publique française représente déjà 120% du PIB. Désormais, s’y ajouterait une dette européenne, comme une sorte de Graal ou de baguette magique. Mais qu’est-ce d’autre que des remboursements futurs imposés aux générations futures de contribuables. Pour se réjouir de l’accroissement vertigineux d’une dette, il faut avoir atteint un certain degré de dérèglement intellectuel ou un cynisme sans fin. « Ah les cons, s’ils savaient... » Et d’ailleurs, un plan de relance massif n’est pas de nature à régler les problèmes de fond. Le ballet des centaines de milliards enivre et donne le vertige. Mais les problèmes demeurent à l’identique et les centaines de milliards distribués n’y changeront rien. Les éléments de la tragédie sont dans l’état mental et intellectuel d’une société. Il faudrait des dirigeants politiques responsables, non démagogues, inspirant la confiance à une vaste majorité de citoyens, des institutions privilégiant le bien commun plutôt que le narcissisme et la mégalomanie, le sentiment de vivre dans une société rassemblée, paisible et sûre, une éducation nationale qui forme des jeunes gens et filles à un métier et à l’esprit critique, le sentiment général d’un destin partagé. Bref, la confiance dans l’avenir. Qui sera assez dupe pour penser qu’une poignée d’artistes télévisés jonglant avec les centaines de milliards empruntés – que les générations futures, nos enfants, devront rembourser, est de nature à restaurer la confiance?


