Europe et Union européenne - Page 374
-
Plan de relance de l'UE : qui paye commande !
L'avis de Jean-François TouzéL'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen (NDLR : photo ci-dessus) de la mise en oeuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée bruxelloise.C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.D'abord parceque ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque Etat, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif. -
Quel avenir pour l’Europe ?, par Jean Viansson-Ponté.
Source : https://www.politiquemagazine.fr/
L’Union européenne est nocive, et la crise du coronavirus révèle à quel point ses règles empêchent la France d’agir pour son bien.
L’Europe est une réalité géographique et historique dont l’empreinte fut et reste majeure dans l’équilibre du monde. Les pays qui la composent sont autant d’entités qui ont conservé leur nature propre au-delà des normalisations communes à tous les États dans notre univers mondialisé.
Il suffit de sortir des aéroports et des avenues éclairées des villes-capitales pour mesurer la richesse et la diversité des modes de vie, des rythmes, des regards. Et pour percevoir en même temps ce qui identifie les peuples européens, leur proximité, à force d’échanges entre des générations qui ont, tour à tour, partagé l’affrontement et la concorde au fil des siècles.
L’Union Européenne, c’est tout autre chose. Du noyau de l’Europe des six, on est passé par étapes à une superstructure qui prétend se substituer aux États, les reléguant à un rôle mineur dans la conduite de leurs affaires, y parvenant dans certains domaines, mais ayant échoué dans la mise en place d’un modèle politique, économique, social et stratégique indépendant.
-
Economie, finance, le jour d’après avec Pierre Jovanovic
Pierre Jovanovic : "Le Mossad s’en donne à cœur joie en France"
Au sommaire de cette seconde partie du numéro 255 de Politique & Eco :
À qui profite le crime de la pandémie ? Bill Gates, prémonition ou prévision ?
Deux mois de prison à domicile et 400 000 commerces et PME au tapis
Un collaborateur de Véran véreux
Corruption, assassinat de personnes âgées, mensonges publics, mise en danger de la vie d’autrui, dissimulation de preuves...
Les banques centrales rachètent l’or qu’elles avaient vendu !
La France comme le Liban.
La Macronie est-elle en train de couler ?
Les fonds de pension en question
Adieu à l’épargne
-
Politique migratoire italienne : Salvini a-t-il été visé par une manoeuvre politique de magistrats ?
Laissant supposer une manigance politique à l’encontre du chef de la Ligue, un échange privé entre deux hauts magistrats italiens a été divulgué par voie de presse. L’affaire remonte à 2018, quand Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur.Révélée le 21 mai dans la presse italienne, une conversation polémique aurait eu lieu sur WhatsApp en 2018. Elle impliquerait l’ex-membre du Conseil supérieur de la magistrature Luca Palamara – actuellement suspecté dans des affaires de corruption – et Paolo Auriemma, actuel procureur en chef de la ville de Viterbe.En savoir plus sur RT France
-
Eugénisme des enfants trisomiques : une mère porte plainte contre le gouvernement britannique
Máire Lea-Wilson, mère d’un garçon trisomique, Aidan, âgé de 11 mois, a décidé de saisir la Haute Cour contre le gouvernement du Royaume-Uni parce qu’il permet l’avortement des fœtus « porteurs d’une anomalie fœtale sévère ». Alors qu’elle était à 34 semaines de grossesse, les médecins ont tout fait pour la persuader d’avorter.
Comme en France où 96% des enfants détectés trisomiques sont éliminés avant leur naissance.
Máire Lea-Wilson « n’imagine pas de vivre sans » Aidan, ni qu’on puisse penser que la vie d’Aidan ait moins de valeur que celle de son grand frère. Elle demande donc que la loi soit la même pour les uns et les autres.
Une jeune femme trisomique, Heidi Crowter, s’est jointe à elle, parce qu’il s’agit d’une « véritable discrimination ».
-
« Si un projet échoue, il faut oser y mettre fin » : un ancien ministre néerlandais prône la fin de l’euro
Dans un entretien au journal « Trouw », le chrétien-démocrate Bert de Vries dresse un bilan très négatif de la monnaie unique européenne et préconise un retour du florin aux Pays-Bas. Ministre des Affaires sociales de 1989 à 1994, il affirme regretter la mise en place de l’euro.
-
Ljubljana, Athènes, Madrid : avec le déconfinement, la contestation ressurgit en Europe
Avec le déconfinement, la contestation sociale ressurgit un peu partout en Europe. Plusieurs manifestations se sont déroulées ces derniers jours sur le Vieux Continent. Des rassemblements qui visent à dénoncer la gestion de la crise sanitaire.
Plus de détails en images.
-
Coups de sonde vers le monde d'après
photo Le film Contagion de Steven Soderbergh avec Matt Damon (2011) explorait déjà les ressorts d'une pandémie mondiale. Une peur réelle, sous-jacente, qui accompagne la mondialisation, révélée de façon récurrente par le cinéma.
Perdus dans les tracasseries d’un quotidien confiné, nombre d’entre nous n’y ont sans doute pas réfléchi plus loin que l’idée du déconfinement dont ils pensent ressortir pour retrouver leur quotidien d’antan.
Ce n'est pourtant pas exactement la logique des confineurs. Il n'est que d'avoir entendu Emmanuel Macron pour savoir que notre vie d'après sera autre. Le fait - que l'on parle de coronavirus, de covid 19, de pandémie ou autre - a engendré de multiples questions. Par la grâce d'internet et des réseaux sociaux, même les plus confinés ne peuvent aujourd'hui les ignorer. Certaines, faute de connaissance précise du sujet, sont aléatoires. Ainsi en est-il de la question du confinement. Le fait est que les pays parmi les plus riches ont été les plus confinés, mais aussi les plus touchés. Ce qui, évidemment, ne laisse pas que de poser des questions quant aux capacités de prévoyance de nos gouvernants - ou, pire encore, et nous y reviendrons, quant à leurs motivations.
-
Scandale en Italie : une fuite révèle le double discours de magistrats à propos de la politique de Matteo Salvini au sujet des migrants
Une conversation entre des magistrats italiens a révélé que, tout en admettant penser en privé que la politique de Salvini , l’ancien Ministre de l’intérieur italien concernant les migrants était à la fois correcte et légale, les mêmes juges ont quand même décidé de l’attaquer en justice publiquement.
Les messages divulgués ont été émis sur la messagerie WhatsApp en 2018 alors même que les juges attaquaient intensivement et continuellement le leader de la Ligue pour sa politique d’alors qui fermait les ports italiens aux navires des ONG de transport de migrants opérant en Méditerranée.
-
ÉLOGE DES FRONTIÈRES...
Franck Buleux Meta infos
Dans les débats qui ont précédé à la période de confinement que nous vivons, la rhétorique politiquement correcte était assez simple, voire simpliste et répétée à l’envi sur tous les médias, en substance le virus n’a pas de frontières, alors il est inutile de fermer celles-ci.
Argument imparable car totalement absurde, comme si le virus avait une quelconque autonomie de déplacement.
Mais revenons-en aux frontières, au Limes, aux limites territoriales des pays. D’abord, à quoi servent-elles s’il n’y en a plus ? L’Union européenne (UE) a mis en place l’espace Schengen. Cet espace européen, qui inclut 22 États de l’Union et les 4 États de l’AELE (la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande). On peut noter que parmi les micro-États européens dotés de souveraineté nationale, le Vatican, la République de Saint-Marin et Monaco ont mis en place cet accord, en raison des accords passés respectivement avec leurs voisins, l’Italie et la France, au sein desquels ils sont enclavés.