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Europe et Union européenne - Page 385

  • Un point sur la situation au Royaume-Désuni, avec Frédéric de Natal...

    1. Avant-hier matin, à 10h55, Frédéric de Natal postait le premier message suivant (que lafauteraousseau relayait, à 15h24, à la fois sur sa page facebook et sur son quotidien sur la toile) :

    Info de dernière minute : Le premier ministre Boris Johnson n'a pas exclu de suspendre le Parlement pour l'empêcher de bloquer ses projets de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pour le 31 octobre. «Nous avons appris que la reine pourrait être invitée à accepter de suspendre le Parlement dès aujourd'hui», a déclaré Nick Robinson, ancien rédacteur en chef politique de la BBC, en précisant que l'information restait à confirmer.

    Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a quant à lui affirmé qu'il ferait tout son possible pour empêcher un Brexit sans accord. Une telle éventualité, a-t-il dit, mettrait le Royaume-Uni à la merci du président Donald Trump et des entreprises américaines. Les partis d'opposition ont d'ailleurs annoncé mardi un accord de coopération en vue de prévenir un «no deal», après des discussions entre Jeremy Corbyn, le Parti national écossais (SNP), les libéraux-démocrates, le Parti Vert et le Groupe indépendant pour le changement. (Le Figaro)

    Voici maintenant, en quelque sorte, "le film" des événements, au fur et à mesure que les rapporte Frédéric de Natal, à partir de ce "coup" surprise de Boris Johnson...

    2. La position de la Reine :

    Le premier ministre britannique demande à la reine Elizabeth II son accord de dissolution du parlement. La BBC couvre l'événement en direct. La souveraine devrait s'adresser à la nation sous peu (la BBC évoque un discours en octobre, la sortie du Royaume de l'Europe devant intervenir au plus tard le jeudi 31 octobre).

    Elizabeth II accepte la suspension du Parlement britannique demandée par Boris Johnson.

    "Alors que Sa Majesté a signé un ordre de suspension du parlement, elle s’inquiète de plus en plus pour l’unité, explique Rhiannon Mills sur SkyNews. L'ancien Premier ministre John Major a affirmé que cette décision plaçait la reine au centre d'une "controverse constitutionnelle".

    Bien qu'elle ne se soit jamais prononcée sur le sujet, la reine Elizabeth II est au centre de la crise du Brexit. "Elle est toujours techniquement apolitique, mais elle a également conféré un avantage certain au groupe pro-Brexit" écrit Vanity Fair.

    Cette annonce surprise, faite peu de temps après une réunion officielle avec la reine - en vacances à Balmoral - resserre considérablement le temps disponible pour les rebelles conservateurs et les partis d'opposition pour contrecarrer les plans de Boris Johnson sur le Brexit...

    3. L'attitude hostile de Jérémy Corbyn :

    Le leader du parti Travailliste, Jeremy Corbyn, à la fois membre du conseil de la Couronne et critique public de la monarchie, demande un entretien urgent avec la reine Elizabeth II et réclame une motion de censure contre le premier ministre Boris Johnson. Le député a curieusement averti par écrit la souveraine du "danger" qui pèserait sur le système monarchique si elle maintenait son intervention au parlement...

    Il exige même qu'elle le rencontre avant d'accepter la demande de Boris Johnson de suspendre le Parlement.

    Alors que les députés de toutes les parties ont réagi avec indignation, le chef du Parti Travailliste a écrit à la reine, l'avertissant du "danger" de sa décision, allant "directement contre les souhaits d'une majorité de la chambre des communes". Il a tenu ces propos en tant que leader de l'opposition officielle, au nom de tous les membres du Parti Travailliste mais même, aussi, de beaucoup de membres du Parti Conservateur : 
    "Il y a un danger que la prérogative royale soit exercée directement contre la volonté de la majorité des parlementaires", déclare Jérémy Corbyn, qui a curieusement averti par écrit la souveraine du "risque" qui pèserait sur le système monarchique si elle maintenait son intervention au parlement. Ces derniers jours, la presse avait accusé ce socialiste de "comploter " et vouloir renverser le premier ministre afin de revenir sur le Brexit...

    4. Question(s) sur l'attitude et la sécurité de la Reine... :

    La reine interviendra le 14 octobre et devrait s'adresser à la nation par le biais du discours habituel au parlement. Si 47% des députés désavouent la décision prise par le premier ministre (sondage You Gov), ce dernier bénéficie toutefois encore du soutien des britanniques pour un No deal. Un récent sondage du 13/08 avait montré que 54% d'entre eux approuvaient la proposition suivante: "Boris Johnson doit réaliser le Brexit par tous les moyens, dont la suspension du parlement si elle est nécessaire pour empêcher les députés de le stopper " : Depuis plusieurs jours , divers députés avaient fait pression sur le palais royal pour que la souveraine (qui a déclaré en privé récemment être "vraiment consternée et mécontente de la qualité de la classe politique britannique actuelle") intervienne dans le débat et qui lui soit permis même de faire un discours au parlement européen...

    Dans ce climat, certains députés du Labour n'ont pas apprécié la décision de la reine Elizabeth II d'approuver la suspension du parlement britannique, et lui ont rappelé que c'est à cause de ce " type de coup d'état" que son cousin Constantin de Grèce a été renversé. Ils appellent à s'enfermer dans le parlement et à refuser de l'évacuer...

    Des fuites (Irish Times) indiquent, dans la foulée, qu'un plan secret pour évacuer la reine et la famille royale après un "no-Deal" a été élaboré en cas d'émeutes...

    Et maintenant ? Comme on dit en anglais : Wait and see !...

    Parfaitement légal, ce "coup", certes "de force" n'est en aucun cas un "coup d'Etat", tout juste un "coup de poker", dont le très proche avenir dira s'il a été gagnant, ou non... Une pétition "stop the coup" a déjà réuni un million et demi de signatures, et une très importante manifestation a eu lieu à Londres, aux abords du Parlement... 

    Wait and see !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/30/un-point-sur-la-situation-au-royaume-desuni-avec-frederic-de-6172605.html#more

  • Rester européen est devenu un acte de résistance

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    Entretien avec David Engels, par Anne-Laure Debaecker, auteur de Que faire ? vivre avec le déclin de l’Europe (Uitgeverij De Blauwe Tijger ed., 122p.)

    Après avoir comparé la crise de l’Union européenne avec celle de la République romaine tardive dans un précédent ouvrage, l’historien belge se penche sur les attitudes individuelles à adopter pour préserver et transmettre notre héritage et notre identité dans ce petit manuel très personnel.

    A lire ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/29/rester-europeen-est-devenu-un-acte-de-resistance-6172547.html

  • Italie : Salvini recule… pour mieux revenir ? – Journal du jeudi 29 août 2019

     

    Italie : Salvini recule… pour mieux revenir ?

    Comme évoqué dans nos précédentes éditions, c’est bien
    un retournement d’alliance qui s’opère en Italie. Le mouvement populiste 5 étoiles se jette dans les bras du centre gauche… laissant Matteo Salvini sur le bas-côté au moins pour l’instant.

    Boris Johnson : un Brexit coûte que coûte

    A deux mois de la date fatidique du Brexit, la suspension du Parlement britannique est présentée par les médias et l’opposition comme un coup d’Etat constitutionnel. Une décision qui permet surtout de faire monter la pression sur l’appareil bruxellois.

    Moix, moche et méchant !

    L’arroseur arrosé ! Donneur de leçon, vilain critique de tout, Yann Moix est rattrapé par un passé qu’il n’assume pas. C’est à l’occasion de la parution d’un ouvrage autobiographique de l’individu que la polémique a pris forme boostant d’abord les ventes de l’auteur avant de, probablement, le condamner au silence.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/italie-salvini-recule-pour-mieux-revenir-journal-du-jeudi-29-aout-2019

  • Le “grand remplacement” en question

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    Par Olivier Maulin

    Pour la majorité des médias et des hommes politiques de ce pays, l’affaire est entendue: la théorie selon laquelle on assisterait en en France à un “grand remplacement” de population, qui trouve de plus en plus d’écho dans la société, est un fantasme d’extrême droite reposant sur une peur irrationnelle de l’Autre, une « sinistre farce » (Hervé Le Bras) qui tire son origine dans le nationalisme de la fin du XIXe siècle et son « vieil imaginaire de purification de la société de ses éléments allogènes » (Nicolas Bancel). Et d’ailleurs « jusqu’où faut-il remonter pour être considéré faisant partie du peuple français? », questionnait la démographe Pascale Breuil, interrogée par le Monde sur ce sujet en janvier 2014, avant de conclure qu’il était « très difficile de définir qui est ou non d’origine française ». Très difficile dans les laboratoires de l’Insee, serions-nous tenté d’ajouter, car sur cette question l’homme ordinaire, guidé par son instinct, éprouve beaucoup moins de difficulté à définir les choses, et ne s’embarrasse ni de concepts, ni d’idéologie, ni même de documents administratifs dûment estampillés, et pas plus de biologie, de « race » ou de « pureté » imaginaires: est français celui qui a la nationalité française, bien sûr, pourvu qu’il vive selon les mœurs françaises.

    Le vrai fossé entre le peuple et ses élites est là, et explique largement la différence de perception de l’immigration: le premier se voit encore comme appartenant à un peuple uni par un imaginaire, des mœurs et des croyances, en dépit des origines, quand les secondes ne s’attachent plus qu’au caractère juridique de la nationalité. Pour le dire plus crûment: une femme voilée de la troisième génération issue de l’immigration musulmane sera française aux yeux des démographes (et des statisticiens), mais demeurera largement « étrangère » dans la conscience d’une grande partie des Français, posant, à une certaine échelle, le même problème que celui de l’immigration stricto sensu : la destruction progressive d’une civilisation et d’un mode de vie au profit d’une autre civilisation et d’un autre mode de vie; c’est le « grand remplacement » théorisé pour la première fois par l’écrivain Renaud Camus en 2010, lequel y voit « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

    Le problème, c’est que certains partisans de cette théorie sont dans un tel état de fébrilité qu’un petit vade-mecum d’aide et de conseils juridiques aux migrants trouvé chez des militants associatifs devient pour eux la preuve irréfutable du complot visant à nous « grand-remplacer »! Bref, entre les partisans du « tout va très bien madame la marquise » et ceux du « tous musulmans dans quinze ans », il est difficile de s’y retrouver.

    C’est dire tout l’intérêt du dernier livre de Jean-Paul Gourévitch qui a décidé de prendre au sérieux cette théorie, de la confronter à des chiffres sourcés et à des faits avérés et « d’expliciter les enjeux des deux questions majeures qui sont le support de la théorie du “grand remplacement”: les migrations et l’islam », le tout sans passion et sans parti pris, laissant in fine le lecteur se forger sa propre opinion. Les collègues de ce spécialiste de l’islam et des migrations feraient bien de s’inspirer de l’objectivité de son approche qui apporte un peu d’air frais à une époque où, comme le dit Renaud Camus, il ne s’agit plus de se poser la question « est-ce vrai ? » mais « a-t-on le droit de le dire ? ».

    S’intéresser sérieusement à la question du « grand remplacement » nécessite bien entendu de commencer par s’arrêter aux chiffres de l’immigration et c’est là que tout se complique. Le problème des statistiques, on le sait, c’est qu’on leur fait dire ce que l’on veut (« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées », disait Churchill), mais c’est aussi et surtout qu’elles ne procèdent pas des mêmes critères selon qu’elles sont produites par les instituts officiels français sur l’immigration (Insee et Ined), les organismes internationaux (Eurostat, Frontex...) ou les organisations non gouvernementales spécialisées (Migrinter, Migration Watch, Migration Policy Group...), si bien qu’il faut les confronter à d’autres études pour se faire une idée du pourcentage d’immigrés vivant dans notre pays. Gourévitch en profite pour dénoncer les grossières manipulations de l’Insee et les approximations de nombreux journalistes qui s’emmêlent les pinceaux avec les chiffres, volontairement ou non.

    Après avoir analysé et critiqué les données disponibles, l’auteur retient les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Offi) publiés en octobre 2018 et établissant à 11 % de la population résidente la part des immigrés en France, 25 % si on prend en compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration. À quoi il faut ajouter l’indicateur conjoncturel de fécondité établi à 1,88 enfant par femme en 2017, moins de 1,8 pour les femmes descendantes d’autochtones, 2,02 pour celles descendantes d’immigrés et 2,73 pour les femmes immigrées.

    Un quart de la population en lien direct avec l’immigration et une dynamique démographique, ce n’est plus tout à fait le fantasme dénoncé par la presse bien-pensante, mais ce n’est pas non plus le « grand remplacement ». La vraie question à ce stade est de savoir si cette minorité n’exerce pas un pouvoir d’attraction supérieure à sa représentativité; autrement dit, si elle n’est pas dans une dynamique culturelle propice à imposer sa culture et ses mœurs à la culture et aux mœurs des Français autochtones.

    Parmi les immigrés ou fils d’immigrés résidant en France, Gourévitch estime entre 7,5 millions et 9 millions le nombre de musulmans, avec une population plus jeune de treize ans en moyenne; 41 % d’entre eux se déclarent croyants et pratiquants, 34 % croyants mais non pratiquants et 25 % d’origine musulmane ou sans religion, les deux tiers pratiquant néanmoins le ramadan.

    Pour les historiens de l’immigration Patrick Weil et Gérard Noiriel, les différentes vagues d’immigration ont toutes créé des tensions et suscité des peurs avant de se fondre dans le “creuset français” et il n’y a aucune raison pour que cela change. Pourtant, il est possible que cette certitude orgueilleuse concernant l’attractivité du modèle républicain “universel” et la croyance en une condamnation inéluctable de la religion par la modernité soient le péché originel des politiques d’immigration. Ils finiront par mettre leur religion en sourdine et par s’intégrer, nous répète-t-on depuis quarante ans. Sur le terrain, c’est pourtant l’inverse qui s’observe, avec une affirmation de plus en plus forte de « l’identité musulmane » et un fossé de plus en plus béant entre les modes de vie des immigrés et personnes issues de l’immigration récente, et ceux des autochtones. Dans les territoires où ils sont majoritaires, les musulmans ont tendance à s’affranchir des lois de la République et à imposer leurs coutumes et leurs modes de vie, ce qui a valu cette célèbre mise en garde du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le jour où il quittait son ministère : « Je suis allé dans tous ces quartiers [...], la situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend là tout son sens. Aujourd’hui, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. [...] Dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale parce qu’aujourd’hui on vit côte à côte et je crains que demain on ne vive face à face. » Un face-à-face qui n’attendra qu’une étincelle pour se transformer en affrontement et qu’un homme d’État digne de ce nom devrait tout faire pour éviter.

    Le Grand Remplacement, réalité ou intox ?de Jean-Paul Gourévitch, Pierre-Guillaume de Roux, 252 pages, 23 €.

    Source : Valeurs actuelles 29/08/2019

  • Je suis marin et je l’affirme : les migrants ne sont pas des naufragés !

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    Je suis marin et donc très sensible au devoir d’assistance à des personnes ou à des bâtiments en difficulté appelant à l’aide. Les bâtiments les plus proches doivent se dérouter pour porter assistance et les moyens de sauvetage sont automatiquement mis en œuvre, quelquefois au péril de la vie des sauveteurs.

    Ce n’est absolument pas le cas de « migrants » qui se mettent volontairement en danger en appareillant sur des embarcations de fortune incapables de les conduire à bon port.

    Il n’y a pas, dans ce cas, droit à assistance tant que les personnes ne sont pas en danger, c’est-à-dire tant que les migrants ne sont pas devenus des naufragés dont la vie est immédiatement menacée.

    Tout bateau est, dans ce cas, tenu de porter assistance aux naufragés dont ils sont proches.

    Je voudrais, à ce sujet, faire une remarque que je n’ai lue nulle part : la route maritime allant de Suez à Gibraltar est très fréquentée par tous les bateaux se rendant en Europe occidentale ou en venant, en particulier par la Manche et la mer du Nord. Ce trafic dessert de très grands ports – Le Havre, Anvers, Amsterdam, Hambourg -, sans parler des ports méditerranéens – Gênes, Marseille, Barcelone. Chaque jour, des dizaines de cargos et de navires à passagers passent au nord de la Libye et au sud de la Sicile. Or, jamais, au grand jamais, on n’a appris qu’un de ces bateaux s’était dérouté ou avait récupéré des naufragés. Ceci signifie que, pour les capitaines de ces bateaux, les migrants qui s’exposent volontairement ne sont pas des naufragés.

    Les bateaux des ONG qui vont à la recherche de migrants au large de la Libye et de la Tunisie ne sont pas là pour sauver des naufragés mais pour transférer des migrants en Europe. Dans ces conditions, les États riverains n’ont aucune obligation d’accueillir ces migrants. Les ONG exercent un chantage qui a pour effet d’augmenter le flux des migrants dont le but unique est de débarquer en Europe. Quand on sauve un ou des naufragés, on les débarque dans le port le plus proche, qui peut être en Tunisie, en Algérie, voire en Égypte, d’où ils sont reconduits vers leur pays d’origine.

    C’est ce qui se passe pour les migrants tentant la traversée de la Manche : ils sont ramenés en France.

    Dans le cas actuel, les migrants, une fois débarqués en Europe, deviennent des demandeurs d’asile quel que soit leur pays d’origine et acquièrent des droits à des aides, et si leur statut de demandeur d’asile ne leur est pas reconnu, ils disparaissent dans la nature et deviennent des clandestins souvent inexpulsables.

    Si on veut tarir ce flux, il faut que tous les pays d’Europe aient la même politique de fermeté et refusent à céder au chantage des ONG, dont il serait intéressant de savoir qui les finance.

    François Jourdier

    https://www.bvoltaire.fr/je-suis-marin-et-je-laffirme-les-migrants-ne-sont-pas-des-naufrages/

  • Fraude électorale en Allemagne : « Mon cœur bat à gauche », explique l’assesseur coupable

    Un jeune assesseur du Brandebourg a reconnu avoir fraudé lors des élections communales [26 mai 2019] dans le Brandebourg. Selon l’enquête, il a attribué lors du dépouillement plusieurs voix AfD aux Verts. Il assure avoir falsifié au moins 50 voix.

    Comme motif pour cette fraude, le jeune homme a avancé ses opinions politiques. « Mon cœur bat à gauche », a-t-il déclaré […] Il n’a pas pu supporter que le parti populiste de droite ait obtenu une adhésion aussi forte. […]

    (Traduction Fdesouche)

    Focus

    https://www.fdesouche.com/1252203-fraude-electorale-en-allemagne-mon-coeur-bat-a-gauche-explique-lassesseur-coupable

  • Italie : vers une coalition sociale-démocrate étoilée.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Les populistes en peau de toutou du Mouvement 5 étoiles qui ont goûté aux joies des privilèges et au faste des palais nationaux, sont évidemment prêts a tout pour conserver le pouvoir y compris s'allier avec la sociale démocratie.
    Ceux qui en France rêvent encore de possibles convergences entre les Insoumis et les nationaux doivent enfin rompre avec leurs chimères. Les pourris de la gauche supposée rebelle reviendront toujours à ce qui est leur famille de raison sinon de cœur. C'est une question de gènes, pour ne pas dire une question d'odeur. Asinus asinum fricat...
    Salvini finira par gagner. C'est écrit et ne se discute pas. Ce sera dans quelques semaines ou dans quelques mois, mais son arrivée aux responsabilités est inéluctable. Et plus l'attente sera longue, plus les solutions à mettre en œuvre devront être radicales.
    Pour la France et les Français, c'est malheureusement en années qu'il nous faut compter. Mais notre temps viendra.
    Et quand il sera venu, ce n'est pas en termes de réformes que nous exprimerons, puis appliquerons sans que notre main ne tremble les éléments impératifs de notre politique. Ce sera en termes de révolution nationale.

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  • Une élève anglaise disqualifiée pour opinion anti-halal… puis réintégrée

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    Touche pas à mon halal. Les autorités anglaises traquent l’islamophobe. Tapette à souris en main, ils le guettent, l’attendent au virage. Il peut surgir à tout moment. Dans la rue, un journal, à la télé, dans un texte, un discours… Et même à l’école ! C’est affreux. Horribeul.

    Une élève de 16 ans, nous rapporte le Sun du 18 août, qui passait un examen s’est rendue coupable du fameux mal qui ronge l’Angleterre et même l’Europe tout entière. En tant que végétarienne convaincue, la jeune dévergondée s’est saisie de son stylo à bille et a écrit les mots insoutenables que nous reproduisons ici entourés de guillemets en béton armé : « Je trouve l’idée de la viande halal dégoûtante. » En 2019, oser affirmer que le halal… Ah non… Le meuglement de la vache qui agonise dans de terribles souffrances durant de longues minutes n’est-il pas doux à nos oreilles de correcteurs ? Oh yes it is! Et le bêlement du mouton égorgé sans étourdissement préalable ne nous rappelle-t-il pas les vocalises de Joe Cocker ?

    Cheveux droits sur la tête, gravement traumatisé, le jury s’empressa de disqualifier la candidate impie. L’islamophobie était flagrante, le racisme consommé. Le mot « obscène » fut extirpé du dictionnaire. Après s’être excusés d’avoir un jour existé, les correcteurs rentrèrent chez eux se cacher sous la moquette, honteux d’avoir lu de telles ignominies.

    Aggravation de cette douloureuse affaire, l’histoire se déroule dans une région d’Angleterre dont le nom mériterait à lui seul d’être dénoncé pour atteinte aux valeurs morales de l’islam : le Sussex. Une véritable incitation à la débauche. Une impudeur caractérisée. Le cas sera examiné ultérieurement.

    Revenons donc à nos moutons anglais. Revenus de leur séjour expiatoire sous la moquette, les membres du jury s’entendirent arguer par la partie plaignante, à savoir la mother de l’islamophobe en jupette plissée, que son dégoût pour le halal provenait d’un végétarisme forcené et non, ô surtout pas, d’une quelconque aversion pour la sainte religion musulmane. « Mais qu’allez-vous penser, darling ? Elle préfère les carottes râpées, les poireaux vinaigrette. Elle n’a rien contre la religion qui prescrit les égorgements d’animaux sans étourdissement. Il se pourrait même qu’elle adore ! »

    Face à l’argumentation, les chochottes de la bien-pensance firent demi-tour. Éviction de l’élève annulée. « Nous admettons qu’au départ, nous n’étions pas parvenus à la bonne conclusion et que nous étions trop sévères. » Au nom de l’autre cause sacrée du progressisme, la fautive fut amnistiée. Le végétarisme excuse la candidate impie. De ce verdit, il faut donc déduire que les carnivores anglais n’ont pas le droit d’émettre une opinion défavorable au halal. La raison du rejet se doit d’être en conformité avec l’idéologie du moment.

    Il va sans dire que la jeune Abigail Ward aurait recueilli les félicitations du jury si elle s’était insurgée contre la corrida. « Oui, mais si le toréador est musulman ? » dit une voix au fond de la classe… « Que dire ? Bien ? Pas bien ? » Pfff… l’examen devient too much compliqué.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/une-eleve-anglaise-disqualifiee-pour-opinion-anti-halal-puis-reintegree/

  • Grande puissance agricole mondiale pendant longtemps, la France est désormais en déclin dans ce domaine. Voici comment elle en est arrivée là.

     En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte.
    En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte. (Reuters) 
    Il semble bien loin le temps où la France était la grande puissance agricole et agroalimentaire mondiale, aux côtés des États-Unis.
    De deuxième exportateur dans les années 1990, le pays est passé à la quatrième place, derrière les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas, voire à la sixième aujourd’hui, hors produits transformés.
    À ce rythme, en 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte, pointe un récent rapport du Sénat.
    Même tendance dans l’agroalimentaire.
    Pour la première fois depuis la guerre, notre balance commerciale avec les pays européens a été négative en 2018!
    Comment expliquer un tel recul? 
    Le déclin de notre compétitivité est une des réponses. 
    Les charges salariales ont bondi ces dernières années, tandis que des distorsions de concurrence majeures se sont instaurées avec nos voisins. 
    Dans le secteur de la viande, l’Allemagne n’avait pas de salaire minimum jusqu’en 2015. 
    Grâce à la main-d’œuvre bon marché, le pays s’est hissé en tête de la production européenne en quinze ans, reléguant la France au huitième rang, souligne le cabinet Xerfi. 
    Même phénomène pour les fruits et légumes, avec l’Espagne, devenu le champion dans ce domaine. Résultat, pour compenser leurs coûts, les Français ont coupé dans les investissements, entraînant retards techniques et absence d’innovations. Un cercle vicieux.
    Un manque de stratégie
    Ce déclin s’explique aussi par un manque de stratégie. 
    Longtemps, les Français n’ont pas eu de politique à l’export, se contentant de vendre le surplus de leurs productions sans se soucier des attentes. 
    Dans le secteur du porc, la France est restée sur du milieu de gamme, quand le marché s’est tourné vers le premium. 
    Le Danemark est devenu leader du bio, tandis que l’Espagne a misé sur le haut de gamme avec le jambon ibérique ou pata negra. 
    Les vins et spiritueux, les céréales et le sucre sont encore notre force à l’international.
    Mais pour combien de temps ? 
    Depuis peu, nos vins souffrent à l’export, pâtissant de leurs appellations complexes et de leurs prix élevés, nos blés font face à une redoutable concurrence des pays de la mer Noire et notre production de betteraves sucrières sera amputée de quatre usines l’an prochain.
    lejdd

  • Quelque chose de Soljénitsyne chez Viktor Orban

    Quelque chose de Soljénitsyne chez Viktor Orban

    Viktor Orban, Premier ministre de la Hongrie, tient chaque année et paraît-il depuis 30 ans un discours de philosophie politique à l’université d’été de Bálványos en Transylvanie (Roumanie)  – région anciennement hongroise, dont certaines parties sont toujours peuplées majoritairement de hongrois.

    Chaque année, il y a développé différents thèmes, tels que le concept de démocratie illibérale, l’importance du V4 (groupe de Visegrád, groupe informel réunissant Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), la nécessité de défendre la civilisation chrétienne ou encore de combattre l’immigration massive et illégale ainsi que les réseaux Soros.

    Le 29 juillet 2019, il a détaillé la période récente passée et les combats à venir. Ce faisant, il a repris beaucoup des thèmes qui avaient été développés par Alexandre Soljénitsyne lors de son fameux discours appelé Discours de Harvard (Le déclin du courage Les Belles Lettres. Préface de Claude Durand) en juin 1978.

    Prix Nobel de littérature, expulsé d’Union Soviétique en 1974 au début de la parution des trois tomes de L’Archipel du Goulag, arrivé depuis deux ans aux USA, Alexandre Soljénitsyne n’était pas encore sorti de son silence. A l’invitation de l’Université de Harvard, il prononce en juin 1978 le discours solennel pour la fin des cours. Et à la surprise de ses auditeurs, il ne s’acharne pas sur le communisme mais détaille une dénonciation du système occidental.

    Quatre convergences majeures se dégagent de l’analyse comparée des deux discours, à quarante ans de distance (1978-2019).

    1° Une même remise en cause du libéralisme démocratique comme sens ultime de l’histoire 

    A.Soljénitsyne comme V.Orban mettent à nu ce sentiment de supériorité, cette sorte d’arrogance ontologique, de l’Occident pour le premier, de l’Union européenne pour le second, amenant ces ensembles à considérer qu’ils apportent au monde et à l’humanité tout entière le salut, la paix et le bien-être.

    Pour V.Orban,

    https://www.lesalonbeige.fr/quelque-chose-de-soljenitsyne-chez-viktor-orban/