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Europe et Union européenne - Page 386

  • Une information très peu médiatisée : Les excellents scores du RN dans les départements d’outre-mer

    Une information très peu médiatisée :  Les excellents scores du RN dans les départements d’outre-mer

    Très surprenant pour un parti xénophobe et raciste. C’est peut-être pour cela que les médias n’en parlent pas. Le RN est en tête dans huit des onze territoires ultramarins et obtient son meilleur score au niveau national à Mayotte (45%) :

    Ainsi, dans les deux départements français des Antilles, le score du Rassemblement national a été multiplié par trois depuis les européennes de 2014, passant de 5 à 16 % des voix en Martinique, et de 8,7 à 23,7 % en Guadeloupe, un score quasi identique à celui de la France métropolitaine. Mais poursuivons notre croisière électorale juqu’en Guyane : Jordan Bardella y obtient un score de 27,5 % des voix. Quittons les rives américaines de l’Atlantique pour nous transporter à 12.000 km, dans l’océan Indien : à La Réunion, le RN dépasse les 30 % et à Mayotte, où la population est principalement issue d’ethnies africaines et malgaches et où 95 % des citoyens sont de tradition musulmane, Bardella obtient 45 % des voix, contre à peine 5 % il y a cinq ans.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-information-tres-peu-mediatisee-les-excellents-scores-du-rn-dans-les-departements-doutre-mer/

  • Pour Steve Bannon, le projet d’intégration européenne est mort

    28/05/2019 – EUROPE (NOVOpress)
    Steve Bannon dresse le bilan des élections européennes, et estime que la donne en Europe a changé après la défaite de la liste Renaissance, parlant d’humiliation d’Emmanuel Macron.

    Il voit en Marine Le Pen une stratège qui pourra monter avec ses alliés politique européens un supergroupe ayant une masse critique suffisante pour réorienter l’UE.

    https://fr.novopress.info/

  • Européennes : le deuxième tour a commencé – Journal du mardi 28 mai 2019

     

    Européennes : le deuxième tour a commencé

    A peine les élections européennes terminées, de nouveaux enjeux se dessinent à Bruxelles. Formations des groupes, tractations pour les postes clés de la Commission… Décryptage d’un deuxième volet crucial des élections.

    Autriche : Sebastian Kurz chancelle

    Coup de tonnerre en Autriche. Moins de 24 h après une victoire éclatante lors des élections européennes, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a été renversé par une motion de censure. Une décision historique qui plonge l’Autriche dans l’incertitude politique.

    Inde : Narendra Modi réélu avec succès

    Les nationalistes gardent le pouvoir en Inde. Le parti de Narenda Modi a largement remporté les élections législatives, un scrutin peu médiatisé en Occident mais qui revêt une importance régionale et mondiale.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-le-deuxieme-tour-a-commence-journal-du-mardi-28-mai-2019

  • UNE ELECTION PEUT EN CACHER D’AUTRES

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Alors que tous les regards étaient, à juste titre, braqués sur les scores des uns et des autres aux élections européennes, tant en France même que chez ses voisins, deux autres consultations électorales sont passées, presque, inaperçues.

    La première, c’est l’élection du nouveau Congrès de Nouvelle-Calédonie et des trois assemblées provinciales de ce territoire d’outre-mer. La seconde, est l’élection municipale à Barcelone où Manuel Valls s’est fait durement rosser.

    A Nouméa, dimanche 12 mai, dans la foulée du référendum du 4 novembre 2018 où le « oui » à l’indépendance a frôlé les 44 %, les indépendantistes pensaient gagner la compétition électorale pour le renouvellement du Congrès de Nouvelle Calédonie et des trois assemblées provinciales nées des accords de Matignon. Pari raté, ce sont les « loyalistes » qui continueront de détenir la majorité territoriale. Ce qui est intéressant à noter, c’est le basculement qui s’est opéré au sein de la majorité, redessinant la carte politique de « La Grande terre ».

    Lire la suite sur Synthèse nationale

  • RÉSULTAT DES EUROPÉENNES (JE RÉPONDS À EDOUARD PHILIPPE)

  • Jean-Yves Le Gallou : « Reste l’hypothèse de Marion Maréchal »

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    "Encore faut-il qu'elle sorte de son Aventin..."

    Jean-Yves Le Gallou analyse la situation à droite de l’échiquier politique au lendemain des élections européennes.

    Je vous cite ‘’ percée identitaire, partout sauf en France’’.
    Or nous nous sommes levés ce matin avec une victoire du Rassemblement national.

    C’est une victoire relative. Le Rassemblement national est certes sorti en tête mais avec deux points de moins qu’en 2014, alors que dans la majorité des pays européens, les partis nationaux et identitaires ont nettement progressé. Ce n’est pas le cas du Rassemblement national qui est passé de 25 % à 23 %, alors qu’il a bénéficié du vote utile. Macron et les médias avaient fait de cette élection une sorte de match entre le Rassemblement national dans le rôle du méchant et Macron dans le rôle du gentil.

    Les Républicains sont aussi perdants dans cette élection avec 8,5 %.
    Comment expliquez-vous la défaite de la liste menée par François-Xavier Bellamy ?

    On ne peut pas mettre sur le même plan le recul de 2 % du Rassemblement national et le recul de 13 % de LR. Pour LR ce n’est pas un recul, mais un effondrement qui est comparable à celui du parti socialiste.
    LR partait de 21 % en 2014 et aujourd’hui il tombe à 8 %, alors qu’il avait un candidat plutôt brillant et une campagne plutôt dynamique.
    Quelles sont alors les explications possibles de la chute de LR ? Le vote utile. LR, le RPR, l’UMP ont autant vécu sur le vote utile sur le thème ‘’votez pour nous, votez pour la concurrence ne sert à rien’’.
    Ils ont été victimes du vote utile puisqu’on leur a dit que c’était un match entre Macron et le Rassemblement national. Ceux qui ont des sentiments identitaires, c’est-à-dire une petite partie de leurs électeurs ont dû filer au Rassemblement national.
    Dans le XVIe, à Neuilly, au Vésinet ou à Versailles, la République En Marche est devant LR et devant Bellamy. Il suffit de regarder les résultats. La droite d’argent s’est ralliée à Macron comme représentant du parti de l’ordre et du parti de l’argent. Pour LR c’est extrêmement préoccupant. Ils sont vraisemblablement en voie de disparition.

    Comment la droite peut-elle retrouver une dynamique qui permettrait de se relancer ?

    Cela n’est pas facile. Marine Le Pen reste malgré tout démonétisée, même si ce résultat la remet en selle. On pourrait rêver d’un Macron de droite, d’un Macron national et identitaire. Cela se heurte à deux difficultés. Macron a été créé grâce et avec les médias. Les médias ne vont pas jouer le rôle de créateur d’un candidat de renouveau identitaire et de droite. Cela serait tout à fait contraire à l’intérêt des gens qui les dirige. Reste l’hypothèse de Marion Maréchal, mais encore faut-il qu’elle sorte de son Aventin. Je ne sais pas si le temps est encore venu pour cela.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-yves-le-gallou-reste-lhypothese-de-marion-marechal/

  • Ils avaient choisi François-Xavier Bellamy comme bouc émissaire

    Ils avaient choisi François-Xavier Bellamy comme bouc émissaire

    Voici ce que j’écrivais ici-même le 23 janvier alors que François-Xavier Bellamy était pressenti mais pas encore nommé pour mener la liste LR, et qui se réalise dès le lendemain de l’élection :

    Conduire une liste pour ensuite assumer un résultat autour de 10%, loin derrière le RN et LREM, c’est aller au casse-pipe.

    Et c’est là que la place laissée à François-Xavier Bellamy s’avère un tantinet piégée. Et les inquiétudes manifestées par certains ténors LR préparent la suite : une fois l’élection passée, ils feront comme avec Nicolas Sarkozy en 2012. Ils mettront l’échec sur le dos de la “droitisation” du parti, des idées “conservatrices” de la tête de liste, de son hostilité assumée à l’avortement, de son engagement auprès de La Manif Pour Tous. Et ils tenteront de faire sauter Laurent Wauquiez, qui a glissé au Monde :

    “Bellamy, c’est le visage d’une nouvelle droite, une droite qui assume ses idées et ses valeurs”.

    Et derrière Wauquiez, Éric Ciotti et Bruno Retailleau, qui défendent la candidature de Bellamy, seront également tenus pour responsables.

    […] Une droite qui s’assume, c’est une bonne chose. Mais pour combien de temps ? Nommer Bellamy tête de liste le 29 janvier, après les polémiques, ce sera déjà courageux. Mais il faudra alors à LR être courageux jusqu’au bout et ne pas le renier après l’élection du mois de mai

    Visiblement, c’est mal parti.

    https://www.lesalonbeige.fr/ils-avaient-choisi-francois-xavier-bellamy-comme-bouc-emissaire/

  • Salvini proclame la naissance d’«une nouvelle Europe» suite aux européennes

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    «Une nouvelle Europe est née» après les élections européennes du 26 mai, estime Matteo Salvini qui a donné lundi 27 mai une conférence de presse au siège de la Ligue. Avec 34% des suffrages, son parti est le grand gagnant du scrutin en Italie.

    Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien et leader de la Ligue, s'est prononcé lundi 27 mai lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Milan sur le bilan des élections européennes. Selon lui, les résultats de ce scrutin témoignent des changements qui ont lieu en Europe.

    «Le vote d'aujourd'hui nous apprend que les règles changent en Europe […]. Une nouvelle Europe est née et je suis fier que la Ligue fasse partie de cette nouvelle Renaissance européenne», a-t-il lancé.

    Néanmoins, il a précisé que les résultats de son parti n'influenceront pas la situation interne en Italie.

    «Mon adversaire reste la gauche, mes alliés du gouvernement sont des amis avec qui nous retournons au travail sereinement dès demain», a-t-il assuré.

    Le score de la Ligue aux élections européennes a dépassé les 34% alors qu'elle avait à peine atteint 17% aux législatives de mars 2018. Le Mouvement 5 étoiles (M5S), allié de la Ligue, a obtenu moins de 17% le 26 mai.

    D'autres partis membres du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au sein du Parlement européen ont aussi renforcé leurs positions à la suite des européennes. Il s'agit notamment du Rassemblement national qui est arrivé en tête du vote en France en devançant de 0,9 point la liste de La République en marche.

    En Belgique, le parti indépendantiste Vlaams Belang a atteint 12 % au niveau national en triplant sa représentation.

    L'Alternative pour l'Allemagne a aussi amélioré son score depuis les élections européennes de 2014. Mais avec ses 11%, ce parti ne se classe que quatrième dans le pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201905271041256551-salvini-proclame-naissance-nouvelle-europe-europeennes/

  • Edition spéciale élections européennes – Journal du lundi 27 mai 2019

     

    Le Rassemblement National remporte la mise face à La République en Marche. Malgré un court retard, le parti présidentiel, qui avait fait de la 1ere place un objectif, est battu par la liste de Jordan Bardella avec une participation beaucoup plus importante que prévu. De leur côté, Les Républicains de François-Xavier Bellamy s’effondrent et sont devancés par Les Verts de Yannick Jadot. Un scrutin qui aura été nettement polarisé par les finalistes de la présidentielle.
    Retour sur une soirée rythmée par un lot de surprises.

    1) Le RN : grand vainqueur de la soirée

    2) Les Européennes dans les coulisses

    3) Hongrie : Victoire haut la main pour Orban (Fidesz)

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-elections-europeennes-journal-du-lundi-27-mai-2019

  • Élections européennes : les 3 leçons du scrutin pour la droite – Clément Martin (Les Identitaires)

    En France, le Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes avec 23,31 % des voix. La recomposition entraînée par l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 se poursuit. Le duel entre les « progressistes » et les « populistes » semble s’installer comme le nouveau clivage structurant la vie politique française. Le parti du Président de la République, même s’il finit deuxième, apporte la preuve de sa solidité. Pour l’ensemble de la droite, trois leçons se dégagent de ces résultats.

    Le RN clarifie sa position sur l’Europe et écrase la concurrence

    En son temps, Florian Philippot avait contraint le Front national à adopter un positionnement très dur sur l’Europe. Violemment hostile à toute idée de coopération entre les nations, rejetant le concept même de civilisation européenne, il était partisan d’une France isolée, privilégiant des relations avec la francophonie, l’Afrique et le Maghreb. Sa position extrémiste d’abolition totale des institutions européennes s’apparentait à une forme de nihilisme enfantin sur fond de chauvinisme.

    Fort heureusement, la greffe n’a jamais pris. L’ex-n°2 du Front national a fini par le reconnaître en quittant le parti pour fonder « Les Patriotes ». Dimanche soir, la déroute fut violente : à peine 0.65 % des suffrages et aucun élu au parlement de Strasbourg. Fin de la partie.

    Dans le même temps, libéré de cette influence néfaste, le Rassemblement national a développé une vision plus équilibrée et en phase avec les enjeux de notre siècle. Abandon de la sortie de l’euro, volonté de réorienter la politique bruxelloise, partenariat renforcé avec différents acteurs politiques de premier plan en Europe, arrivée de l’ancien ministre Thierry Mariani (LR) et d’intellectuels comme Hervé Juvin : ces clarifications ont entraîné une dynamique autour de la liste menée par Jordan Bardella et placé le RN sur la première marche du podium.
    Pris en étau entre le RN et LREM, LR s’effondre

    François-Xavier Bellamy a tout essayé mais rien n’y a fait. En invoquant « les racines de l’Europe » devant le Parthénon et en présentant « L’iliade et l’Odyssée » comme symbole de notre continent, il a voulu proposer une vision enracinée de l’Europe. Catholique conservateur, il s’est exprimé à de nombreuses reprises en faveur d’une Europe civilisationnelle tout en adoptant un discours plutôt musclé sur l’immigration massive.

    Mais la recomposition en cours l’a broyé, le rendant inaudible. Les électeurs de centre-droit de LR semblent être passés définitivement chez LREM tandis que le RN paraît insubmersible sur sa droite. Dépouillés sur leur gauche, incapables de progresser sur leur droite, férocement boudés par les catégories populaires et les moins de 65 ans, Les Républicains ont du souci à se faire pour leur avenir.

    D’ailleurs, pour la première fois, le RN est passé devant LR chez les séniors (20 % contre 16 %). Or cette tranche d’âge est la plus mobilisée de toutes (seulement 35 % d’abstention contre 65 % chez les 18/25 ans) avec un poids démographique conséquent puisqu’elle représente un quart de la population française. Si les Républicains doublent leur score dans cette catégorie, cela signifie qu’ils ont été inexistants dans les autres. Ce phénomène est inquiétant car le non-renouvellement est mortel à brève échéance.

    La fin du souverainisme caricatural

    Les élections européennes du 26 mai 2019 ont vu également la chute des partis revendiquant un souverainisme obsessionnellement anti-européen.

    Avec 1.17 % des suffrages, l’UPR démontre son incapacité à progresser sur la scène électorale et signe son arrêt de mort. Les caricatures de son Président François Asselineau ont une nouvelle fois été sanctionnées. Quant aux « Patriotes » de Florian Philippot dont nous avons déjà parlés, ils se sont heurtés au mur de la réalité avec un score de 0.65 %. Une belle leçon pour celui qui était persuadé que les progrès du Front national entre 2011 et 2017 étaient le fruit de sa stratégie politique alors qu’ils s’opéraient non pas grâce à lui, mais malgré lui.

    Nous connaissons donc aujourd’hui le poids politique réel du souverainisme anti-européen radical : 1.8 %. Dans leur majorité, les Français de droite ont exprimé leur attachement à l’idée européenne. Cela démontre qu’il est possible d’être critique vis-à-vis du fonctionnement des institutions européennes (dont de nombreux défauts ne sont d’ailleurs que le prolongement de ceux de l’֤État français…) tout en réclamant leur réorientation politique pour la prise en compte des défis identitaires auxquels nous sommes confrontés. Affirmation de notre identité, lutte contre l’invasion migratoire, prise en compte de l’intérêt des peuples européens, voilà les principales aspirations des Français et de nombreux Européens. Le souverainisme caricatural doit désormais laisser place à une vision de l’Europe enfin au niveau des enjeux actuels.

    Clément Martin

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/