Europe et Union européenne - Page 386
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FRÉQUENCE OCCIDENT Express 02 - ESPAGNE: Résultats des élections régionales du 10 Novembre 2019
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VOX DEVIENT LA TROISIEME FORCE POLITIQUE ESPAGNOLE.
Robert Neboit
Le président du gouvernement et secrétaire général du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, le beau, le grand, l’ambitieux Pedro Sanchez vient de perdre son pari. Insatisfait de ses 123 députés et des 28% des voix lors des législatives du 28 avril 2019 il avait préféré provoquer de nouvelles élections. Il espérait ainsi améliorer ses résultats afin de négocier en position de force les alliances électorales nécessaires pour l’obtention de la majorité absolue de 176 députés. Le vote concernait également le Sénat dont les compétences ne sont pas négligeables en ce qui concerne le contrôle des Communautés autonomes (les régions).
Les résultats des nouvelles législatives du 10 novembre déçoivent ses espoirs et modifient substantiellement l’échiquier politique.
Le Parti socialiste qui espérait progresser obtient 120 députés, en léger recul, il perd 3 députés. Plus grave, au Sénat il perd la majorité absolue, indispensable pour mettre en œuvre l’article 155 afin de s’opposer aux tentatives de sécessionistes.
Podemos le parti populisto-gauchiste subit un recul bien plus important mais qui ne met pas en cause sa permanence politique. Il perd 7 députés, passant de 42 à 35 députés.
Les différents partis nationalistes régionaux maintiennent et parfois même améliorent légèrement leurs résultats.
Dans le camp de l’opposition à Sanchez le rapport des forces se modifie substantiellement et modifie l’échiquier politique national.
Le Parti Populaire reprend des forces en passant de 66 à 88 députés et de 16 à 20% des votes, mais ce succès est relatif. Il ne répond pas à ce qui était espéré et reste de toute façon très en retrait sur ses résultats habituels antérieurs.
Ciudadanos, second parti de ce bord politique subit une véritable déroute électorale. Il perd 2 million et demi de voix, 47 sièges, est dépassé par Vox, Podemos et l’ERC. Il rétrograde à la sixième place passant de 57 à 10 députés. Et cela alors qu’au précédentes législative d’avril il avait obtenu un succès électoral avec 25 députés en plus.
Vox, à l’opposé, continue sa progression et fait plus que doubler le nombre de ses députés en passant de 24 à 52, et de 10% à 15% des voix. Il monte de la 5e à la troisième place en dépassant Podemos et Ciudadanos. Une belle progression depuis ses premiers succès électoraux lors des élections régionales andalouses en décembre de l’année dernière. Ciudadanos étant pour le moment hors-jeu, il devient un concurrent dangereux pour le Parti Populaire.
Comment expliquer ces résultats ? Trois éléments ont été déterminant : le défi séparatiste catalan qui continue, la montée progressive de l’immigration, et enfin la stratégie perverse et dangereuse de Sanchez. Celui-ci livre une guerre idéologique de revanche mémorielle en utilisant les mensonges antifranquistes des média dominants et en même temps il mène un double jeu vis-à-vis de séparatistes catalans qui l’ont porté au pouvoir. Ils s’allit avec eux lors municipales, ensuite les condamne verbalement mais ne fait rien de sérieux pour les contrer.
Il n’a pas hésité à utiliser en sous-main une justice à ses ordres.
Le Tribunal Suprême a d’abord émis la scandaleuse sentence de rejet du recours de la famille Franco concernant l’exhumation de la Vallée de los Caidos. Ce jugement digne des pires régimes totalitaires justifie politiquement cette profanation et déni à la famille le choix du lieu de la nouvelle sépulture... L’autre jugement concernait des instigateurs de la déclaration d’indépendance de la Catalogne. Sanchez a fait pression sur le ministère publique pour abaisser la qualification du délit, laissant ainsi la porte ouverte à une réduction des peines qui ôterait toute exemplarité à cette sentence déjà bien trop légère.
Ces procédés indignes ne lui ont pas rapporté les bénéfices escomptés. L’exhumation de Franco a apporté des voix à Vox, le seul parti à l’avoir condamné, même l’extrême gauche de Podemos s’est permis de souligner son caractère électoraliste. Pour ce qui est des nationalistes catalans, cela n’a suffisait pas et ils ont créé durant plus d’une semaine de graves désordres dans toute la Catalogne et particulièrement à Barcelone.
Face à cela les électeurs ont voté en fonction de l’attitude de partis de l’opposition à Sanchez et ils pouvaient cette fois-ci juger plus objectivement car Vox avait enfin été admis au grand débat télévisé qui réunissait les 5 principaux candidats.
Pablo Casado est un assez bon débatteur, mais il n’est pas crédible sur le combat contre les nationalismes régionaux puisque son propre parti ne mène aucune action sérieuse à cet égard et fait même plutôt le contraire.
Albert Ribera qui peut aussi être bon dans le débat, n’était cette fois-ci pas à l’aise et ce n’est pas en brandissant un pavé rapporté des émeutes de Barcelone qu’il a pu contrer le mouvement de désaffection à son égard. Il a trop souvent changé d’avis pour être crédible, et n’a pas su continuer vigoureusement le combat contre le sécessionnisme catalan qui avait été à l’origine de la création de Ciudadanos.
Santiago Abascal, pour qui c’était une première, a fait une excellente prestation. Calme et mesuré, il a su maintenir et défendre les positions du Vox. Il a réitéré son opposition au système injuste et ruineux du système des Communautés Autonomes, à la loi liberticide de la mémoire historique qui veut imposer une vision unique de la guerre civile et du franquisme, et enfin il ne s’est pas gêné pour évoquer le problème de l’immigration alors qu’elle avait été arbitrairement écartée des thèmes du débats.
On pourrait lui reprocher de s’être abstenu volontairement de donner un jugement de valeur sur le franquisme. Dans des interventions à la chambre des députés il n’avait pas hésité à parler du passé criminel du parti socialiste en rappelant son soulèvement en 1934 contre la République, ainsi que l’assassinat du dirigeant de l’opposition Calvo Sotelo par des garde du corps du dirigeant socialiste Prieto. Il a préféré s’arrêter là et ne pas justifier ce qui allait logiquement suivre : le soulèvement national du 18 juillet 1936, et après la victoire sur les rouges et les sécessionnistes, la dictature inévitable, modérée, et bienfaisante du général Franco. En libéral conservateur il a probablement jugé que les politiques n’avaient pas à imposer une vision obligatoire de l’histoire et qu’il fallait laisser ce domaine à la libre recherche des historiens. Il y a aussi le fait que la vérité sur période franquiste est devenue inaudible à la majorité de la société espagnole, soumise à la continuelle propagande antifranquiste des principaux media.
Le succès de Vox vient de qu’il défend ce que la droite classique à renoncer à défendre : l’unité de l’Espagne, le danger de l’immigration incontrôlée et inassimilable, et enfin la dictature idéologique de l’antifranquisme revanchard. Le danger qui le menace serait de céder à cette pression idéologique. Si Vox commence à faire dans la victimisation, s’il cherche à se justifier face aux accusateurs de police de la pensée, il perdra la force nécessaire pour combattre les ennemis de l’Espagne. Il n’y a pas à rentrer dans cette logique, la meilleure manière de se défendre restera toujours l’attaque. On observera avec attention et intérêt l’évolution de Vox à ce sujet.
Les résultats de parti s’opposant à Sanchez reflètent assez bien le sérieux de leur opposition au personnage et à sa politique, le double jeu des Sanchez avec les nationalistes régionaux ainsi que l’utilisation des mensonges de Deux sentences du Tribunal Suprême en sont un bon exemple
Le PSOE pensait faire reculer Podemos, en l’accusant d’intransigeance dans la négociation d’un pacte de gouvernement. L’argument pouvait être retourné. c’était demi succès et ceci uniquement grâce à la loi électorale qui ne représente pas fidèlement le votes des électeurs. Alors que Podemos perd moins en voix que le PSOE, il perd plus en députés.
Une justice sous influence gouvernementale.
- 14 octobre 2019 Sentence du Tribunal Suprême sur les accusés de la tentative de sécession de la Catalogne lors du référendum unilatéral du 1er octobre 2017 reflète un laxisme inquiétant. Les accusés condamnés en théorie de 9 à 13 ans de prison ont toutes les chances de se retrouver l’année prochaine en liberté car ils dépendent du régime pénitencier catalan (leurs partis ERC et JxCat gouvernent la Catalogne) et bénéficieront de remise de peine.
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Brexit : Nigel Farage montre l’exemple en privilégiant l’intérêt national
Voici le commentaire d’Yves Daoudal suite à la sage décision de Nigel Farage de ne pas présenter des candidats dans les 600 circonscriptions du Royaume-Uni le 12 décembre prochain. Il avait été tenté de privilégier son Brexit Party en présentant, contre l’avis de certains au sein de son propre parti, 600 candidats au risque de fragiliser les chances du Brexit d’aboutir :
Nigel Farage, à la tête de son fringant Parti du Brexit, avait l’intention de participer pleinement aux législatives anticipées, ce qui est normal puisque c’est le rôle d’un parti politique.
Mais au Royaume-Uni le scrutin est à un seul tour, et dans la très grande majorité des circonscriptions le Parti du Brexit n’arriverait pas en tête (il rêvait d’une vingtaine de sièges). Mais comme il est populaire il pourrait nuire aux conservateurs au point de lui faire lourdement perdre la majorité absolue dont il a besoin pour mener à bonne fin le Brexit. Alors Nigel Farage vient de décider que son parti ne présentera pas de candidat dans les circonscriptions détenues par un conservateur.
Il a décidé de « placer le pays avant le parti », a-t-il dit, afin d’éviter un parlement minoritaire, et un second référendum.
Que les droites en France prennent exemple et travaillent ensemble pour l’intérêt du pays plutôt que pour leurs intérêt de boutiquiers…
https://www.lesalonbeige.fr/brexit-nigel-farage-montre-lexemple-en-privilegiant-linteret-national/
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Le Danemark rétablit les contrôles à sa frontière avec la Suède
Suite à une série d’attentats et de crimes qui se sont produits ces derniers mois à Copenhague :
Des contrôles auront donc lieu sur le pont, et dans les ports.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’attentat contre… l’administration fiscale danoise, le 6 août.
Le 25 juin, deux « Suédois » étaient morts à Copenhague dans une bagarre entre deux gangs « suédois ».
Il y a plus de 30% d’immigrés à Malmö, et des émeutes récurrentes, et des violences permanentes. Samedi dernier un « jeune » de 15 ans a été tué par balle, un autre grièvement blessé. Tous deux « bien connus » de la police.
https://www.lesalonbeige.fr/le-danemark-retablit-les-controles-a-sa-frontiere-avec-la-suede/
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Politique-Eco n°236 avec Lionel Bieder : Comment la NSA prend le contrôle de l’Europe !
Scandale des marchés informatiques d’Etat, à qui profite le crime ? Sous prétexte d’introduire un rendement financier dans les politiques publiques, l’Etat français a en réalité vendu le contrôle de la gestion informatique de son administration au profit d’une oligarchie financière aux ramifications internationales. Victime de l’échec patent du logiciel Chorus (système de gestion et d’information financière), Lionel Bieder, entrepreneur, a remonté le filon d’un système mafieux visant à justifier des simulacres de paiements de prestations d’entreprises transnationales complices, en lien avec des services de renseignements états-uniens… Il est l’invité de « Politique-Eco » !
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La vague populiste qui traverse l’Europe est passée dimanche par l’Espagne
12/11/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Les élections législatives espagnoles avaient lieu ce dimanche, et le jeune parti Vox, entré au Parlement en avril avec 24 sièges a remporté 15% des suffrages avec 52 sièges ! Il s’est ainsi placé comme la troisième force politique du pays, derrière le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Pedro Sanchez et le Parti populaire, conservateur. Pour son chef Santiago Abascal, c’est l’ascension « a plus fulgurante de la démocratie espagnole ».Quasi inexistante il y a quelques années, cette formation politique séduit de plus en plus d’électeurs notamment issus des régions impactées par l’immigration de masse comme l’Andalousie, où le parti a réalisé une percée historique lors des dernières élections régionales.
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Discordances franco-allemandes
Un armistice, pas plus celui du 11 novembre 1918 que son dramatique successeur, cela ne signifie pas la fin de la guerre, mais l'arrêt des combats. En ce jour où les Français continuent de commémorer une victoire, si chère payée par la nation et si vite gaspillée par la république[1], et où la réconciliation franco-allemande reste, au moins en théorie, la pierre angulaire de la politique extérieure de la Cinquième république, il faut le rappeler.
Votre chroniqueur suggère donc aux commentateurs agréés, d'analyser plus sérieusement le discours prononcé à Berlin le 8 novembre par la présidente de la Commission européenne. Il paraît, à dire vrai, hautement symbolique qu'elle se soit exprimée dans le cadre de la Fondation Konrad Adenauer, – c'est-à-dire sous les auspices de celui qui, par la rencontre de Reims de juillet 1962 et par le traité de l'Élysée de janvier 1963, scella ce renversement des alliances que beaucoup de nos concitoyens, co-contribuables et co-mobilisables semblent avoir mal compris.
Or, qu'a dit Ursula von der Leyen ce soir-là ?
Elle a développé deux idées qui me paraissent importantes et qui méritent qu'on s'y attarde.
Elles expriment en effet ce qui dominera la politique du Continent dans les années à venir.
On peut, certes, diverger sur l'accueil de ces lignes d'action. Les uns souhaiteront, dès lors, que l'on s'applique à les mettre en œuvre, comme tous les présidents, de gauche comme du centre[2], l'ont fait depuis 1962. Un demi-siècle. D'autres au contraire, demeurant dans les considérations et le contexte de la génération des fondateurs du nationalisme français Maurice Barrès et de Charles Maurras, tous deux marqués par la défaite de 1870, considéreront que la France restera toujours confrontée à ce que Bainville appelle "l'Allemagne éternelle".
Se basant sur le compte rendu du quotidien allemand "die Zeit"[3], on notera, d'abord, qu'elle a rendu hommage à la puissance et à la singularité de l'Otan.
Sans vouloir se situer sur le plan, qui pourrait être jugé ridicule, d'une sémantique pédante, les mots utilisés, et le contexte de cette affirmation, revêtent leur importance.
Elle qualifie en effet de "mächtig" c'est-à-dire de "puissante", mais aussi, en quelque sorte, de "réaliste", l'organisation militaire intégrée. Et elle répond en cela de façon très directe à l'entretien et aux mots que la chancelière qualifie "d'intempestifs"[4]du président parisien Macron.
Celui-ci, soulignons-le aussi a laissé ces jours-ci The Economist publier un entretien réalisé le 21 octobre, au lendemain d'un conseil particulièrement tendu, dominé par l'affaire syrienne. Et tout le monde a repris sa formule choc jugeant l'Otan en état de mort cérébrale.
Une légère confusion s'introduit dans le débat : l'Otan est jugée par Ursula von der Leyen, et quelques autres…, notamment en Europe centrale et à Moscou, comme une organisation militaire. Elle a survécu concrètement aux crises et, sans doute, à certaines erreurs qu'il reste loisible d'énumérer.
Ce qui a clairement évolué, ce sont les circonstances dans lesquelles a été signé le pacte atlantique de 1949. C'est cette alliance, dont la disposition la plus importance est définie par les articles 4 et 5, qu'il convient de redéfinir. Se pose notamment aujourd'hui, et selon votre serviteur depuis 1974, la question de l'appartenance de la Turquie, laquelle n'est même plus "kémaliste".
La distinction entre l'alliance et l'organisation reste ici fondamentale[5], même si elle échappe au Monde qui écrit :"l’Alliance atlantique – autre nom de l’OTAN"[6].
La présidente nouvelle de la Commission européenne qualifie par ailleurs à juste titre l'Otan de "einzigartig" c'est-à-dire de "singulière". Ce lot suggère en effet une vraie question, récurrente à vrai dire : on peut imaginer de la faire évoluer mais par quoi la remplacer. Chaque fois que les autorités parisiennes ont développé leurs critiques à son endroit, leurs interlocuteurs outre-Rhin, à la chancellerie comme au Bundestag, se sont heurtés à ce problème concret. Quels efforts sommes-nous disposés, Français comme Allemands, à consentir ? Un proverbe féodal le rappelle fort bien "nul n'a droit en sa peau qu'il ne la défende".
Or la deuxième idée, incandescente celle-là, consiste à affirmer que "l'Europe doit aussi apprendre le langage de la puissance"[7]. En prenons-nous le chemin ? Cela me semble le mot de la conclusion.
JG Malliarakis
Retenez la date : le Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° Louvre, Pont Neuf ou ChâteletApostilles
[1] Les lecteurs de "La Ratification du traité de Versailles" pourront le découvrir.
[2] Aucun ne me semble représenter la droite.
[3] cf. "Von der Leyen würdigt Nato als mächtig und einzigartig"
[4] En allemand le mot "unzeitgemäß" est celui utilisé par Nietzsche pour ses "Considérations intempestives". Il peut aussi vouloir dire "suranné" ou périmé".
[5] On doit ainsi rappeler que la France, de 1966 à 1991, s'est formellement retirée de l'Otan, pas de l'Alliance.
[6] cf. article rédigé "avec AFP" "Termes radicaux pour Merkel, paroles en or pour Moscou : les réactions aux déclarations de Macron sur l’OTAN".
[7] "Europa muss auch die Sprache der Macht lernen". Die Macht en allemand cela peut se traduire en français par "puissance" comme par "pouvoir". Les anglo-américains traduisent ainsi "der Wille zur Macht" chez Nietzsche par"The Will Of Power", ce que nous appelons "la Volonté de Puissance"..La nuance, pour ne pas dire le contre-sens, me semble de taille...Une publicité de bon goût pour les livres du Trident François-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur".
Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
• à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
• ou par chèque en téléchargeant un bon de commandehttps://www.insolent.fr/2019/11/discordances-franco-allemandes.html
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Panique au Vatican, les catholiques italiens ont plus confiance en Salvini qu’en François
Le pape François représenté en superman campe, depuis 2014, sur les murs de Rome, près du Vatican, sur le compte twitter de Vatican Communication, a fait la Une des médias mainstream, mais n’est pas le super-héros des catholiques italiens.
Un récent sondage a jeté la panique dans les Palais Apostoliques : Salvini serait préféré à François ! En matière politique, les Italiens ont plus confiance en Matteo, le charismatique responsable de La Ligue qu’en El papa argentin, le chouchou des bien-pensants.
La Ligue s’affirme comme le parti le plus voté parmi les catholiques : les pratiquants assidus votent pour elle à 32,7 %, ceux qui vont à la messe de manière fréquente la plébiscitent 38,4 % ou occasionnellement à 35,4 %.
Les formations de la coalition jaune-rouge qui a le soutien du Vatican, le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) ne peuvent se prévaloir d’un tel taux : les assidus votent pour le PD à 26,9 % et les pratiquants occasionnels à 20 %. Le M5S recueille seulement 14,3 % de votes de la part des catholiques pratiquants et 18,9 % parmi les non-croyants.
Même si critiqué par les évêques italiens, le chapelet de Salvini a eu un franc succès !
Francesca de Villasmundo
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Trois semaines après le blasphème : la réponse de l'Espagne
Il y a trois semaines, en déplaçant les restes du Général Franco de la Vallée de Los Caïdos vers un cimetière madrilène (cliquez ici), l'oligarchie socialiste espagnole pensait avoir réglé ses comptes avec l'Histoire... Mauvais calcul.
Hier se déroulaient les élections législatives et le peuple espagnol s'est prononcé. Le parti national Vox qui il y a trois ans faisait moins de 0,5% des voix envoie plus de 50 députés (soit deux fois plus qu'en avril dernier où il avait déjà amorcé sa percée) aux "Cortès" et devient ainsi la 3e force politique du pays. La dynamique qui mènera à la victoire totale est engagée. Ce d'autant plus que le calamiteux Sanchez, chef su gouvernement socialiste, n'a toujours pas de majorité et que l'Espagne devra probablement revoter prochainement.
Bien entendu la profanation de la tombe du Caudillo n'est pas la seule raison de cette victoire des nationalistes. L'immigration massive qui fait des ravages et qui menace l'identité espagnole ajoutée aux velléités séparatistes catalanes ont été déterminantes. Sans oublier la corruption qui touche l'ensemble des partis liés au Système. Certes, Vox n'est peut être pas parfait mais qu'importe, le réveil national et populaire devait bien finir un jour ou l'autre par arriver et il en est l'incarnation et c'est tant mieux...
Deux semaines après les élections en Allemagne et en Italie, nous assistons à Madrid à une nouvelle victoire des forces nationales et identitaires européennes. Partout les peuples s'apprêtent à reprendre en main leurs destins. L'Europe cosmopolite que veulent nous imposer les tenants des pouvoirs mondialistes commence à vaciller... aidons-là à s'écrouler.
Roland Hélie
Synthèse nationale
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Grèce : un barbecue « porc et vin à volonté » organisé près d’un camp de migrants, en signe de protestation
Un groupe anti-migrants grec a organisé dimanche un barbecue comportant du porc grillé et du vin, à proximité de l’ancienne base militaire de Diavata, transformée en camp de réfugiés, près de Thessalonique, en signe de protestation contre les migrants entrants ou résidents et majoritairement musulmans.
« Nous sommes rassemblés ici pour cette soirée barbecue afin d’envoyer un message symbolique à tous que la Grèce ne perdra pas sa culture avec le temps et qu’elle restera ce qu’elle a toujours été« , a déclaré Dimitris Siampazis, l’organisateur en chef et leader du mouvement ‘Enomenoi Makedones’ (‘Macédoniens unis’).
« Il s’agit d’une protestation novatrice pour montrer notre opposition à l’afflux continu de migrants illégaux« , déclare Dimitris Ziambazis. « Cette situation ne peut plus durer. Nos maisons et nos communautés se transforment en ghettos, et nous ne le tolérerons pas« , ajoute-t-il.
Source: Fdesouche
Photo couverture: capture Youtube
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