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Europe et Union européenne - Page 387

  • Le pouvoir du vide

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    Le billet de Patrick Parment

    Ces élections européennes consacrent deux choses : l’Europe d’une part, le parti d’Emmanuel Macron (LREM), de l’autre.

    L’Europe d’abord. Au niveau européen et d’après les résultats que nous connaissons, notre première et agréable constatation, c’est qu’il en est bel et bien fini du monopole exercé par la droite (PPE) – sous perfusion allemande – et la gauche des sociaux-démocrates qui nous ont toujours entraîné sur une voie ultra libérale mais surtout maintenus en état de vassalité vis-à-vis des Américains. Au Parlement européen, où rien n’est possible sans compromis, il y a désormais plusieurs composantes avec lesquelles il faudra désormais négocier : les sociaux-démocrates (147 voix), les libéraux (102), les conservateurs (173) et s’ils arrivent à s’entendre, a minima, les euroseptiques (171). Que ressortira-t-il réellement de cette nouvelle configuration ? Clairement, le clan libéral reste majoritaire mais pourrait s’imposer l’idée que le libéralisme nous conduit à la faillite et que les Américains comme les Chinois ne sont pas nos amis mais bien des concurrents. Comme le souligne l’économiste Nicolas Bouzou, l’idéal serait de faire comprendre à l’Europe qu’elle est une puissance et donc de faire enfin de la politique. On l’espère, on le rêve.

    L’autre aspect de ces élections est bien évidemment franco-français. Comme le faisait remarquer un sondeur, il ne faut pas confondre les élections européennes avec les élections nationales. Aux européennes, les Français se défoulent. Fut-ce le cas cette fois encore ? Dans une certaine mesure seulement.

    Au risque de surprendre, je dirai  qu’Emmanuel Macron sort vainqueur de ces élections. Et nullement Marine Le Pen. Vainqueur pour la bonne  raison que se plaçant dans la perspective des présidentielles à venir, il a fait le vide politique autour de lui et demeure seul face à Marine Le Pen et son Rassemblement. Et là, Macron joue gagnant.

    Les autres formations politiques rament comme des malades sans même atteindre les 10%. Mais les 13% des écolos me direz-vous. Leur score est artificiel car ils ont bénéficié du désenchantement de l’électorat de gauche déboussolé par la multitude des candidatures entre un Mélenchon à 6%, un Glucksmann à 6%, un Benoît Hamon à 3% et aux 2,5% du camarade bolchevique Ian Brossat parti se faire brosser chez les soviets de Tintin. Unis, ces joyeux branquignols seraient à 17%. Sauf que leur égo leur interdit, a priori, toute alliance.

    A droite c’est la Bérézina, version Buzzati dans Le désert des Tartares. Passons sur le Rassemblement national qui reste et demeure le grand gueuloir électoral et qui n’a, semble-t-il, que fort peu bénéficié de la crise des Gilets jaunes. Il faut bien avouer qu’en dehors du discours sur l’immigration, Marine Le Pen n’a pas grand chose à dire. Hier encore,  elle voulait sortir de l’Europe et plus encore de l’euro, avant de faire machine arrière. Bigre, les Français aiment l'Europe ! Idéologiquement parlant, elle n’a rien à proposer et vit sur l’héritage du père. Qu’elle a bien tenté de tuer lors d’une grande crise oedipienne. Si d’aventure, elle était crédible, elle serait au pouvoir.

    Côté droite républicaine, c’est franchement la cata. Logique. Le courant républicain issu de l’UMP et du RPR n’a jamais réussi à surmonter l’obstacle du Front national. Et ses électeurs les plus « popu » sont partis grossir les rangs du Front. Quoi de plus normal quand un radical-socialiste comme Chirac obéit au doigt et à l’œil aux lobbies juif et franc-maçon. Et, là, il n’y a nul complot judéo-maçonnique, mais une réalité très facile à vérifier. Quand on parle des juifs, on entend bien évidemment leurs instances du genre CRIF. Car les juifs n’ont jamais été effrayé par Le Pen. Mais leurs instances ont besoin de lui pour peser sur la communauté en agitant le chiffon rouge du fascisme et de l’antisémitisme. Les partis d’extrême droite israéliens sont nettement plus radicaux que le Front national. Charles Pasqua avait compris qu’il fallait accueillir le Front pour mieux l’étouffer. C’est le contraire qui s’est produit. Et Chirac a coupé l’herbe sous le pied à toute constitution d’une vraie droite dans ce pays. D’où, Macron !

    Quant aux centristes, ils ont une énorme qualité, ils se fractionnent eux-mêmes, s’amputent au gré des circonstances et se flagellent pour de maigres intérêts. Voyez ce pauvre Jean-Christophe Lagarde qui plafonne à 2,5%. Quant au Modem, il est passé avec armes et bagages à LREM. François Bayrou devait en avoir marre de se faire bananer d’élection en élection. Il préfère désormais ses bourrins aux castagnes parlementaires.

    Face à ce paysage dévasté, que reste-t-il ? Et bien le face à face Macron-Marine Le Pen. C’est-à-dire deux partis qui n’ont aucun fondement idéologique sérieux et qui naviguent à vue. Macron est en train de nous coller un foutoir institutionnel de grande envergure après nous avoir imposé un libéralisme outrancier en faveur « des plus riches » quand le Rassemblement national stagne comme grand réservoir des rancoeurs nationales. Et puis, il y a les Gilets jaunes. Qui ne se reconnaissent ni chez l’un, ni chez l’autre. Et pour cause, ce sont deux valises vides. On est gouverné par le vide, temporel autant que spirituel. On est bien en plein changement climatique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/27/le-pouvoir-du-vide-6154159.html

  • Élections européennes : les premiers enseignements

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    Le personnel politique se plaint régulièrement de l’abstention massive des électeurs. À l’occasion de ce scrutin européen, ces derniers ont fait un gros effort, avec une participation de 51,30 %. Second fait majeur : l’implication personnelle du président de la République dans cette campagne, ce qui ne s’était encore jamais vu en la circonstance.

    Ainsi Emmanuel Macron entendait-il mobiliser la population afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » la barbarie, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu. Revue de détail.

    Le Rassemblement national (24,20 %). Évidemment, le grand gagnant de ce soir. En plaçant le très jeune Jordan Bardella en tête de liste, Marine Le Pen réussit son pari. Pari d’autant plus réussi qu’elle a su élargir son assise en s’ouvrant à des transfuges de la droite « traditionnelle », Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, mais encore à des personnalités de la société civile, tel le philosophe de l’écologie humaine Hervé Juvin. Mieux : avec le ralliement symbolique du mélenchoniste Andréa Kotarac, la main tendue à une gauche populaire et eurosceptique n’est pas pour rien dans le succès d’un Rassemblement national qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Bref, le malaise de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 semble oublié pour de bon.

    La République en marche (22,40 %). Certes, le gouvernement sauve les meubles, malgré la campagne burlesque de Nathalie Loiseau, remplacée à la dernière minute sur les affiches de campagne par Emmanuel Macron ; du jamais-vu, surtout en pleine période « MeToo/BalanceTonPorc »… Certes, le parti présidentiel ne s’effondre pas, mais se trouve plus fragilisé que jamais. En effet, comment gérer la suite des événements ? Comme il n’y aurait évidemment ni démission ni dissolution, reste le remaniement gouvernemental. Mais pour mettre qui à la place de qui et, surtout, pour faire quoi ? Changer de Premier ministre demeurerait une hypothèse plus plausible. François Bayrou doit y penser tous les matins en se rasant.

    Europe Écologie Les Verts (12,50 %). L’écologie étant, après l’immigration, la seconde préoccupations des Français, ce résultat est finalement assez logique. Tous les partis en lice avaient un volet écologique dans leur programme. Les Français, semble-t-il, ont préféré l’original à la copie, comme disait Jean-Marie Le Pen en son temps. Il est donc tout aussi logique que, devant la décapilotade des partis traditionnels de gauche, son électorat en déshérence se cherche une solution de repli. Repli frileux sur soi ?

    Les Républicains (8,50 %). Traditionnellement, les électeurs de droite se disent que, cette fois, leur champion a « enfin compris » la leçon et qu’il faut mener une politique de droite. À chaque fois, c’est la déception, que ce soit avec Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Là, ils ont devancé l’appel, comprenant que Laurent Wauquiez n’était toujours pas l’homme de la situation. À en croire les chiffres, certains ont donc voté à nouveau pour Emmanuel Macron. Leur nouveau champion de droite ? Et les autres pour le Rassemblement national. Le prochain bureau politique des Républicains s’annonce très frais.

    La France insoumise (6,50 %). En optant pour la gauche, plutôt que pour le peuple, pour le sociétal plutôt que pour le social, Jean-Luc Mélenchon a creusé sa propre tombe électorale avec ses dents. Dans le registre du grand écart, Marine Le Pen semble décidément plus forte à ce jeu. Ses rêves d’une France insoumise, première formation d’opposition, paraissent aujourd’hui bien loin. Une cure de sommeil et de quinoa s’impose.

    Parti socialiste-Place publique (6,5 %). Le cadavre du parti fondé en 1971 par François Mitterrand bouge encore, tel le fameux canard sans tête. Enfin non, il en a une nouvelle, de tête : celle de Raphaël Glucksmann, fondateur de l’association Place publique et naguère soutien de Nicolas Sarkozy. On notera que le PS (canal historique), incarné par Benoît Hamon, franchit tout juste la barre des 3 %. De quoi rembourser au moins ses frais de campagne. Comme quoi la gauche de gouvernement n’a pas tout perdu.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-les-premiers-enseignements/

  • Géopôles – L’Europe de Strasbourg contre l’Europe de Bruxelles

    Richard Haddad reçoit Jean-Luc Schaffhauser, député européen sortant du Rassemblement National, et John Laughland, auteurs d’un livre sur l’Europe de Bruxelles.

    Cette Europe de Bruxelles a mis le marché et la concurrence au centre de ses institutions. Il en résulte une forfaiture démocratique, une guerre économique et sociale. Pour que l’Europe de la coopération des nations puisse voir le jour, il faut remettre en cause l’Union européenne telle qu’elle est conçue aujourd’hui.

    Jean-Luc Schaffhauser, philosophe de formation, consultant international et député européen, John Laughland, politologue et universitaire britannique spécialiste de l’Union européenne, tenteront de démontrer dans cette émission combien le projet européen initial a été dévoyé et développeront les solutions qu’ils proposent pour revenir à une « Europe de Strasbourg » fondée sur les Etats-nations.

    https://www.tvlibertes.com/geopoles-leurope-de-strasbourg-contre-leurope-de-bruxelles

  • Elections européennes : l'analyse du Parti de la France

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52% de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40%), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24% des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86% (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10% des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5% la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9% qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…

    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Les résultats détaillés cliquez ici

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  • Le Samedi Politique – Gilets Jaunes : le retour des peuples ? avec André Bercoff

    Donald Trump, Matteo Salvini, mouvement des Gilets Jaunes, depuis des mois, un nouveau vent souffle dans le monde… Certains parlent de populisme, d’autres tout simplement d’un réveil des peuples.

    Après avoir été le premier journaliste français à suivre et interroger Donald Trump lors de sa campagne pour gagner la Maison Blanche, le journaliste et écrivain André Bercoff publie « Le retour des peuples ». Un ouvrage qui revient sur ces élites qui ont fait sécession pour vivre entre elles dans le culte du « sans frontiérisme ».

    Entre ces « nomades du haut » et l’immigration galopante sur les côtes européennes, les peuples autochtones se voient écrasés, oubliés, méprisés parfois. Leur voix n’est plus entendue.

    Dans « Le retour des peuples », André Bercoff dresse le constat d’une fracture dans la population, tiraillée entre l’évaporation de son pouvoir d’achat et le rapt insidieux de ses racines.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-gilets-jaunes-le-retour-des-peuples-avec-andre-bercoff

  • Européennes: Bardella célèbre le succès de RN et s'en prend à l'"échec" de Macron

    J Bardella.pngLe Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes en France avec 24,2% des suffrages exprimés, selon les premières estimations Elabe pour BFMTV. Ses leaders savourent leur victoire en s'en prenant directement à Emmanuel Macron.
    "Aujourd'hui dimanche 26 mai le peuple français a fait entendre sa voix avec une force inattendue."
    Jordan Bardella s'est exprimé ce dimanche soir après l'arrivée en tête de son parti aux élections européennes.
    Jordan Bardella a affirmé que les résultats de ce dimanche soir constituent un "sursaut populaire contre le pouvoir en place, qui subit un véritable échec". 

    "Le peuple français a infligé ce soir une sanction claire ainsi qu'une leçon d'humilité au président de la république qui a choisi d'engager toute son autorité dans la campagne. Le président a transformé ce scrutin en plébiscite. C'est lui et sa politique qui sont rejetés."

    Marine Le Pen s'est également exprimée, ce dimanche soir, sur la victoire de son parti aux Européennes. Elle a affirmé que "compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en faisant un référendum sur sa politique et sur sa personne."
    Pour la présidente du RN, Emmanuel Macron n'a "d'autre choix, au minimum, que dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin plus représentatif de l'opinion réelle du pays".
    [...]
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  • Haut les cœurs!

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-1024x512.jpgChaque élection réserve des surprises, ce fut le cas  hier,  cela a été souligné à l’envie par les commentateurs, mais ce scrutin européen a aussi apporté pour les nationaux son lot de confirmations, à l’échelle de la France comme des autres pays  de l’UE. Dans le registre de «  l’inattendu », du moins de ce qui n’avait pas été décelé par les instituts de sondage,  figure le taux de participation, puisque il est désormais de bon ton de se réjouir quand dans une élection majeure un électeur  sur deux prend le chemin des urnes. Une abstention qui s’est élevée ce 26 mai , à 49, 88 %, de 7,5 points inférieure à celle de 2014.  Ce sursaut de mobilisation a été visible dans ce qu’il est convenu d’appeler la France périphérique, la France des oubliés ; des Gilets Jaunes, les départements ruraux. Et notamment comme l’a bien remarqué le Huffpost, dans  cette « large bande traversant l’Hexagone, appelée la diagonale du vide par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l’exode rural. »

    Au nombre des autres surprises non repérées par les enquêtes d’opinion ces dernières semaines, l’écroulement accéléré de la droite libérale qui, sous ses différents avatars et appellations, se partageait le pouvoir avec la gauche socialiste depuis cinquante ans.  Le liste LR de la droite et du centre emmenée par François-Xavier Bellamy obtient  un score historiquement bas (8, 48%) là ou l’UMP et ses alliés centristes  avaient obtenu 20, 81% il y a cinq ans et M Fillon un score quasi identique  à la présidentielle de 2017. Siphonné sur sa droite par le RN, et sur sa gauche par LREM, quel est l’avenir de LR, tiraillé entre des tendances idéologiques contradictoires ? Quels sont les points communs  entre M. Raffarin et M  Retailleau ?  M. Bellamy  et Mme Pécresse ?  Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud eux, ont fait le choix de la cohérence, ds convictions  en larguant les amarres et en ralliant le RN.

    L’aile gauche européiste du PS, celle qui n’a pas rejoint le parti macroniste, s’est fractionnée en deux listes . Celle de Raphaël Glucksman PS- Place Publique (6, 19%) d’un côté et de l’autre celle des dissidents socialistes de génération.s de Benoit Hamon (3,27%) restent loin, même si l’on veut bien additionner leur score, du  résultat qui fut celui de la  liste PS en 2014 (13,98%).  Ce sont les écolo-européistes d’EELV,  la liste conduite par Yannick Jadot qui profitent à plein de ce nouveau repli électoral . On sait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux « écologistes » Cela a été le cas, de manière particulièrement sensible hier, percée la aussi qui n’avait pas été appréhendée par les sondages, avec 13,47% des voix  (8,95% en 2014). Un discours écolo bien servi il est vrai par un intense battage médiatique autour des questions cataclysmo-environnementales et réchauffistes.  Il  ne s’agit pas de nier les atteintes gravissimes  à la biosphère, à l’environnementmême si elles ne sont pas, très majoritairement, le fait des Européens…EELV a eu en outre l’habileté tactique  de ne pas mettre en avant plus que cela  au cours de cette campagne son délirent discours sociétal et immigrationniste. Gageons qu’ils se rattraperont auParlement européen…

    Inattendu aussi par son ampleur, le mauvais score du parti mélenchoniste, incarné dans cette élection par la liste conduite par Manon Aubry. Elle recueille un pourcentage de voix peu ou prou équivalent à celui de la liste du Front de Gauche en 2014 (6,31% hier, 6,61% il ya cinq ans) mais doit aussi être mis en regard du score qui fut celui de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (19%). L’objectif affiché par LFI d’incarner un pôle central, incontournable dans l’optique d’une recomposition de la gauche non libérale d’ici 2022  a du plomb dans l’aile. La France populaire, la France frondeuse n’a pas mordu à l’hameçon  d’un parti dont la fuite en avant indigéniste, immigrationniste, communautariste révulse ou inquiète les catégories populaires.

    Dans une moindre mesure, ajoutons que l’échec de la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan à envoyer des députés au Parlement européen (il fallait au moins faire 5%, il a réalisé hier 3,51%) n’était pas le scénario le plus probable, au début de la campagne certaines enquêtes le créditait de 8% des suffrages. Il doit aujourd’hui regretter ne pas avoir saisi la main que lui tendait  Marine

    Le RN justement a lui confirmé ce qui lui promettait les instituts de sondage dans la toute dernière ligne droite de la campagne. Avec 5 281 576 voix et 23,31 % des suffrages (soit 23 sièges), il est en tête dans trois départements sur quatre et gagne près de 510 000 voix par rapport aux élections européennes de 2014. Les nationaux devancent la liste de la coalition LREM/MoDem/ Agir/Les Radicaux emmenée par Nathalie Loiseau (22,41%) de plus de 200 000 voix.

    Jordan a confirmé également tous les espoirs placés en lui par Marine et, à travers le résultat obtenu, la justesse du clivage structurant nationaux-mondialistes que nous avions été les premiers à pressentir et à  annoncer il y a plus de vingt ans. Il s’est révélé une tête de liste pugnace, avec un savoir-faire, une maturité, un talent et un « métier » étonnant pour un jeune homme de 23 ans. Nos militants, nos cadres, nos dirigeants ont su aussi porter cette dynamique.  Ce fut une très belle campagne, même si, comme à chaque fois,  une partie de notre victoire nous a été volée. En attestent, remarque Bruno Gollnisch,  les centaines de bureaux de vote dans lesquels étaient absents hier les bulletins de vote du RN, sans même parler des bulletins abîmés pour qu’ils soient invalidés. Des procédés honteux auxquels, hélas, l’opposition nationale est habituée depuis son émergence électorale. On imagine le tollé médiatique, médias qui dans le cas présent gardent un silence assourdissant,  si des bulletins de vote cornés ou déchirés du LREM ou du PS avaient été aperçus  sur la table d’un  bureau de vote d’une ville dirigée par un maire RN…

    Cette confirmation de la poussée nationale, eurosceptique, souverainiste, populiste est flagrante aussi dans le reste des pays de l’Union européenne, où là aussi la participation était en hausse très sensible. Le héraut du Brexit Nigel Farage emporte la mise avec 31,6%  et les députés brexiters entreront donc au parlement apriori  pour quelques mois.  En Italie, la liste européenne de la Ligue de notre camarade Matteo Salvini dépasse les 34 % (6,2 % aux européennes de 2014 et 17,4 % aux élections politiques de 2018.) Son allié de gauche de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 étoiles, recule à 19 % des voix contre 32 % en mars 2018. Quant à la droite libérale deSilvio Berlusconi, elle s’effondre au même niveau que LR en France (8,6%). En Hongrie la droite conservatrice qui s’assume, celle du parti Fidesz de Viktor Orban recueille 56% des voix ( !) ; en Pologne les nationaux-conservateurs du PiS  46% et 23 députés. En Flandres nos amis de Vlaams Belang retrouve une très belle dynamique (18%) ; en Allemagne l’AfD enverra 11 députés au parlement européen (10, 8%) et malgré l’affaire Strache, les nationaux autrichiens du FPO limitent la casse avec 17,2 % des suffrages (19,72% en 2014). En Espagne le parti Vox fera lui aussi son entrée  au parlement (8% des voix), tous comme nos alliés du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), et celui des Vrais Finlandais… 

     Il s’agit désormais de s’atteler à la lourde tâche consistant à fédérer les partisans de l’Europe des patries libres pour peser le plus efficacement possible au sein des instances bruxelloises…

    https://gollnisch.com/2019/05/27/haut-les-coeurs/

  • LIBÉRER LES ÉNERGIES EN ALLÉGEANT LE FARDEAU FISCAL. COMMENT FAIRE ?

    Par Rémi Hugues

    Comme en 1789, la crise de régime actuelle, provoquée par le mouvement des gilets jaunes, a pour déterminant principal une fiscalité jugée trop lourde.

    L’iconographie révolutionnaire montrait le tiers état voûté, accablé par les privilèges de la noblesse et du clergé. Aujourd’hui les gaulois réfractaires en colère se plaignent d’un État qui ponctionne outre mesure tout en fournissant une qualité de services publics qui, à leurs yeux, est de plus en plus insuffisante. « Si elle se dégrade ainsi, où va l’argent ? » se demandent-ils, remontés contre la classe politique littéralement aux abois.

    Et les grands médias, sots qu’ils sont, de relever cette incohérence dans les revendications des gilets jaunes : entre plus de prestations des collectivités publiques et de l’État et moins de prélèvements obligatoires il faudrait choisir ! Le pays réel est ainsi infantilisé, assimilé à la conduite typiquement puérile qui, entre le chocolat et le nougat, renoncer à choisir, voulant les deux à la fois.

    En même temps mieux d’Etat et moins d’impôts 

    Ceux qui ont porté au pinacle le Président du en même temps se gaussent de la France périphérique qui veut plus de puissance publique et moins d’impôt. Pour eux, ils en sont catégoriques, un telle équation est-elle totalement chimérique.

    Sauf que nos compatriotes disposent d’un tant soit peu de mémoire, et dans leurs souvenirs il y avait, au début de la Vème République, un niveau d’imposition plus faible, alors qu’avec moins de fonctionnaires, l’Etat-providence accomplissait sa mission avec une certaine efficacité.

    Ce qui a radicalement changé entretemps c’est la charge, devenue écrasante, de la dette. Cette même dette qui empoisonna le règne de Louis XVI, lui fut fatale même. Elle fut l’amorce de sa funeste fin que l’on sait. Or le système républicain étant une « bancocratie » – ce que Charles Maurras avait mis en évidence lorsqu’il conchiait cette modernité qu’il entendait comme la substitution de la loi du sang par la loi de l’or – en aucun cas la solution ne peut venir de son sein. Comment Emmanuel Macron, ex-fondé de pouvoir chez Rothschild, pourrait-il ôter à ses maîtres, la coterie ploutocratique transnationale, le levier par lequel ils accumulent une masse édifiante de capitaux ? La loi de l’or, prise concrètement, est en réalité loi de l’usure.

    Les intérêts de la dette, qui grèvent non seulement le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises, mais aussi la marge de manœuvre de l’Etat, sont un premier impôt à supprimer. Lequel est un impôt très sournois car c’est un impôt dissimulé.

    La spirale financière infernale

    Si l’Etat peut financer ses investissements de long terme par un « circuit du Trésor » qui s’exonère de tout recours aux marchés financiers privés, il peut en outre contracter des obligations auprès (pas nécessairement usuraires d’ailleurs) de ses sujets les Français. Les enrichissant il s’enrichirait lui-même. Et vice versa.

    Le second cas prédominait dans la France des Trente glorieuses, avant que soit votée la scélérate loi du 3 janvier 1973, dite loi Pompidou-Giscard-Rothschild. Dans son essai La Révolution française[1], au sujet des assignats, Pierre Gaxotte soutient qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un État qui ait les moyens de mettre en branle la machine qui fait tourner la planche à billets. Rien n’est plus vrai.

    Les dirigeants européens, en statuant sur les prérogatives de la Banque centrale européenne avaient cette préconisation en tête. Dou l’indépendance de l’institution de Francfort. Mais indépendance formelle, comme l’a mis en évidence la crise de 2007-2008.

    Le système capitaliste s’est trouvé exsangue suite au krach de Wall Street. Plus d’argent, ce sang des pauvres selon Léon Bloy, plus d’argent frais pour irriguer les organes vitaux du monde économique, les banques. Il fallut le secours des contribuables. Leurs « représentants », les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy en tête, pour éviter in extremis l’irruption d’un chaos apocalyptique planétaire, les firent cracher au bassinet.

    Fins de mois contre fin du monde

    Contribuables qui, aujourd’hui, n’en peuvent plus. Alors qu’ils travaillent, leur est ôtée par le fisc leur livre de chair, et ils se retrouvent sans le sou. Lors d’interminables fins de mois, nos compatriotes sont rentrés, à partir de novembre 2018, en rébellion ouverte, des ronds-points champêtres aux flamboyants Champs-Élysées, contre le système républicain, capitaliste, démocrate et libéral-libertaire. Une aubaine pour ceux qui s’y opposent depuis des lustres ? Oui. Il s’agit maintenant de mettre des mots sur leurs maux. Et pas seulement du point de vue des institutions politiques. À savoir : émettons des propositions concrètes censées permettre de réduire la pression fiscale.

    D’abord, on l’a dit, mettre un terme à l’impératif du crédit public usuraire. De surcroît, l’Etat français devrait reprendre le contrôle sur l’émission monopolistique de monnaie, via sa banque centrale nationale. Laquelle pourrait prêter « gratuitement », sans intérêts, à l’Etat royal, afin qu’il puisse combler ses déficits. 

    Si la somme demeure raisonnable, le niveau d’inflation resterait modéré. Et ce ne sont pas les partisans du « quantitative easing » (assouplissement quantitatif), pratiqué depuis la fin des années 2000 par MM. Jean-Claude Trichet et Mario Draghi qui y verraient quelque-chose à objecter. Car voici l’impôt futur, l’impôt des temps du retour du Roi : sachez qu’un zeste bien dosé d’inflation, provoqué par une émission monétaire réalisée afin de rétablir l’équilibre d’un budget public légèrement déficitaire, serait moins coûteux que l’effort consenti par l’administration fiscale, qui s’évertue via ses nombreux fonctionnaires à récupérer une pléthorique variété de taxes et impôts. À cette heure en France il en existe tant que nous nous abstiendrons d’en dresser une liste exhaustive. La République gère mal mais avec elle la pression fiscale croît.   

    Pour un « impôt inflation »

    John Maynard Keynes, commentant les considérations de Lénine sur la monnaie, écrivit ceci : « Grâce à une inflation continuelle, le gouvernement peut secrètement et en toute impunité confisquer une bonne partie de la richesse de ses administrés. »[2]

    La Bible des économistes et de leurs étudiants, le manuel universitaire appelé « le Mankiw », contient l’observation suivante : « le gouvernement crée de la monnaie pour payer ses propres dépenses. Pour pouvoir financer la construction des routes, payer les salaires des forces de police et subvenir aux besoins des personnes âgées et des pauvres, le gouvernement a besoin de fonds. En temps normal, il se les procure par l’impôt et par l’emprunt. Mais il peut aussi imprimer de la monnaie. Quand le gouvernement a recours à la création monétaire, on dit qu’il lève un impôt inflation. Cet impôt est différent des autres, dans la mesure où personne ne reçoit d'avis d’imposition du gouvernement. Cet impôt est beaucoup plus subtil. […] L’inflation est donc un impôt qui frappe les porteurs d’argent. Quand le gouvernement lève cet impôt, il prélève des ressources sur les ménages sans avoir à leur envoyer une facture. »[3]           

    Ce serait  ainsi un moyen plus économique de parvenir à des résultats similaires. Dégraissons ce « mammouth » qu’est l’administration fiscale : ses fonctionnaires sont les mal-aimés par excellence, tandis que chacun sait l’utilité d’un médecin, d’un magistrat, d’un professeur, d’un policier ou d’un militaire. Cette méthode présente l’avantage d’abaisser le coût qu’entraine la gestion du prélèvement des ressources.

    Mais pour autant ne désirons pas l’abolition de tout impôt, de toute taxe. Ne nous laissons pas aveugler par les chimères du libertarisme, pensée politique étrangère à notre culture chrétienne, d’après laquelle faire œuvre de charité, ça n’est pas facultatif, c’est un devoir. L’impôt est au fondement du principe de solidarité nationale, du souci du bien commun. Il est donc un impondérable de la vie au sein d’une société politique, en tant qu’effectivité matérielle du lien social.  

    [1]  Paris, Tallandier, 2014, pp. 175-182.

    [2]  Cité par Gregory Mankiw, Principes de lʼÉconomie, Paris, Economica, 1998, p. 787.

    [3]  Ibid., p. 770-772.

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...

    (Cliquer sur l'image)

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Le Vlaams Belang fait une percée historique en Flandre

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    Ce soir, Filip Dewinter et nos amis

    flamands sont heureux... Nous aussi.

    Source Europe 1 cliquez là

    Outre leur quota d'eurodéputés, les Belges votaient dimanche pour élire leurs députés régionaux et nationaux. Les derniers bureaux ont fermé vers 16 heures (14 heures GMT).

    Le Vlaams Belang, parti rival des nationalistes flamands de la N-VA et allié du Rassemblement national (extrême droite française) au Parlement européen, dépassait les 18% en Flandre, selon des résultats portant sur environ 15% des bureaux de cette région. C'est nettement plus que les 5,9% enregistrés en mai 2014, et au-delà aussi des 14,8% que promettait le dernier grand sondage d'avant-scrutin à la mi-mai. Cette performance devrait peser sur le résultat des nationalistes flamands de la N-VA, première force politique de Flandre, qui a exercé le pouvoir en coalition au niveau national de 2014 à 2018.

    La N-VA s'affichait à 27,2%, en recul de cinq points par rapport au vote de mai 2014, selon ces résultats partiels diffusés notamment par la chaîne publique VRT.

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  • 10 JUIN 1979 : L'EURODROITE EXISTAIT DÉJÀ...

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    CHN n°4 : le Parti des forces nouvelles cliquez ici

    CHN n°6 : Jean-Louis Tixier-Vignancour cliquez là