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Europe et Union européenne - Page 387

  • Le mouvement belge NATION fête ses 20 ans – Entretien avec son président Hervé Van Laethem

    Belgique – Hervé Van Laethem est le président fraichement réélu (lors du Congrès du 28 septembre) du Mouvement NATION de Belgique francophone. Il a 54 ans et est un militant nationaliste de longue date. Il a accepté de répondre à nos questions.

    NATION fête ses 20 ans cette année. Pourquoi s’est créé un tel Mouvement ?
    Le Mouvement NATION ne s’est pas créé, il est apparu ! Il est apparu naturellement oserait-on dire, car en 1999, il était une ABSOLUE nécessité face à l’incurie, à l’indiscipline, à l’incohérence, bref à la nullité de « l’extrême-droite » francophone d’alors. NATION est apparu de par la rencontre de quelques hommes et femmes qui avaient en commun, outre l’expérience militante, l’envie, la formidable envie de faire de la politique autrement. De la faire entre camarades et non entre concurrents. De la faire entre amis et non pas entre opposants. Mais surtout de la faire de manière cohérente, disciplinée, moderne, décomplexée et pour défendre des positions sociales et identitaires.
    Tout au long de ces années, nous avons construit en Belgique francophone, un mouvement avec de réelles et efficaces structures, possédant une véritable doctrine et, de plus, actif sur le terrain. NATION est un mouvement qui a développé des méthodes d’action et de propagande modernes, ayant des militants formés tant sur un plan politique que technique et qui, de plus, applique la démocratie interne.
    Nous avons voulu que ce mouvement travaille sur 3 axes que nous estimons profondément liés les uns aux autres : l’action militante, la formation politique, la participation électorale.

    Sur le plan idéologique, comment se positionne aujourd’hui NATION ?
    Comme un mouvement identitaire et solidariste. Mais attention, le terme identitaire doit être pris dans son sens premier et ne doit pas être confondu avec la version occidentaliste de cette notion.
    Nous sommes solidaristes dans le sens de notre attachement au combat social et dans l’idée que l’on peut être solidaire mais avec ceux qui le méritent et dans le cadre de la Nation !

    Quel est le bilan de ces 20 ans ?
    S’il faut bien reconnaître que si sur un plan électoral, NATION n’a pas encore à ce jour connu un vrai succès, il n’en reste pas moins qu’il est déjà un mouvement unique en Belgique francophone de par sa longévité, sa structuration et son activisme.
    Nous avons été présents dans la rue comme jamais notre camp ne l’a été en Belgique francophone. Nous avons mené des actions que tout le monde pensait impossible dans une Belgique francophone totalement soumise au pouvoir socialiste. Avec d’ailleurs en point d’orgue, avoir totalement encadré les premières et les plus médiatisées actions des gilets jaunes belges, au grand désespoir de la gauche.
    Je n’oublie bien évidemment pas non plus toutes les actions communes menées avec les nationaux-catholiques de Belgique & Chrétienté. Actions qui ont connues de belles réussites telles qu’une grande manifestation contre l’homoparentalité, l’organisation d’une Family Pride et diverses autres actions de protestation.
    Car même si NATION n’est pas un mouvement confessionnel, nous avons bien conscience que les attaques contre la famille ou le catholicisme, c’est en fait aussi une attaque contre l’Europe que l’on veut affaiblir en s’attaquant à la cellule familiale et à son identité.
    Un autre point positif que l’on peut tirer de ces 20 ans, c’est que nos structures sont uniques pour un mouvement de notre tendance, et sont solides comme nous en avons récemment eu la démonstration.

    En effet, pour les 20 ans, il y a eu quelques soucis internes à NATION ?
    Effectivement, quelques transfuges de l’ex-FN belge (pâle et piètre copie de ce que fut le FN français) se sont regroupés au sein de NATION pour reprendre leurs sales habitudes scissionnistes. Mais ils ont été mis en échec par le fait que des règles internes précises existent et ils n’ont donc pu prétendre à aucune légitimité puisqu’ils ont fait leur tentative de coup de force 15 jours avant notre Congrès statutaire. Résultat, nous avons fait le plein tandis qu’eux n’ont pu rassembler qu’un petit groupe d’aigris constitués de ceux que nous avons, tout au long de ces années, dû écarter du Mouvement. Car pour nous, radicalité ne rime pas avec excès, outrance et indiscipline.
    Il est assez marquant que ces putschistes aux petits pieds ont immédiatement insisté sur le fait que leur nouvelle structure ne serait « plus d’extrême-droite » et qu’il fallait être moins intransigeant sur les questions éthiques comme la question de l’avortement, le droit des minorités sexuelles… Enfin là aussi, c’est classique.

    La Belgique a-t-elle encore un avenir et comment NATION se positionne-t-il à ce sujet ?
    Avant tout, il fait savoir que nous avons de la sympathie pour le combat identitaire des peuples, qu’il soit flamand ou autre. Et d’ailleurs, nombre de cadres présents au début de NATION avaient une sensibilité plutôt régionaliste. Mais l’évolution du monde a aussi fait évoluer notre perception de la chose. En effet, face au mondialisme, nous pensons qu’il vaut mieux représenter une force unie que de morceler les états nations afin d’en faire des pions à utiliser, les uns contre les autres, pour le plus grand profit des mondialistes. Et donc nous défendons le principe d’une Belgique unie, mais dans le respect des peuples qui la composent.
    Le récent Congrès de NATION a d’ailleurs accepté le principe de lancer un parti national des deux côtés de pays. Ça peut paraître aller à contre sens de l’histoire mais j’ai l’habitude de l’être… Et je crois que là aussi, sur le long terme, les événements nous donneront raison !

    Est-ce que cela a un sens de continuer à faire vivre un mouvement qui, s’il est indiscutablement solide, actif et sympathique, reste néanmoins très minoritaire ?
    D’abord imaginez ce que serait le camp patriote de Belgique francophone si NATION n’avait pas existé : pas ou peu de militants, de simples formations électoralistes sans aucune vie de parti, SANS aucune innovation politique ou idéologique, sans aucune action de rues, bref le néant.
    Quant au fait que nous sommes minoritaires, notre analyse est que nous arrivons à la fin d’un cycle ! Le capitalisme va probablement imploser et là, les populations se tourneront vers ceux qui ont toujours été en dehors et contre le système qui se sera effondré.
    On l’a vu en Grèce voici quelques années avec Aube Dorée : lorsque les gens ont faim (ou ont peur), ils se tournent vers ceux qui peuvent les aider/les protéger. Mais pour cela, il faut être prêt ! Il faut être organisé et il faut donc faire une sorte de maillage sociétal. Et qui d’ailleurs, s’il est bien fait, pourrait aussi nous aider sur un plan plus politique.
    Il faut nous organiser en vue des grands basculements qui s’annoncent. Mais pour cela, il faut recruter et se préparer dès maintenant. Et pour y arriver, le mouvement (notez que je ne dis pas parti…) politique est le meilleur moyen. De plus en plus, nous allons devoir développer un outil dont il ne faudra plus juger l’efficacité aux résultats électoraux ni aux actions de rue mais bien à sa capacité à s’organiser en contre-société.

    PS : A l’occasion des 20 ans de NATION, une brochure est sortie. Brochure qui parcourt ces 20 années de militantisme.
    Cette brochure de 48 pages en couleurs donne une grande place aux photos et permet d’avoir une bonne idée de ce que fut l’histoire de ces 20 premières années de celui qui est aujourd’hui le plus ancien mouvement patriote subsistant en Belgique francophone.
    Vous pouvez commander cette brochure en versant 18 € (avec les frais d’envoi) sur le compte BE45 1430 7431 0589.

    https://www.medias-presse.info/le-mouvement-belge-nation-fete-ses-20-ans-entretien-avec-son-president-herve-van-laethem/113225/

  • Interdiction de faire de la politique !

    Numériser.jpegDe toutes parts, on nous l’assure : le populisme, où qu’il se dresse, est un échec. Bien entendu, la réalité est un peu plus compliquée. Analyse.

    De l'Italie à la France, du Royaume-Uni à la Pologne, de l’Autriche à la Hongrie - et combien d'autres encore - partout, semble-t-il, ceux qu'on nomme, avec un brin d'emphase et de mépris tout à la fois, les « populistes » semblent perdre du terrain, alors que partout (ou presque) ils progressent dans les urnes. Cherchez l'erreur…

    Le populisme, voilà l'ennemi ! Tel semble être aujourd'hui la devise des successeurs indigents d'Alphonse Peyrat et des continuateurs étriqués de Gambetta. Orban, Le Pen, Salvini, Johnson… tant d'autres se dressent qui agacent, semble-t-il par leur seule présence, les sectateurs dévots de Bruxelles.

    Inquiets des résultats électoraux successifs qui agitent les démocraties européennes, ceux-ci ne cessent d'aller répétant que le populisme est partout en échec. Mais il n'est pas sûr que faire l'autruche soit la meilleure manière, aujourd'hui, de se rassurer.

    Les européistes les plus décidés ont ainsi applaudi bien vite à la solution rapide de la crise italienne ils soupirent de soulagement en constatant les défaites successives que Boris Johnson enregistre depuis son arrivée à la tête du gouvernement britannique, et en additionnant les manifestants qui, ici et là, protestent contre les politiques de leurs leaders populistes.

    De fait, à Rome, Matteo Salvini n'a pas pu tirer, comme il le souhaitait, les marrons du feu qu'il avait lui-même allumé. Et Boris Johnson multiplie, comme atteint d'une scoumoune insensée, les difficultés sur le chemin qui doit mener le Royaume-Uni au Brexit.

    Le risque de gouverner et décider

    Dans l'un et l'autre cas, on nous explique que, en réalité, la chute des leaders populistes est due à une incompréhension fondamentale de la chose publique, incompréhension doublée d'incompétence. C'est faire un peu vite, nous semble-t-il, le procès d'adversaires qui ne devraient leurs victoires électorales qu'à une honteuse démagogie. Et, au passage, c'est prendre des millions de citoyens, d'électeurs, d'Européens, pour des imbéciles.

    Certes, on peut considérer que le coup de poker de Matteo Salvini a été un coup perdant, le président de la République italiens n'ayant pas suivi son idée de provoquer des élections anticipées. Mieux, il a réussi à se trouver une majorité qui, en lui évitant le recours aux urnes, lui a permis de se débarrasser d'un trublion qui aggravait la tension déjà palpable, entre Rome et Bruxelles.

    L’exemple italien est, à ce point, aussi typique que peut l'être l’actuelle crise britannique. À savoir que l’on se trouve devant des dirigeants politiques qui ignorent la réalité plutôt que d'avoir à prendre le risque de décider, de gouverner. De prendre des décisions.

    Que s’est-il passé à Rome, en effet ? Une nouvelle coalition a pris le pouvoir qui se trouve constituée de deux partis que tout ou presque oppose, et qui n'ont eu de cesser ces dernières années, de s’opposer.

    Est-il politique de nommer des gouvernants dont le seul but semble être de se refuser à poser des actes ? Et dont la coalition est fondée sur ce refus, et le refus de l'homme qui incarnait une volonté politique (qu’elle soit bonne ou mauvaise est une autre histoire ?

    Bruxelles agite l’épouvantail du populisme, et cela lui suffit pour mener la barque de l'Union européenne, chaque pays se contentant de suivre les décisions et directives européennes. Certains pays en se dotant, comme l'Italie, de gouvernements contre-nature. Certains en se passant même, comme la Belgique, d'avoir un gouvernement.

    Et ainsi, alors que le gouvernement Conte I était perçu comme populiste, le gouvernement Conte II est désormais un gouvernement proeuropéen. Tout et l'inverse de tout. Combien de temps un tel gouvernement pourra-t-il tenir ?

    Peu importe, en définitive, puisque l’on arrive même aujourd'hui à persuader les électeurs que, lorsqu'ils ont voté pour de « mauvais » gouvernements, c'est qu'ils avaient été trompés. Mais comment peuvent-ils désormais, en votant à l'inverse de ce qui semblait faire leurs convictions d'hier, être persuadés de ne pas l'être de nouveau ?

    Un échec, oui ! Celui de la politique.

    En criant « au loup » à chaque fois qu'un homme politique assure à ses compatriotes qu'ils n'ont pas à se repentir de préférer leur patrie à celles de leurs voisins, les européistes pensent prouver que l'expérience populiste est un échec.

    Or il n'en est rien. Ce à quoi conduit cette culpabilisation permanente des électeurs, c'est à un rejet non du populisme, mais du politique en lui-même. Détruire la confiance n'est jamais une saine manière de faire de la politique.

    Qu'importe ! On va nous répétant que le populisme est fondé sur une vision fausse d'un affrontement entre le peuple et les élites. Mais ce sont bien les élites qui, en dénonçant les peuples qui votent « mal », creusent ce fossé.

    Un jour où il avait tâté plus encore que d'ordinaire, sans doute, de la dive bouteille, Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne, l’a déclaré sans faux-semblant. Interrogé au mois de janvier 2015 sur la volonté qu exprimerait un pays de sortir, démocratiquement, de l'Union européenne (il s’agissait alors de la question grecque), Jean Claude Juncker avait répondu « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Autrement dit, un vote qui va à rencontre de l'Union européenne ne peut pas être démocratique.

    Démocratie confisquée

    C'est pour cela que le Brexit en particulier, et le populisme en général, sont des dangers pour Bruxelles. Pour cela, c'est-à-dire parce que la démocratie a été confisquée par une oligarchie qui s'en veut l'incarnation.

    À partir de là, on peut faire dire ce que l'on veut à tout - à commencer par les chiffres. On trouve extraordinaires les élections des candidats qui nagent dans le sens du courant, en oubliant d'observer les taux d'abstention qui ne cessent de gonfler. En revanche, lorsqu'une foule manifeste contre un gouvernement populiste - prenez le cas du premier ministre tchèque fin juin - on oublie qu'il est arrivé au pouvoir parce que ses concitoyens lui ont accordé leurs suffrages.

    La dialectique est telle, qu'elle met en péril l’équilibre du système démocratique. Si le peuple prend réellement conscience de ce qu'il est floué, la réaction peut être violente.

    C'est pour cette raison, n’en doutons pas, qu'un Jean-François Kahn pouvait écrire, il y a deux ou trois ans, qu'il ne fallait pas dénoncer le populisme, mais au contraire distinguer les populismes. Nuancer le propos. « Nous sommes aujourd'hui confrontés, pour l’essentiel, à des populismes pour le pire, affirmait-il. Or, ne nous y trompons pas ce populisme-là, qui gagne partout du terrain, on ne pourra le mettre en échec que si on parvient à refonder un populisme pour le meilleur »

    À l'époque, il donnait comme modèle de ce « meilleur » populisme Benoît Hamon. Il faut se pincer, et comprendre que, avec un peu d'intelligence, on peut faire dire aux mots ce que l'on veut. Et le faire admettre par le plus grand nombre. Pour le fondateur de Marianne, cela consisterait donc à « fédérer en un vaste mouvement de renouveau démocratique les différentes couches sociales constitutives du peuple réel ». En clair, à réinjecter du peuple dans la démocratie confisquée par les oligarques afin de pouvoir, de nouveau, le canaliser.

    On est, ou non, démocrate. Mais on ne peut prétendre jouer sur les deux tableaux. Endormir le peuple pour lui faire croire qu’il décide quand il ne cesse de se faire berner, bercer de l'illusion qu'un jour sa souveraineté le conduira au bonheur, pendant que des technocrates, non élus parfois, se partager gâteau.

    Non, le peuple, ce n est pas eux !

    Hugues Dalric monde&vie 3 octobre 2019

  • Recalée à la Commission européenne, Sylvie Goulard devrait revenir à la Banque de France avec une rémunération conséquente

    Sylvie Goulard, candidate malheureuse à la Commission européenne, pourrait revenir à la Banque de France, avec une rémunération conséquente à la clé : environ 24 351,25 euros par mois.

    Avant d’échouer à la propulser à Bruxelles, via le siège réservé à la France, le président de la République l’avait déjà nommée à un autre poste de prestige, en janvier 2018. Celui de sous-gouverneur de la Banque de France. Une fonction dont elle a pris congé à compter du 1er septembre dernier – sans percevoir son salaire, précise l’institution – pour se consacrer à la procédure de nomination des commissaires européens à Bruxelles. Celle-ci venant de prendre fin, Sylvie Goulard s’apprête, selon toute vraisemblance, à retrouver ses fonctions. […]

    Selon le rapport d’activité annuel de la l’institution, la rémunération brute totale de la seconde sous-gouverneure s’est élevée à 210.251 euros bruts en 2018, soit un peu moins de 18.000 euros par mois. Un salaire “au prorata de sa présence”, précise l’institution à Capital. En clair, payée du 22 janvier au 31 décembre seulement, Sylvie Goulard aurait normalement dû percevoir quelques milliers d’euros supplémentaires. À ce confortable salaire, il convient d’ajouter l’indemnité de logement brute imposable de 5.712 euros par mois, dont elle bénéficie. De son côté, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Gahlau – qui rend public son salaire depuis 2016 – a touché 288.098 euros bruts en 2018, soit environ 24.000 euros bruts par mois. […]

    capital

    http://www.fdesouche.com/1277677-recalee-a-la-commission-europeenne-sylvie-goulard-devrait-revenir-a-la-banque-de-france-avec-une-remuneration-consequente

  • Le Danemark rejette le système de redistribution des migrants de l’UE

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    Le Danemark a récemment déclaré qu’il refuserait de prendre part à la nouvelle proposition de Bruxelles de répartition des migrants, que certains des Etats membres ont adopté.

    Le ministre danois de l’immigration et de l’intégration, Mattias Tesfaye, a déclaré que son pays ne participerait pas à l’arrangement qui permettrait de répartir les migrants nouvellement arrivés entre divers États membres, rapporte le média danois The Local.

    A la fin septembre, quelques Etats membres de l’UE ont accepté d’accueillir plus de migrants, dans un « effort de redistribution », lors d’une réunion à Malte.

    Le Danemark ne veut rien entendre

    « Nous ne voulons pas prendre part à la redistribution convenue entre les pays de l’UE et le soi-disant accord de Malte », a déclaré Tesfaye lors de la réunion de mardi entre les ministres européens de l’intérieur au Luxembourg.

    Le ministre danois a alors averti que le nouveau programme de redistribution de l’UE ne ferait qu’encourager davantage de migrants à traverser la Méditerranée.

    « Je pense que c’est une solution à court terme car de plus en plus de bateaux navigueront vers les ports européens », a déclaré Tesfaye.

    Jusqu’à présent, en dehors de quatre pays de l’UE qui ont élaboré un plan de répartition des migrants, seuls trois autres Etats membres ont adhéré au programme – l’Irlande, le Portugal et le Luxembourg.

  • Une lettre ouverte des anciens banquiers centraux contre la politique laxiste de la BCE !

    3919228288.3.jpgLa démission surprise, le 30 septembre 2019, deux ans avant la fin de son mandat, de Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la BCE, est tout un symbole des tensions qui existent dans cette institution et de la lutte qui va s’engager, dans les semaines qui viennent, entre d’une part les soi-disant « faucons », partisans d’une politique sérieuse d’orthodoxie monétaire correspondant exactement à l’esprit des traités ainsi qu’aux statuts de la BCE, et d’autre part les soi-disant « colombes », partisans d’une politique monétaire laxiste ainsi que d’une fuite en avant vers, à terme, l’inévitable catastrophe hyper-inflationniste

    Il ne reste plus qu’à prier le ciel pour que le successeur de Lautenschläger soit Claudia Buch, vice-présidente de la Bundesbank, candidate du président Jens Weidmann de la Bundesbank, et non pas Elga Bartsch, qui a vendu son âme pendant vingt ans à Morgan Stanley et BlackRock, partisan de la stupide théorie de l’hélicoptère monétaire consistant à faire créditer en monnaie de singe par la BCE le compte des particuliers en cas de crise, ou Isabel Schnabel, experte reconnue, mais considérée comme trop « colombe » par de nombreux Allemands.

    Quant aux « minutes » de la dernière réunion de la BCE du 12 septembre, elles sont la preuve que Mario Draghi a menti publiquement lors de sa dernière conférence de presse, des réserves ayant été exprimées par Jens Weidmann, président de la Bundesbank, estimant que « la BCE avait dépassé les bornes » en relançant le « QE », tout comme par Klaas Knot, gouverneur de la Banque centrale néerlandaise ainsi que par huit autres gouverneurs ou membres du directoire, dont François Villeroy de Galhau. Ce dernier, compte tenu de sa fonction actuelle à la tête de la Banque de France et des probables appels au secours, pour demain, de la France en faillite d’Emmanuel Macron, s’est cru obligé de préciser benoîtement, lors d’un discours à l’École d’économie de Paris, que ces mesures ne sont pas nécessaires, mais seulement à « l’heure actuelle » !

    Le pot aux roses a été la charge violente supplémentaire signée par sept prestigieux anciens banquiers centraux, libres donc aujourd’hui de leurs paroles et épris de vérité, suite à une initiative de Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien directeur général du FMI, qui, dans une lettre ouverte du 11 octobre sur la célèbre Agence Bloomberg, ont publié une tribune « activiste » au vitriol anti-Draghi et anti-Lagarde !

    Leurs préoccupations concernent la stupidité de la prétendue recherche d’un taux d’inflation à 2 % alors que, selon le traité de Maastricht, le seul souci de la BCE doit être la stabilité des prix, le fait que « la poursuite des achats de titres n’aura guère d’effet positif sur la croissance », mais qu’« en revanche il est de plus en plus fondé de soupçonner que cette mesure repose sur l’intention de protéger les gouvernements lourdement endettés de la hausse des taux d’intérêt ».

    Tous ces anciens banquiers centraux constatent également que « d’un point de vue économique, la BCE est déjà entrée sur le territoire du financement monétaire des dépenses publiques, ce qui est strictement interdit par le traité ». De plus, « l’impact négatif de l’environnement à taux d’intérêt extrêmement bas s’étend du système bancaire à l’ensemble du secteur financier en passant par les compagnies d’assurance et les fonds de pension ». La situation “actuelle augmente artificiellement le prix des actifs à un niveau qui à terme risque d’entraîner une correction abrupte du marché ou même une crise profonde”.

    Sont également critiqués les prêts LTRO à bas taux de la BCE pour les banques italiennes en quasi-faillite et la « zombification » de l’économie suite aux taux d’intérêt négatifs, constatée par l’OCDE et la BRI. Il y a donc « risque de perte de contrôle de la création de monnaie par la BCE » !

    Le scandale, c’est donc que la BCE pratique la politique monétaire actuelle, non pas pour porter l’inflation à 2 %, mais pour sauver les États, tels que la France et l’Italie, de la banqueroute en maintenant très bas d’une façon artificielle les taux d’intérêt négatifs de financement de la dette publique. C’est ainsi que, sinistre et suprême plaisanterie, nous avons appris que la Grèce en faillite irrémédiable, avec un taux d’endettement de 180 % du PIB, qui, suite aux prêts de l’Union européenne, n’a fait que reporter l’exigibilité de sa dette de dix ans avec franchise de remboursement pendant cette période, a pu emprunter, le mercredi 9 octobre, 487 millions d’euros à trois mois, à un taux négatif de -0,02 % !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/15/une-lettre-ouverte-des-anciens-banquiers-centraux-contre-la-6182763.html#more

  • Les conservateurs de Kaczynski remportent les législatives en Pologne, selon un sondage sortie des urnes

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    Selon les premiers résultats des législatives qui se sont déroulées ce 13 octobre en Pologne, le parti au pouvoir Droit et justice de Jaroslaw Kaczynski occupe la première place avec 43,6% des votes. Il devrait ainsi garder la majorité absolue au parlement polonais.

    Le parti polonais au pouvoir, Droit et justice (PiS), présidé par Jaroslaw Kaczynski, a remporté les élections législatives qui ont eu lieu ce 13 octobre, selon un sondage à la sortie des urnes. Avec 43,6% des suffrages, le parti devrait garder la majorité absolue au parlement et obtenir 239 sièges à la chambre basse qui en compte 460, à l’issue de ce scrutin, selon les estimations de l’institut Ipsos.

    La Coalition civique (KO, centriste), arrive en deuxième position avec 27,4% et devrait disposer de 130 députés à la Diète, suivie par la gauche (11,9% et 43 députés) qui fait son retour au parlement après quatre ans d’absence. Le Parti paysan polonais (PSL) associé au mouvement Kukiz’15 dirigé par le chanteur Pawel Kukiz obtient 9,6% des votes, pour 34 députés.

    Le taux de participation a atteint 61,1%, selon le sondage à la sortie des urnes.

    https://fr.sputniknews.com/international/201910131042259517-les-conservateurs-de-kaczynski-remportent-les-legislatives-en-pologne-selon-un-sondage-sortie-des/

  • Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître

    Victor Aubert, président d’Académia Christiana a bien voulu répondre au Salon beige à propos du colloque sur l’identité qui aura lieu à Paris le 26 octobre :

    Vous organisez un colloque le 26 octobre sur « Regards croisés sur l’identité ». En quoi ces regards seront « croisés »?

    La Nouvelle Droite a beaucoup marqué notre génération (18-30 ans). C’est grâce à elle que nous avons pris davantage conscience des dangers du libéralisme. C’est elle qui nous a sensibilisés au localisme et la décroissance. Nous lui devons aussi une réactualisation du rejet du productivisme par des alternatives enracinées. Toutes ces idées étaient déjà défendues par les catholiques sociaux du XIXème siècle. La génération de catholiques qui nous précède, focalisée par la menace du communisme soviétique, a parfois perdu de vue la nocivité du poison libéral pour nos sociétés.

    Tandis que les catholiques se demandent pourquoi notre monde a-t-il cessé d’être chrétien, la Nouvelle Droite, à travers des initiatives comme l’Institut Iliade insiste sur l’importance de puiser nos forces dans cette longue mémoire européenne que nous avons souvent perdue. N’y a-t-il pas dans cette démarche, un exemple que les chrétiens devraient reprendre à leur compte : « Toute vérité est nôtre ».

    Comme l’écrivait Julien Langella dans son dernier entretien avec la Revue Éléments, à une époque où nous avons l’impression d’assister aux dernières heures de la civilisation européenne, « il faut choisir entre l’enracinement, la justice sociale, nos patries charnelles, l’indépendance, la beauté, et d’autre part le culte de la laideur, l’individualisme destructeur, l’esprit technocratique qui phagocyte tous les milieux et le déracinement » . « Comme le généralissime romain Aetius aux champs catalauniques, n’ayons pas peur de tendre la main à toutes les bonnes volontés pour défendre ce qui reste de l’âme européenne et rebâtir les bases d’une civilisation pérenne.Nous voulons croiser toutes les formes de vitalité qui subsistent encore sur le Vieux continent. Catholiques, nous sommes convaincus que la Grâce, Dieu lui-même, ne peut agir sur une nature morte. Nous voulons réveiller cette nature, ces corps et ces esprits engourdis : cette œuvre de relèvement est indispensable à la bonne réception de l’Esprit saint : Dieu nous demande un « oui », encore faut-il qu’il y ait encore des hommes, et pas seulement des zombies métis transgenre, pour être capable de poser un « oui », de s’engager. Ce combat anthropologique, mère de toutes les batailles, d’une façon ou d’une autre, il faudra bien le mener ensemble. »

    Catholique signifie universel. Or l’identité est un particularisme. En quoi est-ce compatible ?

    L’universalisme chrétien désigne une doctrine : tous les hommes ont vocation à être sauvés. Si tous les hommes sont frères en Jésus-Christ par le baptême, cette unité n’a jamais gommé les différences culturelles, géographiques et ethniques.

    Les hommes, tels qu’ils ont été créés par Dieu, sont incarnés dans un corps, ils naissent sur un terre particulière de laquelle est issu un héritage particulier.

    Le sentiment d’appartenance, d’identification à un espace déterminé en référence à un mode de vie, à une histoire et des traditions communes que constitue l’identité est donc totalement inhérent à la nature humaine. Cette nature humaine est elle aussi un fruit du créateur.

    Il est important de ne pas confondre unité et uniformité. L’universalisme du message chrétien et la défense des identités ne s’opposent pas car ils ne relèvent pas du même ordre. Sans combat identitaire, le catholicisme européen est voué à disparaître car il n’aurait sans doute pas pu aussi bien s’épanouir sans le socle civilisationnel grec, celte, germanique et romain. 

    À qui s’adresse ce colloque ? Et que dites-vous à un jeune qui hésite à venir ?

    À  l’image de ses intervenants ce colloque s’adresse à tous : païens, chrétiens, agnostiques, athées. Nous ne cherchons ni à nous auto-satisfaire de nos opinions ni à engager une parodie de débat. Sans nier nos contradictions réelles, nous souhaitons engager un dialogue constructif et approfondi sur des thèmes de réflexion que nous avons en commun.

    Les contradictions sont parfois l’occasion d’approfondir nos positions. Toute personne mue par les mêmes intentions est donc la bienvenue.

    Academia Christiana se veut d’abord être une oeuvre de jeunesse, nous orientons notre discours vers ceux qui seront les acteurs engagés de demain.

    À toi, jeune étudiant, jeune lycéenne qui hésite à venir parce que tu ne te sens pas concerné ou que tu as peur d’être dépassé par des questions trop complexes, n’oublis pas que tu es la force vive de ce pays. Si tu ne continues pas à faire vivre cette civilisation, personne ne le fera à ta place.

    Tu ne pourras rien construire demain sans avoir d’abord formé ton intelligence.

    Face aux enjeux qui sont les nôtres nous n’avons pas le droit de nous disperser dans toutes les distractions futiles que le monde moderne nous tend. Comme le disait Gustave Thibon, « tout ce qui n’est pas de l’éternité retrouvée est du temps perdu ».

    https://www.lesalonbeige.fr/sans-combat-identitaire-le-catholicisme-europeen-est-voue-a-disparaitre/

  • A Londres, des militants du mouvement « Extinction Rebellion » auraient été payés 450 euros par semaine

    Selon The Mail en Sunday, certains militants britanniques du groupe écologique seraient grassement financés par de riches donateurs. En effet, selon le journal qui a eu accès à des documents financiers, le groupe Extinction Rebellion, qui mène des actions dans plusieurs capitales, dont Londres et Paris, aurait payé ses militants et ce jusqu’à 450 euros par semaine au Royaume-Uni. En quatre mois, le « défraiement » des activistes aurait atteint 80.000 euros, précise le journal, insistant sur le fait que la plupart des milliers de militants qui ont pris part au mouvement à Londres sont des bénévoles. Ce sont les organisateurs qui sont payés.

    Toutefois, selon le site Checknews, si « plusieurs millionnaires ont fait d’importants dons au mouvement, qui a perçu au total 2,5 millions de livres depuis le mois de mars », cette accusation « ne peut pas être faite contre le mouvement français, qui a refusé les dons du Climate Emergency Fund et ne se finance que grâce à du crowdfunding local ».

    Un député du parti conservateur a demandé qu’une enquête fiscale soit réalisée. Le mouvement pourrait subir un important redressement fiscal s’il s’avère que les sommes versées sous forme de défraiement doivent être requalifiées en salaires.

    Atlantico

    https://www.tvlibertes.com/actus/a-londres-des-militants-du-mouvement-extinction-rebellion-auraient-ete-payes-450-euros-par-semaine

  • Europe : Macron humilié – Journal du vendredi 11 octobre 2019

    1) Europe : Macron humilié

    La protégée d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, ne sera finalement pas commissaire européen. Une nouvelle gifle pour le chef d’Etat français qui se voyait encore récemment en champion de l’Union européenne…

    2) Lubrizol : une lueur après le nuage ?

    Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les interrogations sont toujours là. Malgré de nouvelles analyses, chacun se renvoie la balle des responsabilités et les habitants continuent à payer le prix fort.

    3) L’Equateur au bord du chaos

    VO : Depuis le début du mois, l’Equateur s’embrase après la suppression des subventions sur les carburants. Sous l’impulsion des indigènes, les manifestations parfois violentes s’enchaînent à Quito, la Capitale, forçant le président, Lenin Moreno, à délocaliser le gouvernement.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europe-macron-humilie-journal-du-vendredi-11-octobre-2019

  • Après Goulard et Loiseau

    6a00d8341c715453ef0240a4dd3fae200b-320wi.jpgL'échec sans appel, par 82 voix contre, et seulement 29 de la candidature de Sylvie Goulard à la Commission Européenne, n'est pas le premier camouflet subi par le génial Macron sur la scène européenne. Déjà, au printemps, la sanction infligée à l'arrogance ingénue de Nathalie Loiseau avait souligné le peu d'écho continental de son parti et de ses méthodes.

    On ne doit donc pas se focaliser seulement sur les points faibles de la candidate elle-même. Certes, elle avait été écartée en 2017 du gouvernement d'Édouard Philippe. On ne la jugeait pas assez "irréprochable". Une telle expression ridicule suppose que les autres ministres seraient en voie de béatification. Mais une fois transformée en une sorte déchet, inutilisable sur la scène nationale, on l'avait comme d'habitude, tenté de la recycler

    Il paraît que notre technocrate préféré ne comprend pas et demande des réponses à ses interrogations.

    Essayons de les lui donner. Ou plutôt tâchons de réfléchir, d'un point de vue national, aux raisons pour lesquelles il faut cesser de raisonner, dans un pays qui se réclame de Descartes, relativement à l'Europe, comme si Napoléon avait gagné à Waterloo. Telle demeure en effet, depuis 1815, l'illusion commune aux oligarques parisiens. Cette surprenante réticence à voir la vérité en face est doublée en général d'une attitude que les Suisses résument ainsi : à leur habitude les Français n'écoutent pas ils expliquent. Nos politiciens, et leurs perroquets médiatiques appellent cela, de façon révélatrice, "faire de la pédagogie". Ils ne savent rien du monde réel, mais ils se proposent de l'enseigner.

    Dans le monde réel en effet, la république autodestructrice hexagonale a choisi de n'être qu'un vingt-huitième de l'Union européenne. Cette réduction, visible dans le nombre même des commissaires européens, a été voulue par le traité de Nice, rédigé par Juppé et Toubon, sous la présidence Chirac. Elle est aggravée par une tendance constante, amenant à propulser vers les instances communautaires les vaincus d'un scrutin et les gêneurs du jour. Comme si Bruxelles et Strasbourg, mais aussi la banque de Francfort ou, même la cour de Luxembourg, devaient faire office de débarras de Paris.

    D'autre part, Mme Goulard, ancienne élève de l'École nationale d'administration (ENA), promotion Liberté-Égalité-Fraternité (sic), de 1989, mais depuis lors consultante, entre autres, d'une fondation nord-américaine, était promise au dossier, nous assure-t-on, de la Défense européenne.

    Sur ce sujet, reconnaissons que son importance est confirmée une fois de plus par les événements de Syrie. L'affreux Erdogan menace une fois encore l'Europe. Il réitère même l'aveu selon lequel la menace migratoire[1] représente une arme de dissuasion qu'il manie sans complexe au gré des 3,5 millions de réfugiés arabes syriens qu'il se propose d'implanter dans le corridor kurde, et si nous n'applaudissons pas, il les envoie vers l'ouest, vers l'Union européenne qui n'aura plus le droit que de chercher à les répartir, mais non de les renvoyer chez eux.

    On devrait ne plus pouvoir accepter en Europe d'être à la merci d'un tweet de Washington ou d'une colère d'Ankara. En effet. Mais pour commencer l'amorce du début de l'annonce de ce projet, encore faudrait-il que nos dirigeants si intelligents sachent d'abord répondre à la question "l'Europe, comment ça marche ?"

    Sur ce terrain nos technocrates me semblent devoir se préparer à pas mal d'oraux de rattrapage. Y auront-ils droit ?

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/10/apres-goulard-et-loiseau.html