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Europe et Union européenne - Page 428

  • Le vivier Otan de néonazis en Ukraine

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    À ceux qui douteraient de la persistance du réseau stay behind italien de l’Otan, le Gladio, la saisie d’un arsenal d’armes de guerre à Turin apporte un démenti cinglant. Le réseau de néonazis travaillant avec l’Alliance atlantique contre la Russie est opérationnel en Ukraine.

    Les enquêtes se poursuivent sur les arsenaux modernes découverts en Piémont, Lombardie et Toscane, de véritable matrice néonazie comme le montrent les croix gammées et les citations de Hitler trouvées avec les armes. Mais pas de réponse par contre à la question : s’agit-il de quelque nostalgique du nazisme, collectionneur d’armes, ou bien sommes-nous devant quelque chose de bien plus dangereux ?

    Les enquêteurs —d’après le Corriere della Sera— ont enquêté sur des « extrémistes de droite proches du bataillon Azov », mais n’ont découvert « rien d’utile ». Pourtant il y a depuis des années des preuves amples et documentées sur le rôle de cette formation armée ukrainienne, et d’autres avec elle, composées de néonazis entraînés et utilisés dans le putsch de Place Maïdan en 2014 sous régie USA/Otan, et dans l’attaque contre les Russes d’Ukraine dans le Donbass.

    Il faut préciser avant tout que l’Azov n’est plus un bataillon (comme le définit le Corriere) de type paramilitaire, mais a été transformé en régiment, c’est-à-dire en unité militaire régulière de niveau supérieur. Le bataillon Azov fut fondé en mai 2014 par Andriy Biletsky, connu comme le « Führer blanc » en tant que soutien de la « pureté raciale de la nation ukrainienne, empêchant que ses gènes ne se mélangent avec ceux de races inférieures », assurant ainsi « sa mission historique de conduite de la Race Blanche mondiale dans sa croisade finale pour la survie ».

    Pour le bataillon Azov, Biletsky recruta des militants néonazis qui étaient déjà sous ses ordres en tant que chef des opérations spéciales de Pravy Sektor. L’Azov se distingua immédiatement par sa férocité dans les attaques contre la population russe d’Ukraine, notamment à Mariupol.

    En octobre 2014 le bataillon fut incorporé dans la Garde nationale, dépendant du Ministère de l’intérieur, et Biletsky fut promu colonel et décoré de l’« Ordre pour le courage ». Retiré du Donbass, l’Azov a été transformé en régiment de forces spéciales, doté de chars d’assaut et de l’artillerie de la 30ème Brigade mécanisée. Ce qu’il a conservé dans cette transformation est l’emblème, calqué de celui des SS Das Reich, et la formation idéologique des recrues modelée sur celle nazie.

    Comme unité de la Garde nationale, le régiment Azov a été entraîné par des instructeurs états-uniens et par d’autres venant de l’Otan. « En octobre 2018 —lit-on dans un texte officiel— des représentants des Carabiniers italiens ont visité la Garde nationale ukrainienne pour discuter de l’expansion de la coopération dans différentes directions et signer un accord sur la coopération bilatérale entre les institutions ». En février 2019 le régiment Azov a été déployé en première ligne dans le Donbass.

    L’Azov n’est pas seulement une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique. Biletsky —qui a créé en octobre 2016 son propre parti, « Corps national »— reste le chef charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse qui est éduquée, avec son livre « Les paroles du Führer blanc », dans la haine contre les Russes et entraînée militairement.

    Simultanément, Azov, Pravy Sektor et d’autres organisations ukrainiennes recrutent des néonazis de toute l’Europe (Italie comprise) et des USA. Après avoir été entraînés et mis à l’épreuve dans des actions militaires contre les Russes du Donbass, on les fait rentrer dans leurs pays, en conservant évidemment des liens avec les centres de recrutement et d’entraînement.

    Ceci se passe en Ukraine, pays partenaire de l’Otan, déjà de fait membre, sous étroit commandement USA. On comprend donc pourquoi l’enquête sur les arsenaux néonazis en Italie ne pourra pas aller jusqu’au bout. On comprend aussi pourquoi ceux qui en ont plein la bouche de l’antifascisme restent muets face au nazisme renaissant au cœur de l’Europe.

    Traduction :  Marie-Ange Patrizio

    Source : Il Manifesto (Italie)

    https://www.voltairenet.org/article207100.html

  • Au fait, c’est quoi le Ceta ? [Vidéo]

    Assemblée nationale
     
    Ce traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été approuvé par l’Assemblée nationale mardi.
    Quels sont ses principaux points? Que défendent ses promoteurs ? Que lui reprochent ses détracteurs ? Le Figaro fait le point.
    Le Ceta (Comprehensive and economic trade agreement), ou AECG dans la langue de Molière (Accord économique et commercial global), approuvé par 266 voix contre 213 à l’Assemblée nationale mardi, est un traité de libre-échange unissant le Canada et l’Union européenneToronto est un partenaire important de l’Union européenne : les échanges de biens entre les deux blocs s’élevaient à 64,3 milliards d’euros en 2016, et les 28 sont le deuxième partenaire commercial du Canada derrière les États-Unis
    L’Union garde par ailleurs un solde positif dans ses échanges de biens avec ce pays, de l’ordre de 6,2 milliards d’euros en 2016 et 2017.
    Plus précisément, le Canada n’est que le quinzième partenaire commercial de la France, qui tire un excédent de 620 millions d’euros environ de ses échanges avec le pays de Justin Trudeau.
    Quel est le calendrier du Ceta ?
    Négocié durant près de huit ans, le traité a finalement été conclu fin octobre 2016 avant d’entrer provisoirement en vigueur fin septembre 2017, après validation des eurodéputés (408 voix contre 254). 
    Il a, durant cette période, fait l’objet d’un suivi de la part du gouvernement pour identifier ses effets sur l’agriculture et le commerce en France
    En janvier dernier, le texte a été jugé compatible avec le droit européen par l’avocat général de la Cour de justice de l’Union, qui avait été interpellé par la Wallonie au moment de l’entrée en vigueur, en 2017.
    Comme il s’agit d’un accord mixte, touchant aux prérogatives de l’Union comme des États membres, il devait être approuvé par les parlements nationaux, afin d’être définitivement mis en œuvre à travers l’Europe. 
    Ce qui est désormais chose faite : l’Assemblée a approuvé mardi après-midi par 266 voix, contre 213, la ratification du traité de libre-échange
    Les sénateurs, eux, auront à se prononcer à l’automne prochain. 
    La France deviendra ainsi le quatorzième État membre à valider le texte, après l’Espagne et le Royaume-Uni.
    Quels sont les principaux points de l’accord ?
    D’abord, l’accord permet de supprimer les droits de douane pesant sur la quasi-totalité des produits échangés entre l’Union et le Canada, soit près de 99% des taxes
    Pour Toronto, cela représentera, une fois la totalité des droits supprimés, « 590 millions d’euros de droits économisés » chaque année, d’après les estimations de la Commission.
    Le Ceta est aussi un accord commercial « de nouvelle génération », une expression utilisée par les instances européennes pour souligner le fait qu’il ne se cantonne pas à supprimer les droits de douane. 
    Il facilite également l’accès aux marchés publics canadiens en ouvrant 30% de ceux-ci aux entreprises européennes, contre 10% jusqu’ici
    En parallèle, il « ouvre le marché canadien des services » et facilite les investissements européens outre-Atlantique.
    Il modifie également les quotas d’importation de produits agricoles canadiens dans l’Union, pour favoriser les échanges tout en protégeant ces filières sensibles par des barrières quantitatives : par exemple, le Canada pourra exporter seize fois plus de viande de bœuf en Europe sans payer de droits de douane (68.000 tonnes environ), ou encore 100.000 tonnes de blé
    De son côté, l’Union pourra vendre plus de fromage sur le marché de son partenaire du nord.
    En outre, le traité permet de protéger 143 indications géographiques européennes, qui seront désormais reconnues au Canada : « il s’agit de spécialités alimentaires et de boissons provenant de villes et de régions spécifiques. », comme le Roquefort, le gouda ou le vinaigre balsamique de Modène, cite l’Union en exemple.
    Il met également en place un mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et les États, un tribunal d’arbitrage composé de quinze juges permanents et indépendants qui tiendront des auditions publiques. Ils devront protéger les « attentes légitimes » des investisseurs, une expression imprécise qui suscite des inquiétudes quant au cadre de la mission de cette instance. 
    Seuls les investisseurs, et non les États, pourront le saisir, et il sera possible de faire appel de ses décisions.
    Enfin, l’Union promet que l’accord permettra de mieux protéger les consommateurs en faisant converger les normes vers le haut.
    Que défendent les promoteurs du Ceta ?
    Pour la Commission européenne, le Ceta représente avant tout un coup de fouet pour les échanges commerciaux et l’économie. 
    Il permettra de dynamiser les échanges commerciaux, les investissements, l’emploi, d’améliorer les normes bénéficiant aux consommateurs, le tout en protégeant l’environnement. 
    Tout un programme. 
    Dans un rapport daté de 2017 sur les conséquences économiques de l’accord, la Commission estime que le Ceta permettra d’augmenter les échanges annuels « d’au moins 8% », pour un montant atteignant « 12 milliards d’euros par an d’échanges commerciaux d’ici 2030 ». 
    Le Ceta devrait bénéficier aux entreprises du vieux continent, qui pourront obtenir des marchés publics au Canada, et dont les exportations devraient être renforcées par la suppression des droits de douane.
    En France, le gouvernement, qui soutient le texte, considère qu’il permettra d’exporter « plus » et « mieux ». 
    Lundi après-midi, Emmanuel Macron a estimé que la ratification du Ceta allait « dans le bon sens». 
    Pour le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, le document participe à la « mise en place d’un filet de sécurité » pour garantir « des débouchés commerciaux à notre économie ». 
    Il permettra à l’Union et au Canada de « faire face ensemble aux défis d’aujourd’hui ». 
    En septembre 2018, un premier rapport de la Commission soulignait les effets positifs de l’accord, entré provisoirement en vigueur un an plus tôt, avec des exportations françaises vers le Canada en hausse de 5,3%, alors que les importations de produits canadiens avaient baissé de 9,9% en parallèle.
    Que lui reprochent ses détracteurs ?
    Les arguments avancés par les anti-Ceta sont nombreux. 
    Les détracteurs du traité mettent en avant le péril que celui-ci pourrait représenter notamment pour les agriculteurs et éleveurs français.
    Pour ces derniers, nul doute que le traité va instaurer une concurrence «acharnée et déloyale»
    Selon eux, la pression sur les prix entraînera leur baisse aux dépens des producteurs et la France assistera à l’importation massive de produits de moins bonne qualité.
    Le traité pourrait aussi avoir des répercussions sur la réglementation sanitaire. 
    « Au niveau européen, on a un cadre qui est très protecteur des consommateurs, que ce soit de l’impact de leur consommation sur leur santé, ou également des normes environnementales. Outre-Atlantique, on a un principe qui est inverse, celui de la ‘certitude raisonnable du risque’ […] C’est la raison pour laquelle on craint qu’il y ait un nivellement par le bas des normes dont bénéficient aujourd’hui les citoyens européens. », expliquait la semaine dernière au micro d’Europe 1 le directeur de l’action politique chez UFC-Que choisir, Cédric Musso.
    Autre point mis en avant par les détracteurs du Ceta : la perte de souveraineté nationale avec l’instauration de tribunaux d’arbitrage
    Ces derniers constituent des juridictions d’exception devant lesquelles les investisseurs étrangers peuvent contester des mesures nationales et/ou européennes qu’ils jugeraient incompatibles avec les clauses de protection des investissements. 
    Enfin, le traité de libre-échange apparaît pour beaucoup comme un non-sens environnemental.
    Les voix qui s’opposent à ce traité de libre-échange sont, elles aussi, nombreuses, et – fait relativement rare – de tous bords politiques, que ce soit de droite ou de gauche. 
    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a justifié la semaine dernière le refus de son groupe de ratifier le Ceta notamment par le « défi pour la démocratie » que représente selon lui le traité entre l’UE et le Canada avec le mécanisme des tribunaux d’arbitrage. 
    De son côté, Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, craint une « déstabilisation de la filière bovine » par le Ceta, justifiant ainsi le refus de LR de ratifier le traité de libre-échange. 
    Lundi matin, l’ancien ministre de l’environnement Nicolas Hulot a appelé les parlementaires à avoir «le courage de dire non»
    Le texte suscite des réticences même au sein des rangs de la majorité LREM-MoDem.

    aphadolie

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/au-fait-cest-quoi-le-ceta-videos.html

  • Quand les médias cachent les violences des migrants, quelqu’un doit en parler

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    Tout comme en France et dans la plupart des pays européens, en Espagne également, des ordres sont donnés afin que les médias en général et plus particulièrement les chaînes de télévision s’abstiennent de fournir des informations sur les identités et, surtout, les origines des auteurs des crimes, agressions violentes, viols, vols, etc. afin de ne pas stigmatiser les migrants clandestins, qu’ils soient mineurs ou adultes, qui représentent un pourcentage très élevé de cette délinquance agressive.

    Ainsi, par exemple, la chaîne espagnole « Telediario 6 » a occulté la nationalité des voyous qui ont violé en groupe, à Manresa (Catalogne) une jeune fille de 17 ans qui elle-même les avait désigné à la police catalane comme étant quatre maghrébins.

    Et ce n’est pas la première fois que cette chaîne, véhiculant une idéologie d’extrême gauche, omet d’informer correctement.

    Cette jeune fille avait commis l’imprudence de se laisser convaincre, par l’un des clandestins rencontré au cours de la soirée, de le suivre dans l’appartement qu’il occupait, 17 rue de Aiguader, et c’est vers trois heures du matin que lui-même et trois complices, âgés de 18 à 25 ans, ont abusé d’elle sexuellement.

    Nombreuses sont les provinces espagnoles qui se trouvent confrontées à cette insécurité à cause des très nombreux mineurs isolés clandestins, d’origine maghrébine, qui sévissent dorénavant en toute tranquillité.

    Le responsable de la police nationale de la province d’Aragon vient d’affirmer qu’entre trois heures et quatre heures vingt du matin ses services ont été alertés à plusieurs reprises pour des vols avec violence, notamment à Zaragosse, dans le quartier de San Pablo.

    Quatre mineurs ont menacé d’un couteau une jeune fille, avenue Goya, pour lui voler son portable. Deux autres mineurs clandestins venaient de commettre plusieurs agressions violentes rue Saint-Vincent de Paul et une patrouille a pu interpeller deux mineurs à l’instant où ils allaient dérober un mobile à un adolescent, rue Aguadores.

    Vers 4 h du matin ce fut une dernière victime, pour cette même nuit, qui a été rouée de coups, également pour lui voler son portable.

    Les policiers recherchaient également cinq mineurs auteurs de nombreuses agressions et vols, sur deux adolescents qui rentraient chez eux.

    Dans la région de Valence, à Jativa, ce sont deux marocains de 25 et 31 ans qui ont été arrêtés par la police nationale après avoir abusé sexuellement d’une jeune fille, après avoir procédé à des attouchements.

    Nous avons déjà eu l’occasion, hélas, d’informer sur cette nouvelle délinquance qui frappe la péninsule ibérique depuis ces cinq dernières années, à Murcia, Llorca, Malaga et dans toute l’Andalousie. A présent cela s’étend à toutes les provinces et notamment dans le nord-est, qui est devenu le chemin le plus direct vers la France.

    Mattéo Salvini a sauvé momentanément l’Italie, qui a dû subir une délinquance identique durant des années, mais qui sauvera l’Espagne ? Tous les regards se tournent vers VOX.

    Quant à la France, nous venons de le constater ces derniers jours avec les « supporters » algériens, il est à craindre qu’il ne soit déjà trop tard !

    © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

    https://www.alterinfo.ch/2019/07/17/quand-les-medias-cachent-les-violences-des-migrants-quelquun-doit-en-parler/

  • Immigration. Le groupe de Visegrád s’organise face au pacte « le plus dangereux du monde »

    bateau migrants.jpgDes États du groupe de Visegrád dont la Hongrie et la Pologne mais aussi l’Estonie ont uni leurs forces pour mettre en place un mécanisme d’alerte contre le Pacte mondial des Nations Unies sur la migration.
    Souvenez-vous l’été dernier. Le 13 juillet 2018, le Pacte sur la migration était entériné par 192 pays membres de l’ONU (Organisation des Nations unies) et devait ensuite être signé au mois de décembre à Marrakech.
    En désaccord, les États-Unis avaient alors refusé de se joindre au concert international. Dans la foulée, la Hongrie de Viktor Orbán s’était retirée de ce pacte le 18 juillet et faisait ainsi entendre une voix opposée à l’immigration extra-européenne sur le Vieux Continent.
    Si le texte ne contenait pas, à proprement parler, de contraintes juridiques pour les États le ratifiant, il alignait toutefois 23 objectifs conformes à l’idéologie immigrationniste. Comme le projet de faciliter une migration par des voies sûres et légales ainsi que l’accès à des documents d’identité pour tous les migrants.
    Pour rappel, 118 pays ont voté en faveur du document, cinq contre, avec 13 abstentions et 57 pays ne votant pas.
    La France à l'ONU
    @franceonu

    Le :

    ▶️ représente un instrument non-contraignant
    ▶️ encourage les Etats à gérer de manière coordonnée ce défi
    ▶️ ne crée pas nvelle politique migratoire, qui reste une prérogative de souveraineté nationale

    View image on Twitter
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    Marrakech : le groupe de Visegrád s’organise
    Revenant sur le sujet, le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó a déclaré à MTI (NDLR : Hungarian Telegraphic Office, une agence de presse hongroise) que les pro-migrants veulent faire du Pacte mondial des Nations Unies sur les migrations un instrument obligatoire.
    Il a également précisé que la Hongrie, les États-Unis, la Pologne et Israël avaient rejeté le document en décembre dernier et que l’Estonie s’était jointe à eux lors du vote le plus récent. Péter Szijjártó a aussi souligné l’unité et la force du groupe de Visegrád en rappelant qu’aucun des pays du V4 n’a soutenu la mise en œuvre du pacte, la République tchèque s’étant abstenue et la Slovaquie s’étant abstenue lors du vote le plus récent.
    « Le document le plus dangereux du monde en matière d’immigration »
    Le ministre hongrois des Affaires étrangères a affirmé que tout ce qui est approuvé par l’ONU devient partie intégrante du droit international et de la jurisprudence, soulignant la nécessité de lutter contre les « propositions pro-immigration ».
    Par ailleurs, Péter Szijjártó a déclaré qu’il était parvenu à un accord avec le ministre polonais des affaires étrangères et son homologue estonien sur la mise en place d’un mécanisme d’alerte permettant à leurs pays de « s’opposer à de telles propositions immigrationnistes dans leurs premières phases, que celles-ci soient élaborées à l’ONU ou à Bruxelles ».
    Une initiative qui se justifie par le fait qu’il considère le Pacte de Marrakech comme « le document le plus dangereux du monde en matière d’immigration », car il encourage l’immigration extra-européenne. Une lucidité qui n’est pas à l’ordre du jour en Europe de l’Ouest.
    Sur le même thème lire aussi:
  • Pourquoi ce silence médiatique sur le scandale sexuel en Italie ? Parce que cela touche le Parti Démocrate et des activistes LGBT ?

    Pourquoi ce silence médiatique sur le scandale sexuel en Italie ? Parce que cela touche le Parti Démocrate et des activistes LGBT ?

    De Xavier Eman dans Présent :

    Vous n’en avez entendu parler ni à la radio ni à la télévision, pourtant l’Italie est actuellement secouée par un scandale particulièrement grave et sordide. En effet, une trentaine de personnes, dont des médecins, des travailleurs sociaux et des politiciens du Parti démocrate (équivalent transalpin du Parti socialiste), ont été interpellées, soupçonnées d’avoir manipulé des enfants pour les soustraire à leurs parents et les vendre à des foyers d’accueil où certains auraient été abusés sexuellement.

    Ce sont les carabiniers de Reggio Emilia, dans le nord de l’Italie, qui ont mis au jour ces agissements criminels. Un véritable système de « traite d’enfants » mis en place notamment par certains services sociaux en lien avec des associations dites de « protection de l’enfance ». Les différents protagonistes utilisaient des prétextes mensongers ou fallacieux pour retirer des enfants à leur famille biologique et les « plaçaient » ensuite – moyennant rétribution bien sûr – auprès de certains de leurs « amis » et autres « connaissances ».

    C’est une augmentation anormale du nombre d’enfants « retirés » – souvent au prétexte d’agressions sexuelles inventées de toutes pièces – qui a alerté les autorités policières qui ont décidé d’ouvrir une enquête en août 2018. Celle-ci vient donc d’aboutir avec la mise au jour de ce véritable réseau criminel qui n’hésitait pas à falsifier des rapports d’assistantes sociales, à insérer des allusions sexuelles dans des dessins d’enfants, et même à fabriquer de faux souvenirs de maltraitance et d’abus divers au cours de véritables séances de « lavage de cerveau ».

    Les enfants manipulés, ainsi conduits à s’éloigner voir à détester leurs parents, étaient ensuite confiés à des « foyers d’accueil » (par exemple : un propriétaire de sex-shop ou encore l’ex-partenaire homosexuelle d’une des psychologues mises en cause…) où un certain nombre d’entre eux ont subi des agressions sexuelles, bien réelles cette fois. Deux cas de viol au moins ont déjà été établis. Cet ignoble système aurait rapporté des centaines de milliers d’euros à ses instigateurs.

    Au-delà des faits particulièrement atroces, c’est aussi le traitement médiatique de l’affaire qui choque de nombreux Italiens, ou plus exactement l’absence de traitement médiatique car c’est une véritable omerta qui entoure encore aujourd’hui ces faits. Ce silence gêné des « gros » médias s’explique par le profil des personnes impliquées : des élus du Parti démocrate – dont le maire de Bibbiano, Andrea Carletti –, des activistes LGBT, des thérapeutes et des membres du « monde associatif »… […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-ce-silence-mediatique-sur-le-scandale-sexuel-en-italie-parce-que-cela-touche-le-parti-democrate-et-des-activistes-lgbt/

  • Avec Bojo les affaires européennes reprennent

    6a00d8341c715453ef0240a471061c200c-320wi.jpgOn apprenait ce 26 juillet que le chef de l'État a invité Boris Johnson à une visite en France "dans les toutes prochaines semaines". Il s'est entretenu avec lui, en effet, pour la première fois au téléphone, depuis le fort de Brégançon, dans la soirée du 25 juillet.

    Il a, nous assure-t-on, "félicité Monsieur Johnson pour sa nomination" et il "s'est réjoui de leur coopération sur les sujets bilatéraux, européens et internationaux."

    On doit espérer que leurs entretiens à propos du Brexit demeureront, selon la formule utilisée par les services de la présidence de la république "dans le respect des exigences de l'Union européenne".

    Les deux hommes se rencontreront en France, de toute manière, dans le cadre du sommet du G7, qui se tiendra du 24 au 26 août à Biarritz. Or, on nous apprend aussi que les deux dirigeants sont convenus de s'entretenir à propos de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne.

    À cet égard, Amélie de Monchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, a apporté une précision indispensable : "Nous avons envie de travailler avec Boris Johnson sur le Brexit", a-t-elle déclaré sur France 2[1]. En revanche, "nous ne renégocierons pas l'accord sur le Brexit", a-t-elle confirmé.

    Et cela me semble le point essentiel. Ni le gouvernement de Paris, ni aucun des 27 autres États-Membres, ne doivent insulter l'avenir des relations avec l'Angleterre. Or, revenir sur le résultat des 17 mois de travail sur l'accord, et plus encore négocier en ordre dispersé, risquerait de rouvrir une plaie redoutable : il ne faut surtout pas laisser penser à de possibles négociations bilatérales, cherchant à sauver, séparément, les exportations de vins de Bordeaux ou celles des voitures allemandes.

    L'erreur serait de prendre Boris Johnson pour un clown[2], ce qui fait partie de son jeu. Toute sa carrière a démontré un talent certain, notamment comme maire de Londres, et une redoutable habileté démagogique. Issu de l'oligarchie britannique conservatrice la plus représentative et la plus mondiale[3], sorti de Eton et d'Oxford, il exprime le monde de Coningsby et celui de Downton Abbey.

    Jeune collaborateur du Daily Telegraph il a travaillé comme correspondant à Bruxelles entre 1989 et 1994. Il n'y a probablement pas acquis la certitude d'une trop grande solidité des dirigeants européens… Quoi qu'il en soit, bluff ou pas, il a rapidement constitué un gouvernement de Brexiteurs durs.

    Avec ou sans un accord immédiat Bojo-UE, il faudra bien définir s'il quitte l'Union le 31 octobre, des relations futures en empêchant une vraie dérive.

    Et sa marche quasi triomphale de nouveau chef tory sur le 10 Downing Street, cette semaine, ne doit pas nous faire oublier les vrais dossiers auxquels l'Europe institutionnelle va se trouver confrontée, probablement sans lui à partir du 31 octobre.

    À terme nécessairement, l'Angleterre, comme l'ont fait d'autres pays européens extra-communautaires tels que la Norvège, la Suisse ou l'Islande, établir une relation, la plus étroite possible avec le Vieux Continent.

    On doit donc apprécier, dans cette optique, que la présidence de la république annonce une rencontre avec son Premier ministre.

    Mais on ne doit pas perdre de vue que depuis 3 ans, la majorité des Anglais ayant décidé de bâtir de nouvelles relations, il est temps d'aboutir.

    Les confins de l'Europe doivent aujourd'hui nous préoccuper autant que son indispensable axe central franco-allemand et ils appellent une protection : celle de l’Estonie face à la cybermenace des réseaux criminels de l'est ; l'Italie et toute l'Europe du sud face à la pression migratoire ; Chypre et la Grèce face aux pressions turques en mer Égée et en Méditerranée orientale ; la république d'Irlande aussi ; la Hongrie face aux routes balkaniques de l'immigration, etc.

    Et lorsqu'un navire britannique est en danger dans le détroit d'Ormuz, ce seront aussi tous les Européens qui devront toujours faire front.

    JG Malliarakis  
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    Apostilles

    [1] cf. son intervention à 9 h 08 le 26.7 dans l'émission Télématin.
    [2] cf. dans ce registre trompeur l'article publié dans Libération du le 22 juillet : "Boris Johnson, futur bouffon de la reine" par Sonia Delesalle-Stolper.
    [3] il compte même parmis ses ancêtres un des derniers représentants du libéralisme ottoman, liquidé par le kémalisme.

    https://www.insolent.fr/

  • Boris Johnson : pourquoi est-il l’homme qui fera le Brexit

    Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.En 1940, ce fut Churchill qui s’y colla, aujourd’hui, face au défi salvateur du Brexit, c’est Boris. 
    Boris Johnson reconnaissable à sa botte de foin en guise de coiffure, comme Churchill avait son cigare et son haut-de-forme, 
    Johnny Rotten étant passé par là, et l’excentricité ayant toujours été la marque de fabrique de nos voisins british.
    Diplômé d’Eton et d’Oxford, le nouveau Premier ministre britannique est un membre de la upper class qui sait parler au peuple par son style direct, tout comme l’autre, qui avait pourtant fréquenté la très privée Harrow School, puis l’Académie royale militaire de Sandhurst.
    La comparaison entre BoJo et le vieux Lion pourrait d’autant plus continuer que le nouveau locataire du 10 Downing Street a publié, en 2014, The Churchill Factor: How One Man Made History (« Comment un seul homme a fait l’Histoire »), qui est un véritable livre d’écrivain. 
    Le caractère est la destinée, disaient les Grecs, c’est aussi le point de vue de Boris Johnson : « Quels sont les éléments qui font que Churchill a pu endosser un rôle de cette envergure ? Dans quelles forges ont-ils créé un esprit aussi percutant et cette volonté de fer ? Quel marteau, quelle chaîne, dans quelle fournaise ont-ils façonné ce cerveau ? pourrions-nous demander en reprenant les vers du Tigre de William Blake.
    Si Churchill est si important, c’est parce qu’il a sauvé notre civilisation. Et lui seul était en mesure de le faire. »
    Churchill comme Boris aujourd’hui sont un démenti pour tous les historiens marxistes. 
    Eh oui, une personne, le facteur humain, peut faire la différence. 
    C’est ça que nous enseigne le conservatisme.
    Je rentre de Londres, du quartier Shoreditch où les nouveaux hipsters nombreux dans les discothèques et bars en vogue qui entourent Shoreditch High Street, Great Eastern Street et Old Street réinventent le Swinging London. 
    Là-bas, même les partisans du remain savent que, dans le pire des cas, le « hard brexit » mettra Londres vis-à-vis de Paris dans la situation de New York. So what? Vox populi, vox Dei
    C’est la working class de tout le Royaume-Uni qui a voté pour le Brexit.
    Comme nous avions eu le général de Gaulle, que mon grand-père rejoignit à Londres en 40, grâce à la flottille de bateaux de pêche et de plaisance mobilisée par Churchill entre les côtes anglaises et Dunkerque encerclé par les Allemands, Boris Johnson, ancien maire de Londres, est de retour pour défendre la civilisation avec l’aide de cette Angleterre du fish & chips et du vinaigre sur les frites.
    Et que ces fumiers (turds) de Français, indécrottables Munichois, qui se comportent comme des « cons », selon l’expression de Daladier, à propos des Français qui voulaient tout céder à Hitler par pacifisme, ne la ramènent pas.
    À l’époque, Churchill a pu s’appuyer sur de Gaulle pour sauver la France. 
    Il plaidera, en 1944, la reconnaissance du gouvernement de la France libre, dirigé par de Gaulle, puis la place de la France au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d’occupation en Allemagne.
    Aujourd’hui, il y a Trump, mais sur qui, en France, pourrait s’appuyer Boris Johnson ? 
    Le génie français saura-t-il faire émerger un caractère, un Charles Martel, une Jeanne d’Arc, capable d’unir la France de Johnny, des gilets jaunes et celle de la Manif pour tous pour créer une dynamique majoritaire face à « une Europe qui veut unifier le continent et le placer sous un commandement unique », pour reprendre les propos de Boris Johnson ? 
    Une ligne politique Bruxelles-Berlin mortifère tant sur le plan économique que sur le plan éthique et civilisationnel, ce qui est plus grave. 
    Thierry Martin

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/boris-johnson-pourquoi-est-il-lhomme.html

  • Salvini bloque 135 migrants sur un navire des garde-côtes italiens

    Le ministre de l’Intérieur exige un accord de répartition européen avant de laisser débarquer ces 135 personnes secourues alors qu’elles naviguaient sur des embarcations de fortune.

    Secourus en mer le 26 juillet, 135 migrants sont désormais bloqués sur un navire des garde-côtes italiens par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini qui exige une nouvelle fois un accord de répartition européen avant de laisser débarquer.

    « Je ne donnerai aucune autorisation de débarquer avant d’avoir reçu l’engagement de l’Europe d’accueillir tous les migrants à bord. Voyons s’ils passent des paroles aux actes. Moi je ne cède pas », a déclaré le ministre italien ce vendredi.

    Emmanuel Macron avait annoncé le 22 juillet un accord entre 14 pays européens pour mettre en oeuvre un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée. Comme il avait précisé qu’il faudrait toujours que les migrants débarquent d’abord en Italie, ses déclarations avaient provoqué la colère de Matteo Salvini. (…)

    L’Obs

    http://www.fdesouche.com/1242047-salvini-bloque-135-migrants-sur-un-navire-des-garde-cotes-italiens

  • Année noire pour la police nationale – Journal du vendredi 26 juillet 2019

     

    Année noire pour la police nationale

    Avec plus de 40 suicides depuis le début de l’année 2019, la police nationale voit rouge. En cause notamment, le surmenage lié aux mobilisations de Gilets Jaunes !

    Espagne : pas de confiance pour Pedro Sanchez

    Jeudi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre. Aucun accord n’a finalement pu être conclu avec la gauche radicale de Podemos… Une nouvelle crise qui pourrait aboutir aux 4e élections législatives en 4 ans…

    Alerte rouge pour les maîtres nageurs

    Avec les fortes chaleurs, les plages et les piscines sont prises d’assaut. Face à l’afflux, les maîtres nageurs sont dépassés alors que le secteur fait face à une pénurie de professionnels. Un manque qui entraîne une multiplication des noyades.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/annee-noire-pour-la-police-nationale-journal-du-vendredi-26-juillet-2019