Europe et Union européenne - Page 429
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Quand France Inter finit par avouer la vérité sur le feuilleton euro-britannique : L'Europe otage du Brexit ! Écoutez !
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En marche vers le meilleur des mondes
Nous rappelions le 5 avril dernier le sort indigne réservé à Julian Assange et les risques pesant sur lui, amplifiés depuis par les ennuis judiciaires et le départ de la présidence de l’Equateur de Rafael Correa (dans le viseur de Washington). Le fondateur de Wikileaks a été arrêté hier à Londres où il avait trouvé asile depuis 2012 au sein de l’ambassade d’Equateur. Il doit désormais tenter d’échapper à son extradition vers les Etats-Unis. L‘Europe libre, courageuse, souveraine et respectueuse des droits de l’homme dans toute sa splendeur… De lâcheté, de soumission, il était encore question fin mars avec les manœuvres contre la représentation d’une pièce d’Eschyle, Les suppliantes, à la Sorbonne. Pierre Jourde, écrivain, universitaire et homme de gauche (mais un homme qui aime Julien Gracq, Borges et Tolkien ne peut pas être foncièrement mauvais!) a bien résumé dans une tribune publiée sur son blogue et reprise par l‘Obs, le malaise des progressistes devant la montée en puissance des communautarismes qu’ils soient religieux ou comme ici ethniques et raciaux.
«Un petit groupe de nervis écrivait M. Jourde, fait irruption dans une université et, par la force, fait interdire la représentation d’une pièce de l’antiquité grecque. Berlin 1934 ? Pékin 1966 ? Pas du tout, Paris, 2019. On en est là (…). L’UNEF et le CRAN (Conseil représentatif des institutions noires de France de Louis Georges Tin, NDLR), ont réussi à empêcher, par la force, la représentation d’une pièce d’Eschyle à la Sorbonne, au prétexte que les acteurs se mettaient du noir sur le visage. Et donc, c’est, forcément, du racisme et du blackface. On voit l’intelligence du raisonnement. Mais ne nous y trompons pas : nous entrons dans une ère où ces groupuscules de fanatiques et d’imbéciles incultes feront sans cesse pression sur l’art et la culture, au nom d’un antiracisme qui est devenu le slogan creux de toutes les pressions et de toutes les interdictions, et surtout le prétexte à des organisations ultra-minoritaires pour faire leur publicité et imposer leur petit pouvoir. Honte à une organisation d’étudiants comme l’UNEF, qui se déconsidère en s’opposant à la littérature et à la culture.»
Le CRAN affirme Pierre Jourde, « ridiculise et déconsidère le combat antiraciste», «s’est plusieurs fois signalé par son opposition à la culture. En militant par exemple contre une épreuve de culture générale aux concours administratifs, au motif que cela défavoriserait les Noirs». «Le CRAN, c’est moins la lutte pour les Noirs que la lutte pour l’obscurantisme.» «J’attends de gens comme Michel Wievorka ou Pap Ndiaye, censés être des intellectuels, et qui siègent ou ont siégé dans les instances du CRAN, qu’ils se désolidarisent publiquement de ce groupe spécialisé dans le terrorisme intellectuel. Mais je crains de devoir attendre longtemps» ajoute-t-il, avant de régler leur compte au passage aux harceleurs et Tartufe Tariq Ramadan et Yacine Belattar, aux Rokhaya Diallo et autres Indigènes de la république , aux cultureux de gauche qui soutiennent encore le criminel de droit commun Battisti
Ce CRAN, dont nous avons déjà pointé ici les délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices , officine financée notamment par les philantropes yankees de la banque JP Morgan, n’en rate effectivement pas une. Leur bêtise prêterait même à rire si celle-ci n’était pas en fait si dangereuse. Une nouvelle illustration en a été apportée par un communiqué en date du 5 avril dans lequel il est rapporté que «dans le couloir qui mène à l’hémicycle (de l’Assemblée nationale) il y a bel et bien une fresque reprenant l’imagerie coloniale et le style de Tintin au Congo. » Une découverte stupéfiante qui a été faite par Mame-Fatou Diang, «une lanceuse d’alerte» , à l’origine d’ une pétition pour que l’objet du délit soit éradiqué. Cette représentation dépeint « l’Histoire de l’Assemblée Nationale sur plus de 40 mètres, et une partie de l’œuvre représente l’abolition de l’esclavage sur près de 10 mètres. Deux visages noirs apparaissent, yeux écarquillés, lèvres énormes, dans la grande tradition de Ya Bon Banania ».« L’œuvre a été peinte en 1991, par Hervé di Rosa», certes progressiste et antiraciste mais « que répondre aux nombreux élèves confrontées à l’imaginaire colonial quand ils visitent ce lieu ? (…) du point de vue de la réception, l’effet est calamiteux. Des noirs esclaves libérés, présentés avec les codes ordinairement utilisés par l’imaginaire colonial ne sauraient trouver leur place à l’Assemblée Nationale.»
Une question ethnique qui hante aussi , de manière différente, « le premier député issu de l’immigration comorienne », Saïd Ahamada, élus des quartiers Nord de Marseille, militant anti FN, ancien d’EELV, du Modem, qui a rejoint le parti macroniste (il est porte-parole de LREM à l’Assemblée) pour se faire élire. Dans le cadre de la «synthèse du Grand débat national organisé dans les quartiers prioritaires» rapportait 20 minutes, M. Ahmada a expliqué que malgré les sommes astronomiques ponctionnées aux Français ces dernières décennies, les quartiers pluriels du vivre-ensemble manquaient de tout. Leurs habitants ont la sensation d’être des « Français de seconde classe », il faudrait donc encore intensifier les efforts financiers. .«Dans un territoire sans service public, dit-il, il y a une forme d’entre soi, et c’est eux-mêmes (les résidents de ces quartiers, NDLR) qui se créent leurs propres règles. Ces territoires ont besoin de l’Etat, de services publics, pour être insérés dans la société. C’est aussi pour cela que des mères de famille demandent des têtes blondes dans les écoles. »
C’est surtout parce que ces quartiers sont de moins en moins Français, que les têtes blondes, quand elles en ont les moyens et la possibilité, fuient vers des endroits où les familles françaises sont encore majoritaires. Toutes choses que ce député LREM ne peut ignorer. Il devrait savoir aussi que c’est la poursuite des flux migratoires à haut débit, le maintien des pompes aspirantes de l’immigration, qui rendent le problème insoluble. Entre 1989 et 2012, 90 milliards d’euros ont été engloutis pour le seul volet de la politique immigrationniste, dite de la ville, avec des résultats désastreux: une hausse constante de l’insécurité, du chômage, des trafics ,de l’idéologie salafiste et/ou de son hybridation islamo-racailleuse anti-française. Xavier Raufer le notait déjà en 2010: «la politique de la ville telle qu’elle est conçue aujourd’hui (association de l’idéologie et de la bureaucratie), ne peut qu’échouer du fait même qu’elle constitue le désolant fantôme, l’affreux remake de l’agriculture soviétique (…) Nul, droite ou gauche, n’a jamais fait qu’ajouter couche sur couche à ce ruineux millefeuille bureaucratique, nuisible à l’objet même de ladite politique : paix sociale, tranquillité des habitants, retour des emplois. »
Lâcheté, démission et soumission, encore et toujours, de nos dirigeants, illustrées dans le dernier livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Qatar Papers. Une nouvelle enquête révélant des documents confidentiels sur les menées prosélytes du Qatar en France et en Europe pour enraciner, via Qatar Charity, la plus puissante ONG de l’émirat (très introduite au sein des institutions des Nations unies) , le mouvement des Frères musulmans, notamment dans les quartiers prioritaires décrits plus haut.
Si l’organisation des Frères musulmans est classée depuis 2003 en Russie comme organisation terroriste, le livre de MM. Chesnot et Malbrunot, dévoile implicitement l’angélisme, le clientélisme ou le choix délibéré de la classe politicienne de fermer les yeux devant cette offensive idéologique. Celle-ci prend entre autre la forme du financement de 140 projets de constructions de madrasas (écoles coraniques), mosquées et autres centres culturels et éducatifs, d’aides à des associations mahométanes…
Est-ce en s’appuyant sur ses autres philantropes là que les partis du Système entendent maintenir la paix civile? Une colonisation des esprits et des âmes, répétons-le, rendue possible par la colonisation démographique, laquelle permet aussi, hélas, dans un autre registre, les délires communautaristes-racialistes contre l’autochtone gaulois sommé de se soumettre, de baisser la tête…et de faire de la place. Voilà le résultat de cinquante ans de masochisme européen, d’effondrement spirituel, culturel. Voilà le résultat de quarante ans d’immigration massive au nom du progressisme droite-gauche, du vivre-ensemble, de la tolérance, de l’apologie des sociétés ouvertes. Comment Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May ou Jean-Claude Juncker expliqueront-ils demain cette situation à leurs enfants et petits-enfants? Ah oui, c’est vrai, ils n’en ont pas…
https://gollnisch.com/2019/04/12/en-marche-vers-le-meilleur-des-mondes/
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Forte progression de l’UKIP lors d’une élection législative partielle au Royaume-Uni
Le jeudi 4 avril 2019, s’est tenue une élection législative partielle dans la circonscription de Newport-West (Pays de Galles), élection particulièrement suivie au moment où de très nombreux rebondissements dans la recherche d’un accord pour le Brexit ont lieu.
Rappelons ici que les législatives se déroulent au Royaume-Uni au scrutin uninominal majoritaire à un seul tour, ce qui signifie qu’il y a un seul élu par circonscription et que c’est le candidat qui arrive en tête qui est élu, même s’il n’atteint pas les 50%.
Cette élection fait suite au décès de Paul FLYNN (travailliste) le 17 février 2019. Le vainqueur de cette partielle (Ruth JONES) est du même parti, mais elle subit un fort recul de 12,7 points (39,6% des suffrages exprimés contre 52,3% en 2017). Ce n’est guère mieux pour Matthew EVANS (parti conservateur) qui, avec 31,3%, perd 8 points par rapport à la candidate du même parti (Angela-Jones EVANS) en 2017 (39,3%).
Le candidat arrivé 3e, Neil HAMILTON (UKIP, parti dont l’objectif est le Brexit) a obtenu 8,6% contre 2,5% seulement pour Stan Edwards, du même parti, en 2017.
Le candidat du Plaid Cymru (parti autonomiste gallois) obtient 5,0% (+2,5), le libéral-démocrate (très hostile au Brexit) 4,6% (+2,4) et le candidat du parti écologiste 3,9% (+2,8).
A noter le faible résultat obtenu par la candidate de Renew (3,7%), hostile au Brexit. Les 4 autres candidats obtiennent moins de 1% des exprimés.
En résumé, l’UKIP est le seul parti à avoir fortement progressé, les deux grands partis (conservateur et travailliste) reculent fortement. La petite progression du parti libéral-démocrate et le faible résultat de Renew ne compensent pas totalement la progression de l’UKIP. Ces résultats, même s’ils sont à analyser avec précaution (le taux de participation est autour de 36,5% des inscrits contre 67,5% en 2017) semble indiquer une certaine stabilité des rapports de force entre Brexiters et anti-brexiters, voire une légère progression des Brexiters.
La suite du feuilleton du Brexit dès samedi (même Hitchkock n’est peut-être jamais arrivé à un tel suspense!). Et pendant ce temps, le taux de chômage au Royaume-Uni est au plus bas niveau depuis 1975. L’incertitude n’est en général pas favorable à la bonne santé de l’économie. Mais les Britanniques, c’est bien connu, ne font presque jamais rien comme les autres.
Mais suivons leur exemple (pour une fois): vivement le Frexit!
G. Paume
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Marion Maréchal renvoie le RN et LR au pied du mur de leurs contradictions respectives
Sur le site Atlantico, deux politologues (Christophe Boutin et Vincent Tournier) analysent l’interview accordée par Marion Maréchal à Valeurs actuelles. Extraits :
Sur la forme, cet entretien est intéressant pour l’image qu’il donne de Marion Maréchal. On a affaire à un discours posé, assez modéré, clair, loin du jargon technocratique, tout en étant assez sophistiqué. On peut approuver ou désapprouver ce qu’elle dit, mais on ne peut certainement pas dire que c’est le discours d’une excitée ou d’une fasciste. Sur le fond ensuite, ce qui est intéressant, c’est de voir que Marion Maréchal entend tirer les leçons de l’échec de sa tante en 2017. Pour résumer, on pourrait dire que cet échec tient à trois facteurs : le manque de crédibilité de la candidate, un positionnement électoral trop « populaire » et un programme inadapté.
Sur le premier point, on voit que Marion Maréchal entend gagner en crédibilité en se montrant solide sur le plan intellectuel. Elle cite Aristote, Hobbes, Aron, mais aussi des universitaires moins connus comme Alexander Wendt. On pourra certes dire que tout ceci est illustratif mais à une époque où le discours politique a tendance à se vider de toute densité intellectuelle, ce n’est pas négligeable.
Sur le deuxième point, à savoir le positionnement électoral, on comprend que Marion Maréchal souhaite sortir de l’ornière « populaire » dans laquelle s’est enfermé le Rassemblement national (RN). Elle le dit explicitement : l’objectif désormais est de gagner des électeurs dans les classes moyennes et supérieures. Ce faisant, il s’agit aussi d’échapper au piège que tend Emmanuel Macron à travers l’opposition entre progressistes et populistes. Cette dichotomie est adroite : elle vise à figer le RN dans son statut de parti des petites gens, ce qui lui ôte toute perspective d’évolution électorale. Tout l’enjeu est donc d’arriver casser cette image. D’où aussi l’intérêt de Marion Maréchal pour son école à Lyon, l’ISSEP, dont le but est justement de tisser des relations avec le monde des élites.
Le troisième point concerne le programme, et notamment le positionnement sur l’Europe. L’option d’une sortie de l’UE et de l’euro, qui a été défendue par Marine Le Pen en 2017, est mal passée auprès des électeurs, notamment à droite. Marine Le Pen en est d’ailleurs elle-même consciente puisque, depuis, elle a fait un revirement assez radical, mais du coup, elle apparaît incohérente. En acceptant d’emblée l’idée de rester dans l’Europe, Marion Maréchal apporte une autre analyse, qui consiste à dire que la France doit prendre un rôle actif en devenant le leader d’une refondation de l’Europe. Il s’agit en somme de faire une « Europe française ». Cela peut paraître ambitieux, mais le départ de la Grande-Bretagne donne du crédit à ce scénario. La crainte qu’éprouvent de nombreux pays face à l’Allemagne peut permettre à la France de reprendre des initiatives fortes, y compris pour une révision complète des traités (…)
Le positionnement politique de Marion Maréchal ne permet pas seulement de dépasser les clivages qui séparent le Rassemblement National des Républicains, mais c’est aussi une réponse très fine, d’une part, à la crise des « Gilets jaunes » et, d’autre part, au clivage entre populistes et progressistes mis en place par Emmanuel Macron, en remplaçant les choses dans une vraie perspective. Il se veut de droite d’abord, mais d’une vraie droite, la droite conservatrice (…)
Marion Maréchal assume clairement ses choix : quand on lui pose la question des fameuses « démocraties illibérales » d’Europe par exemple, au lieu du couplet sur le « respect de l’État de droit », elle se demande crûment s’il ne s’agirait pas tout simplement de vraies démocraties, rendant la parole au peuple, et non de ces pseudo-démocraties où, sous couvert de « gouvernance », de prétendus experts ont tout confisqué. Et si elle se veut « libérale », c’est en ce qu’elle croit en la propriété privée, et non à une financiarisation qu’elle n’a de cesse d’attaquer, ce monde où l’on vend les aéroports, les barrages ou les terres elles-mêmes à des actionnaires, lointains ou proches, mais qui ne pensent qu’en dividendes (…)
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Brexit : six mois de sursis pour le Royaume-Uni – Journal du jeudi 11 avril 2019
Brexit : six mois de sursis pour le Royaume-Uni
Le Brexit est repoussé au 31 octobre… le délai obtenu par le premier ministre Theresa May devrait permettre une sortie plus sereine du pays de l’Union Européenne. Les électeurs britanniques, eux, pourraient être appelés aux urnes pour les élections européennes, ce qui ne sera pas sans conséquences pour les autres Etats membres.
Adama Traoré : la surenchère permanente
3 ans après la mort d’Adama Traoré, la famille et l’extrême gauche ne lâchent pas le morceau. Alors qu’une expertise judiciaire avait mis hors de cause les gendarmes, une nouvelle expertise médicale a été ordonnée après une nouvelle instrumentalisation.
Modérateurs Facebook : entre censure et traumatismes
Les publications passées au crible. Avec l’essor des réseaux sociaux s’est créé un nouveau métier : modérateur. Retour sur un travail peu médiatisé qui gère les contenus du net.
L’actualité en bref
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Expulsion d’un violeur Kosovar : la Suisse épinglée par la Cour européenne des droits de l’Homme
INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Une constante désormais : selon un arrêt du 9 avril de la Cour européenne des droits de l’homme, la Suisse aurait à nouveau violé l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en ordonnant le renvoi d’un Kosovar condamné pour un viol commis en 2003. En cause ?L’intervention de cette condamnation douze ans après les faits. Les juges du Tribunal administratif fédéral auraient négligé de tenir compte de l’évolution du condamné, ainsi que des liens sociaux et familiaux qu’il entretenaient en Suisse et au Kosovo.
Le présent arrêt de chambre peut encore faire l’objet d’un renvoi dans les trois mois devant la grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme.
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L'arrière-petit-fils du Duce candidat aux élections européennes en Italie
Il est dirigeant d'entreprise et il a 50 ans, c'est sur les listes de Fratelli d'Italia qu'il se présente aux élections européennes de mai prochain en Italie. Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils de Benito Mussolini, l'a annoncé dans un entretien avec le journal Il Messaggero publié ce mardi.
"Tout le monde veut mettre Mussolini sur le bulletin de vote", déclare cet ancien officier sous-marinier. Il reconnait n'avoir jamais fait de politique, mais il assure avoir "respiré" la politique toute sa vie.
Déjà une Mussolini eurodéputée
Ce n'est pas la première fois que le patronyme Mussolini fait campagne en Italie. Caio Giulio Cesare est le petit-cousin d'Alessandra Mussolini, petite-fille du Duce, eurodéputée depuis 2014 après avoir été sénatrice et députée nationale.
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Retour en vidéo sur le déplacement de Marine Le Pen et Jordan Bardella en Bretagne !
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Les vrais responsables des morts en Méditerranée, ce sont bien les passeurs, mais avec eux les ONG et certains gouvernements européens
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Les complotistes bruxellois dans tous leurs états
Euractiv rapportait ce début de semaine que « plus de 80 représentants des gouvernements européens, ainsi que des observateurs du Parlement, de la Commission et de l’Agence européenne pour la cybersécurité, l’ENISA, ont participé à (un) exercice cybersécuritaire(le) 5 avril. Premier test de ce type, il visait à analyser les moyens de prévenir, détecter et atténuer rapidement les incidents liés à la cybersécurité. Rainer Wieland, vice-président du Parlement européen et eurodéputé allemand du PPE (s’est inquiété) de la fiabilité des prochaines élections si la cybersécurité était compromise. Une cyberattaque contre les élections pourrait saper de façon dramatique la légitimité de nos institutions », a-t-il dit. « La légitimité des élections repose sur l’idée que nous pouvons avoir confiance en leurs résultats. » Pour autant, est-il rappelé, « Les systèmes de vote par Internet ne seront utilisés qu’en Estonie pour ce scrutin. » « L’Irlande a abandonné un projet visant à introduire le vote électronique », « les Pays-Bas ont abandonné le vote électronique en 2007, après un battage médiatique sur les questions de sécurité, suivis deux ans plus tard par l’Allemagne, suite à un jugement de la Cour constitutionnelle fédérale prononçant inconstitutionnel le vote électronique, citant notamment des niveaux élevés de méfiance du public. » Pour ce qui est des électeurs français, l’« élan (vers le vote électronique) a été freiné en 2017, après que le piratage des réseaux du Comité national démocrate pendant la campagne présidentielle d’Hilary Clinton aux États-Unis a suscité des craintes similaires en France… ».
A ce vœu (bien légitime en soi) d’instaurer une cybersécurité respectant le choix des électeurs, s’ajoute l’appel réitéré à la sacro-sainte croisade contre les infox, fake news et autre fausses nouvelles parano-complotistes, qui menaceraient de fausser le jugement des Européens. Et comme à chaque fois les fourbes, les odieux qui manœuvreraient pour corrompre les (faibles d’) esprits agiraient dans l’ombre et l’orbite de la Russie poutinienne. C’est ce que rapporte en tout cas un article de Ouest-France, publié en lien avec Euractiv, convoquant à l’appui de ce scénario d’impeccables témoins de moralité… « Les « fake news » est-il écrit, « vont-elles troubler la campagne des élections européennes comme elles l’ont fait avec celle du référendum du Brexit ou de l’élection de Donald Trump ? C’est la grande angoisse des autorités européennes, convaincues que Moscou se cache derrière ce fléau ».
« Il y a des forces extérieures anti-européennes, qui cherchent à influencer les choix démocratiques des Européens a mis en garde le président du Conseil européen Donald Tusk (…) ». « Certains responsables identifient sans détour Moscou comme le chef d’orchestre de tentatives de manipulation de l’opinion à coups d’infox : Il y a des preuves désignant la Russie comme la source principale de ces campagnes , a affirmé l’un des vice-présidents de la Commission Andrus Ansip. (…) Dans le domaine des infox, les nouvelles technologies avancent extrêmement rapidement, s’est inquiétée la commissaire au numérique, Mariya Gabriel, qui appelle donc l’UE à redoubler d’efforts ». Redoubler d’efforts pour accréditer l’idée, que l’on pourrait juger elle-même très complotiste, que toute remise en cause du progressisme bruxellois relève du mensonge. En effet, insiste cet article, « de l’immigration à la corruption des élites, en passant par des complots de toutes sortes, les infox ont des thèmes de prédilection souvent en phase avec ceux des mouvements dits populistes ou d’extrême droite. Elles surfent sur la viralité sur internet des contenus à sensation comme sur la défiance ambiante à l’égard des institutions et des médias. »
Dans ce climat de parano hargneuse qui gagne le camp des adversaires de l‘Europe des souverainetés et des identités nationales, certains crient encore plus fort que d’autres : « L’Europe est en feu, et les plateformes de médias sociaux apportent des pistolets à eau pour combattre les flammes , accuse l’ONG Avaaz, qui appelle Bruxelles à des mesures contraignantes. Facebook, ébranlé par l’affaire Cambridge Analytica et critiqué pour son rôle dans la propagation des infox, y semble disposé. Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif , a écrit son patron Mark Zuckerberg dans une tribune publiée fin mars dans des journaux du monde entier. »
« Tandis que certains pays, comme la France, ont décidé de légiférer, la Commission privilégie pour l’heure le dialogue avec les géants d’internet. Avec notamment son Code de bonnes pratiques signé à l’automne 2018 par Facebook, Google et Twitter. » Ouvrons ici une parenthèse pour rappeler que dans sa lutte contre le « complotisme », Emmanuel Macron, constate Bruno Gollnisch, s’est appliqué une nouvelle fois à mettre ses pas dans ceux de François Hollande. C’est ce dernier qui commanda à Rudy Reichstadt en 2015, créateur d’un ubuesque Observatoire du complotisme , et aujourd’hui membre de la Fondation Jean Jaurès, un rapport sur les complotistes. A la lecture de celui-ci on pouvait comprendre qu’être eurosceptique ou contester le bien fondé de la loi dite Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 qui a placé l’Etat français sous l’emprise financière directe des banques privées, faisait de vous un parano à tendance antisémite ou un antisémite à tendance complotiste, au choix !
« À Bruxelles, indique encore Ouest-France, une institution liée à la Commission européenne, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), s’est lancée elle-même dans la bataille (…). Leur site EU vs desinformation affirme avoir déjà démonté plus de 5 000 fausses informations, principalement liées à la Russie. Mais les moyens de cette cellule restent modestes, et sa démarche suscite des doutes. » « Pour que les pays de l’UE fassent bloc, la Commission a tracé des lignes directrices, les appelant notamment à soutenir le journalisme de qualité ou encore à collaborer avec des fact-checkers (vérificateurs de faits) indépendants. » Concrètement, dix-neuf médias venant de treize pays européens participent au projet collaboratif eurobruxellois de lutte contre les fake news , baptise Fact Check EU. Ils ont signé la charte de l’International Fact-Checking Network (IFCN) ou Réseau international de fact-checking.
Ce projet rapporte Le Monde, a été lancé « à l’initiative de l’IFCN en toute indépendance des institutions européennes et de toute autre entité gouvernementale. La plateforme en elle-même a été financée par l’IFCN et développée par Libération et l’agence Datagif. Elle a également reçu des financements de la Google News Initiative et de l’Open Society for Initiative for Europe »… une des structures appartenant au trouble milliardaire mondialiste George Soros. Au nombre des médias français collaborant à ce projet, figurent des parangons d’impartialité, d’objectivité et de rigueur que sont Fake Off de 20 minutes, AFP Factuel, Check News de Libération, Les Observateurs de France 24,Les Décodeurs du Monde…
Les Décodeurs, nous l’avions écrit, sont la matérialisation du Decodex financé par le « Fonds Google » à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un outil qui distribue bons et mauvais points aux sites d’informations, selon des critères souvent extrêmement partiaux et biaisés, faisant la part belle au respect ou non, du catéchisme progressiste, de la doxa officielle et de sa propagande. Comme le soulignait alors Laurent Berruyer sur son blogue Les Crises, le « service de vérification des faits (du Monde) ne pouvait qu’aboutir à sa transformation insidieuse en une sorte de Ministère de la Vérité qui prétend dire le Vrai.» Dans les faits, «une Police de la pensée, car toute autorité prétendant dire le Vrai ne peut accepter de voir son autorité remise en question, dans le cas où des personnes persistent volontairement dans l’erreur. Un tel Pouvoir constitué est donc toujours tenté d’abuser de ses prérogatives.» Un constat qu’il est loisible d’étendre plus largement aux agissements de la technostructure eurobruxelloise.
https://gollnisch.com/2019/04/10/les-complotistes-bruxellois-dans-tous-leurs-etats/