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Europe et Union européenne - Page 429

  • La liberté selon Macron, c’est interdire et bannir

    La liberté selon Macron, c’est interdire et bannir

    Dans son texte plaidant pour l’Union européenne, sans jamais citer les problèmes de l’immigration, de l’islam et du terrorisme (pas d’amalgame svp !), Emmanuel Macron se veut le défenseur de la liberté.

    Il a une conception de la liberté dans la droite ligne de la conception révolutionnaire et robespierriste : pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Nous savons comment cela se termine…

    Ainsi, après avoir proposé l’érection d’une nouvelle usine à gaz avec une Agence européenne de protection des démocraties(sic), il propose d’interdire le financement de certains partis politiques et de bannir d’internet ceux qui pensent différemment.

    Elle n’est pas belle sa démocratie ?

    https://www.lesalonbeige.fr/la-liberte-selon-macron-cest-interdire-et-bannir/

  • Du (mauvais) cinéma

    cinema.jpgIl a beau s’en défendre, depuis le lancement du Grand débat,  Emmanuel Macron  est bien  en campagne pour les élections européennes, Au  moment ou celui-ci achève de s’enliser, il publie pour se relancer et occuper l’espace médiatique une tribune intitulée « Pour une renaissance européenne » (sic) promettant une remise à plat de la construction bruxelloise. Fort ( ?) des ralliements tout récent de Jean-Pierre Raffarin et d’Alain Juppé, M Macron, moderne Louis-Philippe, espère ramener dans ses filets  la bourgeoisie de gauche et  la frange européiste de la bourgeoisie de droite. Diffusée dans les quotidiens à tonalité européiste de 28 pays membres de l’UE, cette missive se veut la réponse bruxelloise au «  repli nationaliste »;   comprendre  au réveil des peuples de notre continent qui  exigent respect de leur identité  et de leur souveraineté, revendications bien  naturelles mais qui effrayent en haut lieu

    Comme il l’avait fait lors de son discours devant les jeunes  agriculteurs lors de son passage au  Salon de l’Agriculture, M. Macron tente dans cette tribune de rattraper par la manche un électorat qui constate chaque jour un peu plus les ravages de la politique initiée par la technostructure bruxelloise. Pour tenter de se démarquer d’un projet dont il est pourtant une assez caricaturale manifestation, il a donc choisi de mettre en avant dans son long plaidoyer eurofédéraste  le thème de la protection, de « l’Europe qui protège » (reprise d’un slogan martelé par  Nicolas Sarkozy en 2008). Mais qui nous protège de quoi ? Mais de tout mon bon monsieur !:  du dérèglement climatique, de l’immigration, de l’agressivité économique des géants américain et chinois… et bien évidemment des méchants russes.

    Dans ce registre, il promet  la création d’une « Agence européenne de protection des démocraties » (on se pince!), pour protéger les élections « contre les cyberattaques et les manipulations» et « (l’interdiction du) financement des partis politiques européens par des puissances étrangères. »  Russie qui décidément obnubile nos « élites » des réseaux mondialistes, atlantistes et /ou de la French American Foundation qui condamnent sans rire de sournoises influences étrangères qui menaceraient l’intégrité notre vie politico-médiatique. A ce sujet,  Le Parisien notait que « Les audiences de la branche française de la chaîne russe d’information internationale Russia Today(…) inquiète autant qu’elle horripile au sommet de l’Etat où l’on ne cesse de formuler des doutes sur les objectifs de ce média, qualifié  d’organe de propagande  pro-russe par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. » Accusation de propagande assez sotte à bien y regarder, puisque cette chaîne se contente plus simplement de donner aussi la parole à des personnalités moins formatées, d’apporter d’autres pistes de réflexions, d’autres éclairages, souvent moins manichéens que ses concurrentes, sur l’actualité nationale et internationale . A suivre M. Griveaux dans ses attaques jugées diffamatoires par le direction de RT, que devrait-on dire des autres chaines d’infos qui ont, elles,  massivement, grossièrement,  fait campagne ne faveur du candidat Macron en 2017 ?

    Propagande qui n’est jamais loin quand l’Union européenne se pique de distribuer des prix, notamment les années d’élections européennes. Le parlement européen et la Fondation du prix international Charlemagne viennent ainsi de décerner le prix de la « Jeune Européenne de l’année 2019 » à Yasmine Ouirhrane. Celui-ci récompense des jeunes de 16 à 30 ans participant à de projets  « qui contribuent à une compréhension mutuelle entre les peuples de différents pays européens. ». Cette jeune étudiante à Science-po Bordeaux, italienne coiffée d’un foulard islamique et de père marocain, a été aussi repérée par des instances onusiennes progressistes, du fait de son combat en faveur des sociétés ouvertes, du multiculturalisme et de la poursuite de l’immigration. La question qui se pose, est bien de savoir si cette jeune femme est représentative de la jeunesse européenne, de ses aspirations ou de la feuille de route des élites mondialistes ? Chacun à la réponse.

    Dans le domaine culturel, constate Bruno Gollnisch, nous retrouvons la même obsession, le même tropisme anti européen avec le prix Lux du Parlement européen qui,  nous est-il  expliqué, «aide à promouvoir le cinéma européen, rendre les films accessibles à un public plus large et encourager le débat sur les valeurs et les questions sociales à travers l’Europe. (…) Les dix films, sélectionnés par le jury du Prix Lux, regroupent aussi bien des films qui ont déjà attiré beaucoup d’attention dans les grands festivals de cinéma que des petites sorties nationales. Ils sont très divers mais ont une chose en commun : ils reflètent les problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées telles que les migrations, les populismes, les nationalismes, la mondialisation, la guerre, la religion et la justice. »

    Lors de sa dernière édition (en novembre dernier) , ce prix Lux a été décerné a Woman at War film de l’islandais Benedikt Erlingsson. Il narre le combat d’une femme seule, Halla, une «terroriste écologique » qui orne son salon de portraits de Nelson Mandela et de Gandhi qui se bat contre l’industrie de l’aluminium qui pollue et défigure une partie de l’Islande et dont la vie sera bouleversée par l’arrivée imprévue dans sa vie d’une jeune orpheline. Un film qui n’est pas sans qualité plastique et d’interprétation.  Mais l’empreinte écologique de l’Islande est elle un problème majeure pour l’UE et notre planète ? Et quitte à parler de pollution, quid des conséquences environnementales d’un tourisme en pleine croissance sur cette île -plus de deux millions de visiteurs par an pour un pays de moins de 340 000 habitants. Quant à l’aluminium  (l’Islande est le 11ème producteur mondial),  ce pays peut-il se passer actuellement de cette autre manne économique ? Mais le propos du réalisateur vient comme de juste à l’appui du discours officiel tendant à accréditer la thèse (contestée et contestable ) selon laquelle le réchauffement est la conséquence de l’activité humaine. «  Ce film nous rappelle les conséquences concrètes du changement climatique », a ainsi déclaré le président du Parlement européen, Antonio Tajani.

    Quant aux deux autres films qui restaient en lice pour ce prix Lux, ils restent dans cette tonalité bien-pensante.  Il s’agissait de « The other side of everything » de Mila Turajlić. Accrochez-vous à votre fauteuil : « Depuis la fenêtre de l’appartement de sa mère, rapporte cineuropa, la réalisatrice a passé dix ans à filmer les évènements se déroulant à l’extérieur du bâtiment situé au cœur de Belgrade (…). Elle capture les conséquences de l’une des nombreuses manifestations dont la ville était le témoin: la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les protestants déambulant dans les rues pour des raisons obscures – pour l’indépendance du Kosovo ou peut-être contre la gay pride… »… ça donne envie…

    L’autre film était  « Styx » de l’allemand Wolfgang Fischer. «  Rike, quarante ans, est médecin urgentiste. Pour ses vacances, elle a planifié un voyage en solitaire pour rejoindre l’île de l’Ascension depuis Gibraltar, une île au nord de Sainte-Hélène ». Au prise avec une violente tempête, elle croisera sur sa route au cours de ce voyage initiatique et symbolique le drame d’un immigration clandestine qui souhaite gagner l’EuropeKolossale finesse de la métaphore…et grande tristesse de voir que c’est ce  cinéma européen qui a les faveurs, mais est-ce bien étonnant des bruxelloisUn cinéma   aux mains (à d’heureuses et notables exceptions près)  des nains, des frileux, des petites âmes, qui devrait être le réceptacle et l’expression de la richesse d’une civilisation à nulle autre pareille, d’une histoire glorieuse,  mais qui refuse ou s’avère incapable de célébrer et/ou de réactualiser nos mythes fondateurs et une vision du monde débarrassée de sa mauvaise quincaillerie progressiste.

    https://gollnisch.com/2019/03/05/du-mauvais-cinema/

  • Bellamy, Wauquiez : cette droite ne peut que perdre ou trahir – Jean-David Cattin (Les Identitaires)

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    Plutôt Juncker qu’Orban, plutôt du côté d’Emmanuel Macron que de celui de Marine le Pen. C’est ce que François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR aux élections européennes, a confié aux journalistes de l’association Europresse. Depuis le début de la campagne des élections européennes, la tête de liste européenne refuse d’afficher une éventuelle proximité avec la seule droite qui progresse en Europe.

    Selon ses dires, il aurait même trouvé stimulant le projet du candidat Macron. Qui se souvient du lancement d’En Marche à base de guimauve et de bons sentiments saura se faire un avis sur les goûts politiques de Bellamy. Sans compter qu’après la mobilisation inédite des Gilets jaunes et la défiance généralisée à l’égard du gouvernement au sein de la population, une telle déclaration est absurde tactiquement en plus d’être complètement niaise.

    Quand Bellamy dit qu’il veut défendre les frontières extérieures de l’Europe, objectif louable, comment peut-on le croire lorsque dans le même temps il torpille Orban ? Il s’agit pourtant bien du seul homme d’État européen avec Matteo Salvini à avoir concrètement arrêté la déferlante migratoire. Pour se justifier, il déplore les attaques ad hominem qu’aurait subi le président de la Commission. En revanche, le feu roulant pratiqué par toute l’artillerie médiatique et politique européenne depuis des années à l’endroit du président hongrois ne semble pas l’émouvoir.

    Il faut toutefois reconnaitre que l’application des propositions des Républicains sur l’immigration serait un pas dans la bonne direction même si elles sont encore et toujours plus tendres que celles contenues dans le programme du RPR de 1990. Mais qui peut croire qu’un Bellamy ou un Wauquiez auront le courage de les mettre en œuvre une fois élus ? Charles Pasqua avait prévenu : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ». Depuis les renoncements de Nicolas Sarkozy il n’y a plus grand monde pour croire en celles de LR.

    Quand Bellamy dit refuser une alliance avec le Rassemblement national à cause de ses positions philosophico-économiques, c’est qu’il place l’immigration et l’islamisation au second rang, au moins, de ses préoccupations. C’est pourtant à l’heure de l’explosion démographique de l’Afrique la question centrale pour l’avenir de la France et de l’Europe. Soit il ne l’a pas compris, soit il s’en fiche, dans les deux cas il est déjà prêt à trahir les propositions à demi-rigoureuses de LR en la matière.

    Pour la droite, les élections et les candidats se suivent et se ressemblent. Bellamy comme Fillon avant lui n’a pas l’étoffe pour relever le défi majeur que pose l’immigration de masse à la France et à l’Europe.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site deLes Identitaires

  • Allemagne : L’idéologie multiculturelle et le politiquement correct ont favorisé l’implantation des clans criminels arabes

    Dans de plus en plus de villes, les autorités luttent contre la criminalité des clans. Le réseau peut-il également s’étendre au sud de l’Allemagne ? Questions pour un chercheur en migration.

    Monsieur Ghadban, vous êtes né au Liban et, en tant qu’érudit islamique, vous êtes l’un des experts les plus importants en matière de criminalité clanique. Votre lieu de résidence à Berlin est devenu un bastion de la criminalité des clans en Allemagne.

    Qu’est-ce qu’une zone de non droit signifie pour vous ?

    Ghadban : Les zones de non droit sont un vide juridique. Les policiers sont traqués et importunés. Des policières sont victimes d’attouchements. Ils reçoivent des menaces de la part des membres de clans du genre « Nous savons où vous vivez » ou « Nous savons dans quelle école vont vos enfants ». La plupart du temps, les policiers sont impuissants face à cela.

    Depuis quand existe-t-il une menace des clans arabes?

    « Ghadban : Les structures claniques existent en Allemagne depuis 20 ans, mais pendant longtemps elles n’ont pas vraiment été remarquées. Il y a plusieurs raisons à cela.

    D’une part, le phénomène était nouveau. A l’époque, on ne pouvait pas ou on ne voulait pas comprendre le crime clanique – une  criminalité organisée sur une base familiale. D’autre part, il existe une idéologie multiculturelle dans la société : les minorités ethniques ne doivent pas faire l’objet de discrimination. Il a même été désapprouvé de placer le crime par rapport à l’ethnicité. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le politiquement correct.

    […]

    La police veut-elle envoyer un signal ?

    Ghadban : Bien sûr. Le public est maintenant conscient du problème et l’État subit de fortes pressions. C’est pourquoi nous observons de fortes mises en scène d’actions policières. Il convient de noter que la plupart d’entre elles n’ont jamais abouti à des résultats concrets.

    Pourquoi les autorités échouent-elles ?

    Ghadban : Les poursuites contre les crimes des clans sont inadéquates. Je pense en particulier à la réforme législative de 2017 sur la confiscation des avoirs, qui devrait donner à l’État davantage de possibilités de confisquer l’argent des activités criminelles. La loi n’a pas atteint son objectif parce qu’un aspect essentiel, le renversement de la charge de la preuve, ne fonctionne pas. L’État doit encore prouver devant les tribunaux que les fonds sont des biens volés et non l’inverse. Cela doit changer.

    Comment pouvez-vous briser des clans criminels ?

    Ghadban : En les empêchant de faire du profit. Si cela ne rapporte pas aux membres sur le plan financier, la structure du clan se désagrège. L’un des problèmes, cependant, est que dans de nombreux États fédéraux, la police ne dispose d’aucune information sur les structures et l’organisation de la criminalité clanique.

    […]

    Les membres de clan avec des lunettes de soleil à la mode qui collectent l’aide sociale, est-ce un cliché ?

    Ghadban : Non, c’est la réalité. Ils considèrent Hartz IV (NDLR : La loi Hartz IV a fusionné les aides sociales et les indemnités des chômeurs sans emploi depuis en une allocation forfaitaire unique] comme un revenu fixe. Ils génèrent des revenus supplémentaires par la criminalité. Les professions violentes sont particulièrement populaires ; les clans, par exemple, sont entrés très tôt dans l’industrie de la sécurité. Puis ils ont vu à quel point le trafic de drogue est lucratif. Dans leurs quartiers, ils réclament de l’argent pour la protection des magasins et de l’argent aux prostituées, ce que l’on appelle de l’argent de poche. Tout le monde doit payer quelque chose.

    Les critiques vous accusent souvent d’alimenter l’AfD avec vos déclarations. Qu’est-ce que vous en pensez ?

    Ghadban : En tant qu’érudit islamique et chercheur sur les migrations, je fais ces déclarations depuis plus de vingt ans, quand il n’y avait pas d’AfD. Si l’AfD prend en charge certaines choses, je ne peux pas l’empêcher. Je ne suis pas responsable des conclusions qu’il en tire. Cette critique est dangereuse, elle correspond à l’attitude du politiquement correct, qui supprime les opinions libres. Elle empêche une discussion objective des sujets et la laisse aux radicaux.

    Les structures claniques existent-elles aussi dans d’autres cultures ?

    Ghadban : On les retrouve aussi cela chez les Tchétchènes, chez les Albanais et chez les Kosovars. Ce sont des structures familiales qui proviennent de leur pays d’origine et qui ont démontré leur efficacité dans le domaine criminel à l’exemple des Mhallamiye (Liban). Le danger de l’imitation est donc présent.

    Combien y a-t-il de membres de clan en Allemagne aujourd’hui ?

    Ghadban : Selon les estimations de l’Office fédéral de la police criminelle, ce groupe compte aujourd’hui 200 000 membres – et le problème s’aggrave. […] Leur taux de natalité est vraiment astronomiqueLes familles avec douze, quatorze ou seize enfants ne sont pas rares. Le taux de natalité des Mhallamiye est beaucoup plus élevé en Allemagne qu’au Liban.

    Pensez-vous qu’une extension des structures claniques au sud de l’Allemagne soit possible ?

    Ghadban : Grâce à mes contacts, je sais que la concentration de Mhallamiye à Stuttgart augmente. Leur désir d’y fonder leur  propre mosquée en est une preuve. Ils en ont déjà à Berlin, à Essen et à Brême, et même à Malmö en Suède. Cependant, je vois un plus grand danger avec les réfugiés nouvellement arrivés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, qui apportent avec eux des structures claniques et qui profitent des réseaux existants en Allemagne. Grâce aux regroupements familiaux, qui deviennent de plus en plus intenses, ils auront bientôt l’occasion d’établir leurs structures claniques dans d’autres régions également.

    (Traduction Fdesouche)

    Augsburger-allgemeine.de

    http://www.fdesouche.com/1169433-allemagne-lideologie-multiculturelle-et-le-politiquement-correct-ont-favorise-limplantation-des-clans-criminels-arabes

  • Sont-ils tous irresponsables ?

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    3346094578.jpgpar Louis-Joseph Delanglade 

    « Sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. » 

    Une étude du Centre de Politique Européenne (CEP), un think tank allemand européiste et libéral, vient de confirmer, en le chiffrant, ce que tout le monde sait mais qu’il ne faut pas dire : la monnaie européenne nous a appauvris.

    En effet, la disparition du franc aurait coûté, de 1999 à 2017, 56 000 euros à chaque Français. A comparer avec les deux extrêmes : l’Italie (perte de 73 605 euros par habitant pour avoir abandonné la lire) et l’Allemagne (gain de 23 116 euros pour avoir « renoncé » au mark). Les auteurs de l’étude soulignent volontiers la part de responsabilité de la France elle-même, de ses gouvernants donc qui ont privilégié la dévaluation (jusqu’en 1986) puis favorisé une désindustrialisation massive du pays avant et après le passage à l’euro, l’affaiblissant ainsi au point de le rendre incapable de profiter de la force de la nouvelle monnaie unique. 

    On peut en effet se demander pourquoi, devant bien en prévoir les exigences, les gouvernements français, qui se sont succédé sous les présidences de MM. Mitterrand à Chirac dans les années 90, ont fait le choix de l’euro. Que ce soit illusion sur notre capacité de résilience ou idéologie européiste, le résultat est le même. On a voulu penser que l’Allemagne, soucieuse de sa réunification, donnait ainsi des gages en sacrifiant son mark sur l’autel de l’union alors qu’en réalité, vu la solidité structurelle de son tissu industriel, elle ne pouvait que profiter de la nouvelle donne - gagnant ainsi sur les deux tableaux. Aujourd’hui, la France est dans le piège : sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. 

    Certains penseront que ce sont là les inconséquences fâcheuses d’un temps politique révolu. Qu’on se détrompe. Nous avons un exemple très actuel et très inquiétant pour l’avenir, car cela pourrait aussi nous coûter très cher. En janvier, l’annonce du désengagement de Casil Europe, l’actionnaire chinois (49,99%) de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, lequel actionnaire prétend désormais récupérer 500 millions d’euros (soit un gain d’environ 200 millions par rapport au prix d’achat de 2015), a prouvé que l’opération de privatisation (avalisée en son temps par M. Macron, alors ministre de l’Economie) risque de tourner au fiasco. L’inquiétant est que la leçon n’en soit pas tirée au plus haut niveau de l’Etat puisque M. Macron, nouvelle loi PACTE à l’appui, persiste dans son idéologie libérale de désengagement de l’Etat en privatisant d’autres sites stratégiques comme (et ce n’est qu’un exemple) Aéroports de Paris. L’opération de concession à un groupe privé pour soixante-dix années constituerait non seulement un non-sens économique et financier (pour quelques milliards d’euros, l’entreprise florissante qui rapporte jusqu’à 200 millions par an à l’État profitera à des investisseurs privés qu’il faudra encore dédommager à terme), mais aussi un non-sens sécuritaire (Aéroports de Paris est avec cent millions de passagers par an notre plus importante frontière et on ne peut raisonnablement imaginer que l’opérateur privé, qui ne recherche que le profit, ne privilégiera pas le commercial au détriment de la sécurité). Ce fol entêtement idéologique et libéral se cache derrière une motivation apparente dérisoire (gain immédiat de quelques milliards d’euros pour l’Etat). 

    Qu’on le veuille ou non, l’État reste le seul garant possible des intérêts nationaux, comme vient de le rappeler fort à propos le gouvernement du royaume des Pays-Bas qui a fait ce qu’il fallait pour garder la main sur le stratégique aéroport d’Amsterdam-Schipol.

    Désengager l’État de certaines missions régaliennes constitue donc plus qu'une faute politique grave, une sorte de trahison ; tout comme, à l’inverse et en son temps, l’engager dans une voie monétaire douteuse et de toute façon exigeante sans s’en donner les moyens. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/03/sont-ils-tous-irresponsables-6133056.html

  • Jean Messiha : «Le Parti populaire européen n’a pas intérêt politiquement à se séparer de Viktor Orban»

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    Jean Messiha, délégué national aux études du Rassemblement national, était l’invité de RT France.

    Il est notamment intervenu au sujet de la potentielle exclusion du Premier ministre hongrois Viktor Orban du Parti populaire européen (PPE).

    https://fr.novopress.info/213794/jean-messiha-le-parti-populaire-europeen-na-pas-interet-politiquement-a-se-separer-de-viktor-orban/

  • Macron : la bulle médiatique repart pour les européennes – Journal du lundi 4 mars 2019

     

    Macron : la bulle médiatique repart pour les européennes

    A moins de trois mois des élections européennes, Emmanuel Macron a donné le départ de la campagne. A coup de tribunes dans la presse des 28 pays de l’UE, le président français compte sur ses appuis médiatiques pour redorer son blason sur la scène nationale.

    Bouteflika : Un mandat pour rien ?

    La candidature d’Abdelaziz Bouteflika a bien été déposée. Le président algérien, malade et grabataire a assuré vouloir briguer un cinquième mandat afin d’organiser une transition pacifique dans le pays.

    Gilets Jaunes : les manifs se suivent et se ressemblent

    Les Gilets Jaunes poursuivent les grandes manoeuvres. Avec un Acte XVI à l’image des précédents rassemblements, le mouvement commence peu à peu à perdre de l’espoir et pourrait se retrouver noyé dans les européennes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-la-bulle-mediatique-repart-pour-les-europeennes-journal-du-lundi-4-mars-2019

  • Si Bellamy peut faire fuir quelques gauchistes de LR, ce sera cela de pris

    Si Bellamy peut faire fuir quelques gauchistes de LR, ce sera cela de pris

    Alors qu’il est toujours officiellement membre de LR, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin envisage d’apporter son soutien à la liste soutenue par Emmanuel Macron lors des élections Européennes.

    Aussi Laurent Wauquiez aurait adressé un courrier à Jean-Pierre Raffarin pour qu’il s’explique devant le bureau politique de LR organisé le 12 mars :

    « Notre bureau politique […] mérite d’entendre vos suggestions et de connaître directement votre position sur la campagne des élections européennes. Je ne doute pas que vous partagiez cette exigence d’une explication claire devant la première instance de notre mouvement. Nous la devons à tous les soutiens fidèles de notre famille et à tous ces Français auxquels nous voulons redonner goût à la politique ».

    « Jusqu’à présent, hormis dans vos interventions médiatiques, vous n’avez pas souhaité exprimer votre analyse au sein des instances de notre mouvement ou contribuer à l’élaboration de notre projet européen, malgré toutes nos invitations à participer à nos travaux ».

    https://www.lesalonbeige.fr/si-bellamy-peut-faire-fuir-quelques-gauchistes-de-lr-ce-sera-cela-de-pris/

  • Un voile pudique… qui se déchire?

    ouvrez-les-yeux.pngUne dépêche Reuters rapportait que lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse le 26 février,  François-Xavier Bellamy, tête de Liste LR aux élections européennes, expliquait doctement qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron». Il précisait encore qu’il se sentait aussi « plutôt (Jean-Claude) Juncker ( président PPE de la Commission européenne) que (Viktor) Orban. » Il n’aura pourtant échappé à personne que  les élus du  Fidesz, le parti du   Premier ministre hongrois, siègent pourtant (encore)  au sein  du groupe PPE. Et que M. Orban est contrairement à M. Juncker  un  défenseur de l’identité nationale, des valeurs chrétiennes et familiales…  Le positionnement républicain (?) de M. Bellamy  lui fait au moins un point commun avec Marlène Schiappa, Secrétaire à l’Égalité entre les femmes et les hommes et le député LREM du Val d’Oise,  Aurélien Taché, tous deux militants européistes, LGBT et immigrationnistes et qui, en tant que tels, ont rejoint à la demande du chef de l’Etat, le Pôle idées du parti macroniste. Mais le diable se niche dans les détails et M. Taché a été séchement recadré par Mme Schiappa.

    Invité le 2 mars du plateau de C l’hebdo sur France 5, Aurélien Taché s’est employé, autant par conviction que par clientélisme électoral, à flatter la France de la diversité, en pleine polémique sur le hijab de course que souhaitait commercialiser Décathlon avant de faire marche arrière. Il a utilisé pour se faire les vieux éléments de langage, les mensonges et autres déformations historiques consubstantielles à la propagande bien datée de SOS racisme. « On a la liberté de porter ou de ne pas porter le voile a déclaré M. Taché. Dans une société démocratique, j’estime qu’on n’a pas à porter de jugements de valeur. Ce qui s’est passé avec le retrait du hijab de décathlon est significatif, dès que l’on parle de l’Islam le débat s’enflamme. Il  y a eu des musulmans en France depuis près de deux siècles (sic). Ils seront aussi l’avenir de la France. » «Vous me posez la question pour une jeune fille de douze ans qui porterait le voile et serait élevée dans une famille musulmane. Est-ce que vous me poseriez la question sur une famille catholique, une jeune fille à qui on mettrait un serre-tête? Bien sûr que non.»

    Cette comparaison entre le serre-tête et le voile n’a pas été sans rappeler à certain cette saillie de l’inénarrable Christophe Castaner qui, en avril, dernier sur RTL,  établissait pour sa part un signe d’égalité entre le foulard porté par nos mères ou nos grand-mères et le foulard islamique: « Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique (sic), on ne se posait pas la question » argumentait ainsi le délégué de LREM et (futur) ministre macroniste.

    Cette fois, Aurélien Taché a été sommé de s’excuser et il s’est fendu d’un communiqué aussi ridicule qu’alambiqué dans lequel il dit avoir voulu «exprimer (son) attachement à la laïcité dans notre pays. Dans un débat très complexe, j’ai aussi voulu rappeler que donner une éducation religieuse ou non à ses enfants est du ressort exclusif des familles, quelle que soit la confession concernée, propos que j’ai voulu illustrer en évoquant le serre-tête porté par certaines jeunes filles catholiques», «Cet exemple a été mal compris (sic) : il ne s’agissait évidemment pas de dire que cet accessoire revêtait une signification religieuse et je présente donc mes excuses à ceux que ces propos auraient pu blesser. »

    C’est de bonne guerre, sa consoeur et ennemie intime Agnès Thill, traitée par M. Taché,  qui veut la faire exclure de LREM,  d‘islamophobe et d’homophobe, s’est fendue d’un tweet goguenard: « Ouh la la… le coup du serre-tête des petites filles catholiques… et du voile islamiste… par notre Fouquier Tinville d’Operette… Aurélien Taché des excuses? Une commission des conflits?  2 poids 2 mesures ?»

    Marlène Schiappa, en concurrence avec M. Taché pour prendre la tête de l’aile la plus gaucho-progressiste de LREM, s’est fait une joie de tacler elle aussi son petit camarade, hier,  lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI: « aucune femme dans le monde ne sera lapidée parce qu’elle ne porte pas un serre-tête», mais  Aurélien Taché a-t-elle ajouté, a   «le droit d’exprimer son opinion et sa ligne personnelle». Le bureau exécutif de LREM  évoquera paraît-il ce sujet ce soir…

    Qu’ajouter si ce n’est que pour citer la fameuse sentence de Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Nous nous faisions l’écho  il y a peu  de l’étude d‘André Posokhow, sur Polemia, qui indiquait qu’«il arrive actuellement (sur notre sol) près de 300 000 immigrés par an (originaires principalement du continent africain, du Moyen-Orient et du sous-continent indien) et la population spécifiquement française diminue d’environ 120 000 personnes. C’est le grand remplacemendénoncé par Renaud Camus…».

    Doit-on se satisfaire de cette déferlante-là,  doit-on jeter un voile pudique sur celle-ci quand bien même arborerait elle les stigmates républicains en se déplaçant tête nue?  Ce tsunami migratoire, affirme Bruno Gollnisch,  nos dirigeants en mesure toute l’ampleur, tous les dangers et ils laissent faire…pourquoi? Le site fdesouche se félicitait le 28 février de ce que son étude, en date du 6 janvier 2017, sur  «L’octroi de prénoms musulmans par département, basée sur les chiffres annuels de l’INSEE des prénoms donnés aux enfants nés en France de 1900 à 2015»,  ait été confirmée par le directeur de l’Ifop Jérôme Fourquet. Confirmation dont il fait état dans  son essaiL’Archipel français (Seuil,2019) et mis à la une du Point (de la semaine dernière) «sur la base d’une source Insee qui n’existe pas en tant que telle…». Il est  indiqué  qu’en 2015 le nombre de nouveaux-nés portant un prénom musulman s’élevait à 18,5%, contre 2,5% en 1968.

    Avant même de lire son essai,  il faut écouter et mesurer les propos de M. Fourquet, dans une vidéo mise en ligne sur le site du Point. Comme d’autres personnalités du sérail avant  lui, notamment  Michèle Tribalat ( aujourd’hui ostracisée par ses pairs),  il valide les avertissements qui furent ceux, vox clamentis in deserto, de tous les dirigeants frontistes, et plus largement en Europe, de toutes les figures et personnalités les plus lucides. Faut-il rappeler que l’opposition nationale fut vouée aux gémonies,  attaquée avec une rare violence, accusée de mensonge, de catastrophisme ou de racisme pour avoir ouvert les yeux en premier,   tenu un langage  de vérité à nos compatriotes?  Que dit ici M. Fourquet? Tout simplement ce qu’affirment  depuis des décennies les études des démographes, des spécialistes, les membres alors du conseil scientifique du FN ou proches de la mouvance nationale. Laissons la parole au directeur de I’Ifop: « Nous assistons à un phénomène à la fois de fragmentation de la société mais aussi de basculement culturel et anthroplogique avec l’arrivée à terme de nouvelles générations qui partageront un univers de valeurs, de moeurs et de vision(s) du monde qui sera très éloigné de celui qui était porté par les générations qui les ont précédés. On est encore dans une sorte de phase d’équilibre instable ou les différentes générations coexistent démographiquement mais au rythme du renouvellement nous allons sans doute assister dans les années qui viennent à un basculement d’une très grande ampleur. » Même avec les précautions oratoires et sémantiques d’usage, tout est dit…

    https://gollnisch.com/2019/03/04/un-voile-pudique-qui-se-dechire/

  • Selon la police allemande, les délinquants d’Afrique du Nord sont plus multirécidivistes que la moyenne

    Allemagne – Die Welt rapporte que, selon l’Office fédéral de la police criminelle, le nombre de délinquants multirécidivistes est particulièrement élevé chez les jeunes hommes originaires d’Afrique du Nord. Le président du BKA (Bundeskriminalamt), Holger Münch, souhaite que la police s’occupe en particulier de ces immigrés et craint l’émergence de nouvelles bandes criminelles ethniques.

    Ces clans criminels ne peuvent maintenant être arrêtés qu’avec beaucoup d’efforts, a déclaré le chef du BKA mercredi lors du Congrès européen de la police à Berlin. Ce problème se pose surtout à Brême, Berlin, en Basse-Saxe et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

    Le BKA a souligné que le nombre de délinquants multirécidivistes est particulièrement élevé parmi les jeunes hommes originaires de Tunisie, du Maroc, d’Algérie et de Libye qui sont entrés dans le pays sans visa.

    https://www.medias-presse.info/selon-la-police-allemande-les-delinquants-dafrique-du-nord-sont-plus-multirecidivistes-que-la-moyenne/105570/