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Europe et Union européenne - Page 456

  • Les francs-maçons mécontents de voir CIVITAS aux européennes

    Comme on pouvait s’en douter, la franc-maçonnerie n’a guère apprécié l’annonce de Civitas de présenter une liste aux élections européennes.
    Ainsi, le blog maçonnique Hiram écrit :

    CIVITAS TOUJOURS CONTRE LA FRANC-MAÇONNERIE

    Par Géplu dans Anti-maçonnerie

    Le site d’extrême-droite « Nous sommes Partout », déjà présenté ici, a publié le 18 janvier une interview d’Alain Escada, le président de Civitas (…) qui milite pour la « rechristianisation » de la France et qui s’est constitué en 2016 en parti politique.

    Escada y annonce que son parti va présenter une liste aux élections européennes, occasion qui lui permettra de « tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste ». Il réaffirme que son parti n’est « pas démocrate », mais que la tribune électorale lui permettra de démonter « une série de mensonges imposés en dogmes républicains ».

    A la question « Quelle alternative souhaitez-vous proposer face à une Europe totalitaire et, n’ayons pas peur des mots, de filiation maçonnique ? », il répond : Nous allons tout simplement nous avancer dans cette campagne électorale comme un cheval de Troie anti-union européenne. (…) Civitas proposera des mesures radicales : le Frexit et la reprise en main de notre destinée, la mise en place d’une alternative à l’UE : un traité d’alliance des patries européennes, la remigration, l’organisation d’un blocus maritime mettant fin à l’arrivée incessante d’embarcations d’immigrés illégaux, l’inscription dans le marbre que l’Europe est chrétienne, avec toutes les conséquences civilisationnelles que cela implique, la promotion d’une vraie politique familiale et nataliste, l’interdiction des sociétés secrètes, le contrôle sévère des pratiques des lobbies auprès des institutions européennes,…

    Un vaste et bien joli programme…

    Voici l’entretien complet accordé par Alain Escada au site “Nous sommes partout” :

    Le parti catholique Civitas entend présenter une liste aux élections européennes de mai prochain. Son président, Alain Escada, entend tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste.

    • Civitas est un parti politique depuis 2016 et a déjà participé aux élections législatives de 2017 en France, initiative qui n’a guère été couronnée de succès vu l’abstention massive et le boycott médiatique face à un parti catholique. Quelle leçon avez-vous tiré de cette expérience ?

    D’abord, il faut préciser que, n’étant pas démocrate et refusant toute démarche de compromission qui pourrait s’apparenter à ce que je qualifie volontiers de prostitution électoraliste, j’ai souvent répété aux membres de Civitas que notre camp politique ne gagnera pas le pouvoir par les élections, sauf circonstances exceptionnelles.
    Notre participation aux élections a pour premier objectif essentiel de pouvoir nous adresser à grande échelle aux Français. L’avantage des élections européennes est la circonscription unique : participer à ce scrutin nous permettra de toucher chacun de nos concitoyens. Et croyez-moi, nous tiendrons un discours sans langue de bois !
    Pour réformer la France, il faut d’abord atteindre et gagner les cerveaux et les âmes des Français. Cela passe par une première étape de réinformation. La tribune électorale peut y contribuer en démontant une série de mensonges imposés en dogmes républicains.

    • Visiblement, la leçon n’est pas négative puisque Civitas souhaite présenter une liste aux Européennes. Comment allez-vous faire face à un tel investissement ?

    Le défi financier est énorme, nous en sommes conscients. Peu d’électeurs imaginent le coût que représentent l’impression et la livraison des bulletins de vote à fournir dans tous les bureaux électoraux. Il nous faut rassembler au bas mot un million et demi d’euros. Pour un jeune et petit parti, sans subventions, c’est un enjeu de taille. Nous lançons donc une souscription spéciale. Nous nous fixons trois mois pour rassembler la somme. C’est le prix pour pouvoir libérer la parole et tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste. Nul autre parti que le nôtre ne dira avec franchise et fermeté ce que nous nous préparons à démontrer aux Français.

    • Quelle alternative souhaitez-vous proposer face à une Europe totalitaire et, n’ayons pas peur des mots, de filiation maçonnique ?

    Nous allons tout simplement nous avancer dans cette campagne électorale comme un cheval de Troie anti-union européenne. Nous allons démontrer comment ces institutions européennes sont les ennemies des peuples et des Nations. Cette Union Européenne est le temple des banksters cosmopolites et des forces occultes. Elle se permet d’imposer ses diktats aux Etats qui la composent, les gouvernants lui ayant abandonné leur souveraineté. Civitas montrera à travers mille exemples, dans les domaines les plus variés, de l’immigration à l’agriculture, de l’économie à la santé, comment cette Union Européenne va systématiquement à l’opposé du bon sens. Civitas dénoncera avec précision les incroyables gabegies dont se rendent coupables ces institutions européennes. Civitas proposera des mesures radicales : le Frexit et la reprise en main de notre destinée, la mise en place d’une alternative à l’UE : un traité d’alliance des patries européennes, la remigration, l’organisation d’un blocus maritime mettant fin à l’arrivée incessante d’embarcations d’immigrés illégaux, l’inscription dans le marbre que l’Europe est chrétienne, avec toutes les conséquences civilisationnelles que cela implique, la promotion d’une vraie politique familiale et nataliste, l’interdiction des sociétés secrètes, le contrôle sévère des pratiques des lobbies auprès des institutions européennes.

    • Quel regard Civitas, parti catholique, porte-t-il sur l’état de la France et en particulier sur le conflit des gilets Jaunes ?

    La France vit un réveil inattendu d’une partie de sa population. La révolte des gilets jaunes s’accompagne d’une défiance virulente à l’encontre des médias du système, des pseudo-élites et donneurs de leçons (de BHL à Yann Moix, pitoyables chiens de garde de la pensée unique), des partis politiques et des représentants de la république au sens le plus large (le président Macron, les ministres, les députés, les préfets, les hauts fonctionnaires, ainsi que la police politique du régime). Mieux encore, ici ou là, des gilets jaunes mènent des actions devant les Banques Rothschild et Lazard, demandent l’interdiction de la franc-maçonnerie ou l’abrogation de la loi Taubira. La prise de conscience se fait chaque jour plus grande. A mesure que monte la colère tombent les œillères !
    Bien évidemment, il faut faire la part des choses. Les gauchistes de tous poils sont également bien présents dans les manifestations de gilets jaunes et feront tout pour manipuler le mouvement. Mais c’est aux militants catholiques et nationaux d’être plus efficaces et intelligents et d’occuper le terrain avec persévérance.

    • Au delà des élections, avez-vous des projets pour vous développer et renforcer votre présence dans les régions françaises ?

    Le vrai enjeu pour nous, ce sont les élections municipales de 2020, particulièrement dans les petites communes de la France rurale. C’est là que nous pourrons connaître de réels succès, augmenter le nombre de nos élus locaux, conquérir des responsabilités et mener une véritable politique de reconquête au service du bien commun. Notre engagement sur l’échiquier des élections européennes, en augmentant notre visibilité, nous permet de développer notre implantation locale. Nous le constatons dès à présent. Et il faut bien en avoir conscience, la véritable reconquête se fera à partir de l’échelon local. C’est pourquoi nous voulons mettre en place ce que j’appelle des villages catholiques et gaulois.

    • Comment comptez-vous pallier l’absence de médiatisation due à votre statut de « bête immonde » et d’adorateur de Notre Seigneur Jésus Christ ?

    Nous n’avons ni l’argent des banquiers apatrides ni le soutien des ambitieux qui galopent au secours des victoires assurées. Il faudra donc redoubler d’imagination, utiliser au mieux les talents de chaque bénévole et faire de chaque euro dépensé une balle qui atteint sa cible. Nous miserons d’abord sur les médias alternatifs et dissidents – comme le vôtre – et sur les réseaux sociaux pour tenter de propager des messages percutants. Nous privilégierons aussi la présence sur le terrain, partout où s’exprime le Pays Réel. Nous avons la foi qui déplace les montagnes !

    Source cliquez ici

    http://www.civitas-institut.com/2019/01/29/francs-macons-mecontents-de-voir-civitas-aux-europeennes/

  • Aveuglement et entêtement

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    Alors même qu’il n’était pas encore signé par M. Macron et Mme Merkel, le traité d’Aix-la-Chapelle était dénoncé par « le camp souverainiste ».

    Comme d’habitude, les chroniqueurs de France Inter ont été parmi les premiers et les plus zélés défenseurs de M. Macron contre Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan, parlant « d’exagérations et de fausses informations » (M. Haski, 21 janvier), voire de « délires » (M. Legrand, 23 janvier). Certes, ces chroniqueurs avaient raison de rappeler que ledit traité ne prévoyait ni la cession de l’Alsace-Lorraine à la Prusse ni le partage du siège de la France au Conseil de sécurité de l’Onu. En affirmant le contraire, Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan ont donc donné du grain à moudre à leurs détracteurs et, peut-être, desservi leur cause, à moins que leur calcul politicien de procès en « trahison mondialiste » ne se révèle payant en cette période de campagne pré-électorale. 

    On peut bien sûr benoîtement penser que M. Macron est allé signer un traité bilatéral visant à renforcer une alliance équilibrée, c’est-à-dire une alliance où chacun des partenaires trouve son compte : ce faisant, il se serait inscrit dans la conception gaullienne de coopération entre nations souveraines, de Gaulle lui-même ayant signé avec Adenauer le fameux « traité de l’Elysée » (22 janvier 1963). Si l’on se donne la peine d’aller au fond des choses, on doit pourtant admettre que le traité d’Aix-la-Chapelle n’est pas si anodin que cela - on le prétendait même « symbolique » à l’Elysée. Derrière les mots se cachent des réalités. 

    Voici donc un traité qui vise explicitement à renforcer la convergence et l’harmonisation des économies française et allemande, d’abord de part et d’autre de la frontière, zone choisie pour l’application stricte de toutes les directives et réglementations édictées par la techno-structure bruxelloise, ce laboratoire géographique constituant le début d’un processus élargi. Ce traité, dans l’esprit de la philosophie transfrontalière qui le sous-tend, vise en fait la diminution et si possible à terme l’effacement des souverainetés nationales, conformément à une logique « impériale », très germanique (rappelée le 21 novembre par Mme Merkel elle-même) mais radicalement étrangère à notre Histoire. 

    Posons donc les bonnes questions. Que pèsera, face au mastodonte allemand, une France industriellement exsangue dans une « zone économique franco-allemande dotée de règles communes » ? Comment Paris gardera-t-il la main sur des « eurodistricts » bénéficiant de compétences supranationales ? Est-il raisonnable d’envisager ne serait-ce que des fiançailles avec un pays à la balance commerciale duquel la monnaie commune rapporte bon an mal an près de deux cent cinquante milliards quand elle nous en coûte près de soixante-dix ? 

    Il est douteux que nous obtenions des réponses satisfaisantes. La démarche germanophile de M. Macron, fondée sur un dangereux cocktail d’aveuglement et d’entêtement euro-fédéralistes est plutôt suspecte ; elle justifie en tout cas les critiques dont elle est l’objet, même s’il vaut mieux se garder de toute outrance.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Benjamin Cauchy : « Les gilets jaunes ne veulent pas de liste aux européennes ! »

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    Conversation à bâtons rompus avec Benjamin Cauchy sur toute l’actualité des gilets jaunes : liste ou pas, Jérôme Rodrigues, Éric Drouet, rôle de la police, acte XII. Pour lui, le grand débat est « un grand dégât, un enfumage. Le Président fait un Macron Tour pour le service après-vente de sa politique. »

    Le mouvement des gilets jaunes ne s’essouffle pas. Il est en train, qu’on le veuille ou non, de se structurer. Il devient une véritable force politique. Je ne pense pas qu’il faille qu’il se structure en association et encore moins en liste, mais ce mouvement des gilets jaunes perdure et prend de la consistance idéologique. Les souverainistes sont extrêmement présents et c’est tant mieux.

    Une liste aux européennes : bonne ou mauvaise idée ?

    C’est une catastrophe et une erreur stratégique. C’est le gouvernement qui a les cartes en main lorsqu’on parle de pouvoir d’achat et de démocratie directe. Ce n’est certainement pas en allant à Strasbourg qu’ils vont pouvoir agir.
    J’ai plutôt l’impression qu’il y a un effet d’opportunité et une erreur de timing. J’ai vu d’anciens candidats de La République en marche et une ancienne cadre de l’UDI. On comprend donc bien la manœuvre politicienne de La République en marche et d’Emmanuel Macron. Ils sont en train de vouloir étouffer le mouvement en faisant une pseudo-liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne veulent pas entendre parler de liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne sont pas une liste électorale, c’est le peuple, tout simplement.

    À qui profite le crime ?

    À Emmanuel Macron, bien évidemment.
    Une liste des gilets jaunes affaiblirait l’opposition nationale. Pour contrer la politique d’Emmanuel Macron, il faut absolument que l’opposition nationale, sur tout son spectre, soit la plus forte possible. Pour cela, il faut que les gilets jaunes soutiennent, en fonction de leurs convictions, souverainistes je l’espère, les listes qui sont présentes et qui dénoncent au quotidien, et pas seulement épisodiquement, la politique du gouvernement.
    L’objectif est de faire prendre conscience aux gilets jaunes qu’être contre la politique d’Emmanuel Macron, c’est être souverainiste. Emmanuel Macron caractérise clairement l’Europe ouverte et fédérale et un État maastrichtien, comme dirait Michel Onfray. Il faut absolument dénoncer cela.
    Au regard de cette présomption de liste gilets jaunes En Marche !, je prendrai mes responsabilités en temps et en heure.
    Les élections européennes peuvent être également un enjeu lorsqu’on a une ligne politique claire, ce qui est mon cas. J’ai des convictions et je pense qu’on peut également faire infléchir par la suite le gouvernement et la politique européiste d’Emmanuel Macron en étant présent, en soutenant ou en organisant une liste souverainiste pour dénoncer cette politique.

    Que retenir du grand débat national ?

    Selon moi, ce n’est pas un « grand débat » mais plutôt un « grand dégât » national et un enfumage politique. Emmanuel Macron cherche à gagner du temps. J’en ai pour preuve le témoignage de madame Jouanno. Elle a, elle-même, dénoncé cette opération de communication qui a été mise en place par Emmanuel Macron.
    Ce n’est pas un débat. Lorsque l’on débat, on pose une question, on y répond, on revient dessus et on échange. Le président de la République fait un Macron Tour. On a le Tour de France, l’été, et maintenant, on a le Macron Tour l’hiver. S’il veut vraiment avoir le maillot jaune, qu’il porte plutôt un gilet jaune !
    Ce débat n’est qu’un enfumage politique. Il ne fait que justifier sa politique et fait du service après-vente de sa politique pour lequel il a été élu légalement en 2017. Si sa politique est légale puisque les gens ont voté pour lui, pour moi, elle n’est absolument plus légitime. Il cherche à légitimer sa stratégie politique par le biais de ce grand débat et non pas à écouter les Français.

    Que dire des interventions des forces de l’ordre ?

    J’ai été profondément choqué de ce qui est arrivé à Jérôme Rodrigues. Cette figure du mouvement qui incarne le pacifisme et la dénonciation de la politique d’Emmanuel Macron a clairement subi des exactions policières. On voit bien, sur les images qui tournent sur les réseaux sociaux, qu’il n’était ni en train de provoquer la police ni d’agir de manière violente. Il y a donc de forts doutes.
    J’attends que l’IGPN et la Justice fassent leur travail et montrent bel et bien qu’il y a eu une exaction intolérable.
    Les policiers sont extrêmement fatigués et en colère. Leur colère devrait être dirigée contre le gouvernement plus que contre les gilets jaunes.
    Les gilets jaunes de Toulouse nous ont témoigné hier, par téléphone, que la brigade anticriminalité court après les manifestants en disant « On va vous crever » et leur tape dessus. C’est encore ce qui s’est passé, place Occitane, la semaine dernière. C’est clairement inadmissible !

    Concernant Éric Drouet, je crois qu’il faut lire entre les lignes. C’est quelqu’un qui a le verbe parfois imprécis, mais on ne peut absolument pas lui reprocher l’expression de ce sentiment d’injustice. Quand il appelle à l’état d’urgence, c’est surtout l’appel à l’état d’urgence social. Il faut que les gens continuent à se mobiliser et à soutenir cet élan.
    J’espère que, pour l’acte XII des gilets jaunes samedi, il y aura le plus de monde possible dans les rues.

  • Impasse publique: LR c’est pas rose, la gauche c’est morose

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgToute maison divisée contre elle-même périra: LR aborde les élections européennes miné par les forces centrifuges qui achèvent d’en ébranler la cohésion, une partie de ses cadres sympathisants et électeurs étant entraînés par la force de gravitation du RN, l’autre lorgnant vers le macronisme européiste. Comment conjuguer les contraires, trouver la tête de liste qui, à défaut de faire  l’unanimité,  apparaisse du moins comme  un pôle d’équilibre, le plus grand dénominateur commun pour tous les courants ? Prenant acte de la droitisation d’un électorat de plus en plus sensible aux thématiques identitaires, au sens large du terme, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont convaincu la direction de LR de désigner comme tête de liste François-Xavier Bellamy, 33 ans, adjoint au maire à Versailles, philosophe incontestablement brillant et catholique conservateur. Un profil trop droitier pour beaucoup de dirigeants de LR qui ont exprimé leur crainte de se couper des réseaux progressistes et humanistes. Eric Woerth a fait part publiquement de son inquiétude, tout comme le président du Sénat, Gérard Larcher. Il  affirme avoir oeuvré pour rééquilibrer  la liste, avec la mise  sur pied d’un trio comportant outre M. Bellamy, l’eurodéputé sortant et juppéiste Arnaud Danjean et la vice-présidente de la région Ile-de-France, Agnès Evren, proche de Valérie Pécresse, qui a collaboré dans le passé avec les très antinationaux François Baroin et Nathalie Koscisusko-Morizet.

    Invité des quatre vérités sur France 2 mercredi, Gérard Larcher a dit clairement que la désignation de François-Xavier Bellamy « n’était pas (son) choix », que ce dernier « ne coche pas toutes les cases pour être une tête de liste pour rassembler une famille politique qui est diverse. » «  Je l’ai dit depuis plusieurs semaines, nous ne partageons pas les mêmes conceptions, une vision de la société... » Dans ce bastion de la maçonnerie qu’est le Sénat , nous ne doutons pas qu’un Bellamy, opposé à titre personnel à l‘IVG et qui qui fut très impliqué dans la Manif pour tous, ne soit  pas la tasse de thé de nombreux frères...

    « Ce qui compte avant tout c’est le projet européen » a renchéri M. Larcher, ce en quoi il n’a pas tort. Le problème c’est le double langage de LR qui campe sur une ligne patriotique et plutôt souverainiste, du moins quand on écoute les propos de tribune de M. Wauquiez, mais dont les votes de ses élus au parlement européen se caractérisent, au mieux, par une grande frilosité, et au pire (dans la plupart des cas) par une acceptation pure et simple de toutes les dérives bruxelloises.

    Exception faite de l’attelage social-démocrate LREM-MoDem qui pourrait potentiellement retrouver peu ou prou le score d‘Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle - si l’on en croit les enquêtes les plus favorables -, à gauche aussi le climat est bien morose. La France Insoumise ne décolle pas dans les sondages - certains créditent les mélenchonistes de moins de 10 % des suffrages - et les autres gaucheséparpillées façon puzzle, apparaissent dans un coma assez profond. C’est pour éviter ce naufrage historique, recoller les morceaux autour de thématiques communes portées par une liste unique «pro européenne et écologiste» que l’essayiste altermondialiste Raphaël Glucksmann et l’économiste d’extrême gauche Thomas Porcher appellent à lunion, dans le cadre du micro parti qu’ils ont formé  intitulé  Place publique.

    Mardi,  rapporte sputnik,  lors de la réunion actant à Paris la formation de ce parti, en présence de représentants et/ou sympathisants du PS, de Genération.s, du PC, d’EELV,  la dénonciation de l’opposition nationale, populaire et sociale a été martelée comme un mantra;  une formule magique invoquée pour aplanir la guerre des égos et les crispations boutiquières.« Venez à Place publique, allez voir les chefs de parti, dites-leur qu’il n’y a plus d’excuse s’ils sont d’accord pour qu’on ne fasse qu’une seule liste, un seul espace, et pour que le 26 mai on mette une raclée au Rassemblement National et à la République en marche », a postillonné Thomas Porcher. Un homme qui vit décidément dans un monde parallèle et qui tente encore de se (de nous) convaincre que mondialistes libéraux et altermondialistes socialistes divergent seulement sur les moyens mais pas sur les fins… M. Glucksmann, sorte de clone de BHL, comme l’a bien vu Thierry Mariani,  volontiers théâtral a voulu dramatiser les enjeux:  «L’Europe est menacée de dislocation par les Salvini, par les Orban, par le triomphe des nationalismes.»« La seule manière qu’on a d’éviter la catastrophe c’est d’avoir une politique claire, commune, aux élections européennes, sinon c’est fini. » Et ajoute-t-il, si le débat se limite à un face à face entre le RN et LREM « cela veut dire qu’à terme les nationalistes gagneront, et que la gauche disparaîtra. Le problème de la gauche française et des écologistes, c’est qu’il y a de moins en moins de monde dans leurs épiceries, mais ils conservent tout de même les videurs à l’entrée. On est dans une logique suicidaire. » Un suicide qui n’aura pas la grandeur de celui d’un Caton d’Utique  d’un Montherlant ou d’un Venner cela va sans dire et dont, qui plus est, dans leur très grande majorité, les Français se moquent.

    Une désunion des forces à gauche visible également à l’échelon européen. Euractiv se faisait l’écho de l’initiative de Yanis Varoufakis l’ancien ministre des Finances grec, remercié par Alexis Tsipras après le non au referendum sur l’austérité. M. Varoufakis a lancé son mouvement politique  DiEM25 (Démocratie en Europe) en 2016, après avoir quitté le gouvernement Syriza. «En novembre 2018, le grec a été désigné Spitzenkandidat (tête de liste, NDLR) du groupe pour les élections de mai prochain. Si la gauche européenne était unie, cohérente et civilisée, nous l’aurions tout simplement rejointe, sans devoir créer DiEM25. Aujourd’hui nous leur faisons de la concurrence, ce qui est très douloureux pour nous , assure Yanis Varoufakis (…). Une candidature qui s’ajoute à celles des autres familles politiques de la gauche européenne: la gauche radicale (GUE/NGL), les Verts et les Socialistes ont chacun désigné leur candidat à la présidence de la Commission.» M. Varoufakis se présente sur les listes allemandes comme la loi le lui permet: « Si vous voulez changer l’Empire romain, il faut commencer à Rome », explique-t-il.

    Quitte à changer l’empire romain, les nationaux estiment eux affirme Bruno Gollnisch, que ce combat  nécessite certes  une union au sein du parlement européen  entre nos formations respectives, mais qu’il doit être  mené, hic et nunc,  dans nos  patries respectives.  Et que la condition sine qua non de son succès c’est de rassembler toutes les énergies, toutes les bonnes volontés, afin de pouvoir peser de manière décisive. A cette aune, la diversion-division que constitue la liste Gilets Jaunes d’Ingrid Levavasseursoutenue par Bernard Tapie et la macronie,   trompera-t-elle vraiment les Français ? Une initiative qui suscite, comme c’était à prévoir, des émules, mais qui n’ira pas loin si les Français sont à la hauteur de leur réputation, celle d’être un peuple éminemment politique.

    https://gollnisch.com/2019/01/31/impasse-publique-lr-cest-pas-rose-la-gauche-cest-morose/

  • Le gouvernement n’a pas le choix, le peuple non plus, n’a pas le choix. Le clash est inévitable !

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    Parlant de l’Italie, l’économiste et entrepreneur Charles Gave avait pronostiqué une querelle de légitimité. Qui a le vrai pouvoir de décision ? Est-ce le peuple italien qui vote ou bien la Commission de Bruxelles, organe à la fois non élu et impossible à révoquer ?

    Par une ruse de l’Histoire, c’est en France avec les gilets jaunes que ce problème de légitimité s’est déclenché en premier. L’Histoire réelle est souvent la rencontre de déterminants structurels et de l’écume des jours de la vraie vie.

    Tout a commencé avec une « banale » augmentation du prix du gazole. Banale, mais celle de trop. Le peuple français s’est révolté. Le gouvernement s’est entêté. En fait, il n’avait pas le choix. Car le budget de l’État est à la dérive. Il n’y a aucune maîtrise des dépenses et le ruineux tsunami migratoire n’arrange rien. Côté recettes, tout est en baisse. La TVA sur la consommation est en baisse, l’appauvrissement des Français étant bien réel. L’économie est rongée par cette monnaie toxique appelée euro. Les taxes sur l’essence augmentent mais les recettes baissent, car les gens roulent de moins en moins. Entre la fraude légale et les faillites, il ne reste pas grand-chose à traire dans les entreprises.

    Le gouvernement n’a pas le choix, le peuple non plus n’a pas le choix, car il faut joindre les deux bouts. Le clash est inévitable.

    Nous vivons une époque merveilleuse où les acteurs ne comprennent pas ce qu’ils font.

    Les journalistes crient à la liberté de la presse alors que la plupart des médias sont la vitrine audiovisuelle du Système. Ils sont aussi indépendants que la vitrine des Galeries Lafayette. Ils ne sont que l’instrument de formatage mental du nouvel ordre mondial.

    Le peuple n’a pas (encore) compris que le gouvernement est en guerre contre lui. Il veut plus de démocratie et il est lassé de subir des élections « chèque en blanc », où la caste au pouvoir prétend puiser le droit de faire ce qu’elle veut sans rendre de comptes à personne. Elle répond aux gilets jaunes à coups de matraque et de Flash-Ball® en les accusant de menacer la démocratie… Un bel exemple d’inversion accusatoire.

    À quoi sert cette mascarade du grand-débat-sur-rien lancé par Macron ? Sans doute à plusieurs choses : saturer l’espace médiatique avec un agenda préétabli, se donner l’apparence d’une légitimité démocratique, totalement inexistante. Macron croit être Président, il est un pantin de luxe au service des banques. Sa bulle d’autosatisfaction lui tient lieu de bunker. Macron ne sait pas qu’il joue le rôle du salaud.

    Dans une guerre, il est difficile de savoir à l’avance qui va gagner. Quoi qu’il advienne, le peuple français joue sa survie à court terme. Soit les gilets jaunes sont matés, et la France continuera d’être liquidée. Soit le gouvernement de Macron tombe. Combien y aura-t-il de morts et d’éborgnés ? Nul ne sait. La fin de l’histoire n’est pas encore écrite.

    Arnaud Fournet

    http://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-na-pas-le-choix-le-peuple-non-plus-na-pas-le-choix-le-clash-est-inevitable/

  • Allemagne : une ONG appelle les Allemandes à se marier avec des migrants pour qu’ils puissent « rester ici » (MàJ : « Cet appel au mariage blanc discrédite toutes les ONG » déclare un député)

    29/01/2019

    Le tweet d’une organisation allemande de sauvetage en mer a suscité de vives réactions. Accusée d’inciter les gens au mariage blanc*, elle rétorque.

    Selon «Bild», divers internautes voire même des politiciens accusent l’organisation d’inciter les gens au mariage blanc.

    Interrogée par le quotidien allemand, un cofondateur de Mission Lifeline rejette ces accusations. Selon lui, le tweet n’est rien d’autre qu’un «appel aux dons pour les sauvetage en mer». Il précise qu’il ne s’agit pas de mariage, mais d’amour. Son explication n’a visiblement pas su convaincre les internautes. Tandis que certains pensent que le tweet a été rédigé par un stagiaire, d’autres estiment que cette publication discrédite tout le travail effectué par l’ONG.

    20min.ch

    Philipp Amthor (26 ans, CDU), député appartenant au groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, dit : « Cet appel absurde aux mariages de complaisance montre clairement que ces « sauveteurs en mer » poursuivent en fait un programme beaucoup plus vaste. Ils veulent saper notre loi sur les étrangers avec leur idéologie de gauche et bafouer notre État de droit. »

    Michael Theurer (52 ans), vice-président du groupe parlementaire du parti libéral FDP au Bundestag, est également en colère : « Cette organisation se discrédite avec ce quasi appel au mariage blanc. Elle se discrédite non seulement elle-même, mais aussi les autres organisations humanitaires. »

    Matthias Waldraff (66 ans), un avocat pénaliste de Hanovre, évoque le tweet de l’ONG Mission Lifeline : « Il est évident que l’intention du message est d’encourager les mariages de complaisance »

     

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  • Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Le soutien un peu trop voyant de Macron a jeté l’éponge :

    Marc Doyer, huitième sur la liste, ancien militant LREM fraîchement converti au militantisme de rond-point, était à l’évidence une erreur de casting et son départ ne constitue pas réellement une surprise.

    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-defection-dans-la-liste-gilets-jaunes-pour-les-europeennes/

     

  • La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues – Journal du mardi 29 janvier 2019

    La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues

    Alors que le nombre de blessés parmi les gilets jaunes ne cesse de croître, la répression policière est au coeur des interrogations. Un traitement bien différent de celui des émeutes des banlieues de 2005.

    Gilets Jaunes : la liste prend déjà l’eau

    5 jours après l’annonce d’une liste de Gilets Jaunes pour les élections européennes, on compte déjà deux défections dans les rangs. Entre la pression des Gilets Jaunes et la pression médiatique, la liste pourrait avoir du mal à aller jusqu’au mois de mai.

    Pologne : vers un scandale sanitaire européen ?

    La Pologne, cinquième exportateur européen de viande bovine mis en cause dans un scandale sanitaire. Une vidéo prise en caméra cachée montre des vaches agonisantes, malades, abattues puis découpées pour leur viande. Un nouvel épisode qui montre les limites du marché commun européen.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-repression-des-gilets-jaunes-face-au-laxisme-des-banlieues-journal-du-mardi-29-janvier-2019

  • Italie : Salvini menace l’équipage d’une ONG pro-migrants de poursuites judiciaires pour aide à l’immigration illégale

    Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a indiqué dimanche qu’il rassemblait des preuves visant à poursuivre en justice l’équipage du bateau Sea Watch 3.

    « Nous disposons d’éléments concrets pour dire que le capitaine et l’équipage du Sea Watch 3 ont mis en danger la vie des personnes à bord en désobéissant aux instructions précises qui leur avaient été données il y a plusieurs jours de les débarquer dans le port le plus proche, pas en Italie !« , a écrit Matteo Salvini sur Twitter.

    « Les preuves seront transmises aux autorités judiciaires« , a-t-il ajouté, accusant le capitaine et l’équipage d’un « crime et du désir clair d’utiliser ces immigrants dans une bataille politique« .

    Matteo Salvini, chef de file de l’extrême droite, a refusé d’ouvrir les ports de son pays à ces migrants, principalement originaires d’Afrique sub-saharienne, sauvés en Méditerranée il y a plus d’une semaine. Il a souligné que le bateau en question, qui a finalement jeté l’ancre à proximité de la Sicile, aurait pu débarquer auparavant en Libye, en Tunisie ou à Malte.

    « Le ministre de l’Intérieur rassemble des éléments pour évaluer s’il convient de porter plainte contre l’ensemble de l’équipage du Sea Watch pour aide à l’immigration illégale« , a précisé son ministère.

    (…) RTBF.be

    http://www.fdesouche.com/1148037-italie-salvini-menace-lequipage-dune-ong-pro-migrants-de-poursuites-judiciaires-pour-aide-a-limmigration-illegale

  • Propagande progressiste: parano et gros sabots

    cinema.jpgEmmanuel Macron est actuellement au Caire (Egypte)  en voyage officiel. L’Afp rapporte qu’il a tenu à répondre aux propos du ministre  de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, qui affirmait le 22 janvier: «J’espère que les Français pourront se libérer d’un très mauvais président, et l’occasion est celle du 26 mai (les élections européennes) quand finalement le peuple français pourra reprendre en main son avenir et son destin. » «Ce n’est pas  (moi) qui interférera dans la démocratie française, ce seront les Français. J’espère qu’ils choisiront quelqu’un de plus représentatif, sérieux, concret, je pense à Marine Le Pen » a-t-il ajouté.  Piqué au vif,  M. Macron a donc tenu à lui répondre : «Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire, a-t-il lancé. Pourtant, quelques instants avant, le président jurait ne pas vouloir entretenir la polémique : «Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) » mais   «tout ça n’a aucun intérêt.» Si tout ça n’a aucun intérêt pourquoi donc se donner la peine de répondre ? Le 7 janvier dernier, Matteo Salvini , qui n’a à l’évidence pas oublié les propos désobligeants de M. Macron au lendemain de l’arrivée au pouvoir de la coalition Liga-M5s, avait aussi  apporté, comme le patron  du M5S Luigi Di Maio, son soutien aux Gilets Jaunes:  «Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple .»

    Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a  par ailleurs évoqué les onze Gilets Jaunes qui ont trouvé la mort depuis le début de cette mobilisation. Il a loué dans la foulée «le professionnalisme» de nos forces de l’ordre mais n’a pas daigné avoir un mot sur le bilan humain de la répression  mise en place par Christophe Castaner, tel qu’il a été scrupuleusement consigné par David Dufresne : 159 blessures à la tête, 18 personnes éborgnées et quatre mains arrachées.  A ce sujet, le cas de Jérôme Rodrigues, qui lors de l’Acte XI  samedi a été visé  et qui  risque de perdre son œil, a été assez largement évoqué, moins celui de ce militaire  de 25 ans, en permission qui, le même jour,  a  été grièvement blessé à la tête par un tir à Montpellier  alors qu’il  sortait d’un restaurant avec trois autres camarades.

    Jeudi dernier, lors de son déplacement  surprise à Bourg-de-Péage (Drôme) pour s’entretenir avec des GJ,  M. Macron  est aussi resté dans le déni, dans la fermeture d’esprit au sujet d’une revendication  plébiscitée  par trois  Français sur quatre, à savoir l’instauration du référendum d’initiative populaire,  autrement  baptisé referendum d’initiative citoyenne (RIC). «  Le RIC  me hérisse »  affirmait au même moment Edouard Philippe à  Sartrouville (Yvelines). Même son de cloche de l’ancien banquier qui a saupoudré son refus d’une bonne dose de poudre de perlimpinpin parano-complotiste : « Il ne faut pas s’y tromper, dans les derniers référendums, les puissances étrangères ont beaucoup manipulé le vote. Un référendum, c’est parfois aussi la porte ouverte au mensonge.» Ben voyons!

    Porte ouverte au mensonge que l’on peut craindre pour le coup avec l’instauration, à la demande de Jean-Luc Mélenchon,  d’une  Commission d’enquête sur la lutte contre les violences  d’extrême-droite… Violences bien moins répandues que celles de l’extrême gauche,  mais on connait la propension des enfumeurs  du système à faire 30 kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf, pour ne rien dire de la mansuétude dont bénéficie  les antifas / idiots utiles. Présidée par le député LREM  de l’Ariège Muriel Ressiguier,  cette commission est  composée de 26 membres, principalement  macronistes, mais aussi de quelques socialistes,   de membres de l’UDI, d’un LR (Eric Diard, soutien de Laurent Wauquiez et proche de Xavier Bertrand).   Elle défraie déjà la chronique car l’ex député LREM  M’jid El Guerrab  aujourd’hui rallié  au  Mouvement radical,  en  fait également partie. Mis en examen pour «violences volontaires avec arme»,  il avait agressé  le   30 août 2017 un ex collègue du PS, Boris Faure, qu’il avait envoyé aux urgences en le frappant à la tête à coups de casque.

    Sur les réseaux sociaux et  notamment sur les  sites communautaires musulmans, la France plurielle s’est surtout émue de la présence dans cette commission  du binational Meyer Habib, député UDI de la 8e circonscription de l’étranger, un proche du Premier ministre d’extrême droite  Benjamin Netanyahou.  Autre sujet d’indignation sur les forums musulmans (mais pas que)  le fait que le jeune  militant  LGBT d’origine marocaine, Bilal Hassani,  ait été sélectionné par le public pour représenter  la France  à Tel Aviv  (Israël)  le 18 mai  prochain  au  Concours Eurovision de la chanson. Un choix qui n’a pas fait l’unanimité et qui lui a valu de nombreuses  insultes homophobes  ont rapporté ce jeune homme et les médias. Pour ne pas entacher l’image de la communauté (?), il est révélateur qu’un site comme oumma.com,  qui promeut  des personnalités musulmanes, met en avant  l’image d’un islam ouvert  et  pacifique, est prudemment décidé de ne pas consacrer d’article à ce sujet pour éviter les commentaires…

    Plus globalement, il apparait en tout cas aux yeux de beaucoup note Bruno Gollnisch  que l’Eurovision a été préempté pour faire passer la propagande progressiste de lobbies divers et variés - en 1998, le transsexuel israélien Sharon Cohen, alias Dana International,  avait déjà remporté le concours et en 2014 ce fut l’Autrichien-femme-à-barbe Conchita Wurst qui décrochait le pompon. Un rapport de force que  le jeune Bilal a bien compris, qui sait aussi ce qu’on attend de lui: il  expliquait  il y a  deux jours sur France inter  sa fierté de «représenter (la France), c’est quelque chose que je pourrai raconter à mes enfants »… L’année dernière le couple français  Madame Monsieur avait pondu une très médiocre chanson en faveur de  l’accueil des migrants, avant de disparaître dans les poubelles du showbiz faute  de public, annulant la date de tous les concerts prévus dans la foulée de l’Eurovision. Une immigration qui est plus que jamais décrite par nos élites  comme incontournable… pour régénérer la France et l’Europe? Le Point rapportait qu’ «une série d’études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.» Par quel mystère? Comment expliquer cet effondrement alors que nous sommes continuellement enrichis par une brillante diversité? Laissons les Français se faire leur opinion, mais grâce à  l’Eurovision, entre autres joyeusetés,  ne doutons pas que le niveau de conscience va grimper…

    https://gollnisch.com/2019/01/29/propagande-progressiste-parano-et-gros-sabots/