Emmanuel Macron ayant déclaré hier soir que les Français auraient leur mot à dire dans le débat national, portant notamment sur l’immigration (on sait avec les Etats-Généraux de la bioéthique ce que deviennent les “débats” nationaux…), les militants identitaires sont partis au Maroc pour s’exprimer :
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, Europe et Union européenne, France et politique française, immigration, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaireBruxelles : nouveaux affrontements entre gilets jaunes et policiers
Belgique – Ce samedi 8 décembre, un bon millier de Gilets Jaunes a décidé de manifester dans le centre de Bruxelles. Le rendez-vous fixé près du Parlement Européen a été quasiment inaccessible. Mais c’est à nouveau, comme il y a 8 jours, vers la rue de la Loi, lieux des pouvoirs fédéraux belges, que tout le monde afflue. Avec de nouveaux affrontements à la clé. Et de nombreuses arrestations.
Islam et Europe : Propagande musulmane et financement par l’U.E. de recherches sur le Coran
Le site oumma.com (petit rappel : l’oumma est la communauté des musulmans, dont la solidarité de système doit prévaloir sur les nations ; un peu finalement comme un universalisme progressiste…) a publié en décembre 2018 un entretien avec John Tolan (également interrogé sur France Culture le même mois), historien et auteur du livre : « Mahomet l’Européen. Histoire des représentations du Prophète en Occident ». Comme annoncé sans fard, c’est un
« travail pour déconstruire l’opposition entre mondes occidental et musulman ; cette opposition est impropre : Occident et islam ont une histoire commune ; l’islam fait partie de l’Europe ; le prophète de l’islam fait partie intégrante de la culture « occidentale » : c’est Mahomet l’européen ; Muhammad et l’islam appartiennent absolument à l’histoire européenne ».
A la fin de l’entretien sur oumma.com, on apprend que Tolan est l’un des responsables d’un projet scientifique financé par le conseil européen de la recherche consacré à la place du coran dans la culture européenne. Ce « conseil européen de la recherche » a été institué par la commission européenne en 2007, dans le but de
« permettre l’émergence de nouvelles découvertes scientifiques qui offriraient l’ouverture de nouveaux marchés notamment dans l’industrie, le lancement d’innovations sociales et surtout le renforcement de l’économie de la connaissance intégrée par la stratégie Europe 2020. L’enjeu est aussi, par les moyens de la recherche exploratoire, de répondre aux nombreux défis internationaux et de satisfaire les besoins de nos sociétés européennes ».
On cherchera difficilement en quoi cette recherche sur la place du coran répond à l’un quelconque de ces objectifs. On sait cependant que chaque programme de recherche est financé à hauteur de millions d’euros.
Mahomet l’européen ? C’est un peu comme dans les années 1950/1960 la propagande associait le communisme et la paix.
Ceci étant, il faut reconnaître une des dernières manifestations de Mahomet dans l’histoire française, le 7 janvier 2015, lors de l’attentat de Charlie Hebdo : « On a vengé le prophète Mohamed, on a tué Charlie Hebdo ! » ont crié les assassins.
Une histoire européenne et commune, on vous dit.
À Rome, Matteo Salvini salue la vague des Gilets jaunes
Rome. Plusieurs dizaine de milliers de personne sont venus à la rencontre du ministre italien de l’Intérieur, qui fêtait ces six premiers mois au gouvernement. Certains de ses partisans étaient vêtus de “gilets jaunes”.
Regardez ce qui se passe en France ou ce qui se passait en Grèce. Regardez la crise économique que traverse la si puissante Allemagne, l’Espagne ou d’autres pays encore. Regardez ces gilets jaunes dans ce parc. Ici, ils garantissent l’ordre public, à Paris, ils manifestent. La violence n’est jamais justifiée, mais qui sème la pauvreté, récolte les manifestations. Qui sème les fausses promesses récolte la réaction des périphéries et des campagnes.
Eviter le crash, ici et maintenant
« Sans surprise » relate une dépêche de l’Afp, «le parquet de Paris a requis vendredi, la relaxe de l’ancienne présidente du Syndicat de la magistrature Françoise Martres, jugée depuis mardi pour injures publiques dans l’affaire du Mur des cons.» En mars 2014, le FN avait obtenu que Madame Martres, soit mise en examen pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National. Sur ce fameux mur ornant le local de ce syndicat d’extrême gauche, certaines personnalités apparaissaient affublées de la flamme du Front National et une affichette ainsi libellée: «amuse-toi à coller une petite flamme sur le front des cons fascistes.» Beaucoup plus ignoble encore, figurait sur ce Mur la photo du général Philippe Schmitt, le père de Anne-Lorraine, 23 ans, qui, en résistant à son agresseur qui voulait la violer, le criminel multirécidiviste d’origine turque Thierry Dève-Oglou, avait été poignardée à mort en novembre 2007 dans le RER D. Marine l’indiquait plus généralement lors de son passage sur C8 « demain, ce sera la bombe à fragmentation de la délinquance et de la criminalité qui sautera au visage du Ministre de l’Intérieur et du Gouvernement ! Ils ferment les yeux sur une situation qui est un véritable cauchemar pour des millions de Français. » Une justice qui sait pourtant être impitoyable et zélée en cette période de fronde populaire. L’acte IV des manifestations des gilets jaunes qui se sont déroulées samedi dans toute la France s’est soldé selon le décompte officiel du ministère de l’Intérieur par 1.723 interpellations et 1.220 gardes à vue. Les centaines de manifestants qui ont été jugés en comparution immédiate sont principalement des hommes de moins de quarante ans sans antécédents judiciaires. Les racailles-pilleurs de banlieues et casseurs d’extrême gauche, plus aguerris et malins car rompus à l’exercice, ou parce qu’ils n’étaient pas, selon certains, les cibles principales des forces de l’ordre (?), ont été très nombreux à échapper aux foudres de la justice…
Invité hier de BFM-TV, le député européen et co-président du groupe ENL, Nicolas Bay, notait d’ailleurs que « des moyens absolument considérables ont été déployés (samedi à Paris) : des blindés, plus de 1 000 interpellations (parfois préventives affirmait le ministre de la Justice Nicole Belloubet avant de se rétracter, NDLR) avec des poursuites judiciaires derrières … C’est intéressant de voir que l’Etat aujourd’hui déploie en une matinée ou une journée ce qu’il n’a jamais été capable de déployer pour remettre de l’ordre dans les cités quand il y a des émeutes. »
Il est tout aussi intéressant de constater que globalement les gros médias ont repris les éléments de langage du ministère de l’Intérieur pour affirmer que cette journée du 8 décembre fut moins violente que la semaine dernière ( 118 manifestants blessés, 17 du côté des forces de l’ordre, contre respectivement 201 et 284 le 1er décembre). Or, si cela est vrai pour ce qui concerne Paris, encore que des quartiers de la capitale jusqu’alors épargnés ont été ciblés par des pilleurs, les villes de province ont été particulièrement touchées par les descentes des bandes de racailles (Bordeaux, Marseille, Saint-Étienne, Toulouse…). Une violence qui sert objectivement les intérêts du pouvoir en assimilant le ras-le-bol des gilets jaunes à des attaques contre les biens et les personnes. Violences annoncées, prédites qui devaient aussi permettre d’assécher le nombre des manifestants. Or, malgré les bandes, les casseurs, les intimidations, les appels pressants du gouvernement et de ses relais à ne pas manifester sous peine d’être désigné comme un factieux, un antirépublicain, Christophe Castaner a annoncé que 136.000 personnes avaient participé à cette quatrième journée de mobilisation populaire; un chiffre officiel à l’évidence extrêmement minoré par rapport à la réalité.
Lors de la campagne présidentielle, nous étions un certain nombre à dire aux Français avec Marine ce que M. Macron avait en tête, nous allons maintenant savoir ce qu’il a dans le ventre: les annonces qu’il devrait faire ce soir lors de son allocution télévisée seront-elles en mesure d’éteindre la révolte? Il est plus que permis d’en douter. Le chef de l’Etat n’est pas, n’est plus comme il l’affirmait il y a encore quelques mois le maître des horloges, ni même un chef d’Etat au sens plein et entier du terme, puisqu’il accepte que sa feuille de route lui soit dictée par la Commission européenne. Et quand bien même pourrait-il ou souhaiterait-il s’en affranchir à la marge, c’est tout le courant politique, idéologique qui l’a porté au pouvoir et qui façonne sa vision du monde qui est rejeté par nos compatriotes.
Nous le constatons encore avec la signature aujourd’hui à Marrakech par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, du Pacte de l’Onu sur les migrations , avant sa ratification le 19 décembre par un vote au siège des Nations Unies à New York. Ce Pacte a déjà eu une incidence directe sur la vie politique belge puisque son adoption, voulue par les trois partis progressistes de la coalition gouvernementale, vient d’entraîner la démission des ministres nationalistes flamands de la N-VA qui en étaient membres depuis quatre ans et qui y sont eux, formellement opposés.
En France il est courant de faire remonter à 1976, date de l‘établissement du regroupement familial initié par le duo Giscard-Chirac, le premier signe tangible du mépris affiché par la caste dirigeante pour la souveraineté du peuple en matière d’immigration, laquelle a été depuis systématiquement piétinée, méprisée. Ce Pacte de Marrakech est une nouvelle étape dans le processus d’atteinte à l’identité des peuples de notre continent, puisqu’il entend faire du droit à migrer, undroit de l’homme qui s’impose à tous. Comprendre en premier lieu aux Européens qui auront un devoir d’accueil envers les 258 millions de personnes en mobilité et migrants dans le monde selon les statistiques de l’Onu. Médias dominants et macronistes font assaut de pédagogie pour expliquer sur un ton lénifiant que ce pacte n’est pas contraignant, « respecte la souveraineté des États » comme l’affirme M. Lemoyne, et, en mentant avec un aplomb proprement stupéfiant, qu’il n’a pas pas le caractère particulièrement dangereux qui lui est attribué par les complotistes, les populistes, les souverainistes, les nationaux. Et ces mêmes journalistes, à l’heure de la montée en puissance de médias libres et alternatifs, s’étonnent après cela de la chute vertigineuse de leur cote de crédibilité, de popularité…
Sur son compte twitter, la talentueuse cinéaste Cheyenne Carron s’interrogeait: «Et si l’ONU défendait plutôt un pacte qui défend la beauté des peuples dans leurs différences ? la beauté de l’enracinement ?, la richesse des lignées qui défendent leur terres ? Macron devrait interroger le peuple s’il souhaite voter le pacte de Marrakech.» En attendant que le peuple ait de nouveau droit à la parole sur un sujet aussi déterminant pour son avenir et sa liberté, de bonnes âmes oeuvrent pour le rendre possible. Le Monde sous la plume de Jean-Pierre Stroobants a fait état de l’organisation d’une résistance à l’échelle européenne, si ne c’est mondiale à ce Pacte des migrations , avec la réunion samedi , à Bruxelles, de Marine Le Pen, Steve Bannon, ex conseiller de Donald Trump, journaliste fondateur de The Movement, du flamand Tom Van Grieken, dirigeant du Vlaams Belang (VB) ou encore du député Tchéque Radim Fiala, membre de la Coalition Nationale (Usvit).
«Invité (…) par le VB, placés sous une grande bannière incitant à protéger l’Europe contre la submersion migratoire, Mme Le Pen et ses amis du Mouvement pour l’Europe des nations et des libertés (MENL) (…) ont longuement rendu hommage aux pays qui refusent de signer ce texte : les Etats-Unis de Donald Trump, la Hongrie de Viktor Orban, l’Italie de Matteo Salvini, etc. « Dans les petits villages, dans les zones rurales de France et dans les rues de Paris, les “gilets jaunes”, les “déplorables” de France, sont exactement le même type de personnes que celles qui ont élu Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le même type de personnes qui ont voté pour le Brexit. Ils veulent avoir le contrôle de leur pays, ils croient en l’Etat-nation » a notamment déclaré M. Bannon.
Il ne peut y avoir en effet de débouchés à la crise actuelle que par la prise en compte des aspirations légitimes du peuple français qui veut être entendu, défendu, respecté, représenté… tout ce qu’il n’est plus dans notre actuelle démocratie confisquée, phénomène nous l’avons dit qui n’a certes pas commencé avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Dans sa chronique du 6 décembre sur Europe 1, Jean-Michel Apathie affirmait que la gauche n’était pas en phase avec les gilets jaunes dont les revendications, les moyens d’expression en font dit-il, un mouvement «solidement enraciné à droite»; mais une droite précise Bruno Gollnisch qui se définirait alors par des convictions nationale, populaire et sociale elles aussi solidement enracinées…
« La gauche est inexistante, divisée » constate M. Apathie. « Elle est entre 25 et 30% dans les intentions de vote, ce qui est historiquement très faible. La droite, qui domine, est composée de deux camps importants aujourd’hui. D’abord, il y a la droite républicaine, avec beaucoup d’élus locaux. Mais au sommet, il n’y a plus de chef, pas de programme. Celui de Laurent Wauquiez n’unifie pas les gens de droite. Et puis il y a le Rassemblement national, qui a tous les atouts d’un parti en marche – un chef, un programme, etc – et un atout formidable dans la France d’aujourd’hui : il n’a jamais été associé au pouvoir. Il ne peut donc être tenu responsable en rien de la crise qui existe. J’évoque souvent, parce que je pense que c’est une des sorties de crise possibles, des élections législatives anticipées. Si elles avaient lieu aujourd’hui, le Rassemblement national serait le premier parti. Et le parti qui domine les élections législatives peut raisonnablement penser qu’il peut accéder au pouvoir. Pour dire les choses très clairement, jamais Marine Le Pen n’a été aussi proche du pouvoir qu’elle ne l’est aujourd’hui (…). » Dans ce contexte est-il besoin de préciser que la capacité de l’opposition nationale à fédérer les énergies sera déterminante? Il n’est plus l’heure, et depuis longtemps, de regarder passer l‘histoire, qui comme chacun le sait, ne repasse pas les plats. C’est ici et maintenant qu’elle est en train de prendre un virage crucial; ici et maintenant que les Français doivent se mobiliser à nos côtés pour éviter le crash.
https://gollnisch.com/2018/12/10/eviter-le-crash-ici-et-maintenant/
Pendant qu’on s’occupait de Macron, lui s’occupait de nous censurer
Nous n’aurons jamais vu un règlement européen être accepté aussi rapidement par les gouvernements européens (en moins de 3 mois !), et ce malgré les inquiétudes exprimées par divers États. Macron les a manifestement convaincu que, les élections européennes approchant, ils pourraient maintenir leur pouvoir en agitant l’inaltérable prétexte terroriste. En résulte une censure et une surveillance généralisée de l’Internet.
Le Conseil de l’Union européenne vient donc d’acter, à l’instant et sans le moindre débat sérieux, un projet de loi qui obligera tous les acteurs du Web à se soumettre aux outils de surveillance et de censure automatisés fournis par Facebook et Google, tout en permettant à la police d’exiger le retrait en une heure des contenus qu’elle jugera « terroriste », sans l’autorisation d’un juge.
Deux mesures aussi délirantes qu’inédites, qui conduiront à soumettre tout l’écosystème numérique européen à une poignée de géants que l’Union prétend cyniquement vouloir combattre (lire notre analyse), tout en risquant de remettre en cause la confidentialité de nos correspondances… Et tout ça alors que ni la Commission européenne ni les gouvernements n’ont jamais réussi à démontrer en quoi cette loi serait utile pour lutter contre le terrorisme.
Le débat sur ce texte se poursuivra maintenant devant le Parlement européen. Celui-ci votera mercredi prochain, le 12 décembre, un premier « rapport sur la lutte anti-terroriste » qui, sans avoir l’effet d’une loi, promeut peu ou prou les mêmes mesures absurdes que celles prévues dans le « règlement de censure anti-terroriste », que le Parlement examinera dans les semaines suivantes.
Ce premier vote de mercredi sera l’occasion pour chaque député européen de révéler sa position face au projet totalitaire d’Emmanuel Macron, et ils devront en rendre compte alors que s’amorce la campagne électorale pour les élections européennes de 2019.
Marine Le Pen et Steve Bannon reçus par le Vlaams Belang pour dénoncer le Pacte sur les migrations
Peu de relais de cette information sur les médias français :
Cette initiative du Vlaams Belang entre dans le cadre d’une campagne du parti politique européen d’extrême droite, le “Mouvement pour l’Europe des nations et des libertés” (MENL).
“Le Pacte de l’ONU sur les migrations est mort avant même d’avoir été signé“, a déclaré Steve Bannon à la tribune du Parlement Flamand, avant de se réjouir d’avoir des leaders comme Donald Trump, Marine Le Pen ou encore Viktor Orban “qui osent dire qu’on ne veut pas de ce pacte“.
L’ancien conseiller à la Maison Blanche s’en est pris aux médias d’opposition : “Ils nous qualifient de racistes quels que soient les faits. Mais ce n’est pas aux travailleurs de Hongrie, de France et des États-Unis de résoudre les problèmes africains‘, a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, Steve Bannon s’efforce de rassembler les forces populistes de toute l’Europe, notamment la Ligue du Nord en Italie, le PVV de Geerts Wilders aux Pays-Bas, le Rassemblement National de Marine Le Pen en France et donc aussi, le Vlaams Belang.
Marine Le Pen, très applaudie lors de son intervention, a estimé que le vent de l’Histoire leur était favorable aux prochaines élections européennes du 26 mai 2019. “Pour la première fois, il est possible d’envisager l’alternance des européistes et de remplacer ses leaders titubant comme Jean-Claude Juncker“, a-t-elle lancé.
Bien sûr, on a trouvé une ministre française pour faire peur et raconter n’importe quoi :
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, Europe et Union européenne, France et politique française, lobby 0 commentaireDroite et Gilets jaunes contre le Pacte pour les migrations, par Olivier Bault
Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières que la France s’apprête à signer à Marrakech les 10 et 11 décembre serait-il en passe de se retrouver au centre de la révolte des Français contre la dictature des élites mondialistes et progressistes et leur représentant Emmanuel Macron ? Jusqu’à récemment, les médias mainstream français évitaient consciencieusement d’en parler, espérant sans doute comme le pouvoir exécutif que sa signature par la France passerait inaperçue. C’est une fois de plus la réinfosphère et les médias dissidents comme Présent qui obligent aujourd’hui les grands médias à parler de cet important sujet, et à signaler que la thématique de l’immigration et du Pacte mondial de l’ONU pour les migrations « s’invite dans la mobilisation des Gilets jaunes » (dixit France Info). Le sujet du pacte était débattu cette semaine sur la page du groupe Facebook Gilets jaunes (plus de 150 000 membres) tandis que la polémique enflait sur les réseaux sociaux, à l’approche des manifestations du 8 décembre qui se dérouleront deux jours avant l’ouverture du sommet de Marrakech.
« Menée par Marine Le Pen et l’extrême droite, la fronde contre le pacte de Marrakech agite le mouvement des Gilets jaunes », expliquait BFM TV le 3 décembre. Si BFM TV, comme d’autres grands médias, abordait enfin la question du Pacte pour les migrations et de sa signature par la France, c’était parce que Marine Le Pen avait tenu une conférence de presse pour dénoncer « la trahison silencieuse de la nation » et exiger d’Emmanuel Macron qu’il renonce à le signer. « On ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l’équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires », a fait remarquer la présidente du Rassemblement national après son entretien de lundi avec le Premier ministre Edouard Philippe.
« En mars 2000, l’ONU préconisait déjà l’entrée de 159 millions d’immigrés en Europe d’ici 2025. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer son Pacte mondial pour les migrations. Bien qu’on nous répète que ce texte n’ait aucun caractère contraignant, il vise à consacrer un prétendu droit à la migration. Présenté comme un nouveau droit de l’homme, il induirait de nouveaux devoirs pour les pays signataires. Et ce, au nom d’une charité dévoyée qui fait passer les autres avant les nôtres », dénonçait déjà Nicolas Bay, coprésident du groupe ENL, le 13 novembre au Parlement européen.
Chez les Républicains, l’opposition à ce pacte commence aussi à se faire entendre, à l’image de ce qu’en disait le 29 novembre Eric Ciotti dans Le Figaro : « Ce texte néfaste instaurera un appel d’air mondial et une forme de droit international à la migration. Au nom de l’intérêt de l’Etat et de sa souveraineté, j’appelle Emmanuel Macron à refuser de signer ce pacte. » « Signer ce pacte sans même un débat au Parlement est une nouvelle preuve du mépris de ce gouvernement pour nos institutions », renchérissait, lui aussi cité le 29 novembre par Le Figaro, le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont, chargé des questions d’immigration pour LR.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, va encore plus loin puisqu’il exigeait fin novembre la tenue d’un référendum à ce sujet, en dénonçant dans un communiqué cosigné avec le sénateur Jean-Louis Masson : « Ce Pacte […] encourage l’immigration et dépossède les Etats de la maîtrise de leur politique migratoire. De plus, il promeut la propagande en faveur de l’accueil des migrants et les sanctions matérielles à l’égard des médias dénonçant les dérives de l’immigration de masse. »
A l’étranger, outre l’Italie et la Suisse qui ne seront pas représentées à Marrakech puisque leur signature est suspendue à un débat au Parlement, la Bulgarie a rejoint mercredi la liste des pays qui se sont officiellement retirés de ce Pacte pour les migrations : Etats-Unis, Australie, Israël, Autriche, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie et Pologne.
Olivier Bault
Article paru dans Présent daté du 7 décembre 2018
Des Suédois protestent contre les migrations de masse aux cris de « Réveillons le Viking qui est en nous »
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Dimanche dernier un millier de manifestants participait à un rassemblement devant le Parlement suédois à Stockholm. Les orateurs, après avoir déploré la perte par la Suède de son statut d’état modèle, mirent en garde contre les dangers du traité de l’ONU sur les migrations.Tous soulignèrent que son adoption limitera la liberté d’expression en introduisant le droit d’interdire toute critique de l’immigration. Adjurant le peuple suédois de défendre corps et âme sa liberté de parole ils proclamèrent, : « Il est temps de réveiller le Viking qui est en nous, de défier le « politiquement correct » avec courage et une parole plus claire ». L’un des orateurs souligna que le traité regorgeait de nouveaux droits accordés aux immigrants sans leur imposer aucun devoir.
Curieusement cette réunion se déroula sans contre-manifestation gauchiste, comme si même les antifas prenaient conscience que la Suède connaissait des problèmes majeurs. On chanta l’hymne national suédois à la fin et, bien entendu, aucun média du système ne rendit compte de l’événement !
Qu'est ce que le Pacte de MARRAKECH pour les migrants ?