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Europe et Union européenne - Page 452

  • Le mondialisme du pacte de Marrakech

    Le mondialisme du pacte de Marrakech

    De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef à propos du pacte de Marrakech :

    Pour ses partisans, ce texte (présenté par l’Assemblée Générale de l’ONU, un des organes importants mais non décisionnels de l’organisation universelle) ne fait que donner un cadre aux migrations, sans caractère contraignant. C’est ainsi qu’il fut présenté par tous les grands médias français, ce qui est un double mensonge : d’abord les États signataires « s’engagent » (le mot est utilisé 29 fois) et, si aucune des dispositions n’entre directement dans le droit positif des nations, cet « engagement » sera très vite invoqué par les juridictions pour créer ipso facto du droit positif – on peut faire confiance à nos juges pour créer une jurisprudence plus « ouverte » encore. Par ailleurs, il est faux que ce texte se borne à « poser un cadre » puisque lesdits engagements portent sur des points très précis, par exemple l’obtention des permis de travail, les facilités d’envoi de mandats internationaux, les modalités d’obtention de visas, ou du regroupement familial, etc.

    Le plus grave est dans la philosophie même du texte puisque la migration, jusqu’à présent considérée, du moins dans les discours officiels, comme résultant de situations de détresse, par exemple pour ceux qui fuient la guerre, devient tout à coup un bienfait ; il est même écrit noir sur blanc que « les migrations constituent un facteur de prospérité, d’innovation et de développement » ! Tournant historique, puisqu’on passe d’un désordre dont il fallait s’accommoder à un atout que les gouvernements s’engagent à favoriser, quitte à nier que les nations et les civilisations aient à protéger leur cohérence propre, un « intérieur » et un « extérieur », une logique, des traditions, une culture à quoi, en bout de course, l’universel mélange deviendrait préférable : voilà au moins la question de fond posée.

    Souhaitable, l’immigration l’est peut-être pour certains pays pauvres – encore que la fuite de leurs jeunes les prive d’une précieuse richesse. Mais elle l’est surtout pour le plus conquérant, l’islam, ce que confirme l’activisme musulman à l’origine du texte. Nous sommes ici dans ce que Jean-Frédéric Poisson expose dans un excellent livre L’islam à la Conquête de l’Occident (Éditions du Rocher, 2018). Mais il est plus étonnant qu’il soit jugé souhaitable par plusieurs pays du nord – même si dix pays de l’UE ont refusé de le signer, à l’instar de l’Australie, du Brésil, d’Israël ou des États-Unis.

    Plus étonnante encore la bruyante approbation qu’a formulée le 16 décembre, depuis la place Saint-Pierre, l’actuel pape. De deux choses l’une : soit Rome ne considère plus que l’Europe est d’essence chrétienne, et l’on comprendrait alors qu’une forte migration musulmane lui soit indifférente ; soit elle considère qu’elle l’est toujours et cette approbation devient incompréhensible. Mais il y a plus grave : le Vatican détruit ici sa propre tradition politique, qui se conjugua toujours avec ce que la Bible nomme « la famille des nations », maintes fois illustrée au cours de son histoire – et jusqu’aux papes précédents Benoît et Jean-Paul (voir le discours de ce dernier devant l’UNESCO en 1980). En logique, le Vatican abandonne même l’idée de Cité, qui fut pourtant au fondement de la civilisation européenne, en principe chrétienne, depuis la Grèce et Rome – jusqu’à la philosophie politique de la Bible elle-même (car il y en a une, et c’est ce qui donne à l’Église sa part dans les débats politiques) qui institue en figure de l’équilibre juste le roi David, celui qui, justement, borne son État, refuse l’expansion perpétuelle et accepte la diversité politique.

    Le mondialisme du pacte de Marrakech

    Faut-il d’ailleurs rappeler que, dès ses premières pages, la Bible montre que le Créateur, alarmé de ce que les hommes veuillent s’unir pour ériger, à Babylone, une tour si haute qu’elle atteindra le Ciel et fera de l’humanité l’égale de Dieu, leur envoie les langues pour les diviser – détruisant ainsi la prétentieuse tour universelle ? La pluralité des langues est ici la garantie d’une diversité qui est au principe de toute la Création – ce en quoi la chrétienté est fille du platonisme, qui postule que les choses comme les êtres ont une essence et que celles-ci sont irréductibles les unes aux autres.

    Au reste, la philosophie du mélange, que le formidable mondialisme de Marrakech (où fut déjà créé, en 1993, l’OMC…) propose comme horizon à l’humanité « en marche », repose toujours sur une impasse pratique, à moins qu’elle ne se réduise à la fusion universelle des peuples et des cultures, c’est-à-dire à leur destruction. Mélangez un pot de moutarde et un port de confiture, vous n’aurez plus ni moutarde ni confiture ; ajoutez n’importe quelle sauce, salée ou sucrée, et si possible les deux, vous n’aurez rien – ou Rien, le nihilisme étant sans doute le ressors ultime de l’actuelle obsession mélangiste que les Modernes, oubliant tout, mènent jusqu’à l’absurde, souvent consciemment. Pourquoi vouloir anéantir l’Église dans cette course folle ?

    Débat énorme, enfin ouvert avec une effrayante clarté. Il traverse toutes les nations et tous les continents, vient de priver le gouvernement belge de sa majorité (notons la grande manifestation qui eut lieu à Bruxelles ce même 16 décembre contre le bientôt très célèbre « Pacte mondial »), et inspira même à M. Macron une étourderie de plus : quelques heures après sa signature, il annonça sur le sujet l’ouverture d’un débat national, incohérence que résolut le surlendemain son Premier ministre en assurant qu’il n’en était pas question. Il ne fait pourtant que s’ouvrir, et n’a pas fini de s’amplifier.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mondialisme-du-pacte-de-marrakech/

  • Les forces syriennes demandent à la Grande-Bretagne de reprendre ses ‘souillures’ car le pays n’est pas une ‘décharge’ pour les djihadistes étrangers considérés comme un risque dans leur pays d’origine

    Les forces syriennes disent que les djihadistes britanniques capturés devraient être renvoyés au Royaume-Uni pour y être jugés
    Le Royaume-Uni a jusqu’ici refusé de reprendre qui que ce soit, et les a privé de leur citoyenneté

    Les djihadistes britanniques capturés en Syrie doivent être renvoyés au Royaume-Uni pour y être jugés ou être traduits devant un nouveau tribunal international, ont demandé les forces les détenant hier soir.

    Décrivant les citoyens britanniques qui se sont battus pour l’Etat islamique de « saleté », ils ont déclaré que la Syrie n’était pas un site d’enfouissement pour les étrangers considérés comme un danger pour leur propre nation.

    Ils ont également admis que les combattants emprisonnés, dont deux membres du tristement célèbre gang des Beatles, sont mieux traités que les réfugiés fuyant la guerre, car ils disposent de la télévision et d’un abri chauffé.

    (….) Daily Mail

    http://www.fdesouche.com/1137259-les-forces-syriennes-demandent-a-la-grande-bretagne-de-reprendre-ses-souillures-car-le-pays-nest-pas-une-decharge-pour-les-djihadistes-etrangers-consideres-comme-un-risque-dans-leur-pays-d

  • Revendiquer notre héritage chrétien, une composante importante de l’identité européenne

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    L’oligarchie rejette les racines chrétiennes de notre civilisation. Lors de la mise au point du traité de constitution européenne, elle refusa qu’on y fît référence et, à l’intérieur de notre pays, cette simple évocation attire ses foudres au nom du dogme de la laïcité. Pourtant, l’histoire, la culture et l’esprit de notre nation sont imprégnés de christianisme, preuve que ce dernier est bien une composante de notre identité. Ligne droite estime en conséquence que nos racines chrétiennes, qui font partie de notre héritage, doivent, en dehors de toute considération religieuse, être reconnues, revendiquées et assumées.

    Le christianisme, pas seulement une religion, une réalité culturelle et historique

    Pour le Système, l’identité de notre pays se réduit à un ensemble de prétendues valeurs, toutes inspirées par la pensée unique, au sein desquelles l’héritage chrétien n’a pas sa place. Parmi celles-ci, figure en revanche la laïcité dont se servent les idéologues laïcards et déconstructeurs de l’oligarchie pour considérer que le christianisme, n’étant qu’une religion, doit être traité comme tel et placé au même rang que l’islam par exemple.

    Cette conception abstraite de notre identité ignore complètement que le christianisme a aussi une dimension culturelle et historique qui a forgé l’identité de notre nation depuis des siècles. Car, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier que le christianisme a joué un rôle moteur dans la formation de notre nation et qu’il représente à ce titre une composante importante de notre identité nationale et civilisationnelle.

    Le christianisme a façonné notre nation pendant mille cinq cents ans

    Il suffit pour s’en convaincre de parcourir notre pays où sont implantées chapelles, églises et cathédrales par milliers, où beaucoup de lieux portent le nom d’un saint et où le calendrier qui règle la vie collective est constitué par les fêtes chrétiennes. Il suffit aussi de se remémorer notre histoire qui, pendant près de quinze cent ans, a été façonnée par le christianisme. Une influence qui a d’ailleurs profondément marqué toutes les facettes de notre civilisation, aussi bien les arts, la littérature que la philosophie ou les sciences.

    Le christianisme marqué par l’esprit européen

    Symétriquement, le christianisme a été marqué par l’esprit européen, en raison notamment de sa conception de la liberté humaine. Devenu religion officielle de l’Empire romain, le christianisme a été le réceptacle des valeurs de l’antiquité finissante. Nombreux sont en effet les Pères de l’Église et les premiers évêques à avoir été des patriciens grecs ou romains. Par ailleurs, la conversion des tribus germaniques et franques au christianisme est venue renforcer son caractère européen. Que serait l’héritage antique sans le christianisme qui l’a porté jusqu’à nous à travers la pensée des Pères de l’Église ou le patient travail des moines copistes ?

    Nos racines chrétiennes pour résister à l’islamisation

    Aujourd’hui, la dimension chrétienne de notre identité contribue par ailleurs à marquer la spécificité de notre civilisation en particulier par rapport à l’islam. Ainsi, par exemple, le christianisme est-il pour beaucoup dans la distinction entre le spirituel et le temporel propre à notre civilisation. Cette distinction renvoie en effet à une conception chrétienne de la société fondée par les paroles du Christ annonçant que son royaume n’est pas de ce monde, affirmation unique à l’époque. Le célèbre « Rendez à César… » a ensuite structuré les sociétés européennes jusqu’à nos jours en distinguant les domaines temporel et spirituel, à l’inverse de l’islam qui les confond totalement en considérant la loi civile comme de nature divine.

    De même, le christianisme a accompagné notre civilisation dans sa quête de connaissance et sa recherche du progrès technique et scientifique. Cette caractéristique de notre civilisation fondée sur l’expérimentation scientifique n’est pas étrangère à la pensée chrétienne. Depuis la Renaissance, le christianisme a en effet encouragé l’homme à comprendre le monde qui l’entoure et à développer son intelligence. Une démarche très différente de celle de l’islam qui bride la pensée et fige les connaissances depuis le treizième siècle.

    Ainsi, la composante chrétienne de notre identité peut-elle jouer un rôle utile dans la résistance à l’islamisation. Comme elle peut par ailleurs servir de levier pour contrer les entreprises de déconstruction du Système.

    L’héritage chrétien pour contrer les entreprises de déconstruction

    Le christianisme est en effet porteur de l’idée de bien commun propre à notre civilisation. Depuis des siècles, les penseurs chrétiens affirment la nécessité pour la politique d’être orientée vers le bien commun et par conséquent d’agir au bénéfice de la communauté que constituent les membres d’une même nation. Le bien commun s’oppose donc à la conception du Système, qui de son côté cherche à substituer à l’intérêt général la somme des intérêts particuliers.

    De même, comme les peuples d’Europe, le christianisme a toujours pris en compte la réalité de la nature humaine, considérant qu’elle répond à une loi naturelle qu’il a théorisée et défendue comme référence éthique. Une loi qui s’oppose, là aussi, au projet du Système de déconstruire nos valeurs de civilisation. Aucune des réformes voulues par l’oligarchie concernant par exemple le mariage pour tous ou la GPA n’est en effet compatible avec la loi naturelle.

    Il n’est donc pas étonnant que le Système, conscient que la prise en compte de cet héritage peut constituer une menace pour ses initiatives mortifères, s’efforce de couper les peuples de leurs racines chrétiennes.

    Ligne droite estime nécessaire que notre peuple reprenne pleinement conscience de la richesse de sa civilisation et que, dans ce cadre, il donne toute sa place à la composante chrétienne de son identité. Indépendamment de sa dimension religieuse, celle-ci est porteuse d’histoire et de valeurs qui font une part de ce que nous sommes. Une part aujourd’hui menacée par la poussée islamique ainsi que par le travail de déconstruction. Aussi, nos racines chrétiennes sont-elles indispensables pour assurer l’avenir de la civilisation européenne. Il est important de les reconnaître et de les prendre en compte.

    https://lignedroite.club/revendiquer-lheritage-chretien-une-composante-essentielle-de-lidentite-europeenne/

  • SPÉCIAL ESPAGNE : MANUEL VALLS AU SEIN D’UNE COALITION DES DROITES

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    Franck Buleux Metainfos cliquez là

    En Andalousie, pour la première fois depuis l’après-franquisme, une coalition de droite dirige la grande région autonome espagnole.

    En effet, bien qu’arrivé en tête des voix, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) d’Andalousie au pouvoir depuis 1976 connait un fort recul, tandis que Ciudadanos, parti de centre droit dont fait partie Manuel Valls, connait une forte hausse. Le scrutin est cependant surtout remarqué dans le pays et à l’étranger par la percée du parti Vox, qui fait son entrée au parlement andalou et devient ainsi le premier parti de droite nationale espagnole à obtenir des sièges dans un parlement régional depuis la transition démocratique. Un coup de tonnerre… L’Espagne faisait souvent figure d’exception en matière de percée des droites populistes ou/et identitaires.

    Avec respectivement 21 %, 18 % et 11 %, la droite traditionnelle, le Parti populaire (PP) espagnol, en baisse, le centre droit et la droite nationale sont majoritaires en voix comme en sièges, le mode de scrutin étant proportionnel de l’autre côté des Pyrénées, favorisant ainsi le respect du suffrage universel direct et l’union de mouvements.

    Toutefois, un problème semble venir de France… Même si celle-ci fait figure de pays précurseur en matière d’union des droites, puisque dès 1983, une coalition RPR-UDF-FN ravissait la ville de Dreux à la gauche, les élites françaises semblent totalement hermétiques à la démocratie, lorsque celle-ci envoie des élus à droite de la droite.

    Or, Vox est un parti fondé en 2013 par des déçus des pratiques du Parti populaire, la droite « classique » espagnole. Vox défend la royauté espagnole, l’unité du pays, la famille et souhaite le rattachement de Gibraltar, actuellement sous contrôle britannique. Enfin, Vox plaide pour la fermeture des mosquées fondamentalistes ainsi que l’arrestation et l’expulsion des imams extrémistes, ce qui doit effectivement le rendre extrémiste aux yeux des bien-pensants hexagonaux.

    Et le problème est là… Le candidat à la mairie de Barcelone pour le parti de centre droit, Ciudadanos, membre de la coalition des droites andalouses, est l’ancien Premier ministre français, ancien député-maire d’Évry, Manuel Valls.

    L’élection du gouvernement andalou incluant les trois partis de droite, il est donc juste de dire que Manuel Valls fait partie d’un mouvement qui s’unit, au moins régionalement, à l’extrême-droite espagnole. En attendant les élections nationales où cette coalition pourrait faire chuter le Premier ministre socialiste ?

    Soyez rassurés, Manuel Valls, membre du centre droit espagnol, a vigoureusement dénoncé l’union des droites andalouses. Mais il reste membre du parti de centre droit. En France aussi, nous avons connu des élus de droite qui condamnaient les alliances avec le FN, tout en restant dans leur parti.

    Déjà mal placé dans les sondages pour conquérir Barcelone face à la gauche radicale et indépendantiste catalane, Manuel Valls aura besoin de toutes les voix de droite pour l’emporter.

    Alors, Manuel Valls est déjà confronté à un dilemme : ravir Barcelone en s’alliant avec toutes les droites ou… revenir en France ?

    Ultime solution, si un pays n’importe où dans le monde ne subit pas la poussée de la droite populiste, il se pourrait que le binational Manuel Valls soit intéressé par une troisième nationalité.

    Un Manuel au Brésil aurait fait bonne figure, selon la théorie des prénoms, chère à Éric Zemmour mais vous n’y pensez pas…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le Royaume-Uni blinde ses frontières : bateaux et vols militaires anti-migrants

    Le Royaume-Uni rappelle ses deux navires britanniques engagés dans l’opération Frontex en Méditerranée et aligne ses embarcations de la Marine Militaire et les avions de la RAF dans la Manche.

    L’objectif du gouvernement londonien est celui d’endiguer les flux de migrants illégaux qui veulent envahir la Grande-Bretagne. La décision a été prise par le ministre de l’Intérieur, Sajid Javid, après la prise de conscience de ce qui a été définie une vraie « urgence » : les migrants africains qui en effet quittent la France pour rejoindre l’Angleterre via la mer sont nombreux. Le mécontentement de l’opinion publique a explosé ces derniers jours et a contraint le ministre a rentré hâtivement d’Afrique du Sud où il passait ses vacances de Noël.

    Il y a quelques heures, à Manchester, deux hommes ont été arrêtés avec l’accusation d’avoir organisé un trafic d’immigrés clandestins vers la Grande-Bretagne. Les chiffres de migrants illégaux débarquant au Royaume-Uni ne sont pas vraiment supérieurs à ceux que connaissent l’Italie ou les autres pays d’Europe. Mais ils sont suffisamment élevés pour pousser le gouvernement à déployer la RAF et la Royal Navy sous la pression de l’exaspération populaire.

    Enfin, les peuples européens se rebellent contre la politique immigrationniste qu’on leur a vendu pendant des décennies ! Et obligent les politiciens laxistes de nature à revoir leur politique…

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-royaume-uni-blinde-ses-frontieres-bateaux-et-vols-militaires-anti-migrants/103167/

  • Géorgie : une expérience de pédagogie illibérale, ou comment rompre avec la modernité libérale – immersion dans l’école Iakob Gogebashvili

    Alors que la Géorgie, ancienne république soviétique du Caucase, s’est rapprochée du monde occidental et du modèle libéral, elle reste une société encore assez traditionnelle, en particulier en dehors de sa capitale Tbilissi.

    Parmi les ilots rayonnants en dehors du modèle libéral figure une expérience de pédagogie originale : l’école Iakob Gogebashvili située à une vingtaine de kilomètres de la capitale géorgienne, dans la commune de Kiketi.

    Cette école a été fondée et financée par l’homme d’affaires et philanthrope géorgien Levan Vasadze, qui avait donné un entretien à TV Libertés en 2017, dans lequel il expliquait son point de vue sur la nécessaire désurbanisation de l’humanité.

    Elle présente l’originalité de déployer son enseignement sous quatre aspects :
    – les enseignements strictement scolaires, sous la supervision du Ministère géorgien de l’éducation et des sciences
    – les activités sportives
    – les « talents de vie », qui comprennent des travaux manuels (notamment des activités de cuisine concrètes, puisque les écoliers cuisinent eux-mêmes la nourriture qu’ils mangent à la cantine)
    – l’enseignement religieux, dans la tradition chrétienne orthodoxe géorgienne

    L’école Iakob Gogebashvili figure parmi les meilleures du pays, et constitue un modèle de pédagogie alternative qui a fait des émules en Géorgie. Une source d’inspiration potentielle pour tous ceux qui sont en recherche de pédagogies alternatives.

    Un document de notre envoyé spécial Raoul Weiss.

    https://www.tvlibertes.com/georgie-une-experience-de-pedagogie-illiberale-ou-comment-rompre-avec-la-modernite-liberale-immersion-dans-lecole-iakob-gogebashvili

  • Allemagne: l'extrême droite organise des patrouilles après des agressions commises par des migrants

    Après plusieurs agressions commises par des migrants à Amberg, en Bavière, des militants du Parti national démocrate allemand ont organisé des patrouilles dans les rues de la ville pour assurer la sécurité de la population. 
    Depuis l'agression de plusieurs passants par des migrants dans la ville bavaroise d'Amberg le 29 décembre dernier, l'extrême droite allemande organise des patrouilles d'autodéfense afin de renforcer la sécurité des habitants.
    De quoi "choquer" le maire de la commune qui estime que les menaces de violence vont "trop loin".
    Le parti d'extrême droite NPD, proche de la mouvance néo-nazie, a publié en parallèle sur l'un de ses comptes Facebook des photos de plusieurs de ses membres, portant des vestes rouges avec le sigle du mouvement. On les y voit marchant sur les lieux où les agressions se sont déroulées peu avant le réveillon de la Saint-Sylvestre, ainsi que devant un foyer de demandeurs d'asile.
    Quatre jeunes hommes originaires d'Afghanistan et d'Iran ont été arrêtés par la police après avoir, en état d'ébriété, agressé samedi soir une dizaine de passants dans la rue à Amberg. Ils doivent répondre de "coups et blessures".

  • Royaume-Uni : une minicrise des migrants

    Le nombre de personnes cherchant à rallier le Royaume-Uni par la mer est en hausse depuis plusieurs semaines, au point d’inciter le ministre de l’Intérieur britannique à écourter ses vacances. Un phénomène décrit comme une crise par une partie de la presse, mais qui demeure bien dérisoire par rapport à la situation dans nombre d’autres pays européens.

    “Sur la Marine Parade à Douvres, un bateau aux hublots brisés est abandonné en cale sèche. Un drapeau de la police y est encore accroché. Ce catamaran est tout ce qu’il reste d’une traversée entreprise par 12 migrants, qui ont échoué sur la côte anglaise il y a quelques semaines.” Depuis près de deux mois, le principal port d’entrée en Angleterre assiste à la recrudescence des arrivées maritimes en provenance de la France. Plus de 220 au total, dont une quarantaine le 24 décembre et autant depuis lors. “Lundi 31 décembre, sur la promenade, on pouvait ressentir les répercussions de ces arrivées de plus en plus nombreuses, poursuit The Guardian.

    […]

    Courrier International 

    http://www.fdesouche.com/1135453-royaume-uni-une-minicrise-des-migrants

  • Une année de tempêtes

    6a00d8341c715453ef022ad384fc8d200c-320wi.jpgOn voudrait toujours, et on doit en effet, souhaiter grâce, bonheur et santé à nos proches en cette fête d'éternel retour.

    Votre chroniqueur l'exprime ici, bien sincèrement. Joyeusement.

    Surtout, il faudra que chacun d'entre nous tienne bon. Car l'année 2019 s'annonce sous des auspices très difficiles. Le 31 décembre, sur les petits écrans, un médiocre comédien hors-sol, ânonnant sur son prompteur, est venu formuler les vœux poussifs de l'administration. Ainsi lus à l'antenne ils ne semblent avoir séduit que M. Juppé. Triste sire. Mauvais augure.

    Si l'on s'en tient aux dernières nouvelles de la France, son gouvernement subit une relance non plus de l'affaire, mais de la question Benalla. Aux caprices de cet énigmatique personnage, qui se rend en Afrique représenter des intérêts turcs, sous couvert d'un passeport diplomatique parisien, elle rejaillit sur tout le personnel de l'Élysée. Elle éclabousse en effet, au-delà de la réputation du maître de l'Hexagone, son cercle de pouvoir, autant que son parti, ridiculement appelé République en Marche. L'ensemble se trouve entraîné dans un même discrédit.

    L'amateurisme de tels réseaux inclinerait presque à faire regretter le temps des Enfants de la Veuve, sous la troisième république triomphante, ou celui des Barbouzes engagés dans la lutte anti-OAS par la cinquième naissante. Au moins ces clans et ces bandes, envahissant en leur temps la marche de l'État, indiscutablement oppresseurs, et auxquels on se gardera de tresser des couronnes, servaient une idée : l'anticléricalisme pour les uns, la fidélité au général De Gaulle pour les autres. Aujourd'hui, pas la moindre trace d'un tel esprit, même négatif.

    Nous cheminons ainsi, brinquebalants, bercés par les refrains d'une technocratie molle et invertébrée.

    Nous nous sentons tributaires de mesures dont personne, pas même les bureaux rédacteurs de Bercy, ne comprend le sens général. Et cela fait que le bon peuple ressent, quant à lui, en dépit d'indices trafiqués, combien l'on rogne son niveau de vie. D'année en année, d'augmentations des prix monopolistes en alourdissements de taxes et prélèvements divers, sans que les rémunérations soumises à concurrence ne correspondent, les classes moyennes et toute la nation se paupérisent.

    Passant des quarantièmes rugissants aux cinquantièmes hurlants, voguant vers de dangereux récifs, cette morose embarcation tangue.

    Or, de prévisibles tempêtes, s'annoncent en Europe et dans le Monde.

    Près de deux ans après le référendum britannique de juin 2016 supposé nous conduire au Brexit, moins de 100 jours nous séparent d'une échéance de sortie. Mais personne ne sait encore comment l'Europe en retrouvera son équilibre. Certes on peut lire dans certains journaux des relations de satisfactions, y compris pour les vautours de la spéculation immobilière : Paris récupérerait les miettes de Londres, les places financières se déplaceraient, etc.

    En 1971, lors du référendum d'adhésion voulu par Georges Pompidou, l'auteur de ces lignes se souvient d'avoir été impressionné par un avertissement péremptoire lancé Philippe de Saint-Robert sur le thème "quiconque porte en lui la Grande Europe de Shakespeare et de Dostoïevski ne peut que rejeter la Petite Europe des marchands de bretelles". Moyennant quoi, il s'agissait de voter Non.

    Plus question désormais ni de Shakespeare encore moins de Dostoïevski. Les peuples de Molière, Goethe, Érasme ou Dante Alighieri n'y ont rien gagné.

    Autre argument, qui s'est confirmé : si la langue anglaise entre dans les institutions européennes, la langue française en sortira, bien que le traité signé à Rome en 1956 l'eût établie lingua franca commune au vieux continent. Et c'est bien ce qui s'est produit de manière aussi irréversible qu'un phénomène historique peut s'inscrire dans la durée. On voit mal aujourd'hui notre Petit Macron redresser ce courant.

    Doit-on dès lors se féliciter d'entendre un Donald Trump ne plus vouloir jouer le rôle de gendarme du monde, tout en imposant lourdement, plus que jamais, les oukases de sa jurisprudence ? Si cela pouvait réveiller nos peuples, si le sentiment d'un retour à l'époque de Yalta pouvait les inciter à se rapprocher et tendre leurs efforts, on ne manquerait pas d'y souscrire.

    N'investissons pas trop d'illusions dans l'échéance de l'élection européenne du millésime 2019 : les États se préparent à en nier l'expression des volontés populaires, qui leur déplaisent d'avance. Sur ce terrain-là on peut faire confiance à leurs méthodes de censure et à leurs convergences.

    Face à une Chine de plus en plus ouvertement arrogante et impérialiste, face à un islamisme dont le danger ne se limite pas à ses crimes terroristes, face à des vagues migratoires incontrôlées, unis nous pouvons faire face. Divisés, nous nous condamnons nous-mêmes.

    Si l'on doit formuler des vœux, exprimons donc ici celui d'un redressement fédérateur de nos peuples.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/01/une-annee-de-tempetes.html