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Europe et Union européenne - Page 510

  • Quand Monsanto triche pour faire accepter son Roundup

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     INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Sur les plus grands salons et foires agricoles européens, des hôtesses s’exprimaient aux noms de “groupes d’agriculteurs” qui se battaient pour l’autorisation du glyphosate. Elles étaient prêtes à répondre à toute interview des politiques ou de la presse.

    Mais aucun agriculteur européen n’était à l’origine ni ne soutenait ces groupes …

    Nommés “Free to farm”, “liberta di cultivare” ou encore “Agriculture et liberté”, ils étaient fabriqués par une société de lobbying, basée en Irlande, et payée par Monsanto.

    C’est Greenpeace qui a dévoilé cette mascarade.

    Car la société de lobbying irlandaise “Red Flag Consulting” pour sa propre promotion se vantait d’avoir pu influer au plus haut niveau des décisions européennes, afin “de changer la position de cibles identifiées au sein du gouvernement français, mais aussi allemand, anglais, polonais, espagnol, néerlandais, italiens et roumains”.

    Outre les moyens irréguliers auxquels Monsanto n’hésite pas à avoir recours ceci traduit une fois de plus du conséquent pouvoir des groupes de lobbying auprès de nos dirigeants…

    https://fr.novopress.info/212342/quand-monsanto-triche-pour-faire-accepter-son-roundup/

  • Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Dans son journal de bord, Jean-Marie Le Pen estime que Bruno Gollnisch

    «paraît de loin le plus qualifié. Les élections européennes sont des élections capitales […] elles seront considérablement en faveur du Rassemblement national, surtout si la personnalité qui en est la tête de liste est capable de gouverner un groupe parlementaire de plus d’une centaine de membres.»

    Par ailleurs, il suggère de faire partie de la liste :

    «J’accepterai moi-même d’y figurer […] je serai le doyen des doyens, même si l’âge ne compte pas. Il faut que les anciens soient représentés»

    Sur ce dernier point, il a peu de chance d’être exaucé. Ce qui devrait lui laisser le temps de terminer le 2e tome de ses Mémoires. Le 1er tome a en effet laissé un goût de trop peu.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-marie-le-pen-aimerait-voir-bruno-gollnisch-tete-de-la-liste-rn-aux-europeennes/

  • Zoom – Charles Gave :”La fin de l’Euro enrichira la France”

  • GB : Les visages du gang de violeurs d’adolescentes qu’avait voulu dévoiler Tommy Robinson enfin officiellement révélés

    (…) Nous pouvons révéler qu’un total de 20 hommes, principalement d’origine pakistanaise, ont été reconnus coupables de plus de 150 crimes contre 15 filles dans le cadre de trois procès distincts.

    Le gang de viol en réunion (grooming) que Tommy Robinson a voulu démasquer, ce pour quoi il a été emprisonné, a été condamné à une peine cumulée de 221 ans pour avoir violé, agressé et trafiqué des jeunes filles dont la plus jeune avait à peine 11 ans.

    Ce gang est l’auteur d’agissements ignobles entre 2004 et 2011, comprenant des dizaines de viols, des agressions sexuelles, du trafic de personnes, des enlèvements et de la prostitution d’enfants.

    Des images liées au gang ont été diffusées en direct par Tommy Robinson, qui a été emprisonné pour cela au motif d’outrage au tribunal car le juge avait imposé des restrictions strictes sur la divulgation.
    Ces affaires judiciaires stupéfiantes ne peuvent être rendues publiques que maintenant qu’un juge ait levé les restrictions imposées il y a près de 12 mois sur la diffusion d’informations à leur sujet.
    L’ignoble gang (de gauche à droite et de haut en bas) : Amere Singh Dhaliwal, Irfan Ahmed, Zahid Hassan, Mohammed Kammer, Raj Singh Barsran, Mohammed Rizwan Aslam, Abdul Rehman, Nahman Mohammed, Mansoor Akhtar, Mohammed Irfraz, Nasarat Hussain, Sajid Hussain, Faisal Nadeem, Mohammed Azeem, Wiqas Mahmud, Manzoor Hassan, Niaz Ahmed, Mohammed Imran Ibrar, Asif Bashir et Mohammed Akram

    Beaucoup de membres du gang étaient connus par leurs surnoms, comme Chiller, Dracula et Bully.
    D’autres procès sont prévus l’année prochaine, mais le juge a déclaré qu’il était temps que le public sache ce qui s’était passé et qui en était responsable.

    Le gang a été emprisonné au Leeds Crown Court.
    Les derniers actes ont eu lieu à Huddersfield, West Yorks, et font suite à des scandales similaires à Rotherham, Rochdale, Telford, Oxford et Newcastle.
    Le juge du Leeds Crown Courta déclaré que « la gravité (de l’infraction) dépassait de loin » tout ce qu’il avait vu auparavant.

    Nous pouvons maintenant révéler les grandes lignes :
    – Certaines victimes du gang ont été emportées à la sortie de l’école, dans leur uniforme.
    – D’autres ont été emportées de leurs familles de placement.
    – Elles ont été conduites dans des lieux éloignés et ont été maltraitées à maintes reprises par de multiples hommes.
    – Les familles des filles ont tiré la sonnette d’alarme après leur disparition.
    – Les travailleurs sociaux n’ont pas voulu garder un contact suffisant avec les familles ni prendre leurs demandes au sérieux.
    – Les policiers ont (parfois) rejeté la validité des demandes en considérant que ces filles étaient suffisamment expérimentées ou complices des sévices qu’elles subissaient.

    Ils ont été emprisonnés pour une période allant de cinq ans à la perpétuité, avec un minimum de 18 ans d’emprisonnement.

    Des preuves déchirantes ont révélé comment les victimes ont été délibérément ciblées par le gang de Huddersfield, qui a abusé d’elles à volonté.

    L’une des filles, qui n’avait que 12 ans à l’époque, a été retirée de force de sa famille de placement après que ses agresseurs eurent dit au personnel : « Je veux la baiser. »

    Une autre a tenté de se suicider alors qu’une autre avait avorté après avoir été rendue enceinte par un de ses prédateurs.
    Toutes les filles menaient une vie chaotique et dysfonctionnelle.

    L’ancien chef du groupe d’extrême droite English Defence League a été emprisonné pendant 13 mois parce qu’on craignait qu’il fasse dérailler les procès.
    Tommy Robinson, sur Facebook, a diffusé en continu une diatribe d’une heure dans laquelle il a nommé les accusés et toutes les accusations auxquelles ils faisaient face.
    Cette diffusion était en violation flagrante de la sentence d’outrage au tribunal (contempt of court) rendue contre lui par le juge de première instance, et risquait sérieusement de porter préjudice aux procès.
    Les images des défendeurs à leur arrivée au tribunal de Leeds en mai ont été visionnées 250 000 fois.
    Le juge de première instance Geoffrey Marson avait alors déclaré que l’ordonnance visait à assurer l’intégrité de l’affaire.
    Robinson (de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon) a été arrêté et incarcéré, mais libéré en août en appel.
    Un juge de l’Old Bailey devait décider la semaine prochaine s’il doit être condamné une seconde fois.

    C’est vers la fin du second de ces procès, en mai, que Tommy Robinson, fondateur de l’English Defence League, a été arrêté alors qu’il rapportait l’affaire en direct sur Facebook depuis l’extérieur du tribunal.

    Certaines des filles suivaient le mouvement par besoin d’attention, alors que d’autres, beaucoup plus naïves, croyaient sincèrement être dans des relations amoureuses.
    Mais ce que toutes les filles avaient en commun, c’était leur âge, leur isolement social et leur grande vulnérabilité.
    Tragiquement, chacune d’entre elles a ensuite été rejetée à plusieurs reprises par le système.
    Le procureur Richard Wright a dit au jury à chacun des trois procès : « Vous vous demandez peut-être pourquoi personne ne s’occupait du bien-être de ces filles. qu’il s’agisse de leur famille ou des personnes responsables à l’école, dans les services sociaux ou dans les forces de police ? Nous vous prouverons que les amis et les familles de bon nombre de ces filles étaient très inquiets pour elles.

    (…) Le meneur a été reconnu coupable de 54 infractions contre 11 victimes, dont le viol d’un enfant de moins de 13 ans. Au total, il a été reconnu coupable de 22 viols, agressions sexuelles, incitation d’un enfant à se livrer à des activités sexuelles, prostitution, trafic, trafic de drogue et coups. Il les inondait d’attention, leur faisait absorber de l’alcool et de la drogue et les préparer à s’adonner régulièrement au sexe avant de les prostituer à d’autres hommes.

    Le juge Geoffrey Marson a condamné les dix hommes à un total de 123 ans de prison – et a révélé comment ils ont imposé un régime de terreur.
    Lors du deuxième procès, huit membres du gang de grooming ont été condamnés à une peine totale de 98 ans pour une série d’infractions similaires.
    L’une des membres du groupe, Nasarat Hussain, 30 ans, a violé une des filles en uniforme scolaire alors qu’elle n’avait que 15 ans. Les abus ont eu lieu dans tout Huddersfield « dans des voitures, des parkings, des maisons, un salles de billard, un établissement d’alimentation à emporter, un parc et d’autres endroits ».
    Lors du troisième procès, quatre hommes ont été reconnus coupables de viol, de traite, de préjudice corporel et d’agression sexuelle. Ils seront emprisonnés le 1er novembre.

    (…) The Sun

    http://www.fdesouche.com/1090625-les-visages-du-gang-de-violeurs-dadolescentes-quavait-voulu-devoiler-tommy-robinson-enfin-officiellement-reveles

  • Le libéralisme libertaire, nouvel opium du peuple

    La super classe mondiale ne tient pas le haut du pavé que par la force, sa puissance financière et la sujétion des médias qu’elle lui procure. Il lui faut un corpus idéologique pour justifier sa domination et provoquer l’adhésion : c’est le libéralisme libertaire.

    Pas de domination sans consentement des dominés, et c'est d'autant plus vrai que l'oligarchie au pouvoir est numériquement dérisoire par rapport à la population mondiale, ou du moins occidentale, qu'elle soumet. La force d'un appareil répressif est bien sûr nécessaire et peut suffire un temps, mais aucun système politique et social ne peut survivre sans l'adhésion, au moins passive, d'une masse suffisamment importante de personnes. Et afin de fabriquer ce consentement, pour paraphraser Noam Chomsky, il faut un ciment doctrinal. La force de celui qui tient le système actuel est qu'il n'a justement pas les attributs classiques d'une idéologie : c’est le libéralisme libertaire.

    Alliance de la carpe et du lapin, le libéral libertaire ? Apparemment, tout oppose les deux termes. Le libéral est traditionnellement de droite et se préoccupe d'économie, c'est un partisan de la loi du marché et de son extension perpétuelle. Le libertaire est de gauche et se soucie de libérer l'individu de toute forme de norme et d'autorité, mais il réclame souvent, pour ce faire, la protection des « droits à » par l'État. Le libéral libertaire, à la fois partisan de la loi du marché et des "avancées sociétales"... vote Macron.

    Mais cela ne fait pas une idéologie et en effet le libéralisme libertaire n'est pas un système structuré, avec théoriciens, dogmes figures de proue. Presque personne ne s’en réclame vraiment, sauf Daniel Cohn-Bendit. Il est d'ailleurs le symbole de cette génération de Mai 68 qui, en prenant le pouvoir, a jeter ses idéaux anticapitalistes aux orties et s'est convertie à un libéralisme qui lui permette d'assumer ses désirs personnels. Le « jouir sans entrave » ? C'est un marché colossal.

    Un système très adaptable

    Pour les libéraux libertaires, seuls existe l'individu et l'humanité. Tout le reste (nation coutumes, tabous...) n'est que contingence qu'il convient de déconstruire, de dépasser, au nom d'une part de la satisfaction des moindres caprices de l'individu (notamment sur le plan des mœurs et de l'identité) et de l'extension du marché. L'ensemble des relations sociales et politiques est vu sous le prisme de la relation contractuelle, ce qui explique au passage la judiciarisation croissante des rapports humains dans ce système de pensée. C'est le marxiste Michel Clouscard qui le premier perçu ce phénomène d'autodéfense du capitalisme au sortir de Mai 68 et a forgé le concept de « libéral libertaire ». Un concept et non une idéologie structurée donc, tant le libéralisme libertaire est une dynamique, un mouvement fluide. Et c'est là l'une de ses forces dans son rôle de contrôle des populations ce mode de pensée sait merveilleusement s'adapter aux circonstances, contourner les obstacles que dressent devant lui les traditions et coutumes, frontières et autres réglementations contraignantes.

    Richard Dalleau monde&vie 27 septembre 2018

  • Avorter, c’est tuer cet enfant né avant la fin du délai légal en Angleterre

    Avorter, c’est tuer cet enfant né avant la fin du délai légal en Angleterre

    Voir l'image sur Twitter
    Marche Pour La Vie@MarchePourLaVie

    Angleterre : William est né à 23 semaines, soit 2 jours avant le délai légal d' !
    « Les gens avortent jusqu’à 24 semaines, et regardez William, un bébé bien vivant, donnant des coups de pieds et complètement formé » Anita, maman de Williamhttps://www.mirror.co.uk/news/uk-news/mum-gives-birth-two-days-13418378 

    https://www.lesalonbeige.fr/avorter-cest-tuer-cet-enfant-ne-avant-la-fin-du-delai-legal-en-angleterre/

  • Rien ne vient jamais à bout de la géographie et de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices

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    C'est la centième chronique « En deux mots ».

    1843809203.jpgNous y prendrons quelque distance avec « l'actualité » immédiate, même si cette dernière est contrastée, foisonnante, souvent agressive et violente, dangereuse en bien des régions du globe ; et même en France où, sans menace extérieure comme par le passé - une exception dans notre histoire - se profile, pour demain ou après-demain, le choc intérieur des communautés qui y vivent, soit depuis fort longtemps, de sorte que le patrimoine qu'elles y ont constitué au fil de nombreux siècles leur appartient, soit que, venues d'autres continents, d'autres civilisations, elles s'y soient installées plus ou moins récemment et continuent d'y venir en masse, sans pouvoir ni vouloir pour un grand nombre,  s'y assimiler. Cette situation française explosive, comme d’autres dans le monde, atteste que la théorie dite de la fin de l'Histoire, du moins telle qu'elle a été comprise et vulgarisée en « Occident », n'est pas pertinente. Elle est née de l'illusion de l'inéluctable généralisation à la planète entière du modèle marchand américain après l'effondrement du bloc soviétique. Un monde plat, métissé et post-national devait remplacer l'ancien ordre différencié des continents, des nations, des peuples et des cultures. On voit ce qu'il en est aujourd'hui, où l'Histoire ressurgit partout dans le monde avec son lot d'ambitions et de menaces croisées. 

    Emmanuel Macron a souvent répété, en contradiction avec la théorie de la fin de l'Histoire mais sans incidence sur sa politique, que l'Histoire est tragique.  Et cette tragédie, par-delà amitiés, alliances, et solidarités, qui sont toujours de circonstance, les nations la vivent finalement en solitaires, chacune selon sa destinée singulière.  

    Ni l'Histoire, ni les espaces géographiques où elle se déroule et qui la conditionnent, ni par conséquent, le politique, s'il s'affaiblit ici ou là, ne disparaissent vraiment ni tout à fait ni pour toujours.  

    3245238763.jpgCette considération simple est en définitive le fil conducteur de ces chroniques, qu'elles traitent de la France ou de l'Allemagne, toujours confrontées, de notre vieille ennemie héréditaire, l'Angleterre, de l'immense Chine ou de l'Inde immémoriale, de l'Espagne et de l'Italie voisines, nos turbulentes sœurs latines, de la Mitteleuropa (photo), si souvent martyre, de l'Amérique ou de l'Islam, de l'immigration et du terrorisme, ces fléaux qui sont ceux de notre temps, de Poutine, de Trump, de Merkel ou d'Emmanuel Macron ... 

    Même l'évolution extraordinaire des techniques à laquelle nous assistons, à laquelle que nous le voulions ou non nous participons tous, ne nous semble pas en réalité pouvoir venir à bout ni de la géographie ni de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices. La financiarisation du monde, l'asservissement du politique aux puissances cosmopolites de l'Argent, seraient en passe d'y réussir. Est-ce si sûr ? Regardons le monde, la résurgence de la Russie éternelle avec Poutine, les nationalismes asiatiques, chinois, indien, japonais et autres, le Brexit, l'Italie, l'Europe Centrale, le phénomène Trump et le formidable retour du national-conservatisme américain ... Et même allemand. Rien de tout cela ne sonne la fin de l'Histoire ou du Politique. 

    Les nouvelles technologies (les avions, internet, les téléphones portables chers à Michel Serres, les moyens de communication, etc.) rendraient l'anéantissement des frontières, des anciennes cultures, et des peuples, inévitable. Mais cela aussi est une vue partielle : les avions transportent les voyageurs et les masses de touristes ( « l'homme en bermuda »*) mais aussi les terroristes, les soldats et accessoirement les bombes, y compris celles d'Hiroshima et Nagasaki, ils servent à la paix ou à la guerre ; Internet est dans un cas analogue  : Il établit de multiples contacts entre individus, peut concourir à leur ressemblance, à leur uniformité, mais aussi à la diffusion des idéologies, des propagandes, à l'exaltation des particularismes de tous ordres, à l'expression des nationalismes, les meilleurs et les pires, il en est de même de toutes les technologies modernes : elles sont ambivalentes. Elles n'annihilent ni le poids de l'Histoire ni celui de la géographie sur les réalités politiques contemporaines.  

    Leur vitalité et leur perpétuelle résurgence, c'est ce que ces chroniques tentent de mettre en lumière au cas par cas. Il ne nous semble pas que l'actualité les démente. Au contraire. 

    Aux désespérés de l'avenir - français et au-delà - nous rapporterons que 3905801887.jpgJean-François Mattéi à qui, considérant son profond pessimisme, nous avions demandé s'il ne voyait aucun motif d'espérer en l'avenir, après un temps de réflexion nous avait répondu - en philosophe : « Heidegger pensait qu'à la fin tout recommence » (photo). Bainville, autre grand pessimiste, en la matière, pensait comme Heidegger. 

    Nous poursuivrons nos modestes réflexions sur l'actualité dans ce même esprit.  

    * Expression de Philippe Muray  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (100 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/15/rien-ne-vient-jamais-a-bout-de-la-geographie-et-de-l-histoire-ces-deux-gran.html

  • En Bavière, intox et manipulation après les élections

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    Par Tarick Dali, contributeur de La Droite libre ♦ Rien de plus prévisible qu’une soirée électorale ! Non pas grâce aux sondages, mais du fait des médias dont on sait, par avance, ce qu’ils diront et qu’ils se copieront les uns les autres.

    La soirée de dimanche dernier n’a pas dérogé à la règle, qu’on l’ait suivie en France ou en Allemagne : la CSU a essuyé un cuisant revers, les Verts sont les grands vainqueurs, l’extrême-droite effectue une percée historique. Et le choix des médias, unanime, est clair : la CSU doit, au parlement de Munich, constituer une majorité avec les Verts, histoire de pérenniser le merkelisme, version allemande du macronisme ou du juppisme.

    Le revers du CSU

    Ce scénario n’a aucune cohérence politique et les intéressés n’en veulent pas, mais les médias tentent de l’imposer, relayant, ce faisant, la volonté de moins en moins discrète des technocrates de l’Union européenne de se passer du suffrage populaire. Parce qu’à y regarder de plus près, le résultat réel des élections régionales du 14 octobre en Bavière n’a qu’un lointain rapport avec ce qui a été dit et écrit un peu partout. La seule information exacte est que la CSU a essuyé un sérieux revers, à son plus bas niveau depuis les années 1950. À part cela, tout est à peu près faux.

    La première cause du revers de la CSU est d’abord la forte mobilisation des mécontents de tout poil. La participation est passé de moins de 64 % en 2013 à plus de 72 % dimanche. C’est pourquoi en perdant un peu moins de 600 000 voix et obtenant tout de même plus de 5 millions de suffrages sur 13,6 millions exprimés et 6,8 millions votants (les électeurs allemands votent deux fois), la CSU conserve la confiance de 27 % des inscrits, au lieu de 30 % il y a quatre ans. La baisse est sensible mais rappelons par exemple que les députés français macroniens qui font la pluie et le beau temps depuis dix-huit mois, ont été choisis par 13 % des inscrits.

    Les Verts et l’AFD, faux gagnants de ces élections

    On attribue ensuite la progression des Verts, 17,5 % des exprimés contre 8,6 % en 2013, au transfert en leur faveur de prétendus électeurs centristes de la CSU, partisans de Merkel. C’est une invention pure et simple. Les Verts gagnent effectivement 1,3 million voix intégralement puisées, d’une part dans la déconfiture des socialistes du SPD qui, en perdant 1,1 million voix, descendent sous la barre des 10 % des exprimés, et pointent à la cinquième place, et d’autre part, à la mobilisation de leurs électeurs : 8 points de participation supplémentaires équivalent, en effet, à 800 000 électeurs et 1,6 million suffrages.

    On fustige la montée de l’extrême-droite. Certes, l’AFD qui était à zéro en 2013, progresse plus encore que les Verts, avec 1,4 million voix et entre pour la première fois, au Landtag. Mais, outre le fait qu’à 10,2 %, c’est un de ses plus faibles résultats dans le pays, l’AFD recule en Bavière de 300 000 voix par rapport aux élections au Bundestag de septembre 2017. Et plus un seul journaliste ne souligne désormais que ce parti n’est que le quatrième de l’État libre de Bavière, après qu’ils eurent tous prédit, avec une gourmandise dont on ne sait si elle était plus hypocrite que cynique ou l’inverse, qu’il disputerait la deuxième aux Verts.

    Les Électeurs libres, un parti qui compte

    La CSU est en tête, suivie des Verts, l’AFD quatrième et les socialistes cinquièmes. Où est le troisième ? C’est à croire qu’il n’existe pas. Il gêne, en effet, beaucoup les journalistes. Aussi bien français qu’allemands… Il s’agit des Freie Wähler, FW, les Électeurs libres. Depuis les années 1950, il existe une fédération des électeurs libres dans toute l’Allemagne qui rassemble des associations qui présentent des candidats uniquement aux élections locales. Au fil du temps, l’association des électeurs libres de Bavière a été la seule à émerger vraiment au point de se constituer en parti politique il y a dix ans, après être entrée au Parlement de Bavière, avec plus de 10 % aux élections régionales de 2008. Le jeune parti atteint 9 % en 2013, et 11,6 % dimanche dernier, devant l’AFD et les socialistes. Et ces résultats s’appuient sur des positions clairement de droite, alliant un libéralisme entrepreneurial à un conservatisme traditionnel, en faveur de la famille, de la sécurité, pour l’autorité, contre la drogue, et à des propositions d’écologie raisonnable, comme la protection des eaux, le recyclage et contre le gaspillage. Dès dimanche soir, aussi bien les responsables de la CSU que ceux de FW se sont dits prêts à s’allier pour offrir un gouvernement stable et efficace à la Bavière. C’est l’hypothèse la plus probable, la coalition CSU-FW comptant 122 sièges sur 205. Pourrait d’ailleurs s’y joindre le parti libéral FDP, qui revient au Landtag avec 5,1 % des exprimés et 11 parlementaires régionaux.

    Pourquoi donc ce silence sur FW et, dans une moindre mesure, sur le FDP ? d’abord parce que le résultat réel est que la droite bavaroise, dans sa globalité, est passée d’une élection régionale à l’autre, de 62 à 66 % des suffrages exprimés, et de 40 à 50 % des inscrits ; ensuite, parce que ces deux partis apportent la démonstration que tous les commentaires “autorisés” sont bidon.

    Pour faire simple, en oubliant la progression de la participation, on pourrait affirmer que les 500 000 voix perdues par la CSU ont été récupérées intégralement par FW, sans même parler des 300 000 suffrages supplémentaires engrangés par le FDP. C’est évidemment plus compliqué et il est clair que des électeurs de la CSU sont partis à l’AFD. Mais si on dit tout ça, ça signifie que la droite bavaroise, à l’instar de toute la droite allemande, ne veut plus de Merkel, ni de sa coalition avec les socialistes. Et c’est ce qui va empoisonner encore un peu plus les relations à l’intérieur de cette grande coalition d’autant que les socialistes vont peut-être, aussi, vouloir se faire entendre et se demander s’ils n’auraient pas intérêt à s’en aller aussi.

    La clef est à l’intérieur de la CDU qui pourrait aisément redresser la barre si elle se résolvait, enfin, à remplacer Merkel quitte à faire confirmer par des élections le choix clair d’une nouvelle coalition CDU-CSU-FDP. Mais cette hypothèse, ni Merkel, ni Junker, ni évidemment le croisé anti-Orban, Macron, n’en veulent. Mais tous ont du plomb dans l’aile. C’est la bonne nouvelle de ce dimanche.

    Tarick Dali 15/10/2018

    Source : La Droite libre

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/en-baviere-intox-et-manipulation-apres-les-elections/

  • Salzbourg : la désunion européenne

    La crise migratoire n’en finit plus de diviser (l’Union européenne. Le tout récent sommet de S Salzbourg l’a très clairement souligné. 

    La situation de l’UE est aujourd'hui d'autant plus critique que la question des migrants - ou des réfugiés, c'est affaire de vocabulaire... - n'est que la pointe visible d'un iceberg sur lequel Bruxelles pourrait bien, si elle refuse d'y prendre garde, se fracasser.  « Les discussions ont confirmé que des divergences persistent... » Telle est, parmi les diverses déclarations qui ont ponctué la fin du sommet de Salzbourg, celle qui résume sans doute le plus exactement l'état actuel de la question des relations entre les États-membres sur les sujets qui fâchent. D'aucuns veulent se féliciter de ce que, sur la question du Brexit au moins, l’unanimité des Vingt-Sept serait effective. C'est sans doute aller un peu vite en besogne. Disons que chacun commence à s'agacer des atermoiements de Theresa May sur la gestion exacte du divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, au point que même ses compatriotes ne semblent plus trop savoir ce qu'elle veut.

    Le président du Conseil européen Donald Dusk, qui a le défaut d'être un des rares Polonais à croire encore à l'avenir de Bruxelles - dans le schéma actuel du moins - a eu beau supplier ses partenaires d'oublier leurs divergences pour devenir constructifs, rien n'y a fait. Il est vrai que, à quelque point cardinal que l'on fixe les yeux, les peuples semblent rêver plutôt d'identité nationale. Et donc de déconstruction européenne !

    Il est vrai qu'un certain nombre de ses interlocuteurs avaient de quoi être agacés par l'espèce de déni de démocratie dont Bruxelles s'est désormais fait la championne depuis qu'elle croit en incarner plus pleinement la réalité que les peuples européens.

    Calmer le jeu de la démocratie

    Il suffit, pour s'en convaincre - si ce n'était déjà fait - de voir comment le Parlement européen a décidé le lancement d'une procédure de sanction à rencontre de la Hongrie au mépris des règlements européens. Les traités européens prévoient en effet qu'une telle décision ne peut être votée par ledit Parlement qu'à la majorité des deux tiers. Elle n'a, en l'occurrence, obtenu que 448 voix sur 693 exprimées. Soit un peu moins de 65%.

    C'est peu de choses, sans doute. Mais si une voix n'est plus égale à une voix, la démocratie n'existe plus, et Bruxelles devient visiblement la dictature qu'elle exerce de plus en plus réellement ces dernières années.

    Le problème, pour les européistes de tous bords, est que la distribution de mauvais points a dépassé les bornes. Pour être idéologues, les dirigeants de Bruxelles n'en ont pas moins conscience de cette tension grandissante, de ce fossé qui les sépare chaque jour davantage des peuples. Au point que Bruxelles, qui comptait, quelques heures avant le début du sommet de Salzbourg, annoncer la saisine de la Cour de justice de l'Union européenne à propos de la réforme de la Cour suprême polonaise qu'elle conteste, a préféré reporter sa décision.

    Devant la confirmation des tensions que les projets européens - pour ne pas dire le projet européen - continuent à faire naître un peu partout, il n'y a plus guère qu'Emmanuel Macron pour vouloir continuer à foncer tête baissée dans le mur. Sans-crainte de menacer, au passage, ses partenaires « Les pays qui ne veulent pas davantage d'Europe, ils ne toucheront plus les fonds structurels et donc il faut qu'au printemps prochain nous ayons cette discussion en vérité. »

    Plus guère que Macron pour aller contre les peuples. Même Angela Merkel, fait profil bas. Le chancelier allemand n’était pas présent lors du sommet, se contentant d'apparaître pour le dîner.

    Il suffit de regarder une carte de l'Union européenne pour voir combien les peuples, en ce moment, protestent. À l'est, le groupe de Visegrad ; puis, en descendant vers le sud, l’Autriche l’Italie, et même l'Espagne; Au nord, la Suède. À l'est, le Royaume-Uni. Même l'Allemagne est secouée...

    Le Français (LR) Joseph Daul, qui préside aujourd'hui le PPE, y met lui aussi de la mauvaise volonté : « La pressé ne peut pas me forcer à rejeter M. Orban. » La presse, en l’occurrence, a bon dos !

    Et Emmanuel Macron a tort de s'énerver, car il ne faudrait sans doute pas grand, chose aujourd'hui pour que ceux qu'il menace prennent la porte. Son ambition est-elle donc de revenir aux belles années de la CECA dans l'immédiat après-guerre ?

    Hugues Dalric monde&vie 27 septembre 2018

  • Suppression des frontières : la grande arnaque

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    Depuis le début des années 80, il nous est chanté sur tous les tons, tant par la droite que par la gauche, que la suppression des frontières et des taxes douanières qui les accompagnent permet aux consommateurs de bénéficier de prix bas et de créer des emplois grâce à l’ouverture de nouveaux marchés que permet la concurrence libre et non faussée.

    La réalité que nous constatons aujourd’hui est très éloignée de ces promesses fallacieuses.

    La suppression des taxes douanières n’a pas profité aux consommateurs mais aux marchands mondialistes. Le coût de la main-d’œuvre asiatique leur a permis des marges énormes auxquelles ils ont pu ajouter le montant des droits de douane supprimés.

    Ces taxes, qui ne sont plus perçues par l’État, ont été compensées par une augmentation de la fiscalité nationale, aussi bien sur le dos des contribuables consommateurs que des entreprises, qui ont dû ajouter à la concurrence déloyale ces nouveaux impôts et charges les rendant encore moins compétitives. Dans ces conditions, les industriels français ont été laminés. Les nombreux dépôts de bilan ont conduit à la suppression massive d’emplois.

    La mise en place de taxes douanières par le président Trump permet de confirmer ce diagnostic. L’économie des États-Unis reprend de la vitalité avec la création massive d’emplois.

    Il ne faut pas être surpris que les marchands, grands bénéficiaires du marché sans frontières et sans impôts, organisent un lynchage de ce président qui remet en cause leurs belles et juteuses affaires. Il est vrai que, pour eux, la vie est belle : ils se sont appropriés les impôts et laissent aux États le soin de financer les investissements nécessaires à leur business, y compris la défense militaire dans les pays dont ils exploitent les ressources naturelles !

    En France, le Président donne l’impression qu’il est toujours « associé gérant d’une affaire de fusions-acquisitions d’entreprises » pour optimiser les bénéfices de l’industrie financière contre l’intérêt de la France et des Français.

    Il est urgent de mettre fin à cette grande arnaque !

    Serge Grass

    http://www.bvoltaire.fr/suppression-des-frontieres-la-grande-arnaque/