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Europe et Union européenne - Page 514

  • L’émergence d’un parti de droite nationale en Espagne surprend nos médias

    L’émergence d’un parti de droite nationale en Espagne surprend nos médias

    Ils ne s’y attendaient pas :

    L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».

    Au programme : recentralisation de l’Etat, dissolution des régions autonomes, interdiction des partis indépendantistes, suppression de la loi de mémoire historique qui a interdit l’exaltation du franquisme en 2006 et de celle sur la violence faite aux femmes, récupération de Gibraltar, expulsion des immigrés en situation irrégulière, construction de murs à Ceuta et Melilla, retrait de l’espace Schengen, alignement sur le groupe de Visegrad (groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie).

    La foule était si nombreuse que des centaines de personnes sont restées derrière les portes de ces anciennes arènes symboliques, qui ont vu naître en 2014 la formation de la gauche radicale Podemos. A l’intérieur, Vox s’en prenait à « la petite droite lâche », en référence au Parti populaire (PP), et à la « girouette orange », c’est-à-dire le parti libéral Ciudadanos, et promettait « la grande Espagne, de nouveau ».

    Lu sur Fdesouche :

    ABC : Qui admirez-vous dans la politique européenne ? On vous compare à Le Pen.

    Santi Abascal [photo], président de « Vox » : « Dans la politique européenne, j’admire la reine Isabelle la Catholique et Charles Quint. Et aujourd’hui, Viktor Orbán est le fer de lance d’une nouvelle Europe, fondée sur la souveraineté des nations, l’identité chrétienne et sur l’opposition à une immigration massive. »

    https://www.lesalonbeige.fr/lemergence-dun-parti-de-droite-nationale-en-espagne-surprend-nos-medias/

  • La super-classe mondiale : « Des élites qui n’ont plus peur du peuple »

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    Entretien avec Michel Geoffroy pour Présent ♦ Michel Geoffroy, énarque, essayiste (auteur avec Jean-Yves Le Gallou d’un remarqué Dictionnaire de novlangue, Via Romana, 2015), contributeur régulier à la Fondation Polémia, nous donne avec La Super-Classe mondiale contre les peuples une analyse particulièrement fouillée et novatrice sur les détenteurs réels des pouvoirs de décision.

    Des élites qui n’ont plus peur du peuple

    — Comment définir la « super-classe mondiale » ?

    — La super-classe mondiale (SCM) correspond, au plan métapolitique, à l’usurpation, en Occident, de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé, usurpation qui s’est produite dans la seconde moitié du XXe siècle. La SCM incarne aussi « la révolte des élites » qu’avait prophétisée l’Américain Christopher Lasch il y a 20 ans. Des élites révoltées parce qu’elles n’ont plus peur du peuple. D’autant qu’elles peuvent désormais le remplacer par l’immigration, les délocalisations et, demain, par l’intelligence artificielle.
    Comme le pouvoir économique et financier s’est libéré de la tutelle des Etats, du fait de la mise en œuvre des politiques néo-libérales de dérégulation. Et parce que les grandes entreprises mondialisées sont désormais plus riches et plus puissantes que bien des Etats. Cette oligarchie transnationale pense donc pouvoir désormais révolutionner la société et le monde à son gré.
    Comme le déclarait cyniquement le milliardaire Warren Buffet au New York Times en 2006, « il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui est en train de la gagner » !

    — Quelles sont les circonstances qui ont permis son apparition, son développement et sa volonté d’hégémonie ?

    — La SCM résulte de la conjonction de deux événements majeurs, qui se sont produits au XXe siècle : la fin du communisme et l’avènement de la surpuissance américaine.
    La disparition du communisme, qui prétendait réaliser une alternative au capitalisme par la révolution évidemment bénéfique en elle-même, a cependant provoqué le grand soulagement des puissances d’argent et ouvert la voie à la constitution d’une oligarchie transnationale qui se croit élue pour changer la société conformément à ses intérêts et pour imposer sa « gouvernance » au monde.
    La disparition du « challenger » soviétique a en outre donné le sentiment aux Etats-Unis qu’ils pouvaient désormais façonner le monde à leur gré grâce à leur surpuissance désormais sans rival. La thématique occidentale du Nouvel Ordre Mondial, qui n’est jamais qu’un « remake » de celle du Nouveau Monde, entend tirer les conséquences de cette prétention.
    Or l’épicentre de la SCM se situe justement dans les pays anglo-saxons, où se trouvent les plus grandes institutions financières, les plus importantes firmes mondiales et la plus grosse industrie des médias et du divertissement. C’est pourquoi la SCM incarne l’oligarchie économique, financière, médiatique et culturelle qui croit pouvoir dominer et exploiter le monde à sa guise en s’appuyant sur la surpuissance américaine.

    Quatre cercles de pouvoir

    — En quoi – si c’est le cas – diffère-t-elle des classiques groupes de pression (ou lobbies) décrits par les manuels de sociologie politique ?

    — La SCM ne se résume pas aux traditionnels groupes de pression, car elle constitue un système spécifique, au sens cybernétique du terme. Elle fonctionne par la mise en synergie de quatre cercles de pouvoir : le cercle de la richesse financière et économique transnationale, le cercle des médias et de la culture, le cercle des organisations non gouvernementales et de la société civile, enfin le cercle des élites publiques.
    Le cercle de la richesse financière et économique transnationale est celui où la puissance est la plus concentrée et la plus opaque : il dirige, influence et achète ou finance tous les autres cercles. Le premier cercle ne comprend que quelques milliers d’individus, mais les autres cercles sont plus nombreux, en particulier parce qu’ils regroupent des idiots utiles. La SCM repose pour cette raison sur un pouvoir impersonnel, désincarné et collégial donc insaisissable, en totale opposition à la tradition de l’incarnation du pouvoir en Europe.
    Enfin, à la différence des traditionnels groupes de pression, la SCM incarne un projet mondialiste, la mise en place d’une « gouvernance mondiale », qui dépasse la seule défense des intérêts catégoriels, même si les oligarques cherchent aussi à s’enrichir toujours plus.

    Cosmopolitisme, révolution des mœurs et messianisme

    — Cette « super-classe » se rattache-t-elle, même implicitement, à une idéologie ? Dans l’affirmative, quelles en sont les racines du point de vue des idées politiques ?

    — L’idéologie de la SCM est le libéralisme libertaire et cosmopolite, un cocktail idéologique résultant de la fusion du vieux cosmopolitisme, du néo-libéralisme incarné dans « le consensus de Washington » et de la révolution des mœurs : car la révolution des mœurs a servi à déconstruire, au nom de la mythologie de la libération individuelle, tout ce qui s’opposait encore au pouvoir de l’argent-roi et à la marchandisation du monde et finalement de l’homme lui-même, comme on le voit très bien par exemple avec la PMA.
    Mais, plus profondément encore, la SCM renouvelle la vieille eschatologie de la fin des temps. Une hérésie consistant à croire que l’homme pourrait « forcer la main de Dieu », sans attendre la venue ou le retour du Messie, pour bâtir un nouveau paradis terrestre sur la ruine du monde ancien (« le monde d’avant » comme dit Macron). Qui prétend aussi que le meilleur moyen de parvenir à la paix perpétuelle consisterait à supprimer les frontières, les nations, les identités et les Etats, comme le soutenait déjà Diogène le Cynique.
    Cette utopie s’est incarnée à la fin du XXe siècle dans la révolution du néo-capitalisme mondialisé qui a le messianisme, l’unilatéralisme et le puritanisme américains pour épicentre. Car les oligarques anglo-saxons se croient toujours élus de Dieu pour faire le Bien de l’humanité malgré elle. « Je ne suis qu’un banquier qui fait le travail de Dieu », n’hésitait pas à déclarer Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs. Une prétention non seulement risible, mais surtout dangereuse.

    Le chaos et l’espoir

    — Dispose-t-elle d’une stratégie cohérente ?

    — Oui. La SCM fait avancer son projet et son agenda selon une dialectique du chaos et du contrôle. Elle sème le chaos partout comme moyen de détruire la résistance psychologique et l’homogénéité des peuples : c’est principalement le rôle dévolu au chaos migratoire en Europe. Mais aussi au chaos économique, conséquence de la dérégulation systématique, qui place les populations en insécurité économique et sociale croissantes. Ou au chaos moral et « sociétal » qui sert à déstructurer les personnalités. Enfin, la SCM ne répugne pas à la guerre comme moyen chaotique par excellence.
    Mais le chaos sert ensuite de prétexte à l’instauration du contrôle : l’oligarchie substitue en effet à la souveraineté nationale le contrôle de la population, qui correspond à l’instauration de la post-démocratie en Occident. La post-démocratie illustre le caractère totalitaire du gouvernement mondial que la SCM voudrait instaurer à son profit : un système où les peuples se voient retirer le pouvoir de changer de politique, où les juges supplantent les législateurs et dont l’Union européenne constitue le laboratoire.

    — Une riposte à cette mainmise sur la société est-elle envisageable avec quelque chance de succès ?

    — Oui, parce que la parenthèse historique qui s’est ouverte avec la fin du communisme est en passe de se refermer : le monde devient de plus en plus multipolaire, ce qui signifie que la prétention de la SCM à gouverner le monde au travers de la surpuissance américaine se heurte de plus en plus à l’émergence d’autres civilisations, d’autres puissances. Partout, y compris en Europe, les peuples se réveillent, veulent préserver leur identité et leur culture et rejettent un monde « macdonaldisé » ou soumis à Goldman Sachs. En d’autres termes, le monde est en train d’échapper aux mondialistes. Même si elle se prend pour Dieu, la SCM n’est ni omnisciente ni omnipotente.
    La SCM n’a finalement réussi qu’une chose : mettre les Européens en servitude. A nous de nous libérer de son emprise !

    Entretien réalisé par Présent le 6 octobre 2018 dans le numéro 9212

    Michel Geoffroy, La Super-Classe mondiale contre les peuples, éd. Via Romana, 476 pages, 24 euros.

    Crédit photo : Thierry Ehrmann [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/michel-geoffroy-super-classe-mondiale-elites-peuple/

  • L’esclavage ? Parlons-en !

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    Pratiqué sur tous les continents, l’esclavage est vieux comme l’humanité. Sort de fait affreux que celui de l’esclave, objet ou meuble pour son propriétaire, soumis à sa volonté, son désir ou ses caprices. L’État de droit prohibe cette sujétion d’un être humain : ainsi, en son article 224-1B, notre Code pénal définit l’esclavage comme « l’exercice, à l’encontre d’une personne, d’un des attributs du droit de propriété » ; et punit de vingt ans de réclusion criminelle la réduction avérée de quiconque à cet état.

    Pas de problème, donc : qui prônerait l’esclavage aujourd’hui ? Et pourtant… Car tout un demi-monde académique, journalistique et associatif dénonce bruyamment l’esclavage (comment lui donner tort ?) mais condamne cependant les seuls Européens, pour la seule traite négrière triangulaire (Europe-Afrique-Amériques), en gros, du XVIe au XVIIIe siècle. Racistes, avides, les Européens sont seuls coupables et devraient, dit ce chœur vengeur, expier et payer pour cela jusqu’à la fin des temps.

    Mais obnubilés par leur cause, ces militants à œillères ignorent – à dessein ? – l’esclavage persistant encore sur notre sol même, toujours aussi cruel et brutal. Ouvrons-leur les yeux.

    En mai 2018, des maquerelles ayant prostitué de force une cinquantaine de jeunes femmes sont jugées à Paris pour « proxénétisme aggravé » et « trafic d’êtres humains ». Souvent issues de la ville nigériane de Benin City, les victimes sont infiltrées en Europe comme « migrantes » par leurs proxénètes, dans les pires dangers, à travers l’Afrique puis la Libye, et embarquées pour l’Italie sur des radeaux de fortune. Concernant au minimum des centaines de femmes africaines, des dizaines de ces affaires ont déjà été jugées en Europe. Rien qu’en France, dit la police, vingt de ces réseaux furent démantelés en 2017.

    Ces procès résonnent tous des mêmes insoutenables récits. Les victimes parlent toutes de « calvaire ». Battues, scarifiées par leurs « propriétaires », soumises par des sorciers à des rituels de magie noire où elles doivent avaler le sang et les organes crus d’animaux ; elles sont violées (collectivement, même) avant d’être vendues. Passant d’un proxénète à l’autre, elles sont « à l’abattage », multipliant les « passes » dans des foyers de travailleurs ; forcées d’avorter quand elles tombent enceintes – mais « travaillant » quand même, épuisées et sanglantes. Bien sûr, leurs maîtres récupèrent l’argent si cruellement gagné. À Marseille, une de ces bandes criminelles accumule ainsi, en quelques mois, 180.000 euros en espèces.

    Est-ce le seul type d’esclavage pratiqué dans l’Europe de 2018 ? Non : des handicapés ou simples d’esprits, vivant chez eux dans une misère noire, sont contraints à mendier par de modernes esclavagistes. Pire : des enfants de parfois sept ans sont soumis au même enfer. Tyrannisés pour rester des heures à la même place, il leur faut rapporter chacun de 30 à 300 euros par jour. Ils échouent ? Humiliés, attachés nus à des arbres, ils sont fouettés, coupés au couteau, affamés, etc. Parfois, on leur brise un membre ou on leur roule dessus en voiture (tout est consigné sur procès-verbal, à l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante). Des « registres de comptes » saisis révèlent que ces esclaves sont vendus 500 euros « pièce » par leurs maîtres et leur servent aussi d’esclaves sexuels.

    Ici, le lecteur se demande : qui sont ces bourreaux ? Ce sont, dans le premier cas, les membres de groupes criminels organisés nigérians (Black Axe, Authentic Sisters, Supreme Eye Confraternity) ; dans le second, des « familles rom » ou des « clans rom » criminalisés, issus des Balkans. Les fortunes extorquées aux victimes leur servant à tous à vivre en nabab, dans de luxueuses villas.

    Nul Français dans les multiples cas d’esclavage ci-dessus mentionnés. Peut-être est-ce là le motif du désintérêt de nos anti-esclavagistes a posteriori, pour ces affaires qu’ils ignorent totalement. Impossible de culpabiliser ces criminels vivants et dangereux ? Nulle prébende à attendre d’eux ? Prudence. « Stigmatisons » plutôt l’esclavage de grand-papa, dont les acteurs sont morts depuis belle lurette, ce qui est rassurant. Accablons, encore et toujours, leurs descendants de reproches. Ces commodes cibles s’excusent tant et plus – voire paient pour soulager leur conscience. Moins dangereux qu’un tueurs à gages de Black Axe et sa magie juju ; ou qu’un surineur balkanique. Et bien plus lucratif.

    NB : les détails et sources des affaires ci-dessus narrées sont à disposition de tout fact-checkervétilleux.

    Xavier Raufer

    http://www.bvoltaire.fr/lesclavage-parlons-en/

  • Euroscepticisme et crise bancaire

    Euroscepticisme et crise bancaire

    Lu sur RITV :

    Ambrose Evans-Pritchard, analyste économique respecté au Daily Telegraph de Londres, s’interroge sur la crise bancaire qui menace en Italie, et livre au passage quelques réflexions intéressantes qui montrent ce qu’il en coûte de s’opposer à l’UE. L’arrivée au pouvoir de l’improbable coalition Lega-Cinque Stelle a permis à l’euroscepticisme de conquérir un nouveau bastion, mais on ne cesse de nous expliquer que le pays se trouve dès lors dans une situation économique critique. Pourquoi ? Parce que les banques centrales et la Commission de Bruxelles lui sont hostiles, et appuient même sur les bons leviers pour enfoncer l’Italie sous l’eau. Reste à savoir si elles y parviendront.

    Ce sont les déclarations de Matteo Salvini, vice-Premier ministre de cette Italie rétive à l’égard du pouvoir européen qui ont provoqué le premier gros problème. Alors qu’il venait de qualifier Jean-Claude Juncker et son aréopage d’» ennemis de l’Europe barricadés dans leurs bunker de Bruxelles », le « marché » a répondu en faisant augmenter de manière drastique les intérêts sur l’endettement italien à 10 ans : à 3,62 %, la note publique a gonflé au point de rendre la situation quasi insoutenable. Ledit marché était sensible à la colère des instances européennes…

    Salvini répondait à une lettre sévère de la part de la Commission qui contestait les prévisions de dépenses du gouvernement « populiste » italien – des dépenses de nature à creuser profondément le déficit. Rome devait revoir sa copie, parce que le déficit prévu de 2,4 % du PIB s’éloigne selon Bruxelles à hauteur de 1,4 point du niveau jugé acceptable à l’aune des règles fort complexes du Pacte de stabilité.

    Mais c’est l’Italie en tant que telle qui est vulnérable sur ce plan financier parce que, comme le souligne Evans-Pritchard, les banques italiennes détiennent une belle part de la dette publique, soit 387 milliards d’euros, un portefeuille dont la valeur s’érode : cette perte automatique a pour deuxième effet de réduire leur matelas de capitaux.

    Contraintes à en lever de nouveaux, les banques se heurtent à un climat hostile. L’autre option consiste à réduire les prêts consentis à l’économie réelle, avec les effets néfastes qui en découlent pour l’industrie et l’activité économique du pays. En un mot : la méfiance plus ou moins téléphonée à l’égard des emprunts souverains peut fort bien mettre un pays à genoux. Sans surprise, les banques les plus exposées se dépêchent actuellement de vendre ces obligations afin de réduire tout « risque de concentration » : pour une banque comme UBI, celle-ci est actuellement évaluée à 60 %. […]

    Evans-Pritchard cite Ashkoda Mody, ancien chef délégué du FMI pour l’Europe, à propos de la dette jugée acceptable par la zone euro au nom du pacte de stabilité : du « non-sens théologique » où l’on attache un poids démesuré à quelques points de décimales au nom d’une « fausse science », pour reprendre les expressions du journaliste. « Ces chiffres n’ont absolument aucun sens. La règle fiscale est économiquement illettrée et dysfonctionnelle, et pourtant, un discours s’est installé qui l’a rendu en quelque sorte sacro-saint », a déclaré l’économiste lors d’un forum tenu à l’American Enterprise Institute.

    D’ailleurs, l’ancien Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était dans les bonnes grâces de Bruxelles il faut le dire, a pu proposer des déficits de 2,9 % pendant trois années d’affilée sans qu’on en fasse tout un plat. Emmanuel Macron peut même s’en permettre davantage. Voilà qui alimente, constate Evans-Pritchard, le soupçon d’une dispute qui n’est pas du tout économique mais bien politique, visant au contrôle politique.

    Matteo Salvini, pour sa part, répond par le mépris, refusant de s’inquiéter de la marge actuarielle croissante à l’instar de son homologue Cinque Stelle – il répète à qui veut l’entendre les mots de Gabriele d’Annunzio, « me ne frego »(« je m’en fous »). L’expression, cela n’échappe à personne en Italie, était aussi le cri de ralliement des Chemises noires de Mussolini pendant les années 1930. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/euroscepticisme-et-crise-bancaire/

  • Le populisme identitaire gagne enfin l’Espagne !

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    Un tremblement de terre a secoué dimanche dernier le monde politique espagnol. Les oligarques du Système se croyaient bien à l’abri, l’Espagne étant le seul pays européen qui, par on ne sait quel miracle, semblait préservé du fléau, disent-ils en tremblotant, de plus en plus répandu sous la forme de « racisme », « xénophobie » et « populisme ». Populisme de droite, attention !
    Car celui de gauche, incarné par Podemos, existe bien depuis quelques années en Espagne. Mais il ne les inquiète guère. Ils l’ont même favorisé au début, car les bobos au pouvoir et les bobos de Podemos partagent, finalement, le même horizon individualiste et libéralo-libertarien de pensée.

    Bref, « les jours les plus sombres de notre histoire » semblaient ne devoir jamais menacer la tranquillité de ceux dont les seules idées consistent à agiter un épouvantail si fallacieux qu’il n’épouvante déjà presque plus personne. Tout s’est pourtant effondré pour eux lorsque dimanche dernier la progression du jeune parti VOX, mis en orbite par des gens ayant quitté il y a quelques années le Partido Popular, s’est concrétisée dans le succès éclatant qu’a récolté son premier grand rassemblement célébré à Madrid.

    Dix mille personnes dans la salle et cinq mille restées dehors ont acclamé pendant des heures les discours des principaux dirigeants du parti. Il a fallu se frotter les yeux et ouvrir les oreilles frappées de stupeur en entendant des choses jamais ouïes, de mémoire d’Espagnol démocrate, sur une tribune publique.
    On y a célébré l’histoire. Non pas celle de la guerre civile, mille fois rabâchée par une gauche qui s’abreuve encore à son sang, mais la grande histoire, celle d’il y a 447 ans, lorsque le 7 octobre 1571 – la date du Rassemblement n’a pas été choisie par hasard – la coalition chrétienne dirigée par l’Espagne vainquit à Lépante l’empire ottoman et « empêcha l’Europe, fut-il dit à la tribune, de tomber dans la barbarie ».

    Dans un langage et dans un esprit qui a évité aussi bien la langue de bois chère aux politiciens de tous bords que les travers de la vieille droite ringarde et cléricale qui a tant sévi en Espagne, on y a défendu la patrie (nom jusqu’à présent imprononçable) tout comme la famille, ainsi que les coutumes et les traditions (festives, comme la corrida ; ou sacrées, comme les processions) qui, elles aussi, font l’objet du mépris et des attaques gauchistes.

    C’est dire que les deux grands sujets du programme de VOX – la lutte contre l’immigration de peuplement et contre la sécession qui, en Catalogne et au Pays Basque, menace la nation espagnole – n’ont pas été, bien s’en faut, les seules questions présentes. C’est en réalité l’ensemble de la vision « politiquement correcte du monde » qui a été mise sur la sellette, le plus remarquable ayant sans doute été ceci : en même temps que des mesures étaient avancées pour contrer les méfaits économiques de la mondialisation, ce n’est pas du tout l’économie qui a présidé le discours de ceux qui savent sans doute que la vie de l’esprit est aujourd’hui bien plus menacée que celle du corps.

    Rien n’est pourtant encore joué. Pour retentissant que soit ce premier grand succès, il ne faut pas oublier que VOX n’a pas encore de représentants au Parlement espagnol, même si tous les sondages assurent qu’il y entrera lors des prochaines échéances. Dans la plus immédiate, les élections au Parlement de l’UE l’an prochain, il semble évident qu’il obtiendra une poignée de députés. C’est ainsi, d’ailleurs, que Podemos avait débuté lors des précédentes élections « européennes », juste avant lesquelles il avait été créé. Tous les espoirs sont maintenant permis pour que VOX suive, dans sa progression, une voie analogue.

    Javier Portella Écrivain et journaliste espagnol

    http://www.bvoltaire.fr/le-populisme-identitaire-gagne-enfin-lespagne/

  • Lancement du « Front de la liberté », alliance électorale en vue des élections européennes

    Lancement du « Front de la liberté », alliance électorale en vue des élections européennes

    dpf0xhew0aiblvf-jpg-large.jpgD’Olivier Bault dans Présent :

    Marine Le Pen a rencontré Matteo Salvini lundi à Rome pour annoncer le lancement d’un « Front de la liberté », c’est-à-dire d’une alliance électorale en vue des prochaines élections européennes. Il s’agit, selon les mots de la présidente du Rassemblement national, de « rendre leur pouvoir aux peuples, ce qui est le fondement même de la démocratie ». Le ministre de l’Intérieur italien a résumé ainsi la convergence de vues entre la Ligue italienne et le Rassemblement national français : « Nous partageons la même idée de l’Europe, de l’agriculture, du travail, de la lutte contre l’immigration, et nous sommes contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, enfermés dans le bunker de Bruxelles. »

    La rencontre entre les deux leaders de la droite dite « populiste » s’est déroulée à l’occasion d’un forum sur le thème « Croissance économique et perspectives sociales dans une Europe des nations ». Le nom de « Front de la liberté » se justifie par le fait que, selon Marine Le Pen, les deux partis affiliés au groupe Europe des Nations et des Libertés au Parlement européen luttent « pour que les nations ne disparaissent pas au bénéfice de cet empire totalitaire qu’est devenue l’Union européenne ».

    Sur le thème de l’immigration, les deux dirigeants ont été d’accord pour dire qu’il fallait aider les pays d’origine des immigrants pour fixer les populations sur leur territoire. Marine Le Pen a dénoncé la volonté du patronat en Europe de laisser venir ces gens perçus comme source de main-d’œuvre à bon marché, alors que « les hommes veulent rester avec leur peuple dans leur pays, au sein de leur culture. Ils n’ont pas envie de partir de leur pays au risque de leur vie ». On se souvient que Salvini avait lui aussi dénoncé, lors d’un récent sommet européen à Salzbourg, la volonté des dirigeants européens de faire venir des « esclaves » pour remplacer les enfants que les Européens ne font plus. Lundi à Rome, Salvini a déclaré : « Marine Le Pen et moi sommes en train de rassembler l’héritage social de la gauche qui a trahi ses valeurs, nous défendons les précaires que la gauche a oubliés. » […]

    https://www.lesalonbeige.fr/lancement-du-front-de-la-liberte-alliance-electorale-en-vue-des-elections-europeennes/

  • Ils sont chez eux en Afrique, qui appartient aux Africains. Ils sont également chez eux en Europe, qui appartient à tout le monde

    Paysan Savoyard sur Facebook

    (septembre 2018)

    Info : le pseudo du moment, Hubert Defrasses, tient toujours sur FB (sauf sur Le Monde, Libération, France-culture, 20 minutes et Le Parisien, d’où je suis banni). Mon compte a cependant été bloqué pendant 3 jours, avertissement de l’administration de FB à la clé. 

    Sur l’invasion

    Lorsque les « réfugiés » auront fini d’envahir l’Europe, où les Européens iront-ils se réfugier ?

    Ils sont chez eux en Afrique, qui appartient aux Africains. Ils sont également chez eux en Europe, qui appartient à tout le monde

    Et Pogba en verlan ça donne quoi ?

    (deux militaires qui faisaient leur footing agressés à Castres) Dans la France envahie, même l’armée doit faire profil bas

    (militaires agressés à Castres) Qu’est-ce qu’ils faisaient en France aussi… ? Qu’ils aillent au Mali, en Syrie ou en Papouasie… Et qu’on laisse à nos hôtes quartier libre…

    Hapsatou c’est pas français ça ? Sy, Sy…

    Omar en pince pour Hapsatou… Nan ? Sy !

    Sy les Blancs sont pas contents, c’est pareil, et puis satou

    « Hapsatou » ! « A vos souhaits…

    (Blanquer veut promouvoir l’arabe à l’école) Il est inévitable que la langue de l’envahisseur envahisse aussi l’école…

    Commentaire bloqué par FB le 19/09/18 This post goes against our Community Standards Vous êtes la seule personne à pouvoir voir cette publication parce qu’elle va à l’encontre de nos standards sur les discours incitant à la haine. 

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  • Les autorités allemandes cachent-elles les chiffres réels des viols dans les centres de réfugiés ?

    Par peur de la réaction des populations locales, les autorités allemandes minimiseraient les cas d’agressions sexuelles et de viols commis au sein des centres d’hébergement. C’est ce que dénoncent les syndicats de police et plusieurs ONG.
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    Alors que l’arrivée des réfugiés en Allemagne se poursuit, le chef du syndicat de police allemand, Rainer Wendt, a affirmé récemment que les autorités en charge de l’accueil des migrants dans les Länder omettaient délibérément de signaler une grande partie des agressions dont les femmes sont victimes dans les centres d’hébergement.
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    Ce choix serait issu de la volonté de calmer les choses, «ce qui est compréhensible» selon Rainer Wendt, mais «totalement contre-productif» car cela revient à «se voiler la face et ignorer la réalité».
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    Alors que l’opinion publique allemande s’inquiète d’une arrivée si massive de réfugiés sur son sol, les autorités semblent vouloir tout faire pour éviter d’attiser davantage ce sentiment de méfiance en «édulcorant» certains chiffres, afin de ne pas inciter les groupes d’extrême droite à des actions musclées.
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    Car, comme tient à le souligner le ministre de l’Intérieur, Thomas De Maizière, des milliers de rumeurs circulent déjà sur Internet à propos de l’accueil des migrants et, même si «certains détails» sont discutables, il ne faut pas «se laisser aller aux amalgames» et à la «suspicion générale» envers les réfugiés.
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    Mais selon Rainer Wendt, la majorité des cas d’agression sexuelle ne figurent pas dans les rapports officiels car les victimes ne portent pas plainte par honte ou peur des représailles, «ce qui est caractéristique pour les cas de viols quelle que soit la communauté touchée».
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    Pour lui, les ministres de l’Intérieur des Länder «devraient se rendre sur le terrain» pour appréhender «la réalité de ce qui se passe la nuit dans les rues et les centres d’hébergement».
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    Dans cette optique, plusieurs associations caritatives ont adressé aux autorités une lettre ouverte dénonçant les crimes et les violences commises dans les gymnases sportifs et les immeubles de bureaux vides qui servent de centres d'hébergement. même.
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    Barbara Helfrich, membre d’une association caritative de défense du droit des femmes dans le Land de Hesse, a affirmé à Reuters être en possession, de même que «plusieurs ONG et groupes consultatifs», de rapports fiables sur les violences et agressions sexuelles, qui dans certains cas iraient même jusqu'à la prostitution forcée.
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    Alors que 70% des réfugiés sont des hommes, plusieurs ONG ont exigé que des centres réservés uniquement aux femmes soient ouverts ou, à défaut, qu'elles bénéficient de zones sécurisées.
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    Une porte-parole des Verts allemands en charge de la question des réfugiés a confié à Reuters que, même si ces rapports peuvent en effet «provoquer des sentiments anti-migrants», ce n'était pas une raison pour «se voiler la face en laissant les extrémistes faire la loi». 
    Source

  • Vous avez dit réchauffement ?

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    Le billet de Patrick Parment

    Le GIEC (Groupe d’experts sur l’évolution des climats) vient de publier un nouveau rapport qui nous promet, une fois de plus, bien des catastrophes naturelles. Cet organisme qui œuvre à l’ombre de l’ONU a été contesté par bien des scientifiques des plus sérieux. Toutefois, il est incontestable que la terre est entrée dans un nouveau cycle climatique, comme elle en a connu beaucoup tout au long de son histoire, et qui se manifeste sous nos yeux par la fonte des banquises, l’accumulation de violents cyclones, des modifications de température sous tous les climats. Et il est certain qu’une augmentation de la température de la terre de 1,5 à 2°C aurait des conséquences écologiques qu’il est difficile d’évaluer.

    Mais, rendre responsable de ce réchauffement l’activité humaine, tant industrielle qu’agricole, relève en grande partie de la fantaisie.

    En revanche, ce qui est vrai c’est que l’accès aux ressource énergétiques non renouvelables (gaz, pétrole, charbon, uranium) pour satisfaire une société de consommation qui est en train de s’étendre à la terre entière, est un authentique fléau. Car, cet épuisement des ressources de la terre, modifie gravement nos écosystèmes et réduit de manière dramatique la faune et la flore, c’est-à-dire le vivant. Tout cela au nom d’un capitalisme effréné qui entraîne l’humanité sur la voie du suicide. Le réchauffement climatique comparé à la destruction de nos environnements n’est somme toute que marginal. Le vrai combat, ce n’est pas de vouloir s’en prendre au réchauffement climatique contre lequel l’homme est impuissant, mais bien de préserver et protéger nos environnements. En privilégiant par exemple les énergies renouvelables et surtout en limitant nos besoins en matière d’énergies non renouvelables. Ce qui revient à mettre en cause la société de consommation et son modèle frénétique, le capitalisme en général et financier en particulier. Ce qui reviendrait à penser que l’homme peut être un animal raisonnable. Ce dont nous doutons fortement. Nos sociétés se sont construites sur la rareté, elles risquent de disparaître sous l’abondance.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/09/vous-avez-dit-rechauffement-6095694.html 

     
  • Génération Identitaire met une nouvelle fois SOS Méditerranée face à ses contradictions – Jérôme Barbet (Les Identitaires)

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    Vendredi 5 octobre, Génération Identitaire a occupé les locaux de l’association « SOS Méditerranée » à Marseille. En dénonçant la complicité de cette association avec les mafias de passeurs, les jeunes identitaires ont une nouvelle fois mis en lumière les contradictions de cette ONG. Alors qu’elle se revendique « humanitaire », elle est en réalité motivée par l’idéologie.

    Une idéologie qui l’aveugle au point qu’elle refuse de concéder que les seules politiques ayant permis de diminuer le nombre de décès en mer (en ramenant parfois son chiffre à zéro comme en Australie) ont été des politiques de fermeté. En Italie, les mesures prises par Matteo Salvini ont permis de diminuer le nombre de morts en mer de moitié en seulement quelques mois.

    Cette baisse a une explication très simple : les départs ont également diminué de moitié. Comme les identitaires le dénonçaient pendant l’opération Defend Europe en Méditerranée, l’action des ONG avait bien un effet de « pompe aspirante ». En s’approchant toujours plus des côtes libyennes, elles encourageaient de plus de plus d’Africains à tenter la traversée en prenant sans cesse plus de risques. Le nombre de morts ne faisait donc qu’augmenter. Aujourd’hui qu’elle n’y sont presque plus actives, le mot est passé chez les migrants et ils sont moins nombreux à vouloir prendre la mer.

    Par ailleurs, ces ONG n’aident pas l’Afrique car aider ce continent, ce n’est certainement pas encourager sa jeunesse à émigrer. Pour monter à bord de l’Aquarius, il faut auparavant avoir déboursé environ 3 000 euros auprès des passeurs (Renaud Girard, grand reporter au service étranger du Figaro, le 23/06/2018). Ceux qui quittent l’Afrique ne sont donc pas les pauvres, mais la classe moyenne ou aisée. Celle qui, au lieu d’investir ces sommes d’argent importantes dans l’économie locale, préfère essayer d’envoyer un des leurs en Europe vers un Eldorado qui n’existe pas.

    Ces ONG refusent de voir la vérité en face. En réalité, elles se rendent complices des mafias de passeurs qui réalisent des chiffres d’affaires de plusieurs milliards d’euros et qui financent parfois le terrorisme. Par l’effet attractif de leur présence au large de la Libye, elles sont responsables des milliers de migrants qui sont morts en mer pour avoir tenté de les rejoindre.

    L’action de ce vendredi avait pour but de rappeler encore une fois que les intentions mises en avant par SOS Méditerranée ne correspondent pas aux effets catastrophiques de leur action. Au vu de ces faits accablants, la France ne doit en aucun cas accorder un pavillon à l’Aquarius (navire de SOS Méditerranée), elle doit au contraire le saisir !

    Jérôme Barbet

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/212208/generation-identitaire-met-une-nouvelle-fois-sos-mediterranee-face-a-ses-contradictions-jerome-barbet-les-identitaires/