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Europe et Union européenne - Page 512

  • Les populistes accèdent au parlement régional d’Andalousie

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    Le parti de droite populiste Vox a obtenu 12 sièges au Parlement régional d’Andalousie ce dimanche, avec plus de 10% des votes. Ce parti prône la souveraineté espagnole, défend les valeurs de la famille traditionnelle et s’oppose à l’immigration.

    Son entrée au parlement d’une région gouvernée par le socialisme depuis plus de 30 ans est d’autant plus symbolique qu’elle s’accompagne d’un échec majeur des partis de gauche. Le parti socialiste ouvrier espagnol a en effet connu un recul lui aussi historique, et ne pourra donc pas obtenir la majorité, même en s’alliant à son homologue d’extrême gauche.

    Alors que l’Espagne était devenue le nouveau point d’entrée privilégié des clandestins suite à la nouvelle politique anti-immigration de l’Italie, il semblerait que la réaction du peuple ne se soit pas fait attendre.

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  • La vox populi, la réaction nationale ou les poubelles de l’histoire?

    agora.jpgDans cette Europe bruxelloise qui serait selon ses thuriféraires l’espace où les mots de liberté, de droit de l’homme , de respect des minorités prendraient tout leur sens, il ne s’est toujours pas trouvé un pays pour braver le courroux de l’oncle Sam et des réseaux atlantistes. En l’espèce pour  accorder  l’asile politique à Julian Assange, fondateur de wikileaks,  coupable d’avoir révélé le dessous des cartes . Le site d’extrême gauche Le Grand Soir, relayant (traduisant)  un article paru dans le journal italien La Republica sous la plume de Stefania Maurizi, rappelait le 29 novembre qu’« il y a deux ans, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (UNWGAD) a établi que le Royaume-Uni (à l’époque, la Suède aussi) était responsable de la détention arbitraire d’Assange : il doit le libérer et l’indemniser. Londres n’a pas apprécié cette décision : ils ont essayé de faire appel, mais ont perdu l’appel et l’ont tout simplement ignoré depuis lors. Les médias britanniques n’ont jamais demandé aux autorités de leur pays de se conformer à la décision de l’organe de l’ONU, bien au contraire : certains s’en sont même pris à l’organe de l’ONU. Si Julian Assange se retrouve entre les mains des autorités britanniques dans les mois à venir et que les États-Unis demandent son extradition, quelle sera la position des autorités britanniques ?» Plus généralement,  les partis libéraux et leurs médias préfèrent s’émouvoir des mesures prises par les Etats contre les manoeuvres de déstabilisation émanant des lobbies mondialistes qui menacent à terme leur souveraineté et partant, la liberté des peuples dont ils ont charge.

    Ouest-France essayait ainsi  de susciter l’indignation des braves gens ces dernières heures en relatant que le milliardaire-militant antinational George Soros avait perdu son bras de fer contre le gouvernement hongrois et que son université américaine, l’Université d’Europe centrale (CEU),  devrait quitter Budapest pour trouver refuge à Vienne.

    «Cet acte n’est pas le premier coup porté par Viktor Orbán (à) George Soros déplore Ouest-France. Au printemps 2018, une autre loi rebaptisée  Stop Soros  a contraint sa fondation Open Society à fuir à Berlin, en partie car elle finance une association d’aide aux migrants.»  Ce refus par les Hongrois  de la submersion migratoire, à l’aune des conséquences qu’elle a produit dans les pays de l’ouest européen,  est bien évidemment  pour beaucoup dans le soutien très large des électeurs  au parti de M. Orban, comme l’ont confirmé les élections législatives  du mois d’avril dernier.

    Le quotidien La Croix note pour sa part avec l’Afp qu’en Turquie également, M. Soros n’a plus la cote:« l’Open Society Foundation du milliardaire a dû fermer après que le président turc Recep Tayyip Erdogan s’en est pris au magnat américain. Il l’accuse de soutenir le philanthrope turc Osman Kavala, écroué en Turquie depuis plus d’un an, soupçonné par les autorités d’avoir  financé  des manifestations antigouvernementales en 2013 et d’être lié au putsch manqué en 2016. Ce que le milliardaire nie farouchement.»

    «L’avenir de l’Université d’Europe centrale précise encore cet article,  était l’un des principaux contentieux entre Budapest et les institutions européennes, qui s’inquiètent d’une remise en cause des libertés académiques (sic) dans un pays dont le dirigeant est régulièrement mis en cause (par une caste européiste dont le respect de la volonté populaire et de la démocratie reste à prouver,  NDLR) pour ses atteintes à l’État de droit.»

    Nous relevions récemment que la presse bien-pensante n’est pas la seule à reprendre les éléments de langage de la gauche et de l’extrême gauche, pour défendre les troubles activités de M. Soros et fustiger la réaction des partis ou des gouvernements qui refusent son activisme, son prosélytisme mondialiste.

    Ainsi, au parlement européen, dans le cadre du débat sur les sanctions  décidées contre la Hongrie, le groupe  PPE, Parti populaire européen classé à droite, au sein duquel nous retrouvons notamment les  amis de Laurent Wauquiez,  s’est fendu d’une  déclaration  solennelle anti Orban.   «L’extrémisme populiste et nationaliste, la désinformation, la discrimination et les menaces contre l’État de droit représentent la plus grande menace visant la liberté et la démocratie en Europe depuis la chute du Rideau de fer » ont écrit les responsables du PPE.   « Nous soulignons que l’Union européenne est fondée sur les valeurs du respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit (…). Nous appelons tous les membres et associations du PPE à respecter, protéger et promouvoir ces principes (…). Le texte insistait aussi sur la « liberté de l’université», en référence au refus du gouvernement hongrois de signer un accord avec la CEU de George Soros (…).» Sur le plan symbolique il n’est en tout cas pas anodin que pour la première fois depuis 1945, une université américaine soit contrainte de  déguerpir d’un pays de l’ex bloc soviétique… mais la liberté est-elle encore vraiment à l’Ouest?

    Autre symbole, et pas des moindres, l‘Espagne voit à son tour   émerger électoralement, une formation anti-immigration. Le site Breizh-info souligne que «pour  sa première vraie participation à un scrutin (élections en Andalousie), le jeune parti patriote Vox a remporté une victoire spectaculaire (saluée par Marine Le Pen, NDLR). Alors que les premiers sondages lui accordaient péniblement un à trois sièges, il en récolte finalement douze avec près de 11% des suffrages.» Une percée qui s’explique aussi  par la décision du  président Mariano Rajoy (ex président du Parti Populaire, hégémonique à droite)  « d’abandonner toute orientation idéologique pour se concentrer seulement sur la gestion de l’économie (…). L’autoritarisme du président Mariano Rajoy, son refus d’engager combat avec la gauche et les communistes sur les questions de société, sa très faible défense de l’Espagne face aux nationalismes périphériques, a conduit toute une frange de militants du PP à quitter le parti pour fonder Vox, une nouvelle formation politique en 2013..»

    «Santiago Abascal (dirigeant de Vox) a conduit une campagne électorale éclair, ne mettant jamais ses idées dans sa poche pour plaire aux médias. Les journalistes lui ont mené une guerre continue, dénonçant le danger de l’extrême-droite. Puis les socialistes se sont joint à la curée… »

    Bref, toujours les mêmes méthodes d’intimidation alors même, comme le rappelait Bruno Gollnisch le 29 novembre lors de sa participation à Nice au débat  contradictoire organisé  par le Mouvement européen,  que « notre continent est en risque de submersion migratoire. Et la majorité de ce Parlement européen a été et est toujours favorable à l’immigration massive.»

    Une question VITALE qu’il s’agit plus que jamais de méditer à six mois des élections européennes,  en cette période de fronde populaire résolue contre un  Système dont la nuisance même repose sur l’idéologie euromondialiste de ses principaux acteurs. Dans son livre qui a fait date,  Le Grand remplacement, dont une version augmentée a été rééditée il y a  trois ans,  Renaud Camus le dit à sa façon, et nous lui laisserons le mot de la fin:

    «Aucun épisode depuis quinze siècles, si dramatiques que certains aient pu être, ni la guerre de Cent Ans, ni l‘occupation allemande, n’ont constitué pour la patrie une menace aussi grave, aussi fatale, aussi virtuellement définitive en ses conséquences que le changement de peuple.  Au regard de celui-là (…) si grave que soit la crise économique actuelle, si préoccupante la question de la dette, si alarmant le sort de nos compatriotes les plus défavorisés ou les plus menacés dans leur statut économique et social, sont dérisoires (…). C’est d’ailleurs un symptôme évident de la Grande Déculturation, et de la Décivilisation, et de l’effacement du sentiment  national que la prépondérance écrasante de l’économique sur le politique, dans le  débat ; du prix de l’essence sur le sort de l’Etat;  des retraites sur le retrait de l’histoire; de la vie quotidienne des individus, si légitime soit-il de s’en préoccuper, sur le destin de la Nation: comme si la survie d’un peuple en tant que tel était moins importante que le confort de son cheminement hagard vers les poubelles de l’histoire.»

    https://gollnisch.com/2018/12/04/la-vox-populi-la-reaction-nationale-ou-les-poubelles-de-lhistoire/

  • Un pont trop loin

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    par Louis-Joseph Delanglade

    L’arraisonnement musclé de trois navires de guerre ukrainiens dans le détroit de Kertch, dimanche 25 novembre, a immédiatement suscité l’ire des médias et politiciens « occidentaux ».

    2728670367.jpgM. Poutine, forcément dans le mauvais rôle, est accusé d’avoir « annexé » la Crimée en 2014, puis construit un pont de 18 km entre Taman et Kertch, pont qui a pour effet visible de clore la mer d’Azov et de faire de celle-ci une sorte de mer intérieure aux côtes contrôlées aux trois-quarts par la Russie. Remarquons d’abord que personne ne s’émeut des ponts turcs qui enjambent déjà le Bosphore ou de celui qui sera ouvert en 2023 dans les Dardanelles - mais il est vrai que la Turquie est dans l’Otan, du bon côté donc. Rappelons surtout que la Russie n’a pas occupé et annexé unilatéralement un territoire étranger : c’est bien la majorité des Criméens (les deux tiers) et de leurs représentants qui ont initialement fait sécession d’une Ukraine à laquelle un décret soviétique de 1954 avait rattaché leur péninsule, la séparant ainsi arbitrairement de la mère patrie russe. 

    1520506682.jpgExiste une seconde interprétation, qu’il est difficile, même pour les moins objectifs, de passer sous silence. Il s’agirait en fait d’une énième provocation de Kiev, après de nombreux incidents maritimes. Les autorités ukrainiennes incitant même à dynamiter le fameux « pont de Crimée », on peut comprendre que les garde-côtes russes se soient montrés intraitables : on peut passer mais à certaines conditions, la première étant de ne pas pénétrer sans autorisation dans les eaux territoriales russes. Cette interprétation est d’autant plus plausible que le président ukrainien, M. Porochenko, donné archi-battu à l'élection présidentielle de mars prochain, peut voir dans l’incident l’occasion d’endosser la tenue toujours valorisante de chef militaire. C’est sans doute pourquoi il dramatise la situation, prédisant une « invasion terrestre », voire une « guerre totale » et  faisant en conséquence instaurer la loi martiale pour trente jours dans les zones frontalières.  

    M. Porochenko est un oligarque multi-milliardaire qui bénéficie d’un régime de faveur dans les médias occidentaux. Est avérée dans la gestion des événements successifs qui ont agité l’Ukraine depuis le début du siècle sa proximité avec M. Soros, ce financier apatride et ultra-mondialiste qui ne déteste rien tant que tout ce qui pourrait rappeler notre bonne vieille Europe. Dans les faits, l’Ukraine n’a bien évidemment pas les moyens d’une guerre totale avec la Russie. Excellent prétexte pour en appeler à l’Otan. Après tout, la stratégie de cette organisation, aux ordres des Etats-Unis qui la financent pour l’essentiel, est toujours la même : hostilité à Moscou, alors que l’Union Soviétique n’existe plus. D’où cet étau qui, des pays baltes à la Turquie enserrerait la Russie, n’étaient Biélorussie, Moldavie et Ukraine, lesquelles forment un glacis protecteur. Cet étau est le résultat de l’adhésion à l’Otan de la quasi totalité des pays de l’ex-« Europe de l’Est », et ce en dépit des promesses de MM. Busch (père) et Clinton au bien naïf M. Eltsine. 

    Dans un entretien accordé au quotidien allemand Bild-Zeitung, M. Porochenko demande donc l’intervention de l’Otan en général, de l’Allemagne en particulier, pour faire face à la Russie en mer d’Azov. France et Allemagne ont jusqu’à présent cherché à apaiser les choses, appelant les parties à la modération. M. Trump a lui aussi fait un geste : par solidarité avec l’Ukraine, il a d’abord annoncé qu’il renonçait à discuter avec M. Poutine lors du G20 de Buenos Aires, pour finalement le rencontrer mais « brièvement » (Reuters). Une intervention militaire « occidentale » paraît donc pour l’instant peu probable. De toute façon, M. Le Drian, faute de diriger une politique étrangère cohérente et indépendante, ne pourra que suivre le mouvement, par exemple sur de nouvelles sanctions contre la Russie - même si celles de 2014 ont eu pour effet une baisse d’un tiers des parts de marché françaises en Russie, à comparer avec une petite augmentation des parts de l’Allemagne… 

    3400970225.jpgOn sait que le récit national russe fait de Kiev (photo) le berceau historique de la Russie. M. Poutine, d’abord préoccupé par la sécurité de son pays, considère que l’Ukraine ne peut pas être alliée d’une organisation militaire dirigée contre la Russie. Il n’a nullement besoin de jouer les matamores pour être pris au sérieux. Comme le déplore manifestement M. Haski, le chroniqueur de France Inter (géopolitique, 8h17), l’armée russe est « une armée en état de marche »  et la Russie « une puissance majeure qui sait se faire respecter » - ce qui est, convenons-en, plutôt rassurant pour les Russes. L’avenir dira si M. Porochenko a eu tort de penser qu’il pouvait aller trop loin, un pont trop loin en quelque sorte, en envoyant ses navires titiller les garde-côtes russes.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ils ont tout cassé

    rodin-le-penseur.jpgSortir de la crise... mais comment? Le Premier ministre reçoit aujourd’hui à la demande du président de la république les chefs ou représentants des principaux partis politiques, dont Marine Le Pen, après les manifestations de gilets jaunes qui ont de nouveau dégénéré samedi. Elles auraient rassemblé 119 500 personnes, selon le décompte toujours un peu surréaliste dans sa précision effectué par le ministère de l’Intérieur. Dimanche, à son retour de la réunion du G20 à Buenos Aires,  Emmanuel Macron s’est rendu sur les Champs-Elysées,  quelques heures après les émeutes qui ont saccagé aussi de nombreuses villes de province -la préfecture du Puy-en-Velay a notamment été ravagée par les flammes- mais aussi, de manière emblématique pour les médias étrangers, Paris. Ce sont principalement les artères proches de la plus belle avenue du monde, l’Arc de Triomphe, les VIIIe, XVIe et XVIIe qui ont le plus souffert et dans une moindre mesure les Ier, IIe, IVe et IXe arrondissements. Rien que dans la capitale, une centaine de voitures ont été incendiées, des dizaines de boutiques  ont été pillées; on  déplore 133 blessés (dont 23 dans les rangs des forces de l’ordre) et  378 personnes ont été  placées en garde à vue (630 dans toute la France).

    Accompagné par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner et du secrétaire d’État Laurent Nuñez, Emmanuel Macron,  hué par une  partie des badauds réclamant sa démission , a tenu à se recueillir  sur la tombe du soldat inconnu.  La flamme en avait été éteinte par des individus qui l’ont piétiné, sales types qui ont aussi souillé l’Arc de Triomphe par des déprédations et des graffitis, malgré les efforts des gilets jaunes pour protéger ce monument des  profanateurs. Ce qui donne déjà une indication sur l’identité des casseurs. Les profils des manifestants/émeutiers arrêtés hier tout au long de la journée  seraient très divers d’après les informations qui ont filtré : des gilets jaunes trentenaires ou quadragénaires, souvent pères de famille, habitants de la France des oubliés au bout du rouleau et qui voulaient en découdre; des militants d’ultra gauche rompus à l’exercice, certainement les plus nombreux;  des jeunes de banlieues attirés par les potentiels pillages et paraît-il, quelques manifestants appartenant à la mouvance de l’ultra droite. Notons quand même que quels que soient les reproches que l’ont peut adresser à l‘extrême droite, ses activistes les plus énervés n’auraient jamais attaqué l’Arc de triomphe et n’ont pas pour habitude de s’en prendre aux boutiques pour faire leur course…

    Samedi, sur BFMTV,  Christophe Castaner a confessé que le gouvernement n’avait pas su expliquer aux Français ses réformes et ses actions, le dossier de la transition énergétique, bref avait « mal géré un certain nombre de séquences de communication. » Les petits Machiavel de l’exécutif ont aussi mal géré,  mal dosé leurs actions visant à priver les gilets jaunes du soutien populaire dont il bénéficie en associant cette mobilisation citoyenne  aux désordres, à l’anarchie, aux violences. Il est bien connu que l’extension du chaos profite en général au régime en place.  Les craintes d’un basculement révolutionnaire a pour effet de souder l’opinion autour d’un gouvernement, de relégitimer le pouvoir porteur de la violence légale pour rétablir l’ordre.

    Existe-t-il une stratégie de la tension pensée et voulue par la caste qui règne sur notre démocratie  confisquée comme nous  l’évoquions dernièrement? Invité de l’émission dimanche en politique sur France 3 hier midi, Marine s’est en tout cas  interrogée à l’instar des Français: « Y a-t-il une volonté politique de laisser les choses dégénérer ? Pourquoi les groupuscules d’extrême gauche ne sont pas dissous, pourquoi les laisse-t-on venir casser ? » Beaucoup de nos compatriotes estiment aussi qu’il y a bien eu une volonté délibérée du pouvoir politique, si ce n’est peut-être d’utiliser des agents provocateurs infiltrés,  du moins  de ne pas protéger l’Arc de Triomphe (qui l’avait été lors des manifs précédentes) contrairement aux boutiques de luxe sur les Champs-Elysées qui étaient, elles,  sécurisées. Ou doit-on en conclure  que 5000 CRS, gendarmes mobiles et policiers seraient dans l’incapacité de mettre hors d’état de nuire quelques centaines de casseurs? Ce qui ne serait pas rassurant quand on connait la situation qui règne dans les centaines de zones de non droit que les gouvernements successifs ont laissé s’étendre un peu partout sur notre territoire.

    Pour autant, la volonté sous-jacente de refiler le mistigri de la haine aux gilets jaunes ne fonctionne pas, dans une France tabassée par la violence économique, sociale, fiscale, qui compte huit millions de pauvres, six millions de chômeurs, et des millions de foyers qui basculent (ou craignent de basculer) dans la paupérisation, le déclassement. Selon le sondage Harris interactive pour RTL et M6, si 85 % des sondés désapprouvent le recours à la violence,  « les gilets jaunes sont (toujours) soutenus par 72% de Français après le rassemblement du samedi 1er décembre. Ce chiffre est similaire à celui mesuré juste avant le 17 novembre, première journée de mobilisation des gilets jaunes. Par ailleurs, près de 90% de Français estiment que le gouvernement n’a pas été à la hauteur des événements

    « E. Macron est dans la situation d’un gamin buté, qui refuse d’entendre ce que le peuple lui dit ! » notait la présidente du RN  hier qui réclamait une dissolution de l’Assemblée pour sortir de la crise.  Incapacité de se remettre en question que l’on constate aussi avec l’approbation  par le gouvernement français du  Pacte International sur les migrations, dit pacte de Marrakech. Celui-ci a été  refusé par l’Australie, l’Autriche, les pays baltes, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie,  la Hongrie, les Etats-Unis,  Israël,  l’Italie, la Pologne, la Serbie   la République Tchèque, la Slovaquie, la Suisse... Un pacte    qui, malgré la double langage consistant à nous dire qu’il s’agit de réguler et d’encadrer les flux migratoires, établit  une volonté de poursuivre l’immigration de peuplement. Ce qu’un article des Echos  qui lui est consacré résume benoitement :  «Beaucoup de bruit pour rien, estiment les partisans du pacte, les pays africains en tête, ainsi que Paris ou Berlin, où le consensus des dirigeants est favorable à l’immigration pour compenser la dénatalité. »

    Là aussi la caste méprise les voeux du peuple français. Le JDD confirme dans sa dernière livraison que « selon une vaste étude sur l’immigration en France, réalisée par l‘Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et l’American Jewish Committee », les Français ont le ras-le-bol de l’immigration planétaire qu’ils subissent. Quel scoop! Après des dizaines d’enquêtes allant toutes dans le même sens ces dernières décennies et qui n’ont jamais été prises en compte par les Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron,  ce sondage indique (confirme) que l’immigration est perçue négativement  quant à son impact sur nos finances, notre sécurité,  notre identité, le statut de  la femme, la  cohésion  et l’avenir de notre pays…

    Selon, cette nouvelle enquête détaille le JDD,« le  verdict  (est) sans appel» : «une majorité de Français (52%) estiment que l’on accueille trop d’étrangers, et un peu plus d’un quart (27%) qu’on en accueille “suffisamment”. Cela veut dire, par déduction, que 79% ne veulent pas accueillir davantage de ces personnes. Dans le même esprit, 64% de nos concitoyens adhèrent à l’idée selon laquelle notre pays compte déjà beaucoup d’étrangers et accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable. Ce refus s’explique largement (77%) par la crainte qu’une politique trop accueillante n’attire encore davantage d’étrangers (la fameuse théorie de l’appel d’air), que la main-d’œuvre immigrée ne contribue à “tirer les salaires vers le bas (71%), que la différence de valeurs ne provoque des problèmes de cohabitation (60%) (…). 84% des Français pensent qu’on ne peut pas parler de l’immigration sereinement (…) près des trois quarts considèrent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte tandis que 7 sur 10 estiment que le pays n’a plus les moyens d’accueillir des immigrés. L’impact de l’immigration est perçu comme négatif sur les comptes publics par 64% des répondants (…) Le lien prétendu (sic)  entre l’insécurité et l’immigration, agité (sic)  par le Front National depuis les années 1980, fait l’objet d’une adhésion majoritaire…»

     Le fiscalisme confiscatoire a été le  point de départ, la mèche qui a allumé la  révolte, voire l’insurrection populaire des gilets jaunes. Ce qui conduit  experts et autres spécialistes à deviser doctement  sur les impôts, les taxes à baisser (ou non), les impôts pour les plus riches à rétablir (ou non). Or, cela fait des années que l’opposition nationale évoque non seulement les dégâts sécuritaires et identitaires générés par l’immigration massive, mais aussi son monstrueux coût financier dont nos compatriotes les plus modestes sont là aussi les premières victimes.

    Abstraction  faite de la grossière propagande de ceux qui, avec un  fanatisme sectaire assez inquiétant, tordent les chiffres pour nous prouver que l’immigration serait stable et serait  est une chance   pour la France, les travaux sérieux affirment l’inverse;  ce que même une démographe de gauche  comme Michèle Tribalat  admet  aujourd'hui.  Le site Polemia,  le relevait,  le  surcoût budgétaire dû à l’immigration est mis en lumière par de nombreux travaux: de 17 milliards dans une  étude de Jean-Paul Gourévitch (2012); de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards chez André Posokhow. Jean-Yves Le Gallou a  évalué à 18 milliards (en 2014 )le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment)».« Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons : d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses; ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées; enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé. »

    Alors oui, constate Bruno Gollnisch, ce sont les partis qui se succèdent au pouvoir depuis trente ans qui ont tout cassé,  abîmé la France, enlaidi nos communes et nos paysages,  détruit des pans entiers de notre économie, liquidé notre industrie, paupérisé nos services publics,  nos territoires, pressuré les contribuables,  répandu partout  l‘enfer multiculturaliste et communautariste, méprisé le vote des Français    par idéologie et/ou pour se plier aux injonctions de Bruxelles et du lobby immigrationiste. Ce sont les mêmes qui, pour reprendre la formulation de feu le  grand sociologue Jules Monnerot, se livrent à des « rites d’exécrations », à  des « malédictions collectives à la mode du xxe siècle réputé civilisé » à l’encontre des résistants, traitent les gilets jaunes de suppôts de la peste brune, les  nationaux d’extrémistes  en les accusant de répandre la haine!   Mais encore une fois que peuvent leurs mensonges, armature de ce système vacillant,   face au choc du réel? Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir mais le pousser. Avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, nous sommes prêts à assurer l’alternative. Pour le peuple et avec lui.

    https://gollnisch.com/2018/12/03/ils-ont-tout-casse/

  • En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent contre le pacte mondial des migrations de l’ONU

    En Allemagne, le mouvement des Gilets Jaunes est apparu dans différentes villes. Mais ici, les revendications sont différentes. S’il est aussi question du niveau de vie, les Gilets Jaunes allemands mettent l’accent sur le coût de l’immigration. Ils militent contre le pacte mondial pour les migrations de l’ONU. Ils dénoncent aussi la dictature de l’Union Européenne. Et ils veulent la démission d’Angela Merkel.

    Avec de tels objectifs, rien d’étonnant à voir le mouvement Pegida prendre le gilet jaune.

    Et l’AfD n’est pas en reste. L’une des responsables régionales du parti a publié sur sa page Facebook ce visuel avec pour message : “Il faut bien le reconnaître : en matière de mode, les Français ont bon goût ! Je porte le gilet jaune. Et vous ?”

    Les images des manifestations allemandes de ce 1er décembre ne montrent pourtant qu’une minorité de manifestants arborant le gilet jaune.

    Ci-dessous, le rassemblement à Berlin.

  • [vidéo] Pourquoi le pacte sur les migrants pose-t-il problème ?

    Le Pacte mondial sur les migrations devrait être signé à Marrakech les 10 et 11 décembre par 190 pays mais il est de plus en plus contesté par certains pays d’Europe qui refusent de le ratifier.

    L’Autriche reproche notamment au document d’instaurer un droit à l’immigration. Explications.

  • Politiquement correct : la Grande-Bretagne s’enlise dans les scandales des viols commis par des gangs pakistanais

    sex-gangs-uk.jpgLes autorités du Royaume-Uni, à force de vivre dans la peur de déplaire au politiquement correct, d’être traitées de racistes, n’en finissent plus de s’enliser dans la fange du pire scandale sexuel et raciste qu’ait jamais connu le pays.

    Dans de nombreuses petites villes anglaises, pendant des décennies et des décennies, un vaste réseau de pédophiles et proxénètes, quasiment tous originaires du Pakistan ou d’Afrique, a semé la frayeur et la désolation parmi les familles ouvrières de Tedford, de Rotherham, Rochdale, Huddersfield, et tant d’autres. Droguées, battues, violées, manipulées et menacéespar ces gangs Indo-pakistanais actifs depuis les années 1980, l’enfer pour ces jeunes filles blanches dont certaines n’avaient que 11 ans au début de leur calvaire s’est éternisé sans que la police et les autorités locales n’interviennent : « les policiers avaient peur d’être traités de racistes, aussi ils préféraient laisser tomber » raconte le père d’une des victimes qui ajoute avoir été plus de 200 fois porter plainte au commissariat.

    Mais le drame de quelques unes de ces filles devenues femmes aujourd’hui persiste : hier victimes de violences sexuelles couvertes par des autorités craintives, aujourd’hui victimes de la justice britannique, tout aussi lâche que la police et les services sociaux.

    L’une d’elles, Sammy Woodhouse, crie sa colère sur twitter. Après avoir été violée quand elle avait quinze ans, elle a eu un petit garçon. Son père ? Arshid Hussain, un des responsables d’un de ces gangs pakistanais qui violaient, exploitaient sexuellement et contraignaient à la prostitution pendant des années ces filles anglaises. Les autorités anglaises admettent aujourd’hui que ce réseau est structuré comme une organisation terroriste, ce qui témoigne de sa dangerosité. Arshid Hussain a été condamné en 2016 à 35 ans de prison. Dans le cadre d’une procédure de placement, les autorités locales ont proposé à cet homme de lui accorder un droit de visite pour qu’il rencontre son fils, sur lequel il n’exerce pas d’autorité parentale, comme le rapporte The TimesLe journal britannique précise que le Conseil de Rotherham « a invité l’agresseur a joué un rôle actif dans le futur de l’enfant » et lui a proposé de recevoir les visites de son fils en prison.

    Une décision révoltante contre laquelle la mère de l’enfant s’insurge :

    « Cette histoire me concerne, concerne mon enfant, l’homme qui m’a gang-pakistanais-viol-grande-bretagne-filles.jpgviolée et le fait que le conseil de Rotherham lui a proposé de solliciter des droits parentaux sur mon enfant »,

    rappelle-t-elle sur Twitter.

    « La juridiction de Rotherham lui a offert la possibilité d’obtenir des droits parentaux sur mon enfant, alors même qu’un tribunal l’a condamné à 35 ans de prison et prouvé qu’il était un danger pour moi et pour d’autres enfants. J’ai aussi prouvé qu’il était un danger direct pour mon fils ».

    Lire la suite

  • Révolte des Gilets Jaunes à Bruxelles : véhicules de police en feu

    Belgique – Les Gilets Jaunes manifestent à Bruxelles ce vendredi. Il faut se souvenir que si le mouvement des Gilets Jaunes est né en France, il s’est rapidement étendu en Belgique.

    Dans une certaine confusion, un appel à manifester à Bruxelles ce vendredi avait été lancé sur les réseaux sociaux par un individu qui avait ensuite fait marche arrière et annulé son appel. Mais l’idée lancée, d’autres Gilets Jaunes avaient rapidement fait savoir qu’ils avaient bien l’intention de se rendre malgré tout à Bruxelles.

    Depuis ce vendredi matin, quelques centaines de Gilets Jaunes avaient entamé des actions de blocage aux abords de la rue de la Loi, lieu du pouvoir fédéral belge. A midi, la police annonçait quelques 60 arrestations sans signaler le moindre incident.

    Mais cet après-midi, les Gilets Jaunes sont revenus avec détermination vers le barrage de police fixant la zone infranchissable. Les affrontements sont devenus de plus en plus violents. Les autopompes de la police ont copieusement aspergé les Gilets Jaunes. Et plusieurs véhicules de police ont été renversés et/ou incendiés. Depuis 16h, la police a fait savoir que tout porteur de gilet jaune dans les rues du centre de Bruxelles  sera potentiellement mis en état d’arrestation.

  • Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque sur Boulevard Voltaire le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables. Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre. Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs, selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.

    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer. À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel.Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise. Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.

    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.

    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national. Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

  • Loup Mautin : « En travaillant 70 heures par semaine, 40 % des agriculteurs gagnent 350 euros par mois »

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables.

    Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre.
    Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs , selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.
    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer.
    À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel. Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise.
    Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.
    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.
    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national.
    Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

    Loup Mautin

    http://www.bvoltaire.fr/loup-mautin-en-travaillant-70-heures-par-semaine-40-des-agriculteurs-gagnent-350-euros-par-mois/