Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 512

  • Immigration : Donald Trump donne une leçon à l’Europe

    30020836983_0c6d0e542e_b-845x475.jpg

    Les médias ont beaucoup parlé des pressions exercées par Donald Trump pour que les Alliés augmentent leur contribution financière au fonctionnement de l’OTAN. Ils ont moins évoqué sa mise en garde contre l’immigration. Le président des États-Unis a déclaré, dans une conférence de presse : « L’immigration est une chose très importante et je leur ai dit aujourd’hui, l’Union européenne, qu’ils feraient mieux de faire très attention, parce que l’immigration prend le dessus en Europe […] ». Il a rappelé qu’il a, en partie, remporté l’élection sur sa politique migratoire et a expliqué la victoire de la coalition italienne par ses prises de position fermes contre l’immigration. Peut-on lui reprocher d’avoir appelé l’Europe à la raison ?

    D’aucuns objecteront que cette mise en garde, dans la bouche de Donald Trump, n’a aucune valeur. Ils ajouteront qu’il est honteux de lier le succès électoral à la peur de l’immigration. C’est le reproche que subit, depuis des lustres, le Front National. Et, aujourd’hui Laurent Wauquiez, qui a repris ce thème pour répondre aux aspirations de son électorat et tenter de rallier ceux qui ont voté pour Marine Le Pen. Au demeurant, une majorité de Français se dit défavorable à l’accueil de migrants et jugent la politique du gouvernement trop laxiste.

    Il reste que Donald Trump, même s’il n’est pas dénué d’arrière-pensées, met le doigt là où ça fait mal. Ce n’est pas parce qu’elle est électoralement rentable que la dénonciation de l’immigration débridée n’est pas justifiée. Contrairement à ce que voudrait imposer la bien-pensance, en se parant de bons sentiments qui dissimulent des objectifs moins reluisants, un excès d’immigration nuit, non seulement aux intérêts des pays concernés, mais à leur identité même.

    Ils suffit de comparer les arguments des uns et des autres. Les premiers se gargarisent des mots de « solidarité » et de « fraternité », mais se servent cyniquement des migrants pour pallier leur déficit démographique et s’assurer une main-d’œuvre à bas coût. Ou bien, comme les internationalistes d’extrême-gauche, ils voient dans les immigrés une nouvelle classe d’exploités, qui pourrait servir leur rêve, toujours présent, du grand soir. À l’opposé, les seconds dénoncent une immigration sauvage, qui ne permet pas une bonne intégration et peut porter atteinte, par son volume, à l’identité de leur pays.

    Les immigrationnistes estiment que l’islam est une religion comme les autres – ce qui leur permet, au passage, de relativiser le christianisme –, reconnaissant, tout au plus, qu’« il y a une lecture radicale, agressive de l’islam, dont les principes n’obéissent pas à des mots d’ordre religieux ». Ce sont les mots d’Emmanuel Macron devant le Congrès. En mettant la religion musulmane sur le même plan que les autres religions, ils font preuve d’un coupable angélisme ou, pire, d’une ignorance des principes fondamentaux de l’islam, concernant aussi bien la supériorité des musulmans sur les mécréants que la condition de la femme.

    Quand on considère le mode de vie dans les pays où la charia fait loi, on comprend aisément que de plus en plus de Français ne veuillent pas que se multiplient sur leur sol les revendications communautaires d’une culture qui leur est totalement étrangère. Prétendre le contraire, c’est avoir un esprit munichois et refuser d’affronter la réalité.

    Non ! On ne peut reprocher au président des États-Unis d’appeler l’Europe à la raison. La seule chose qu’on puisse regretter, c’est qu’il n’y ait pas un président français pour tenir les mêmes propos !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-donald-trump-donne-une-lecon-a-leurope/

  • Fausse querelle : Wauquiez / Calmels

    Les partis ne sont que des instruments de pouvoir, de conquête ou de conservation. Macron a dû constituer le sien, fait de bric et de broc… La gauche n’arrive pas à se reconstituer. Les Républicains peuvent-ils y arriver avant les prochaines échéances ? Mais que veulent-ils ? Du rififi, pourquoi ? 

    Tempête à la tête de Les Républicains. Laurent Wauquiez, le président, vient de destituer la vice-présidente, Virginie Calmels, qui contestait sa ligne. Ce genre de prise de bec ne doit pas surprendre en un parti dépourvu d’unité et tiré à hue et à dia par ses ténors du moment.

    3315668519.jpg[Photo : Virginie Calmels, une vice-présidente qui se voyait en présidente]

    Sarko-fillonistes et juppéistes

    Les Républicains n’ont toujours pas comblé le fossé qui sépare, chez eux, les juppéistes et centristes de l’amalgame des sarkozystes et autres fillonistes. Les dévots de l’ancien président de la République et ceux du candidat torpillé de la présidentielle de 2017 se sont unis pour imposer Laurent Wauquiez, le quadra qui les représente. Mais les autres n’ont pas désarmé.

    En vérité, cette querelle au sein du parti n’est pas nouvelle. Dès juin 2017, trois jours seulement après le second tour des dernières législatives, douze députés LR, conduits par Thierry Solère et Frank Riester, constituaient, avec leurs seize collègues de l’UDI, le groupe des Républicains constructifs, devenu ensuite le groupe UDI Agir et Indépendants, actuellement présidé par Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Frank Riester (passé des LR à Agir), et qui envisage de se constituer en parti politique à part entière. Et Valérie Pécresse, la présidente de la plus importante région de France, l’Île-de-France, mène une opposition acerbe contre l’actuel président des Républicains, en fondant son propre mouvement « Libres ! ».

    La prétendue droite dure de Laurent Wauquiez

    Quelle est la raison de cette querelle ? Ce serait, de prime abord, l’opposition entre une droite dite « dure » ou authentique, incarnée par Laurent Wauquiez, Éric Ciotti et autres, et une droite dite « modérée », selon ceux qui se veulent sages, « molle » suivant le point de vue de ceux qui comprennent que le fond de l’électorat de droite est exaspéré.

    Les commentateurs de la vie politique s’accordent à penser que Laurent Wauquiez a opéré le choix d’une droite dite « décomplexée », selon un qualificatif à la mode, et intransigeante. Il entendrait ressourcer la droite à ses valeurs fondatrices. Il se présente comme socialement et moralement conservateur et plutôt traditionnaliste. Il se veut patriote, « national ». Il réclame un État fort dans le cadre démocratique, naturellement, capable d’assurer l’ordre et de sauvegarder la sécurité et la tranquillité de nos compatriotes. En économie, il est libéral et conservateur. Depuis le début du quinquennat de Macron, il a critiqué la politique économique et sociale du gouvernement, qu’il estime ne pas être assez drastique. Il s’est prononcé en faveur du plafonnement de l’ensemble des minima sociaux à hauteur de 75% du SMIC, pour l’instauration d’un jour de carence dans les congés maladie et l’obligation, pour les allocataires du RSA, d’effectuer cinq heures hebdomadaires de travail.

    Européen, il voit dans l’euro la condition de la stabilité économique de la Communauté, mais reproche tout de même aux politiques monétaires rigoureuses de Bruxelles de compromettre gravement les possibilités d’investissement des entreprises. Enfin, il se prononce en faveur d’une politique migratoire autoritaire, et des mesures exceptionnelles pour lutter contre le terrorisme.

    Le libéralisme européen de Virginie Calmels

    La faction opposée – au sein même de LR –, représentée naguère par Juppé, Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et consorts, aujourd’hui par Virginie Calmels, campe sur une tout autre ligne : libéralisme économique soutenu étrangement par le jacobinisme administratif d’État, européisme délibéré misant tout sur la construction européenne,

    État minimal sur les prérogatives régaliennes, renoncement de fait aux fondements théoriques et aux « valeurs » morales de la droite, recherche effrénée d’un consensus éthique et politique entre droite modérée, centristes et ce qui reste de la gauche sociale-libérale ou sociale-démocrate, souplesse dans la limitation de l’immigration et la lutte contre le terrorisme. Elle pourrait reprendre à son compte le propos du non-regretté Michel Guy en son temps, lequel se disait « de droite pour l’économie, de gauche pour tout le reste ».

    Actu-4.jpg

    [Photo : La France prisonnière des institutions européennes dans lesquelles elle s’est fourvoyée.]

    Une stratégie purement politicienne

    Les divers camps ainsi présentés, il est certain que les intérêts français sembleraient mieux représentés et mieux défendus par Laurent Wauquiez président de LR et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Sauf que les choses ne sont pas si simples, et qu’il convient d’y regarder à deux fois, voire plus. En réalité, les gesticulations, les propos véhéments, les déclarations provocantes – et même dites en catimini ou prétendument – et les professions de foi solennelles de Laurent Wauquiez ne sont que les éléments d’une stratégie politicienne visant à reconstituer autour de sa propre personne –pour laquelle il rêve d’un destin élyséen – un grand parti tory à la française capable de faire rentrer dans le rang les libéraux purs et les centristes, de mobiliser l’électorat autour d’un programme audacieux – du moins en apparence – et du sentiment d’attachement – apparent lui aussi – « aux valeurs » patriotiques, nationales et morales fondatrices de la droite, afin de reconquérir le terrain perdu au profit de Macron et de LREM lors des élections présidentielle et législatives de 2017, et de remporter celles de 2022, en récupérant une partie de l’électorat FN, maintenant RN.

    Il faut bien comprendre une spécificité française à quoi se réduit de plus en plus la Ve République : tout n’est plus que stratégie électorale autour de l’élection majeure qu’est la présidentielle. Il ne s’agit que de se constituer une base électorale en additionnant les divers courants, ce qu’a fait Macron… et ce que les futurs candidats veulent tous faire. D’où les effritements rapides et les déceptions !

    Dans notre république, plus que dans toutes les autres démocraties libérales, il en va de plus en plus ainsi : les idées ne sont que des slogans, des cris ou des formules de ralliement, des mots d’ordre, des arguments publicitaires, des éléments de propagande, au service de la conquête du pouvoir. Une fois cette conquête réalisée, elles perdent toute importance. Pire : naguère utiles, elles deviennent encombrantes et nocives à l’action et à la liberté de mouvement du ou des nouveaux maîtres du pouvoir. C’est ce qui s’est vu avec les exemples de Chirac, puis de Sarkozy et, sur le versant gauche, avec celui de Hollande.

    Wauquiez n’est que candidat

    En octobre dernier, Wauquiez a reproché à Macron de n’avoir pas « d’amour charnel pour la France ». Mais lui-même s’en montrera-t-il vraiment pourvu quand il sera le maître, s’il le devient ? Il a également reproché aux divers traités et textes européens d’ignorer délibérément « les racines judéo-chrétiennes de l’Europe » et même aux billets de banque de ne pas comporter d’effigies de quelques Européens illustres, de peur d’éveiller les sentiments patriotiques des peuples fédérés par la Communauté. Et même, une fois en fonction, pourrait-il quoi que ce soit, prisonnier qu’il serait, comme tous les autres, d’institutions dans lesquelles la France s’est fourvoyée. Au fond, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie sont plus libres que la France et ne parlons pas de Donald Trump ! Et de Poutine ! Et de la Chine !

    Wauquiez a commis un tract, jugé « inutilement anxiogène » par les centristes LR et UDI, intitulé « Pour que la France reste la France », qui se présente comme un manifeste de défense de l’identité française contre une Europe phagocyteuse et face à une dérive socio-culturelle liée à la prévalence des idées subversives, d’une part, et à la pression d’une immigration sans contrôle, d’autre part. Eh bien, ses adversaires peuvent se rassurer : devenu Président de la République, Wauquiez a toute chance de guérir bien vite de son prurit identitaire ! Et il s’accordera sur « l’essentiel » avec la classe dirigeante française qui sera bientôt la seule en Europe à maintenir cette ligne européiste. Du reste, et honnêtement, peut-on être à la fois un Européen partisan convaincu de l’euro et un patriote soucieux du développement des entreprises françaises ? Non, le temps ne montre que trop que cette gageure relève de la quadrature du cercle.

    Ces remarques valent pour les autres notables des Républicains. Ainsi, Valérie Pécresse, catholique et pratiquante, naguère très engagée dans la défense des Chrétiens d’Orient et la lutte contre le prosélytisme islamique en France, soutien de Sarkozy, dont elle fut un ministre important, s’est ralliée en 2016 à Alain Juppé au moment des primaires de la droite. Du reste, elle appartient, depuis seize ans – un bail ! – à la très libérale French-American Foundation, organisation constituée pour renforcer les liens entre la France et les États-Unis. Vigoureusement opposée, en 2013, à la loi Taubira instituant le mariage pour tous, allant jusqu’à proposer non seulement d’abroger cette mesure mais de dissoudre les mariages homosexuels conclus durant sa période d’application, elle a changé d’avis, et s’est ralliée à cette innovation qu’elle contestait ouvertement, « tout simplement parce que j’ai réfléchi » – à son plan de carrière sans doute –, affirme-t-elle à qui veut l’entendre, et parce qu’elle estime un retour en arrière, en la matière, « impensable humainement » ! Laurent Wauquiez lui-même, affiche sa bonne entente avec Sens commun, mouvement hostile au mariage homosexuel et proche des Républicains. Arrivé au pouvoir, il pourra le renvoyer à la niche.

    Ne nous laissons donc pas abuser par les rodomontades et les surenchères démagogiques des uns comme des autres ; elles relèvent de la stratégie électorale, voire de la simple tactique. L’alternance au pouvoir dans le cadre des institutions actuelles, en France plus particulièrement, n’amène que des personnes qui, malgré leurs dires, ne peuvent avoir aucune conviction forte, aucun principe intangible, aucune idée précise, aucun programme défini. Un Patrick Buisson, un Philippe de Villiers, un Éric Zemmour, une Marion Maréchal l’ont parfaitement montré. Tous ces gens, mutuellement opposés à certains moments, se réconcilient ensuite sans peine, car, précisément, rien de sérieux ne les sépare et ils ont trop besoin les uns des autres, ne serait-ce que pour faire semblant de s’opposer.  

    Valérie Pécresse, girouette assumée, « parce qu’elle a réfléchi ». 

     Yves Morel

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 
  • Lutte contre l’immigration : rencontre trilatérale à Innsbruck

    salvini_B9716323407Z.1_20180712190133_000G6IBM5AI7.2-0-600x338.jpg

    Une rencontre trilatérale à eu lieu Innsbruck, en Autriche, ce jeudi, en marge d’une réunion des ministres de l’Intérieur des 28, entre le ministre autrichien et ses homologues allemand et italien, Horst Seehofer et Matteo Salvini.

    Ce dernier, maître d’oeuvre du durcissement de Rome sur la question de l’immigration a réitéré sa vision des choses en la matière.

    Matteo Salvini a notamment déclaré :

    Moins de départs, donc moins d’arrivées de migrants signifient moins de morts mais aussi une réduction des problèmes et des coûts économiques et sociaux engendrés par une immigration que nous ne sommes plus capables de gérer. Si le modèle italien devient un modèle européen, ce sera pour moi, pour nous, une source de fierté. Un modèle que nous voulons encore améliorer grâce à l’appui des autorités libyennes.

    https://fr.novopress.info/211559/lutte-contre-limmigration-rencontre-trilaterale-a-innsbruck/

  • La France balance son porc… sur l’autel du mondialisme

    imagegen.ashx.jpg

    Aristide Leucate

    Fin 2017, la filière porcine française accusait un nouveau coup dur après sa crise historique de 2015. Ses cours mondiaux recommençaient à chuter, le kilo de viande se négociant à 1,18 euros, soit dix centimes de moins que le prix de revient, soit une baisse de trente centimes sur deux mois, ce qui équivalait à une perte sèche de 100.000 euros pour un cheptel de 4000 têtes !

    La crise de 2015 qui avait profondément affecté le secteur, puisait loin ses racines dans le dysfonctionnement devenu chronique d’une filière littéralement abandonnée aux caprices du marché, selon les vœux de la Commission de Bruxelles, acculant nombre de nos éleveurs à un taux d’endettement supérieur à 75 %.

    Les difficultés du secteur sont une preuve supplémentaire de l’extrême nocivité perverse de la mondialisation qui oblige nos paysans à rivaliser avec leurs homologues de Roumanie, d’Amérique ou d’Australie. S’agissant du porc français, l’Espagne et l’Allemagne, pourtant membres comme la France, de l’Union européenne, ne jouent absolument pas le jeu de la préférence communautaire et, pis, n’ont aucun scrupules à employer de la main d’œuvre sous-payée pour tirer les prix au plus bas – au mépris évident de la qualité alimentaire – et mieux étouffer leurs concurrents européens.

    Cette crise structurelle s’accompagne également d’une crise de la consommation. C’est ainsi que la Fédération professionnelle représentative des industries charcutières (Fict) déplore, pour la troisième année consécutive, une nouvelle baisse de 0,7 % des ventes d’andouilles et andouillettes (-7,8 % sur un an), de rillettes (-3,6 %), pâtés (-5,5 %), boudin (-2,8 %), saucisses (-2,6 %) et jambon (2 %).

    Pour tout un tas de raisons, le porc a mauvaise presse, lors même qu’il fait partie intégrante du patrimoine agricole, alimentaire et culinaire hexagonal. Les explications sont multifactorielles et, conjuguées ensemble, donnent un tableau plus noir que rose des congénères du sanglier d’Obélix.
    D’abord, les éleveurs sont régulièrement montrés du doigt en tant que principaux responsables des principaux dégâts écologiques (algues vertes, acidité des terres, contamination des eaux, odeurs, etc.) engendrés par leur activité. À ces motifs environnementaux qui ne datent pas d’hier, s’ajoutent ensuite des explications d’ordre culturel et sociologique.
    Les récents débats autour de la maltraitance animale associés à un engouement croissant pour le végétalisme – autrement et stupidement appelé le « veganisme » – contribuent également à éloigner des consommateurs potentiels, notamment ceux des métropoles mondialisées. En outre, malgré une baisse tendancielle du prix du porc, les consommateurs, pris en tenaille entre les récurrentes campagnes sanitaires contre l’obésité (et pour les « 5 fruits-et-légumes-quotidiens ») et leur porte-monnaie, se détournent de leurs bouchers-charcutiers, profession également en sérieux déclin (en dépit d’une forte demande de main d’œuvre) et optent en masse pour la viande conditionnée ou transformée.

    Ajoutons-y un déficit d’éducation au goût (malgré les « semaines » éponymes »), nos modes de vie « formica-poulets aux hormones » si férocement écornés par Jean Ferrat et la progression exponentielle du hallal et notre pauvre porc français se retrouve noyé sous la boue d’un mondialisme infra-culturel « fast, quick and fit » qui sacrifie nos traditions gastronomiques et, avec elles, notre paysannerie et notre artisanat.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Trump contre la méthode May pour le Brexit – JT TVL 13 juillet 2018

    1) International / Trump contre la méthode May pour le Brexit

    Nouvelle tuile de taille pour Theresa May. Après les défections en cascade dans son gouvernement, c’est au tour de Donald Trump de critiquer sa gestion du Brexit. Et comme à son habitude, le président américain a sorti son arsenal de menaces… Des arguments qui pèseront sans doute plus lourd que les Tories…

    2) Société / La Coupe du Monde profite-t-elle à Macron ?

    Dimanche, l’équipe de France de football tentera de remporter une deuxième coupe du monde…  en cas de victoire des Bleus, le pouvoir politique pourrait bien essayer d’en tirer parti.

    3) Société / Le gouvernement passe la seconde pour la PMA

    Après une année de réformes à marche forcée, le gouvernement ne compte pas s’arrêter pendant l’été. La Procréation Médicalement Assistée est à présent une des priorités de La République En Marche.

    4) Économie / Les clandestins au secours du BTP

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/13/24269/trump-contre-methode-may-brexit-jt-tvl-13-juillet-2018

  • Italie : Enchaînés pour soutenir l’invasion migratoire

    migrants-italie-600x339.jpg

    En Italie, une quarantaine de militants du réseau #restiamounmani (restons humains) se sont symboliquement enchaînés devant le ministère italien des Transports pour protester contre la fermeture des ports aux navires des ONG décidée par le gouvernement.

    Une militante immigrationniste a déclaré ceci :

    C’est important que les gens sachent qu’il existe une société civile qui n’accepte pas que l’on traite les migrants de cette façon. C’est aussi un geste symbolique destiné à montrer qu’il y a des gens qui s’opposent à ce genre de pratiques non pas en traitant le problème assis derrière un ordinateur, mais physiquement.

    Ces individus comprendront-ils un jour qu’ils se font les complices des mafias de passeurs ?

    https://fr.novopress.info/ 

  • Après les deux millions du RN, une justice politisée veut saisir 49 millions à la Ligue ! Salvini réplique

    MATTEO-SALVINI-650x325.jpg

    C’est une bien étrange décision qui vient d’être prise par la cour de cassation italienne. Étrange et extrême : celle-ci a donné son feu vert à la « saisie des biens de la Ligue partout où se trouve de l’argent, jusqu’à l’obtention du montant de 49 millions d’euros ». À côté, les deux millions saisis au Rassemblement National feraient presque rire… s’il ne s’agissait pas, dans un camp comme dans l’autre, de sentences politiques. L’extension de la saisie à toutes sommes futures perçues, et la sanction tombant avant la conclusion de l’enquête, laissent peu de doute sur les véritables motivations de cette affaire.

    Pour l’actuel secrétaire de la Ligue et Ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, « c’est le seul parti dans toute l’histoire européenne qui va être mis hors la loi par une sentence judiciaire pour un délit qui n’a pas encore été prouvé. » Il juge, en outre, incompréhensible la décision de confisquer les recettes provenant des dons des électeurs, quand il s’agirait de faits de dix ans d’âge : « S’il y a eu fraude il y a 10 ans, qu’ils prennent cet argent et pas celui des millions d’électeurs qui financent la ligue ».

    L’affaire remonte, en effet, aux années 2008-2010, quand la Ligue du Nord était impliquée dans une fraude présumée sur des remboursements électoraux. A cette époque, le scandale dit « the Family » – quand la famille Bossi puisait goulûment dans les caisses du parti pour ses dépenses personnelles – , avait coûté la place à son fondateur Umberto Bossi (et une condamnation à deux ans de prison), et la moitié des électeurs du parti.

    Et Matteo Salvini de renchérir, « si quelque juge veut mettre hors-jeu un parti en utilisant ses instruments [législatifs], bonne chance, il n’y arrivera pas, on est absolument sereins. » Car cette somme colossale est introuvable. Et la liquidité maximale jamais détenue par le parti depuis 2007 est de 31 millions d’euros, chaque pièce de monnaie étant facilement traçable, selon les actuels responsables du parti.

    Quant à son allié du Mouvement 5 étoiles Luigi di Maio, durement attaqué par l’opposition, il se dit lui aussi « tranquille » puisque les faits, s’ils sont avérés – « remontent à l’époque d’ Umberto Bossi, pas Salvini ».

    Audrey D’Aguanno

    http://www.bvoltaire.fr/apres-les-deux-millions-du-rn-une-justice-politisee-veut-saisir-49-millions-a-la-ligue-salvini-replique/

  • L’économiste Charles Gave en est convaincu : l’Italie va quitter l’euro

    L’économiste et analyste financier Charles Gave prédit que l’Italie quittera l’euro et répond à quelques questions sur les conséquences d’un tel scénario.

  • En Italie populiste, les arrivées de migrants chutent de 80% en 2018

    Italie populiste arrivees migrants chutent 80Depuis l’arrivée du gouvernement populiste, l’Italie connaît une baisse remarquable des arrivées de nouveaux migrants. Pour cette première moitié de l’année 2018, les chiffres sont inférieurs à 80 % à ceux de la même période l’année dernière.
    Selon des données publiées lundi par l’agence des Nations unies pour l’immigration, 16 919 migrants sont arrivés par mer en Italie entre le 1er janvier et le 8 juillet, alors qu’au cours de la même période en 2017, ils étaient au nombre de 85 197.

    Lire la suite sur REINFORMATION TV

  • Pour quelle (vraie) raison l’Autriche veut limiter le droit d’asile en Europe

    heiligenkreuz-1024x660-845x475.jpg

    « L’Autriche veut proscrire toute demande d’asile sur le territoire de l’Union européenne », peut-on lire dans Le Monde du 10 juillet. À la vue de ce titre, on pourrait croire que ce pays, qui assume pour six mois la présidence tournante de l’UE, souhaiterait y interdire toute demande d’asile. Mais, si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que la véritable raison est de se protéger d’un afflux potentiel d’islamistes.

    Le ministre de l’Intérieur autrichien (FPÖ) a expliqué, dans une conférence de presse, que toute autre solution « inciterait les passeurs à dire : je prends votre argent pour vous emmener dans l’Union européenne, parce que vous avez la garantie de pouvoir y faire une demande d’asile avec la probabilité très, très faible d’être renvoyé ». Il estime que cette position n’est pas en contradiction avec la Convention de Genève :

    Je ne vois nulle part dans ce texte que l’Europe doit être responsable des demandes d’asile de personnes venant de régions éloignées de milliers de kilomètres.

    Mais un document, récemment rendu public, va jusqu’à affirmer que, parmi les demandeurs d’asile, « beaucoup sont tout particulièrement sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence ». Il propose de ne garantir l’asile qu’à « ceux qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales ». Même si le mot n’est pas prononcé, sont manifestement visés les adeptes d’un islam intégriste et conquérant. Voilà de quoi scandaliser les bien-pensants, qui jugeront ces propositions comme des signes intolérables de xénophobie et d’islamophobie. D’ailleurs, le FPÖ n’est-il pas classé à l’extrême-droite ?

    Dans ce cas, il faudrait aussi condamner les conclusions d’une commission d’enquête du Sénat sur « l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique », qui souhaite inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Lors des auditions, « les services de renseignement ont insisté à plusieurs reprises sur le fait que si tous les salafistes ne sont pas des terroristes, en revanche, peu de terroristes ne sont pas passés par le salafisme ». Cette forme de l’islam est en expansion. 

    Quel rapport avec les demandeurs d’asile, direz-vous ? La grande majorité d’entre eux sont de confession musulmane. On parle beaucoup, ces temps-ci, de l’Albanie, dont proviennent de nombreux migrants arrivant sur le sol français. Il faut savoir que l’Albanie est le pays d’Europe comportant le plus grand pourcentage de musulmans. La Commission européenne ne semble guère s’en préoccuper, qui a proposé, le 17 avril, d’ouvrir des négociations pour son adhésion à l’Union européenne. Est-ce bien responsable ?

    Dans son discours au Congrès, Emmanuel Macron a déclaré que « la République n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam », tout en reconnaissant qu’ « il y a une lecture radicale, agressive de l’islam » – rien à redire jusqu’ici –, « dont les principes n’obéissent pas à des mots d’ordre religieux » – ce en quoi il se trompe ou entretient l’erreur. Il a annoncé « un cadre et des règles » qui garantiront que l’islam « s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République ». Vœu pieux, s’il ne prend pas en compte les dérives (ou les corollaires ?) de l’islam et s’il n’exige pas que les musulmans eux-mêmes les condamnent !

    Un grand nombre de Français de confession musulmane souhaitent s’intégrer. Si on veut leur éviter l’amalgame avec l’islam radical, il n’y a pas d’autre solution que de le dénoncer et l’empêcher de prospérer. L’Autriche, en posant des limites au droit d’asile, est l’un des rares pays à le dire ouvertement.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/pour-quelle-vraie-raison-lautriche-veut-limiter-le-droit-dasile-en-europe/