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Europe et Union européenne - Page 512

  • Andréa Kotarac de La France insoumise votera pour la liste du Rassemblement national

    France-insoumise1Communiqué de presse : Paris, le 14 mai 2019 – En kiosque le vendredi 17 mai, Éléments, le magazine des idées, publie un dossier sur la fin du populisme de gauche en France et en Europe.

    Fruit d’un travail de plusieurs mois d’enquête et d’entretiens menés par la rédaction, le bimestriel Éléments consacre six pages à l’abandon simultané des thématiques populistes et souverainistes par La France insoumise, Podemos (Espagne), Aufstehen (Allemagne).

    Faute de retrouver la ligne populiste qui a fait le succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017, Andréa Kotarac, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de La France Insoumise et membre de l’équipe de Jean-Luc Mélenchon, annonce dans les colonnes d’Éléments n° 178, en kiosque le 18 mai, qu’il votera pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen, aux élections européennes du 23 mai prochain.
    « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen… »

    Dans un entretien accordé à François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Andréa Kotarac explique : « Mon choix est fait: je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. »

    Éléments n° 178 consacre également un dossier sur « Les juges contre la démocratie » qui réunit sur 18 pages, les analyses percutantes d’Alain de Benoist, d’Éric Maulin, de l’Université de Strasbourg, de Bertrand Mathieu, de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, ainsi qu'un débat sur la liberté d’expression entre les avocats Nicolas Gardères et Eric Delcroix.

    À lire aussi : la chronique d’Hervé Juvin, un grand reportage en Chine de l’écrivain Slobodan Despot, les entretiens d’Andreï Makine de l’Académie française et du dessinateur Jacques Terpant, le coup de gueule de Didier Rykner, etc.Rédacteur en chef
    François Bousquet
    Directeur de la rédaction
    Pascal Eysseric 
    Contact : pascal.eysseric@revue-elements.com

    Elements-178À propos d’Éléments Créé en 1973, Éléments est aujourd’hui l’une des plus anciennes revues de débats et d’idées qui paraît sans interruption depuis 46 ans sans subvention ni relais médiatique. Tous les deux mois, Éléments s’attache à faire apparaître de nouvelles synthèses, au-delà des chapelles politiques, à analyser et à expliquer sans camper sur des idées toutes faites.

    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/05/paris-le-14-mai-2019-en-kiosque-le-vendredi-17-mai-%C3%A9l%C3%A9ments-le-magazine-des-id%C3%A9es-publie-un-dossier-explosif-sur-l.html

  • Politique-Eco n°215 avec François Asselineau (UPR) : M. Frexit dézingue Emmanuel Macron !

    Garder la France et détruire l’UE ou détruire la France et garder l’UE ? Le vrai dilemme avec François Asselineau, tête de liste de l’UPR aux élections européennes, interrogé par Pierre Bergerault et Olivier Pichon.

    Après la conférence de presse : Macron fake président ?

    – L’incendie de Notre-Dame, l’allégorie d’un pays qui se défait
    – La réaction de Macron, la pire !
    – Rappel de la convention de Venise signée par la France, reconstruction à l’identique
    – La diarrhée verbale de la conférence de presse
    – Jupiter, un Narcisse qui passe son temps à insulter les Français
    – Pas de RIC, pas de vote blanc
    – ENA ? CESE, plus ça change, plus c’est la même chose !
    – Comités Théodule et autres observatoires
    – Le pouvoir de décision est à Bruxelles, Francfort et Washington

    Le Frexit dans la campagne des européennes

    – Pourquoi l’UPR est-il absent des gros médias ?
    – Asselineau remplit les salles, Loiseau peine à le faire
    – Rencontre au MEDEF
    – Le cas Philippot
    – La question migratoire ne peut être résolue à l’intérieur de l’UE
    – Le problème de l’unanimité des 28 Etats
    – La montée des petits Etats mafieux : Malte, Slovaquie, Bulgarie
    – Les Etats d’ores et déjà liés à la route de la soie : Portugal, Grèce, Italie
    – Bellamy : refonder l’Europe, Sarkozy 2007 !

    Du Brexit au Frexit

    – Ce que les Français ne veulent pas s’avouer, le déclin de leur pays et son encerclement par l’UE
    – Le jeu de go européen
    – Objectif : la destruction de l’unité nationale
    – 29 mars, l’UPR à Londres : rencontre avec des ministres et des députés
    – Tout était prêt pour que la Grande-Bretagne sorte, les élus contre le peuple !
    – France, en marche vers une dictature sournoise
    – Nos relations futures avec les autres pays en cas de Frexit
    – La tutelle américaine par l’OTAN, que dirions-nous si des troupes russes stationnaient au Luxembourg ou en Andorre, mais la France est à 250 Km de saint Pétersbourg
    – Le cas des finances européennes en cas de Frexit, le problème de la PAC
    – Sécurité sociale et retraites : comment les financer avec la nouvelle donne du Frexit ?
    – La fin des travailleurs détachés, la France n’a pas à alimenter les régimes sociaux bulgares ou roumains en faisant plus de chômeurs en France
    – La question de la fiscalité des grands groupes : un scandale !
    – Depuis 40 ans, les partis souverainistes n’ont rien changé à l’UE. Pourquoi le feraient-ils maintenant ?
    – L’UPR : une voix pour dire la vérité, une gifle à Macron

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n215-avec-francois-asselineau-upr-m-frexit-dezingue-emmanuel-macron

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Pour tous ceux qui pensent que Nicolas Sarkozy va soutenir la liste Bellamy…

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    Sa décision est sans appel : lors d’un discours prononcé le dimanche 20 novembre 2016, le soir de sa défaite à la primaire, Nicolas Sarkozy annonçait se retirer de la vie politique française, comme il l’avait déjà dit… en 2012.

    Mais à supposer qu’il ait dit vrai, et connaissant son attachement à sa famille politique, au rassemblement de celle-ci et à la loyauté dont chacun de ses membres devrait logiquement faire preuve, je livre à votre jugement des faits et des propos relevés par la presse qui peuvent jeter le trouble chez les militants Les Républicains, même les plus aguerris.

    Et ceci, d’autant plus qu’il a donné récemment au PPE (Parti populaire européen) une petite leçon sur la nécessité du rassemblement et du sens du compromis (Paris Match du 23 mars 2019) : « Nicolas Sarkozy a pris à Budapest la défense de son “ami” Viktor Orbán et plaidé pour le “rassemblement” et le “compromis” au sein de l’Union européenne, alors que le Fidesz, parti du Premier ministre hongrois, a été suspendu mercredi par le PPE. »

    Le premier coup de tonnerre, au-dessus d’une droite encore groggy par la victoire de Macron à l’élection présidentielle, est venu du nuage noir qui avait déjà mis Fillon à terre, en l’occurrence Le Canard enchaîné (7 juin 2017) : « “Avec l’âge, je suis devenu modeste. Macron, c’est moi en mieux !”, aurait confié en privé Nicolas Sarkozy. Une boutade qui montre, outre la haute estime de lui-même de l’ancien Président, que ce dernier est épaté par les premières semaines du quinquennat d’Emmanuel Macron. »

    Voilà de quoi installer, a minima, le trouble dans la tête des militants !

    Juillet 2017 : le supplice chinois continue pour la grande majorité des adhérents Les Républicains, avec l’info qui transpire dans les médias et selon laquelle le couple Sarkozy est reçu par le couple Macron à l’Élysée. Peu importe la raison de ce dîner (il ne sera pas le dernier… et une intimité va s’installer entre les deux hommes), l’image qui va en rester est un début de connivence entre les deux hommes.

    Je passe volontairement sur les apparitions publiques des deux présidents de la République française dans des cérémonies officielles, telles que celle du 14 juillet 2017 pour commémorer, à Nice, l’attentat survenu un an plus tôt, ou encore celle pour rendre hommage à Charles Aznavour, le 5 octobre 2018. Seule celle du plateau des Glières, du 29 mars dernier, appelle un commentaire. Si les militants sont tout à fait capables de comprendre la tradition républicaine qui veut qu’un ancien président de la République soit invité dans une cérémonie officielle et que la politesse explique l’acceptation de cette invitation, ils comprennent moins facilement la proximité affichée des deux hommes.

    Pour clôturer cette belle fresque qui rend compte de la porosité entre le clan Sarkozy et le clan Macron et en terminer avec le supplice chinois, je vous livre un extrait de l’article « Macron et Sarkozy, les dessous d’une étrange amitié » paru dans Vanity Fair, le 26 mars dernier : « Si Gérald Darmanin a rejoint le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est aussi parce que son mentor lui a donné sa bénédic­tion. “Si tu n’y vas pas, je ne te parle plus”, lui avait-il assené. »

    Je ne m’attarde pas sur la tentative avortée de placer le duo Frédéric Péchenard (directeur général de la police sous sa présidence) et Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, pour succéder à Gérard Colomb…

    Michel Prade

    https://www.bvoltaire.fr/pour-tous-ceux-qui-pensent-que-nicolas-sarkozy-va-soutenir-la-liste-bellamy/

  • Paris samedi 11 • Images du Colloque : « Vers la désunion européenne » Intense présence de l'A.F. dans le débat public

    Un colloque important ou un après-midi de réflexion politique intense, dense, mené par l'Action Française avec la participation d'un panel significatif d'intellectuels et d'acteurs politiques ou sociaux de haut niveau. Limitons-nous pour aujourd'hui à des images et à leurs légendes. Elles en disent déjà beaucoup.

    Espace Charenton : Ouverture du colloque Vers la désunion européenne ? par François Marcilhac.

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    Première table-ronde. Interviennent : Philippe Murer, Frédéric Rouvillois, Alain de Benoist, Pierre-Yves Rougeron et Charles de Meyer.

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    De la cause du peuple à la haine du peuple : L'Europe contre les peuples une superbe intervention de Patrick Buisson s'intercale entre les tables-rondes. Un moment d'intense réflexion politique.

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    Vient aussi le tour des jeunes de prendre la parole sur différents thèmes en rapport à l'Europe.

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    Autre table-ronde Demain quelle Europe ? animée par Philippe Mesnard et qui réunit Jean-Luc Schaffhauser et Bernard Monot, tous deux députés européens, tous deux favorables à une Europe des nations - mais par des voies différentes. Un débat passionnant.

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    Il est revenu à Jacques Trémolet de Villers de conclure ce colloque en tous points remarquable et constructif.

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    Vue de la salle.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pinocchio en Europe

    6a00d8341c715453ef0240a4867251200d-320wi.jpgUne bonne part de l'opinion française se passionne, et la polémique s'enfle, depuis trois jours, à juste titre, pour l'héroïque sacrifice de deux soldats. Leur mission tendait à sauver deux voyageurs irresponsables et deux touristes étrangères. Ils l'ont accomplie, au prix de leur vie. Ils méritent un véritable hommage d’une nation, qui gagnerait en la circonstance à se savoir unanime. Il importe de le leur rendre ainsi qu'à leurs camarades des forces spéciales de l’Armée française. Car les soldats français se trouvent engagés, une fois encore, en Afrique, dans la défense du flanc sud d'une Europe insouciante et consommatique[1]. Ne l’oublions pas. Mémoire éternelle.

    Dans un tel contexte, votre chroniqueur ne cherchera pas à hurler avec les loups, exprimant leur colère contre ces otages, certes quelque peu comptables, par leur imprudence, d'avoir fait verser le sang français de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

    Car le pouvoir, qui s'enorgueillit de leur geste, s'expose de nouveau à retrouver à un tout autre débat au sein de l'Union européenne où il s'est si imprudemment engagé lui aussi.

    Il ne s'agit pas seulement d'une campagne électorale à haut risque. Les mauvais sondages et les perspectives très floues quant au rôle du parti présidentiel, représentant de l'Hexagone au sein du parlement des Vingt-Huit, devraient suffire à préoccuper le gouvernement de Paris.

    Voilà qu'il s'investit en effet, au sein de l'Union européenne dans un débat parfaitement glauque autour de la future composition et de la présidence de la Commission de Bruxelles.

    Le 10 mai en Roumanie, les chefs d'États et de gouvernements se réunissaient dans la bonne ville de Sibiu. Ils n'ont pas manqué d'évoquer dans ce cadre l'application d'une clause, certes encore mal comprise, mais décisive, du traité de Lisbonne signé en 2007. Ce document s'étale sur 145 pages, dans sa version française. Il n'est évidemment guère connu du grand public. En France, le public n'y a vu que le décalque son prédécesseur, jeté à la poubelle par référendum. Cuisiné sous les ordres du chef Giscard, tendu sans conviction par les serveurs Chirac et Villepin, le plat n'avait pas plu aux électeurs de la république jacobine en 2005. On le leur a donc resservi, sans décrire la recette, en changeant d'appellation, et en glissant sur les ingrédients supposés indigestes. Étrange conception, ont pensé beaucoup Français de la démocratie, théoriquement pouvoir du peuple.

    Or, l'une des quelques nouveautés[2]adoptées en 2007 dans le cadre du nouveau traité concernait l'investiture du Président de la Commission et du collège par le Parlement.

    Jusque-là l'exécutif bruxellois était composé de personnages essentiellement consensuels. Ils étaient choisis, en particulier par les dirigeants tant français qu'allemands ou britanniques en se souciant qu'ils ne procurent aucun ombrage aux gloires souveraines respectives d'un Sarkozy, d'un Cameron ou d'une Merkel. On créait simultanément un poste de Président du conseil européen, élu pour un court mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, et on l'attribua d'abord à Herman van Rompuy. On nommait aussi Catherine Ashton d'Upholland haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Tout cela ne mangeait pas trop de pain. Plus tard Jean-Claude Juncker accéderait à la présidence de la commission dans un processus à peine inchangé, conforté par l'accord, au sein de l'assemblée désormais maîtresse du jeu entre les anciens démocrates chrétiens du PPE et les socialistes du PSE.

    Or, aujourd'hui, et conformément à la règle démocratique les cartes ont été rebattues par les parlementaires. S'appuyant sur le traité ils considèrent d'une façon fort logique que, tenant compte du résultat futur des élections du 26 mai, la présidence de la commission doit revenir à la tête de liste du groupe ayant remporté le plus grand nombre de suffrages et de sièges.

    Or, au nom des autorités publiques parisiennes le président Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois qu'il parle, se trouve le seul à publiquement prétendre s'y opposer[3]. Tel Corne d'Auroch refusant, dans la chanson de Brassens, de se soigner "parce que c'était à un Allemand qu'on devait le médicament", la candidature du Bavarois Manfred Weber déplaît à Sa Grandeur jupitérienne.

    Sans doute, en 2017, un certain nombre d'électeurs français et de dirigeants étrangers se sont-ils illusionnés quant à la nature réelle du pouvoir technocratique élyséen, quant aux projets de réformes, quant aux perspectives européennes. Tout cela semble bien dissipé désormais. On pense à cette histoire qui se racontait en Pologne sous domination soviétique. La maîtresse d'école interroge la petite élève heureuse la semaine précédente d'annoncer la naissance de six chatons, tous communistes… "le sont-ils toujours ?". Non, répond l'enfant, un seul : les autres ont ouvert les yeux.

    JG Malliarakis

    [1]Cette lutte peut et doit aussi être comprise comme une défense de la Chrétienté"Six personnes tuées dans une église dans le nord du Burkina Faso""
    [2] cf. fiches de la Fondation Robert-Schuman

    [3] cf. article de L'Opinion "Emmanuel Macron ne veut pas de Manfred Weber à la tête de la Commission."

    https://www.insolent.fr/2019/05/pinocchio-en-europe.html

  • Réfugié en Allemagne avec trois femmes et 13 enfants, il ne travaille pas : « J’ai hâte qu’on devienne Allemand ».

    L’une de ses femmes attend un 14ème enfant.Abboud Sweid (40 ans) est un réfugié syrien qui a obtenu l’asile en Allemagne en 2015. 
    Il a trois femmes et 13 enfants. 
    Puisqu’il ne travaille pas, l’État allemand lui verse environ 3800 euros par mois pour subvenir aux besoins de l’homme et de sa grande famille. 
    En plus de ces revenus, les 17 Syriens (bientôt 18) ont trois appartements payés par l’Etat à leur disposition. 
    Dans une interview au journal allemand « Bild », le polygame déclare : « Je serais heureux si nous pouvions devenir Allemands ».
    En 2006, il a épousé sa première femme Raeiaa (45 ans). 
    Avec elle, il a eu quatre enfants âgés entre 9 et 14 ans. 
    Moins de trois ans plus tard, il s’est remarié avec Ebtisam (33 ans), avec qui il a eu six enfants. 
    En 2013, deux ans avant son émigration vers le pays d’Angela Merkel, il a épousé sa troisième femme [NDLR : Avec laquelle il aura bientôt quatre enfants].
    La question de la polygamie a récemment fait la une des journaux en Allemagne, après que le ministère de la Justice eut bloqué un amendement de loi sur la citoyenneté qui aurait empêché des polygames comme Sweid d’obtenir le passeport allemand. 
    Ainsi, Sweid et sa famille pourront obtenir légalement la nationalité allemande.
    Le Syrien raconte fièrement au journal Bild que chaque soir, conformément au Coran, il passe la nuit avec une autre épouse et fait des enfants avec elles.
    Le Syrien réside dans trois appartements payés par l’Etat, répartis entre deux maisons, tandis que les bénéficiaires de l’aide sociale allemande doivent vivre sur des campings ou, comme une retraitée près de Heidelberg, dans un vestiaire sans fenêtre pour arbitre.
    « La discussion sur la reconnaissance de la polygamie en Allemagne est une question politique », poursuit BILD, qui disserte ensuite sur l’histoire mouvementée de la fondation du harem d’Abboud :
    Lorsque la famille est arrivée en Allemagne après avoir prétendument fui l’Etat islamique en 2015, Sweid s’est dit étonné que les autorités n’aient pas voulu reconnaître ses trois mariages. 
    Il n’a été forcé de s’inscrire qu’auprès de sa première femme. 
    Par la suite, les autorités allemandes ont modifié cette pratique et aujourd’hui, ses trois épouses, comme ses enfants, sont reconnus par les autorités. 
    Et dans quelques années, les 18 membres de cette famille seront en mesure d’acquérir la citoyenneté allemande. 
    D’après le journal Bild, ils vivent à présent dans « trois appartements différents, dont deux se situent dans la même maison ». 
    Le troisième est à quelques minutes de là.
    Jusqu’à présent, personne ne travaille dans cette grande famille. 
    Selon le mari, la famille reçoit un total de 3785 euros de l’Office, composé de Hartz IV (aide sociale et chômage) et des allocations familiales. 
    Le loyer des appartements est payé par l’Etat.
    Bild.de / Philosophia-perennis.com / Mattinonline.ch

  • Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    On se souvient de la participation récente d’Eric Zemmour à un débat à l’invitation de Stéphane Ravier (RN). Eric Zemmour aurait été sollicité par Marine Le Pen pour être tête de liste puis n°3 :

    Eric Zemmour n’a jamais été aussi proche de s’engager en politique qu’à l’occasion de ces élections européennes. Selon nos informations, Marine Le Pen lui a proposé, lors d’un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste du Rassemblement national (RN). “Tu ne pourras pas rester éternellement sur le bord de la route”, tente alors de le convaincre le député RN du Nord Sébastien Chenu, qui affirme avoir joué les intermédiaires. Eric Zemmour ne dit pas non. Mieux, il prend le temps de la réflexion.

    Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen l’informe finalement que son numéro un s’appellera Jordan Bardella. L’assurance, pour elle, de garder la main sur sa campagne. Le jeune homme se révèle bien plus malléable que l’éditorialiste controversé. L’auteur du Suicide Français (Albin Michel), loin d’être éconduit, se voit alors offrir la troisième place. Hors de question : en première position, il aurait eu son mot à dire sur la composition de la liste, et gardé une certaine liberté de ton, lui qui affectionne les sorties polémiques. Pas question d’apparaître comme un second couteau. “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”, admet aujourd’hui Eric Zemmour, comme dans un regret.

    En revanche, Eric Zemmour ne semble pas avoir hésité une seconde à rejeter la même proposition venant de Nicolas Dupont-Aignan :

    Nicolas Dupont-Aignan lui a proposé, lui aussi, la troisième place sur sa liste pour les européennes. Il a poliment décliné.”

    C’est sans doute une bonne décision au final. Eric Zemmour est certainement plus utile en écrivant des livres et à la radio et sur les plateaux de télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-sur-la-liste-rn-tete-de-liste-jaurais-davantage-reflechi/

  • Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère – Journal du lundi 13 mai 2019

    Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère

    La mort des deux soldats français tués dans la libération des otages au Burkina Faso suscite un émoi tout particulier en France. Entre l’imprudence des otages accueillis par Emmanuel Macron et le courage des soldats, retour sur un cas de conscience.

    Européennes : le souk des 34 listes

    C’est un record ! 34 listes seront présentes pour les élections européennes du 26 mai prochain dont des candidats affichés comme musulmans. Une profusion de candidats qui devraient atomiser les oppositions pour faire les affaires d’Emmanuel Macron.

    Européennes : Quand En Marche manipule la toile

    Ils sont organisés comme un bataillon de soldats, des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre la majorité en marche sillonnent la toile pour influencer les électeurs… Un comble pour un parti qui explique vouloir lutter contre la manipulation des citoyens sur internet.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/soldats-tues-au-burkina-faso-les-raisons-de-la-colere-journal-du-lundi-13-mai-2019

  • Le théoricien de la très grande Europe par Georges FELTIN-TRACOL

    Comme lors de la chronique de février dernier, il ne sera pas aujourd’hui question d’une figure européenne, mais d’une personnalité déjà évoquée à l’occasion de la deuxième chronique en date du 31 janvier 2017, à savoir Jean Thiriart (1922 – 1992).

    2629971043.jpgLa sortie en 2016 dans la collection « Qui suis-je ? » chez Pardès de Thiriart par Yannick Sauveur suscita un regain de curiosité autour de ses idées. Jusqu’alors, on ne disposait que d’Un Empire de quatre cents millions d’hommes, l’Europe. La naissance d’une nation, au départ d’un parti historique chez Avatar sorti en 2007. Paru à l’origine en 1964, cet essai qui présente quelques points toujours actuels par exemple « pas de liberté politique individuelle sans indépendance économique personnelle (p. 108) » n’en demeure pas moins daté.

    Ne disposer que de ce seul ouvrage aurait été préjudiciable pour l’activisme grand-européen si les excellentes éditions nantaises Ars Magna n’avaient pas produit un fantastique effort de publication sur et autour de Jean Thiriart. Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart (2018, 484 p., 32 €) contient des entretiens (dont un, célèbre, avec Juan Peron en exil à Madrid), des articles de Thiriart ainsi que quatre textes sur lui. L’empire qui viendra (2018, 168 p., 28 €) comprend une préface de Claudio Mutti, un entretien méconnu de Thiriart en 1987 et divers textes géopolitiques. L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin (2018, 191 p., 28 €) se compose, en dehors de quelques entretiens, d’articles du milieu des années 1980 et la version écrite d’une fameuse discussion à Moscou en août 1992 avec Egor Ligatchev, responsable d’une faction conservatrice au sein du Parti communiste russe. S’y trouvent aussi des notes d’un essai inachevé consacré à un hypothétique ensemble euro-soviétique. À la fin de l’année 2018 est cependant paru aux Éditions de la plus grande Europe L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin, préfacé et annoté par Yannick Sauveur (2018, 337 p., 25 €), soit la version intégrale d’esquisses parfois bien avancées.

    Il est indéniable que Jean Thiriart soutenait des positions hétérodoxes au sein de l’anticonformisme intellectuel. Athée résolu, ce faustien – il préférait cependant le terme de « prométhéen » – affirme sans ambages que « le politique, c’est la gestion intelligente de l’homme tel qu’il est, pour ce qu’il est. C’est un effort qui doit tendre à une société cohérente, solidaire, cohésive, efficace, en évolution constante (version de Yannick Sauveur, p. 164) ».

    Cet infatigable militant qui connut l’aisance professionnelle et la quiétude privée ne cessa d’agir en faveur d’une union géopolitique continentale paneuropéenne réelle. Reconnaissant volontiers sa dette à l’égard du penseur libéral Vilfredo Pareto, ce lecteur attentif de Machiavel considérait que « l’Union soviétique a hérité du destin historique de la principale puissance continentale (version d’Ars Magna, p. 96) ». Dès 1979, il salue l’intervention de l’Armée Rouge en Afghanistan. Dans « L’Union soviétique dans la pensée de Jean Thiriart », José Cuadrado Costa le range parmi les nationaux-bolcheviks, ce qui est quelque peu réducteur. Jean Thiriart savait dépasser les clivages, y compris au sein des droites radicales.

    Rares sont en effet ceux qui effectuent à ces temps de relance de la Guerre froide « une critique positive de l’URSS (version de Yannick Sauveur, p. 185) » et pensent que « l’agrandissement de l’URSS vers Dublin et Cadix relève de la perspective historique (Idem, p. 188) ». Jean Thiriart croît que « l’Empire euro-soviétique sera une construction géopolitique parfaite comme le fut l’Empire romain, comme l’était la première République pour Sieyès. Conception de géohistorien chez moi, dénuée de toute passion (Id., p. 69) ». Il regrette en revanche que l’Union soviétique n’ait pas annexé après 1945 la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie, la Hongrie, l’Allemagne de l’Est, etc. La Bulgarie a failli devenir en 1979 une 16e république soviétique… « La forme grand-européenne exige plusieurs modifications des concepts ou habitudes mentales communistes, écrit Jean Thiriart : la stupide et dangereuse théorie des nationalités (multi-nationalités) doit faire place à la supranationalité, l’Empire (version d’Ars Magna, p. 66). »

    Il parie enfin que « l’Empire euro-soviétique – une nécessité pour l’URSS – ne sera pas possible en l’absence d’un nouveau concept, celui d’imperium euro-soviétique. Il se charpente autour de deux règles : la garantie de l’« omnicitoyenneté » et l’État-Nation extensif grâce à un “ nationalisme politique ” (“ peuple politique ” opposé en tant que tel à peuple racial, à peuple linguistique, à peuple religieux, à peuple culturel, etc.) (version de Yannick Sauveur, p. 223) », ce qui implique à l’instar du modèle républicain laïque assimilationniste français qu’il ne cesse d’admirer une forme restreinte de cosmopolitisme, voire un mondialisme relatif et partiel, dans le cadre d’un grand espace continental représenté par cette République impériale euro-soviétique.

    Remarquable doctrinaire grand-européen, Jean Thiriart s’inspirait finalement de l’exemple national et républicain turc. Son vœu le plus cher aurait-il été de devenir le Mustapha Kemal Atatürk de la très grande Europe ?

    Au revoir et dans quatre semaines pour une chronique consacrée à une nouvelle grande figure européenne.

    Georges Feltin-Tracol

    • Chronique diffusée le 23 avril 2019 à Radio Courtoisie dans le cadre du « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

    http://www.europemaxima.com/le-theoricien-de-la-tres-grande-europe-par-georges-feltin-tracol/