Europe et Union européenne - Page 513
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L'Europe dispendieuse assassine - Nous n'avons pas besoin de tous ces parasites illégitimes !
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Trump, un an après Charlottesville : « Paix à TOUS les Américains ! ». L'Amérique en est loin... Et nous ?
L'an passé, à Charlottesville, les confrontations entre manifestants avaient été violentes
Hier dimanche, les médias ouvraient leurs flashes d'information sur le rassemblement des « suprémacistes blancs » prévu le soir même à Washington, square La Fayette, face à la Maison Blanche, renouvelant celui qui s'était tenu à Charlottesville l'an dernier à même date, dans un climat de violences dont les images avaient fait le tour du monde. Voici ce que nous avions écrit l'an dernier de cet événement [21.08.2017]. Nous n'avons rien à y changer. Notre conclusion vaut surtout pour la France. LFAR
Dans l'affaire de Charlottesville, Trump, malgré ses volte-face grotesques et erratiques, a tout de même une idée et elle est juste.
C'est qu'il y a de la violence, de la haine, de l'irrationnel et même du racisme dans les deux camps. Les renvoyer dos à dos fût-il discutable. Car, même s'il est tu, si l'évoquer est inconvenant, le racisme antiblanc est bel et bien une réalité. Aux Amériques, comme ailleurs. Plus qu'ailleurs, bien-sûr. Par surcroît, une forme de racisme antiblancs s'est développée du côté des Blancs eux-mêmes. Là-bas comme ici.
Nous ne sommes pas assez bons connaisseurs de la politique intérieure américaine pour avoir une appréciation du détail.
Mais il nous paraît évident que la violence et la haine demeurent inscrites au cœur de la société américaine et que l'une et l'autre tiennent, en bonne part, à la toujours problématique coexistence entre Blancs et Noirs. La question raciale que l'on voulait croire résolue aux Etats-Unis ne l'est nullement. Elle traverse l'histoire et la société américaines depuis plus ou moins deux siècles et n'a, comme on l'a proclamé à tort, nullement disparu. On disait le racisme éradiqué, il n'en est rien. On pourrait presque le dire consubstantiel et intrinsèque à la société américaine, ce qui ne semble pas pouvoir être dit, du moins à ce degré, d'aucune nation européenne.
La décision de retirer la statue du général Lee à Charlottesville n'était pas - la suite l'a montré - un acte d'apaisement mémoriel ni de paix civile... Les anachroniques et allogènes svastikas brandis par des suprémacistes blancs hallucinés n'étaient, non plus, ni pacifiques ni malignes.
Ce que nous montrent ces événements est que si l'on veut des peuples paisibles mieux vaut l'homogénéité - culturelle, ethnique et même raciale - que la diversité. Point d'angélisme : cette dernière nourrit les haines détestables et crée des conflits endémiques.
La seconde leçon de Charlottesville ce pourrait être que, pour compenser un tant soit peu l'évolution des rapports de force dans le monde, laquelle nous est si défavorable, une certaine dose de « suprémacisme » blanc - dans un sens évidemment tout différent du sens américain : fierté à recouvrer, puissance à reconstruire - ne serait pas inutile. En tout cas pas à l'Europe, peuplée de Blancs, qui, après avoir dirigé les affaires de l'univers, se voit, aujourd'hui, à la fois supplantée dans l’ordre de la puissance et envahie dans l’ordre du peuplement par les autres continents. Ce qui ne semble pas améliorer l'état du monde. Et nous prépare un avenir dangereux.
Il y eut sans doute un temps où l'orgueil et l'égoïsme européens furent excessifs. L'Europe en paie le prix. L'excès inverse, celui de la repentance, de la haine de soi, de la soumission à tout ce qui nous est étranger, est bien pire et pourrait nous coûter beaucoup plus cher.
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La nouvelle politique pro-famille du gouvernement italien
Interrogé par La Bussola Quotidiana sur la défense de la famille naturelle, Matteo Salvini, chef de La Ligue, vice-Premier ministre du gouvernement italien et ministre de l’Intérieur, répond:
Nous y travaillons. J’ai demandé un avis au procureur général, et j’ai donné des instructions aux préfets. (…) La semaine dernière, on m’a dit que sur le site du ministère de l'Intérieur, sur le formulaire de demande d’une carte d’identité électronique, il y avait « parent 1 » et « parent 2 ». J’ai fait modifier le site immédiatement, pour restaurer les mentions « père » et « mère ». C’est une petite chose, un petit signe. Mais ce qui est certain est je ferai tout ce qui me sera possible en tant que ministre de l’Intérieur. (...) Si défendre le concept qu'un enfant doit avoir un papa et une maman signifie être un troglodyte, alors je suis fier d'être un troglodyte.
Il ajoute :
Le but que je me suis fixé d’ici la fin du mandat est d’introduire le concept de quotient familial afin de récompenser les naissances et le pari sur l’avenir. En attendant, le premier objectif est de soutenir le secteur productif à travers un abaissement des taxes. Si nous sommes déjà en mesure d’aider, par la TVA, les producteurs, les commerçants, les artisans, les petits entrepreneures, c’est un premier pas. Ils sont aussi pères et mères, un euro d’impôt en moins c’est un euro de plus pour les enfants. Certes, ça ne résout pas tout. Le but est de faire du noyau familial un sujet fiscalement reconnu. Mais déjà en 2018 l’objectif est de réduire les impôts pour beaucoup de gens, et cela sera tenu.
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L’Europe a besoin de Nous. Nous avons besoin de l’Europe
Par Eurhope ♦
L’Europe est une entité géographique, historique, ethnique, culturelle, spirituelle et symbolique qui se différencie des autres continents, des autres civilisations et incivilisations.
L’Europe est un lieu de virilité Olympique, de spiritualité héroïque qui va de pair avec la pratique et le bon sens. C’est un lieu où le sacré, la religion et la mystique ne se perdent jamais dans le tourbillon de l’hallucination, de l’obscurantisme et de la soumission individuelle.
L’Europe est une civilisation exemplaire, de créativité, d’art, d’imagination, de libertés individuelles, de communauté, de solidarité et de défis.
Le mondialisme nie l’Europe dans ses fondements en attaquant toutes les caractéristiques européennes, déchaînant des forces obscures, indifférenciées et anti-viriles.
Le défi géopolitique, historique, ethnique, culturel, spirituel, symbolique se mène principalement sur la tenue de l’Europe et sur la sauvegarde de ses gens.
Il n’y aura de délivrance sans une volonté de puissance et une acquisition de puissance qui se fondent sur le concept romain d’Imperium.
L’Europe ne peut être qu’un conseil d’administration géré par des banquiers ou des techniciens, mais doit être avant tout une idée forte, immanente et transcendente, qui exalte et guide toutes ses composantes.
La réalite européenne n’est pas celle que nous constatons aujourd’hui. Elle n’est pas celle que nous imaginons, non plus. C’est celle que nous allons créer, dans la sagesse et dans la lutte, par des actions concrètes au niveau européen, pour former et proposer une alternative viable.
L’Europe, à l’âge des satellites qui a changé les critères du temps et de l’espace et a légué la souveraineté à ceux qui sont en mesure de la gérer à ce niveau, doit innover et actualiser la souveraineté des peuples européens en réalisant cette Europe en parallèle.
NOUS…
…devons contribuer à fournir des élites existentielles, culturelles, politiques et de pensée pour le défi que nous devons remporter.Il ne s’agit pas tant d’exposer des théories sociales, monétaires, économiques ou institutionnelles (qui sont aussi nécessaires) mais d’aller dans la juste direction pour améliorer les tendances positives.
Les dénominateurs communs des tendances positives sont: rajeunissement de la population, contenance de l’immigration et inversion de cette tendance, sauvegarde des fondamentaux “volkische” des peuples européens, récupération d’une vision économique non-capitaliste, fondée sur les corporations et les synergies, restauration de la virilité olympique, opposition de l’autonomie des impositions autoritaires et aliénantes.
Nous devons garantir l’idée que l’Europe conserve et intègre les particularités nationales et régionales, le communautarisme et les libertés individuelles.
Notre engagement est de faire levier sur tous ces dénominateurs communs pour surmonter toutes ces divergences d’opinion et de fétichisme qui caractérisent l’engagement politique en ce temps des réseaux sociaux.
Sur ces directives, les Lansquenets s’engagent à soutenir tous les efforts politiques, culturels, socio-économiques et métapolitiques qui vont dans la juste direction pour former une lymphe vitale en Europe et pour l’Europe, celle authentique.
Ils le feront dans la participation au rôle de Think Tank, dans l’engagement pour l’organisation sociale des producteurs, dans les relations internationales, dans l’exemple de vie et de contribution politique sans interêts propres.
Ainsi en produisant des idées et des initiatives, butinant sur le meilleur que chaque nation européenne nous lègue, et que chaque personne y participant a à offrir, nous parviendrons à notre cause commune qui se veut le fer de lance d’Europe.
Eurhope 11/08/2018
Crédit photo : Domaine public, via Pixabay
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Viktor Orbán a raison de dénoncer le libéralisme
Au cours du récent discours qu’il a prononcé en Roumanie, Viktor Orbán a mis en avant l’idée selon laquelle, aujourd’hui, le libéralisme est l’ennemi principal des peuples, des nations et des cultures qui leur sont liées. En disant cela, Viktor Orbán fait preuve d’une grande cohérence, ce qui n’est pas très fréquent chez les « nationistes » (notre ami Henri Temple a proposé ce terme dans son ouvrage intitulé Théorie générale de la nation).
Le libéralisme est souvent associé, par les gens de droite, à la défense de la nation et de la culture nationale ; à tort, parce que la nation (je ne parle pas ici de la nation des révolutionnaires français, qui est constituée des seuls partisans de l’idéologie révolutionnaire, mais de la nation comprise comme une communauté culturelle et historique) est une communauté tandis que la société libérale n’est qu’un agrégat aléatoire d’individus. Le libéralisme philosophique/politique est d’abord et avant tout une idéologie individualiste (dont ont hérité les acteurs de la Révolution de 1789) qui a comme corollaires l’universalisme et le mondialisme ; il est, de ce seul fait, incompatible avec toute idée de communauté nationale telle que définie ci-dessus.
Certains m’opposeront sans doute que le libéralisme économique n’est pas incompatible avec le « nationisme », ce qui ne va pas de soi. En effet, s’il n’est pas certain que le libéralisme philosophique/politique ne soit qu’une construction intellectuelle visant à justifier le libéralisme économique, il n’y a aucun doute quant à la centralité de l’individualisme au sein de cette doctrine économique. Il est, d’ailleurs, intéressant de noter que tous les courants conservateurs qui l’ont adoptée se sont finalement convertis au libéralisme politique/philosophique, ce qui conforte la théorie de Michéa selon laquelle le libéralisme est comparable à un ruban de Möbius ayant deux faces qui n’en font qu’une seule.
Il est évident que le système économique fondé sur la libre initiative des entrepreneurs, la concurrence et le marché est le plus efficace de tous les systèmes économiques qui ont été expérimentés sur une durée significative ; néanmoins, il peut être dévastateur s’il n’est pas étroitement tenu en laisse par le pouvoir politique et surplombé par un ensemble de valeurs conservatrices (importance décisive d’une métapolitique conservatrice). Pour illustrer ce pouvoir dévastateur, il n’est besoin que d’évoquer l’immigration de masse que nous subissons depuis le début des années 1970, laquelle a été voulue par le patronat dès les années 1960 (cf. les mémoires d’Alain Peyrefitte). Récemment, la chancelière d’Allemagne a ouvert en grand les frontières de son pays pour satisfaire aux demandes du patronat libéral et, en France, le lobby hôtelier et les macronistes se félicitent ouvertement de la présence des migrants (avant eux, Pompidou, Giscard, Chirac, Sarkozy ont laissé entrer des populations étrangères pour satisfaire le même patronat). Pour les libéraux, le changement de population ne pose pas de problème parce que, pour eux, le territoire national (mais aussi celui de l’Union européenne) n’est que le lieu d’un marché ouvert à tous les flux.
Le libéralisme ignore la notion de bien commun (celui de l’ensemble des membres de la communauté nationale) ; les libéraux considèrent qu’il n’y a que des biens individuels et que les entrepreneurs ne doivent pas être limités dans leur recherche de l’enrichissement par les aspirations de ceux (très majoritaires aujourd’hui) que gêne la présence de plus en plus massive d’étrangers africains et maghrébins. Les libéraux, qui en ce début de XXIe siècle ont fait leur jonction avec les libertaires soixante-huitards (Alain Madelin, tout comme Daniel Cohn-Bendit, est partisan de l’ouverture totale des frontières), n’accordent aucune importance aux appartenances communautaires (nationales, régionales, familiales…) qui, selon eux, oppressent les individus (l’ineffable Yann Moix considère que toute réunion familiale relève de l’inceste !).
Viktor Orbán a raison de dénoncer le péril libéral ; c’est seulement en désignant clairement l’ennemi que l’on peut gagner la bataille.
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Les viols d’Allemandes par des migrants continuent durant l’été
Alors que l’Allemagne était autrefois un pays relativement sûr, la politique des frontières ouvertes de la chancelière Angela Merkel a changé la donne. La sécurité des femmes y est remise en question par la présence de migrants, dont certains n’hésitent pas à commettre des agressions sexuelles. Durant l’été 2018, les fortes chaleurs n’ont pas ralenti l’ardeur des assaillants, souvent venus d’outre-mer, qui recourent parfois aux moyens les plus sombres, comme l’usage de la drogue du viol, afin d’assouvir leurs pulsions à l’encontre de la gent féminine.
Des migrants touchent les parties intimes, les seins ou les fesses des femmes dans les gares, dans les trains, en pleine rue ou lors des festivals. D’autres se masturbent devant des Allemandes. Les tentatives de viol sont monnaie courante. Certaines échouent, mais d’autres aboutissent.
Ainsi, le 1er juillet, entre 2 h et 3 h du matin à Ingolstadt, en Bavière, une Allemande revenant d’une soirée a été agressée par un homme au teint sombre qui l’a frappée au visage, traînée vers le terrain d’une entreprise et violée.
Le 5 juillet, à 8 h 15 du matin à Kronach en Bavière, une jeune femme de 18 ans a été agressée, frappée, traînée dans un buisson et violée par un individu à la peau sombre. Alertée par les cris de la victime, une dame s’est approchée du lieu des faits et l’agresseur a pris la fuite.
Le 6 juillet, à Planegg, en Bavière, un demandeur d’asile pakistanais de 31 ans a violé une dame de 21 ans qui l’avait invité à son domicile.
Le 14 juillet au matin, à Münster, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une joggeuse a été attaquée, traînée dans un buisson et violée. L’auteur des faits, un Polonais de 25 ans, a été arrêté par la police vingt minutes après.
Le même jour dans la nuit, à Landshut, en Bavière, une dame de 31 ans a été agressée, traînée dans un buisson et violée par un homme au physique méditerranéen.
Le 28 juillet, à Freising, en Bavière, une dame de 26 ans rentrant d’un bar a été agressée par deux hommes à la peau sombre qui l’ont jetée à terre et traînée au sol. La victime est arrivée à se défendre et à mettre les auteurs des faits en fuite.
Le même jour, à 5 h du matin, à Memmingerberg, en Bavière encore, une dame de 21 ans, se rendant à vélo à son travail, a été agressée et violée par un demandeur d’asile gambien de 22 ans qui a été arrêté par la police.
Au cours de la nuit du 30 au 31 juillet, à Fritzlar, en Hesse, une dame de 33 ans a été attaquée au couteau par un homme à la peau sombre, mais a pu s’échapper.
Au début du mois d’août, à Aschaffenburg, toujours en Bavière, un demandeur d’asile a tenté de violer, au sein d’un centre pour demandeurs d’asile, une pédagogue, mais la victime est arrivée à se défendre.
Le 4 août, entre 5 h et 5 h 30 du matin à Heilbronn, au Bade-Wurtemberg, une jeune femme assise sur un banc près d’un arrêt de bus et de tram situé dans les environs de la gare a été agressée et traînée vers une voiture par deux individus à la peau sombre, voire de type arabe, qui l’y ont violée.
Presque au même moment, mais à Fribourg-en-Brisgau, au Bade-Wurtemberg, une dame de 35 ans rentrant chez elle a été agressé par un homme à la peau brune et traînée dans un coin. La victime a crié et des passants ont mis l’agresseur en fuite.
Le 3 août au matin, à Rosenheim, en Bavière, une femme de 20 ans rentrant d’un bar a été agressée, traînée dans l’entrée d’une cour et violée par deux demandeurs d’asile somaliens.
Le 5 août au matin, à Arnsberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un Afghan de 17 ans a menacé une allemande de 18 ans à l’aide d’un objet pointu et l’a violée, alors qu’à Kassel, en Hesse, un homme au physique méditerranéen a agressé par-derrière une femme de 21 ans et a tenté de la violer. Pendant ce temps, à Dortmund, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une femme de 17 ans a été agressée, traînée dans un buisson et violée par deux hommes, dont un s’exprime avec un accent polonais.
Le même jour, à Paderborn en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un Africain de 18 ans, originaire de Sierra Leone, a tenté de violer une Allemande de 65 ans dans l’entrée d’une maison. Un habitant du lieu a tenu l’agresseur jusqu’à l’arrivée de la police.
Le 8 août 2018, à Lübben, au Brandebourg, trois femmes de 28, 31 et 34 ans ont été attaquées par deux demandeurs d’asile afghans. Une d’entre elle a été étranglée, puis tirée sur le sol. Les trois femmes sont arrivées finalement à s’échapper. Lors de l’arrestation des agresseurs, un policier a été blessé.
Après une semaine de recherche, la police a arrêté un demandeur d’asile africain pour le viol et l’assassinat d’une dame de 63 ans sans domicile fixe, le 30 juillet 2018, à Hanovre, en Basse-Saxe.
Ces nouveaux cas s’ajoutent à la très longue liste des victimes de la politique d’Angela Merkel.
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Allemagne : Le mouvement AUFSTEHEN de Sahra Wagenknecht fait polémique: « l’ouverture des frontières désavantage les plus pauvres de nos concitoyens »
Sahra Wagenknecht, Présidente de la fraction LINKS (« La Gauche ») à la Diète fédérale allemande, vient de créer un nouveau mouvement rassembleur, AUFSTEHEN (Debout) ; elle entend proposer et imposer une nouvelle politique d’asile dans son parti et dans la société allemande. Dans un article rédigé spécialement pour la Nordwest-Zeitung d’Oldenbourg, elle a fustigé le « ressentiments » qui animerait les militants de l’AfD mais aussi et surtout, « cette morale générale qui entend promouvoir une culture de l’accueil sans frontières ». Elle écrit : « Une politique réaliste de gauche rejette ces deux exigences maximalistes ». Ce texte a été écrit en collaboration avec le dramaturge berlinois Bernd Stegemann, également membre du nouveau mouvement rassembleur.
Selon Wagenknecht et Stegemann, « les nombreux volontaires de la société civile qui s’occupent d’intégrer les réfugiés » devront recevoir toute l’aide nécessaire mais, par ailleurs, la gauche ne doit plus se laisser dicter sa conduite « par des bandes de passeurs criminels qui amènent des gens en Europe par des voies illégales ». Parce qu’elle a écrit cet article, et quelques autres de même teneur, Wagenknecht a essuyé de vives critiques dans les rangs de son propre parti.
On lui reproche notamment cette phrase : « Nous pensons que la fixation sur la thème des réfugiés est l’expression d’une colère qui s’est accumulée au fil du temps et provient de tous autres domaines de la vie quotidienne. Celui ou celle qui n’a plus que des contrats de travail à durée limitée, celui ou celle dont la retraite est trop chiche et dont les enfants ne peuvent plus recevoir une éducation scolaire décente parce que les écoles publiques vont à vau-l’eau et qu’il manque des professeurs, eh bien, tous ceux-là ont plein de raisons d’être furieux contre ‘ceux d’en haut’ ».
Dans un entretien accordé au Spiegel, elle s’est exprimée sans détour : « Les frontières ouvertes n’apportent que désavantages aux plus pauvres de nos concitoyens car ils n’auront jamais l’opportunité de s’en aller ailleurs. Nous combattons la pauvreté dans les pays en voie de développement mais cela n’est pas possible si nous importons en Europe leur classe moyenne ».
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L’UE va investir plus de 60M€ dans le développement des activités des jeunes… Tunisiens
La jeunesse, défi majeur pour l’UE et la Tunisie
« L’union Européenne investira plus de 60 millions d’euros pour soutenir le développement des activités des jeunes Tunisiens dans divers secteurs. » C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de l’UE à Tunis, Patrice Bergamini (…).
« Je suis venu soutenir les efforts du ministère de la jeunesse et des sports, dans le cadre du partenariat UE-Tunisie visant à apporter un appui technique et financier au ministère pour la formalisation et la validation de sa vision sectorielle de la jeunesse » a ajouté Bergamini, précisant qu’ « au-delà des efforts qu’on fait dans le domaine des start-ups, avec la mobilisation en début de l’année de 15 millions d’euros, et l’octroi de 61000 micro-crédits aux jeunes pour démarrer leurs projets et de 2000 bourses pour faciliter la mobilité des jeunes, on va consacrer plus de 60 millions d’euros pour accompagner le développement des activités des jeunes en Tunisie dans tous les secteurs. »
Rappelant la contribution de l’UE en matière d’instruction, au travers du financement de 25% des projets de construction et de restructuration des collèges et lycées en Tunisie, Bergamini a affirmé que l’objectif actuel est de soutenir toutes les activités périscolaires.
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Economie : les populistes meilleurs gestionnaires que les libéraux
D'Olivier Bault dans Présent :
"[...] Quand la croissance française est retombée à un rythme annuel de moins de 1% au premier semestre de cette année, la croissance hongroise atteignait un rythme annuel de 4,7% contre 5,1% pour la croissance polonaise. En 2017, le PIB hongrois a crû de 4%, le PIB polonais de 4,6% (la deuxième plus forte croissance de l’UE, après la Lettonie) et le PIB français de 2,2%. Chose intéressante, la croissance des économies hongroise et polonaise s’est accélérée depuis l’arrivée des « populistes » au pouvoir. Les politiques de la coalition des socialistes et des libéraux au pouvoir à Budapest jusqu’en 2010 avaient réussi à réduire la croissance à des taux quasi nuls de 2007 à 2010, avec même une contraction de près de 7% en 2009 sous l’effet de la crise financière de l’automne 2008. Depuis 2013, les politiques « populistes » d’Orbán ont fait revenir la croissance économique, avec des taux compris entre 2,1 et 4% par an. En Pologne, où le PiS est arrivé au pouvoir à l’automne 2015, la croissance atteinte en 2017 était la plus forte depuis 2011.
Et le chômage dans tout ça ? En France, selon les statistiques Eurostat, il était encore de 9,2% de la population active en juin 2018, et le deuxième trimestre a marqué une légère hausse par rapport au premier trimestre. En Hongrie, selon les mêmes statistiques (et donc selon la même méthode de calcul), le taux de chômage en juin était de 3,6% contre 3,7% en Pologne. Dans les deux pays de l’ex-Europe de l’Est, le chômage n’avait jamais été aussi bas. En Hongrie, le chômage était à 11% à l’arrivée du Fidesz au pouvoir. En Pologne, il faut remonter à l’époque communiste pour trouver des taux de chômage plus bas.
Les déficits publics, me direz-vous ! Tout le monde sait bien que les libéraux sont de bons gestionnaires tandis que les populistes dépensent sans compter. Eh bien, non. Malgré la mise en place par le Fidesz et le PiS de politiques natalistes qui coûtent cher par rapport aux capacités financières de leur pays, la Hongrie comme la Pologne ont fortement réduit leurs déficits depuis que les libéraux ont été remerciés par les électeurs. Viktor Orbán avait hérité à son arrivée au pouvoir en 2010 d’une dette publique équivalant à plus de 80% du PIB. Cette dette a depuis été réduite à 72% du PIB, avec un déficit des finances publiques à 2% du PIB en 2017. Quant aux gouvernements de Beata Szydło et de Mateusz Morawiecki en Pologne, ils ont, grâce à une lutte efficace contre la fraude à la TVA qui avait pris une ampleur énorme sous les gouvernements de Donald Tusk, ramené sur deux ans la dette publique de 54 à 50% et réduit le déficit des finances publiques de 2,6% en 2015 à 1,7% en 2017. La recette donnée par Mme Szydło aux libéraux pour réduire les déficits : « il suffisait de ne pas voler ». Dans la France de Macron, pourtant plus riche, le déficit des finances publiques a été de 2,6% du PIB en 2017 avec une dette publique équivalant à 97% du PIB, contre 96,6% en 2016 !"
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L’Espagne serre la vis aux migrants
Après le débarquement hyper-médiatisé des « migrants » de l’Aquarius refusés par l’Italie, l’Espagne se repend et serre la vis aux clandestins.
Il y a deux mois, l’Aquarius de l’Ong SOS Méditerranée accostait à Valence en Espagne et débarquait 600 « migrants » accueillis par 2000 personnes enthousiastes. L’Espagne avait déployé pour l’occasion des volontaires, des agents de l’État, des interprètes, tous prêts à applaudir les « réfugiés » repoussés par l’Italie méchante et brutale. 600 journalistes accrédités étaient là pour faire circuler dans le monde entier la bonne nouvelle d’une Espagne hospitalière et ouverte.
Le premier ministre Sanchez était au début de son mandat et sacrifiait ainsi sur l’autel de l’humanitarisme cosmopolite selon les diktats du mondialisme sauvage. S’opposant à Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, il entrait par là dans les bonnes grâces immigrationnistes de Merkel et de Macron. « L’empathie » et « l’impressionnante solidarité active » de Madrid faisaient pleurer dans les chaumières et dans l’antre bruxelloise. Mais la séance lacrymale en faveur des migrants n’a pas duré : les pleurs se sont transformés en grincements de dents !
Aujourd’hui, l’Espagne dépasse l’Italie en nombre de débarquements (22 000 personnes enregistrées par rapport aux 18000 en Italie) et l’enclave de Ceuta a été de nouveau prise d’assaut par des aspirants africains à l’Eldorado européen. Après l’euphorie, Sanchez doit faire les comptes avec les protestations de la droite espagnole. Le nouveau chef du Parti Populaire, Pablo Casado, a demandé au premier ministre de faire preuve de « responsabilité sans démagogie ». « Nous ne pouvons pas absorber les millions d’Africains qui cherchent en Europe un meilleur avenir », a-t-il affirmé. Et Sanchez a du un peu faire volte-face.
Le système d’accueil espagnol est à bout de souffle et les autorités n’arrivent pas à identifier tous les clandestins qui errent dans les villes. Le gouvernement madrilène a du demander l’aide de l’UE et silencieusement a abandonné la ligne immigrophile bien-pensante. Tandis qu’aux clandestins de l’Aquarius il a été offert un statut exceptionnel, depuis hier de nouvelles règles sont entrées en vigueur : tous les étrangers qui débarqueront dans les ports espagnols de bateaux des Ong ou des gardes-côtes seront considérés des immigrés en situation irrégulière. Donc clandestins. Les demandeurs d’asile n’obtiendront pas le permis de séjour extraordinaire de 45 jours concédé à ceux de l’Aquarius mais ils finiront directement dans des centres d’accueil pour étrangers . Ils y seront reçus pour un maximum de 72 heures tandis que la police procédera aux mesures d’identification.
Ainsi les 87 « migrants » recueillis le 2 août dernier au large de la Libye par le bateau de l’Ong Open Arms n’ont par reçu d’accueil enthousiaste lors de leur débarquement hier à Algésiras en Andalousie. Pas de cris de joie. Juste une arrivée discrète. Austère.
L’Espagne se repentirait-elle déjà de son hospitalité solidaire ?
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/lespagne-serre-la-vis-aux-migrants/96422/