Romain Espino était à Marseille le jeudi 5 octobre pour réclamer la saisie de l’Aquarius, le bateau de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée.
Europe et Union européenne - Page 516
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Romain Espino (porte-parole de Génération Identitaire) : “Le navire “L’Aquarius” de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !”
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Comment contourner la répression grâce au Bitcoin – Jérôme Barbet (Les Identitaires)
Depuis plusieurs mois, nos opposants politiques cherchent à nous asphyxier financièrement en faisant fermer nos comptes bancaires et nos plateformes de paiement en ligne. Il est désormais possible de contourner ces moyens de paiement traditionnels grâce aux cryptomonnaies. Vous pouvez soutenir les identitaires en faisant un don en Bitcoin ou en Etherum.
Qu’est-ce que le Bitcoin ?
Le Bitcoin est une nouvelle monnaie virtuelle dont on entend de plus en plus parler dans les médias. Bulle spéculative ou révolution, des points de vue très tranchés existent et s’affrontent. Cette cryptomonnaie est un OVNI : elle bouleverse tous les schémas établis, réunissant parmi ses utilisateurs les milieux du web-anarchisme, les libertariens et dorénavant les identitaires. Parmi ses plus fervents opposants, on trouve les banques (centrales ou d’affaires), des économistes médiatiques, certains financiers et des politiques de tous bords.
La blockchain, qu’est-ce que c’est ?
Le Bitcoin a un futur incertain, en revanche une chose est sûre, il s’appuie sur une technologie nouvelle qui va probablement envahir notre quotidien dans les prochaines années. Il s’agit de la blockchain (dont la traduction en français est chaîne de blocs), une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. La blockchain peut être utilisée de trois façons : pour du transfert d’actifs (monnaie, titres, actions…), pour une meilleure traçabilité d’actifs et produits, et pour exécuter automatiquement des contrats (des smart contracts). La grande particularité de la blockchain est son architecture décentralisée, c’est-à-dire qu’elle n’est pas hébergée par un serveur unique mais par une partie des utilisateurs. Il n’y a aucun intermédiaire pour que chacun puisse vérifier lui-même la validité de la chaîne. Les informations contenues dans les blocs (transactions, titres de propriétés, contrats…) sont protégées par des procédés cryptographiques qui empêchent les utilisateurs de les modifier a posteriori.
Comment utiliser les Bitcoins ?
Le Bitcoin est le cas d’usage le plus connu de la blockchain. Il désigne à la fois un protocole de paiement sécurisé et anonyme et une crypto-monnaie. N’importe qui peut accéder à cette blockchain et donc utiliser des bitcoins. Pour ce faire, il suffit de créer un portefeuille virtuel, en passant par exemple par ce site. La crypto-monnaie permet d’acheter des biens et services et peut être échangée contre d’autres devises.
Le Bitcoin en politique
Au-delà de l’innovation technologique considérable représentée par la blockchain (permettant d’effacer les intermédiaires), qui est en soi politiquement neutre, plusieurs courants idéologiques ont décidé de s’en emparer et d’en faire la promotion. Les milieux patriotes par exemple voient d’un bon œil la possibilité d’un outil leur permettant d’outrepasser la censure des GAFA (Google Amazon Facebook Apple) et des différentes plateformes de paiements soumises à des pressions politiques. Steve Bannon, l’ancien proche conseiller de Donald Trump en fait sans cesse la promotion et le Bitcoin est également utilisé par la célèbre YouTubeuse américaine Lauren Southern (proche de Génération Identitaire), plusieurs fois bannie par certaines plateformes de paiements.
Le Bitcoin pour contourner la répressionTant que nos mouvements (comme Génération Identitaire récemment, dont les moyens de paiements ont été supprimés sous pression de l’extrême-gauche, quelques mois après la perte du compte bancaire de l’association suite à une campagne de harcèlement) continueront d’être dans le viseur du pouvoir, toute initiative visant à gagner en autonomie et en indépendance vis-à-vis de l’État, des GAFA et du système bancaire est à encourager. Que le Bitcoin soit une réelle alternative monétaire ou non, il est en tout cas aujourd’hui le moyen idéal pour contourner la répression dont nous sommes la cible.
La Blockchain comme alternative aux GAFA
La blockchain va apparaître de plus en plus comme la possibilité de créer une alternative aux GAFA (Google Amazon Facebook Apple), éventuellement avec des réseaux sociaux décentralisés s’appuyant sur cette technologie. Nous assisterons donc à l’émergence d’un pôle de résistance et de liberté se dressant en contre-modèle face à cette tentative monopolistique de créer une dictature numérique par ces géants du web. Un contre-pouvoir rendu chaque jour plus nécessaire, tant les libertés sur internet ne cessent de reculer.
Jérôme Barbet
Texte repris du site de : Les Identitaires
Vous pouvez facilement vous procurer et envoyer du Bitcoin en passant par ce site. Une fois votre compte créé, il vous suffira de l’alimenter par virement bancaire, puis vous pourrez effectuer très facilement des paiements depuis la rubrique retirer des bitcoins.
Les identitaires acceptent les dons en cryptomonnaies :
Adresse Bitcoin : 1EQXFUhbbxsgBbQ5cpujtkp5pMDxGWfiJi
Adresse Etherum : 0x88FC007c6bA257CC01ceA697513587fFBb1b1BeCGénération Identitaire accepte également les dons en cryptomonnaies :
Adresse Bitcoin : 1JAWpHj7B3n1t4Xa3iQB2Bcq64v64ofz4B
Adresse Etherum : 0x0CDE4EbdFF145Fd1583287a00992de4c935c4f15 -
Économie : 2019, l’année de tous les dangers en Europe
Marc Rousset
Le taux directeur américain vient d’être relevé par la Fed d’un quart de point supplémentaire, à 2,25 %, et devrait atteindre 3 % à fin 2019. Selon la BCE, une première hausse des taux pourrait intervenir à l’été 2019. Les taux ont donc commencé à monter et ce sont toujours eux qui ont été à l’origine des six dernières crises dans le monde, de 1980 à 2008. Depuis 2009, le S&P 500, l’indice américain le plus représentatif de la bulle des actions, a été multiplié par quatre, en progressant de 700 à 2700, tandis que l’indicateur préféré du célébrissime milliardaire américain Warren Buffet, le ratio capitalisation boursière/PIB, a atteint 1,4, dépassant sa valeur de seulement 1 pendant la crise des subprimes de 2008, et le niveau le plus élevé jamais atteint jusqu’à présent de 1,36 lors de la crise Internet de l’année 2000.
Les élections européennes de mai 2019 vont faire l’objet de vives tensions car elles se présentent comme un référendum européen sur l’Union européenne, sur l’immigration, pro ou anti-Macron et Merkel. Il semble que les populistes s’acheminent vers une victoire écrasante qui va bouleverser l’Europe. Macron et Merkel, s’ils sont désavoués par les peuples, n’auront plus qu’à choisir entre le statut de zombie ou la démission. En Allemagne, la montée en puissance de l’AfD semble irrésistible puisque ce parti serait déjà le n° 2, avec plus de 18 % des votes, ayant dépassé le SPD avec, comme slogan leitmotiv, la démission de Merkel : « Merkel muss Weg ! »
En France, Macron est en chute libre, avec un état de l’économie française de plus en plus préoccupant. Il n’y a pas que l’État souverain ; les ménages et les entreprises françaises affichent également des records d’endettement. Fin mars 2018, l’Hexagone affichait le ratio de dette privée le plus élevé de la zone euro, soit 131 % du PIB. L’endettement des particuliers atteint 93 % de leur revenu disponible, soit 58 % du PIB. Quant aux entreprises françaises, elles sont aussi les championnes de l’emprunt, avec un taux d’endettement qui représente 73 % du PIB, 56 % de la dette ayant été octroyés à taux variable, ce qui entraînera immanquablement des faillites en série si les taux augmentent. La charge de la dette française, malgré les taux d’intérêt ridicules actuels, soit 42 milliards d’euros, représente déjà le 2e poste du budget français derrière l’Éducation, et bien devant le malheureux budget croupion de l’armée française. La dette publique française de 2.300 milliards d’euros représente aujourd’hui une dette vertigineuse de 34.208 euros par Français, qui ne sera jamais remboursée.
Il suffit de la faillite d’une seule banque telle que Deutsche Bank en Allemagne, UniCredit, Intesa Sanpaolo en Italie, avec trop d’obligations souveraines et de créances pourries à leur bilan, du défaut de l’Italie, de l’Espagne ou de quelques pays émergents pour qu’un krach boursier s’ensuive avec une augmentation des taux d’intérêt et une succession de faillites en série d’entreprises et de banques dans le monde entier.
L’Italie est devenue la poudrière officielle de l’Europe, suite au budget trop dépensier de la coalition Ligue-5 étoiles. Les craintes d’une nouvelle crise du type grec en dix fois plus grand sont fondées. Le taux d’intérêt à dix ans de l’État italien vient de bondir jusqu’à 3,29 %, soit un écart de 2,80 % avec le taux d’intérêt des emprunts allemands.
L’Allemagne est la grande gagnante de la zone euro, suite au laxisme socialiste décadent non compétitif de la France et des pays européens du Sud, avec ses excédents de biens exportés qui se traduisent par une créance à l’actif de la Bundesbank vis-à-vis des autres banques centrales européennes. Mais il s’agit d’une simple promesse comptable TARGET2 des autres pays de la zone euro de rembourser ultérieurement avec des surplus d’exportations de biens et services vers l’Allemagne. Encore faudrait-il s’assurer qu’il y aura effectivement, un jour, des excédents des autres pays de la zone euro vers l’Allemagne sinon, de gagnante, l’Allemagne pourrait alors devenir le « dindon de la farce ». En cas d’explosion de la zone euro, de banqueroute de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie et de la France, les créances TARGET2 de 1.000 milliards d’euros de la Bundesbank, soit environ la moitié du PIB annuel français, devraient normalement être payées en or ou en dollars par les banques centrales débitrices pour solde de tout compte, mais il est probable qu’elles ne seront jamais réglées par des pays tels que la Grèce ou l’Italie.
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Quand Erdogan défie l'Allemagne et l'Europe
Le 28 septembre, porte de Brandebourg, le président turc saluait ses partisans. Quatre doigts levés, le pouce recroquevillé vers la paume : sans ambiguïté le salut de la confrérie al-Ikhwan al-Mouslimoun chassée d'Égypte en 2012, les Frères musulmans.
Peu lui importaient les protestations d'opposants et les mises en garde de la presse et des bouderies de la classe politique allemande, chancelière y compris : sa feuille de route consistait à inaugurer, le 29 septembre, grande mosquée d'Allemagne, dans un pays qui en compte déjà 900. Cet édifice de 4 500 m2 abritera désormais aussi le siège du Ditib pseudopode outre-Rhin de la tentaculaire Diyanet[1].
À Cologne, les responsables locaux ont renoncé à participer à la cérémonie d'inauguration : ni Henriette Reker, au nom de la ville, ni le ministre président de Westphalie-Rhénanie-du-Nord n'ont souhaité y prendre part. Frau Reker ne s'est rendu qu'à l'aéroport, pour saluer son départ.
C'est cependant une image personnelle de dureté et d'intransigeance que le président turc a tenu à montrer à la presse allemande qui entreprenait le bilan de son voyage dans la capitale dès l'issue de la première journée, diplomatiquement décisive.
Aussi bien lors de la réception officielle au palais Bellevue, que lors de la conférence de presse commune avec la chancelière Merkel, on ne pouvait pas ne pas remarquer le climat glacial et les profondes divergences entre les deux dirigeants. Que recherchait exactement Erdogan, qu'attendait-il de cette visite ?
Il est venu à Berlin le 27, observent les journaux allemands, en raison de la crise économique qui frappe son pays. Il aura insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de liens commerciaux plus étroits et de la relance des investissements des entreprises allemandes, sans être pour autant disposé à renoncer à son agressivité.
Die Welt considère que personne ne peut désormais retenir la Turquie sur le voie de son effondrement. "Ankara, écrit le commentateur, peut disposer de certains moyens de pression dans la question des réfugiés, mais elle a plus besoin de l'Allemagne que l'Allemagne de la Turquie". On trouve des considérations analogues dans la Stuttgarter Zeitung qui souligne les moyens de chantages, sur l'Otan et, sur la question des réfugiés. Der Spiegel déplore même que Berlin facilite la vie d'Erdogan et "lui accorde une aide symbolique sans contrepartie concrète".
Le sujet turc prend de plus en plus de place dans les médias. Pour y avoir consacré des dizaines d'articles, de conférences, d'émission, organisé une pétition contre la candidature faussée de ce pays à l'Union européenne, publié un petit livre[2], etc. votre serviteur ne saurait récuser le bien-fondé de cette mode.
Encore devons-nous souhaiter que le débat se situe sur son vrai terrain. Longtemps les Européens ont cru que l'Anatolie et la Thrace orientale, ayant appartenu à l'empire romain, ayant même abrité une partie du christianisme originel faisaient, donc partie sinon, géographiquement, de leur continent, du moins, historiquement, de leur civilisation.
De plus une illusion a été entretenue par les Jeunes Turcs d'abord, par le Kémalisme ensuite[3] sur la force et la laïcité du pays. Il est trompeur de situer en 1928 en Egypte, avec la naissance des Ikhwan, la fonction identitaire du fanatisme musulman contre l'Europe moderne. Elle a été exposée dès le vizirat de Saïd Halim Pacha premier ministre du sultan de 1913 à 1916.
L'Europe officielle actuelle, c'est-à-dire ces institutions de l'Union européenne, ficelée par le document appelé Charte des Droits fondamentaux, 54 articles, 22 pages, signé le 18 décembre 2000 dans le cadre de la conférence de Nice, s'interdit de constater que l'islam ne fait pas partie de notre famille de nations. Elle tient au contraire à l'y inclure, sans doute pour ne pas désespérer Garges-les-Gonesse.
L'occupation d'une partie de l'Espagne de 711 jusqu'en 1492, la bataille de Poitiers de 732, la prise de Constantinople en 1453, l'invasion d'une partie de l'Europe centrale et danubienne jusqqu'au siège de Vienne de 1683, l'oppression sur les Balkans jusqu'au XIXe siècle, etc, loin de créer un droit de l'envahisseur sur notre terre d'Europe, droit que n’hésite pas à proclamer la tradition mahométane, désigne au contraire cet agresseur pour un danger potentiel permanent.
Et c'est aujourd’hui le régime d’Ankara et son dirigeant mégalomane qui l’incarnent.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Cette administration turque, Présidence des affaires religieuses, Diyanet isleri baskanligi, rappelons-le, gère la vie religieuse en l'alignant exclusivement sur l'islam sunnite. Les alévis, bektachis et autres chiites duodécimians ou djafaris n'y ont aucun droit. Elle compte plus de 100 000 fonctionnaires en Turquie. Son activité est couverte par l'article 136 de la constitution. Son budget est supérieur de 60 % environ à celui du ministère de l'Intérieur. Depuis 2016, Ankara l'utilise pour surveiller et poursuivre ses adversaires à l'étranger. Le procureur fédéral allemand enquête actuellement sur 19 imams soupçonnés d'avoir espionné le mouvement libéral de bienfaisance Hizmet dirigé par Fetullah Gülen et persécuté par le régime Erdogan.
[2] cf. "La Question Turque et l'Europe"
[3] On lui doit quelques fortes formules telle que "le glaive de la justice frappe parfois les innocents, le glaive de l'histoire frappe toujours les faibles" que n'aurait pas désavouées Adolf Hitler, grand admirateur de la Turquie et de l'islam.
http://www.insolent.fr/2018/10/quand-erdogan-d%C3%A9fie-lallemagne-et-leurope.html
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Matteo Salvini prêt à porter le sweat (interdit) de La Manif Pour Tous
Le patron de la Manif Pour Tous Italie a offert un sweat de La Manif Pour Tous à Matteo Salvini en lui disant :
“Vous savez qu’en France des gens ont été arrêtés parce qu’ils portaient ce sweat?”
Réponse de Matteo Salvini :
“Vraiment? … c’est une raison de plus pour le porter! Je le mettrai pour faire mon footing!”
https://www.lesalonbeige.fr/matteo-salvini-pret-a-porter-le-sweat-interdit-de-la-manif-pour-tous/
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Italie : arrestation de Domenico Lucano, un maire soupçonné d’aide à l’immigration clandestine
Le parquet de Locri (sud) a annoncé mardi l’arrestation de Domenico Lucano, maire de Riace, un village pionnier dans l’accueil des réfugiés dans le sud de l’Italie, soupçonné d’aide à l’immigration clandestine.
Le parquet a également ordonné un placement aux “arrêts domiciliaires” contre M. Lucano, soupçonné également d’irrégularités dans l’octroi des financements pour le ramassage des ordures de son village, selon un communiqué des autorités judiciaires.
M. Lucano est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance entre des habitants de son village et des femmes étrangères afin de leur obtenir un titre de séjour.
Le communiqué cite des extraits d’écoutes téléphoniques dans desquelles M. Lucano semble effectivement agir, en connaissance de cause, contre la loi en vigueur, qualifiée de “stupide“.
“Je vais vous faire la carte d’identité, je suis hors-la-loi, je suis hors-la-loi car pour faire la carte d’identité je devrais avoir un permis de séjour encore valable. En plus vous devriez démontrer que vous résidez à Riace, que vous avez une habitation à Riace, (…) j’assume la responsabilité et je vous dis que ça va“, dit-il ainsi à une femme étrangère dans une conversation enregistrée par les enquêteurs, selon le parquet.
Distingué en 2010 comme troisième “meilleur maire du monde“, cité parmi les 100 personnalités les plus influentes par le magazine Fortune en 2016, son arrestations risque de provoquer des cris d’orfraie parmi les officines immigrationnistes.
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Plus de 700 immigrés clandestins secourus en deux jours
Dimanche, l’AFP a annoncé que les sauveteurs en mer espagnole avaient secouru 675 migrants entre le Maroc et l’Espagne.
Il y a tout d’abord eu une première vague de 405 clandestins récupérée samedi, puis 270 dimanche. La moitié d’eux est originaire d’Afrique subsaharienne et l’autre moitié du Maghreb.
Contrairement à ce que racontent les médias dominants, il n’y avait que très peu de familles : seulement 7 enfants ou bébés.
Rappelons que l’Espagne est devenue cette année la première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe, après que l’Italie a largement fermé ses frontières.
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La grande braderie: au nom de la concurrence libre et non faussée…
Après la grande braderie que fut la privatisation des autoroutes sur le dos des Français, en avant pour celle des barrages hydroélectriques! Arnaud Raffard de Brienne le déplorait dans Présent début septembre, Emmanuel Macron va céder « aux pressions répétées de la Commission européenne » exigeant « l’ouverture à la concurrence de la gestion des (400) barrages hydrauliques (dont l’Etat est propriétaire). » Il s’agit, et de loin, « de la première des énergies renouvelables en France » (20 % de la production nationale), de la seconde source de production électrique du pays, soit 20 % de la puissance installée du mix électrique, 12 % de l’électricité utilisée par les Français, 66 % de la capacité de production de pointe. Un secteur dans lequel EDF se taille la part du lion, à la tête de 85% des concessions de barrages, accordées en moyenne pour une durée de 75 ans. Le journaliste le rappelle, les pressions de Bruxelles s’exercent « depuis une dizaine d’années et elles auront donc eu raison des velléités de résistance passive de la France », passive étant le mot juste…
Le journal de l’environnement l’évoquait alors, c’est en effet le 3 novembre 2015 que la Commission européenne avait dans ce dossier « adressé une mise en demeure au gouvernement français », au nom du dogme selon lequel « les Etats membres sont tenus de veiller, en ce qui concerne les entreprises publiques ou celles disposant de droits spéciaux ou exclusifs, à ne maintenir aucune mesure contraire aux traités, notamment en matière de concurrence. »
Faute de pouvoir donner l’assaut dans le cadre du marché de l’électricité contre le monopole de l’Etat sur nos centrales nucléaires, (encore) protégées des velléités prédatrices des bruxellois car incluses par la France au nombre des « activités d’importance vitale », nos ressources hydroélectriques sont dans le collimateur. En l’espèce celui de la Danoise Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence et accessoirement membre du très immigrationniste parti social libéral danois rattaché au parlement à l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) et à l’Internationale libérale.
Mme Vesdtager s’est émue de la « position dominante » en France d’EDF, d’« une inégalité de chances » sur notre sol entre opérateurs pour l’accès à la production hydroélectrique. Le duo Hollande-Valls avait commencé à céder aux exigences de mise en concurrence de Bruxelles en avril 2016, avec la publication d’un décret ouvrant notamment à des sociétés d’économie mixte (SEM) la concession des barrages. Et pour mieux complaire à l’idéologie européiste, l’Etat interdit désormais à EDF de postuler à la reprise d’une de ses concessions… quand bien même l’offre proposée par celle-ci serait la meilleure!
Bref, une ouverture imposée au nom du principe de la concurrence libre et non faussée, auquel nous devrions nous plier au mépris de notre intérêt national, et qui attise sans surprise l’intérêt des groupes étrangers. Le contraire serait en effet étonnant au vu de la rentabilité des barrages hydroélectriques - ouvrages d’art construits et entretenus, faut-il le préciser, avec l’argent des contribuables Français -, les chiffres publiés évoquant environ 2,5 milliards d’excédent brut annuel pour les concessions.
En juin 2018, une dépêche de l’Afp reprise sur le site euractiv notait que le gouvernement d’Edouard Philippe « aurait proposé à Bruxelles la mise en concurrence de certaines concessions dès cette année, en plafonnant les lots que peut remporter une entreprise, selon la CGT et des députés qui suivent ce dossier. » « La crainte d’EDF comme des salariés est que les concessions les plus rentables partent à la concurrence et qu’EDF se retrouve avec les petits barrages, faisant dérailler l’équilibre économique de l’ensemble. » Une péeoccupation parfaitement justifiée, d’autant qu’ en dépouillant ici EDF , dont le capital social est détenu à 83,7% par l’Etat, il est loisible de craindre une augmentation pour les Français du prix de l’électricité. A titre indicatif, soulignons le faible coût de celle-ci quand elle est produite par les barrages, entre 20 et 30 euros le mégawattheure, prix sensiblement plus bas que celui de l’électricité nucléaire notamment
En mars dernier, l’élue national Christelle Lechevalier (groupe ENL) rappelait à Strasbourg que «la privatisation des barrages hydroélectriques dépouillerait la France d’une ressource d’énergie, régulatrice de l’écosystème, décarbonnée et rentable. » La collègue de Bruno Gollnisch soulignait également que les syndicats (qui) protestent aujourd’hui contre la mise en concurrence des concessions hydrauliques s’étaient tous ralliés derrière l’européiste Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. « Syndicats (qui) ne remettent jamais en cause les traités européens et la mondialisation-destruction (…) complices, par leur silence, de la disparition de nos services publics et de la perte de l’autonomie de notre nation en matière énergétique.»
A la soumission des gouvernements successifs aux oukases de la technocratie européiste répond l’inféodation globale des syndicats à ce système par essence antinational. Mais peut-on demander à des syndicats dirigés, formatés, contrôlés par des socialo-trotskystes, des communistes de sortir de l’ambiguïté ? Comment pourraient-ils avouer que le Grand Satan national contre lequel ils appellent systématiquement à voter, défend avec une grande cohérence politique une préférence nationale plébiscitée par les travailleurs Français mais combattue par l’oligarchie bruxelloise?
https://gollnisch.com/2018/10/05/la-grande-braderie-au-nom-de-la-concurrence-libre-et-non-faussee/
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Une Allemagne à l'avenir incertain ...
Stuttgart, le château neuf
Jacques Bainville avait visité l'Allemagne pour écrire à vingt ans son Louis II de Bavière (1900).
Il en retira que tout en Allemagne - celle de Guillaume II - avait l'aspect d'une honnête maison de famille propre et bien ordonnée. L'Allemagne présente aujourd'hui encore cette allure générale qu'un siècle d’extraordinaires tribulations et de tragédies inouïes n'a pas vraiment modifiée.
Au temps de Louis II, l'industrialisation du pays était déjà largement en route et les technologies du XXe siècle s'installaient à grands pas. Elles intéressaient Louis II comme tous les princes européens de son temps. Il les voulut à Neuschwanstein, son château des légendes germaniques. (que Maurras eût dites barbares) ... Ces technologies, l'Allemagne allait savoir les exploiter à grande échelle au cours des décennies suivantes, et les développer jusqu'à l'excellence. Bainville a dit aussi, dans un contexte historique qui justifiait sa remarque, que l'Allemagne faisait l'industrie pour la guerre et la guerre pour l'industrie. N’agitons pas des peurs anachroniques : aujourd'hui, jusqu'à nouvel ordre, elle fait surtout l'industrie pour l'exportation. Elle y réussit jusqu'à l'exagération, sa marque de fabrique, et en tout cas mieux que quiconque dans le monde. Chine exceptée.
Visitez donc, si vous ne l'avez déjà fait, le musée Mercedes de Stuttgart. Tout un symbole. Vous y verrez d'abord un bâtiment ultra-moderne d'une esthétique acceptable, pure, dessiné par des architectes et des ingénieurs d'évidente compétence et de bon goût. Tout l'inverse du musée Guggenheim de Bilbao à qui l'on pourrait le comparer, laideur en moins, pour sa taille et ses volumes. L'intérieur retrace l'épopée de l'industrie automobile européenne à travers les réalisations Daimler-Benz et Mercedes, depuis les temps héroïques des premiers véhicules à moteur jusqu'aux plus récents modèles qui aujourd'hui inondent le monde, y compris les USA de Donald Trump lequel les menace des pires sanctions ... Le musée Mercedes de Stuttgart n'est pris ici que comme symbole de la puissance et de l'excellence de l'industrie allemande d'aujourd'hui. Esthétique comprise.
Côté ville, à Stuttgart, vous longerez les châteaux des ducs de Wurtemberg, l'un ancien, l'autre dit nouveau inspiré de Versailles, détruit pendant la dernière guerre, reconstruit après à l'identique, et vous croiserez une population nombreuse qui sait festoyer après l'effort, souvent vêtue de costumes ou même d'uniformes traditionnels, et qui vit selon ses racines, entre bière et vin, Danube et Neckar. Mais une population qui décroit en nombre et croît en âge ce qui est le véritable drame de l'Allemagne d'aujourd'hui et sans-doute bien plus encore de demain.
Cette évolution funeste s'apprécie si l'on peut dire d'un simple coup d'œil. Les beaux hôtels des bords du lac de Constance ou de La Forêt Noire ne sont plus habités de jeunes et fringants voyageurs mais principalement de vieillards plus ou moins valides qui viennent y user leurs forces déclinantes, y briller de leurs derniers feux ... Les plus « jeunes » y arrivent, à travers les routes boisées de Bavière ou du Bade, dans leurs voitures de collection de toute beauté qui ramènent aux temps anciens d'avant ou d'après-guerre. Celles-là même que l'on a admirées au musée Mercedes de Stuttgart... Nostalgie de la jeunesse, quand tu nous tiens ...!
Une partie non-négligeable de la réalité allemande d'aujourd'hui nous semble tenir dans cette dialectique : une puissance industrielle encore intacte face à un effondrement démographique sans analogue. Des entreprises encore dynamiques et insolemment prospères et une population vieillissante de retraités accrochés à leur épargne, veillant à sa préservation et à sa rentabilité.
L'Allemagne d'Angela Merkel, c'est à dire le grand patronat allemand, a longtemps cru pouvoir compenser ce déclin démographique par l'immigration. Derrière l'appel de la Chancelière à l'accueil d'un million et demi de migrants, il n'y avait pas que de bons sentiments. Il y avait aussi de gros intérêts. Réels ou supposés car les Allemands ont dû éprouver que tous les arrivants n'étaient pas des Turcs laborieux et qu'il ne serait pas si facile de les mettre au travail, à supposer qu'ils aient un métier. L'expérience - négative et amère à bien des égards - ne pourra pas, de toute évidence, être poursuivie ni renouvelée. Elle a déstabilisé la chancelière Merkel et fragilisé sa grande coalition ; elle a réveillé le sentiment national et identitaire allemand, à droite comme à gauche, car la gauche allemande a peu à voir avec la gauche française. Et pas seulement aux extrêmes : un homme comme Thilo Sarrazin, issu de l'établissement, n'en procède nullement.
L'Allemagne est donc - comme la France - à la croisée des chemins. Comme le nôtre, malgré de flatteuses apparences, son avenir est incertain. Elle entre dans une zone de risques et de turbulences encore difficilement identifiables mais réels. Et qui, bien-sûr, comme toujours, intéressent la France. C'est ce que nous avons essayé de montrer et de décrire simplement et bien partiellement à travers quelques choses vues Outre-Rhin.
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UE-URSS : est-il permis de sortir de l’Union européenne ?
Face aux difficultés du Royaume-Uni à négocier sa sortie de l’UE, le ministre des Affaires étrangères britannique, Jeremy Hunt, a comparé l’Union européenne à l’Union soviétique :
«La leçon de l’histoire est claire : si vous transformez le club européen en une prison, le désir d’en sortir ne diminuera pas, il grossira et nous ne serons pas le seul prisonnier à vouloir s’échapper». «L’Union européenne a été conçue pour préserver les libertés, c’est l’Union soviétique qui empêchait les gens de partir».
La prochaine échéance pour les négociations sur le Brexit est fixée au sommet européen du 18 octobre.
https://www.lesalonbeige.fr/ue-urss-est-il-permis-de-sortir-de-lunion-europeenne/