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Europe et Union européenne - Page 515

  • Rencontre stratégique entre Marine Le Pen et Matteo Salvini

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Marine Le Pen rend visite à Matteo Salvini pour lancer la campagne des européennes.

    Après une rentrée en demi-teinte de la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen traverse les Alpes pour rencontrer son allié Matteo Salvini. L’homme fort transalpin est un des meneurs de la droite populiste européenne, et Marine Le Pen espère se servir de sa popularité pour lancer sa campagne européenne.

    Quelles annonces ont été faites ?

    Premièrement Marine Le Pen a émis une fin de non-recevoir à la proposition de Steve Bannon de rejoindre la fondation de l’ancien dirigeant de Breitbart « le Mouvement ». Cela intervient juste après l’ouverture pourtant engagée par Louis Alliot, compagnon de Marine Le Pen. Cela fait d’ailleurs beaucoup de refus pour l’ancien conseiller de Donald Trump après Viktor Orban, les Finlandais et le FPÖ autrichien. Par ailleurs Matteo Salvini a déclaré, en parlant des élections européennes, « le rendez-vous de mai sera une révolution du bon sens ».

    Quelles sont les projections concernant cette élection ?

    Pour Matteo Salvini, sa croisade contre « le bunker de Bruxelles » se déroule à merveille. Il caracole en tête avec près de 30% des intentions de vote. Pour Marine Le Pen, c’est plus complexe. En effet même si les sondages lui sont plutôt favorables la plaçant en tête au coude à coude avec La République en Marche, Nicolas Dupont-Aignan et Les Républicains pourraient venir perturber la fête.

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  • Pour un Front de la liberté… réaliste!

    europe-des-nations-276x300.jpgLes gros médias, c’est le moins que l’on puisse dire,   n’ont pas beaucoup fait état de la rencontre qui s’est déroulée hier entre Marine Le Pen et Matteo Salvini à Rome.  La présidente du RN répondait à l’invitation de l’Union générale du travail (UGT), syndicat (à ne pas confondre avec son homonyme espagnol) proche de la Ligue, pour intervenir sur le thème de « la croissance économique et les perspectives sociales dans une Europe des nations. » Une réunion qui fut donc boudée par la grosse presse française  - couverte en revanche de manière très exhaustive par RT –  mais pourtant hautement symbolique  en ce qu’elle permettait de lier, sous l’égide d’un syndicat très en pointe dans la défense des intérêts des travailleurs, questions économico-sociales et problèmes migratoires.   Elle matérialise, à quelques mois des élections européennes dont Marine a rappelé le caractère décisif,  la lutte des nationaux, des populistes/souverainistes contre une idéologie mondialiste qui est le ciment de cette Europe technocratique. UE dont les dérives totalitaires s’accélèrent. On le constate notamment avec les persécutions qui ne se démentent pas contre les eurosceptiques,  discriminations dénoncées de nouveau par Bruno Gollnisch dans l’affaire dite des assistants parlementaires lors de sa conférence de presse du 2 octobre.

    Marine et Matteo ne se  sont pas contentés d’afficher leur identité de  vue «contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, fermés dans le bunker de Bruxelles»;  leurs constats communs sur «l’Europe, l’agriculture, le travail, la lutte contre l’immigration», la nécessité de «construire (une autre Europe) avec d’autres Européens »,  sur la base du  triptyque «sécurité, identité, prospérité»,  «pour remplacer ce qu’est devenu au fil des ans l’Union européenne. »

    Cette conférence a aussi été le lieu d’une annonce importante, au moment ou les nationaux cherchent à mener à bien le rassemblement le plus large et le plus efficace possible pour mener la lutte contre le système bruxellois à tuer les peuples. La présidente du RN,  le dirigeant  de laLigue et  vice-président du conseil des ministres italien ont ainsi annoncé le lancement  du  Front de la liberté, une alliance électorale dans la perspectives des élections de mai prochain.

    Les aspirations des peuples européens à plus de libertés, de protections, d’identité sont non seulement légitimes, mais elles peuvent être satisfaites et Marine a d’ailleurs loué les résultats obtenus par le nouveau gouvernement italien sur le front de la lutte contre la submersion migratoire. Beaucoup ont été frappés dans ce domaine par les propos de Gérard Collomb,  lors de son discours  de passation de pouvoir le 3 octobre . Le ministre démissionnaire a avoué ses échecs et ceux de ses prédécesseurs, malgré les milliards déversés dans les quartiers pluriels, par une  gauche et une droite pareillement immigrationnistes,   pour favoriser le vivre-ensemble.  « Je suis allé dans tous ces quartiers » a déclaré M. Collomb,  «la situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale. » « Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face. »

    La seule vision d’ensemble qui tienne  est celle développée et défendue  par l’opposition  nationale, et M. Collomb  le sait peut-être  dans son for intérieur,  mais aura-t-il le courage de le dire, de confesser clairement  que les politiques des partis du Système peuvent conduire la France à la guerre civile,  si un changement radical n’est pas  amorcé?  Valéry Giscard d’Estaing  lui au moins, a  fait son  mea culpa en  se confiant à son biographe, dans un livre à paraître dont Le Point publie quelques extraits (repris sur le site fdesouche).

    «Son grand regret» , est-il écrit, « le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit.»

    « Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing regrette cette initiative : L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…).  Dans son essai, Le sens de la République, l’historien (de gauche, spécialiste de l’immigration et  favorable à sa poursuite, NDLR)  Patrick Weil a aussi révélé que (VGE) avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500 000 Algériens en cinq ans.»

    A l’évidence, les lignes bougent et nous verrons certainement dans les mois et les années à venir certaines personnalités contraintes, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, à certaines révisions déchirantes, même s’il  n’est jamais facile – ego quand tu nous tiens ! - d’avouer ses erreurs ou de faire le deuil de ses illusions. Michel Onfray lui ne varie pas dans ses convictions d’homme de gauche réaliste comme il se décrit;  l’homme par qui le scandale arrive en endossant dernièrement le costume du pamphlétaire attaquant la cour. Il a créé l’émoi avec sa seconde lettre  publique adressée  au président de la République  dans laquelle il pourfend  avec ironie, mais non sans une assez grande violence verbale,   l’épisode de  Macron et du  selfie-doigt d’honneur lors  du déplacement de ce dernier  à Saint-Martin  (voir ici et ici)

    Accusé d‘homophobie et accessoirement d’atteinte à la dignité du chef de l’Etat, M. Onfray affirme que son ton voltairien et son insoumission expliquent que son passage prévu sur France 5 pour parler de son dernier livre en date,  ait été déprogammé.  Bref, l’essayiste libertaire et  philosophe athée subirait à peu de chose près le sort d’un Eric Zemmour aujourd’hui banni du service public. Michel Onfray  a rappelé aussi les attaques dont il a été l’objet par le candidat Macron au cours de la campagne présidentielle, du fait de ses critiques virulentes contre l’Europe bruxelloise et  de la soumission à celle-ci  de la classe politique.

    Par mesure de rétorsion contre sa liberté de ton,  l’Elysée aurait aussi fait pression  pour que France Culture renonce à diffuser  les cours qu’il donne  à l’Université populaire de Caen (UPC)  dont il est le créateur. Il a annoncé le  27 septembre sur le site de l’UPC que dans ces conditions  il arrêtait ses activités. Il concluait son propos  par l’avertissement suivant: «La lutte contre les idées du FN qui avait motivé la création de l’Université Populaire en 2002, doit désormais être élargie à tous ceux qui mettent en péril la liberté de conscience, de pensée et d’expression. Ils sont bien plus nombreux qu’à l’époque. Plus nombreux et d’autant plus dangereux qu’ils sont désormais au pouvoir. »

    Ni Marine, ni Macron nous dit M. Onfray,  c’est son choix et c’est son droit ! Mais rassurons-le, il gardera sa liberté de ton et de parole si les Français nous confient les destinées de notre pays. Certes, et cela ne date pas d’aujourd’hui,  la liberté de conscience, de pensée et d’expression est en effet menacée, mais  par ceux qui sont les adversaires les plus acharnés des idées défendues par  l’opposition nationale. Ce ne sont  pas des groupes de pression émanant de notre famille de pensée qui concoctent des lois liberticides, communautaristes,  entendent  interdire la libre expression de M Onfray ou d’autres, quand bien même nous ne la partageons pas.  Quant principe de réalisme dont il se targue, il devrait  le conduire à mieux jauger et juger de l’action politique menée par notre courant politique qui en est épris. Et pour citer un philosophe qu’il apprécie, Nietzsche,  disons que le RN, la Ligue, tous les nationaux lucides se veulent    comme «l’Helléne ( qui ) n’est ni optimiste, ni pessimiste. Il est  essentiellement viril; il voit les choses terribles telles qu’elles sont et ne se les dissimule pas. » C’est bien au fond le reproche principal qui nous est fait par nos adversaires…

    https://gollnisch.com/2018/10/09/pour-un-front-de-la-liberte-realiste/

  • L’Italie prépare-t-elle sa sortie de l’euro ?

    Que se passe t-il depuis que les eurosceptiques sont arrivés au pouvoir en Italie ? Que préparent-ils ? Quelle est la stratégie de Salvini ? Est-ce que l’Italie va vraiment sortir de l’euro ? Italexit ou pas ?

    https://www.lesalonbeige.fr/litalie-prepare-t-elle-sa-sortie-de-leuro/

  • George Soros influence la Cour européenne des droits de l’homme

    George Soros influence la Cour européenne des droits de l’homme

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) s’apprête à élire, mardi 9 octobre, trois nouveaux juges à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), au titre de la Norvège, de la Turquie et de l’Albanie. Chaque pays concerné par le vote doit désigner trois candidats (dont au moins une femme) et les soumettre à l’appréciation préalable d’un « panel d’experts » chargé de conseiller à l’Assemblée de voter pour l’un plutôt que pour l’autre. Un tel filtre, utile pour éviter que des juges peu qualifiés puissent de nouveau être élus, peut aussi donner lieu à un phénomène d’uniformisation culturelle ou idéologique des juges, recrutés selon les mêmes profils, fournis par les mêmes « experts ».

    Cette année, deux des trois candidats proposés par l’Albanie, Sokol Berberi et Darian Pavli se trouvent ainsi avoir occupé de hautes fonctions à l’Open society, le réseau de fondations créé par le financier et philanthrope américain George Soros. Comme l’explique un bon connaisseur des arcanes strasbourgeoises, « George Soros investit particulièrement dans les petits pays parce que leur voix compte autant que celles de la France ou de l’Allemagne et qu’il est plus facile d’y exercer une influence, eu égard à la corruption qui y sévit encore. » L’objectif étant de multiplier le nombre de juges, dont le mandat, non renouvelable, court sur neuf ans, sensibles à la vision du monde développée et soutenue par George Soros. En vingt-cinq ans, Open Society a investi 130 millions d’euros en Albanie, où elle dispose de bureaux. « L’Open society contrôle et finance de nombreuses filiales et organisations – Human Rights Watch ou Amnesty International pour les plus connues – qui, au-delà de leur action propre, œuvrent toutes à l’établissement d’une société toujours plus libérale et individualiste », poursuit l’expert. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/george-soros-influence-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme/

  • « Islamophobie », négation du racisme anti-Blanc : une dérive aux conséquences redoutables

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    C’est entendu : comme le disait Camus, il faut être solidaire plutôt que solitaire, et, comme le propose la morale judéo-chrétienne, « aimer son prochain comme soi-même », selon le précepte inscrit dans le Lévitique. C’est dans le même livre qu’il est encore dit qu’il faut traiter l’étranger qui vient s’installer dans le pays comme s’il était un compatriote, et l’aimer, lui-aussi, comme soi-même.

    Évidemment, ces deux formules, resituées dans l’ensemble du Lévitique, doivent être relativisées. D’abord, parce que l’amour de l’étranger y suppose deux conditions : la réciprocité (les Hébreux ont été des étrangers en Égypte) et le respect des obligations religieuses juives, comme celle de ne pas consommer de sang, sous peine d’être expulsé. Ensuite, parce qu’il s’agit d’étrangers qui s’installent, non d’envahisseurs. Enfin, et surtout, parce que ce livre est l’un des plus sanguinaires de la Bible : une bonne partie est consacrée aux sacrifices des animaux et la peine de mort y est édictée pour de nombreux interdits sexuels, notamment l’homosexualité. Autrement dit, et avec logique, le prochain est l’autre qui est proche, qui fait partie du groupe ou qui vient vivre en son sein en se conformant à ses règles. Ce n’est pas le lointain, l’autre en tant qu’autre qu’on aime, non malgré mais en raison de sa différence. Car cet attrait pour l’altérité risque bien de cacher une détestation de soi et de l’identité issue de la tradition du groupe auquel on appartient parce qu’on lui doit sa culture.

    Or, l’amour de l’autre laisse, aujourd’hui, la place dans le débat public français et, plus généralement, occidental à un renversement systématique. L’antiracisme ne vise que le racisme supposé des « Blancs » à l’encontre des autres et suscite, à force, un racisme anti-Blanc qui se croit tout permis. C’est ainsi qu’un rappeur noir s’est cru autorisé à appeler à pendre les Blancs sous prétexte d’inverser les images, comme s’il était habituel, en France, de pendre les Noirs, même dans des fictions. Les médias lui donnent, d’ailleurs, la parole pour expliquer le sens de sa créativité. On imagine mal la réciproque. De même, le concept d’« islamophobie » a prospéré en venant s’ajouter à toutes les phobies qui expédient, l’air de rien, toute idée conservatrice en psychiatrie. Mais qui oserait méconnaître le droit d’un Français chrétien à devenir musulman, alors que la conversion inverse est interdite dans la majorité des pays obéissant à l’islam, et qu’elle peut être punie de mort ? On tolère, aujourd’hui, que l’on continue à caricaturer le pape tandis qu’on s’abstient de blasphémer le prophète musulman pour ne pas céder à la tentation de s’en prendre à « l’autre ». Lui ne se gêne pourtant pas de le faire payer très cher.

    Il s’en est fallu de peu qu’un autre rappeur, du nom de Médine, auteur de Jihad, ne se produise au Bataclan. L’idée que ces références à l’islamisme belliqueux soient une offense aux morts du 13 novembre 2015 n’a fini par s’imposer que parce que quelques parents des victimes ont clamé leur douleur. Ils n’étaient pas la majorité qui, elle, s’interdisait l’amalgame, la généralisation, la désignation du coupable lorsqu’il est un « autre », par essence innocent face à notre culpabilité.

    La désignation, même évidente, des coupables peut même transformer en coupable, en abominable délateur raciste, celui qui désigne. Zemmour, qui connaît un succès de librairie parce qu’il ose écrire ce que beaucoup pensent à mots couverts, se voit interdire d’antenne de plus en plus souvent, et traîner devant les tribunaux dans la même proportion. Lier la délinquance à l’immigration, dénoncer l’incompatibilité de l’islamisme avec l’assimilation au sein de la République française sont devenus des péchés contre l’amour de l’autre qui, lui, peut nous haïr à loisir, car il en a le droit, en tant que victime par nature. La colonisation, les crimes de la France coloniale, comme dirait Macron, le chômage et les conditions de vie dans les quartiers sensibles, toutes choses dont nous portons le poids inexcusable, expliquent les statistiques et justifient qu’on ne donne pas les noms ou qu’on passe sous silence les origines des auteurs des rixes entre bandes qui se propagent dans de nombreuses villes à la population remplacée.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Droite aux européennes : la course au rassemblement

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    « Cher Nicolas, […], nous avons une responsabilité historique, une responsabilité commune, celle d’être le socle d’un large rassemblement de celles et ceux de toutes sensibilités politiques qui croient en la France, à sa liberté, à son droit inaliénable de choisir son avenir. » Dans sa lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan du 31 mai dernier, Marine Le Pen prenait l’initiative et proposait au président de Debout la France une liste commune aux européennes, liste qui verrait les deux présidents occuper les dernières places symboliques afin de favoriser le rassemblement. Une prise de position à contre-pied savamment calculée.

    « Nous sommes voisins à l’Assemblée nationale, elle n’avait qu’à venir m’en parler directement », s’était agacé le président de DLF. Car, derrière cette manœuvre, se dessinait un renversement. Car, après avoir appelé à voter pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s’est posé en rassembleur de la droite, a contrario des Républicains qui choisirent au mieux la neutralité, au pire le ralliement à Macron. Par cette lettre ouverte, Marine Le Pen inversait la tendance en tendant au député de l’Essonne une main qu’il ne pouvait pas saisir.

    Car Nicolas Dupont-Aignan venait de fonder les Amoureux de la France avec, notamment, Emmanuelle Ménard, Nicolas Dhuicq et Jean-Frédéric Poisson. Une manière de garder l’initiative, consolidant sa position de faiseur de pont, prolongeant ainsi sa décision de l’entre-deux-tours de 2017. Cette lettre ouverte aurait signifié, si le président de Debout la France y avait répondu favorablement, une perte d’initiative au profit de sa rivale. Rajoutons à cela que le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, avait posé une seule condition : ne pas figurer sur une liste du Rassemblement national.

    Il faut dire que cette lettre ouverte intervenait concomitamment avec la défection du député européen Bernard Monot, stratège économique du RN, au profit de Nicolas Dupont-Aignan. Un coup dur pour le groupe européen du RN. Récemment, le président de DLF annonçait : « Philippe Loiseau et Sylvie Goddyn, qui travaillent sur l’agriculture pour l’un et sur la pêche pour l’autre, m’ont écrit […] pour dire “On soutiendra M. Dupont-Aignan”. » Une annonce qui précédait un rétropédalage des deux intéressés qui ont réaffirmé leur attachement au Rassemblement national.

    Ce 6 octobre, l’ambiance entre les deux leaders de la droite s’est nettement refroidie. En cause, un « off » de Dupont-Aignan : « En fait, le plus dingue n’était pas celui que l’on croit au débat du second tour. » Une petite phrase captée par la caméra de TF1, qui n’a pas manqué de faire réagir : « Il crache dans la soupe », s’agace Jean-Lin Lacapelle. « Le mépris affiché pour ses alliés (anciens, et potentiels futurs) est dérangeant, et peut porter à s’interroger sur la sincérité de la volonté de rassemblement », a jugé, pour sa part, Philippe Vardon. « Il fait les poubelles du RN », déclare, pour sa part, le maire RN de Fréjus, David Rachline, alors que la conseillère régionale RN de Tarascon, Valérie Laupies, annonce, elle aussi, soutenir Debout la France aux européennes.

    Visiblement, aucun cadre du RN n’a émis l’hypothèse que le président de DLF, dans son « off », visait Emmanuel Macron. Pour eux, la personne visée était Marine Le Pen. En clair, il faut attaquer Dupont-Aignan sur son image de rassembleur, pointer son ambition personnelle et démolir son image de faiseur de pont. Afin de rester la seule alternative à droite de la droite. Et stopper l’hémorragie. Même s’il manque à Dupont-Aignan la « grosse prise » qui lui permettrait de prendre l’ascendant sur Marine Le Pen.

    À droite, donc, l’ambition est d’apparaître comme rassembleur. Face à Emmanuel Macron, gagnera celui qui s’imposera comme un fédérateur et non comme un diviseur. Une donnée qui écarte LR. Le parti de Laurent Wauquiez préfère, en effet, creuser sa troisième voie (ni eurosceptique ni europhile) et chassera sur les terres du centre. À droite de la droite, la bataille est lancée pour le Rassemblement. Car Marine Le Pen veut concurrencer La République en marche, tandis que Dupont-Aignan veut en finir avec Les Républicains. « Achever l’implosion des LR pour recomposer la droite », confie-t-il. Deux stratégies qui divergeaient dès le départ, pas étonnant que le vernis craquelle.

    Marc Eynaud

    http://www.bvoltaire.fr/droite-aux-europeennes-la-course-au-rassemblement/

  • Quelle Europe voulons-nous ?

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    Le 9 mai 1950, Robert Schuman, un chrétien, présentait sa proposition relative à une organisation de l’Europe ; grâce à celle-ci, nous vivons en Paix depuis soixante-dix ans. Durant ce temps, la construction européenne nous a permis d’atteindre un niveau de vie et d’épanouissement dans la liberté inégalé dans le monde.

    Malheureusement, sous l’effet de la mondialisation, de la déréglementation des échanges et du désastre économique qui s’ensuit dans nombre de pays, sous les chocs d’une immigration incontrôlée dans les pays de l’Ouest européen, par l’abandon des valeurs de la famille, nous nous acheminons rapidement vers la disparition de notre civilisation.

    Nous subissons, aussi, la poussée d’un islam politique qui reste contradictoire avec les principes de nos sociétés : liberté individuelle, égalité hommes/femmes, liberté de conscience et religieuse, etc. Ceci, sans même qu’il soit besoin d’évoquer certaines de ses branches qui commettent les attentats que l’on sait.

    Seul un rassemblement des peuples se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes nous permettra d’affronter sans crainte les périls des divisions et les défis à venir. Par l’expression de notre bien commun et de notre culture commune d’Européens, nous retrouverons fierté de celle-ci et saurons la proposer aux nouveaux arrivants.

    Notre Constitution européenne n’a-t-elle pas pour devoir d’inscrire les racines gréco-latines et judéo-chrétiennes de l’Europe dans un texte refondateur ? Ne se doit-elle pas de préciser quels sont les héritages religieux de l’Europe dont elle s’est inspirée ? Être européen, c’est puiser sa force dans une culture construite autour des règles de base de liberté, d’égalité et de fraternité qui guident nos sociétés ; des règles issues des valeurs chrétiennes et de l’histoire de notre continent. Le christianisme y a puissamment contribué à développer la solidarité, la dignité et le respect de la personne humaine.

    L’Europe, c’est aussi une communauté qui a pour mission de défendre les intérêts des Européens, d’en valoriser les familles, de protéger ses emplois et de transmettre un message de paix constructif. Elle n’est pas une simple communauté monétaire ou une zone de libre-échange économique ouverte à tous les vents. Les Américains protègent ce qu’ils sont. De même font divers pays. À nous d’agir de même.

    Une étude et des statistiques démontrent que nous formons une large majorité. Alors que, dans le monde, 25 % de la population se déclarent chrétiens, en Europe, ce pourcentage s’élève à 76 %, pas moins ! N’est-ce pas là une composante culturelle et historique fondamentale de leur identité ?

    En 2019, l’élection des députés au Parlement de Strasbourg doit permettre de constituer une assemblée mieux représentative de sa population et son histoire, afin de faire un jour inscrire dans la Constitution européenne que l’Europe EST d’essence chrétienne ! Et que lois, mœurs, usages et modes de vie doivent s’y conformer pour que vive notre civilisation. Comment faire entendre sa voix en tant que chrétien ou citoyen se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes de respect, de liberté et de solidarité ?

    En redevenant citoyens à part entière et en votant à toutes les élections ; et tout particulièrement en 2019.

    En redisant les valeurs chrétiennes de dignité, de fraternité et d’égalité de toute personne humaine, quelles que soient sa race, sa religion, sa nationalité, son âge, son état et son sexe.

    En choisissant les candidats qui affirmeront des valeurs semblables aux nôtres, aux vôtres ; qui signeront cette charte et s’engageront à se battre pour en inscrire les principes au frontispice des lois.

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/quelle-europe-voulons-nous/

  • Parachutage sur Barcelone !

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans la soirée du 25 septembre dernier, l’ancien Premier ministre hexagonal Manuel Valls aofficiellement présenté sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Cette annonce originale incite à trois commentaires différents.

    Le premier concerne le personnage hautement antipathique. Après avoir espéré de l’Élysée en 2012 et en 2017 et subi un échec cuisant de la part des électeurs de gauche à la primaire de décembre 2016, celui qui, à l’instar de François de Rugy, renia sa promesse initiale de soutenir le vainqueur de la primaire pour mieux se rallier au candidat bancaire Macron chercha d’abord, en intrigant à la petite semaine, à se rapprocher du nouveau pouvoir. Ainsi au terme d’une réélection plus que contestable, s’affilia-t-il au groupe LREM en tant qu’apparenté. Il comprit vite qu’Emmanuel Macron ne lui pardonnerait jamais ses remontrances parfois publiques. L’ancien rocardien sut dès lors que sa carrière politique se fossiliserait dans sa circonscription de l’Essonne. Cela n’aurait été que justice pour ce déplorable chef de gouvernement et cet exécrable ministre de l’Intérieur, auteur de la dissolution honteuse et inacceptable de l’Œuvre française, de Troisième Voie pour une avant-garde solidariste et des Jeunesses nationalistes-révolutionnaires. N’ayant jamais connu le monde réel dans lequel il faut se lever tôt pour gagner sa croûte, Valls lorgna alors de l’autre côté des Pyrénées.

    Sa candidature confirme l’émergence planétaire des « villes-monde » ou des « métropoles globalisées ». À la suite de New York du milliardaire Michael Bloomberg et du libéral-gauchiste Bill de Blasio, de Londres du national-mondialiste Boris Johnson et du progressiste multiculturel Sadiq Khan, et de Paris du volubile Bertrand Delanoë et de l’exquise Anne Hidalgo, Manuel Valls aimerait faire de Barcelone une place internationale majeure qui s’écarterait non seulement de l’hypothèse sécessionniste catalane, mais aussi des pesanteurs historiques et territoriales espagnole et européenne. Au nom de ce cosmopolitisme si prisé par la super-classe oligarchique occidentale, il tente d’une manière très macronienne de s’opposer en même temps aux indépendantistes catalans et à l’actuelle mairesse proche de la gauche radicale Podemos, Ada Colau. Or Barcelone est moins séparatiste que son arrière-pays si bien qu’en cas d’indépendance de la Catalogne, certains Barcelonais exigeraient à leur tour la sécession…

    Enfin, quand bien même Manuel Valls reste le rejeton idéal du mondialisme, sa candidature aurait été saluée par Jean Thiriart. Celui-ci rêvait qu’un originaire de Copenhague suive des études à Rome, fasse son service militaire à Bucarest, épouse une Bretonne à Varsovie et soit maire de Séville. Cette candidature novatrice fait bouger les lignes et interloque des journalistes jusqu’à présent blasés. Ces béotiens oublient que le cas Valls était assez courant dans l’Europe d’avant 1789. Régente de France pendant la minorité de son fils, le roi Louis XIV, Anne d’Autriche était une princesse espagnole et son Principal ministre et parrain du jeune roi, Mazarin, italien. L’ancien maire d’Évry renoue sans le vouloir avec la pratique médiévale du « capitaine du peuple », un étranger qui administrait avec le podestat les affaires publiques des républiques urbaines italiennes.

    Par-delà une évidente ambition politicienne, l’acte de Manuel Valls valorise une appartenance prioritaire européenne. Son exemple devrait se généraliser pour qu’en 2022, les Français puissent enfin choisir entre de médiocres politiciens hexagonaux (les Macron, Wauquiez, Sarközy, Hollande, etc.) et de véritables hommes d’État tels Viktor Orban, Vladimir Poutine ou Alexandre Loukachenko.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°93, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 octobre2018.

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  • Liège (Belgique) : attentat gauchiste contre le mouvement Nation

    1920209721.jpgCommuniqué de Nation :

    Ce dimanche 7 octobre, des militants liégeois du Mouvement NATION ont été la cible d’une attaque au cocktail Molotov.

    Alors que les militants revenaient d’une manifestation en soutien du pompiste de Comblain-au-Pont, ils se sont attablés dans un établissement liégeois où le public est assez sensible aux thèses patriotes.

    Aux alentours de 15 h deux hommes cagoulés et vêtus de noir surgissent et lancent une bombe incendiaire sur la vitrine de l’établissement. Si l’engin incendiaire fut heureusement mal préparé et n’a pas fait de gros dégâts, l’attaque semble, elle, avoir été préparée bien à l’avance. Pour rappel, le président de NATION avait annoncé sa venue dans le centre de Liège voici quelques jours déjà.

    Rappelons qu’il y a quelques jours, des appels à la violence issues de groupuscules gauchises circulaient sur la toile et ceci sans que les auteurs ne semblent avoir été inquiété (voir capture d’écran ci-dessous).

    Il est indéniable que nous sommes face ici à un acte terroriste avec tentative d’incendie volontaire car prémédité ainsi que tentative de meurtre envers des militants identitaires et les clients de l’établissement.

    Aucune violence d’extrême gauche ne fera reculer NATION !

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Espagne – L’ADN rassemblera les nationalistes lors des élections européennes

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    Espagne – Le samedi 29 septembre, la coalition nationaliste ADÑ a été présentée publiquement à Madrid. Il s’agit d’une coalition des partis politiques Falange Española de la JONS, de Démocratie nationale, La Falange et Alternativa Española pour participer aux prochaines élections au Parlement européen de 2019.

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    L’acte de présentation a eu lieu au palais des ducs de Pastrana à Madrid. Des centaines de personnes ont rempli la salle où se déroulait l’événement, ainsi que les salles annexes, et même de nombreuses personnes n’ayant pas eu accès au hall principal ont dû suivre les discours. via le système de sonorisation installé dans les jardins du complexe.

    Ce premier acte public de la Coalition Euroescepticos2019 a été couvert par plusieurs médias. Il a aussi été suivi par des personnalités très diverses du patriotisme espagnol, hélas trop longtemps divisé. Les organisateurs annoncent une campagne permanente, animée par le désir de mettre fin aux menaces qui pèsent sur la continuité de l’Espagne en tant que nation unie.

    Deux jeunes, Magdalena et Luis, ont animé et présenté l’événement avec interventions parfois drôles, parfois émouvantes, dévoilant clairement l’essence de l’ADÑ, puis ils ont cédé la place aux quatre orateurs représentant les quatre organisations qui composent la coalition ADÑ.

    Suivant une répartition parfaite des rôles, les orateurs bombardaient les 5 points forts de la coalition. Manuel Andrino, au nom de La Falange, a souligné que l’Espagne et, par extension, l’Europe que défend la nouvelle coalition, est celle de la justice sociale, celle qui met fin aux politiques de coupes, celle qui met l’économie au service de l’homme, pas de l’Europe des marchés et des marchands. L’Europe sociale pour laquelle travaille ADÑ est celle qui garantit le droit au travail, au logement, à la santé, à l’éducation et à la protection sociale des plus démunis. Il a souligné l’impossibilité pour une nation d’être forte sans justice sociale ni qu’elle existe sans une nation unie qui défend son identité.

    Gonzalo Martín, représentant de Démocratie Nationale, a souligné l’engagement de la coalition ADÑ à remettre la tradition chrétienne comme fondement des valeurs et de la culture européennes, et a souligné qu’un réarmement moral est nécessaire pour nous conduire à la défense de la vie et à la défense de la famille naturelle. Avec la même vigueur, il a insisté sur la nécessité de contrôler efficacement nos frontières, de protéger nos limites territoriales, de durcir les critères d’accès à la nationalité espagnole et de freiner les politiques d’immigration massive qui cherchent à faire venir une main-d’œuvre bon marché pour la soumettre à une exploitation.

    Norberto Pico, au nom de Falange Española de las JONS, a défendu une mesure que seul ADÑ propose dans ces élections européennes et qui suscitera sûrement une vive controverse, à savoir la sortie de l’euro et la reprise en main de la politique monétaire, exigence nécessaire pour progresser dans la justice sociale. La crise récente a montré que les pays qui ne faisaient pas partie de la politique de l’euro ont surmonté les mêmes difficultés de manière beaucoup plus efficace que les pays soumis à l’euro, car ils ont pu orienter leurs politiques monétaire et financière dans les intérêts du pays et non de l’eurocratie bruxelloise.

    Francisco Torres, représentant de Alternativa Española, a rappelé que cette coalition représente ceux qui ont toujours défendu fidèlement l’identité, la souveraineté, l’intégrité, l’indépendance et la liberté de la patrie. Il a dénoncé tous les gouvernements des dernières décennies qui ont livré l’Espagne à ce broyeur de Patries qu’est l’Union européenne, au service du globalisme et de la mondialisation qui dissolvent les identités nationales dans un multiculturalisme qui fait de nous des esclaves du capitalisme. Il a justifié la poursuite de la bataille idéologique pour aller à la racine des problèmes internes de l’Espagne.

    Si l’acronyme ADN représente l’identité génétique de tous les organismes vivants et est également responsable de la transmission héréditaire, il est logique qu’un mouvement politique basé sur cette défense de l’identité de l’Espagne peut reconnaître ce nom d’ADN comme représentant sa coalition.

    La première partie de la présentation s’est terminée par les notes de l’hymne national écouté avec un respect impressionnant, et même chanté avec les paroles de José María Pemán, par les centaines de personnes qui ont rempli la salle principale, les couloirs et les espaces adjacents. À la fin de cette partie centrale de l’événement, les portes menant à une salle attenante et au jardin du palais ont été ouvertes. Il y avait là des exposants, des peintures murales et des affiches de toutes sortes dans une exposition originale et saisissante faisant connaître le message politique et social de la coalition ADÑ. Dans cette seconde partie de l’acte de présentation, tous les participants pouvaient parcourir l’exposition, prendre des photos et engager des conversations entre eux et avec les organisateurs de l’événement.

    La devise de la coalition ADÑ: “Nous sommes ADÑ, nous sommes ce que nous sommes, nous sommes comme vous”.

    Parmi les marques de soutien reçues d’autres pays, on notait celle d’Alain Escada, président de Civitas.

    https://www.medias-presse.info/espagne-ladn-rassemblera-les-nationalistes-lors-des-elections-europeennes/98758/