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Europe et Union européenne - Page 518

  • Immigration, encore et toujours...

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    Par Patrick Parment 

    L’une des raisons majeures pour lesquelles Jean-Marie Le Pen n’a jamais quitté la bouglionesque scène politique française – outre sa volonté de ne pas disparaitre des écrans – c’est bien en raison de la pérennité du thème migratoire en France d’une part, en Europe d’autre part. De l’émergence du Front national en 1986 à aujourd’hui, l’immigration est le sujet dominant au regard de tous les dysfonctionnements qu’elle provoque dans tous les États européens et notamment en matière de sécurité. Mais pas que.

    Longtemps les politiques de la bien-pensance ont caché le sujet sous le tapis. De Mitterrand à Hollande, tous nos présidents se sont défilés du plus calamiteux d’entre eux, Jacques Chirac, et de son clone Sarkozy. Aujourd’hui, grâce aux Italiens le sujet éclate à la figure de Macon et mieux encore, de Bruxelles.

    Au niveau européen, deux blocs se dessinent. Côté occidental, nos impuissantes démocraties aux mains d’une classe politique vendue à l’idéologie mondialiste ; côté oriental, une Europe saine qui refuse une immigration qui viendrait mettre en danger ses fondamentaux raciaux et culturels.

    Sauf qu’en Europe de l’Ouest, les peuples ne semblent plus l’entendre de la même oreille depuis qu’on les a couillonnés avec le traité de Lisbonne. Les parti populistes comme ils disent, ne cessent de progresser. On voit d’ailleurs que les plus laxistes, hier encore, en matière d’accueil, le Danemark et la Suède, sont aujourd’hui les plus radicaux en matière d’expulsion. Quid de l’Allemagne et du million d’immigrés accueillis par l’irresponsable Angela Merkel ?

    Emmanuel Macron est dans une nasse. Il aimerait passer pour le grand réformateur de l’Europe et ambitionne de constituer un groupe au Parlement européen sur lequel s’appuyer. Et jouir de cette « aura » pour rebondir à la présidentielle de 2020. Il risque quelque déconvenue. Tout ce qu’il a fait en matière d’immigration, malgré les efforts de son ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, c’est de coller à cette « part obscure » de l’Europe bienveillante à l’égard des migrants.

    Le débat sur l’immigration est par ailleurs en train de se « nationaliser » au sein des tous les pays européens. Auquel il convient d‘ajouter l’apparent désintéressement des Américains pour l’Europe qui déstabilise sa gouvernance actuelle et cet idiot utile de Jean-Claude Juncker.

    Comme le rappelait un auteur anglais récemment*, à l’heure où la Chine, l’Inde, le Japon et la Russie contrôlent leur immigration, on ne voit pas à quel titre l’Europe se devrait d’accueillir toute la misère du monde !

    (*) Douglas Murray, Le suicide de l’Europe, 2018, L’Artilleur.

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  • Un score formidable pour la Ligue en Toscane, par Pierre Malpouge

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    9143-p1.jpgDimanche, lors du second tour de municipales partielles, les villes de Pise, Massa, Sienne et beaucoup d’autres villes qui étaient des bastions historiques de la Toscane dite « rouge » sous la férule du Parti démocrate (PD), ex-Parti communiste italien, et ceci depuis 70 ans, ont changé de cap et seront désormais administrés par la droite nationale – la Ligue – de Matteo Salvini et de ses alliés.

    Un changement radical, un revirement vertigineux. Un raz de marée insufflé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur dont le discours de fermeté face à l’invasion migratoire a conquis un électorat excédé de voir débarquer sur ses côtes toute la misère du monde et exacerbé par l’insécurité – mais aussi par la crainte de voir « leur cadre de vie et leur identité nationale menacés par les étrangers, les migrants et les Roms », comme a expliqué Matteo Salvini, accusant au passage les ONG humanitaires d’être « complices des trafiquants [passeurs] » – qui organisent l’acheminement de ces milliers de migrants. Un électorat d’autant plus excédé qu’il se sent, se sait, abandonné par une Europe (« le souk de Bruxelles », dixit Matteo Salvini) désormais en pleine implosion face à cette crise migratoire et à ce que ses dirigeants actuels appellent la « montée des populismes ».

    En moins de quatre mois, Matteo Salvini est parvenu à montrer la voie et à renvoyer dans les cordes, dans l’ensemble du pays, les sociaux-démocrates du PD (même Le Monde ne peut que le reconnaître). Un Parti démocrate qui va de défaites écrasantes en défaites de plus en plus cuisantes. Le Mouvement 5 Etoiles, qui se veut non conformiste et ni à gauche ni à droite, allié de la Ligue pour la conquête du pouvoir à l’échelle nationale, semble souffrir lui aussi des victoires successives de la Ligue, des victoires de plus en plus nettes. En Sicile, le recul du Mouvement 5 Etoiles est spectaculaire. C’est une coalition locale conduite par Fratelli d’Italia (mouvement classé à l’extrême droite de l’extrême droite, par nos commentateurs politiques !) qui a supplanté le M5S à Raguse, chef-lieu de province, que son fondateur, Peppe Grillo, considérait pourtant comme un « modèle » de gestion populiste.

    Une voix qui porte jusqu’en Libye

    Un succès national et une voix qui porte au-delà des côtes italiennes.

    Lundi, c’est un Matteo Salvini omniprésent qui s’est déplacé en Libye où il a rencontré les autorités libyennes et constaté que celles-ci font bien leur travail. Quant à la création de centres de regroupement (hotspots) des candidats à l’émigration en Libye, Matteo Salvini, estimant que la Libye et l’Italie « ont un problème commun, avec l’immigration illégale et les intérêts criminels des trafiquants », a affirmé qu’ils devraient être installés « au sud de la Libye pour éviter que Tripoli ne soit congestionné, comme l’Italie ».

    Des propos offensifs contre la submersion migratoire qui se sont transformés en succès diplomatique pour Matteo Salvini auprès des autorités libyennes, ces dernières refusant désormais « catégoriquement » la proposition de la Commission européenne d’installer des « hotspots » dans les « pays de passage ». Une identité de vue entre Rome et Tripoli, notamment sur ce que l’on pourrait appeler les « trafiquants d’ébène » qualifiés de « bandes criminelles dangereuses » par Ahmed Miitig, Vice-Premier ministre libyen.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 28 juin 2018

    https://fr.novopress.info/211398/un-score-formidable-pour-la-ligue-en-toscane-par-pierre-malpouge/

  • D’après le docteur Micron, je serais un lépreux…

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    Pieter Kerstens

    Tel est le diagnostic établit par le Président de la République Française, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme.

    Et la vindicte présidentielle s’est abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants.

    Sous la VRépublique, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Gérard Collomb, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions.

    Depuis fort longtemps, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques organisations près…

    Mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé le meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Et les médias, les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours. 

    C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre Nouveau, par les laquais du mondialisme comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.

    Le Régime n’a pas changé de stratégie quatre décennies plus tard : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

    Alors OUI, nationalistes de tous les pays, unissez -vous, afin de combattre les collaborateurs du Nouvel Ordre Mondial et réels complices de l’immigration sauvage.

    A la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse aujourd’hui les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, où à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand.

    Comme l’ont reconnu Merkel, Cameron et Sarközy depuis septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multikulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du mondialisme au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun stimulant à la relance de la natalité…

    La médiocratie a pris le pas sur le mérite et la corruption gangrène tous les esprits.

    En mars 2000, des technocrates imbéciles avaient rédigé un rapport de l’ONU intitulé « migrations de remplacement : une solution aux populations en déclin et vieillissantes ».

    Joseph Chamie, directeur de la population de l’ONU, avait déclaré que la seule solution pour maintenir les grands équilibres socio-économiques, à commencer par le financement des retraites, était un appel massif à la main d’œuvre immigrée et que les besoins globaux des pays européens se chiffraient à 160 millions d’étrangers supplémentaires à l’horizon 2025.

    18 ans plus tard, on peut en tirer les conclusions et affirmer que les chefs d’Etat et de gouvernement de notre continent sont les responsables d’une invasion d’individus qui ne s’intègrent pas dans notre société et ne souhaitent nullement s’assimiler à nos coutumes, nos traditions et nos valeurs. Leur principale motivation, à part quelques exceptions, était de pouvoir gagner chez nous sans travailler, 10 fois plus que dans leur pays d’origine en travaillant ; et que l’on ne me raconte pas que les immigrés maghrébins de la 3ou 4génération sont un exemple de conscience professionnelle, d’assiduité aux études ou d’honnêteté. Et s’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent... tous !

    Mais quels exemples les Etats (du Nord au Sud de l’Europe) ont-ils donc montré à ces immigrés venus d’ailleurs ? Partout, nos pourriticards ont fait preuve de laxisme, d’angélisme, de lâcheté et de décadence, face aux forces du capitalisme apatride et aux lobbies du libéralisme cosmopolite.

    Ils ont tout cassé et tout abandonné. La corruption et le vice se sont partout infiltrés. Ils livrent nos citoyens à la décadence et à la ruine de notre civilisation. Il n’y a plus de morale. Alors pourquoi faudrait-il s’étonner des bataillons de volontaires fanatiques qui partent sur les fronts du Djihad ? Lorsqu’une société accepte les ukases d’une minorité, sans protestations ni manifestations alors, comme à Paris c’est « vélo pour tous et voiture pour personne ».

    Idem pour les motivations des 18-25 ans : le drapeau français et les valeurs qui s’y rattachent ?

    Le courage, la fidélité, la famille, l’abnégation, la patrie, l’honneur ou encore la ténacité ?

    Et si le petit prof arrogant de l’Elysée me considère comme un nationaliste lépreux, il va falloir qu’il me fournisse une crécelle… alors qu’il y a déjà 45 ans, mes camarades et moi avions sonné le tocsin !

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  • Monsieur Macron, les lépreux d’Europe vous saluent !

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    Face au durcissement de la ligne gouvernementale contre ceux qui osent s’éloigner du politiquement correct sur la question migratoire, Julien Dir a récemment rédigé une tribune libre sur le site de réinformation breton Breizh-Info. L’occasion pour lui d’assumer ironiquement l’injure proférée par Emmanuel Macron.

    Monsieur le Président,

    Ainsi, il aura fallu attendre que vous fouliez le sol de Bretagne pour venir nous réciter votre cantique larmoyant en faveur de l’immigration et contre les méchants populistes qui menaceraient l’Europe. « La lèpre populiste qui monte », avez vous dit, devant une assemblée de caniches triés sur le volet qui se sont bien gardés de poser la moindre question qui fâche.

    Et bien sachez que les lépreux, qui sont des dizaines de millions dans toute l’Europe, vous saluent. Ils rêveraient tous de vous embrasser, pour vous transmettre l’identitarovirus. Mais il est vrai que Madame Buzyn doit vous avoir vacciné à la naissance contre le respect, la transmission et l’amour porté à vos ancêtres et à votre terre.

    Vos accusations de « nationalisme rétrograde », de « menace pour l’Europe », sont horripilantes. Notre amour de l’Europe et de sa civilisation est bien réel. Nous sommes chez nous de Brest à Vladivostok, et à l’étranger sitôt passé la Méditerranée ou le Bosphore. Votre Europe, c’est l’amour des banquiers, des soirées mondaines, de la religion des droits de l’homme et du CAC40, mais aussi d’une petite oligarchie, cette classe médiatique et politique que vous appelez de vos vœux en indiquant qu’elle aurait une « responsabilité » à « éduquer les masses ».

    Cessez donc de vouloir faire la morale à des dirigeants et à des peuples qui se portent, désolé, très bien. Comme ceux, par exemple, de Pologne, de Hongrie, de République tchèque, de Slovaquie et d’Autriche.

    Car ces lépreux, comme vous les nommez, permettent à des jeunes et moins jeunes femmes de se promener tard dans les rues de leurs métropoles sans avoir la peur d’être violées, d’être agressées, ou pire encore…

    Cette « lèpre » protège les peuples contre leur remplacement démographique programmé. Elle les protège des « joies » de la société française, de ces policiers attaqués dans leur commissariats, de ces violentes agressions gratuites pour une cigarette ou un regard, de ces pompiers caillassés en sauvant des vies, de ces images sales ou violentes mises dans la tête de nos têtes plus si blondes que cela dès le plus jeune âge.

    Ces lépreux enseignent à leurs enfants à l’école d’où ils viennent et qui ils sont, pendant qu’en France on ne leur enseigne plus ni l’histoire ni la culture de leur peuple, préférant les bercer d’exotisme et de repentance.

    Ces lépreux qui vous effraient tant évoluent dans des sociétés où aucun islamiste fraichement arrivé en Europe (ou bien nés ici de parents arrivés il y a une ou deux générations) ne tire à la kalachnikov sur les passants ou sur les participants à un concert. Ils n’ont pas envie que par votre folie migratoire, leurs femmes et leurs enfants se retrouvent plongés dans la société dont ils ne veulent pas et qu’ils voient parfaitement quand ils voyagent et qu’ils arrivent dans les rues de Paris, de Marseille ou de Lille.

    Sachez aussi qu’en France, des millions de lépreux habitent, vivent, votent, construisent, travaillent, paient des impôts. Ils voient ce qu’ils passent. Ils subissent vos déclarations et vos renoncements, comme ceux de vos prédécesseurs. Ils veulent rester fidèle à leur culture, ils veulent transmettre à leurs descendants le pays qu’ont bâti au fil des siècles leurs ancêtres. Et, contrairement à vos déclarations mensongères, l’Europe – qui ne saurait se confondre avec l’Union européenne – n’effraie pas les lépreux. Sachez en tout cas qu’ils sont de plus en plus nombreux, la propagation du identitarovirus étant rapide, à vouloir vous faire un doux baiser gluant.
    Si la Peste noire a ravagé l’Europe, alors la Lèpre blanche la sauvera !

    Julien Dir

    Article paru sur le site de Breizh-Info

  • QUI EST RESPONSABLE DES 35.000 NOYADES DE MIGRANTS ?

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    Une centaine de réfugiés, dont trois bébés, viennent de se noyer au large de la Libye. C’est un drame épouvantable et choquant auquel personne ne peut rester insensible. Et on doit se demander qui est responsable de cette tragédie et comme éviter qu’elle ne se reproduise dans le futur.

    Il y a quelques jours, une association pro-migrants a déversé des gilets de sauvetage, un par sénateur, devant le palais du Luxembourg. Pour elle, les parlementaires qui étudiaient la loi Asile et Immigration étaient à l’origine, en n’ouvrant pas grand les vannes de l’immigration, de l’hécatombe de migrants (35.000 noyades !). Les coupables sont-ils les gouvernements occidentaux ? Oui, d’une certaine façon, car ils refoulent tout migrant arrivant par les airs, se présentant à un poste-frontière en Thrace ou débarquant d’un bateau qui n’a pas effectué de sauvetage en mer. Comme les réfugiés ne peuvent pas entrer officiellement dans l’Union européenne, ils sont « obligés » de forcer la porte arrière de la forteresse Europe en tentant une traversée dangereuse et en achetant cher, auprès de passeurs cyniques, leur place dans une barque pourrie. Ils dépensent bien plus que le prix du billet d’avion qu’ils acquerraient si l’accès à notre continent était libre. Mais comment faire autrement ? Si on ne refoulait personne à Orly ou à Roissy, s’il suffisait de débarquer d’un avion pour être aussitôt admis à rester dans l’Hexagone le temps que la demande d’asile soit examinée, nous aurions alors un appel d’air comme en a connu l’Allemagne en 2015. En six mois, un million de personnes, en un an, deux millions de migrants viendraient chez nous. Nous serions incapables de recevoir tous ces réfugiés et nous serions sans doute très vite obligés de rétablir des contrôles.

    Si les pouvoirs publics sont coupables, sont-ils les seuls ? Les associations pro-migrants n’ont-elles pas, elles aussi, une part de responsabilité dans cet holocauste ? Si les migrants dits « économiques » n’avaient aucune chance de voir leur demande aboutir, s’ils étaient certains d’être refoulés, tenteraient-ils la traversée si dangereuse ? Non, bien sûr ! C’est parce qu’ils savent que beaucoup de clandestins finissent par être régularisés qu’ils risquent leur vie, et ce sont les pro-migrants qui font traverser les Alpes aux demandeurs d’asile, contrecarrent la Justice par tous les moyens, même illégaux, empêchent toute loi un peu sévère d’être adoptée et les incitent à prendre des risques insensés. Les pro-migrants sont donc, eux aussi, en partie responsables du carnage dans les mers, même si leurs intentions sont louables et humanitaires.

    Comment, alors, faire cesser cet abominable massacre ? La meilleure solution est celle qu’ont évoquée les dirigeants européens au dernier sommet européen : créons des camps en Tunisie, en Algérie, en Libye, confortables, gérés par la Croix-Rouge, où tout le monde pourrait se présenter, où les migrants recueillis en mer et tous ceux qui ont débarqué en Grèce, en Espagne ou en Italie seraient systématiquement conduits. Leur situation serait étudiée avec humanité. On admettrait, bien sûr, tous les vrais demandeurs d’asile, mais pourquoi pas y ajouter quelques réfugiés économiques selon des quotas à définir ? Accordons aux refoulés une aide au retour. Voilà la seule solution humaine qui permettra de faire cesser l’hécatombe, vu qu’il sera inutile de risquer sa vie en mer, et il faut d’urgence la mettre en place. Si les pro-migrants s’opposent à ce plan, ils seront alors entièrement responsables des futurs noyés. Et n’oublions pas : un migrant coûte 20.000 euros par an pendant au moins dix ans avant qu’il ne s’intègre. Une pension annuelle de 1.000 euros confère à un réfugié rapatrié dans son pays d’origine un niveau de vie supérieur au salaire minimal !

    http://www.bvoltaire.fr/qui-est-responsable-des-35-000-noyades-de-migrants/

  • Leur vieux monde s’écroule, leur “Europe” se décompose ? Bonne nouvelle !

    poisson-300x213.jpgL’académicienne vendéenne Danièle Sallenave a accordé le 23 juin un entretien au Monde  dans lequel  elle explique que « l’identitarisme est la maladie du XXIème siècle», en quoi « le  républicanisme néoconservateur et le catholicisme traditionaliste s’allient pour défendre une Europe blanche et chrétienne»… horresco referens! En fait d’identitarisme, elle fustige ici la saine  et vitale réaction  du peuple français, comme plus largement des Européens,  devant les fléaux qui ont pour nom immigration de masse, acculturation, déracinement, marchandisation des individus… Autant de symptômes d’un mondialisme qui est lui bel et bien la maladie idéologique folle des élites pour lesquelles le verrou à faire sauter reste bien la nation et les grains de sable à balayer les  arriérés, les ploucs qui y sont attachés. Certes,  Mme Sallenave , qui ne manque jamais une occasion de tresser des louages à Emmanuel Macron,  est une intellectuelle du sérail. Présidente du Haut comité des commémorations nationales,  elle accepta sans broncher la décision de Françoise Nyssen, ministre de la culture, d’éradiquer  le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018. Et ce, alors que dans un geste sans précédent, dix des douze membres de ce Haut-Comité avaient décidé de refuser cette manifestation d’aplatventrisme en présentant leur démission collective pour ne pas avoir à endosser cette décision proprement totalitaire. Dans La Croix,  en mars dernier,  Danielle Sallenave, évoquant son dernier roman, pointait « avec énergie »  « la violence d’une contre-offensive catholique au XIXe siècle qui a marqué durablement le paysage et les esprits. Ce catholicisme de combat avait reculé dans la deuxième partie du XXe siècle, il semble avoir regagné de la vitalité, témoin le mouvement de La Manif pour tous. C’est tout de même à Angers que des enfants ont crié à la ministre Christiane Taubira :  La guenon, mange ta banane !  » On admirera la limpidité impartiale de la synthèse, le sens admirable de l’ellipse, l’art tout en finesse du raccourci de l’académicienne…

    Certes,  elle peut rendre des points au new-yorkais  Art Spiegelman.  Interrogé sur le site de France Culture, « l’auteur de Maus, l’unique B.D. qui a reçu le prix Pulitzer, où l’Holocauste est raconté avec des souris juives et des chats nazis »,  nous parle politique contemporaine avec là aussi une grande profondeur de vue.

    « Aujourd’hui (aux Etats-Unis) ce sont les Arabes qui doivent porter le plus gros masque de souris, juste derrière eux les Afro-Américains et à côté les Hispano-Américains et juste derrière il y a MeToo, il y a les femmes. D’habitude c’est un certain genre de réactionnaires blancs qui sont derrière les chats du jeu… si on peut appeler ça comme ça, un jeu dangereux. Mais on ne peut pas les voir parce qu’ils portent un masque du Ku Kux Klan. »

    Et si l’Amérique vit sous la botte des racistes/machistes qui y font régner la terreur, il se voit bien dessiner Emmanuel Macron en « genre d’animal domestique. »« S’il n’est pas le plus féroce berger allemand du coin, au moins il est domestiqué et empêchera le système, même s’il n’est pas parfait, de se retrouver aux mains des loups. »

    Au nombre des loups nous retrouvons  bien sûr Donald Trump, qui « n’est qu’un gros tas de m…. » dont la politique ne serait que « la manifestation locale de la même… m…, qui existe ici (en France) et en Italie et ailleurs »;  tous ses sales européens de m... qui contestent l’avenir que veulent leur imposer les européistes, les partisans de la fuite en avant transnationale vers la gouvernance mondiale.

    Et pour faire aboutir le projet, nous faire croire que cette Europe-là est encore sur les rails, la grosse propagande est de mise. Une  dépêche de l’AFP explique ainsi  que  « les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus (jeudi au Luxembourg) sur un vaste accord mettant fin à huit années de crise, d’austérité et de plans de sauvetage pour la Grèce.  » Une divine surprise  relayée souvent telle qu’elle par les grands médias. Un plan magique qui  « doit permettre à Athènes de quitter, comme prévu, la tutelle de ses créanciers — zone euro et Fonds monétaire international (FMI) — le 20 août prochain pour recommencer à se financer seule sur les marchés, après plusieurs années de profonde récession et trois programmes d’aide », pour un montant de 273 milliards d’euros.

    «Les Européens ont accepté vendredi d’allonger de dix ans les échéances de remboursement d’une grande partie de cette dette — dont le niveau reste le plus élevée de l’UE (180 % de son PIB) — et permettront aux Grecs de ne commencer à rembourser une partie des prêts qu’à partir de 2032, contre 2022 jusqu’à présent. » « La crise grecque s’achève ici, cette nuit. Nous sommes finalement arrivés au bout de ce chemin qui a été si long et si difficile. C’est un moment historique , s’est félicité le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici. » « Je rends hommage au peuple grec pour sa résilience et son engagement européen. Ses efforts n’ont pas été vains », a twitté dans la nuit le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker

    Interrogé par le figaro.frPhilippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Ostrum AM (Natixis), s’est montré nettement moins enthousiaste: « il existe une différence fondamentale entre l’aide accordée aux Grecs et celle des autres pays (Irlande, Espagne, Portugal, NDLR. (…). Ces prêts à répétition ont développé une accoutumance (en Grèce) qui a en échange pris des mesures trop drastiques  qui ont tué l’investissement pendant 10 ans et poussé à l’exil une partie de la population, explique l’économiste. Les Grecs n’ont jamais eu le sentiment que ces aides seraient temporaires, ajoute-t-il, jugeant maintenant que l’économie laissée à elle-même se trouve dans une situation précaire, avec un coussin budgétaire d’une vingtaine de milliards qui durera un an et demi, après quoi le pays devra se financer sur des marchés peu enclins à lui prêter. Une demande intérieure atone, des infrastructures sous-financées et un climat des affaires globalement peu sain conduisent à penser que la fin de la perfusion européenne laisse l’économie grecque dans une situation préoccupante. »

    Situation préoccupation qui est plus largement celle de cette Europe bruxelloise dont les jours paraissent comptés, à tout le moins sous sa forme actuelle.  Le beau sursaut  populaire  italien – il  s’est confirmé ce 24 juin avec les victoires lors deuxième tour des élections municipales de la coalition Ligue, Forza Italia, Fratelli d’Italia  dans ce bastion de la gauche qu’est la Toscane, à  Pise, Sienne et Massa- , pourrait  accélérer ce processus de décomposition/ recomposition.  Le nouveau gouvernent  italien en tout  cas ne semble pas prendre le chemin de la trahison emprunté à Athènes par l’homme de gauche Alexis Tsipras qui, élu pour résister à la troïka Commission européenne/ BCE/FMI,  s’est couché devant  elle en acceptant de rester enchaîné,  une  mise  sous tutelle qui débouche sur la mort clinique de son pays.

    Jacques Sapir le dit aussi, «L’Union européenne se décompose » et la crise des migrants en a été à la fois le révélateur et l’accélérateur. « C’est devenu désormais une évidence, que masquent de plus en plus mal les discours convenus et les faux-semblants de ceux que nos amis italiens appellent les  euroïnomanes  (…). Cette décomposition pourrait aboutir à un éclatement de l’UE comme elle pourrait aboutir aussi à son évolution vers une zone commerciale aux règles souples, organisée autour divers cercles de coopération eux-mêmes définis par des projets et des problèmes particuliers. Mais, quelle que soit la solution, et même si le nom  Union européenne  devait survivre, il est clair que ce ne serait plus l’UE telle qu’elle fut imaginée et mise en pratique depuis le vote du fameux  Acte Unique  de 1986. Nous assistons à l’écroulement de plus de trente années de  construction européenne. »

    Et au moment ou l‘Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)  vient de publier « un texte sur le rôle délétère de l’Euro vis-à-vis des économies tant françaises qu’italiennes », M. Sapir affirme que, le geste de Matteo Salvini à propos de l’Aquarius (…)  a provoqué une césure importante. Il a démontré qu’un pays pouvait s’affranchir des règles de l’UE et démontrer tout à la fois l’inexistence de la  souveraineté européenne , ce mythe si cher à Emmanuel Macron et l’existence de sa propre souveraineté.»

    « Ce geste aura des conséquences. Il contribue à redonner aux Italiens une confiance dans le gouvernement de leur pays et dans les capacités de ce dernier (…). Nous pourrions bien voir, dans les prochains mois, une accélération du processus de décomposition dont il a été fait mention. Dans le même temps, cet acte de récupération de la souveraineté n’est nullement incompatible avec la recherche de coopérations, dont les partenaires peuvent être choisis et ne seront plus imposés par Bruxelles. Se dessine alors les contours d’une autre forme d’organisation de l’Europe, une forme post-Union européenne, mais qui ne pourra s’affirmer qu’une fois constatée publiquement la mort de cette dernière. » 

    Et si le temps était enfin venu pour cette Europe des Nations Libres (U.N.E) que défendent les nationaux et Bruno Gollnisch depuis leur entrée au Parlement européen? Une Europe  des patries, des libres coopérations  économiques, scientifiques, culturelles? Une Europe qui protège, sanctuaire naturel des peuples qui l’habitent depuis l’aube des temps, une Europe des patries  audacieuse, dynamique,  fière de ses racines ?   La vie commence toujours demain et ce message d’optimisme raisonné est d’ores et déjà  porté par le RN dans la perspective des élections européennes de 2019. 

    https://gollnisch.com/2018/06/26/leur-vieux-monde-secroule-leur-europe-se-decompose-bonne-nouvelle/

  • Libye : Salvini poursuit sa guerre contre les ONG qui recueillent les migrants en Méditerrané

    Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur, poursuit sa guerre contre les ONG qui recueillent les migrants en Méditerranée.

    Au lendemain du mini-sommet européen consacré aux migrants, le ministre italien de l’Intérieur s’est rendu lundi à Tripoli pour tenter de négocier l’installation d’un centre de migrants dans le pays. Peine perdue: les autorités libyennes s’opposent catégoriquement à ce projet. Du moins pour l’instant.

    Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur: « Vu que l’Union européenne a déjà trouvé 6 milliards d’euros pour défendre ses frontières orientales en impliquant la Turquie nos amis libyens font la même demande pour une intervention tout aussi concrète là d’où partent les migrants depuis les pays plus au sud« .

    http://www.fdesouche.com/1031221-libye-salvini-poursuit-sa-guerre-contre-les-ong-qui-recueillent-les-migrants-en-mediterranee

  • Les pays de Visegrád ont boycotté le mini-sommet de Bruxelles sur la crise migratoire

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    – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les pays de Visegrád, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Tchéquie, ont boycotté le mini-sommet européen qui s’est tenu hier dimanche à Bruxelles.

    Le chancelier autrichien Kurz, qui doit prendre la présidence de l’Union européenne en juillet prochain pour six mois, s’est rendu à ce sommet pour faire entendre la position des pays d’Europe centrale : un meilleur contrôle des frontières et un renforcement de la lutte contre les réseaux de passeurs.

    Macron, en colère a fustigé « des pays qui bénéficient massivement de la solidarité européenne et qui revendiquent massivement leur égoïsme national ».

    Au moment où le navire de l’ONG allemande Lifeline, chargé de 239 violeurs de frontière potentiels, s’est vu refuser l’accostage en Italie, il y a peu de chances qu’un consensus sur la crise migratoire soit trouvé entre les différents membres de l’Union Européenne.

    https://fr.novopress.info/211334/les-pays-de-visegrad-ont-boycotte-le-mini-sommet-de-bruxelles-sur-la-crise-migratoire/

  • « Le peuple souverain s’avance »*

    par Louis-Joseph Delanglade

    On le savait adepte du « en même temps », voilà que M. Macron pratique maintenant le ni-ni.

    Alors que l’Union européenne est « fendue en deux blocs sur les migrants » (La Croix, 21 juin) et/ou « s’écharpe sur la question migratoire » (Le Figaro, 22 juin), il vient ainsi de renvoyer dos à dos et le « nationalisme qui renaît » et les « donneurs de leçons ». Mais, s’il tombe sous le sens que ces derniers ne sont que des utopistes dangereux, prêts à accueillir tout le monde et à n’importe quel prix, ce qui n’est tout simplement pas possible, la métaphore insultante utilisée par M. Macron pour jeter l’anathème sur les « populismes » européens ne constitue en aucun cas un argument recevable. Il eût été plus responsable, donc plus politique, donc plus conforme à sa fonction de chef de l’Etat, d’admettre que ce populisme honni est d’abord la conséquence de la violence, migratoire mais pas seulement, faite aux peuples européens.

    M. Macron et Mme Merkel veulent s’en tenir à leur « triptyque » (action dans les pays d'origine, renforcement du contrôle aux frontières européennes et révision du système d'asile européen). Fort bien. Mais, outre qu’on a déjà trop attendu, cela restera toujours insuffisant. S’il n’y a pas débat et consensus au niveau même de l’Union européenne, ce qui est le plus probable malgré les éventuels replâtrages de façade, ladite Union aura vite fait d’atteindre ses limites, celles de l’antiphrase. Le débat souhaitable et les mesures indispensables ne devraient en effet pas porter seulement, comme c’est au fond le cas actuellement, sur la forme (comment gérer l’immigration sauvage ?), mais aussi sur le fond (quel est l’intérêt de l’immigration pour l’Europe et quelle doit en être la nature ?). 

    Comme l’explique M. Védrine (France Inter, 21 juin), le divorce entre les peuples d’Europe et les [prétendues] élites remonte au moins à une trentaine d’années. À titre d’exemple, rappelons qu’en France la quasi-totalité des partis et médias du pays légal se sont coalisés en faveur de l’Union à l’occasion de deux référendums : l’adoption du traité de Maastricht ne l’emporte pourtant que de justesse (51,04% des suffrages exprimés) en septembre 1992 ; treize ans plus tard, 54,67% des votants rejettent le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. On connaît la suite et M. Macron aussi, qui ferait donc mieux de ne pas s’ériger à son tour en donneur de leçons dans ce domaine. 

    Les populismes sont plutôt une fièvre salutaire, la manifestation organique d’un désir, parfois inconscient mais toujours irrépressible, de survie. Il faut y voir d’abord la crainte, le refus et la dénonciation du changement radical dont rêvent certaines « élites » qui souhaitent par idéologie une transformation profonde de la nature même de la population de l’Europe. M. Macron se serait donc grandi en faisant preuve de plus de discernement et d’honnêteté intellectuelle.   

    *Marie-Joseph Chénier, « Chant du départ » (strophe 1)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Victoire de la Ligue aux élections municipales en Italie

    6a00d83451619c69e2022ad3560404200c-800wi.jpgQuelque trois millions d’électeurs étaient appelés aux urnes hier pour le second tour d’élections municipales. La Ligue, avec ses alliés (Forza Italia et Frères d’Italie) a remporté une victoire éclatante, qualifiée d’historique par Matteo Salvini. Elle a en effet gagné d’importants fiefs de gauche comme Sienne, Pise et Massa, et l’a emporté sur le M5S à Terni (avec 63%), tandis que le M5S prenait Avellino et Massa. La « Toscane rouge n’existe plus », commente Il Fatto quotidiano.

    Matteo Salvini est aujourd’hui en Libye, avec l’intention d’établir des camps de demandeurs d’asile au sud du pays…

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html