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Europe et Union européenne - Page 517

  • Merkel affaiblie après l’accord européen sur l’immigration, par Olivier Bault

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    Le président français Emmanuel Macron s’est sans doute félicité un peu vite de l’accord obtenu à l’arrachée à l’aube vendredi matin au Conseil européen de Bruxelles. Dès le week-end, l’on s’est aperçu que chacun interprétait différemment les termes (vagues) de l’accord. Ainsi, pour les centres contrôlés – nouveau nom donné aux centres de tri, ou hotspots –, qui pourront être ouverts dans différents pays sur la base du volontariat, les Italiens ont eu la mauvaise surprise d’entendre très vite le président français leur expliquer que, la France n’étant pas un pays de première arrivée, il n’y a pas de raison d’ouvrir de tels centres sur son territoire. Autrement dit, tout reste comme avant, et c’est pourquoi les Italiens n’ont pas l’intention de rouvrir leurs ports désormais interdits aux navires des ONG, et c’est tant mieux !

    De la même manière, Angela Merkel avait, semble-t-il, cru comprendre au cours du sommet – peut-être était-ce la fatigue – que quatorze pays européens, dont les quatre de Visegrád, lui avaient promis qu’ils négocieraient avec elle des accords bilatéraux pour reprendre à l’Allemagne les « migrants » passés par leur territoire. C’est en tout cas ce qu’elle a annoncé dans une lettre expliquant les conclusions du dernier Conseil européen aux partenaires de sa coalition : la CSU, parti frère bavarois de son propre parti CDU, et le SPD social-démocrate. Mais dès que l’information a été reprise dans les médias allemands dimanche, les pays « de l’Est » concernés ont apporté un démenti cinglant à la chancelière.

    Le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, chef de la CSU, avait prévenu Mme Merkel il y a deux semaines, lorsque celle-ci s’était opposée à son plan de refoulement systématique aux frontières de l’Allemagne des immigrants déjà enregistrés dans un autre pays de l’UE : si elle ne revenait pas du Conseil européen avec un accord correct, permettant de lutter efficacement contre l’immigration clandestine à l’intérieur de l’UE, il démissionnerait. Après s’être réuni avec son parti dimanche, le ministre a donc annoncé son intention de démissionner, estimant que l’accord vanté par Macron serait « inefficace ».

    Seehofer n’a toutefois pas été suivi par son parti et ce n’est pas non plus la première fois depuis 2015 qu’il menace la CDU de rupture. Lors d’une réunion entre eux lundi, les leaders de la CDU et de la CSU ont réaffirmé leur volonté de gouverner ensemble. S’en est suivie une réunion « de la dernière chance » entre Seehofer et Merkel lundi soir, à l’issue de laquelle un compromis a été annoncé. Les contrôles à la frontière avec l’Autriche seront renforcés, et les immigrants y seront orientés vers des centres fermés en attendant de vérifier leur statut. Ceux qui auront déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE ou déjà déboutés du droit d’asile seront alors renvoyés en Autriche.

    Les politiques européennes ayant échoué, notamment en raison du refus de Berlin et Paris – malgré les appels en ce sens des ex-pays de l’Est et de l’Autriche – de mettre en place de vraies politiques de lutte contre l’immigration illégale comme l’a fait l’Australie depuis 2013, on s’oriente vers des politiques nationales avec des coopérations intergouvernementales dans le style de celles qui ont conduit à la fermeture de la route des Balkans début 2016. Même Mütti Merkel s’y met, pour conserver son poste…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 3 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Vidéo • Mathieu Bock-Côté : « L'Islam pose une question fondamentale à l'Europe »

    « Invité des Conversations Tocqueville, le sociologue questionne la place que prend l'Islam dans les démocraties occidentales, et sa capacité à s'intégrer dans nos vies publiques. »

    C'est sous ce titre - évidemment édulcoré - que Le Figaro présente cet entretien avec Mathieu Bock-Côté. 

    Il y tient au contraire en quelques six courtes minutes les propos les plus fermes et les plus lucides sur le problème de l'immigration massive et de l'Islam. Problème qui déchire l'Europe actuellement et la met dans une impasse dont elle se montre bien incapable de sortir.

    On n'est pas forcément d'accord sur tout.  Mais l'on écoutera ces six passionnantes minutes d'analyses de Mathieu Bock-Côté avec toute l'attention qui convient.  Ne s'agit-il pas simplement de notre survie ?  LFAR   • 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs – JT TVL 3 juillet 2018

    1) Sécurité / Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs

    Terrorisme, criminalité, délinquance, la santé des forces de l’ordre est mise à rude épreuve. Après une immersion de plus de 6 mois au sein des différents services, une commission d’enquête sénatoriale révèle l’état des forces de l’intérieur… Inquiétant.

    2) Union Européenne / Merkel sauve les meubles

    Angela Merkel finit par trouver un accord avec la CSU. Après 15 jours de grandes tensions à cause de la crise migratoire, la chancelière allemande est parvenue à sauver sa place tout en conservant son ministre de l’Intérieur. Chacun a joué sa carte politique.

    3 ) Politique / Européennes : Panique à gauche

    Mélenchon et Hamon dans le même bateau. Chacun de leur côté, les deux chefs de jeunes mouvements vacillent avec la perspective des européennes. Désaccords internes, népotisme et trahisons, les investitures pour la course à Bruxelles en disent long sur l’ambiance.

    4) Société / Youtube : le paradis des pédophiles ?

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/03/23980/forces-ordre-crise-nerfs-jt-tvl-3-juillet-2018

  • Les (vrais) ennemis de l’Europe

    europe-tableau-Delecluze.jpgAngela Merkel a voulu l’immigration torrentielle mais ce choix idéologique s’appuyant sur de fumeuses considérations économiques et démographiques,   est en train de faire imploser la scène politique allemande, fragilisant un des (seuls) piliers de l’Europe bruxelloise. Faute d’avoir obtenu de la chancelière une inflexion très  ferme  de la politique migratoire, les conservateurs de la CSU, alliés aux chrétiens-démocrates de la CDU de Mme Merkel  au sein d’ une brinquebalante coalition  gouvernementale, ont menacé de claquer la porte. Les avancées brandies par Mme Merkel dans la foulée du dernier Conseil européen,  -plateforme de débarquements  des immigrés illégaux sur les côtes africaines  de la Méditerranée dans des pays volontaires , centres d’accueil contrôlés sur le territoire de l’UE- mais aussi l’annonce par la chancelière de l’accord  signé entre  Berlin et  14 pays pour y raccompagner  les immigrés clandestins qui y sont enregistrés,  n’ont pas convaincu   outre mesure.

    Horst Seehofer, dirigeant de la CSU  et ministre de l’Intérieur, en conflit ouvert  avec Angela Merkel depuis son  entrée au gouvernement , a déclaré  dimanche soir  qu’il envisageait   d’abandonner tous ses mandats, signifiant par là qu’il  prenait  la mesure de son incapacité à agir, mais aussi du  ras-le-bol populaire. Une dépêche reuters résume les raisons de cette crise: «La direction de la CSU  qui milite pour un durcissement de la politique migratoire face à la poussée électorale du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en prévision des élections régionales du mois d’octobre, se réunissait ce dimanche pour arrêter sa position en la matière. Horst Seehofer a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre alternative que de renvoyer certains migrants à la frontière allemande, position qui l’a mis en conflit avec Merkel.»

    In extremis, souligne une dépêche de l’Afp,   « Angela Merkel a finalement réussi à préserver sa coalition en concluant lundi soir à l’arraché  un compromis (avec son ministre de l’Intérieur) restreignant fortement la politique migratoire du pays. Le compromis trouvé prévoit l’instauration de  centres de transit  à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. C’est là qu’y seront installés à l’avenir les demandeurs d’asile arrivant dans le pays mais déjà enregistrés dans un autre Etat européen – c’est à dire la quasi-totalité d’entre-eux – en attendant leur expulsion vers le pays d’entrée.»

    Cela suffira-t-il  à désamorcer la bombe à retardement que constituent  les centaines de milliers d’ immigrés peu ou pas assimilables qui campent sur le  sol allemand et quid de l’application concrète de cette mesure?  Les Allemands jugeront bientôt de l’efficacité de ce dispositif,  M Seehofer relayant comme l’AfD  le sentiment très répandu (et très réel) selon lequel  l’immigration a engendré outre-Rhin  une explosion de la  criminalité comme en témoigne une accumulation de faits divers sordides – viols à répétition, vols avec violence de personnes âgées ou fragiles,  meurtres…

    Déjà,  en octobre 2015, Horst Seehofer, soucieux de ne pas laisser à l’AfD le monopole de la contestation, avait  dénoncé  la politique d’invasion migratoire de la chancelière allemande  en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. Il avait  même menacé de fermer les frontières de son land de  Bavière en cas de poursuite de cette invasion… Mais les lanceurs  d’alerte et autres dirigeants politiques soucieux  de la vox populi sont toujours dans le collimateur de la gauche morale et des grandes consciences bruxelloises. Sur le site euractiv  l’opposant à Viktor Orban  Gergely Karácsony,  qui a lourdement  échoué  aux législatives d'avril dernier,  la coalition de la gauche obtenant seulement  12 % des voix,   vient de demander  à l’UE « de cesser de financer les politiques eurosceptiques et populistes. »

    « Le fait qu’Orbán calomnie l’Union européenne avec de l’argent qui vient de l’UE, et alors que la Hongrie fait partie de l’UE, est frustrant pour l’opposition europhile » « Il faudrait un système où ce ne sont pas les gouvernements nationaux qui décident de l’utilisation des fonds européens, mais l’UE elle-même » explique doctement ce socialiste hongrois.   Cette demande de mise sous tutelle des mal-pensants  n’est pas nouvelle.  Ils se trouvent même de bonnes âmes pour contester la possibilité même d’autoriser  à siéger nationaux, populistes,  eurosceptiques  du fait de leur hostilité à l’euromondialisme. Le socialiste Martin Schulz, ex président  du parlement européen,  un des principaux initiateurs des persécutions judiciaires que subissent toujours  les députés frontistes,  demandait pareillement qu’il n’y ait pas  d’argent pour « les ennemis de l’Europe».

    Eurocrates qui sont  tenaillés par la peur des réactions populaires, des expressions démocratiques  qu’il s’agit encore et toujours de museler ou d’éviter. Rappelons-nous de  Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, qui  déclarait en   septembre 2016, trois mois après le Brexit, «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode»… Mais est-il encore possible de hurler au fascisme, au retour des heures les plus sombres, de la peste, de  la guerre,  du choléra, de hurler  à l’assassinat de l’idéal de Jean Monnet, René Cassin  et  Simone Veil quand le rafiot bruxellois est déserté, prend l’eau de toute part?

    Peut-on encore dénoncer  de manière hautaine  la subversion démocratique  quand les peuples ont  résolument tourné  le dos ces derniers mois  aux consignes de Bruxelles, d’Attali, de Soros, de Davos?  M. Macron impressionne-t-il grand monde quand il prend son air méprisant  pour fustiger  la   lèpre nationaliste?  Non,  le roi est nu.  Leçons de maintien  et menaces  n’ont pas empêché ces derniers mois nos voisins  de voter  en  faveur du  Brexit, de porter   au pouvoirs  nationaux-conservateurs, nationaux-populistes en Pologne, en Hongrie,  en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche, en  Italie, sur fond de montée en Allemagne de la contestation nationale et de  présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Les  ennemis de l’Europe, constate Bruno Gollnisch,  ce  sont  pour les technocrates bruxellois et leur  relais  – et c’est un cas emblématique d’inversion accusatoire -,  tous ceux  qui  veulent introduire de vraies règles  de  protections sociales et  économiques dans la mondialisation , qui rappellent le bienfait des frontières, des souverainetés populaires,   qui entendent préserver  l’identité  ethnique , confessionnelle, culturelle des peuples européens. Serions-nous les seuls  sur la planète à avoir honte de ce que nous sommes, à ne pas vouloir le transmettre à nos enfants,  aux générations futures?.  Ce qui ne veut pas  dire   transformer  l’Europe en camp de concentration, la  fermer au monde,  se complaire dans le  repli  frileux, xénophobe  et mortifère,  comme  le disent caricaturalement les démagogues de la Caste européiste.  Notre vision  du devenir de l’Europe,  des patries libres, nos souhaits  nous cataloguent, paraît-il,   comme  des ennemis du genre humain.  Les adversaires  de l’opposition nationale ont cependant  radicalement échoué à convaincre et à prouver aux   européens que  leur  projet s’inscrit  du côté du bien, du bon, du  beau  et du vrai. 

    https://gollnisch.com/2018/07/03/les-vrais-ennemis-de-leurope/

  • Migrants – Marine Le Pen rappelle que “les ONG sont les complices des passeurs”

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    Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 3 juillet 2018.

    Interrogée notamment sur la crise migratoire qui frappe l’Europe, Marine Le Pen a pointé du doigt la complicité des ONG dans ce drame humain :

    Il faut confisquer les bateaux des ONG qui sont clairement les complices des passeurs. Il faut arraisonner les bateaux de migrants qui partent, les mettre en sécurité et les ramener sur les rives de la Syrie ou de la Libye. De là où ils sont partis.

  • Porter le destin collectif de la nation au-delà des droits et obligations des individus

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    Ligne Droite cliquez ici

    Contrairement à ce qu’on peut penser, la politique ne consiste pas à s’occuper prioritairement de la vie quotidienne des gens, à définir les avantages qu’on se propose de leur accorder et les obligations qu’on prévoit de leur imposer. Car la politique au sens noble du terme ne porte pas d’abord sur le sort des individus mais sur le destin de la communauté qu’ils forment. Aussi Ligne droite estime-t-elle essentiel de remettre la communauté nationale au cœur de la vie politique, qu’il s’agisse du comportement des dirigeants, des objectifs qu’ils poursuivent, des règles qu’ils appliquent à leur action ou de la vision qu’ils doivent porter.

    Des débats politiques tirés vers le bas par les médias

    Il est vrai qu’aujourd’hui l’image des membres de la classe politique étant de plus en plus dégradée par les affaires de corruption qui les frappent et par leur impuissance à résoudre les problèmes, beaucoup d’électeurs ramènent spontanément le débat public au rang trivial d’un échange de services teinté d’envie et de rancœur : « Une fois élu, vous vous servirez, alors si je vote pour vous, à quoi me servirez-vous ?»

    Quant aux médias, qui prétendent se faire les interprètes des électeurs et croient le faire en ramenant tout à des considérations pratiques, ils n’ont cessé de tirer les débats vers le bas. « Concrètement, que proposez-vous à ce monsieur ? » demandent-ils souvent en désignant sur leur plateau un invité quadragénaire qui vient de perdre son emploi à la suite d’une opération de délocalisation. La réalité est que l’homme politique interrogé ne peut rien faire qui change radicalement la situation de son interlocuteur. En revanche, s’il est au pouvoir, il peut s’opposer au libre-échangisme sauvage et instaurer une régulation des échanges commerciaux qui mettrait un terme aux délocalisations et au chômage de masse. En clair, il ne peut rien faire pour l’individu, mais il peut agir sur l’organisation de la société pour qu’elle assure un cadre qui lui soit plus profitable.

    La communauté nationale, une réalité dont les Français et leurs dirigeants doivent reprendre conscience

    Aujourd’hui, tout le monde paraît cependant avoir perdu de vue cette réalité essentielle. Les politiques, comme nos concitoyens, considèrent leur appartenance à la communauté nationale comme une donnée accessoire purement administrative et la plupart des Français vivent au sein de la nation un peu comme des locataires dans leur résidence immobilière. Aussi Ligne droite estime-t-elle primordial que nos compatriotes et leurs dirigeants se préoccupent à nouveau de la communauté qu’ils forment. Il est temps qu’ils reprennent conscience que la nation vient de loin et continuera après eux. Elle est porteuse de valeurs exceptionnelles qui transcendent le temps présent de même qu’elle existe à travers un patrimoine d’une grande richesse hérité de nos ancêtres. Si la France a une existence propre, elle doit continuer à tracer le chemin qui est le sien et c’est à cet impératif que les politiques doivent se consacrer prioritairement.

    Faire vivre la communauté nationale et celle de notre civilisation

    Afin de redonner corps à cette réalité, il faut que le comportement des responsables du pouvoir et tout particulièrement du président de la République soit à la hauteur de la mission qui est la leur d’incarner la communauté. La réserve, la hauteur de vue, la distance, devraient être de rigueur. De même que leurs paroles et leurs actions devraient amener les Français à s’intéresser, au-delà de leurs problèmes quotidiens, à la vie de la nation et de la civilisation auxquelles ils appartiennent. Pour cela, les manifestations publiques, les commémorations symboliques, les fêtes nationales, les discours et les inaugurations devraient être conçus comme des moments de communion collective permettant aux Français de se retrouver autour de leur même appartenance. L’art et l’architecture devraient aussi être mis à contribution pour inscrire la pérennité de la nation dans des œuvres capables de traverser les siècles à l’image de ce qu’ont fait nos prédécesseurs.

    Poursuivre des objectifs au service de la nation et non des individus

    Au-delà de cette dimension affective, ce sont par ailleurs les objectifs de l’action gouvernementale qui doivent être consacrés à la nation et à sa civilisation plus qu’à leurs membres. C’est en effet à ce niveau que les problèmes peuvent trouver des solutions, comme le montre l’exemple du chômeur victime des délocalisations. Vouloir améliorer la situation des Français par des mesures qui les visent directement revient à soigner les symptômes. Si l’on veut s’attaquer aux causes, ce sont des actions portant sur la nation qu’il faut entreprendre.

    Utiliser les règles qui régissent les nations et non celles qui concernent les individus

    Il convient ensuite de prendre conscience que les règles qui s’appliquent au niveau collectif ne sont pas les mêmes que celles qui prévalent à l’échelon individuel. Ainsi, en est-il par exemple de l’immigration. Vu sous l’angle des personnes, il peut paraître légitime au nom de la solidarité humaine d’être accueillant. Quel honnête homme au demeurant refuserait de venir en aide à une personne en difficulté fût-elle étrangère ? Pour autant, sous l’angle national, l’immigration constitue une menace à laquelle il faut faire face car, pour préserver la nation et assurer sa pérennité, il est essentiel de sauvegarder son identité et son intégrité et donc de stopper toute nouvelle immigration. Il y a les droits et les libertés des personnes mais il y a aussi les droits et les libertés des nations et des civilisations qui sont d’un autre ordre et qui doivent s’imposer à ceux qui gouvernent.

    Porter une vision pour notre nation et notre civilisation

    Les dirigeants du pays et plus particulièrement le chef de l’État doivent aussi être porteurs d’une vision pour la nation. Ce dernier doit ainsi expliciter à quel avenir elle peut prétendre et quel projet elle poursuit dans le monde d’aujourd’hui. La droite nouvelle est à cet égard porteuse d’une telle vision. Dans le monde multipolaire, face au choc des civilisations, elle propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance qui lui permette de se protéger à la fois de l’ultralibéralisme économique et du mondialisme migratoire et qui lui rende indépendance et souveraineté.

    Pour Ligne droite, c’est ce projet qui peut redonner sa place à la dimension communautaire de la politique. En rétablissant ainsi la réalité de notre existence collective, la droite nouvelle permettra à la France de retrouver une place et un rôle de tout premier plan et de nourrir de grandes ambitions dont les effets bénéfiques rejailliront sur tous les Français.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Où Nicolas Baverez prend acte de « La fin du modèle allemand »

    Le Reichstag à Berlin  

    Le Figaro d'hier lundi 25 juin a publié la chronique de Nicolas Baverez que nous reprenons ci-après. Il nous paraît probable qu'un intellectuel et politologue occupant la place qui est celle de Nicolas Baverez n'aurait pas pu signer une telle analyse il y a seulement quelques mois. Et que Le Figaro ne l'aurait pas publiée. Ce que Nicolas Baverez dresse ici, c'est, somme toute, ce que Régis Debray appelle un bilan de faillite. Faillite du couple franco-allemand aujourd'hui profondément désuni et faillite des organismes bruxellois tenus en échec à la fois par la guerre économique que Donald Trump a engagée et par la question des migrants qui déchire les Européens. Qu'en sera-t-il du modèle allemand en tant que tel, remis en question lui aussi par les deux mêmes phénomènes ? Baverez a raison de faire observer que « l'Allemagne conserve des atouts exceptionnels ». Raison encore de douter qu'elle demeure un modèle.  LFAR  

    L'Allemagne s'est reconstruite après  la Seconde Guerre mondiale autour du choix de la démocratie et de l'économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la résistance à la menace soviétique, de la paix avec la France et de la construction européenne. En 1989, l'affaiblissement de l'Union soviétique lui a permis de se réunifier et de retrouver sa pleine souveraineté grâce à Helmut Kohl. Elle a alors investi plus de 1200 milliards d'euros pour renouer l'unité nationale puis a engagé des réformes profondes afin de s'adapter à la mondialisation et  au passage à l'euro à travers l'Agenda 2010 impulsé par Gerhard Schröder.

    L'Allemagne s'est érigée, sous  la direction d'Angela Merkel, en îlot  de stabilité et en leader incontesté  de l'Europe du fait du décrochage  de la France. Son modèle de croissance, tirée par l'exportation et fondée sur  la désinflation compétitive, lui permet d'afficher un double excédent des finances publiques (1,2 % du PIB) et  de la balance commerciale (8 % du PIB), dans un monde perclus de déséquilibres et de dettes. Elle a résisté au choc de 2008 et imposé ses principes pour  le pilotage de la crise de l'euro, en étroite coordination avec la BCE, comme  pour la douloureuse restructuration  de la Grèce. Sa force économique  a longtemps semblé l'immuniser contre la démagogie et l'extrémisme.

    Ce modèle est pourtant en passe de s'effondrer sous l'impact des chocs  qui se sont succédé depuis 2015.  Les attentats djihadistes, la menace des démocratures, la vague des migrants, le Brexit, l'élection de Donald Trump l'ont profondément déstabilisé, remettant en question les principes qui ont présidé à la reconstruction puis à la réunification.

    Sur le plan économique, la croissance par l'exportation est directement menacée par la guerre commerciale  et technologique lancée par Trump,  qui cible explicitement l'Allemagne et ses excédents commerciaux, avec  pour prochain objectif son industrie automobile. La compétitivité se trouve compromise par le coût exorbitant  de la transition énergique à marche forcée qui pourrait dépasser 2000 milliards d'euros. Deutschland AG a laissé apparaître des failles béantes avec le Dieselgate - dont le dernier avatar est l'arrestation de Rupert Stadler,  PDG d'Audi - comme avec la déconfiture de Deutsche Bank : sous les erreurs stratégiques des entreprises, on trouve un même refus de s'adapter aux changements du monde, le basculement vers le véhicule électrique, autonome  et connecté d'une part, la priorité  rendue au financement de l'économie par rapport aux activités de marché tendues vers la spéculation d'autre part.

    Au plan politique, la décision unilatérale de Merkel d'accueillir  plus d'un million de réfugiés en 2015 fut  le détonateur qui fit basculer l'Allemagne dans les turbulences. La société  s'est profondément divisée et polarisée autour des réfugiés et de l'islam, brisant la culture du compromis.  Les deux grands partis autour desquels s'organisait la vie politique sont en chute libre, ne représentant plus que 52 %  des voix, tandis que l'extrême droite effectue un retour en force avec  92 députés. Le mode de gouvernement  en coalition ne fonctionne plus comme le montre la sécession du ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, sur  le refoulement des demandeurs d'asile à la frontière ou l'opposition ouverte de la CSU au projet de budget de la zone euro.

    Au plan géopolitique, le tournant isolationniste et protectionniste des États-Unis laisse l'Allemagne orpheline. Elle se trouve privée de toute garantie de sécurité au moment où le pays qui s'est reconstruit sur une base pacifiste affronte la recrudescence des attentats islamistes - allant jusqu'aux tentatives d'attaques bactériologiques - ainsi que la pression directe des démocratures russe et turque. Sa seule option demeure l'Europe,  mais une Europe où le Brexit la laisse en tête à tête avec la France. Une France qui a laissé s'effondrer son appareil de production et perdu la maîtrise de ses finances publiques et dont l'Allemagne redoute de devenir le payeur en dernier ressort à travers la transformation de  la zone euro en une union de transferts.

    L'Allemagne conserve des atouts exceptionnels. La relance ou  la désintégration de l'Union se jouent autour de la gestion des migrants et  du contrôle des frontières extérieures  de l'Union. La difficulté vient de ce  que Merkel est mal placée pour prendre le leadership de la reconfiguration  de l'Allemagne et de l'Europe, tant sa légitimité est affaiblie, son gouvernement divisé, sa responsabilité personnelle engagée dans les erreurs qui ont amplifié la vague populiste, sa méthode des petits pas inadaptée face aux défis à relever. Albert Einstein rappelait à raison que  « ce n'est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu'il faut espérer les résoudre ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Merkel submergée par la vague migratoire – JT TVL 2 juillet 2018

    MISE EN GARDE :
    Nous informons nos téléspectateurs que notre recherche de liberté de retransmission de nos émissions peut entraîner quelques désagréments comme la diffusion de publicités qui ne sont pas de notre choix et dont nous pouvons contester la forme et la tonalité. Merci de votre compréhension et de votre soutien.

    1) Union Européenne / Merkel submergée par la vague migratoire

    La crise migratoire va-t-elle avoir raison d’Angela Merkel ? Après avoir été la tête de la politique des quotas de migrants à Bruxelles, la chancelière allemande est bousculée au gouvernement. La coalition ne tient plus qu’à un fil.

    2) Société / Limitation à 80km/h : En marche vers le racket

    Depuis dimanche 1er juillet, la limitation à 80km/h est effective. Une mesure dont l’impact sur la sécurité routière devrait être infime. En revanche, les contraventions vont pleuvoir.

    3) International / Mexique : la gauche prend le pouvoir

    Tremblement de terre politique au Mexique. Pour la première fois, le pays va être dirigé par un parti de gauche. Après deux tentatives échouées, Andres Manuel Lopez Obrador s’est imposé à la tête du pays.

    4) Société / Volontourisme : l’humanitaire égocentré

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/02/23949/merkel-submergee-vague-migratoire-jt-tvl-2-juillet-2018

  • Grosse propagande…et ses limites

    bourrage-de-crane.jpgDe l’aveu même des commentateurs  les plus eurolâtres,  le Conseil européen des 28 et 29 juin  a acté l’inéluctable décomposition de cette nocive prison des peuples qu’est devenue l’Europe de Bruxelles. Elu sur la promesse  de redémarrer le projet européen, d’accélérer l’intégration au sein de la zone euro, avec en ligne de mire cette construction fédéraliste qui devait parachever l’effacement des Etats nations,  «le  rêve européen d’Emmanuel Macron s’est heurté à un mur d’enjeux politiques nationaux» et à la question migratoire rapporte euractiv« L’engagement pour la création d’un budget de la zone euro a  été repoussé au mois de décembre prochain. Même le projet de  backstop , ou filet de sécurité, nécessaire pour mettre en œuvre l’union bancaire est repoussé à la fin de l’année. Côté Brexit, faute de proposition côté britannique, la discussion a duré…5 minutes. » Obligé de composer avec une opinion vent debout contre l’immigration   à moins d’un an des prochaines élections européennes, M. Macron  a même  « choisi de soutenir le président du Conseil des ministres italien dès le départ, insistant sur la nécessité de montrer de la solidarité avec l’Italie, et ce malgré les positions très dures anti-migrants et anti-Roms répétées par le ministre de l’intérieur italien (…).   La France a aussi dû apaiser les craintes des pays de Visegrad en acceptant de les exempter de leur devoir d’accueil des migrants. Et  même « l’idée de  plateformes» enfermant des migrants au sud de la Méditerranée a été retenue, dans une formulation floue. » Consensus européen qui n’est pourtant pas à la hauteur des dangers de submersion migratoire à venir selon Christophe Pierrel…ancien chef de cabinet adjoint de François Hollande, interrogé sur RT le 30 juin.

    L’utopie européiste planait pourtant sur la capitale française  cette fin de semaine. D’abord avec l’inhumation  dimanche au Panthéon de  Simone Veil (et de son  mari Jean) au cours d’une cérémonie qui a débuté  par le cortège  qui a conduit les  dépouilles des  époux escortées par  les  motards de la Garde républicaine, du  Mémorial de la Shoah  jusqu’à ce lieu emblématique.

    Figure très controversée ,  Mme Veil n’a pas toujours brillé par ses capacités d’analyses  et ses choix politiques ont surtout accompagné le déclin français de ces dernières décennies. Mais en toute logique, Emmanuel Macron a choisi lors de son allocution d’insister sur les combats européistes de l’ancienne ministre de Giscard d’Estaing et ex présidente du Parlement européen , mêlant son nom à ceux d’autres personnalités tutélaires  – René Cassin,  André Malraux Jean Monnet, Jean Moulin. «Nous avons voulu (que Simone Veil)  entre au Panthéon sans attendre une génération pour que ses combats restent une boussole. » «Comme Jean Moulin, Simone Veil s’est battue pour que la France reste fidèle à elle-même.» «Comme André Malraux, elle s’est battue pour la civilisation »a notamment  affirmé le président.

    Un combat pour la civilisation, celle défendue en tout cas par les instances bruxelloises dont les Parisiens ont eu un autre aperçu la veille avec la marche des fierté gay, lesbienne, transsexuel  et inter-genre, sur le thème de la PMA pour toutes,  en présence de personnalités politiques de tous bords. Occasion pour les plus excités de vandaliser la statue de   Jeanne d’Arc située place des Pyramides. Le très militant  et très radicalisé   Frédéric Potier, préfet, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah)  qui participait à cette marche,  n’a pas jugé utile, tous comme les autres républicains tolérants présents dans le cortège,  de condamner cette atteinte  à  un symbole  de notre communauté nationale.

    Il est vrai, souligne Bruno Gollnisch,  qu’il est toujours très étonnant (?) de constater la soumission  de nos élites devant certains lobbies. Ainsi, les élus franciliens  de la  majorité LR et de la gauche  ont  octroyé 800 000 euros en faveur du festival Solidays… mais cela n’a pas empêché   Valérie Pécresse de s’y faire insulter lors de son passage  il y a une semaine   «  sur l’hippodrome de Longchamp » rapportait Valeurs actuelles. « La présidente de la région Ile-de-France, en visite au festival Solidays, a été reçue aux cris de  Pécresse délinquante  par des militants d’Act Up qui lui reprochaient d’avoir… supprimé la réduction de 75% dans les transports pour les migrants en situation irrégulière (…). Voulu à l’origine comme une manifestation musicale permettant de recueillir des fonds pour la lutte contre le Sida, le festival (…) , a peu à peu évolué pour parvenir à ce qu’il est aujourd’hui : un pêle-mêle de toutes les luttes et les revendications sociétales et politiques de la gauche associative et militante, la lutte originelle contre le Sida conférant en outre à ce pêle-mêle une forte tonalité sexuelle en générale et LGBT en particulier (…).»

    « . Par peur de laisser encore et toujours de laisser (le domaine culturel)   à la gauche, la droite court après ses mots d’ordre, reprend ses slogans, finance ses combats, s’en félicite même officiellement, comme Valérie Pécresse, (…) se félicitait du soutien de la région à Solidays. » D’un communautarisme l’autre, celui de la catastrophique maire de Paris Anne Hidalgo  atteint des sommets…quand il s’agit de s’attacher ce quelle considère être (historiquement)  une clientèle captive de la gauche, à savoir la mouvance homosexuelle prosélyte et militante.

    Mme Hidalgo a ainsi annoncé mercredi lors de la Conférence de l’European LGBT Police Associationque les couleurs arc-en-ciel  du drapeau de la cause LGBT-I qui encadrent désormais certains passages piétons du quartier du Marais  allaient devenir permanentes. La réponse  martiale de  l’édile socialiste aux insultes homophobes et aux  dégradations constatées sur ces passages piétons…qui n’ont pourtant pas été  testés dans les quartiers dits  populaires du nord de la capitale…on se demande bien pourquoi!

    Hétéros ou homos  (et ces derniers sont très nombreux à ne pas se reconnaître dans les outrances, les mots d’ordre du petit mais très influent lobby LGBT-I), les observateurs  constatent  que cette fébrilité communautaire ne parvient pas à cacher   le pathétique bilan de l’exécutif parisien  rose-rouge-vert qui allie en un double effet ciseau  boboïsation et tiers-mondisation de la capitale,  au détriment des classes moyennes et populaires.

    Projet politique qui n’est pas franchement la tasse de thé de  l’ex magistrat et chroniqueur Philippe Bilger  ni celle de  Charles   Consigny dont on a appris qu’il sera le successeur de Yann Moix dans l’émission On n’est pas couché,  animée par Laurent Ruquier. Pourtant, M. Bilger  a réagi sur Twitter  à l’arrivée  de M. Consigny en des termes volontairement polémiques : «  Comme Laurent Ruquier a au moins un point commun avec  Charles Consigny homosexuel comme lui, on est sûr que le second ne risquera pas les foudres du premier comme l’invité Nicolas Dupont-Aignan - éreinté la semaine  dernière par les chroniqueurs lors de son passage dans cette émission, NDLR. Je sens qu’on va regretter Yann Moix quand il partira. »

    Sans préjuger du résultat, il apparaît cependant probable que cette  présence prochaine de Charles Consigny – déjà recruté en 2014  par le duo Barma-Ruquier pour participer à L’Emission pour tous sur France 2 qui (fut)  très vite déprogrammée-  marquera un rééquilibrage à droite de l’émission de M Ruquier. Ce dernier,  table certainement  comme la productrice Catherine Barma sur cette arrivée pour enrayer l’érosion  des audiences et sur une  opposition féconde avec la   progressiste et outrancière  Christine Angot.  Une romancière pour laquelle M. Consigny  avoue avoir une grande admiration, louant son talent de  femme de lettres… qui avait échappé à beaucoup, tout comme le sien  dans le même  registre d’ailleurs…

    Ceux qui lisent  ou écoutent les chroniques politiques de M.  Consigny, même de loin en loin, connaissent ses propos sans ambiguïtés contre « le communautarisme islamique »,   « la politique migratoire délirante. » Ce qui est somme toute dans l’ordre des choses puisque celui-ci  assume crânement l’influence qu’ont eu sur sa pensée  un Eric Zemmour, un Alain Finkielkraut,  un Renaud Camus.

    Mais nous savons  aussi qu’il s’attaque pareillement à une opposition nationale qui a pourtant prédit et mis en garde sur les dangers qu’il fustige aujourd’hui. En 2015, lors des élections régionales, Charles  Consigny avait  parlé de « catastrophe », de « violence » dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  « front  républicain » en cas  de nécessité. Il  s’attaquait aux Français qui votent et rejoignent le FN,  «  famille d’accueil de tous les loosers.   » « Tous les gens qui en France ont eu des déceptions, en veulent à la société, en veulent à ceux pour qui ça a marché,  trouveront en Marine Le Pen une petite mère du peuple qui viendra les accueillir parce qu’elle est l’exutoire de leur  haine.  » 

    Relevons pour conclure que les maîtres à penser de M Consigny cités plus haut   évitent assez largement ce type d’outrances. Même Finkielkraut n’ose plus trop  parler  comme cela  et un Zemmour ou un Camus, qui ne ménagent par  leurs critiques contre le Mouvement national, ne se sont jamais livrés à ce type de facilités.  Une autre manière de constater qu’il est décidément impossible d’entendre  dans les gros médias un chroniqueur politique qui pourrait à la fois tenir un langage proche de l’opposition nationale (et ce ne sont pas de très loin les plus nombreux!)   mais  qui en même temps  ne se sentirait pas obligé pour se faire  de lui cracher au visage.

    Et certains s’étonnent  après cela  de l’effondrement des audiences des JT ou des émissions politiques,  aussi bien dans les médias du service public que dans ceux  aux mains des 9 milliardaires qui se partagent le gâteau de l’information. Les chiens aboient mais la caravane passe: dans ce domaine aussi, leur vieux monde sera emporté par le front du refus de la langue de bois, le ras-le-bol populaire devant la grosse propagande.  Les attaques menées contre Russia Today encore dernièrement par le CSA  qui invoque pour se faire, avec un culot en acier trempé,  des manquements à l’honnêteté (on se pince, prière de ne pas rire!) ne sont qu’un combat d’arrière garde. Cette panique des  Torquemada du Système  a pour principal effet de  valider  les analyses sérieuses, honnêtes,  alternatives, dissidentes   que nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à retrouver sur la  toile  auprès de sites et de blogues de qualité.

    https://gollnisch.com/2018/07/02/grosse-propagande-et-ses-limites/

  • Les cathos bavarois contre Merkel, la fille de pasteur protestant

    En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l’Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/les-cathos-bavarois-contre-merkel-la-fille-de-pasteur-protestant/93909/