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Europe et Union européenne - Page 520

  • Une invasion contrôlée et organisée !

    Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Le général 4 étoiles a expliqué, en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français. 
    La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées). Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.). C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée EuNavForMed, lancée en mai dernier. 
    Le Général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses immigratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
    Le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géolocalisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général. 
    L’invasion est donc une affaire qui n’avance pas au hasard.
    Voilà, il n’y a aucun mystère. Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul, mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégal et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.
    Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe et plus encore en France ?
    Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ?
    Sur les opposants à l’immigration ? 
    Cette invasion est voulue. 
    Source

  • Crise migratoire, Macron et Merkel à l’attaque contre les gouvernements identitaires

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    Crise migratoire et arrivée au pouvoir de gouvernements décidés à protéger leur pays du Grand Remplacement ne font pas bon ménage : la rencontre des chefs d’États à Salzbourg en Autriche le 19 septembre dernier destinée à aplanir ou faire converger les divergences sur la gestion des flux de clandestins n’a vraiment pas été un succès de ce point de vue-là.

    Pour planter le décor d’une Union Européenne en crise, le jeune chancelier autrichienSebastian Kurz avait invité ses homologues à se réunir au Manège des rochers, une salle de concert de Salzbourg, cadre romantique aux lumières tamisées, pénombre annonciatrice du crépuscule des dieux de l’immigration, Jupiter Macron et Merkel l’ange noir de son peuple allemand…

    Aucun accord visant à rétablir la « redistribution » des migrants au sein de l’Europe et l’ouverture des ports italiens fermés par Matteo Salvini aux débarquements de clandestins n’a été trouvé entre les États membres de l’UE. Les désaccords subsistent entre les pays de l’Est et l’Italie d’un côté, résolument pour une politique de fermeté envers de l’immigration-invasion, et les pays de l’Ouest arrimés au couple immigrophile franco-allemand.

    Après cette défaite de l’humanitarisme mortifère pour les peuples européens, Emmanuel Macron a rejeté la responsabilité des « crises et tensions » par rapport aux migrants et à l’accueil sur les gouvernements qui usent selon lui d’une approche dure en « refusant ainsi de respecter le droit humanitaire et international ». Il a tout spécialement visé l’Italie qui n’accueille pas les bateaux de migrants. « Les pays ne veulent pas de Frontex ou de la solidarité ? Ils sortiront de Schengen. Les pays ne veulent plus de l’Europe ? Ils sortiront des fonds structurels » a-t-il menacé.

    Son message était proche de celui d’Angela Merkel. « Ce n’est pas possible que chacun choisisse ce qu’il veut » avait-elle déclaré lors de la discussion sur la « solidarité flexible » sur les migrants. Cette solidarité flexible, idée du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, consisterait à faire payer les pays qui ne veulent pas de migrants par des contributions plus élevées. La proposition n’est pas du goût de la chancelière allemande qui préfère le crépuscule des peuples européens en inondant toute l’Europe de migrants…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/crise-migratoire-macron-et-merkel-a-lattaque-contre-les-gouvernements-identitaires/98297/

  • Condamnation d’Orbán : l’UE, une démocratie limitée

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    Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie  

    Dans le Figarovox, Jérôme Fourquet a fait paraître une analyse aussi intéressante qu’inquiétante. L’auteur met en évidence le clivage entre ce qu’il appelle ouverts-gagnants/fermés-perdants par rapport à la mondialisation. Cette distinction paraît pour le moins péjorative vis-à-vis de la seconde catégorie qui se trouverait par les termes employés disqualifiée. La position prise par l’électeur ne serait guidé que par son seul intérêt individuel à l’exclusion de toute vision collective. Le critère de discrimination relève alors, d’une certaine manière, comme approche, de l’individualisme méthodologique évoqué par Michel Geoffroy dans son livre sur la Super-classe mondiale.

    L’État de droit, un corpus de normes surplombant toute volonté souveraine des peuples

    Le point le plus important de l’article concerne la conception de la démocratie au sein de l’Union européenne. A l’instar de la souveraineté limitée mise en avant par Leonid Brejnev à la veille de l’invasion de la Tchécoslovaquie, l’Union européenne pratique la démocratie limitée. Elle a pour fondement l’Etat de droit, c’est-à-dire un corps de normes et de règles qui se situe au-dessus de toute volonté souveraine des peuples. Si l’on prolonge le raisonnement de Jérôme Fourquet, en se fondant notamment sur la notion de société ouverte et de libre circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes, nous pouvons saisir la réelle dimension de l’Union européenne. L’accueil des migrants, c’est-à-dire de personnes hors des frontières de l’Union compte parmi les principes fondamentaux. Les éventuelles restrictions annoncées par les dirigeants ne sont que des déclarations opportunistes qui visent à rassurer les peuples.

    Europe-puissance ? Non, Europe projet mondial

    En fait l’Union est une construction sui generis qui, contrairement à ce qui peut être dit, n’a pas pour objet de transférer à un niveau européen les attributs traditionnels de la puissance, ce qui est déjà une illusion, mais à renoncer à l’idée même de puissance telle qu’elle s’entend. Ce que François Duchêne appelait dans les années soixante-dix la puissance civile. Partant d’une conception libérale de l’économie dans son acception théorique de libre circulation des biens et des hommes, ceux-ci étant considérés dans leurs fonctions de producteurs et de consommateurs, l’Union européenne n’a donc pas pour vocation l’Europe puissance mais une Europe projet, étape d’un ensemble mondial unifié où il n’y aurait pas des peuples avec leur identité et leur histoire mais une humanité faite d’hommes au destin purement individuel. A l’image de la commission européenne, ces hommes seraient dirigés par un cercle d’experts, le cercle de la raison.

    Tout en s’inscrivant dans une optique de démantèlement de l’Etat providence, le projet nécessite une réussite économique afin d’assoupir par l’aisance matérielle la conscience des peuples. Si l’Europe centrale, dans une phase de rattrapage économique, connait une amélioration progressive des conditions de vie, pour autant, les pays qui la composent demeurent profondément attachés à leur identité. S’agissant des sanctions que l’Union voudrait prendre à leur égard, il est rare que soit évoquée la position spécifique de l’Allemagne. Celle-ci en apparence est favorable aux sanctions. Cependant, il faut observer que l’Allemagne après la chute des régimes communistes a constitué avec ces pays une forme de Mitteleuropa économique. Leur industrie est pour une part sous-traitante de celle de l’Allemagne. Elle produit à des coûts avantageux ce qui représente un facteur essentiel pour la compétitivité des biens allemands. La relation économique induit donc des limites dans l’orientation politique de l’Allemagne.

    Quant à l’Europe occidentale, l’Italie, avec sa nouvelle majorité parlementaire, est un exemple emblématique. Le rejet de l’immigration a convergé avec le constat d’une situation économique particulièrement préoccupante, sans espoir de redressement avec les gouvernements précédents. La confluence des deux facteurs a conduit à la constitution d’une nouvelle majorité dont les deux formations incarnent respectivement les inquiétudes migratoire et économique.

    Les tenants de l’Europe projet restent persuadés à ce jour qu’ils ne sont confrontés qu’à des aléas momentanés qu’il faut réduire d’une manière ou d’une autre. Ils s’imaginent probablement que l’évolution des choses, le renouvellement des générations et leur conditionnement amèneront inéluctablement à l’accomplissement de leur objectif. Rien n’est moins sûr. D’autant que l’Europe ne fait plus l’Histoire.

    Michel Leblay 19/09/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Kremlin.ru [CC BY 4.0]

    https://www.polemia.com/condamnation-orban-ue-democratie/

  • Immigration : l’Europe toujours dans l’impasse

    Le billet de Patrick Parment

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    Au sommet européen de Salzbourg (Autriche), les 19 et 20 septembre,  où l’Anglaise Theresa May s’est sentie humiliée en raison du rejet de son plan de sortie de l’Europe, il a également été question d’immigration. Une fois de plus, les chefs d’Etat européens ont montré qu’ils étaient incapables de prendre des décisions fortes. Le pompon en revient, une fois de plus, à la calamiteuse chancelière allemande, Angela Merkel qui n’a rien trouvé de mieux que d’entraîner ses homologues européens sur la voie de la collaboration avec les pays d’Afrique du Nord : Egypte, Tunisie, Maroc. On se souvient des tractations que la dame avait voulu mener en solo avec la Turquie et qui ont fait l’objet d’un odieux chantage de la part des Turcs. Ce qui avait valu à ce pays d’empocher 6 milliards d’euros et d’exempter de visa les citoyens turcs  souhaitant voyager dans l’espace Schengen, véritable porte ouverte à une immigration déguisée.

    Une fois de plus Calamity Merkel entraîne l’Europe sur une voie de garage, car on sait trop bien que les aides apportées ne servent à rien. Les migrants empruntent toujours la filière turque et la Libye qui, depuis l’intervention du couple frénétique Sarkozy-Juppé, est ingérable en raison du chaos politico-militaire qui y règne. Et ce d’autant que pour les bandes armées qui font la loi dans le pays, les migrants constituent une véritable rente de situation. Il faut reconnaître que seule l’Algérie, ayant décidé d’employer la manière forte, évite d’avoir à affronter le problème.

    On comprend mal pourquoi, l’Europe n’emploie pas l’arme économique dont elle dispose pour ramener à la raison tous ces pays méditerranéens qui font office de transit à l’immigration subsaharienne. Menacer de couper les ponts économiques, toutes les aides et leur imposer de coûteux visas, voici qui les ramèneraient à une juste évaluation du monde mais serait surtout un signe fort pour toute l’Afrique subsaharienne qui verraient d’un coup toutes ces filières devenir obsolètes. Pour se faire, il nous faudrait des hommes de conviction et non pas des libéraux shootés aux indices boursiers de Londres ou Washington.

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  • Livres • C'est la gauche qui a fait le fascisme

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    1841978860.4.jpgPar Philippe Ménard

    Les « antifas » sont des archi-sots. Ils l'ont toujours été.

    Frédéric Le Moal a livré une somme sur le fascisme dont le premier et immense mérite est de parler... du fascisme. Le fascisme italien. Le fascisme de Mussolini. Et Frédéric Le Moal pose une question simple : qu'est-ce que le fascisme ? Il y répond longuement. C'est un des fils de la Révolution française. C'est un socialisme. C'est un étatisme. C'est un totalitarisme. C'est une histoire violente et sanglante, où la haine du christianisme se mêle au nationalisme, le rejet féroce du libéralisme à l'amour de l'État. C'est une volonté de révolution permanente qui se radicalise sans cesse - mais échoue (heureusement) à devenir aussi puissant que le totalitarisme soviétique ou nazi. Car l'Église, la monarchie, les différences régionales d'une Italie à peine réunie, les forces conservatrices, en un mot, lui ont fait barrage, outre que la personnalisation du pouvoir, tout entier incarné par Mussolini, lui a été fatale une fois le dictateur déchu (1943). Et la guerre n'a pas aidé.

    L'auteur non seulement raconte par le menu la progression totalitaire du mouvement puis du gouvernement, sur plus de vingt ans, mais en plus cite abondamment les oeuvres du Duce, les journaux du parti : ce qu'il dit de la nature profondément révolutionnaire du fascisme n'est pas une reconstruction idéologique a posteriori mais le lent et véridique dévoilement du vrai fascisme, tel qu'il a été, enfin débarrassé des oripeaux réactionnaires dont l'a affublé le communisme antifasciste. Ce que l'insulte « fasciste » recouvre aujourd'hui, de même que son grotesque doublon, les « antifas » (aux méthodes précisément fascistes), est l'inverse de la réalité vécue par les Italiens. Le fascisme, progressiste, anticapitaliste, antisémite, anticlérical (et même anticatholique), antibourgeois, antidémocratique, rêvant de forger un homme nouveau, le fascisme est de gauche. De Gaulle, Poujade, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bush, Poutine et Chirac (pour reprendre et compléter la plaisante liste que dresse l'auteur) sont aussi fascistes qu'ils sont sardines à l'huile.

    Revenons sur quelques point cruciaux de l'histoire que nous raconte l'auteur. Tout d'abord, le Mussolini socialiste se transforme naturellement en Mussolini fasciste, sans se renier en rien. C'est l'époque où tous les socialismes tendent au totalitarisme, remède pervers aux désillusions libérales - déjà ! Ensuite, c'est la Révolution française qui met en place un paradigme redoutable : l'absolutisme du pouvoir politique et le contrôle total que l'État doit exercer sur la vie des citoyens, le culte d'une nation sacrée à laquelle on doit une absolue obéissance, la régénération nécessaire du peuple par la contrainte. La Révolution informe le fascisme. C'est d'ailleurs l'accomplissement d'une épiphanie révolutionnaire qui pousse l'Italie dans les bras de l'Allemagne nazie. Enfin, il a existé des fascismes tant les courants étaient nombreux mais tout tendait vers le Duce. L'incarnation du fascisme dans l'icône Mussolini, aussi risible que les photos de Poutine torse nu, a sans doute été aussi perverse dans ses effets ; le pape Pie XI l'avait averti (p. 243) : « Dites de ma part à M. Mussolini que sa façon de se diviniser me déplaît et lui fait du mal (...)  Faites-lui comprendre, en mon nom, que Notre Seigneur est le seul Dieu. Il ne pourrait donc être qu'une idole, un fétiche, ou un faux dieu ou, au maximum, un faux prophète. Invitez-le, toujours de ma part, à se rappeler que les peuples, les foules, tôt ou tard finissent par abattre les idoles. » Frédéric Le Moal raconte magnifiquement l'ascension et la chute de Mussolini, en éclairant ce destin à la lumière des convictions politiques, de l'idéologie. Le fascisme est bien mort, conclut-il. Mais, ajoute-t-il, « ce qui perdure, en revanche, c'est la tentation de remodeler l'être humain, de le transformer en fonction d'une idéologie, de l'émanciper de sa propre et inaliénable nature. »  

    1397383964.jpgHISTOIRE DU FASCISME,
    Frédéric Le Moal,
    Perrin, 2018,
    426 pages, 23 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • En Belgique, NATION couvre 43 communes pour les élections du 14 octobre

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    Belgique – Le 14 octobre, les Belges sont appelés à se rendre aux urnes pour les élections communales et provinciales. En Europe, la Belgique francophone fait jusqu’ici figure d’exception, ne connaissant plus depuis de longues années de représentation d’un mouvement nationaliste au sein d’une quelconque assemblée, même la plus locale.

    Le mouvement NATION espère modifier cette situation et sera présent aux élections communales et aux élections provinciales, couvrant 45 communes au total. La liste des communes se trouvent ICI pour les élections communales et ICI pour les élections provinciales.

    Cette seule présence est déjà le signe d’une avancée, en comparaison des élections locales de 2012 où NATION ne présentait des candidats que dans 4 communes.

    Notons que NATION, tout en menant résolument campagne contre l’immigration et l’islamisation, ne cède à aucune des sirènes du national-sionisme qui tente en ce moment de cornaquer tout l’espace « patriote » en Europe.

    Ajoutons que NATION entretient des relations étroites avec d’autres mouvements en Europe et siège au sein de l’Alliance for Peace and Freedom, organisation nationaliste reconnue au sein du Parlement Européen.

  • Comprendre que le choc des civilisations est une menace pour l’Europe

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    Ligne Droite cliquez ici

    Nombreux sont ceux qui, dans les hautes sphères du monde occidental, n’ont pas pleinement pris en compte la dimension multipolaire du monde d’aujourd’hui et rejettent l’idée même du choc des civilisations. Ligne droite considère au contraire que cet antagonisme constitue une réalité incontournable du XXIe siècle. Une réalité qui conduit la plupart des civilisations mondiales à s’opposer à l’Europe, la civilisation qui les a dominées dans le passé et leur donne aujourd’hui des leçons de morale. Elles le font par des moyens aussi puissants que l’immigration, le terrorisme, la concurrence économique sauvage ou la colonisation culturelle et, ce faisant, menacent la survie même de l’Europe.

    Le monde est multipolaire

    Depuis la chute du mur de Berlin en 1988 et l’effondrement du bloc soviétique, le monde a en effet considérablement changé. Il n’est plus structuré par l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest et, s’il a cessé d’être bipolaire, il n’est pas devenu unipolaire pour autant car les États-Unis, certes sortis vainqueurs de la guerre froide, sont loin d’avoir rassemblé le monde autour d’eux. En effet, la mondialisation économique a fait émerger d’autres entités dont certaines retrouvent leur puissance passée et qui s’imposent désormais avec force sur la scène mondiale. Aussi la planète est-elle devenue clairement multipolaire.

    Une réalité qui peine cependant à être reconnue par les Occidentaux. Les Américains continuent en effet de se comporter comme s’ils avaient le leadership mondial et leur hostilité obsessionnelle à l’égard de la Russie conduit à se demander s’ils ont réellement pris la mesure des mutations géopolitiques. Quant aux Européens, soumis comme toujours au politiquement correct, ils refusent la réalité du monde multipolaire, jugée non conforme à la vision mondialiste de la pensée unique. Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que le choc des civilisations qui résulte de cette nouvelle donne semble totalement absent de leurs préoccupations.

    Le choc des civilisations est une réalité

    Il s’agit pourtant d’une réalité majeure qui domine la scène internationale et détermine la plupart des conflits et des antagonismes que connaît le monde aujourd’hui. Les principaux pôles de puissance structurant la planète sont en effet tous porteurs d’une civilisation qui leur est propre et qu’ils affirment avec fierté. Tel est le cas de la Chine mais aussi de l’Inde et des États-Unis ainsi que de la Russie ou du Japon. C’est également le cas du monde musulman car ce dernier, s’il n’est certes pas organisé sur un territoire unique centralisé par un État fort, constitue néanmoins avec l’oumma des croyants une entité spécifique et puissante. Quant à l’Afrique et à l’Amérique du Sud, elles connaissent également l’émergence de fortes puissances tels le Brésil et, si elle ne se fourvoie pas, l’Afrique du Sud.

    L’Europe a suscité l’animosité des autres civilisations

    L’Europe est quant à elle un cas particulier car, si elle est porteuse d’une civilisation brillante et originale, rongée par la division et la bienpensance, elle ne constitue pas en l’état actuel un pôle de puissance géopolitique. Et, surtout, elle présente la singularité d’avoir été pendant de nombreux siècles la civilisation dominante, celle qui a conquis et soumis le monde entier, celle qui a imposé ses valeurs et sa culture à tous les peuples. Aujourd’hui, affranchis de cette tutelle, ceux-ci nourrissent à l’égard de l’Europe un sentiment sourd de revanche qui fait d’elle la cible des blocs civilisationnels qu’ils constituent désormais. Aussi subit-elle comme les États-Unis la rancœur de tous ceux qui ont eu autrefois à connaître son imperium.

    Cette situation est encore aggravée par la propension actuelle de l’Occident à vouloir imposer au monde entier ses principes et ses institutions, la démocratie et les droits de l’homme. Ce qui crée dans le monde une animosité croissante à son encontre, voire une hostilité qui se transforme en haine lorsque cette volonté d’imposer son modèle va jusqu’à l’emploi massif de la force armée comme ce fut le cas en Irak.

    Dans le choc des civilisations, l’Europe est la cible des autres puissances

    Dès lors, le choc des civilisations est bien réel, mais il ne se traduit pas comme certains pourraient le penser par un affrontement de toutes contre toutes. Il existe certes une concurrence entre les blocs civilisationnels qui prend parfois la forme d’affrontements locaux de nature identitaire mettant souvent aux prises des musulmans avec d’autres peuples. Mais, à l’échelle de la planète, le choc des civilisations est avant tout un antagonisme qui oppose toutes les civilisations à l’Occident et plus particulièrement à l’Europe. Celle-ci est donc bien, qu’on le veuille ou non, la principale  cible  du choc des civilisations, un choc qui s’apparente à une guerre plus ou moins larvée mais bien réelle. Car, contrairement à ce que l’on peut croire, ce choc des civilisations n’a rien de théorique ni de symbolique. Il ne s’agit pas d’une sorte de compétition culturelle mais d’un affrontement violent qui menace la survie même de l’Europe et se trouve être sous-jacent à tous les grands problèmes qu’elle rencontre aujourd’hui.

    Le choc des civilisations, c’est l’invasion migratoire et le terrorisme islamique

    Qu’est-ce en effet que l’immigration massive et incontrôlée que subissent les pays européens sinon une invasion non violente perpétrée par les civilisations musulmane et africaine qui cherchent à imposer à notre continent leurs peuples, leur culture et leur religion ? L’immigration de peuplement que nous subissons n’est finalement qu’une offensive pour substituer une autre civilisation à la nôtre et, avec ces mouvements migratoires, c’est le choc des civilisations qui s’impose sur notre sol.

    Il en va de même en plus violent avec le terrorisme islamique. Car ces attaques sanglantes lancées contre l’Europe sont bien le fait des tenants de la civilisation musulmane qui s’en prennent à la civilisation européenne et chrétienne.

    Le choc des civilisations, c’est la guerre économique provoquée par la libéralisation des échanges

    Sur le plan économique, le libre-échangisme sauvage a permis aux nations autrefois sous-développées, et principalement à la Chine, de lancer contre l’Europe une offensive industrielle et commerciale qui les a conduites à s’emparer d’une partie du potentiel économique européen. Comment en effet ne pas voir que, sous couvert de libéralisation des échanges, c’est une véritable guerre économique qui nous est faite et qui se traduit pour l’Europe par des pertes considérables de richesse génératrices de chômage et d’appauvrissement ?

    Le choc des civilisations, c’est l’offensive culturelle américaine

    Si l’on dissocie l’Europe du bloc occidental, force est aussi de constater que notre continent subit sur le plan culturel les assauts civilisationnels des États-Unis d’Amérique. La langue, les usages, les mœurs et les arts venus d’outre-Atlantique s’imposent à nous au point d’effacer ce qui faisait la spécificité culturelle de la civilisation européenne. Un processus qui n’a rien de naturel et qui s’apparente bien à une guerre, certes très feutrée mais bien réelle, engagée contre nous par les États-Unis dès la fin du second conflit mondial.

    Aussi faut-il regarder la réalité en face : l’Europe subit un choc des civilisations de très grande amplitude qui se manifeste à la fois sur le plan militaire avec le terrorisme, sur le plan identitaire avec l’immigration, sur le plan économique avec la mondialisation et sur le plan culturel avec l’américanisation.

    Il est donc temps que les Européens se réveillent et prennent conscience de la guerre civilisationnelle qui leur est faite. Il est grand temps qu’ils s’érigent enfin en un pôle de puissance pour défendre leur commune civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’immigration aggrave la crise politique en Allemagne

    L’immigration aggrave la crise politique en Allemagne

    D’Olivier Bault dans Présent :

    De nouvelles tensions se font sentir en Allemagne entre les trois partis de la grande coalition : la CDU de la chancelière Angela Merkel, la CSU bavaroise du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer et le SPD social-démocrate. La raison de ces tensions : la promotion au poste de secrétaire d’Etat chargé de la sécurité au ministère de l’Intérieur de Hans-Georg Maassen, le chef de l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le service de contre-espionnage allemand.

    La gauche voulait la peau de Maassen depuis qu’il avait mis en doute l’authenticité d’une vidéo circulant sur Internet sur laquelle on voyait des manifestants présumés de Chemnitz pourchasser des immigrants. Merkel elle-même s’était basée sur cette vidéo pour dénoncer des scènes « de chasse à l’homme collective » et de « manifestations de haine » qui « n’ont pas leur place dans un Etat de droit ».

    Comme nous l’avions signalé dans Présent le 6 septembre, le procureur général de Saxe avait démenti « l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le ministre-président de Saxe, membre de la CDU, avait vertement critiqué les médias et les membres de la classe politique pour leurs manipulations, et Hans-Georg Maassen avait affirmé publiquement « partager le scepticisme envers les informations des médias sur des extrémistes de droite qui auraient pourchassé » des étrangers car, a-t-il dit, « il n’y a aucune preuve que la vidéo de cet incident présumé qui a circulé sur Internet soit authentique ».

    Le désaveu était cuisant pour Angela Merkel, mais aussi pour la gauche qui accusait l’AfD, coorganisateur de certaines des manifestations à Chemnitz, de « coopérer avec les néonazis », certains députés du Bundestag demandant même que le parti national-conservateur soit mis sous surveillance par le BfV de Maassen. Dans la foulée, on a accusé Maassen d’avoir transmis les données sensibles d’un rapport confidentiel à l’AfD.

    Tabassé à mort par plusieurs « migrants »

    Après Chemnitz, des manifestations du même type éclataient dans la ville de Köthen à la suite de la mort par infarctus d’un jeune Allemand violemment tabassé par plusieurs « migrants ». La peur de voir les troubles s’étendre imposait sans doute, aux yeux de la gauche immigrationniste, de changer au plus vite le chef du contre-espionnage qui refusait de prendre part à la propagande politico-médiatique contre les manifestants de Chemnitz et Köthen.

    Oui, mais voilà : le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, a de nouveau mis sa démission dans la balance, et il a donc fallu à Angela Merkel négocier un compromis pour sauver son fragile gouvernement. Le compromis en question a donc consisté à promouvoir Maassen au poste de secrétaire d’Etat afin de libérer la place de chef du BfV, ce qui provoque aujourd’hui la fureur de la gauche.

    https://www.lesalonbeige.fr/limmigration-aggrave-la-crise-politique-en-allemagne/

  • Europe, le mur des Bernés reste à abattre, par Ivan Rioufol

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    Le progressisme, promu par Emmanuel Macron, s’enlise dans les mots creux. Le vent rebelle qui souffle sur l’Europe déplume les beaux discours de leurs inutiles fanfreluches. Ne restent que les carcasses, impostures mises à nu. Le mur des Bernés, édifié voilà un demi-siècle par les élites acquises au baratin pour préserver leur pouvoir, est à deux doigts de s’effondrer sous la tempête. Ce mur-là est symbolique. Mais il est comparable à celui de Berlin, qui tomba en 1989 sous le poids des mensonges officiels et de l’exaspération populaire. Une même révolution est aujourd’hui à l’œuvre, mue par un semblable besoin de vérité et de démocratie.

    Dans ce mouvement qui se généralise en Europe, le progressisme fait figure d’obstacle. Seuls 19 % des Français approuveraient le bilan du chef de l’État ; 60 % en seraient mécontents (Le Figaro, lundi). Macron, qui a lui-même théorisé son affrontement avec le “nationalisme”, ne voit pas que la contestation des citoyens, ce moteur de l’histoire, a quitté son camp pour rejoindre celui d’en face.

    Plus Macron se raidit face à ceux qu’il appelle aussi populistes, plus il se coupe d’une partie importante de la société française et européenne. Les maladresses qu’il répète quand il s’adresse aux gens lors de ses sorties montrent un homme incapable de maîtriser son arrogance. Dimanche, répondant à un jeune chômeur formé à l’horticulture, il lui a conseillé de “traverser la rue” pour travailler dans la restauration. Élu sur la promesse de résorber la fracture entre la France d’en haut et celle d’en bas, il accentue l’incompréhension entre les deux mondes. Il en est à réserver aux Oubliés qui se rebiffent ses plus vives attaques. La Macronie est un univers d’experts et de technocrates, pour qui le monde se résume à des chiffres. Comme le fait remarquer le philosophe Marcel Gauchet (L’Opinion, lundi) : “Notre problème fondamental, c’est que les gens qui nous gouvernent ne comprennent pas la société dans laquelle ils vivent.” La rupture pourrait être brutale.

    La machinerie idéologique mise au service du progressisme exacerbe les colères de ceux qui refusent l’oppression des pensées imposées.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 20 septembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour a raison : les prénoms sont les symptômes de la santé d’une civilisatio

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    Les enfants ne sont pas responsables de leur prénom, les parents, si ! Après la polémique qui a opposé Éric Zemmour à la chroniqueuse Hapsatou Sy, dans la dernière émission des « Terriens du dimanche », le site Fdechouche a publié une étude sur l’octroi des prénoms en France. Elle constate la chute des prénoms issus du calendrier grégorien au profit de prénoms, plus ou moins excentriques, rattachés à une mode par nature éphémère, ou de prénoms musulmans.

    On ne s’étonne guère que, non seulement la Seine-Saint-Denis ou les Bouches-du-Rhône, mais de plus en plus de départements subissent ce phénomène. Certains se réjouissent du triomphe de la diversité française. D’autres, sans doute plus lucides, voient, dans le choix d’un prénom étranger, notamment musulman, la volonté de marquer sa différence et le refus de s’intégrer. Quand Éric Zemmour estime que la mère d’Hapsatou Sy « a eu tort » d’appeler ainsi sa fille, il considère avec regret que ce n’est pas un signe de la volonté de s’intégrer.

    Il est évident, surtout dans les circonstances actuelles, que donner un prénom lié à l’islam ne facilite guère l’intégration, encore moins l’assimilation. Pour Éric Zemmour, la France est « une terre avec une histoire, un passé » et « les prénoms incarnent l’histoire de la France » : l’affirmer, ce n’est pas insulter ceux qui portent un prénom étranger ni leur enlever le droit d’être un enfant de la République.

    Mais appeler aujourd’hui son enfant Mohammed n’est pas neutre. C’est, en effet, le prénom du prophète de l’islam (à la réputation pour le moins controversée). Loin d’être un signe positif d’intégration, c’est une marque de défiance envers la France, sa culture et ses racines, puisque l’islam ne fait aucune distinction entre le religieux et le politique. Rien n’empêcherait les parents, s’ils voulaient garder un lien avec leur culture d’origine, de manifester, pour eux et leurs enfants, la volonté de s’intégrer en choisissant, en premier, un prénom français et, en second, un prénom usité dans le pays d’où ils viennent.

    Mais veulent-ils, précisément, s’intégrer ? L’existence de quartiers où l’on se sent étranger quand on y pénètre est la preuve qu’une partie de la population d’origine immigrée ne souhaite pas aimer la France. Ou ne l’aimerait que si elle adoptait toutes les coutumes et les préjugés issus de l’islam. Il n’est même pas besoin d’être adepte des théories du Grand Remplacement pour constater que c’est déjà ce qui se passe dans certains territoires.

    Quand, dans Un président ne devrait pas dire ça, le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande révèle ce qu’il pense véritablement de l’immigration, de l’islam et de l’identité, il ne fait que répéter le sentiment de beaucoup de Français : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Dommage qu’il n’en ait pas tiré les conséquences quand il était au pouvoir.

    Au lieu de favoriser l’assimilation des populations d’origine immigrée, dont une grande partie est de confession musulmane, nos dirigeants, par angélisme ou par adhésion au multiculturalisme, cèdent aux revendications communautaires, dont relève le choix du prénom. C’est tout juste s’ils ne stigmatisent pas les parents qui choisissent un prénom tiré du calendrier des saints et ne se félicitent pas de voir fleurir les prénoms musulmans, comme un signe de renouveau.

    Nos dirigeants marchent sur la tête et, tels des nécrophiles, se réjouissent d’une France moribonde, oublieuse de ses racines.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/eric-zemmour-a-raison-les-prenoms-sont-les-symptomes-de-la-sante-dune-civilisation/