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Europe et Union européenne - Page 520

  • « LES BRIGANDES » : COUP DE TONNERRE DANS LE CIEL DE BOURGOGNE (Luc Sommeyre)

    Ce dimanche 10 juin, « Les Brigandes » ont tenu leur deuxième concert public à guichets fermés dans le petit village de La Guiche, en Saône-et-Loire, à 30 km au nord-ouest de Cluny.

    Public enthousiaste et salle archi-comble, au grand dam des médias politiquement corrects.

    Joyeuse reprise en chœur de leur tube-fétiche : « Foutez l’camp ! ». Vous pouvez vous délecter de leurs chansons sur YouTube. Pour celles tombées sous le couperet de la censure, comme « La Complainte de BHL » et d’autres qui n’ont pas l’heur de plaire au Système, voir leurs sites Internet :
    https://lesbrigandes.com/ et https://le-clan-des-brigandes.fr/.

    Nous avons eu le plaisir d’accueillir, outre une délégation de camarades venus d’Allemagne, nos amis Christine Tasin (Résistance Républicaine) et Pierre Cassen (Riposte Laïque) ainsi que Richard Roudier et ses fils Olivier et Martial (La Ligue du Midi).

    Le concert était dédié à notre camaradeTommy Robinson, fondateur de la “English Defense League” emprisonné le 29 mai dernier pour 13 mois par la police de la pensée britannique. Signez la pétition pour sa libération. Voir : https://minurne.org/billets/16207

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  • Risque italien de krach bancaire et de faillite de l'Etat

    Par Marc Rousset

    La situation économique du pays est malheureusement le point faible de l’Alliance populiste porteuse d’espoirs pour l’Europe.

    Emmanuel Macron et Angela Merkel viennent de se mettre d’accord, à Meseberg en Allemagne, pour limiter les « prêts non performants » (« NPL », en anglo-américain) des banques de l’Union européenne à 5 % du maximum du total des encours de crédits bancaires. La moyenne, en Europe, est de 4 % aujourd’hui, suite à des programmes de cession, par les banques, de créances douteuses, avec une forte décote, à des fonds américains tels que Pimco ou Fortress. Mais il n’empêche que le ratio est toujours de 44,9 % en Grèce, 38,9 % à Chypre, au-dessus de 15 % au Portugal et d’au minimum 11 % en Italie, l’Irlande se situant à 10 %. Les banques italiennes détiennent à elles seules 28 % des « NPL » en Europe. L’essentiel de ces créances douteuses correspond à des prêts à des entreprises et, en moindre partie, aux ménages.

    Le programme populiste italien de relance par la consommation consisterait à faire la même erreur que la France depuis quarante ans, d’autant plus que l’endettement public italien est de 130 % du PIB et devrait atteindre, si l’on extrapole, 200 % en 2050. La population italienne, la deuxième plus âgée du monde, décroît. La productivité italienne est médiocre dans plusieurs secteurs et le Mezzogiorno constitue une lourde charge pour le pays, même si l’Italie est aujourd’hui plus industrialisée que la France. La réduction des impôts et la mise en place d’un trop généreux traitement du chômage, identique à celui de la France, ne peuvent être que contre-productifs dans le contexte actuel. Une relance de l’offre productive, de l’innovation, des infrastructures et des investissements des entreprises serait pourtant le seul moyen de diminuer, à terme, le risque de faillite de l’État italien. La situation économique du pays est malheureusement le point faible de l’Alliance populiste porteuse d’espoirs pour l’Europe en matière migratoire et pour de bonnes relations avec la Russie.

    Nombre de banques locales et coopératives italiennes sont en grande difficulté et pourraient être liquidées tout comme les banques vénitiennes, il y a un an. L’an dernier, la banque Monte dei Paschi di Siena avait dû aussi être sauvée par l’État italien, aujourd’hui actionnaire majoritaire à 68 % ; le prix de l’action vient de baisser de 20 %. Le cours des deux plus grandes banques italiennes, UniCredit et Intesa, vient de perdre 10 % et 18 %. Le deuxième point de fragilité des banques italiennes, au-delà des créances douteuses, est leur exposition aux obligations de l’État, qui représentent 20 % de leurs actifs, soit l’un des ratios les plus exposés du monde.

    L’exposition à la dette italienne représente 145 % des capitaux propres de Tier 1 (ratio de la BRI) d’Intesa Sanpaolo et d’UniCredit, 327 % de Banco BPM, 206 % de Monte dei Paschi, 176 % de BPER Banca, 151 % de Banca Carige. Ces banques, sauvées jusqu’à présent par les taux d’intérêt zéro et la politique laxiste monétaire du QE (quantitative easing) de la BCE, sont menacées par le « cercle de la mort » si le prix des obligations baisse ou s’écroule en raison de la remontée des taux d’intérêt. De plus, les banques françaises détiennent 44 milliards d’obligations italiennes (BNP, 16 milliards) ; les banques espagnoles, déjà très fragiles, 29 milliards (Banco Sabadell, 10,5 milliards). La banque franco-belge Dexia, qui a déjà fait faillite deux fois en 2008 et 2011, possède 15 milliards d’obligations italiennes. Toutes ces banques survivent avec l’épée de Damoclès « taux d’intérêt » au-dessus de la tête.

    Enfin, l’Italie et l’Espagne plongent de plus en plus avec des déficits de mouvements de capitaux en zone euro (balances Target 2) de l’ordre de 400 milliards d’euros pour chacune, tandis que l’Allemagne accumule les excédents (900 milliards d’euros).

    Mario Draghi vient d’annoncer la fin du QE de la BCE pour fin 2018, après avoir acheté, d’une façon exceptionnelle et non conventionnelle, 2.650 milliards d’euros d’obligations en zone euro depuis mars 2015, ce qui est très préoccupant pour l’Europe du Sud et l’Italie. En annonçant que les taux d’intérêt resteraient à leur niveau actuel « au moins jusqu’à la fin de l’été 2019 », Mario Draghi n’a fait qu’apporter un contrepoison d’une durée d’un an à la fin du QE, l’explosion à venir en Italie et dans la zone euro étant malheureusement inéluctable. La crise de la dette italienne continue de couver sur les marchés.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les peuples européens face au coup d’Etat profond

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    Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, politologue ♦ L’histoire politique est riche en coups d’Etat et en complots. Les exemples ne manquent pas : la conjuration de Catilina, le 18 brumaire, les coups d’État manqués de 1920 et 1923 en Allemagne (putsch de Kapp à Berlin et putsch de la Brasserie à Munich)  puis les nombreux putsch militaires réguliers en Afrique et en Asie… Et pourtant, si le coup d’Etat classique au sens Malaparteien du terme représente dans l’imaginaire collectif une technique de prise de pouvoir reléguée à la protohistoire totalitaire bolchevique ou fasciste, il semblerait néanmoins qu’à la lumière des derniers événements politiques en Italie que la démocratie libérale et parlementaire s’accoutume très bien des techniques douces et silencieuses de coup d’Etat.

    Des coups d’Etat conservateurs

    Mais ce qui différencie les coups d’Etats classiques du coup d’Etat profond dans les démocraties policées, c’est qu’il s’agit moins d’une technique de prise de pouvoir ou de renversement qu’un coup de force juridique, para-institutionnel des structures politico-financières de l’Etat profond dirigé contre la volonté souveraine des peuples des peuples européens et au détriment du verdict des urnes et des consultations référendaires dont l’issue serait contraire aux intérêts de l’oligarchie au pouvoir. Il s’agit ainsi d’une technique de coup d’Etat permanent, destinée à conserver, consolider  et reconduire le pouvoir  de la classe technocratique et financière tout en feignant de respecter les règles légales et démocratiques.

    L’Italie, théâtre d’un coup d’Etat profond

    Un scénario identique de coup d’Etat profond s’est déroulé en Italie lorsque l’idée d’un gouvernement d’union M5S-Ligue avait été  sabotée par les structures politico-financières de l’Etat profond italien et bruxellois, à la suite du veto spectaculaire de Sergio Mattarella à la nomination à la tête du ministère de l’Économie et des Finances de Paolo Savona, un économiste qui considère l’euro comme « une prison allemande ». Ce sont les milieux financiers boursiers et les marchés financiers  qui jugeant le programme des deux alliés dangereux pour les comptes publics italiens,  ont fait pression sur la classe politique dans le sens de leurs intérêts oligarchiques. Finalement afin de sortir de cette crise politique, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite) avaient repris les négociations et tentaient de relancer la formation d’un gouvernement d’union, sous l’œil vigilant du président de la République, qui exige des garanties sur le maintien dans l’euro.
    La technocratie Bruxelleoise s’est fait championne en matière de piétinement  et d’annulation des référendums. Rappelons  aussi que,  le 6 avril 2016, les Néerlandais votaient nettement Non (à 61 %) à l’accord de « partenariat » – incluant un large volet de libre-échange – entre l’UE et l’Ukraine. Quatorze mois plus tard, le 31 mai 2017, presque deux tiers des sénateurs ont annulé ce résultat et ratifié le traité. Pire encore,  le parlement néerlandais a adopté  récemment un projet de loi qui prévoit la suppression du référendum consultatif.

    Les oligarchies contre la volonté populaire

    Au nom de l’idéologie de sécurité, de l’impératif de  stabilité  des marchés financiers, les oligarchies gouvernantes ont pris l’habitude et en toute impunité de  piétiner le verdict populaire quand celui-ci leur déplaît que l’on finit par ne plus être surpris, et sans grands secousses contestataires. S’appuyant sur le degré de passivité et de démobilisation des peuples, ce coup d’Etat permanent annonce une mort programmée de la démocratie directe et référendaire.

    A terme, il s’agirait de remplacer la représentation et la légitimité  nationale issues des urnes  par l’infaillibilité  et le rôle éclairé de la classe technocratique, des financiers, des experts, et des juges en dépolitisant  le reste. Malaparte, dans La Technique du coup d’Etat, soulignait le rôle fondamental donné au « simulacre » dans la prise de pouvoir. En effet, si la plupart des constitutions des Etats européens prévoient la tenue d’élections parlementaires régulières ainsi que la possibilité de consultation populaire, elles ne constituent plus qu’un simulacre jouant le rôle de vernis de démocratique, mais dont l’issue et les résultats pourraient toujours être révisés, revus et corrigés par la classe dirigeante. Une fatalité qu’on s’inscrit petit à petit dans la mental des peuples européens, domestiqués et résignés.

    De plus en plus, les Etats oligarchiques prennent la forme d’Etat exceptionnalistes au service de l’Etat profond et qui œuvrent à contre courant de la volonté populaire. Le système dominant se transforme alors en démocratie parricide puisqu’en ne respectant pas les résultats des consultations populaires, il se rend responsable du crime d’un des principaux ascendants de la démocratie directe qu’est le référendum.

    Pourtant, il y a une contiguïté essentielle entre Etat d’exception et souveraineté politique dans une perspective Schmitienne, qui constitue le point de déséquilibre entre le droit public et le fait politique. Paradoxalement, le fait politique populaire corroboré par les élections  et les référendums qui désavouent la classe dirigeante, se situe aujourd’hui a la base, dans la volonté et la lucidité des peuples européens,  lesquels ne se reconnaissent plus  dans un droit public, constitutionnel du pays légal  le plus souvent dérogatoire et exceptionnaliste, qui ne colle plus aux  considérations du pays réel. Derrière  la facade de l’Etat de droit et le discours moralisateur droit de l’hommien, les structures de l’Etat profond gèrent et gouvernent par voie d’exception juridique, judiciaire, sans Etat d’exception explicite, tout bafouant toute forme de souveraineté politique populaire.

    Le gouvernement par le coup d’Etat permanent

    Il s’agit bien d’un désordre interne  revêtant la forme d’un  ordre établi dominant. « Le désordre étant le meilleur serviteur de l’ordre établi. » Le grand avantage de cette méthode de gouvernement par voie de coup d’Etat profond et permanent , c’est d’être suffisamment souple, hybride  et pragmatique pour absorber tous  les formes de déséquilibres, et de s’accommoder de toutes les métamorphoses sans  perdre le pouvoir.
    En effet, ce système de gouvernance procède par voie de destruction créatrice, tout comme l’énonce Joseph Schumpeter – le théoricien de la dynamique du changement – dans Capitalisme, socialisme et démocratie, pour expliquer l’infini possibilité de transformation du système capitaliste et de la forme capitale.

    Cette méthode permet de négocier ou de renégocier les résultats des élections et de combiner les coalitions variées tout comme l’on renégocie la dette du FMI,  par une sorte de  stand by arrangement sur les résultats et l’issue des élections. La gouvernance par la destruction créatrice s’apparente alors à une OPA électorale. Il s’agit aussi via les médias complaisants de faire croire à l’opinion publique que cet aggiornamento des élections est bien sûr fait pour le bien commun. La démocratie parricide renie ainsi ses fondements originaires que l’on nomme la sacro-sainte démocratie de marché. Une démocratie de marché de dupes, dans laquelle le résultat des urnes est raccommodé et renégocié, tout comme on négocie le prix des actions cotées en bourses, pourvu que le marché continue de fonctionner sans trop grandes perturbations.

    Pour conclure, il serait utile de compléter la liste Malaparteienne dans La Technique du coup d’Etat, des modèles bolchéviques et fascistes de coup d’Etat en y ajoutant la méthodologie du coup d’Etat libéral démocratique qui s’apparente au coup d’Etat profond en tant que modèle contemporain de gouvernement technocratique.
    Les peuples européens sont de plus en plus impuissants  face a cette pratique techno-tyrannique qui est le propre des démocraties oligarchiques.
    En ce sens, souvenons nous de l’actualité frappante de la définition que donne Aristote dans Politique, de la tyrannie : « La perversion de ce régime tient aussi au fait que « la tyrannie cumule les vices de la démocratie et ceux de l’oligarchie », en raison de l’amour du tyran pour les richesses et de son hostilité à l’égard du peuple qu’il désarme et asservit… »

    Jure Georges Vujic 23/06/2018

    Crédit photo : Coup d’État des 18-19 brumaire an VIII — Le général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents. Domaine public, via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/peuples-europeens-face-au-coup-detat-profond/

  • Macron autoritaire face aux populistes, par Guy Rouvrais

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    9138-20180623.jpgLa lèpre ! Le nationalisme, le souverainisme ou ce qu’il appelle le populisme, c’est la lèpre qui part à l’assaut de l’Europe et défigure son visage. Ainsi a parlé Emmanuel Macron jeudi en Bretagne où il était venu évoquer les problèmes locaux. Mais, en proie à une froide colère, il s’est écarté de son discours pour désigner ces lépreux et les vouer à la vindicte de ses auditeurs : « Vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c’était impossible de [les] voir réapparaître. » Il ajoute : « On s’habitue à tous les extrêmes, dans des pays qui, depuis des années, sont pourtant proeuropéens comme nous. » Mais, pas un instant, il ne s’interroge pour savoir comment et pourquoi l’Italie, de favorable à l’Union, y est devenue hostile ! C’est aussi cette bonne conscience satisfaite qui est effrayante. Il ne reconnaît pas la moindre responsabilité à lui-même comme à ses pairs dans le désaveu des urnes un peu partout dans l’UE.

    Au-delà de l’Aquarius et nos voisins transalpins, il s’en prend à ceux qui résistent, en France et en Europe, à sa chimère fédéraliste. C’en est fini de son œcuménisme doucereux, de son désir de « parler avec tous », de sa volonté de « convaincre » plutôt que d’« imposer », c’est son autoritarisme qui l’emporte avec l’injure et la calomnie. Car il accuse ses adversaires de « détester l’Europe » et cela « depuis longtemps », ajoute-t-il. Ce mensonge prouve qu’il n’a rien compris à ce qui fonde l’opposition à Bruxelles et au Conseil européen.

    C’est, au contraire, parce que les souverainistes et les nationalistes aiment l’Europe, son histoire, ses traditions, sa religion, sa culture, ses chants et ses légendes, ses héros et ses saints, et qu’ils veulent les conserver avec piété, qu’ils refusent celle de l’Union européenne telle qu’elle est, celle des financiers, des technocrates qui veulent étouffer la liberté et l’âme des peuples au nom de la mondialisation financière, celle qui ouvre nos frontières aux « migrants » et à l’islam, une Europe incapable de protéger la civilisation qui a contribué pendant des siècles à la grandeur et la prospérité du monde. Ce sain réflexe des Européens qui ne veulent pas mourir en laissant la place à d’autres venus d’ailleurs, c’est ce que le chef de l’Etat appelle la « bêtise » des « nationalismes ».

    La lèpre ! Imaginons un instant qu’un de ceux que fustige le président de la République ait appliqué le terme aux « migrants » : « Vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout, en Europe… » A n’en pas douter, les ligues de vertu « antiracistes » auraient saisi les tribunaux pour livrer à la justice ceux qui osent assimiler les « migrants » à une lèpre, une maladie ayant longtemps entraîné l’exclusion sociale des malheureux qui en étaient atteints. Mais les lépreux, pour lui, ce sont les patriotes. Que faire ? Les enfermer dans des léproseries ? Un historien de cette maladie rappelle que « sous les peines corporelles les plus sévères, on interdit l’accès des maisons, des lieux publics, voire même des villes, aux lépreux ». Il fallait éviter la contagion. Le patriotisme est contagieux. Il gagne l’Europe de jour en jour. En traitant les patriotes de cette injurieuse manière, Emmanuel Macron est involontairement un agent propagateur.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 22 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Quel Aquarius pour sauver l'Europe ?

    La galère de Don Juan d’Autriche, le jeune infant de 24 ans, qui, en 1571, à la tête d’une flotte chrétienne, vainquit les Ottomans à Lépante [Musée Maritime, Barcelone] 

    Pour qui n'a pas de pensée ni de culture, ni de sentiment social historique, communautaire, pour qui n'est constitué de nulle autre substance que l'individualisme hors sol, c'est à dire sans racines, qui caractérise la modernité, sauver des vies, porter secours, réagir dans l'urgence, s'impose sans-doute comme un impératif moral et, somme toute, naturel, spontané, catégorique.

    Et, en un sens, il l'est. C'est pourquoi les ONG mobilisent, recrutent, convoquent à l'action humanitaire nombre de gens qui ne sont pas forcément des idéologues et - ou des militants. A quoi d'autre de grand et de généreux invite-t-on aujourd'hui en Europe aussi bien la jeunesse que les compétences de l'âge mûr ? A quel supplément d'âme ? Aux fausses délices de la consommation et du marché ? On préférera sauver les vies de pauvres types, arabes et surtout noirs, venus d'Afrique et d’Orient, en masse, par milliers, centaines de milliers, millions. Peut-être devrions-nous faire l'effort de le comprendre. 

    Le comprendre, oui, l'approuver, sûrement pas. Car le simple sens moral de certains se double en réalité de la redoutable idéologie multiculturaliste et diversitaire qui veut le métissage généralisé des cultures, des peuples, des ethnies et des races, lequel effacera les nations de la réalité immémoriale du monde et donnera naissance à une ère universellement et uniformément postnationale. Une ère nouvelle sans civilisation ni qualité. Cette entreprise est en cours de réalisation en France et en Europe.  

    Pour empêcher qu'elle ne se brise, à terme, sur le refus et la colère des peuples européens, il est fait appel à toutes les puissances de l'émotion, de la morale et du sentiment,  de la spiritualité et des religions. A commencer par l'Église catholique, pape en tête, dont les prédécesseurs avaient jadis prêché la résistance de l'Europe aux diverses poussées de l'Islam, et qui aujourd’hui concourt à son suicide. L'immense campagne des médias et des politiques à l'occasion des tribulations de l'Aquarius a consisté en une opération de pure et simple propagande. De formatage de l’opinion, morale et politique confondues. 

    Mais tout ce qui est fait maintenant pour contrecarrer au moyen de l'émotion et sous l'invocation de la morale la vague de rejet des migrants qui monte dans toute l'Europe ne réussit plus à l'arrêter.  

    Tout ce qui constitue le Système s'en effraie : médias, journalistes, intellectuels de gauche et de droite, politiciens conformes et gouvernements. Leur réaction d'autodéfense par la propagande est simplement à la hauteur de leur inquiétude. Elle s'apparente à la panique.

    C'est sans-doute que les nations elles aussi sont des personnes ; que chacune a un visage qui l'identifie, une terre, une histoire, une culture, une civilisation, des morts et des vivants, des mœurs et des croyances, une religion. Elles aussi veulent vivre. Être et durer. Elles aussi méritent la sollicitude des généreux, des sensibles, des moraux et des charitables. Elles auront droit par surcroît à l'engagement des réalistes qui savent qu’il y a un ordre du monde fait de limites et de différences et au soutien des peuples qui, eux, à l'inverse de leurs « élites », sous la menace se redécouvrent patriotes. Le temps n'est pas encore venu, semble-t-il, où l'on pourra leur imposer le suicide et la mort par nivellement, mixage et submersion. 

    C'est ce que les peuples manifestent en ce moment d'un bout à l'autre du continent européen. Comme un Aquarius géant pour le sauvetage de l'Europe.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/21/quel-aquarius-pour-sauver-l-europe-%C2%A0-6061211.html

  • Brèves d’Europe

    Autriche. Vienne va retirer les permis de séjour d’une quarantaine d’imams et fermer sept mosquées, une décision sans précédent. « Les sociétés parallles, l’islam politique et les mouvements radicaliss n’ont pas leur place dans notre pays », a déclaré le chancelier Sebastien Kurz.

    La communauté musulmane d’Autriche est proportionnellement l’une des plus importantes d’Europe : pas moins de 8 % des résidents de ce pays comptant 8,7 millions d’habitants se déclarent de cette confession. Dominée par les représentants turcs.

    L’Autriche, qui assurera la présidence de l’UE au 1er juillet, va organiser un sommet extraordinaire des chefs d’État à Salzbourg la troisième semaine de septembre. Ce sommet sera le premier consacré à la sécurité intérieure et au contrôle des frontières de l’UE, avec des propositions de mesures communes.

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  • Budapest criminalise l’aide aux « immigrés illégaux» et taxe les ONG immigrationnistes

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :

    Le gouvernement hongrois vient d’introduire un dispositif législatif criminalisant les activités d’aide aux immigrés illégaux commises par des activistes et permettant de prélever une taxe de 25 % sur le financement étranger des ONG soutenant l’immigration illégale. Les sommes ainsi collectées serviront à renforcer la protection des frontières de l’UE. Ce projet vient d’être adopté à une écrasante majorité (160 voix contre 18) par le parlement malgré les mises en garde de diverses institutions telles que l’OSCE, du Conseil de l’Europe et, bien sûr, Amnesty International.

    Cet ensemble de mesures, dénommé «Stop-Soros», fait partie d’un plan gouvernemental de lutte contre l’influence des réseaux libéraux-libertaires de George Soros qui jouit de l’appui de la quasi-totalité des 2,3 millions de citoyens hongrois consultés.

    Toute organisation soutenant l’immigration illégale grâce à des ressources financières étrangères, sera enregistrée et obligée de rendre compte de son activité.
    Une taxe de 25 % sur leurs financements étrangers leur sera alors imposée et les sommes collectées seront investies dans la protection des frontières.
    Il sera possible de poursuivre tout participant à l’organisation de l’immigration clandestine. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin de la crise migratoire.

    https://fr.novopress.info/

  • Quelques techniques de désinformation

    6a00d83451619c69e2022ad354cd06200c-800wi.jpgPar Ligne droite :

    "[...] Le silence absolu

    La technique de désinformation la plus simple, la plus facile et la plus répandue consiste à censurer totalement les informations qui vont à l’encontre du politiquement correct et qu’on veut cacher au public. Ainsi ne parle-t-on jamais du risque de voir l’immigration provoquer un basculement civilisationnel dans notre pays. 

    La fausse symétrie

    La fausse symétrie consiste à mettre sur le même plan des idées ou des groupes qui n’ont pas le même poids ni la même légitimité afin de dévaloriser les uns et de mettre en avant les autres. Ainsi, placera-t-on au même niveau les voyous des banlieues et les policiers auxquels ils sont confrontés. On expliquera qu’il y a une incompréhension réciproque entre les uns et les autres et que le dialogue entre eux devrait être amélioré. Une symétrie entre les deux parties totalement illégitime car on ne peut pas mettre la police qui incarne l’État et qui est chargée de faire respecter les lois sur même plan que les jeunes qui les bafouent. Mais l’objectif est précisément, sans en avoir l’air, de dévaloriser la police et de réhabiliter les jeunes des zones de non-droit.

    Les porte-parole fabriqués

    La technique des porte-parole fabriqués est utilisée, de son côté, lorsque les médias du Système décident d’une campagne d’opinion, pour lancer une idée ou un mot d’ordre nouveau. On voit alors fleurir des porte-parole jusque-là totalement inconnus à qui on offre avec complaisance des temps d’antenne significatifs. Ces individus, souvent issus de l’extrême gauche, viennent généralement de déposer les statuts d’une association et ne représentent guère qu’eux-mêmes et les quelques militants qui les entourent. Aussi ne devraient-ils pas être sollicités par les journalistes. Pourtant, les micros se tendent vers eux pour recueillir les propos que les manipulateurs veulent diffuser sur les antennes et qu’ils ne pourraient pas tenir eux-mêmes. Ainsi a-t-on vu de tels porte-parole apparaître pour dénoncer le harcèlement subi par les femmes lorsqu’une campagne de ce type à été lancée de façon très orchestrée et totalement artificielle par les médias.

    Les cas particuliers caricaturaux

    Une autre technique très répandue pour dénoncer une pratique que l’on veut stigmatiser est celle du cas particulier caricatural. L’idée est de prendre un cas particulier tout à fait exceptionnel choisi pour susciter un sentiment de révolte et de le présenter comme illustratif des pratiques que l’on veut dénoncer. Ainsi ira-t-on faire un reportage sur l’interpellation, dans son milieu scolaire, d’une jeune fille étrangère qui devait être expulsée du pays avec sa famille. L’idée est de scandaliser l’opinion et de montrer à quel point la politique d’expulsion des clandestins constitue une honte morale puisqu’elle conduit à arrêter les enfants dans leur classe devant leurs petits camarades. Le caractère exceptionnel des circonstances qui ont entouré cette expulsion et le fait qu’elle ne soit nullement représentative des expulsions en général ont été évidemment passés sous silence, car c’est l’ensemble des expulsions que les manipulateurs cherchent à présenter comme odieuses.

    L’image choc

    La technique de l’image choc est quant à elle la méthode de manipulation la plus efficace et la plus spectaculaire. L’exemple le plus emblématique est celui de la photo montrant un enfant mort sur une plage turque à la suite du naufrage d’un bateau de migrants. Cette photo qui a fait le tour du monde a été utilisée pour déclencher une émotion qui a servi à accréditer la thèse que les Européens, en refusant d’accueillir les migrants, étaient responsables de nombreux morts. Une accusation évidemment absurde qui ne prenait par ailleurs nullement en compte les conséquences catastrophiques de ces migrations pour la civilisation européenne. Le but recherché était en effet de pouvoir exercer une forte pression sur les dirigeants européens, laquelle a effectivement été orchestrée par les médias avec des résultats incontestables pour les manipulateurs puisque c’est après la diffusion de cette photo que Mme Merkel a ouvert les portes de l’Allemagne au flux des migrants. Notons qu’à l’inverse les images chocs sur les violences islamistes sont soigneusement et systématiquement occultées.

    Le micro trottoir truqué

    L’une des techniques de désinformation et de manipulation les plus fréquentes et les plus faciles à réaliser est le micro trottoir truqué. Il s’agit d’interroger les gens dans la rue afin de recueillir leur opinion sur un sujet donné. Pour s’assurer de pouvoir diffuser des réponses allant dans le sens qu’il souhaite, le journaliste va solliciter un nombre de personnes important afin de retenir in fine les trois interventions qui correspondent le mieux au message qu’il veut faire passer. Ensuite, sans évidemment se préoccuper de savoir s’il est ou non représentatif, il présentera son reportage comme s’il avait cherché à montrer quel était l’état de l’opinion. Résultat : le téléspectateur aura l’impression que l’opinion en général penche pour la thèse politiquement correcte, celle préalablement définie par le journaliste et par le Système. Ainsi, par exemple, lors d’un attentat islamiste, les personnes interrogées par les chaînes de télévision sont-elles toutes sur la ligne du Vivre ensemble, comme si, dans ces dramatiques occasions, il n’y avait jamais un seul Français en colère contre l’islam et les musulmans. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • EMMANUEL MACRON ATTEINT LE POINT GODWIN : LA « LÈPRE POPULISTE », C’EST COMME LA « PESTE BRUNE »

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    Emmanuel Macron se rêve en successeur de Mitterrand et voit en Angela Merkel la nouvelle Helmut Kohl. Il ne lui reste plus qu’à trouver son Ernst Jünger et le tableau sera complet.

    Sauf que nous ne sommes plus en 1989 et les trois protagonistes qui scellèrent, mano a mano, l’indéfectibilité de l’amitié franco-allemande ne sont plus. Restent des nains politiques qui, à l’instar de la grenouille de la fable, veulent se faire plus imposants que leurs aînés.

    Macron est un européiste dans l’acception la plus fanatique et littéralement intégriste du terme. Un « Européen de dingue », en quelque sorte ! Plus fort que Mitterrand affirmant que « la France est notre patrie, l’Europe notre avenir », le président de la République estime que notre pays a fait son temps ; devenu bien moins que notre passé, il est plus que dépassé, ravalé au rang de souvenir muséal poussiéreux.

    C’est, en substance, la grille d’interprétation que suggère son discours de Quimper prononcé, ce solstice, devant un parterre de quelque trois cents élus locaux devant lesquels, fustigeant la « montée [d’] une lèpre [populiste] un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c’était impossible de [la] voir réapparaître », il n’a pas eu un mot pour la France, son histoire plus que millénaire, son peuple souche et sa colère identitaire sourde mais réelle.

    Au lieu de cela, notre Président, dans une diatribe enflammée contre le « nationalisme qui renaît, contre les frontières fermées que certains proposent », a préféré louer « ces terres qui croient dans l’Europe », oubliant au passage que ce sont d’abord des terres ethno-nationales qui sont au fondement de l’Europe.

    En outre, déplore-t-il qu’« on s’habitue à tous les extrêmes, dans des pays qui, depuis des années, sont pourtant pro-européens comme nous », visant ainsi l’Italie et l’Autriche, voire l’Allemagne, où le ministre de l’Intérieur CSU Horst Seehofer s’oppose sévèrement à la folle politique migratoire de la chancelière.

    Chez les mondialistes libéraux-libertaires, on ne peut qu’être « pro-européen ». C’est dire, en d’autres termes, que l’attachement à l’Europe, loin de s’établir prioritairement sur des références civilisationnelles communes que ses dirigeants se plairaient à perpétuer et à honorer, doit se résumer à l’adhésion aveugle, obligatoire et dogmatique à un vaste hypermarché juridico-administratif sans âme et ouvert aux quatre vents.

    Cette rhétorique, adossée à l’antienne frelatée – et fallacieuse – de la nocivité foncière du nationalisme, s’accompagne généralement d’une haine vomitive à l’endroit des peuples accusés de voter mal. On n’est, d’ailleurs, jamais très loin du point Godwin, les pestilences hitlériennes finissant immanquablement par remonter des égouts des « heures-les-plus-sombres… ».

    Ainsi, de la peste brune à la lèpre populeuse et scrofuleuse, le pas est rapidement franchi. Nos démocrasseux, se prenant pour des rois thaumaturges, prétendent extirper les racines du Mal en touchant – c’est-à-dire en froissant injurieusement –, jusqu’à l’extrême mépris, ces galeux d’électeurs désormais soucieux de sauvegarder leur être historique profond et qui optent pour « l’extrême droite ».

    Sur Twitter, Jean-Patrick Fillet, délégué départemental pour la Vendée du Rassemblement national, fait justement observer que « la lèpre est provoquée par le bacille de Hansen. Elle touche les plus “pauvres”. Mauvaises conditions d’hygiène, eau insalubre, malnutrition favorisent son apparition ». Sans commentaire.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-atteint-point-godwin-lepre-populiste-cest-peste-brune/