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Europe et Union européenne - Page 522

  • Franchissons le Rubicon!

    europe-des-nations-276x300.jpgLe gouvernement espagnol  a fait le choix d’ accueillir les 630 immigrés clandestins embarqués vers l’Europe à bord de l’Aquarius... mais pas de les garder?  Il a fait savoir lundi, au lendemain de leur arrivée dans le port de Valence,  que la moitié d’entre eux souhaite demander l’asile en France. Des membres de  l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) vont se rendre en Espagne pour étudier  les doléances de ces clandestins. C’est également lundi que Donald Trump a choisi d’appuyer   là ou ça fait mal, en  faisant  de nouveau la leçon à  Angela Merkel : « Le peuple allemand, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux,  est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin. La criminalité en Allemagne est  en forte  hausse. Grosse erreur dans toute l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! » Difficile de lui donner tort sur ce point, c’est bien la chancelière allemande qui a dramatiquement créé un appel d’air en  ouvrant follement  les vannes de la submersion migratoire, message reçu fort et clair par des millions de candidats au départ vers l‘eldorado européen

    Le président américain, qui ne manque décidément  jamais une occasion d’énerver Angela Merkel ,  réagissait dans le contexte bien particulier de la crise qui secoue la  fragile coalition au pouvoir à Berlin. Le très bruxellois quotidien Les Echos le note,  «C’est un  cadeau  empoisonné : les alliés de droite (de la CSU, NDLR)  de la coalition gouvernementale d’Angela Merkel lui ont donné, lundi, deux semaines (jusqu’au sommet européen du 28 juin, NDLR)   pour négocier une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le ministre de l’Intérieur (Horst Seehofer, très hostile à l’immigrationisme de Mme Merkel,  NDLR) décrétera une fermeture des frontières  en juillet ».

    «Une décision en forme de défi à l’autorité de la chancelière  (…) le parti bavarois CSU veut imposer un tour de vis à la politique d’immigration nationale à l’approche de difficiles élections régionales en Bavière en octobre face à l’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Son objectif : refouler dorénavant tous les migrants à la frontière qui ont déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE, le plus souvent l’Italie ou la Grèce, ce qui correspondrait à la quasi-totalité des demandeurs d’asile arrivant en Allemagne. La chancelière centriste (…)  a refusé catégoriquement toute fermeture  automatique  de l’Allemagne aux demandeurs d’asile, même en cas d’échec au niveau européen. Elle redoute qu’un tel cavalier seul ne crée le chaos en provoquant un effet de dominos, et n’obère toute chance d’une solution européenne négociée et d’un système d’asile partagé.  Il s’agit d’un défi européen qui nécessite une réponse européenne , a-t-elle dit ce week-end, prévenant que la  cohésion de l’Europe  était en jeu.»

    Cette analyse de Mme Merkel est révélatrice de  son aveuglement , mais aussi de la  lâcheté (ou de la duplicité) de nos élites mondialisées voire mondialistes qui ne comprennent pas (?) que la cohésion de l’Europe  sera  balayée,  et définitivement pour le  coup, si les flux migratoires ne sont pas jugulés, maîtrisés, inversés…et non pas dispersés par quotas entre les différents pays de l’UE.  La chancelière n’est jamais qu’au diapason des nombreux Allemands (et hélas de beaucoup de Français et d’Européens)  qui ont été intellectuellement castrés, qui ont   appris dés la petite école  la haine de soi, de leur culture, de leur  filiation,  de leur Histoire.  Ce qui fait que    toute tentative de préservation et de transmission d’une identité enracinée   est  assimilée  par les (ré)éducateurs progressistes, gauchistes ou mondialistes comme un retour  aux heures les plus sombres de la folie hitlérienne.

    Certes,  la réunion bilatérale entre une Angela Merkel très affaiblie  et un  Emmanuel Macron plus fédéraliste que jamais et expert en enfumage  qui s’est déroulée hier dans la proche banlieue de Berlin à Meseberg  a  eu (notamment)  pour objet d’améliorer la lutte contre l’immigration clandestine. Et ce dans le cadre de la préparation du prochain  sommet européen, avec le souhait affiché de renforcer Frontex, l’agence en charge de la surveillance des frontières de l’UE. Mais il a été annoncé également la création d’un  Bureau européen  qui aurait vocation à harmoniser (dans quel sens?)   les règles sur l’asile des immigrés  au sein de l’Union. Quand on sait l’hostilité des peuples  de notre continent, mais aussi d’ores et déjà  le refus formel  des gouvernements autrichien, danois,  italien, slovaque, hongrois, polonais, tchèque d’accueillir toute immigration extra-européenne  supplémentaire, nous attendons avec impatience les résultats pratiques de cette cogitation du couple franco-allemand…

    Les cartes sont en tout cas rebattus constate Bruno Gollnisch,  depuis les succès électoraux rencontrés ces derniers mois par les   nationaux, les (vrais)  conservateurs, les populistesdans un grand nombre de pays européens. La semaine dernière, le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz (qui va prendre la présidence tournante de l’UE au prochain semestre) se félicitait  des vœux des ministres de l’intérieur autrichien, allemand et italien de travailler en commun pour juguler les flux migratoires illégaux.  « A notre avis il faut un axe des volontaires dans la lutte contre l’immigration illégale » a déclaré M. Kurz.  « Des efforts sont en cours pour créer en dehors de l’Europe des centres de protection où nous pourrons héberger les réfugiés, offrir une protection mais pas une vie meilleure en Europe centrale. C’est un projet sur lequel nous travaillons avec un petit nombre d’Etats de façon très confidentielle (…).  pour en accroître la faisabilité. »

    Il n’en fallait pas plus pour faire hurler tous les habituels humanistes/antiracistes autoproclamés, L’Humanité se signalant un nouvelle fois par ses outrances  en relatant cet accord en gestation: « Elles sont bien brunâtres, les eaux du Rubicon qu’entendent franchir les droites et extrêmes droites européennes. (…) Pour Kurz  (…) en coalition avec les ultras du FPÖ, toujours imprégnés ouvertement d’idéologie nationaliste grand-allemande,  l’axe  est bien commode. Associé dans l’imaginaire collectif à la politique de fer de l’alliance des fascismes européens, il renvoie à une intransigeance de tous les instants aux yeux de l’opinion pour contrer l’immigration et la contenir hors des frontières de l’UE, en conformité avec la campagne xénophobe qui permit au jeune loup conservateur d’accéder au pouvoir. »

    Peu ou prou la logorrhée des   ultra-libéraux,  des  propagandistes transnationaux qui jouent la carte d’une  l’immigration massive dont,  faut-il le rappeler, les catégories populaires sont les première victimes.  Ce qui ne semble pas émouvoir les altermondialistes et autres  dirigeants de La France Insoumise, qui ne cessent d’appeler à l’accueil des clandestins autant par idéologie que pour conserver le vote des minorités plurielles. Alors stop ou encore?   Les Français ne devront pas hésiter à choisir leur camp, à  franchir le Rubicon,   il en va de leur avenir, et ce dés les prochaines élections européennes.

    https://gollnisch.com/2018/06/20/franchissons-le-rubicon/

  • L’avenir de l’Europe se joue-t-il en Italie ?

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    Par Gérard Dussouy, professeur émérite à l’Université de Bordeaux, essayiste ♦ Les nouveaux dirigeants italiens seront-ils à la hauteur des rôles historiques qui pourraient être les leurs ? C’est la question que doivent se poser les Italiens, face à la grave situation économique et sociale du pays, maintenant que le nouveau gouvernement est entré en exercice .

    Mais c’est aussi celle qui préoccupe tous les autres Européens conscients de l’opportunité que représente l’accession de l’alliance jaune-vert, inédite et improbable, au palais Chigi, dans la perspective d’un changement d’orientation radical de la politique européenne en termes d’immigration, de stratégie monétaire et financière, mais encore de diplomatie.

    Certes, la situation est difficile et complexe, et pour la surmonter, ils devront se garder de tout dogmatisme et, plus que tout, de toute démagogie. Il n’y aura pas de miracle, et les électorats populistes seront forcément déçus, s’ils attendent un redressement spectaculaire immédiat, sans un effort collectif, national. La marge de manœuvre est étroite entre la situation financière délicate de l’Italie et l’intransigeance des marchés et des créanciers internationaux. Cependant, selon nous, la crédibilité du gouvernement Conte et de la coalition Ligue-M5étoiles au pouvoir se jouera avant tout sur la cohérence de ses politiques domestique et extérieure, et sur sa capacité à démontrer du même coup qu’il existe une alternative à la politique d’ouverture tous azimuts de l’Union européenne, et à se rallier par ce biais le soutien d’une partie des opinions publiques étrangères.

    A première vue, le programme de la politique de relance par la consommation envisagé par la coalition au pouvoir laisse perplexes tous ceux qui sont au fait de l’endettement public italien (130% du PIB aujourd’hui et 200% en 2050 sur les bases actuelles), du vieillissement de la population italienne (la deuxième la plus âgée du monde, avec un solde naturel négatif ces deux dernières années), et de la médiocre productivité de plusieurs secteurs de l’économie.

    En effet, la réduction des impôts alors que la collecte de ceux qui existent laisse à désirer, la baisse de l’âge du départ à la retraite sachant que la population active diminue (de 30% d’ici à 2050), au point que la part de la dette globale de chaque actif italien va augmenter de près de mille euros par an, tout au long des décennies à venir, et la mise en place d’un coûteux traitement social du chômage à la française (augmentation des minimums sociaux, sans contrepartie) sont des mesures qui ne peuvent qu’être contre productives. Elles approfondiraient la crise, si elles étaient adoptées, alors que la relance par l’investissement est le meilleur moyen de la résorber en créant des emplois (une façon de conserver aussi ce qu’il reste de jeunesse à l’Italie) et en s’attaquant au sempiternel problème du dualisme régional italien. Ceci en modernisant les infrastructures, en développant les technologies, et en stimulant le réseau des petites et moyennes entreprises industrielles (pmi) qui demeurent l’atout majeur de l’économie italienne.

    Le marasme du Sud continue d’obérer l’équilibre économique de la péninsule, et la recherche opiniâtre de sa fin, avec pragmatisme et rigueur pour éviter les dérives du passé, c’est à dire à l’inverse de ce qui a été entrepris au temps de la Caisse pour le Midi, est une des conditions premières à la relance de la dynamique domestique. Cette démarche aurait aussi l’avantage politique non négligeable de souder la coalition au pouvoir, quand on sait comment la Ligue a appréhendé longtemps la question méridionale. L’investissement industriel et technologique va d’autant plus de soi que grâce à ses pmi l’Italie dispose d’un solde nettement positif de son commerce extérieur (ce qui est loin d’être le cas de la France), et que grâce à l’investissement, elle peut espérer des ré-localisations un peu partout sur son territoire. Aujourd’hui, les exportations italiennes sont pénalisées par la politique de l’Union européenne envers la Russie, et c’est à juste titre que le président Conte a demandé la levée des sanctions prises contre elle.

    Quant au déficit public italienencore modéré, il serait inévitablement aggravé dans les deux cas. Mais, les dépenses d’investissement sont toujours moins inflationnistes que les dépenses sociales et que les dépenses de consommation, et elles sont donc moins lourdes de risques monétaires. Ce qui est à prendre avec beaucoup de considération quand on envisage la position de l’Italie dans la zone euro et le risque d’une crise de la dette souveraine italienne (à la fin du mois de mai, en quelques jours, le taux à dix ans des emprunts italiens est passé de 1,9 a 2,25%). Une banqueroute qui ne manquerait d’éclater en cas d’Italexit, lequel n’est en aucune façon un recours pour les raisons structurelles qui ont été décrites au début.

    L’Italie n’a pas le choix. Il lui faut trouver les moyens d’une relance économique qui ne compromette pas un peu plus sa situation financière (la demande du nouveau gouvernement faite à la BCE d’effacer la dette italienne d’environ 250 milliards restera sans effet), et qui soit suffisamment pertinente pour rassurer ses créanciers actuels et potentiels.

    En tout état de cause, la politique économique du gouvernement populiste va conditionner tout le reste, car une Italie mise en faillite ne pourrait faire prévaloir ses vues dans aucun domaine. Une telle impasse serait déplorable pour elle-même, et pour tous ceux qui, en Europe, ont la faiblesse d’espérer qu’à partir du « laboratoire italien » leur aspiration au changement de la politique commerciale de l’Union, à la révision complète de sa politique d’immigration intensive, et à un infléchissement net de sa politique russe, puisse connaître un début de satisfaction.

    Les opportunités existent

    Sur les trois axes politiques à l’instant évoqués, une Italie revigorée par l’investissement et par une gestion saine de son économie pourrait faire front commun avec d’autres États européens (Autriche, Hongrie, Slovénie, Bavière et tous ceux où les phénomènes de saturation exerceront bientôt leurs effets) dans le cadre de l’Union, quitte à créer deux blocs en son sein, plus d’ailleurs au niveau des gouvernements qu’à celui des opinions publiques.

    Car on peut croire qu’à la suite des événements graves qui vont marquer les prochaines années, une large majorité de ces dernières ne tardera pas à se ranger du côté de ce qui pourrait être un bloc Italie-Centre Europe. C’est essentiel parce que l’élargissement européen du combat engagé par les populistes italiens est une condition de sa réussite, car il est clair qu’une Italie trop isolée ne pourra résister longtemps aux manœuvres dilatoires que vont engager tous les acteurs qui veulent les voir échouer.

    L’affaire de l’Aquarius est symptomatique

    Le ministre Salvani a raison d’engager le bras de fer, car il met ainsi les autres gouvernements, qui ne veulent pas s’opposer aux vagues migratoires et qui laissent l’Italie les affronter seule, devant leurs responsabilités. La crise révèle ainsi toute sa gravité. Et comme il ne s’agit là que du premier épisode d’une longue série, c’est une ligne de partage entre immigrationnistes et anti-immigrationnistes qui va se dessiner à travers l’Europe. Salvani doit persister car, avant même les problèmes de politique économique, la grande explication sur le devenir de l’Union va commencer par là.

    L’avenir de l’Europe se joue en Italie

    En cas d’échec du gouvernement populiste, soit à cause de ses choix économiques, soit pour d’autres raisons comme des querelles intimes au cœur de la coalition, ou comme l’incompétence, tout simplement, ce sera une belle occasion de perdue pour tous ceux qui ont voté pour la Ligue ou pour le mouvement cinq étoiles, et pour tous ceux qui, en Europe, auront cru à un premier sursaut populaire contre tous les suppôts de l’idéologie mondialiste ; et lesquels pourront alors accélérer et accentuer les processus humains et économiques de la globalisation.
    En cas de succès même relatif, c’est à dire l’ébauche de politiques cohérentes bien que partiellement effectives, et la démonstration que la dégradation de la société européenne n’est pas inéluctable, les populistes italiens, même s’ils devaient perdre provisoirement le pouvoir, parce que la partie ne sera pas finie, auront montré que les Européens peuvent reprendre leur destin en main.

    Gérard Dussouy

    Source : Metamag

    Crédit photo : Pava [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/lavenir-de-leurope-se-joue-t-il-en-italie/

  • Les mondialistes aux commandes de la gay pride à Varsovie

    On connaît le procédé : pour saper un pays, il suffit de le pervertir. Les mondialistes aimeraient donc transformer la Pologne en une nouvelle Sodome. Le samedi 9 juin, les officines mondialistes ont tout mis en place pour donner de la visibilité une gay pride à Varsovie.

    Dès qu’un internaute polonais faisait appel au moteur de recherche Google.pl, un drapeau arc-en-ciel apparaissait. Et Google avait son char dans le défilé LGBT.

    La société Accenture, dirigée par le Français Pierre Nanterme depuis son siège de Dublin, en Irlande, était également de la partie. L’ensemble du personnel de l’antenne polonaise de cette multinationale a reçu ce message : « Pour la troisième année de suite Accenture Poland est fière de participer à la Parade de l’égalité de Varsovie, soulignant ainsi notre engagement constant en faveur de l’inclusion, de la diversité et du droit de chacun à être vraiment lui-même au bureau comme en dehors du bureau. Marchez avec nous ! Date : samedi 9 juin 2018. Heure : 14h30. Lieu / Immeuble Proximo II (hall d’entrée), ul. Przyokopowa 26. CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE. Inscrivez-vous ici pour devenir un Allié et contribuer à faire du bureau un endroit meilleur pour vos collègues LGBT. »

    La marque américaine de crèmes glacées et sorbets Ben & Jerry’s, était partenaire officiel de ce défilé homosexuel, et a installé un hologramme d’arc-en-ciel LGBT place du Saint-Sauveur à Varsovie, insistant sur sa page Facebook sur son aspect « incassable ». Cette dernière allusion fait référence au fait que les précédents arcs-en-ciel en fleurs artificielles ont systématiquement été détruits par les opposants à cette propagande homosexuelle. Quant à la symbolique de l’installation de cet arc-en-ciel aux couleurs LGBT devant l’église du Saint-Sauveur à Varsovie, elle avait été inscrite dans le programme « culturel » de la présidence polonaise du Conseil de l’Union Européenne, lorsque l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk était Premier ministre.

    Un « village de l’égalité » avait également été installé au lieu d’arrivée de cette Gay Pride polonaise. On y trouvait les stands des sociérés Accenture Pologne, Google Pologne, Microsoft Pologne, MTVPologne, Sony Music Pologne, NielsenIBM Pologne, Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland.

    Par ailleurs, les organisateurs de ce défilé homosexuel l’avouent : « C’est grâce à l’engagement et au soutien des postes diplomatiques étrangers en Pologne – y compris sur le plan financier – que nous pouvons organiser cet événement sous la forme rêvée et exactement comme nous l’avions planifié. »

    Une lettre ouverte de soutien a même été signée par les ambassadeurs de 40 pays (dont la France) et remise en mains propres aux organisateurs par l’ambassadeur d’Autriche. Les ambassades des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont fait défilé leur délégation officielle. Et l’ambassade de la République d’Irlande, gouvernée par un Premier ministre homosexuel, était partenaire officiel de l’événement.

    http://www.medias-presse.info/les-mondialistes-aux-commandes-de-la-gay-pride-a-varsovie/93381/

  • Cruauté du gouvernement anglais : le patriote dissident Tommy Robinson transféré dans une prison pleine d'islamistes

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    Source Breizh info cliquez là

    Le journaliste dissident Tommy Robinson – qui a fait de l’alerte sur l’immigration et l’islamisation du Royaume-Uni son cheval de bataille, se trouve en prison depuis le 25 mai dernier.

    Pire encore, il vient d’être déplacé dans une prison peuplée majoritairement de musulmans alors que de nombreuses voix s’élèvent pour demander sa libération.

    Désormais, c’est sa sécurité, et sa vie, qui sont mises en danger en raison des décisions de la justice anglaise.

    Lors de son transfert dans la nouvelle prison, un de ses proches explique que les prisonniers ont tapé au mur toute la nuit, hurlant le nom de « Tommy Robinson », le menaçant de mort. Un contrat a été placé sur sa tête, avec une récompense pour quiconque parmi les prisonniers le tuera.

    Sa famille et son entourage ont depuis fait savoir qu’ils travaillaient activement, avec des avocats, pour tenter de changer la situation qu’ils décrivent comme « vraiment inquiétante ».

    Des parlementaires américains ont écrit aux autorités britanniques, tandis qu’au parlement européen, c’est  la député britannique – anciennement proche de l’UKIP et désormais indépendante - Janice Atkinson  qui a tenté d’évoquer la situation de cet activiste, avant que son micro ne soit tout simplement coupé au moment où elle évoquait la forte présence musulmane dans la prison.

    Des interventions diplomatiques seraient en cours. En attendant, une manifestation se déroulera à Londres, le 14 juillet, pour exiger sa libération, dans un contexte particulièrement tendu. Ses soutiens dans toute l’Angleterre commencent en effet à ne plus supporter l’autoritarisme des autorités concernant le cas Tommy Robinson.

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  • Il faut libérer Tommy Robinson !

    Par Pierre de Meuse

    Il y a quelques années, nous avions fait partager aux lecteurs de LFAR une information concernant le scandale de Rotherham, où plus d’un millier de jeunes anglaises, souvent mineures et même des enfants de 11 ans, avaient été violées et prostituées par des membres de la pègre pakistanaise, avec le silence complice des autorités craignant le développement du racisme.

    Voilà qu’une affaire similaire se produit à Telford, avec un caractère pédophile encore plus marqué et la présence de plusieurs meurtres, mais la même indifférence policière, judiciaire, médiatique  et administrative. Indifférence partagée par les médias français, à tel point qu’un journaliste aussi engagé à gauche que Claude Askolovitch remarquait sur France Inter que sans le site anti-immigrationniste « François Desouche », personne n’en aurait rien su en France. Il s’étonnait également que « les jeunes Anglaises violentées ne percent pas le mur de notre compassion ». On aurait cherché en effet vainement  une star balancer ainsi des « porcs » à la peau trop sombre, ou le site « me too » laisser la parole aux victimes de cette dégradation insoutenable. Ces pédophiles profitent pourtant de l’effroyable misère morale et culturelle des « lower classes » britanniques que les « autorités morales » devraient dénoncer. C’est que le black-out est imposé sans aucune honte Outre-Manche. Ainsi la députée travailliste Naz Chah a osé déclarer publiquement, sans être  désavouée par son parti : « ces filles devraient la fermer pour le bien de la diversité ». Dans le même temps la journaliste de gauche  Sarah Champion a été exclue du Labour  Party pour avoir osé briser l’omerta. Dans le même temps 75% des mosquées britanniques ont refusé de condamner ces abus pédophiles .

    4284419699.jpgDu reste, le procès en cours a été placé sous la procédure de la « reporting restriction » qui interdit d’en parler sous peine de sévères sanctions.  Cette ordonnance conservatoire du juge est en principe destinée à préserver la sérénité des débats. En fait la raison profonde de ce black-out médiatique est la crainte de voir la construction sociale britannique devenir la proie de graves conflits. Il est donc interdit de dénoncer les crimes commis par certaines populations car  le "vivre ensemble" britannique risquerait d’en être fragilisé. Plus profondément, le principe de non-discrimination en vigueur en Grande Bretagne comme en France interdit d’apercevoirles prédispositions de certaines cultures à favoriser certains comportements : il édicte un réquisit d’aveuglement. Ce que l’on peut légitimement analyser comme une dissolution de l‘ordre social due à une trop grande mixité doit être réduit à une foule de faits divers auxquels on doit s’interdire de prêter une signification. Un exemple : lorsque la députée conservatrice locale, Lucy Allan, réclama une enquête, elle fut ainsi accusée d’attiser les tensions interraciales en désignant un gang indo-pakistanais. Cette situation est rendue plus aiguë encore par le fait que la Grande Bretagne, à la différence de la France, encourage le communautarisme, pour les différentes ethnies qui composent le kaléidoscope insulaire, à l’exception, bien entendu, des britanniques de souche. Les médias sont donc mobilisés pour exercer la « pédagogie diversitaire » afin de « guérir les mentalités  européennes de leurs pesanteurs ». La falsification du réel devient alors un devoir des autorités. Il existe pourtant des hommes assez courageux pour braver la censure de ce « pays de liberté » qu’est le Royaume Uni. Au premier rang d’entre eux se trouve le jeune journaliste Tommy Robinson, fondateur de l’ « English Defence League », qui a osé « couvrir » le procès de Telford malgré le black-out imposé par le juge. Tommy Robinson a donc été interpellé et, dans une hâte exceptionnelle, condamné à  13 mois de prison ferme, sans que le prévenu ait pu choisir son avocat ni bénéficier d’un procès équitable. La presse n’a pu relater cette procédure d’exception car les juges ont appliqué à sa condamnation une nouvelle « reporting restriction », sans aucune raison autre que le désir d’écraser toute protestation. De plus, Tommy a été transféré à la prison de  Leicester, dans un secteur peuplé de 71% de criminels musulmans dangereux, sur l’ordre du nouveau ministre de l’Intérieur, Sajiv Javid, d’origine pakistanaise. Cette situation le met en permanence en danger de mort. A son arrivée, les prisonniers ont d’ailleurs fait un énorme tapage, hurlant : « A mort Tommy Robinson ».

    Certes, on pourra dire que ce jeune activiste n’est pas dans notre style, et que l’hostilité à l’Islam ne constitue pas un programme politique. Cependant il nous semble que nous sommes tout de même concernés par cette répression qui n’est qu’une partie de ce que nous subissons et qui a pour but de bâillonner toute résistance à la société de l’indifférenciation. De plus le courage de ce jeune homme est impressionnant. Naturellement les organismes de défense des journalistes se sont fait remarquer par leur silence.  

    Une pétition circule actuellement en faveur de la libération de Tommy Robinson. Elle a reçu l’appui de personnalités aussi diverses que Samantha Markle, demi-sœur de Megan Markle, Donald Trump Jr, fils du président américain, Yvan Rioufol ou Renaud Camus. Elle a déjà recueilli plus de 600 000 signatures.

    Vous trouverez ci-dessous le lien permettant de pétitionner en faveur de la libération du jeune journaliste :

    https://www.change.org/p/theresa-may-mp-free-tommy-robinson

    Pierre de Meuse est Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Nous n’avons aucun devoir envers les « réfugiés » : s’ils veulent une vie meilleure, qu’ils la construisent chez eux

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°201 – juin 2018)

    L’épisode de l’Aquarius offre au Système mondialiste et immigrationniste l’occasion de se livrer à une vaste opération de propagande, au service de laquelle il fait donner tous ses relais : belles âmes des associations caritatives, religieux, avocats, éditorialistes, universitaires, experts, philosophes, juristes, tous plaident pour que l’Europe reste ouverte aux migrants. Il va de soi que cette propagande est entièrement bâtie sur le mensonge et la manipulation.

    • « Les Européens ont manqué de solidarité à l’égard de l’Italie »

    Selon le Système, les Européens ont ces dernières années manqué de solidarité à l’égard de l’Italie et la Grèce, les laissant seules assumer la charge de tous les réfugiés débarquant sur leurs côtes : il est donc impératif d’organiser enfin une répartition de ces réfugiés entre les différents pays européens afin que chacun puisse prendre sa part de la charge.

    Cette propagande est doublement mensongère. Il est faux, premièrement, de prétendre que l’Italie et la Grèce aient dû prendre à leur charge la totalité du flux des réfugiés : une bonne part des immigrés débarqués dans ces deux pays ont en effet passé ensuite les frontières clandestinement et se sont installés ailleurs en Europe, en particulier en France.

    Surtout, le raisonnement fondé sur la « solidarité » et « l’obligation de se répartir la charge »  vise à faire croire que les Européens ont collectivement le devoir d’accueillir les immigrés : or ce devoir n’existe que dans l’imaginaire des immigrationnistes. Nous n’avons en réalité aucun devoir d’accueillir des migrants, quels que soient l’étiquette dont on les affuble ou le statut « bidon » qu’on leur attribue (migrants, réfugié, demandeur d’asile, exilé…). Les seuls envers qui les autorités des pays européens ont des devoirs sont les populations européennes : elles ont le devoir de les protéger et de faire cesser l’invasion en cours. Et elles font l’inverse…

    • « La solution ne peut être qu’européenne »

    Le Système affirme qu’il n’y a pas de solution nationale à la crise migratoire : la politique en ce domaine ne peut être qu’européenne. Cet élément de propagande est à la fois immigrationniste et européiste : il s’agit de renforcer l’idée selon laquelle il ne peut y avoir de salut en dehors de l’UE.

    Il s’agit là encore d’un mensonge. Si la solution consiste à fermer les frontières nationales afin de faire cesser l’immigration clandestine, ainsi que le souhaite la majorité de l’opinion publique dans tous les pays européens, la chose est tout à fait à la portée de chacun des Etats membres : la décision du gouvernement italien vient de le montrer. Si les ordres adéquats lui sont donnés, la marine italienne pourra être utilisée désormais, non pour aller chercher les immigrés en mer comme cela a été le cas ces dernières années, mais au contraire pour les empêcher d’approcher les côtes du pays.

    • « Nous devons sauver des personnes en danger »

    Selon le Système, nous devons tout faire pour sauver des personnes fragiles ou en danger, enfants, femmes enceintes, malades, tous menacés de noyade.

    Là encore le discours du Système est malhonnête. Les personnes qui entreprennent d’émigrer et d’embarquer sur des bateaux surchargés se mettent en danger de façon volontaire : ces immigrés et leurs passeurs cherchent à faire pression sur les Européens, en jouant sur les « valeurs » que ceux-ci croient devoir s’imposer.

    Les Européens doivent refuser ce chantage. S’ils cessent de recueillir les bateaux qui se présentent à leurs côtes, les immigrés cesseront d’embarquer. Au contraire, en secourant les « réfugiés », les dirigeants européens créent un appel d’air et incitent un flot sans cesse renouvelé de nouveaux migrants à tenter leur chance : ces dirigeants européens sont dès lors les premiers responsables des noyades qui se produisent en Méditerranée.

    • « Nous avons le devoir d’accueillir ces personnes qui sont des réfugiés »

    Selon le Système, conformément à leurs lois et à leurs valeurs les Européens ont le devoir d’accueillir les réfugiés, tels que ceux qui traversent la Méditerranée. De façon plus générale, ils ont le devoir d’organiser l’accueil des demandeurs d’asile, qui fuient la guerre ou les persécutions.

    Cette composante de la propagande du Système est là encore particulièrement contestable. D’abord parce que la plupart de ceux qui traversent la Méditerranée n’entrent pas en Europe pour fuir la guerre : ce sont des migrants, qui viennent profiter de la prospérité des pays européens.

    Il est de fait cependant que de nombreux pays, en particulier en Afrique et en Orient, sont en guerre avec leurs voisins ou confrontés à des violences internes, d’origine raciale, ethnique ou religieuse. Pour s’en tenir à l’Afrique, les pays actuellement en guerre sont nombreux : Libye, Soudan, Ethiopie, Somalie, Congo, Centre-Afrique, Cameroun. Il en est de même de toute la zone sahélienne, Algérie, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, confrontée au terrorisme islamiste. Devons-nous nous disposer à accueillir tous les ressortissants de ces différents pays en tension ou en guerre qui souhaitent venir en Europe, ainsi que l’affirme la classe dirigeante ? La réponse raisonnable est évidemment non, et la majorité des Européens de souche partagent ce point de vue 

    • « Les Européens doivent trouver une solution à cette crise migratoire »

    Selon les porte-paroles du Système, l’Europe fait face à une « crise migratoire » et doit trouver des « solutions » pour la régler. Mensonge là encore.

    Qu’est-ce en effet qu’une crise ? Une crise a un caractère ponctuel : elle peut comme telle être dépassée et réglée grâce à la mise en oeuvre de mesures idoines. Une crise a un caractère fortuit et indésirable : sa survenance n’ayant pu être évitée, il reste à s’efforcer de la surmonter.

    Or l’arrivée massive des immigrés en Europe n’a rien d’une crise ponctuelle : elle a commencé il y a maintenant cinquante ans et a pris désormais une dimension invasive. De même l’immigration massive n’a rien de fortuit : elle a été voulue, encouragée et organisée par le Système. Nulle crise donc, mais un processus, l’invasion migratoire de l’Europe, déclenché délibérément par les classes dirigeantes européennes.

    • « Les Européens doivent respecter les règles internationales de droit, conformément à leurs valeurs »

    Pour fonder sa politique, le Système multiplie les références au « droit » : droit d’asile, déclaration universelle des droits de l’homme, convention de Genève, droit international maritime… Il s’agit de convaincre les opinions publiques européens qu’il n’y a pas d’autre choix que de respecter ces différents principes et règles.

    Or il n’en est rien. Ces règles, premièrement, ne découlent pas de principes sacrés déterminés universellement et de toute éternité : elles ont été fixées, par les seuls occidentaux, en fonction de certaines valeurs et de certains objectifs. Ces valeurs et ces objectifs ne lient que ceux qui les partagent.

    Ces règles de droit, d’autre part, n’ont rien d’intangible : elles ont donné lieu à des traités et accords internationaux, dont les pays signataires peuvent librement décider de sortir.

    Il faut relever en outre que le Système viole ou travestit lui-même les règles dont il se prévaut. C’est ainsi que, depuis plus de dix ans, le droit d’asile a été détourné de son objet : ce ne sont plus des personnes menacées qui présentent une demande d’asile mais des migrants économiques par centaines de milliers. Par exemple encore, dans le cas de l’Aquarius, les propagandistes du Système ont dénoncé le non respect par l’Italie du droit international maritime, qui impose de sauver un navire en détresse : or le droit en question n’impose nullement de sauver des gens qui se mettent eux-mêmes en danger dans le but de faire pression et de créer un fait accompli. 

    • « La France a refusé d’accueillir une partie des réfugiés débarqués ces dernières années en Italie et en Grèce »

    Le Système profite de l’affaire de l’Aquarius pour souligner que la France a jusqu’ici refusé d’accueillir les réfugiés débarqués ces dernières années sur les côtes méditerranéennes de l’Europe. Il veut conduire ainsi l’opinion à accepter l’accueil en France d’une partie des réfugiés de l’Aquarius.

    Il s’agit là, une fois encore, d’un mensonge grossier : non seulement la France n’a jamais fermé la porte aux migrants, mais le nombre des arrivées sur le territoire n’a jamais été aussi élevé. Le nombre des installations légales d’immigrés non européens a atteint en 2017 le record de 267.000. Toutes les autres voies d’immigration augmentent également et atteignent des records : demandes d’asile présentées, demandes d’asile satisfaites, demandes présentées par des « dublinés », c’est à dire notamment par des personnes débarquées sur les côtes italiennes ou grecques (voir cette chronique).

    Rappelons également que les naissances issues de l’immigration non européenne sont une autre modalité majeure de l’invasion migratoire : elles représentent désormais 40 % des naissances en métropole (voir cette chronique)

    Les propagandistes du Système prennent manifestement plaisir à provoquer les Français moyens de souche : alors que, selon les sondages, la majorité de ces Français sont hostiles à la poursuite de l’immigration, les médias se félicitent eux ces jours-ci que les migrants de l’Aquarius ou ceux des campements du nord de Paris ont pu être « sauvés », « mis à l’abri », « mis en sécurité »…

    Ces gens qui se pressent en Europe, sur nos côtes, dans nos aéroports ou à nos frontières terrestres, ne sont pas des réfugiés mais des envahisseurs. Nous n’avons aucun devoir à leur égard. S’ils sont en quête d’une vie meilleure, qu’ils la construisent chez eux.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • L’immigration peut-elle faire sauter Merkel ? - Journal du Mardi 19 Juin 2018

  • Immigration : Angela Merkel a deux semaines

    6a00d83451619c69e2022ad399f757200b-250wi.pngLa droite allemande a imposé lundi à la chancelière Angela Merkel un ultimatum de deux semaines pour une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le pays fermera ses frontières au risque de provoquer une crise nationale et en Europe. La fragile coalition allant de la droite dure bavaroise (CSU) aux sociaux-démocrates pourrait s'écrouler.

    La CSU du ministre de l'Intérieur Horst Seehofer prévoit, sauf accord européen au sommet des 28 et 29 juin, de refouler aux frontières tous les demandeurs d'asile ayant été enregistrés dans un autre pays de l'UE, le plus souvent l'Italie ou la Grèce, soit la quasi-totalité d'entre eux.

    Acculée, la chancelière demandait un tel délai depuis plusieurs jours.

    En Allemagne, l'onde de choc politique provoquée par l'arrivée de plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015 et 2016 ne faiblit pas.

    La CSU, qui se prépare à de difficiles élections régionales en Bavière en octobre face à la droite anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD), a perdu patience, au risque de faire tomber l'alliance datant de 1949 avec le parti démocrate-chrétien (CDU) de Mme Merkel.

    La chancelière doit recevoir mardi Emmanuel Macron puis le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Une réunion de dirigeants européens avant le sommet de l'UE est aussi évoquée.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’AQUARIUS : UN MODERNE NÉGRIER

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    L’information passe inaperçue, tant elle est banale. La moitié des 630 migrants de l’Aquarius veulent s’établir en France. C’est l’annonce faite par le gouvernement espagnol le 18 juin après qu’il a accueilli le navire dans le port de Valence, conformément à l’annonce qu’il avait faite quelques jours plus tôt.

    N’en déplaise aux bonnes âmes et autres bien-pensants, professionnels de la compassion, internationaux de la pleurnicherie et spécialistes de l’accueil par les autres, l’Aquariusest un « négrier ». Un navire en provenance des côtes africaines, où il est allé chercher ces personnes qui n’étaient pas en péril au milieu des eaux internationales, mais à proximité immédiate des côtes libyennes. Un navire qui a embarqué des centaines de malheureux, à qui le voyage depuis leur pays natal a dû coûter une fortune qu’ils n’ont pas, à moins qu’ils aient gagé leurs hypothétiques revenus futurs pour rembourser leurs passeurs. Un navire qui a mené jusqu’en Europe de gens qui n’ont rien à y faire, qui ne parlent pas nos langues et qui finiront au mieux assistés sociaux, au pire semi-esclaves au profit d’entrepreneurs sans scrupules.

    C’est d’une véritable traite qu’il s’agit. Cette traite justement dénoncée de nos jours, grâce à laquelle des armateurs peu regardants se sont enrichis, il y a quelques siècles, sur le commerce du bois d’ébène. Ces « migrants » sont le bois d’ébène moderne. Et notre société n’en a pas encore conscience.

    Monsieur Macron a fustigé l’attitude de l’Italie dans cette affaire. En refusant d’accueillir ce bateau dans ses ports, la péninsule a justement rappelé que les associations pro-migrants ne se contentaient pas de secourir les naufragés en passe de se noyer. Elles vont les chercher en Afrique et les transportent en Europe. Les Italiens ont également rappelé que les secours en mer relevaient de la responsabilité des États, et que ces derniers avaient la capacité de les organiser sans avoir recours à des ONG dont les motivations sont beaucoup moins charitables. En réalité, ces navires de passeurs sont les complices des mafias qui organisent, des deux côtés de la Méditerranée, un odieux trafic d’êtres humains.

    Un trafic d’autant plus odieux que ces personnes, qui viennent et resteront en Europe, n’ont rien à y faire. Certaines passeront en France, d’autres en Grande-Bretagne. Là, elles seront alimentées par notre système de solidarité, sans aucune possibilité de travailler, faute de maîtrise de la langue et des compétences élémentaires requises. Parmi elles, quelques islamistes qu’on nous dira modérés s’égailleront dans la nature pour y préparer la subversion de nos nations, ou un attentat qui tirera de nos bon samaritains incrédules quelques larmes de crocodile et une nouvelle extinction de la tour Eiffel.

    La presse unanime a salué la décision espagnole. En réalité, dans cette affaire, tout est communication. Dès lors que nos dirigeants libéraux et démocrates peuvent pointer du doigt l’attitude « scandaleuse » de l’Italie et de son gouvernement « populo-fasciste », pourquoi se priver d’une publicité à bon compte, quitte à piétiner allègrement la volonté des peuples qui n’en peuvent plus ? Et puis, qui se soucie de la volonté des peuples ? Ni les socialistes espagnols, ni le gouvernement français.

    Dans quelques jours personne n’en parlera plus. Et d’autres Aquarius accosteront sur les quais européens, dans l’indifférence la plus totale. Anesthésiés par le foot et la société de consommation, nos compatriotes ont le sommeil lourd. Jusqu’au jour du réveil, qui tarde à venir, mais qu’il faut craindre brutal. Hélas.

    http://www.bvoltaire.fr/laquarius-moderne-negrier/

  • Les graves accusations de Dupont-Aignan

    6a00d8341c715453ef022ad3542976200c-320wi.jpgCe 18 juin, sur l'antenne de Sud Radio, le député de l'Essonne intervenait sur le thème qu'il a clairement adopté, dès le premier jour de l'affaire de l'Aquarius. Celle-ci met évidemment mal à l'aise toute la classe politique conventionnelle de notre continent.

    Les craquements s'observent jusque chez nos cousins germains d'outre-Rhin. Ils ont commencé à se manifester dès le malencontreux "wir schaffen das" de Frau Merkel en août 2015. Mais depuis la constitution de la nouvelle grande coalition, Horst Lorenz Seehofer est parvenu à une transformation considérable de l'équilibre politique. La CSU bavaroise qu'il dirige n'est plus un simple appendice de la démocratie chrétienne. Elle constitue le troisième pilier du gouvernement fédéral à égalité avec la CDU et le SPD. Actuellement ministre de l'Intérieur son dirigeant peut se permettre, et il va jusqu'à mettre en demeure la chancelière de trouver une solution aux désaccords sur la question migratoire.

    La position restrictive de principe adoptée, sur ce sujet, par Dupont-Aignan n'est donc guère originale. Outre le gouvernement italien, tout un bloc géographique semble se dresser. Il va du Land de Bavière à la petite Slovénie en passant par la Hongrie et l'Autriche. C'est donc presqu'une Europe habsbourgeoise qui se dessine. Elle pourrait bien compter de façons significative dans le cadre de l'Europe strasbourgeoise après les élections de 2019. Et tant pis si cela doit déplaire à l'Europe bourgeoise[1].

    À l'antenne Dupont-Aignan reprenait dès lors une rhétorique qui ne détonne plus que dans les colloques et pseudo-débats officiels et artificiels de cette bien-pensance qui ne débat qu'avec elle-même. Selon les vrais sondages, le point de vue de NDA, sur ce point, agrée à quelque 80 % des Français. Il déclarait sans surprise

    Le 11 juin, déjà, il avait salué le refus par le gouvernement italien d'accueillir les 629 migrants de l'Aquarius. "Bravo Matteo Salvini !" avait-il proclamé.

    Le même jour, le parti "les républicains" avait suggéré de son côté de "poser la question de l'immigration de masse"[2]. Cette question se posant depuis quelque 40 ans, il nous semblerait grand temps d'y répondre.

    Restant dans la même logique le président de Debout la France, si le sort des migrants ne peut laisser indifférent, la France ne doit pas en accueillir davantage. "Quand on voit les pauvres migrants qui sont dans ce bateau, tout le monde a une pensée d'humanité mais on est dans du chantage humanitaire inacceptable, qui abouti à un appel d'air sans précédent en Europe", a-t-il affirmé. "Je refuse (de les accueillir), je pense qu'on devrait les renvoyer chez eux. La vraie humanité, c'est de s'occuper des pauvres qui sont dans notre pays, ceux qui n'ont pas de boulot, pas de logement, qu'ils soient Français d'ailleurs ou étrangers réguliers. Je pense qu'il y a urgence à s'occuper des malheureux qui sont sur notre sol, qu'il faut sauver le droit d'asile a-t-il encore insisté.

    On aurait été tenté de dire "rien de nouveau sous le soleil", si l'on ne tenait compte d'une accusation très grave qui mérite d'être creusée.

    Car Nicolas Dupont-Aignan ajoute : "mais là, c'est une immigration économique instrumentalisée par des passeurs et des ONG qui veulent détruire l'Europe",

    "Ces ONG, considère-t-il, sont les complices des passeurs puisqu'elles vont maintenant chercher les migrants à la limite des eaux territoriales libyennes. Ce qu'il faudrait faire, c'est tout simplement sauver ces malheureux, on ne peut pas les laisser se noyer, et les raccompagner immédiatement dans les ports les plus proches de Libye. Si on ne fait pas ça, on va alimenter les mafias qui instrumentalisent la misère humaine", a-t-il ajouté.

    Face à de telles affirmations très graves, ou bien on considère que la député de l'Essonne déraille, et alors pourquoi ne pas le faire bénéficier de la répression de la diffusion de fausses nouvelles prévue par la loi de 1881 ? Ou bien il dit vrai et alors on est en droit d'aller plus loin. On doit alors mettre en cause non seulement ces mafias. Elles ne sont pas inconnues des services de police. Il faut aussi dénoncer ceux qui les épaulent, dans la finance comme dans la classe politique de divers pays, dont deux au moins sont candidats à l'Union européenne.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] On ose à peine la qualifier de luxembourgeoise par respect pour le grand duc et souverain légitime de l'affligeant Juncker.

    [2] Cf. Flash Actu du Figaro http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/11/97001-20180611FILWWW00178-migrants-lr-veut-poser-la-question-de-l-immigration-de-masse.php

    http://www.insolent.fr/