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Europe et Union européenne - Page 522

  • Et le Maghreb, lui, peut rejeter les migrants en toute impunité ?

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    La semaine dernière, au large des côtes tunisiennes. Une embarcation où s’entassent quarante migrants, une plate-forme gazière, un navire tunisien de la société en question, la rencontre des trois protagonistes. En bout de chaîne, trois pays dont la Tunisie qui, après avoir donné leur autorisation, refusent catégoriquement – par crainte « de devenir une zone de débarquement et de faire face à un afflux massif de migrants » – de faire accoster ce navire ravitailleur et non humanitaire. Voilà de quoi donner du grain à moudre à tous les défenseurs d’un monde sans frontière qui s’activent dans notre pays.

    La Tunisie emboîte donc le pas à ses voisins. Au mois de juin, l’Algérie se trouvait accusée d’avoir expulsé, au cours des quatorze mois précédents, 13.000 personnes, les obligeant à fuir dans le Sahara, à pied, sans eau ni nourriture. La faute à « l’Union européenne » qui, en octobre 2017, a demandé aux pays d’Afrique du Nord de « renforcer leurs barrages aux frontières pour empêcher les migrants de se rendre sur le Vieux Continent […] ». C’est ce qu’on lisait dans Marianne. Hommes, femmes enceintes, enfants subissaient ainsi les affres du désert. Mais si un porte-parole de l’Union européenne affirmait avoir parfaitement connaissance « des agissements de l’Algérie », il estimait cependant « les pays souverains » libres d’expulser les migrants non désirés. Les pays du Maghreb souverains… et pas le nôtre !

    Au Maroc, la situation des migrants subsahariens n’est pas plus enviable. Quand ils ne survivent pas dans des décharges à ciel ouvert, comme titrait Libération le 8 juillet dernier, ils subissent, dans des conditions précaires, « le racisme et la misère » : « Le Maroc, c’est dur. On n’est pas les bienvenus, on n’arrive pas à s’intégrer », disait l’un d’eux, cité par Le Monde, en 2017.

    Alors, quoi ! On attend, par exemple, la réaction de Jean-Luc Mélenchon, le grand amoureux du Maghreb : il devrait monter au créneau et s’insurger contre la décision de la Tunisie ! Et celle du Président en personne, Emmanuel Macron, pour qui les migrations sont « un devoir d’humanité ». Que n’enjoint-il pas la Tunisie à faire accoster ce navire bientôt à court de vivres pour sauver ces quarante migrants ? Car on ne voit pas pourquoi les migrants ne représenteraient pas, pour la Tunisie, ce qu’ils représentent pour la France, à savoir « une opportunité économique » !

    Le Maghreb, donc, guère accueillant pour ses migrants. Sans doute pas autant d’associations que chez nous pour les aider à gagner l’Europe, et la France en particulier. Sans doute ni CADA ni CAO ni familles d’accueil où se reposer de leur périple. Sans doute pas, non plus, d’aides sociales pour leur permettre de ne pas rester dans une extrême pauvreté.

    Sans doute très peu ou rien de tout cela en Tunisie, en Algérie, au Maroc, pas même dans les pays du Golfe. Et pourtant, qui passe son temps à culpabiliser l’Europe de ne jamais en faire assez alors qu’elle continue d’en faire tant, au lieu de pointer du doigt ces pays qui traitent leurs migrants de façon aussi inhumaine ? Qui, si ce n’est la plupart de nos politiques et leurs thuriféraires, les médias ?

    On les attend de pied ferme couvrir cette sale histoire. « Des migrants dont une femme enceinte morts de faim et de soif à bord du Sarost 5 parce que la Tunisie s’est refusée à toute humanité : une honte pour la Tunisie » : ça en aurait, de la gueule !

    Caroline Artus

    http://www.bvoltaire.fr/et-le-maghreb-lui-peut-rejeter-les-migrants-en-toute-impunite/

  • Affaire Benalla : une affaire d’Etat ? – JT TVL 20 juillet 2018

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Version Rutube :

    1) Politique / Affaire Benalla : une affaire d’Etat ?

    Après la révélation de l’identité d’un membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron dans une affaire de violence en marge des manifestations du 1er mai, de nombreuses questions restent sans réponse. L’homme, visiblement adepte du coup de poing, évolue depuis longtemps chez les cadres socialistes et semble avoir bénéficié de la protection de l’Elysée dans cette affaire. Une commission d’enquête a été ouverte.

    2) Union européenne / Bruxelles tremble face au Brexit

    Alors que la situation politique en Grande-Bretagne s’enlise, Bruxelles a préparé son plan d’action face au Brexit au cas où aucun accord serait trouvé avec les Anglais avant mars prochain. Un scénario du pire qui a de plus en plus de chance de se réaliser.

    3) Société / Les animaux sauvages victimes de la cybercriminalité

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/20/24440/affaire-benalla-affaire-detat-jt-tvl-20-juillet-2018

  • « Combat pour l’Hémisphère Nord » – Chevauchez le tigre avec André Archimbaud

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ 

    Si vous en avez assez du foot, de la télé Macron ou des pleurnicheries sur les migrants, évadez-vous cet été grâce au roman d’André Archimbaud Combat pour l’Hémisphère Nord. L’amour d’Ariane [1]. Car c’est le roman à la fois étrange, exigeant et séduisant dont vous avez besoin pour quitter intelligemment ce monde vétuste et sans joie…

    Comme l’indique l’auteur, stratège d’affaires international et chroniqueur chez Boulevard Voltaire, il s’agit d’un essai en forme de roman qu’il a commencé d’écrire en 1989, pour « comprendre les enjeux géopolitiques et spirituels des trente prochaines années ».

    Mais sa lecture est fortement déconseillée aux paresseux, habitués du vocabulaire primitif en usage au journal télévisé de 20 heures ou sur les smartphones. Comme elle est déconseillée aux bobos et aux âmes molles.

    Un roman supersonique

    Dès les premières pages, André Archimbaud nous entraîne en effet dans un maelström de séquences, de concepts et de personnages : dans un gigantesque puzzle multidimensionnel où la distinction entre le présent, l’avenir et le passé s’estompe progressivement au profit d’une conception sphérique du temps et de l’histoire.

    L’action se déroule sur plus de 40 ans, de la chute de l’URSS à 2035, en passant par le 11 septembre 2001. Et elle entraîne le lecteur sur tous les continents, au rythme du Transsibérien ou de l’avion de ligne. Dans les villes-mondes, sur le Nil ou dans les sables du désert. Le tout en moins de 200 pages.

    Il s’agit d’un roman supersonique….

    Les Archontes contre les peuples

    Mais de quel combat s’agit-il ?

    De celui qui oppose la puissante secte des Archontes qui ont décidé d’ouvrir les différents sceaux de l’apocalypse sur le monde, à un petit groupe de douze résistants réunis autour de la figure emblématique d’Atalanta. Cette jeune femme « aux allures d’antique prêtresse, grande, scrutant l’auditoire de son regard étrange et pénétrant. Un regard sombre, magique, qui contient à lui seul toutes les aspirations de l’espèce en combat [2]».

    Atalantane serait-elle pas la nouvelle Ariane qui doit aider à vaincre le labyrinthe ou les modernes Minotaures veulent enfermer le monde ?

    Le roman de l’éternel retour

    Le propos d’André Archimbaud se laisse décrypter, au fil des pages et des denses séquences qui se succèdent à un rythme accéléré.

    Cette lutte ne renvoie-t-elle pas à celle qui oppose désormais les oligarques de la super classe mondiale, qui veulent détruire le monde pour mieux le diriger, à tous ceux qui veulent rester eux-mêmes et qui entendent puiser dans leurs traditions revivifiées la force de vaincre ?

    Eternel retour de la lutte entre les forces du chaos et celles de la lumière et de la vie.

    Eternel retour, le roman s’achève d’ailleurs sur ces mots…

    La synthèse des mythes et de la géopolitique

    Ce n’est pas pour rien si l’auteur se place d’emblée sous le patronage de « la géopolitique intégrale » de Raymond Abellio. Il en adopte aussi le style torrentiel et flamboyant.

    Mais on pensera aussi bien sûr à René Guénon, à Julius Evola et aussi au Jean Parvulesco de La Spirale Prophétique [3]. Ou encore à Nietzsche.

    La symbolique des mythes et de la Tradition rejoint la géopolitique et « s’élance vers nos rivages avec la force d’un tsunami », comme l’écrit si bien André Archimbaud. Ses héros ne veulent-ils pas forger un nouvel Occident, tourné vers l’Eurasie en réponse au chaos mondial des Archontes ? La Nouvelle Rome ou la Nouvelle Atlantide ?

    Ce qui rend aussi son roman à la fois exigeant et enrichissant car les références philosophiques, historiques et religieuses abondent, surabondent même. Car chaque ligne renvoie à de nombreuses significations, à de multiples sous-entendus pour les initiés, comme dans tous les bons mythes. Et pour apprécier pleinement certains développements, une bonne connaissance de l’ésotérisme musulman ou chrétien selon René Guénon et un bon dictionnaire [4]seront même nécessaires !

    André Archimbaud nous invite à chevaucher le tigre !

    Pour lutter contre le pouvoir des Archontes André Archimbaud, à la suite de Julius Evola et de la sagesse orientale ancestrale, nous invite à « chevaucher le tigre ».

    Un exercice assurément dangereux et assez peu dans l’air du temps pour les bisounours européens décadents. Surtout si le tigre se déplace à plus de 80km/heure…

    On n’est évidemment pas forcé d’être d’accord avec l’approche gnostique de certains de ses personnages. Ni avec leur propension au syncrétisme. On n’est pas forcé de croire non plus que l’islamisme sera un facteur de rénovation pour l’Europe décadente.

    Mais, en refermant le livre, on a quand même envie de chevaucher ce tigre en compagnie de la belle et énigmatique Atalanta !

    Michel Geoffroy 17/07/2018

    [1] Avatar Média Editions diffusion,  2018
    [2] Page 159
    [3] La Spirale Prophétique, Jean Parvulesco , Guy Trédaniel éditeur, 1986
    [4] Pas Wikipédia qui ne sera pas au niveau  !

    https://www.polemia.com/combat-hemisphere-nord-andre-archimbaud/

  • Europe : Divergences

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    L’Europe n’a plus d’âme. L’européisme macronien va l’achever.

    Le sommet européen du vendredi 29 juin qui s’est achevé sur un faux accord, n’a fait que révéler encore plus les antagonismes sous-jacents qui fragilisent désormais de manière continue l’Union européenne.

    Angela Merkel ne peut plus parler avec autorité en Europe ; elle ne conduit même plus son gouvernement ; elle doit passer son temps à signer des compromis, tantôt avec son ministre de l’Intérieur, le bavarois Horst Seehofer, l’ex-homme fort de la CSU, tantôt avec le SPD, l’autre parti de la prétendue grande coalition. Le vice-Chancelier SPD, Olaf Scholz, a demandé du temps pour préciser les termes d’un nouvel accord. C’est de jour en jour que les oppositions se règlent désormais en Allemagne. Andrea Nahles, la nouvelle présidente du SPD, ne veut pas avaliser des décisions qui n’auraient pas été discutées, en particulier concernant des centres fermés de transit qui seraient installés aux frontières allemandes et qui permettraient des triages : « des prisons à ciel ouvert » ! Bref, le SPD veut interférer dans l’accord CDU-CSU déjà lui-même aléatoire, puisque c’est contrainte et forcée que Merkel l’a contresigné.

    Incertitudes allemandes

    Le gouvernement de coalition ne durera peut-être pas et nul ne sait ce que sera l’Allemagne dans les semaines qui viennent et par qui elle sera gouvernée. L’équilibre du jour n’est dû paradoxalement qu’à l’AfD, chacun redoutant qu’en cas de nouvelles élections le parti nationaliste ne récolte encore davantage de voix ; la CSU bavaroise ne veut pas se voir supplanter dans son propre land et le SPD sait qu’il sera, cette fois-ci, rétamé.

    Comment dans de telles circonstances Angela Merkel pourrait-elle définir une politique européenne alors que les pays de l’Est, l’Italie maintenant, lui reprochent ouvertement la série des décisions qui, depuis 2015, a ouvert l’Europe aux vagues migratoires ? Dans l’impossibilité de jouer un rôle, elle a laissé agir Emmanuel Macron qui en a profité pour ramener les choses à lui. Dans sa déclaration finale, le président français s’est félicité d’avoir réussi à imposer un accord aux 27.

    « Le repli national » ne l’a pas emporté, a-t-il dit, « c’est pour moi une vraie satisfaction et une victoire. L’Europe s’est décidée même si ça prend du temps ».

    Inutile de signaler qu’à la sortie du rendez-vous européen force gens persiflaient une telle autosatisfaction. Les 27 n’avaient donné leur accord que parce que précisément rien de définitif n’avait été acté dans la longue nuit de prétendues et mensongères délibérations. Chacun veillait à son intérêt, pendant que Macron faisait la mouche du coche. L’Italien feignait de croire que l’Europe s’engagerait à le soulager ; les autres pensaient qu’ils pourraient renvoyer leurs migrants selon des procédures qui seraient enfin mises en œuvre. Un marché de dupes.

    Donald Tusk, le président du Conseil européen, convenait qu’il ne fallait pas se leurrer : « Il est bien trop tôt pour parler d’un succès ».

    Volontariat européen

    Qu’on en juge ! « Des centres contrôlés établis dans des États membres, sur une base volontaire (!) » serviront à faire le tri des migrants, en particulier ceux qui sont secourus en Méditerranée, entre les réfugiés qui peuvent prétendre à bénéficier du droit d’asile, et les migrants dits économiques ; l’UE s’engagerait à y mettre les moyens. Évidemment chacun pense que lesdits centres seront très bien installés chez les voisins à qui il se propose très clairementt d’adresser ses propres colonnes de migrants. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à l’issue du sommet aucun pays ne s’était déclaré « volontaire ». Il semble bien qu’à ce jour la situation soit la même ! Même Macron a dû l’avouer : « La France n’ouvrira pas de centres de ce type… ». Eh, oui !

    L’Espagne et Malte n’ont pas l’intention non plus de donner trop de suite à des gestes d’apparente générosité. L’Aquarius et le Lifeline, ça suffit. Puisque toutes les mesures décidées au sommet, selon le communiqué final, « s’appliqueront sur la base du volontariat », la vérité toute nue est qu’à ce jour il n’y a aucun volontaire. Donc l’Italie de Salvini continuera sa même politique de refus absolu et de fermeture de ses ports.

    Alors, tout le reste est littérature et constructions artificielles comme les aime Macron. Retour des refusés après triage : quand et comment ? Nul ne sait ! Les pays d’origine évidemment refuseront à leur tour, et, alors, qu’est-ce qu’on fait ? Répartition des bénéficiaires du droit d’asile selon « les principes de solidarité européenne »… Cette solidarité reste, elle-même, sans que ce soit trop spécifié, volontaire ; c’est pourquoi les pays de l’Europe de l’Est et du Nord ont souscrit sans difficulté, du moment que le mot « quotas » a disparu !

    L’Europe de la tromperie

    Victor Orban a déclaré que « la Hongrie restera un pays hongrois et ne deviendra jamais un pays de migrants ». Rien n’est plus clair et donc rien n’est plus ambigu que la solution macronienne. Angela Merkel ne pensait, quant à elle, qu’à traiter avec ses voisins, en particulier avec le chancelier autrichien, qui assure la présidence tournante de l’UE de juillet à décembre et qui prévient qu’il renverra tout migrant dans le pays qui l’aura enregistré ! L’Allemagne a du souci à se faire. Et le Brenner sera encore un lieu d’affrontements.

    Ces tristes « bidouillages » ne renforceront pas l’idée européenne. Les élections de 2019 au parlement européen s’en ressentiront. La grande vision dont notre président se flatte et sur laquelle il a misé tout son avenir, se heurte au dur mur des réalités. Il n’a guère obtenu plus de succès sur sa vaste perspective d’une zone euro qui fonctionnerait à plein régime et qui permettrait une intégration économique et financière plus complète. Les Allemands ne veulent pas être prisonniers d’un système qui les placerait en banquiers et en financiers de dernier recours. Les Néerlandais ne souhaitent pas payer davantage. Bref, personne n’y croit vraiment. Macron est encore une fois de plus le seul à se déclarer « optimiste » et à parler encore de « feuille de route franco-allemande ».

    Incorrigible esprit faux. « Le pire dérèglement de l’esprit, selon Bossuet, c’est d’imaginer les choses telles qu’on voudrait qu’elles soient et non telles qu’elles sont en effet. »     

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Poutine lors de sa conférence de presse avec Trump : «J’ai travaillé dans le Renseignement (…) M. Soros s’ingère partout.» (Ajout d’un résumé de la conférence de presse)

    Poutine en conférence de presse avec Trump : «J’ai travaillé dans le renseignement (…) Vous savez, M. Soros s’ingère partout.»
    – RT France, 16 juillet 2018, 17h50

    (Voir à 42min20)

    Résumé en 13 minutes des moments les plus importants de la conférence de presse :

    http://www.fdesouche.com/1042991-poutine-lors-de-sa-conference-de-presse-avec-trump-jai-travaille-dans-le-renseignement-m-soros-singere-partout-video-integrale-de-la-conference-de-presse
  • Filip Dewinter à Londres samedi au rassemblement pour la libération de Tommy Robinson

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    Belgique et Royaume-Uni. L’homme fort du Vlaams Belang et député Filip Dewinter a pris la parole ce samedi 14 juillet 2018 à Londres au Royaume-Uni lors de la manifestation en vue de réclamer la libération de Tommy Robinson. Il a déclaré : « Donald Trump a raison : « L’Europe est en train de perdre sa culture à cause de l’immigration. ». »

    Source Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/16/filip-dewinter-a-londres-samedi-au-rassemblement-pour-la-lib-6066693.html

  • Politique & éco n°178 avec Charles Gave : Menaces sur la finance et grand réveil des peuples

    Olivier Pichon reçoit Charles Gave économiste et financier.

    1) De sérieux doutes sur la planète financière.
    – Charles Gave : «  je n’ai pas peur, mais j’ai un doute ! »
    – La finance au centre du monde, une erreur !
    – Quand la BCE décide qu’il y a des actifs qui n’ont pas le droit de baisser.
    – Un système de faux prix avec de la monnaie qui n’existe pas.
    – Les entrepreneurs dépourvus d’information.
    – Les outils du marché, les taux d’intérêts et les taux de change devenus «  illisibles ».
    – Gare au retour des «  vrais prix » !
    – Les faux prix ont pour conséquence le non investissement, le refus d’embauche et le maintien en cash.
    – Nous arrivons en fin de période des faux prix : exemple la dette italienne, la Deutsche Bank.
    – Ces banques menacent non seulement le système bancaire mais toute l’économie financière.
    – Le problème Allemand : Kissinger : «  trop grosse pour l’Europe, trop petite pour le monde. »
    – En cas de faillite de la DB les traités interdisent son rachat par l’Etat allemand, règle établie à la demande de …l’Allemagne.
    – Retour sur la faillite de Lehmann Brother.
    – Le précédent de la Suède.
    – « Pendre un banquier de temps en temps ! ».
    – Pour un « Bruxit », sortir Bruxelles et son administration de l’Europe !

    2) Qui pourrait mourir pour l’Europe de Bruxelles ?
    – L’Europe une civilisation, pas une nation, vouloir un état Européen est une sottise !
    – Une crise constitutionnelle en Europe : Technocratie contre démocratie, un problème de légitimité.
    – Populisme l’autre nom de la démocratie.
    – La montée du $ aggrave la crise de la dette, l’heure de vérité des endettés en $ est en train d’arriver.
    – Conséquence : crise de liquidité.
    – La Chine est prête à affronter la guerre des monnaies.
    – L’Allemagne devrait voir ses débouchés hors Europe se limiter, et elle a moins de débouchés européens.
    – Un problème supplémentaire pour l’Allemagne.
    – Et pendant ce temps Trump.
    – Pour résumer le problème, une métaphore polynésienne : le combat des hommes des arbres contre celui des hommes des bateaux.
    – Il n’y a plus de gauche et de droite.
    – Dans cette analyse la guerre monétaire plus pertinente que la guerre commerciale.
    – L’enjeu : la fin du principe impérial du dollar.
    – Le pétrole payé en $ : la veine jugulaire, on entre dans une période dangereuse.
    – Ceux qui ont voulu s’affranchir du $ l’on parfois payé de leur vie, les hommes de Bruxelles eux, obtempèrent.

    3) Le grand retour des peuples.
    – Quand les «  hommes des arbres veulent en finir avec les hommes des bateaux »
    – Samuel Huttington contre Francis Fukuyama.
    – Non, depuis la chute de l’URSS l’histoire n’est pas finie !
    – Une guerre de civilisation.
    – les mondialistes ne changent pas et persévèrent dans l’erreur.
    – Les peuples se révoltent.
    – Biologie l’homme se prend pour Dieu, la fin d’une civilisation ?
    – La France une exception dans le paysage populiste, la forgerie Macron, un produit médiadico-financier.
    – Les périphéries que Macron devrait écouter.
    – le détricotage des souverainetés, un échec attendu.
    – Panem et circenses, le foot !
    – Apologie du rugby, rachat du Biarritz Olympique par Ch. Gave une sport de racines.
    – Retrouver ses racines, un mouvement très puissant qui n’est qu’à son commencement.
    – Les aberrations juridiques de la cour de justice européenne.
    – Les juges ne doivent pas dire le droit mais l’appliquer !
    – Aux USA vaste mouvement de remise en place des juges, pas en France et en Europe.
    – L’état, en France, congénitalement liberticide, la loi sur les fake news.
    – En finir avec la commission de Bruxelles ni élue ni révocable, la forme la plus avancée de destruction des nations.

    Aux européennes surtout ne pas voter utile, mettre en minorité l’oligarchie !

     
  • Le crépuscule de leur monde

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    Georges Feltin-Tracol

    « Ce que nous devons redouter, s’inquiète Jean Daniel dans L’Obs du 7 juin 2018, c’est le renoncement de l’Europe. Son agonie serait la fin de notre monde. » L’éditorialiste de l’hebdomadaire officiel de la Deuxième Gauche a raison : la construction européenne décidée par les cénacles bancaires, atlantistes et cosmopolites a perdu toute valeur et se retrouve maintenant contestée par tous. Il faut s’en réjouir à la condition impérative d’exiger une autre Europe reconquérante.

    La crainte de Jean Daniel fait écho à l’alarme lancée dès avril 2016 par Anne Applebaum dans le Washington Post. « Nous sommes à deux ou trois mauvaises élections de la fin de l’OTAN, de la fin de l’Union européenne et, peut-être, de l’ordre libéral du monde tel que nous l’avons connu. » Oui, son désordre libéral mondial chéri fléchit enfin et emporte avec lui un Occident déclinant.

    Les résistances à cette mutation historique demeurent toujours vives. En dépit de récents et fréquents coups qui la bousculent, l’« Hyper-Classe » transnationale ne se rendra pas aussi facilement. Elle se trouve néanmoins sur la défensive et voit les nouvelles générations se détourner de ses lubies multiculturalistes. Le Figaro du 20 juin 2018 présente les résultats d’une étude prouvant que « les jeunes Européens tendent vers les valeurs conservatrices ». Plus de la moitié d’entre eux pensent que « pour certains crimes, la peine de mort est la condamnation la plus appropriée ». À peu près le même pourcentage (45 % en France) estime que leur pays « devrait être gouverné par un dirigeant fort qui n’aurait pas à se soucier du parlement ou des élections ». Le modèle illibéral inauguré en 1994 par le président bélarussien Alexandre Loukatchenka et repris depuis par Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban semble convaincre les électeurs ouest-européens de demain…

    Le responsable général de l’enquête, Séraphin Alava, conclut fort désabusé. « Cinquante ans après 1968, au lieu de dire “ ni dieu ni maître ”, la jeunesse clame tout le contraire. Elle dit qu’elle veut un Dieu, un maître, et même qu’il est permis d’interdire. » Le bourrage de crânes scolaire, gratuit et obligatoire ne serait finalement guère pertinent.

    Les médiacrates ont raison d’avoir peur. Gramsci expliquait que « la crise consiste justement dans le fait que le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Ces nouveaux « monstres » s’appellent la jeunesse d’Europe, qu’elle soit identitaire, islamiste ou néo-gauchiste. Exclue par les retraités soixante-huitards, elle trépigne plus que jamais de colère. « À mon avis, l’atmosphère aujourd’hui est très similaire à 1968 en Europe, déclarait au Monde du 18 juillet 2015 le président du Conseil européen Donald Tusk. Je sens un état d’esprit, peut-être pas révolutionnaire mais d’impatience. Mais quand l’impatience devient un sentiment collectif, elle peut conduire à une révolution. » Qu’il soit au plus vite entendu !

    Bonjour chez vous et excellentes vacances d’été !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°87, diffusée sur Radio-Libertés, le 13 juillet 2018.

  • Le multiculturalisme n'est plus accepté par les jeunes en Grande-Bretagne

    Les décennies d’efforts pour promouvoir le multiculturalisme ont produit un effet contraire, comme l’indique une nouvelle étude majeure montrant que les adolescents se mélangent moins avec d’autres groupes raciaux que les 40 ans et plus.
    Malgré le développement de la « diversité » dans notre société comme jamais auparavant depuis que l’immigration massive a transformé le visage de la Grande-Bretagne, les adolescents britanniques aujourd’hui ont presque 30% moins d’amis d’autres origines ethniques que les gens des années 20 et du début des années 30.
    L’analyse, conçue par des psychologues expérimentaux de l’Université d’Oxford, a constaté que la génération actuelle d’adolescents montre des niveaux de ségrégation sociale identiques à ceux des personnes d’âge moyen.
    Ce résultat surprenant est apparu lors de la première phase de recherche lancée par la Commission d’Intégration Sociale, un projet soutenu par diverses ONG et entreprises pour examiner l’impact de la diversité croissante en Grande-Bretagne.
    Cette étude est dévoilée alors que les nouveaux chiffres du Bureau de Statistique Nationale ont montrent que le Royaume-Uni a eu la croissance démographique la plus rapide en Europe au cours de la dernière décennie avec la même augmentation de population sur cette période que lors de la génération précédente entière.
    Le premier rapport de cette commission, qui doit être publié plus tard dans la semaine, montre comment les populations de classes et de générations différentes se mélangent dans la Grande-Bretagne moderne. Mais des résultats initiaux reçus par le Sunday Telegraph mettent en évidence des inquiétudes au niveau de l’intégration raciale parmi la tranche d’âge la plus jeune.
    Ainsi un adolescent moyen a seulement moitié moins d’interaction avec des personnes d’origines différentes que les projections pourraient le laisser supposer, en fonction de l’endroit où il vit. 
    Matthew Taylor, le directeur général de la Royal Society of Arts, qui a présidé la commission, a déclaré que “des questions sérieuses” pouvaient se poser sur la capacité des écoles pour intégrer correctement des jeunes de contextes différents qui se côtoient dans les couloirs chaque jour.
    « Ce point ne se rectifiera pas tout seul et exige l’attention urgente de tous pour promouvoir une meilleure intégration parmi des jeunes quand ils sont à un moment particulièrement formateur dans leur développement », a-t-il dit.
    Ces conclusions ont été basées sur un échantillon de 4.269 personnes interviewées par Ipsos MORI. On a demandé à chaque participant de décrire des rencontres récentes avec leurs amis et demandé de donner des renseignements sur ceux qui était présent et la nature de leurs relations.
    Source