Anticapitaliste et chef d’entreprise, ancien de la LCR et ci-devant député embourgeoisé deLa France Insoumise dont il est un des cadres de premier plan, le socialo-trotskyste Eric Coquerel a été entarté jeudi tel un vulgaire Bernard-Henry Lévy. Les faits se sont déroulés à Colombes (Hauts-de-Seine) alors qu’il se rendait à une réunion publique contre la loi Asile et immigration – elle été adoptée hier par les députés. Antimacroniste… qui a appelé à voter Macron face à Marine en mai dernier, le citoyen Coquerel a porté plainte après cet entartage revendiqué par l’Action Française. Son jeune entarteur a expliqué qu’il entendait dénoncer par son geste « un collabo de l’invasion (migratoire). » Eric Coquerel, chaud partisan d’ un accueil renforcé des migrants, a affirmé sur France info, invité à réagir à l’agression dont il a été victime: « On a les commanditaires et ceux qui le revendiquent. Si on les laisse faire là, on peut se demander jusqu’où ils iront(…). Plusieurs députés de LFI font l’objet de menaces de la part de groupuscules d’extrême droite. » Sur cette même antenne, le porte-parole FN et maire de Beaucaire Julien Sanchez a dit « regretter ce type d’action» dont M. Coquerel a fait les frais - de pressing, de shampoing et d’amour propre. Mais il n’y a pas « de fumée sans feu » et «monsieur Coquerel est un habitué de la provocation puisqu‘il a organisé avec ses amis l’occupation de la basilique de Saint Denis, ce qui est tout à fait inadmissible. On s’est attaqué à un lieu de culte dans la République et on a franchi certaines limites » a jugé Julien et « personne n’a de leçons à recevoir de l’extrême gauche en matière de violences! »
Dans ce registre rappelons en effet qu’un immigrationniste acharné comme Eric Coquerel était au nombre en 2012 des signatures de la pétition pour prendre la défense du rappeur Saïd et de sa chanson crachant sur l’histoire de notre pays qualifié de raciste, de colonialiste, intitulée «Nique la France». N….er la France par la poursuite de l’immigration massive reste bien un objectif révolutionnaire…qui n’est certes pas l’apanage de l’extrême gauche anticapitaliste
D’un coup de com l’autre, celui mené avec des moyens humains et matériels plus conséquents par Génération Identitaire (GI) cette fin de semaine a été un modèle du genre par ses retombées et ses effets politiques, que l’on s’en félicite, qu’on l’approuve ou non.
Une centaine de militants , notamment Français et Italiens, ont occupé le col de l’Echelle (Hautes-Alpes) une voie de passage très peu ou pas du tout contrôlée par les forces de l’ordre et qui est empruntée par les immigrés clandestins qui entendent gagner la France via l’Italie. Une action qui a suscité de nombreux commentaires et réactions, ce qui était bien évidemment le but recherché en plein débat parlementaire sur la poursuite de l’immigration. « La mission est une réussite, nous avons réussi à attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Échelle » a déclaré Romain Espino, un porte-parole de GI. Hier dimanche, des antifas italiens ont répliqué à cette action en forçant une barrage de la gendarmerie pour permettre à des immigrés illégaux de pénétrer sur le territoire français.
De Brice Hortefeux (LR) à Danielle Obono, tous ont dénoncé dimanche lors du vote du projet de loi asile et immigration, le blocage nauséabond de ce point de passage pour clandestins. Comme à leur habitude, les pontes de LFI, qui n’ont pas eu un mot pour dénoncer les facs occupés et vandalisés par l’extrême gauche, se sont distingués en hurlant au retour des années noires après cette opération des identitaires. «Une milice d’extrême droite est actuellement en train de faire la police des frontières dans les cols alpins » s’est étranglé M. Coquerel rejoint dans son indignation par beaucoup de ses collègues et notamment par l’ex PS Jean-Michel Clément, député LREM qui a voté contre le projet de loi asile-immigration et qui vient d’annoncer son départ du parti présidentiel – 14 députés LREM se sont abstenus de voter cette loi , un « péché véniel » et non « mortel » comme celui de M. Clément a précisé le patron du groupe, Richard Ferrand…
Le patron de LFI a vu comme les complotistes paranos de sa mouvance la main du Front National. dans ce blocage du col de l’Echelle. M Mélenchon a hurlé contre « la petite bande des amis de Madame Le Pen (qui) prétend régler le problème de la frontière (et) repousser dans la neige de pauvres gens qui s’y trouvent. » « C’est précisément parce que ce sont (les identitaires, NDLR) des pitres un peu dérangés qu’il sont dangereux» a t-il déclaré avant «(d’ adjurer)» Gérard Collomb de sortir la grosse matraque contre GI car «c’est votre devoir de nous protéger, et les migrants aussi.» Qu’est-ce qu’il ne fait pas dire comme âneries pour se faire bien voir et quémander les voix des quartiers pluriels...
Dépassé comme souvent, le ministre de l’Intérieur a conspué « les gesticulations qu’évidemment nous condamnons (de GI) » mais «tomber dans le panneau de ces gesticulations, c’est faire une publicité à une force qui n’en est pas une. » «Ne règne qu’une seule chose en France, l’ordre républicain que nous garantissons partout. » Le problème justement , c’est que l’ordre républicain n’est plus garanti partout, très loin s’en faut, par ceux qui en sont les dépositaires note Bruno Gollnisch. Et c’est parce que cette réalité là est rendue voyante par l’action menée au col de l’Echelle qu’elle déclenche aussi tout ce bruit.
Alors M. Collomb a tenté de camoufler son impuissance aux yeux des Français en déclarant que des renforts « importants» de forces de l’ordre vont être envoyés dans les Hautes-Alpes afin de « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières.» S’adressant plus spécifiquement à la gauche de la gauche qui aime beaucoup l’appareil policier pour peu qu’il persécute ses adversaires, le ministre de l’Intérieur a assuré que ses « services surveillent avec une extrême attention tous ceux qui font partie de cette mouvance (identitaire) » car «dans des esprits faibles cela peut pousser à l’assassinat politique (?). »
Esprits faibles qui sont surtout à la tête de de notre pays depuis trop longtemps et dont la faiblesse, le manque de volonté devant le défi migratoire qui se pose à la France (comme au reste de l’Europe) est aussi criminel qu’aberrant. A cette aune, le FN a démasqué lui aussi les contradictions, le double-langage de LREM et des autres partis de gauche quand quatre de ces députés ont voté hier l‘article 5 de la loi asile et immigration, réduisant le délai de première demande d’asile de 120 à 90 jours. Ce qui a entraîné une réaction embarrassée de Nicole Belloubet, ministre de la justice, invitée hier de France Inter.
Elle a rappelé l’évidence en affirmant que le gouvernement et sa majorité sont « en désaccord profond avec les (propositions et analyses) qui sont défendues par le FN». «Ce texte n’a pas été écrit pour séduire le Front National », même « le Front National adopte des tactiques pour précisément déstabiliser l’ensemble de notre système républicain .»
Ce qui déstabilise non pas le système républicain , ce qui ne serait pas le plus grave, mais la France même c’est plus exactement la non remise en cause des pompes aspirantes de l’immigration, du droit du sol et du regroupement familial. Autant dire que Mme Belloubet a raison de dire que ce texte pas du tout à la hauteur des enjeux, n’est guère séduisant et s’apparente et un grossier enfumage.
https://gollnisch.com/2018/04/23/asile-au-col-de-de-lechelle-la-gauche-grimpe-aux-rideaux/

Belle opération de communication de Génération identitaire, qui s'était déjà fait remarquer en Méditerranée : samedi 21 avril à 9h, une centaine de militants, composés de Français, d’Italiens, de Danois, d’Autrichiens, d’Anglais et d’Allemands, ont pris position au col de l’Échelle, à 25 km de Briançon, dans les Hautes-Alpes, afin de barrer la route aux immigrés clandestins. Le mouvement a pu mobiliser deux hélicoptères qui ont survolé la zone tout au long de l’après-midi.
Robert Steuckers : Les textes qui figurent dans les 996 pages de cette trilogie sont tirés de mes anciennes revues, des conférences prononcées au fil du temps ou encore des entretiens accordés à des revues ou des sites amis, le tout sur une période d’un peu plus de vingt-cinq ans. Je n’avais pas l’intention de publier quoi que ce soit, n’ayant jamais eu la vanité du graphomane qui s’ingénie à noircir du papier pour compenser on ne sait trop quelle blessure de sa petite enfance. Jusqu’au jour où j’ai rencontré Jules Dufresne des Éditions du Lore qui m’a littéralement assiégé pour que je lui remette mes textes sur la révolution conservatrice allemande. Dufresne, avec l’ardeur de sa jeunesse, a ouvert la boite de Pandore : à sa suite, Laurent Hocq, directeur des Éditions Bios (Lille), m’a fait subir un deuxième siège pour que je compose cette trilogie. Laurent Hocq a pris de sérieux risques financiers pour lancer cette entreprise et je lui en suis très reconnaissant; j’attends surtout de mes lecteurs qu’ils lui rendent hommage et qu’ils l’épaulent dans ses initiatives. Chaque texte de cette trilogie a en fait une histoire, est né de circonstances particulières, liées à mes tribulations de gamin métapolitologue, qui m’ont fait pérégriner de colloques en conférences à travers toute l’Europe : j’ai surtout une dette ineffaçable envers deux hommes aujourd’hui décédés, Gilbert Sincyr, ancien Président de l’association grande-européenne Synergies européennes et Robert Keil, animateur du Cercle Hermès à Metz et co-fondateur, avec André Wolf, de l’association Minerve. Sincyr et Keil se sont décarcassés pour organiser des colloques et des conférences, des universités d’été et des séminaires à tour de bras. Les textes de la trilogie sont aussi le fruit de leurs efforts, de leur énergie qu’ils ont dépensée sans compter. Je n’oublie pas, non plus, deux amis allemands, Heinz-Dieter Hansen de Hambourg et le Dr. Rolf Kosiek, qui m’ont invité régulièrement à prendre la parole devant leurs publics respectif ni les efforts de trois amis milanais, Marco Battarra, Alessandra Colla et Maurizio Murelli, de la Società Editrice Barbarossa, sans qui les magnifiques universités d’été italiennes de Synergies européennes n’auraient pas été possibles ni la superbe collection de livres, baptisée « Sinergie Europee ». Enfin, je remercie mon éditeur espagnol actuel Manuel Quesada, dont le deuxième volume de la trilogie reprend un entretien, ainsi que mon éditrice australienne Gwendolyn Taunton, philosophe traditionaliste très pointue, qui a pris le risque, elle, de me faire connaître dans le monde anglo-saxon. En fait, je réactive un vieux combat en entrant dans le troisième âge : quelques humoristes facétieux de mes compatriotes flamands disent que je suis le « Colonel du Volkssturm métapolitique ».


