Europe et Union européenne - Page 650
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Attentat de Manchester : la traque - Journal du vendredi 26 mai 2017
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Vive l'Europe : Henry de Lesquen et Daniel Conversano (avril 2017)
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Le Chant des alouettes : le grand poème identitaire européen
À l’occasion du colloque de l’Institut Iliade « Européens : transmettre ou disparaître », Thibaud Cassel a réuni une anthologie poétique, Le Chant des alouettes,publiée par les éditions Pierre-Guillaume de Roux. Un condensé de la civilisation européenne. Voici la recension qu’en a faite François Bousquet dans le n° 166 d’Eléments, daté de juin-juillet 2017.
Comment définir une civilisation d’un trait, et d’un trait qui n’ait ni l’approximation d’une formule alchimique ni l’aridité d’une équation mathématique ? Rien de tel que la poésie. Et quel continent a tout jeté dans ses vers, dans sa littérature – son âme, son élan vital, sa physionomie ? L’Europe. Depuis Homère. Les livres en sont le dépôt vivant.
Le grand John Cowper Powys disait d’eux qu’ils renferment « la parole de l’homme opposée au silence de la nature et au mutisme cosmique ; ils représentent la vie de l’homme face à la mort planétaire, la révélation faite à l’homme par le dieu qui l’habite, et la réponse de l’homme au dieu extérieur. Quiconque touche un livre, ne touche pas seulement “un homme”, mais touche l’Homme avec une majuscule. L’homme est l’animal qui pleure, qui rit, et qui écrit. Si le premier Prométhée a volé le feu du ciel dans une tige de fenouil, le dernier l’y rapportera dans un livre ». C’est plus vrai encore de l’homme européen. Thibaut Cassel s’en est souvenu. Il a enfermé l’Europe dans un écrin de papier : une anthologie poétique, une soixantaine de textes reliés les uns aux autres par un même patrimoine, historique ou génétique, qu’importe, pour l’essentiel français. Pari audacieux, pari tenu.
Ils tracent le limes culturel de l’Europe. Un « vaste poème identitaire », résume l’auteur dans une introduction limpide dont il faudrait tout citer :
« L’Europe, c’est l’expression de nos peuples à la clarté des astres parents et successifs de la Grèce, de Rome, de la chrétienté puis des nations. »
Elle doit ce qu’elle est au génie grec, à la romanitas et à la Respublica christiana qui, à travers les Universités médiévales, diffusa sur le continent une langue et une philosophie communes, le latin et l’aristotélisme. Les cités, l’empire, les nations, longue chaîne ininterrompue. […]
Le Chant des alouettes, par Thibaud Cassel, préface de Christopher Gérard, édition Institut Iliade/Pierre-Guillaume de Roux, 2017, 176 p.
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Les Allemands originaires de Russie votent pour l’AfD
Les « Allemands de Russie » sont des personnes nées en Russie qui ont pu migrer en Allemagne car une partie de leurs ancêtres étaient originaires de ce pays. La plupart de ces 4 200 000 individus sont venus de pays de l’ancienne Union soviétique. Ils ont principalement voté, jusqu’à présent, pour la CDU mais sont désormais attirés par le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD). Le vote CDU était dû au fait que la plupart de ces migrants étaient arrivés à l’époque du Chancelier CDU Helmut Kohl et ils ont voté pour ce parti afin de le remercier de leur avoir permis de s’installer en Allemagne.
Lors des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie du Nord-Westphaliedu 14 mai 2017, l’AfD a obtenu ses meilleurs scores dans des endroits au sein desquels de nombreux « Allemands de Russie » vivent : alors que l’AfD décroche 7,4 % lors de ce scrutin, il obtient 18,8 % à Bielefeld/Baumheide, 19, 6 % à Duisbourg/Neumühl et 23,7 % à Espelkamp/Mitte.
Lors des élections pour le Parlement du Land de Berlin du 18 septembre 2016, l’AfD a obtenu à Marzahn, où les « Allemands de Russie » sont surreprésentés, 32,6 %. Ces gens, qui votaient souvent à gauche, choisissent dorénavant l’AfD car, suite à l’afflux de migrants, la sécurité est devenue un sujet important. Pourtant, selon les statistiques récentes, Marzahn est une des parties les plus sûres de Berlin.
À Pforzheim/Heidach, bastion des « Allemands de Russie », dans le riche Bade-Wurtemberg, l’AfD a obtenu 43,9 % lors des élections du 13 mars 2016 pour le Parlement du Land. Interrogés, les habitants prétendent avoir peur de perdre leur nouvelle patrie, l’Allemagne, inondée de migrants non-européens. Ils reprochent à ces derniers de créer de l’insécurité, de ne pas vouloir travailler, de ne pas désirer s’intégrer.
Des « Allemands de Russie » reprochent aux migrants importés en 2015 par la Chancelière Angela Merkel de tourner en rond toute la journée dans les rues.De plus, ils sont mécontents du fait que ces gens aient pu entrer et s’installer en Allemagne alors qu’eux-mêmes voulaient faire venir des membres de leur famille et cela leur a été refusé.
Au sein des quartiers où vivent les « Allemands de Russie », l’AfD a avant tout utilisé l’Internet afin de toucher les électeurs potentiels : une campagne y a été conduite en langue russe.
Les « Allemands de Russie », dont 42 % parlent exclusivement russe à la maison, s’informent avant tout en passant par les médias russes.
Les « Allemands de Russie » constituent le plus grand groupe issu de l’immigration disposant du droit de vote en Allemagne.
Texte repris du blog de Lionel Balland
https://fr.novopress.info/205940/les-allemands-originaires-de-russie-votent-pour-lafd/
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Le nombre de banquiers millionnaires en nette hausse en France
Les quatre grandes banques françaises comptent 102 banquiers gagnant plus de 1 million d’euros dans l’Hexagone. Un chiffre en hausse de 24 % par rapport à l’année 2015.En 2016, les grandes banques françaises se sont révélées beaucoup plus généreuses envers leurs banquiers millionnaires... installés en France. Dans l'Hexagone, 102 collaborateurs de BNP Paribas, de Société Générale, du Crédit Agricole et de Natixis se sont vu attribuer plus de 1 million d'euros chacun l'an dernier. Un chiffre en hausse de 24 % par rapport à 2015. Des quatre grands groupes, la banque de la Défense est celle qui en compte le plus sur le territoire (42 banquiers millionnaires).Partout ailleurs en revanche, le cercle de ces bénéficiaires s'est restreint, en particulier en Grande-Bretagne, où se concentre le gros de ces troupes. A la Société Générale, la part des banquiers millionnaires à l'étranger est passée de 72 % à 52 % entre 2015 et 2016. Chez Natixis, celle-ci a reculé de 62 % à 52 %, après avoir grimpé de 20 points entre 2014 et 2015.Chez BNP Paribas, on note également une légère baisse en Asie (avec 39 banquiers millionnaires en 2016, contre 44 l'année précédente) et au Royaume-Uni (68 contre 71). Ainsi, à l'échelle des quatre groupes bancaires, ce sont au final quelque 40 financiers à l'étranger qui ont perdu le statut de banquier millionnaire.Une raison inattendueLes raisons de ce recentrage sur l'Hexagone sont multiples. « Cette augmentation s'explique notamment par le fort développement de nos activités de banque de grande clientèle », indique Natixis, évoquant ses résultats en banque d'affaires. Un autre établissement souligne aussi un net redressement de ses performances dans certains métiers en France, comme les taux.Avec le déclenchement du Brexit , les grands groupes français ont aussi pu vouloir relâcher leurs efforts de rémunération en Grande-Bretagne, la visibilité manquant et la concurrence des talents se relâchant. Leur priorité était d'organiser d'éventuels transferts. Une banque explique d'ailleurs la hausse du nombre de ses banquiers millionnaires en France par le retour d'expatriés de l'étranger. Cette tendance pourrait se confirmer en 2017. Les banques du continent européen commencent en effet à menacer de quitter la City, car Londres veut renchérir leurs coûts d'exercice .Un dernier facteur, plus inattendu, tend cependant à montrer que cet excès apparent de générosité des banques françaises vis-à-vis de leurs financiers de l'Hexagone pourrait ne pas durer, car il tient aussi à... des réductions d'effectifs en France . « Ces chiffres tiennent compte des indemnités de départ, souligne une banque. et nous avons enregistré plus de départs en 2016 qu'en 2015. » Dans ces situations, un salarié peut ainsi voir subitement son salaire doubler et acquérir très momentanément le statut de millionnaire dans les statistiques de la banque...Source -
Sortie prochaine (le 2 juin) d'un Bouquin de Synthèse nationale consacré à la Hongrie, son histoire et sa politique....
La Hongrie a toujours été rebelle par rapport aux diktats que l'on a voulu lui imposer. En 1956, elle se soulevait contre le régime communiste qui l'asservissait. Aujourd'hui, elle montre l'exemple à ceux qui veulent se dégager de la tutelle de la bureaucratie bruxelloise.
Mais la Hongrie, son peuple, son histoire et ses traditions sont trop souvent méconnus du reste de l'Europe. Un peu comme si on cherchait à l'isoler afin d'éviter que son "mauvais esprit" devienne contagieux.
Voilà pourquoi il nous a semblé intéressant de publier cette étude que nous devons à Jean-Claude Rolinat, grand voyageur et fin connaisseur de ce pays courageux. Le lecteur pourra ainsi mieux comprendre la politique hongroise, là où la "droite musclée" est au pouvoir et où l'extrême droite est l'opposition...
Ce livre est le premier de la collection "Notre belle identité européenne" créée par Synthèse nationale et destinée aux Européens non reniés.
Avec un texte de Georges Feltin-Tracol
La Hongrie, sentinelle de l'Europe, Jean-Claude Rolinat, Les Bouquins de Synthèse nationale, juin 2017, 192 pages, 20 €
Le commander en ligne cliquez ici
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Theresa May part en guerre contre l’immigration
Favorite des sondages, la Première ministre britannique présente son programme en vue des élections du 8 juin. Elle promet notamment de relever la taxe sur les entreprises qui emploient des non-Européens.Theresa May réaffirme l'engagement pris par le Parti conservateur il y sept ans, et qu'il n'a jamais réussi à respecter jusqu'à présent. La Première ministre britannique promet de réduire l'immigration nette vers la Grande-Bretagne à moins de 100.000 personnes par an, presque trois fois moins que les flux migratoires constatés actuellement. Elle présentait jeudi son programme en vue des élections qu'elle a convoquées pour le 8 juin . « Il est difficile de construire une société unie lorsque l'immigration est trop élevée et augmente trop vite », a-t-elle lancé dans un discours à Halifax, au nord de l'Angleterre.Pour la favorite des sondages , l'immigration exerce une pression à la baisse sur les salaires (ce qui est contesté par les économistes) et pose des problèmes de capacité pour les services publics comme la santé ou l'éducation. Le contrôle de l'immigration en provenance d'Europe, massive au Royaume-Uni, est l'une des principales raisons pour lesquelles les Britanniques ont choisi de quitter l'Union européenne. Mais Theresa May ne pourra rien faire tant que le Brexit ne sera pas effectif, soit au moins jusqu'en 2019.En attendant, elle s'attaque à l'immigration en provenance du reste du monde, qui est presque aussi nombreuse. La taxe qui pèse sur les entreprises employant des étrangers non européens qualifiés sera doublée, passant de 1.000 à 2.000 livres par salarié et par an d'ici à 2022. Le gouvernement conservateur, s'il est reconduit, demandera aussi à tous les étrangers de contribuer davantage au financement du système de santé. La taxe dont ils s'acquittent pour bénéficier des soins gratuits sera triplée, passant de 200 à 600 livres par an. Enfin, les visas seront plus difficiles à obtenir pour le regroupement familial et pour les étudiants non européens.Le gouvernement conservateur, s'il est reconduit à Downing Street, demandera aussi à tous les étrangers, qu'ils soient européens ou non, de contribuer davantage au financement du système de santé public. La taxe dont ils s'acquittent pour bénéficier des soins gratuits outre-Manche sera triplée, passant de 200 à 600 livres par an pour les travailleurs immigrés et de 150 à 450 livres pour les étudiants. Le Parti conservateur assure que ces prélèvements restent raisonnables par rapport à ce que paient les Britanniques résidant à l'étranger.Le regroupement familial plus difficileEnfin les visas seront plus difficiles à obtenir pour les non-Européens. Les seuils de revenus minimum requis pour les personnes qui veulent faire venir au Royaume-Uni des membres de leur famille seront relevés. Et les conditions d'attribution des visas pour les étudiants étrangers (non-Européens) seront « durcies ».L'immigration nette vers la Grande-Bretagne a atteint 273.000 personnes au cours des douze mois compris entre octobre 2015 et septembre 2016 : 596.000 personnes se sont installées outre-Manche tandis que 323.000 ont quitté le pays. « Il est difficile de construire une société unie lorsque l'immigration est trop élevée et augmente trop vite », a estimé Theresa May. La Première ministre estime que « l'immigration incontrôlée » exerce une pression à la baisse sur les salaires (ce qui est contesté par certains économistes) et qu'elle pose des problèmes de capacité pour les services publics comme la santé ou l'éducation.La réaction du patronat a été immédiate. Pour Carolyn Fairbairn, à la tête de l'organisation patronale CBI, les mesures anti-immigration présentées jeudi sont « le talon d'Achille » du programme des conservateurs. Ils risquent de pénaliser le Royaume-Uni dans la course internationale aux talents avec une approche trop « dure » de la question, a-t-elle jugé. Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a lui aussi critiqué la hausse de la taxe sur les employeurs, estimant qu'elle causerait « de gros dégâts » pour l'économie de la capitale.L'austérité en pauseAvec ce discours musclé, Theresa May vise directement les électeurs de l'Ukip, le petit parti anti-immigration de droite, qui connaît un véritable effondrement dans les sondages depuis le référendum sur l'Europe. La Première ministre a aussi présenté des mesures sociales destinées à l'électorat traditionnel de la gauche, lançant un appel aux « travailleurs ordinaires » : amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, prix plafond pour les factures de gaz et d'électricité, garantie des droits des salariés après le Brexit... Elle a aussi relâché un peu plus l'austérité, repoussant de trois ans, à 2025, le retour à l'équilibre budgétaire.Les retraités seront mis à contribution pour financer certaines mesures. Leurs pensions ne progresseront plus aussi vite et seuls les moins aisés continueront à bénéficier d'une prime pour leur chauffage au fioul. Ces décisions marquent une relative rupture pour le Parti conservateur, traditionnellement attaché à cajoler les retraités, qui sont le coeur de son électorat. « Theresa May peut se le permettre car elle est certaine de gagner les élections. Les seniors conservateurs grogneront un peu, mais ils ne voteront pas pour autant pour d'autres partis », estime Jennifer Hudson, de l'université UCL. « La Première ministre profite de sa large avance pour présenter des mesures difficiles mais qui marqueront son bilan », ajoute Tim Bale, politologue à l'université Queen Mary.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, social 0 commentaire -
Avant qu’il ne soit trop tard Monsieur Kepel…
Comme dans ce Proche-Orient profondément déstabilisé par les menées d’un nouvel ordre Mondial qui s’acharne depuis la première guerre du Golfe à éradiquer les régimes laïques rétifs aux oukases de l’axe du bien, le sang des civils, celui des femmes et des enfants, coulent désormais en Europe sous les coups du terrorisme islamique. Faut-il rappeler la complaisance, le soutien financier, logistique dont a jouit celui-ci en Syrie, en Irak, en Libye de la part de certains pays occidentaux et des pétromonarchies ? Fous Allah décrits comme faisant « du bon boulot » lorsque ils contribuent à faire tomber les tyrans désignés à la vindicte médiatique et sont jugés compatibles avec les intérêts financiers et les projets de remodelage de certains cénacles .
L’Etat islamique (EI) a revendiqué officiellement l’attentat de Manchester qui a conduit à l’interruption des élections législatives outre-Manche, créée une onde de choc maximale en visant délibérément des enfants. Les nôtres, ceux de notre continent, après ceux des autres, des pays arabes notamment. Ceux-là ne sont guère épargnés par le chaos que, nolens volens, nous avons puissamment contribué à déclencher. Il y a plus de vingt ans déjà, et de cela aussi il faut se souvenir, l’embargo imposé à l’Irak de Saddam Hussein se solda par la mort de plusieurs centaines de milliers d’enfants. Les petites victimes syriennes, irakiennes, libyennes, afghanes des interventions de l’Otan, de frappes aériennes malencontreuses, des couteaux, des bombes des bouchers islamistes se comptent aussi par milliers…
Selon la police britannique, l’auteur de l’attentat suicide de Manchester, se nomme Salman Abedi, né en 1994, fils de réfugiés libyens opposés à Kadhafi, installés d’abord à Londres puis dans la banlieue plurielle de Fallowfield, au sud de Manchester. Selon Abdalla Yousef, un porte-parole de la mosquée de Didsbury, à Manchester, le père du terroriste est retourné en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est probable que Salman Abedi et son frère aient fait des allers-retours entre les deux pays ces derrières années . Une Libye plongée dans la guerre civile, où les milices islamistes -et notamment l’EI-, sont fortement implantées depuis l’intervention militaire, voulue notamment par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, pour éliminer le régime kadhafiste.
C’est de cette même Libye constate Bruno Gollnisch, que partent désormais quotidiennement vers l’Europe des milliers d’immigrés recueillis par les Italiens, avant de gagner le reste de l’Europe sans frontières… Une Europe où, dans de nombreux pays comme l’Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les nations scandinaves, les quartiers communautarisés, en proie au prosélytisme fondamentaliste, le terroriste se trouve comme un poisson dans l’eau. Une Europe frappée par des vagues migratoires qui ne vont qu’en augmentant, immigration-invasion qui empêche mécaniquement toute assimilation.
Invité sur les chaînes d’information pour commenter cet attentat, le spécialiste de l’Islam Gilles Kepel, est venue hier soir délivrer ses analyses qui, à défaut d’être originales sont souvent factuelles et parfois de bon sens. Une autorité suffisamment reconnue pour avoir été invitée, comme Emmanuel Macron avant lui, par le club Bilderberg en 2015. Mais si M. Kepel jouit d’un accès médiatique privilégié c’est aussi pour son petit crachat rituel sur le FN, qui, dans les circonstances actuelles, prend un caractère particulièrement répugnant.
Il a de nouveau martelé un discours consistant à affirmer que le vote FN ferait les affaires, favoriserait les plans des djihadistes, antienne reprise sans ciller par M. Macron. M. Képel le (ré) affirmait pareillement dans Marianne le 2 mai dernier, « le projet explicite des djihadistes (…) consiste à favoriser la victoire de l’extrême droite, afin de convaincre les musulmans que la France est un pays raciste, que l’intégration est une impasse et qu’il leur faut se rassembler derrière les plus radicaux d’entre eux. L’intention est clairement indiquée dès 2005 dans le manifeste d’Abou Moussab al Souri, Appel à la Résistance Islamique Globale. On peut y trouver l’inspiration des attentats de Montauban et Toulouse, jusqu’à Paris et Nice, qui prévoit plusieurs étapes dans la montée d’une guerre civile sur une base politico-religieuse, dont celle de faire croître exponentiellement le vote d’extrême droite par des attentats de masse conçus comme des provocations destinées à fracturer la société. Dans cette perspective, les élections présidentielle et législatives de 2017 apparaissaient pour l’Etat islamique comme l’occasion de prendre le débat politique en otage ».
Loin de cette analyse partiale, grossière et biaisée là, il serait certainement plus légitime de penser que le débat politique est pris en otage par une caste politico-médiatique qui diabolise toutes celles et ceux qui, prenant en compte les bouleversements géopolitiques, l’assomption d’un totalitarisme islamiste conquérant s’appuyant sur l’explosion démographique des pays du sud, alertent des dangers de immigration non contrôlée, remettent en cause l’angélisme progressiste, la viabilité du modèle des sociétés béatement ouvertes et multiculturalistes.
C’est justement le refus des mesures préconisés par ce que Gilles Kepel appelle comme les islamistes l’extrême droite, qui conduira demain à la fracturation irréversible de notre société, à la victoire des islamistes, possiblement rendue possible, si rien n’est fait, par le désarmement moral, intellectuel, législatif des peuples européens.
https://gollnisch.com/2017/05/24/avant-quil-ne-soit-trop-tard-monsieur-kepel/
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Fracture Est/Ouest dans l’Union européenne sur l’immigration
Pour Viktor Orbán, il est clair que la résolution votée le 17 mai par le Parlement européen (393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions) pour demander le déclenchement de l’article 7 contre son pays est principalement motivée par son refus des quotas d’immigrants clandestins. L’article 7, qui peut priver un pays membre de ses droits en cas de violation des principes fondamentaux de l’UE, nécessitera toutefois l’unanimité de tous les autres gouvernements. La Pologne a déjà promis qu’elle s’y opposerait.
Le 16, c’était le commissaire européen chargé des Affaires intérieures, le Grec Dimitris Avramopoulos, qui menaçait de sanctions la Pologne, la Hongrie et l’Autriche pour n’avoir encore accueilli aucun immigrant clandestin dans le cadre du fameux système de relocalisation. Le 18, les députés au Parlement européen demandaient l’accélération de la relocalisation des immigrants clandestins. Hormis Nadine Morano, tous les députés LR français ont voté pour, démontrant ainsi qu’en dépit du programme de François Fillon pour la présidentielle, ils continuent de soutenir l’immigration de masse.
Dans leur résolution de mercredi contre la Hongrie, les députés européens demandaient d’ailleurs entre autres choses « l’abrogation, par le gouvernement hongrois, des lois restreignant les règles pour les demandeurs d’asile et les organisations non gouvernementales ». Ces lois, alliées à la double clôture frontalière édifiée à grands frais par la Hongrie, permettent justement à Budapest de lutter efficacement, pour le plus grand bien de tous les Européens, contre l’immigration illégale, ce qu’Athènes et Rome refusent de faire.
On le sait, la tâche des pays chargés de surveiller les frontières extérieures de l’UE a été rendue particulièrement ardue par la chancelière allemande Angela Merkel qui a ouvert en grand les portes de l’Allemagne en 2015. C’est justement la raison pour laquelle le Polonais Jarosław Kaczyński a répondu lundi aux eurocrates que c’est l’Allemagne, et non la Pologne, qui doit en supporter les conséquences aujourd’hui.
A l’opposé de la Pologne, de la Hongrie et de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale, Autriche comprise, qui demandent une politique à l’australienne pour stopper l’immigration illégale, le nouveau président français a promis ce week-end au Premier ministre italien Paolo Gentiloni que Paris allait désormais faire preuve d’une plus grande solidarité avec Rome dans l’accueil des « migrants ». Une solidarité qui ne peut qu’inciter toujours plus de « migrants » à tenter leur chance.
Olivier Bault
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 24 mai 2017
https://fr.novopress.info/205920/fracture-estouest-dans-union-europeenne-sur-immigration/
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L’Europe en guerre contre l’islamisme
Saffie Rose Roussos, 8 ans, victime du terrorisme à Manchester
Que pouvons-donc nous faire ? D’abord, commencer par arrêter l’immigration massive provenant de pays à majorité musulmane.
L’islamisme livre une guerre au monde, à l’Europe et à la France. Pas une semaine sans qu’il ne frappe, semant sur son passage des cortèges de morts innocents, de blessés et de familles brisées. Ses séides visent volontairement les foules confinées dans des endroits de faible superficie, pour tuer le plus possible. Ils n’hésitent pas à viser des adolescents, et même des enfants, comme en témoigne le dernier attentat en Angleterre. À 22 h 23, le lundi 22 mai, une bombe a explosé lors d’un concert de la chanteuse Ariana Grande à la Manchester Arena, l’une des plus grandes salles de concerts du continent.
L’État islamique a, depuis, revendiqué l’attaque, qui a causé la mort de plus d’une vingtaine de personnes, souvent très jeunes, et blessé plusieurs dizaines d’autres. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier commis sur le sol britannique depuis les attentats du métro de Londres du 7 juillet 2005. Le terroriste aurait utilisé un engin explosif improvisé et n’aurait pas eu de complices pendant le déroulement de l’opération. A-t-il bénéficié d’un réseau ou est-il un « loup solitaire » ? Actuel Premier ministre, Theresa May a indiqué que l’enquête pourrait prendre du temps. Pour l’heure, nous savons qu’il s’appelle Salman Abedi, qu’il est de nationalité britannique et originaire de Libye.
Il faut bien mesurer les difficultés techniques que posent les terroristes islamistes. Le risque zéro absolu n’existe pas.
Nos services de renseignement, en France comme au Royaume-Uni, sont particulièrement performants mais ne peuvent pas surveiller l’intégralité des profils inquiétants, tant ils sont aujourd’hui nombreux. Dès qu’une communauté musulmane importante se trouve dans un pays majoritairement chrétien, bouddhiste ou bien encore hindouiste, elle enfante une marge violente. On le constate partout, y compris dans des pays dont les législations sont considérées comme bien plus dures que les nôtres, à l’image de la Chine ou de la Russie qui ne parviennent pas non plus à juguler le phénomène.
Que pouvons-donc nous faire ? D’abord, commencer par arrêter l’immigration massive provenant de pays à majorité musulmane. Ensuite, s’attaquer aux prédicateurs musulmans qui propagent une vision guerrière, revancharde ou arriérée de cette religion. Les salafistes ne sont pas tous terroristes, mais leur idéologie religieuse est souvent un sas d’entrée pour les jeunes musulmans occidentaux, convertis ou reconvertis, vers un islam de haine, rigoriste et excluant. Nous avons l’impératif collectif de dire la vérité. Les terroristes ne sont pas des « kamikazes » mais des mudjahidins, des assassins. Enfin, donner encore plus de moyens à ceux qui s’activent sur le terrain, en France comme à l’étranger : nos soldats au Mali, nos forces spéciales en Libye et en Syrie, la DGSE, la DGSI, les Renseignements généraux, les gendarmes et les policiers. Ce combat se joue autant ici qu’au Moyen-Orient et en Afrique.
Theresa May a promis de s’attaquer aux racines du mal, souhaitant notamment relever la taxe sur les entreprises qui emploient des non-Européens. De la sorte, elle supprimera une pompe aspirante. Elle est sur la bonne voie : celle que nous devrions suivre le plus rapidement possible.