Europe et Union européenne - Page 651
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Les migrants : des «envahisseurs musulmans», selon le Premier ministre hongrois
Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe.Dans un entretien au journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans».«Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban.«Sociétés parallèles»Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre hongrois a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles».Viktor Orban a aussi estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables : la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie. «Ce sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre.Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban.Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet. Il avait déjà notamment qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme».Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest.La Hongrie n'infléchit pourtant pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, et ce malgré les mises en garde de la Commission européenne.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, islamisme 0 commentaire -
Anvers (Flandre) Filip Dewinter lance une nouvelle campagne :
Filip Dewinter, porte-parole de Vlaams belang à Anvers, a lancé une nouvelle campagne sur la capitale flamande : "Les nouveaux arrivants ? Nous les faisons nous-même..."
Source Lionel Baland cliquez ici
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Viktor Orban qualifie les réfugiés d’«envahisseurs musulmans»

Le dirigeant hongrois, Viktor Orban, a réaffirmé que la Hongrie n’envisageait pas d’accueillir à l’avenir de nouveaux réfugiés, car cela engendre «nécessairement des sociétés parallèles», selon lui.
Viktor Orban a appelé le chef du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne), Martin Schulz, à montrer «plus de respect» pour son pays, tout en faisant allusion à sa présidence au sein du Parlement européen: «Ce qui était bon et gentil à Bruxelles — où il n’avait pas de répercussions manifestes — constitue une toute autre histoire que d’être le chef d’un parti en Allemagne et de communiquer avec d’autres pays. Nous trouvons que nous méritons plus de respect», reprend le journal Bild, en citant M.Orban.
(…)
Au demeurant, Victor Orban a rejeté lors de l’interview l’allégation selon laquelle la Hongrie obtenait de l’argent de la part de l’UE, mais refusait d’accueillir des réfugiés. Le soi-disant Fonds de Cohésion, dont bénéficie l’économie hongroise, ne serait pas un cadeau. «Il constitue une compensation équitable puisque nous avons ouvert notre marché à la libre concurrence. Cela n’a absolument rien à voir avec les réfugiés», a-t-il fait remarquer.
Orban a également tenu à souligner que la Hongrie ne comptait pas accueillir de nouveaux réfugiés à l’avenir. «Nous croyons qu’un grand nombre de musulmans conduit inévitablement à des sociétés parallèles. (…) Nous ne souhaitons rien de tel. Et nous ne souhaitons pas y être forcés», a-t-il relevé.
Et de conclure:
Nous ne considérons pas ces gens-là comme des réfugiés musulmans, mais comme des envahisseurs musulmans
Extrait repris du site Sputniknews
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Bakounine, Le Bon et le crépuscule européen
J’ai écrit de nombreux textes qui tournent autour du même thème, de la même constatation. Les choses, les problèmes ne changent plus depuis deux siècles ou presque. Lisez la conclusion des mémoires d’Outre-tombe de Chateaubriand et vous êtes déjà dans notre vieux monde. Monde unifié, monde laid, monde antiartistique, monde décivilisé, monde de contrôle, d’argent et de quantité. Les problèmes que nous vivons semblent sortis d’hier. Or c’est faux, ils sont anciens, et c’est pourquoi je conseille la lecture des auteurs comme Le Bon, Tocqueville ou bien sûr René Guénon ou Evola.
Je vais parler de notre Italie.
Les problèmes italiens sont vieux et ils datent de son unification ratée par une clique corrompue, celle qui la soumit ensuite à l’Angleterre (libéraux, sénateurs, maçons), à l’Allemagne, à l’Amérique puis à l’Europe.
En 1869 le révolutionnaire Bakounine observe déjà ce maigre bilan :
« Nulle part on ne peut aussi bien étudier qu’en Italie le néant du vieux principe de la révolution exclusivement politique, et la décadence de la bourgeoisie, cette représentante exclusive des idées de 89 et de 93 et de ce qu’on appelle encore aujourd’hui le patriotisme révolutionnaire.
Sortie d’une révolution nationale victorieuse, rajeunie, triomphante, ayant d’ailleurs la fortune si rare de posséder un héros et un grand homme, Garibaldi et Mazzini, l’Italie, cette patrie de l’intelligence et de la beauté, devait, paraissait-il, surpasser en peu d’années toutes les autres nations en prospérité et en grandeur. Elle les a surpassées toutes en misère. »
Et de constater tristement :
« Moins de cinq années d’indépendance avaient suffi pour ruiner ses finances, pour plonger tout le pays dans une situation économique sans issue, pour tuer son industrie, son commerce, et, qui plus est, pour détruire dans la jeunesse bourgeoise cet esprit d’héroïque dévouement qui pendant plus de trente ans avait servi de levier puissant à Mazzini »
Pays mort-né comme notre Europe de la Fin des Temps (il règne une atmosphère évolienne, de Kali-Yuga dans le texte du grand Bakounine) ou notre France républicaine, la bourgeoisie mondialisée scia la branche du risorgimento :
« Le triomphe de la cause nationale, au lieu de tout raviver, avait écrasé tout. Ce n’était pas seulement la prospérité matérielle, l’esprit même était mort ; et l’on était bien surpris en voyant cette jeunesse d’un pays politiquement renaissant, vieille de je ne sais combien de siècles, et qui, n’ayant rien oublié, n’avait aucun souci d’apprendre quelque chose. »
Le besoin de places qui s’est vu depuis avec leur Europe est déjà là :
« On ne peut guère s’imaginer quelle immense convoitise de positions sociales et de places a été réveillée au sein de la bourgeoisie italienne par le triomphe de la révolution nationale. C’est ainsi qu’est née la fameuse Consorteria, cette ligue bourgeoise qui, s’étant emparée de tous les emplois lucratifs, malmène, déshonore, pille aujourd’hui l’Italie, et qui, après avoir traîné cette patrie italienne par toutes les boues possibles, l’a fait aboutir aux désastres de Custozza, de Lissa et de Mentana. »
Les mêmes problèmes (dénatalité, déclin culturel, militarisme, étatisme) se posent vers 1890. Le savant français Gustave Le Bon remarque alors dans un grand livre :
« Le principe des nationalités, si cher jadis aux hommes d’État et dont ils faisaient tout le fondement de leur politique, peut être encore cité parmi les idées directrices dont il a fallu subir la dangereuse influence. Sa réalisation a conduit l’Europe aux guerres les plus désastreuses, l’a mise sous les armes et conduira successivement tous les États modernes à la ruine et à l’anarchie. Le seul motif apparent qu’on pouvait invoquer pour défendre ce principe était que les pays les plus grands et les plus peuplés sont les plus forts et les moins menacés. Secrètement, on pensait aussi qu’ils étaient les plus aptes aux conquêtes ».
Comme Léopold Kohr, le très habile Le Bon, qui a tout annoncé parce qu’il a tout étudié, fait l’éloge du Small is beautiful :
« Or, il se trouve aujourd’hui que ce sont précisément les pays les plus petits et les moins peuplés : le Portugal, la Grèce, la Suisse, la Belgique, la Suède, les minuscules principautés des Balkans, qui sont les moins menacés. L’idée de l’unité a ruiné l’Italie, jadis si prospère, au point qu’elle est aujourd’hui à la veille d’une révolution et d’une faillite. Le budget annuel des dépenses de tous les États italiens, qui, avant la réalisation de l’unité italienne, s’élevait à 550 millions, atteint 2 milliards aujourd’hui. »
Et Le Bon souligne aussi la faiblesse des pays latins, corrompus depuis des lustres selon lui par le verbalisme, le socialisme, l’anarchie et le césarisme ! Mais c’est plus compliqué. Car ce siècle de l’unification fut celui du règne de la quantité au sens guénonien, et l’on peut dire d’ailleurs que la belle Allemagne, celle de la musique et de la philosophie, de la poésie et du romantisme, prit fin avec son unité qui déboucha sur l’industrialisme, le socialisme et le bellicisme que l’on sait.
Gustave Le Bon encore, comme s’il avait prévu le nazisme :
« L’Allemagne moderne, malgré de trompeuses apparences de prospérité, en sera sans doute la première victime, à en juger par le succès des diverses sectes qui y pullulent. Le socialisme qui la ruinera sera sans doute revêtu de formules scientifiques rigides, bonnes tout au plus pour une société idéale que l’humanité ne produira jamais, mais ce dernier fils de la raison pure sera plus intolérant et plus redoutable que tous ses aînés. Aucun peuple n’est aussi bien préparé que l’Allemagne à le subir. Aucun n’a plus perdu aujourd’hui l’initiative, l’indépendance et l’habitude de se gouverner. »
Sources
- Nicolas Bonnal – Chroniques sur la Fin de l’Histoire (Kindle)
- Le Bon – Lois psychologiques de l’évolution des peuples
- Leopold Kohr – the Breakdown of nations
- Bakounine – Lettre aux rédacteurs du Réveil, à Paris, octobre 1869 (inédit)
Les livres de N. Bonnal sont disponibles chez:
https://voxnr.com/9115/bakounine-le-bon-et-le-crepuscule-europeen
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Il y a 40 ans, 3 militants du Front de la Jeunesse étaient assassinés à Rome par les communistes
40 ans après ce crime odieux, la jeunesse italienne a rendu hommage ce dimanche après-midi à ses trois héros... Partout en Europe, le communisme est mort et le nationalisme est de plus en plus fort...
Pour connaître l'histoire du Mouvement social italien, lire :
Le commander en ligne cliquez là
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"Interruption volontaire de vie, sans demande du patient"
Il me semble qu'il y a un mot beaucoup plus simple et moins euphémisant, hypocrite et orwellien pour dire "interruption volontaire de vie sans demande du patient"...Mais non, en Belgique, Jacqueline Herremans, membre de la commission fédérale euthanasie et avocate, explique, suite à la démission d'un médecin qui refusait l'assassinat d'une personne âgée:
"Ce médecin me paraissait être un homme qui avait le souci du bien-être de la patiente. Il a sans doute été un peu dépassé par la situation. Jamais nous n’avons reçu une telle déclaration à la commission. Lorsque nous nous sommes interrogés sur la qualification à donner à cet acte, nous ne l’avons pas qualifié d’euthanasie mais bien d’interruption volontaire de vie, sans demande du patient"
Seul ce cas a fait débat. Mais chaque année, près de 2000 euthanasies ont lieu en Belgique. Légalement.
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Le Wauquiez allemand par Georges FELTIN-TRACOL
Chers Amis de Radio-Libertés,
Permettez-moi d’abord de vous présenter tous mes meilleurs vœux de Grande Santé, de Force, de Prospérité et de Joie pour 2018. Malgré le crépuscule de notre civilisation boréenne, puissent les foyers européens ne jamais s’éteindre !
L’Allemagne commence la nouvelle année avec un gouvernement de gestion des affaires courantes. La coalition « Jamaïque » autour des « Noirs », les conservateurs de la CDU – CSU, des « Jaunes », les libéraux du FDP, et des « Verts », les Grünen, a échoué avec le retrait volontaire des libéraux.
Le président social-démocrate de la République fédérale, Franz-Walter Steinmeier, a alors poussé ses camarades du SPD à négocier avec Angela Merkel afin de relancer une « Grande Coalition » CDU – CSU – SPD. Or les sociaux-démocrates rechignent à s’y associer après leur sévère claque électorale de septembre dernier. Ils préféreraient que Merkel dirigeât un gouvernement minoritaire qui discuterait de chaque mesure législative avec le SPD, les Grünen ou les libéraux.Angela Merkel souhaite, elle, privilégier un accord avec le SPD. Mais, dans ce cas, il n’est pas certain qu’elle reste chef du gouvernement. Le patron du SPD, Martin Schulz, pourrait parier sur l’affirmation au sein même de la CDU d’un autre candidat : Jens Spahn. Né en 1980, plus jeune député fédéral de l’histoire de la RFA à 22 ans, conseiller municipal d’Athaus depuis 1999, cet élu de la Rhénanie du Nord – Westphalie, spécialisé dans les politiques de santé, occupe actuellement le poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Finances.
Il s’est fait connaître du public par ses vives critiques sur l’accueil des migrants, ce qui lui a donné la réputation flatteuse de conservateur droitier d’autant que le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz est un ami personnel.
Jens Spahn coche toutes les cases pour prétendre à la succession de Merkel. À l’heure où la France, la Belgique, le Luxembourg, le Canada et même la Nouvelle-Zélande ont des dirigeants quadragénaires, voire trentenaires, l’Allemagne pourrait choisir ce membre du directoire de la banque Sparkasse Westmünster de 2009 à 2015, fort proche des milieux industriels pharmaceutiques. Invité à la réunion estivale 2017 du Groupe Bilderberg, cet adhérent actif de la Société atlantiste allemande a reçu en 2012 le titre de Young Leader décerné par l’American Council on Germany, l’équivalent allemand de la French-American Foundation.
Les médiats le dépeignent comme le tenant d’une ligne très à droite pour la plus grande satisfaction des bourgeois, ces éternels crédules droitards qui prennent toujours les vessies pour des lanternes. Spahn est en fait un progressiste qui s’est réjoui de la légalisation récente du mariage pour tous. Il vit d’ailleurs depuis 2013 avec le journaliste Daniel Funke.
Gay proche des banksters, atlantiste, cosmopolite, libéral-sécuritaire et inféodé à quelques lobbieslucratifs, ce Jens Spahn cumule de nombreux atouts qui lui permettront tôt ou tard de devenir chancelier fédéral allemand.
Bonjour chez vous !
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 60, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 janvier 2018.
http://www.europemaxima.com/le-wauquiez-allemand-par-georges-feltin-tracol/
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POUR LE MIGRANT, ILS ONT TOUT PRÉVU : IL AURA SA CARTE BANCAIRE, ET LES SOUS !

80.000 personnes étaient enregistrées en tant que demandeurs d’asile en 2015, plus de 85.000 en 2016, 100.000 en 2017.
Nous en avions vaguement entendu parler puis, le fil de l’actualité déversant quotidiennement son lot de nouvelles insupportables, nous l’avions oublié. C’est Bernard Monot, FN, député européen pour la circonscription Massif-Central-Centre, qui, par l’intermédiaire de sa page Facebook, nous le rappelle. Depuis avril 2016, les demandeurs d’asile bénéficient d’une carte de retrait bancaire (via La Banque postale, la Caisse d’épargne et le Crédit agricole) leur permettant de profiter de l’ADA (allocation pour demandeur d’asile), délivrée par l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) et octroyée généreusement par l’État. Service-public.fr se fait un plaisir de donner la procédure à suivre pour l’obtenir.
On apprend, ainsi, que les étrangers de plus de 18 ans (entrés par effraction dans notre pays… un détail) en possession de leur attestation de demandeur d’asile y ont droit. Mais, attention : ils devront « avoir accepté les conditions matérielles qui [leur] ont été proposées par l’OFII ». Eh oui, après avoir vécu l’enfer sur terre en fuyant leur famille abandonnée dans un pays en guerre, certains ne trouvent pas leur hébergement gratuit à leur goût. Quant à leurs ressources mensuelles, elles ne devront pas dépasser l’équivalent du RSA. Mais quand on sait que la traversée de la Méditerranée coûte entre 4.000 et 6.000 dollars par personne (chiffre rapporté par le chef de mission à l’Organisation internationale des migrations, pour TV5 Monde), on s’interroge, pour débourser pareille somme, sur leurs revenus perçus dans leur pays d’origine…
Le montant, maintenant. 6,80 euros pour une personne seule et par jour, soit 204 euros mensuel. 10,20 euros pour deux, et ainsi de suite jusque 37,40 euros pour dix personnes. Service-public.frne s’aventure pas au-delà de ce chiffre. 5,40 euros supplémentaires si le demandeur d’asile n’est pas hébergé. Pas de quoi faire la noce, rétorqueront les indécrottables immigrationnistes. Sauf qu’il y a cumul. Quand vous touchez l’ADA, vous êtes non seulement hébergé, mais vous avez droit « au transport, aux soins médicaux et à l’éducation ». 80.000 personnes étaient enregistrées en tant que demandeurs d’asile en 2015, plus de 85.000 en 2016, 100.000 en 2017, souligne Bernard Monot. Une courbe exponentielle que le gouvernement n’a, de toute évidence, aucune intention d’inverser.
Il serait vain d’énumérer tout ce à quoi d’autres ont droit, les étrangers illégaux ou légaux, pendant que dix millions de Français (ou quelque chose d’approchant) tirent le diable par la queue. Pendant que la classe moyenne, chez nous, mais aussi en Europe, décline lentement mais sûrement (Le Figaro, 2 mars 2016). Pendant que nos étudiants peinent à financer leurs études ou que des milliers de familles modestes attendent des années un logement social alors que, chaque nuit, rien qu’à Paris, 35.000 migrants sont logés gratis, s’insurge Bernard Monot, parfois même depuis des années…
Et après cette énième « insulte à la France qui travaille », comme s’émeut ce député, le gouvernement, pour qui l’argent ne manque jamais pour les immigrés, en même temps qu’il nous demande à nous de faire des « efforts », a prévu pour cette année 300 millions de plus pour en accueillir encore plus. De son côté, l’Union européenne se servira des fonds de la PAC pour en implanter encore davantage dans nos campagnes, ajoute-t-il. Nos paysans apprécieront…
Cette ADA, aucun de nous jamais ne l’aura. Que penserait-on de parents qui légueraient leur héritage à de parfaits inconnus ? On les dirait injustes, indignes, immoraux. On dirait qu’ils ont trahi leurs enfants. Nos gouvernants ne font pas autre chose.
http://www.bvoltaire.fr/migrant-ont-prevu-aura-carte-bancaire/
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Macron se voit déjà en « dirigeant de l’Europe », commente Eric Zemmour

Éric Zemmour analyse les vœux du Président de la République pour l’année 2018.
« Avec l’Europe Emmanuel Macron est en confiance, il ose tout. Il s’adresse à ses concitoyens européens comme si il était déjà tout seul à la barre, comme s’il était le dirigeant de l’Europe. Il appelle ses concitoyens européens à débattre, à imposer leurs vues. Il fait semblant de croire que l’Europe est une démocratie comme les autres. »
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L'Angleterre, ce paradis fiscal
Quand La Tribune titre :"Brexit : une entreprise britannique sur cinq envisage de délocaliser"
Est-ce une fausse nouvelle ?
En effet, un cabinet des Côtes-d’Armor a aidé des centaines de commerçants et artisans français à fuir l'enfer fiscal français en leur créant une société outre-Manche. La Serrurerie Objatoise, en Corrèze, la boulangerie Au four et au moulin à Pocé-les-Bois (Ille-et-Vilaine) et la Carrosserie auto de la vallée de Saint-Amans-Soult, à côté de Mazamet (Tarn) ont la même adresse de siège social : 1 Palk Street, à Torquay, dans le sud de l’Angleterre. Toutes ont été voir le cabinet Setti, installé à côté de Guingamp (Côtes-d’Armor). Cette société revendique avoir créé près de 3 000 sociétés britanniques pour le compte de petits patrons français avec un argument de vente : ils peuvent ainsi éviter de payer leurs cotisations au régime social des indépendants (RSI).
L’astuce est de créer une société en Angleterre qui rachète l’affaire du commerçant ou de l’artisan. Cette "limited company" crée ensuite un établissement secondaire en France où va s’établir la réalité de l’activité. L’établissement secondaire étant immatriculé auprès d’un tribunal de commerce français, le patron continue à payer ses impôts en France. Même chose pour ses salariés qui restent sur des contrats de droit français. En revanche, le système autoriserait le gérant à ne plus payer ses cotisations sociales, soit environ 45% de ses gains. Sans compter que la revente de l’affaire initiale à la structure anglaise permet de créer des charges artificielles qui ouvrent droit à une grosse réduction d’impôt sur les sociétés pendant environ cinq ans. Le patron de Setti assure que ce système est "parfaitement légal" et qu'en 22 ans, il n'a "jamais eu de problèmes".





