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Europe et Union européenne - Page 647

  • Le FPÖ autrichien signe un accord de coopération avec Russie Unie

    MOSCOU (NOVOpress avec le blog de Lionel Baland: Le FPÖ autrichien a signé avant-hier à Moscou une convention avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine actuellement présidé par Dmitri Medvedev. La signature a eu lieu en présence, côté russe, du vice-président de la Douma Petr Tolstoy, du secrétaire général adjoint du Conseil de direction de Russie Unie Sergey Zheleznyak et d’autres députés et représentants politiques. Le FPÖ était représenté par le président du parti Heinz-Christian Strache, sa femme Philippa, le candidat malheureux à l’élection présidentielle Norbert Hofer, Harald Vilimsky, vice-président du groupe Europe des Nations et des Libertés au Parlement européen, Johannes Hübner, David Lasar, Johann Gudenus, Detlev Wimmer.

    Heinz-Christian Strache a estimé qu’un rapprochement entre les États-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine serait particulièrement important afin de trouver une solution diplomatique aux conflits en Syrie et en Crimée, et de mettre fin aux sanctions dommageables et inutiles prises contre la Russie.

    Sergey Zheleznyak s’est réjoui en ces termes :

    « Quand les politiciens français font une politique pour les Français et quand les politiciens autrichiens font une politique pour les Autrichiens, c’est une bonne politique. »

    http://fr.novopress.info/

  • France/Allemagne : les mêmes causes produisent les mêmes Charlie

    Eu Europe, les massacres se suivent et se ressemblent… Des allogènes jihadistes déterminés, plus ou moins bien organisés, se transforment en boucher au nom d’Allah. Ils espèrent ainsi rejoindre la liste des martyres de l’islam et profiter des joies matérielles du paradis islamique. Le lait, le miel, le vin et les femmes (les houris) pour l’éternité.
    Ainsi, ils laissent derrière eux un bain de sang, une population d’abord sidérée puis indifférente et des responsables politiques qui remontent dans les sondages…

    Les patriotes ne cessent de répéter depuis des décennies, que l’immigration extra-européenne est la source de troubles dont nous ne sommes qu’aux prémices.

    Mais dans l’immédiat, en Allemagne comme en France, rien ne changera.
    L’ambassadeur allemand vient de déclarer :
    « On ne remettra pas en cause un droit fondamental comme le droit d’asile »

    http://www.contre-info.com/

  • Face à l'horreur qui se répète...

    Le temps de Noël est ordinairement un temps de joie et de partage, mais le voilà aujourd'hui endeuillé par l'attentat survenu à Berlin et visant, explicitement, l'un des symboles même de notre civilisation : de la chaleur d'une étable et d'une famille aimante est née une certaine manière d'aborder le monde et ses périls, plutôt fondée sur l'amour et le don que sur ce que notre société de consommation en a fait désormais, entre envie et gaspillage.

    La photo de ce grand sapin décoré couché près du camion dévastateur marquera peut-être les esprits et les couvertures de la presse saignent aujourd'hui de titres affligés et horrifiés. Au café, les habitués du matin soupirent, résignés « en attendant le prochain » : une nouvelle habitude, mâtinée de mépris et, presque, d'indifférence devant l'horreur à répétition, est en train de s'installer, signe révélateur d'une ambiance désormais pleine de plomb, de cendres et de larmes...

    Il y aura encore des milliers de bougies allumées qui, sans forcément qu'on le sache, nous rattachent à une tradition ancienne et d'origine fort peu laïque ; il y aura ces dessins d'enfants en mémoire du petit camarade, d'un frère ou d'une mère, de toutes ces victimes venues fêter Noël et reparties sur un brancard ou, pire, dans un linceul ; il y aura ces discours émus et un peu fatigués des ministres et des diplomates, ces hommages venus de partout ; il y aura surtout ce chagrin qui, désormais, minera des familles entières... 

    Pourtant, au-delà du deuil, il faudra bien poser la question politique de la résistance des Etats et des sociétés face aux poussées d'un fanatisme qui se nourrit aussi des vices de cette société de consommation qui croit vider le Ciel et les esprits en remplissant les poches et en gavant les estomacs. Le souvenir des années trente est souvent évoqué, mais il est rarement étudié et compris, et Cassandre est toujours, hier comme aujourd'hui, moquée et parfois diffamée...

    Face à la terreur nouvelle portée par les fanatiques contemporains et qui nous frappe ainsi que nos voisins (hier les Belges, aujourd’hui les Allemands), sans doute faut-il renforcer la puissance de l'Etat, non pour seulement surveiller ou punir, mais pour prévenir et agir contre les causes mêmes de l'horreur : cela nécessite aussi, pour notre pays, un Etat qui soit « mémoire et durée », et qui dispose de ce temps long qui permette de soigner cette maladie qui, elle, ne suit pas le calendrier électoral...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1362:face-a-lhorreur-qui-se-repete&catid=50:2016&Itemid=61

  • Paul Joseph Watson - La vérité sur l'attentat du marché de Noël à Berlin (vostf)

  • Le nouvel Axe Rome-Berlin

    Le hiatus, instrumentalisé par Bruxelles depuis des années, entre les peuples et leurs dirigeants est devenu tellement visible que la popularité des politiques est de plus en plus brève. L’Italien Renzi vient d’en faire l’expérience. Demain Merkel ?

    Certes, dans les officines à la dévotion de Bruxelles, on se réjouit, depuis l'élection présidentielle autrichienne, de la défaite de l'« extrémiste » Norbert Hofer. Comme si l'écologiste Alexander Van der Bellen n'était pas, en réalité, le tenant d'un extrémisme beaucoup plus dangereux où la vie humaine ne pèse plus rien.

    Il convient pourtant de lire cette défaite sous l'angle européen qui est le sien. Car, si Norbert Hofer a fait campagne à peu près seul, son adversaire a bénéficié, lui, du soutien de la quasi-totalité de la classe politico-médiatique européiste. Et cela, même si le vainqueur avait profité de ce second scrutin pour « autrichianiser » son discours, autrement dit pour appâter un électorat qui, jusqu'ici, l'avait boudé...

    C'est Bruxelles le véritable monstre

    Mais l'Autriche n'aura fait oublier que le temps d'une soirée la tension très vive qui traverse désormais l'Union européenne. Et encore... puisque, ce même 4 décembre, les Italiens ont renvoyé leur président du Conseil (c'est-à-dire leur premier ministre) aux oubliettes. Par 59 % en effet, ils ont refusé la réforme constitutionnelle présentée par Matteo Renzi, et transformée par un peuple excédé en une sorte de référendum sur l'avenir d'icelui.

    Qu'importe si, en proposant aux Italiens d'intervenir dans la vie politique, le premier ministre désormais démissionnaire leur proposait de revoir l'actuel régime bicaméral afin, en réduisant la représentation sénatoriale, d'apporter à son pays un peu de stabilité, quand l'actuelle Constitution a permis de voir passer 63 gouvernements en 70 ans...

    Ce que le Rottamatore (le « démolisseur », comme l'appellent ses compatriotes) n'avait manifestement pas vu, c'est l'abattement démocratique de ses compatriotes. On ne peut multiplier les gouvernements et les réformes, les convoquer à tout bout de champ aux urnes, quand, en définitive, c'est Bruxelles qui tire les ficelles, nimbant d'une sauce indigeste les politiques menées, notamment sur les questions économique et migratoire, et malgré quelques récriminations plus oratoires qu'efficaces, par cette sarabande effrénée de responsables (?) politiques.

    « Basta ! », se sont donc écriés les Italiens. À quoi Matteo Renzi a rétorqué, au soir-même de sa défaite : « Je n'imaginais pas qu'ils me haïssaient autant ! »

    Triste aveu de ce fossé qui va s'agrandissant entre l'idéologie qui tient désormais lieu de politique universelle en Europe et les Européens.

    Il ne suffira sans doute pas à son successeur de se contenter, comme l'homme qui vient de démissionner, de quelques jérémiades contre la ligne imposée par Bruxelles, tout en en appliquant, pour la plus large part, la politique. Après le Brexit, après l'élection de Donald Trump, après même l'élection présidentielle autrichienne, les Italiens ont compris, comme un certain nombre d'autres européens, que la prison de verre qu'on leur affirmait nécessaire pouvait se fissurer...

    En France, il est sans doute trop tôt pour que cela se produise. Les Français se veulent adultes, et acceptent donc, tels les moutons de Panurge, toutes les billevesées du monstre bruxellois. Et l'élection d'une Marine Le Pen n'y changerait,

    malgré ses rodomontades, pas grand chose, tant elle a abdiqué, dans sa purge dédiabolisante, la plupart des idées de droite qui faisaient la force intellectuelle du parti reçu en héritage...

    Les doutes d'Angela Merkel

    À Berlin, en revanche, Angela Merkel semble s'inquiéter de voir le boulet contestataire se diriger vers elle. Au-delà de l'opposition marquée de l'AfD, une majorité grandissante d'Allemands manifeste qu'ils ne supportent plus sa politique. Que l'on songe que, dès janvier dernier, ils étaient 40 % à souhaiter sa démission !

    Il est vrai que l'on ne peut demander impunément à ses compatriotes d'admettre une politique qui détruit les frontières pour laisser entrer, quelque triste que soit son histoire, une faune qui viole leurs femmes et leurs filles. Du Nouvel an de Cologne au viol et au meurtre de Maria Ladenburger, fille d'un haut dignitaire européiste, par un Afghan, il n'y a plus place chez eux pour quelque commisération que ce soit. Charité bien ordonnée...

    Angela Merkel l'a bien compris, qui cherche à recouvrer sa réputation d'énergie, en dénonçant il y a quelques jours l'immigration et le multiculturalisme, et en proposant en pratique de faire interdire le voile intégral.

    En s'exprimant ainsi, elle espère bien persuader ses compatriotes de lui renouveler leur confiance l'année prochaine.

    Saura-t-elle leur faire oublier, ce disant, que la politique qu'elle dénonce verbalement aujourd'hui est celle qu'elle a menée depuis des années ?

    Mieux : saura-t-elle leur faire admettre que cela n'a rien à voir avec la mondialisation dont elle se veut l'un des principaux chantres, allant jusqu'à déclarer, sur le site officiel de la chancellerie, qu'il est hors de question de revenir à l'époque du monde « pré-mondialisé » ?

    Avant de voter, Berlin devrait méditer l'exemple de Rome...

    Hugues Dalric monde&vie 15 décembre 2016

  • Attentat terroriste : Lundi sanglant en Allemagne

    L’attaque contre le marché de noël de Berlin fait bien sûr la une de toute la presse allemande.

    Le Berliner Morgenpost – dont la rédaction se trouve juste en face du marché de Noël sur lequel a foncé le camion – montre l’arrivée des secours et de la police, quelques instants après l’attaque. Il s’agit très probablement d’un «attentat», selon le ministre de l’Intérieur allemand. D’après le site du journal, au moins 12 personnes ont été tuées, et 48 autres blessées, dont plusieurs grièvement. Le Berliner Morgenpost rapporte que le camion a parcouru 50 à 80 mètres, renversant plusieurs stands, avant de s’arrêter, et il affirme également que l’individu retrouvé mort dans le camion côté passager est un citoyen polonais. Il s’agit peut-être du chauffeur auquel aurait été subtilisé le véhicule, immatriculé en Pologne et qui appartient à une société de Gdansk, dont le patron a déclaré que son camion revenait d’Italie et devait déposer son chargement à Berlin avant de repartir vers la Pologne.
    Selon lui, le contact avec son chauffeur aurait été perdu le jour-même dans l’après-midi, et «la personne qui est sortie (de son) camion n’est pas (son) chauffeur».

    L’homme qui est suspecté d’avoir foncé sur la foule, a été arrêté, lui, par la police, selon le site du journal Die Welt, qui affirme, que cet individu pourrait être un réfugié d’origine pakistanaise.
    Le quotidien souligne aussi que plusieurs signes pointaient le risque d’attentat contre un marché de noël depuis plusieurs jours. Alors que le journal gratuit 20 Minuten parle simplement d’un «lundi sanglant», «Blutiger Montag», qui endeuille la capitale allemande, Der Tagespiegel évoque «la peur du terrorisme» qui saisit Berlin. Et la une du site de Bild fait état d’une «alarme terroriste» à Berlin, avec une image du chauffeur présumé arrêté par la police – qu’on voit de dos, dans un véhicule des forces de l’ordre. Le tabloïd parle d’un suspect d’origine afghane ou pakistanaise, qui pourrait avoir acquis le statut de réfugié en février dernier.

  • Robert Ménard : La vraie question - combien d’autres assassins parmi les milliers de migrants ?

    Robert Ménard exprime sa compassion pour les victimes. Mais aussi sa révolte face à ce nouvel attentat qui a frappé des Européens parce qu’ils sont européens et chrétiens, à la veille de Noël. Il dénonce l’irresponsabilité de la politique migratoire et le refus de la gauche de nommer le vrai problème. Il demande une véritable politique de fermeté vis-à-vis de l’islam pour assurer la sécurité des Français.

    http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/la-vraie-question-combien-dautres-assassins-parmi-les-milliers-de-migrants,300986

  • Mous Européens, pleurez et crevez !

    Bernard Plouvier

    Dans l’océan d’âneries dénommé Ancien Testament, il y avait au moins une phrase sensée : « Croissez et multipliez-vous ». Décérébrés par la propagande soixante-huitarde (venue des campus universitaires des USA et de leurs gourous marxistes), les Européennes ont décidé de ne plus affronter les risques de la maternité ni les aléas de l’éducation des enfants, ou le moins possible.

    De ce fait, les maîtres de la grande distribution décidèrent d’importer des millions de consommateurs, en provenance d’Afrique noire et maghrébine et d’Asie, préférentiellement du Sud-Ouest… bref, une majorité de non-valeurs, mais apportant avec eux une religion de haine et de domination violente : l’islam.

    Là-dessus, comme si cela ne suffisait pas au bonheur des Européens, l’été 2014, un calife autoproclamé lance de Mossoul, volée aux Kurdes, un appel au nouveau Djihâd : tous les bons sunnites, quels que soient leur âge et leur sexe doivent tuer en masse de l’infidèle… tant pis si quelques mahométans sont des victimes collatérales de ce Djihâd terroriste : il n’en iront que plus vite au paradis du sieur allah, censé reconnaître les siens.

    En France, les premiers attentats datent de la fin de 2014. Au cas où les lecteurs l’auraient oublié, en décembre de cette année-là un honnête mahométan a suriné trois policiers à Joué-lès-Tours (son enterrement au carré mahométan du cimetière municipal fut l’occasion de manifestations d’hystérie méditerranéenne), tandis que d’autres honorables sectateurs du même allah menaçaient d’égorger deux Blancs à Perpignan et que divers militaires d’Europe occidentale se faisaient assassiner dans les rues de leur pays.

    2015 et 2016 ont été de grands crus du terrorisme meurtrier mahométan, tandis qu’à la fin de 2016, notre bibendum élyséen faisait un premier ministre avec le titulaire de l’Intérieur et des Cultes qui avait proclamé antérieurement : « Ce n’est pas un délit de prôner le Djihâd »… une promotion plutôt qu’un séjour en milieu psychiatrique, décidément notre Ripoublique est bien bonne.

    Après les scores superbes de Paris (novembre 2015) et de Nice (juillet 2016), les mahométans de la Chancelière toquée d’Outre-Rhin remettent ça. Lors de la dernière Saint-Sylvestre, d’honorables sectateurs du sieur allah avaient violé une centaine d’Allemandes à Hambourg, Cologne et Düsseldorf ; un an plus tard, ils repassent le plat avec un camion bélier.

    Qu’ont fait les Français, en 2015-2016, à l’occasion des meurtres en série commis par des mahométans ? Ils ont gémi et pleuré. Certains ulémas et imams nous ont assuré que « l’islam, ce n’est pas ça » ! Que le Djihâd, c’est de « tenter de se perfectionner moralement » ! N’importe quel individu sachant lire peut ouvrir le coran et admirer la dizaine de sourates traitant du Djihâd : « Quand vous rencontrerez des infidèles, tuez-les, faites-en un grand carnage » ! Les sbires du fou de Mossoul, eux, savent lire. Ils n’en ont rien à faire des lénifiantes interprétations des soufis.

    Que vont faire les Teutons, administrés par la mollasse luthérienne ? Gémir et pleurer ! C’est indéniable : ce n’est plus la même qualité de Français que ceux de 1914, ni la qualité de la Wehrmacht de feu Adolf Hitler qui eut au moins le mérite de s’attaquer à la barbarie de l’époque : la citadelle de l’ignominie marxiste. Que monsieur Hitler ait ordonné d’abominables génocides, c’est indéniable et cela ternit l’héroïsme de ses soldats morts pour une certaine conception de l’Europe. Mais le contraste est saisissant entre les Européens des années 1914-1945 et leurs tristes descendants.

    À force de manger du chapon à Noël, ils croient probablement qu’imiter les castrats est une bonne réponse aux conflits humains. Fatale erreur !  

    Pleurez, mols Européens, c’est tout ce que vous savez faire. Pleurez, avant de crever, dans la honte et le déshonneur. Car vos futurs assassins ne sont que des débiles mentaux, la lie de l’humanité.

  • Journal du Mardi 20 décembre 2016 - Terrorisme / Nuit tragique à Berlin

  • Soumission

    Pas de  trêve de Dieu en cette période de Noël, les soutiens de l’État islamique ne désarment pas. Hier, l’ambassadeur de la Russie en Turquie, Andreï Karlov, a été abattu de plusieurs balles dans le dos dans une exposition d’art à Ankara par un policier en civil, lequel a été ensuite été tué par les forces spéciales. L’assassin entendait protester contre la libération d’Alep grâce au soutien de l’armée russe. On l’entend déclarer en arabe des paroles d’un chant de combat islamique dans une vidéo juste après avoir commis son meurtre : «Nous sommes ceux qui ont voué allégeance à Mohamed pour le djihad jusqu’à notre dernière heure.» Avant de poursuivre en turc : «N’oubliez pas la Syrie n’oubliez pas Alep. Tant que les habitants n’y seront pas en sécurité, vous ne le serez pas non plus.»  Selon Vladimir Poutine, «le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber les relations entre la Turquie et la Syrie ainsi que le processus de paix en Syrie auquel contribuent activement la Russie, la Turquie et l’Iran. Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cela : intensifier la lutte contre le terrorisme.» Hier toujours, et le mode opératoire, recommandé par l’EI, rappelle bien sûr celui utilisé par Mohamed Lahouaiej Bouhlel le 14 juillet à Nice, un réfugié, Naved B., en possession de papiers pakistanais,   a foncé à bord d’un camion dans un marché de Noël à Berlin, faisant au moins douze morts et plus de cinquante blessés. Un hangar de l’ex-aéroport de Tempelhof, abritant des «migrants», a été perquisitionné peu après par la police allemande.

    Dans ce climat, on ne s’étonnera pas des résultats du 12e baromètre annuel de l’institut Paul Delouvrier, qui indique que la question cruciale de la «sécurité» est considérée comme prioritaire pour 44 % des Français interrogés, se hissant juste derrière l’emploi et la lutte contre le chômage (52 %). Cette inquiétude est bien légitime, bien compréhensible, mais cette exigence sécuritaire ne doit pas être le prétexte utilisé par nos dirigeants pour limiter plus largement les libertés des Français et des Européens.

    Bruno Gollnisch rappelait plus largement il y a quinze jours, réagissant au rapport  sur la situation des droits fondamentaux dans l’UE, que la liberté d’expression, d’opinions, professée officiellement par le Système et l’Europe de Bruxelles, n’existe que pour ceux qui ne contestent pas le discours des grands prêtres de la religion progressiste, cosmopolite et mondialiste… Il le notait dans l’hémicycle du parlement européen : «la seule chose qui échappe à vos nomenclatures mondialistes c’est le sort de ceux qui subissent l’absence de liberté d’expression».

    Une exigence de liberté qui est parfois partagée par des personnalités qui ne gravitent pas (du tout) dans les mêmes eaux que l’opposition nationale. En septembre dernier une pétition a été adressée à Barack Obama pour qu’il accorde la grâce présidentielle au lanceur d’alerte Edward Snowden. Parmi les signataires on trouve le nom du milliardaire mondialiste George Soros, des pipoles  de gauche, mais aussi Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, le linguiste et philosophe libertaire Noam Chomsky (tous deux signataires comme Bruno Gollnisch de la pétition de 2010 pour l’abrogation de la très liberticide Loi Gayssot).

    Même le candidat de la gauche de la gauche, partage aujourd’hui la colère de Bruno Gollnisch qui dénonce de longue date la frilosité, la lâcheté, la soumission des bruxellois dans les affaires Snowden et Assange. Jean-Luc Mélenchon réclame ainsi que  Edward Snowden et Julian Assange, qui «ont rendu service à la France, ont permis de révéler et de faire la démonstration que les États-Unis nous espionnaient», puissent être accueillis en France. Il souhaite même leur donner la  «nationalité française» pour services rendus…

    Les États-Unis, via leurs services d’espionnage, poursuivent, et c’est bien  normal, la défense de leurs propres intérêts qui ne recoupent pas  toujours, très loin s’en faut,  les nôtres,  du moins ceux d’une France  réellement indépendante. C’est pourquoi il n’est pas anodin, Paris-Match notamment l’indiquait à ses lecteurs le 7 décembre, que faute de moyens suffisants accordés à  notre Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), celle-ci a signé un contrat (au montant non révélé) avec une  firme californienne liée à la CIA,  Palantir Technologies. Une société spécialisée, avec une grande efficacité, semble-t-il, dans le traitement des énormes flux informatiques qui a permis le démantèlement de   réseaux terroristes, l’élimination de djihadistes… Un «agent de la lutte antiterroriste “” confie au magazine : “Il est habituel et normal que la DGSI, comme les services secrets, la DGSE, partagent certaines informations avec des services de renseignement de pays alliés, au premier rang les États-Unis. Mais l’accord avec les Américains n’a pas été choisi, ils sont les seuls à disposer de cette technologie qui nous est nécessaire. Surtout, avec Palantir, les services US vont disposer d’une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C’est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe”.

    Notons encore que Patrick Calvar, patron de la DGSI, l’homme qui expliquait devant les députés de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 13 novembre que “Nous sommes au bord d’une guerre civile”, mettant en accusation l’ultra-droite française comme un des facteurs “des affrontements intercommunautaires” à venir, connait bien Alex Karp fondateur de Palantir Technologies.

    Paris-Match, le soulignait en juin 2015, au détour d’un article consacré au très mondialiste Club Bilderbeg dont le but officiel est  de “favoriser le dialogue entre les États-Unis et l’Europe”. On y apprenait que MM.  Calvar et Karp sont tous deux des invités de Bilderberg. Or “Alex Karp et Regina Dugan (vice-présidente de Google, NDLR) était-il écrit, illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre (…) l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement s’inscrit au cœur de ce triptyque. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie”…

    Une nouvelle illustration de la mise sous contrôle, encore plus poussée, de nos services de renseignements. Était-elle réellement nécessaire, indispensable et inéluctable? Non bien sûr, pas plus que ne l’est pour un patriote l’inféodation de nos élites à ses   cercles un peu occultes, loin des regards des peuples, décrit par Bruno Gollnisch ou se jouent trop souvent l’avenir de notre pays.

    https://gollnisch.com/2016/12/20/soumission/