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Europe et Union européenne - Page 664

  • Tous les mois, les eurodéputés votent sur la théorie du genre

    Mylène Troszczynski, Député FN au Parlement européen, écrit sur Boulevard Voltaire :

    "Tous les mois, les eurodéputés votent sur la théorie du genre. Le 4 avril, nous devions nous exprimer sur la directive : « Les femmes et leur rôle dans les zones rurales. » Le mois précédent, c’était le rapport sur « L’égalité entre les hommes et les femmes. » Pourquoi ?

    Le marché des biotechnologies, les technologies de la reproduction et de la santé représentent un grand enjeu économique. Mais, dans les civilisations, il y a le droit à la vie de l’enfant à naître, le respect de la vie jusqu’à sa fin naturelle, le droit de l’enfant à sa filiation naturelle, etc. Les puissances de l’argent veulent faire de l’humain un marché, une matière première pour tester les molécules médicamenteuses, un produit fini pour vendeur de PMA et de GPA. Ce qui permettait à Mme Taubira de parler d’un « changement de civilisation ». Une civilisation de marchands vendant ses enfants.

    Face à cette théorie, deux réactions : catholique et scientifique.

    Le pape François a dénoncé devant l’ONU, en 2015, la « colonisation idéologique » qui impose aux « peuples » des « modèles de vie anormaux et irresponsables », dans une allusion implicite à la théorie du genre et au mariage pour les personnes de même sexe. Certains cherchent à « promouvoir une colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l’identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables ».

    La réaction scientifique vient de Norvège, pays qui respectait le mieux l’égalité des sexes. Un documentaire d’Harald Eia (Hjernevask/« Lavage de cerveaux »), diffusé en 2010, montre qu’en dépit des mesures politiques prises pour instaurer l’égalité et l’indifférenciation, les hommes et les femmes ont des centres d’intérêt différents.

    Ainsi, en Norvège, les ingénieurs restent majoritairement des hommes (90 %) et les infirmières des femmes (90 %). Harald Eia a essayé de comprendre cette « anomalie ». Il a convoqué une batterie d’experts mondialement reconnus. D’après une étude menée dans 53 pays par le professeur Richard Lippa sur les envies professionnelles des hommes et des femmes, « il y a beaucoup de différences. Les hommes s’intéressent plus à la réussite de domaines orientés vers la compréhension du monde, des objets, comme l’ingénierie, la mécanique. Les femmes s’intéressent relativement plus à une réussite auprès des personnes. » Il y a une explication biologique à ces différences, qu’on retrouve au Pakistan comme aux États-Unis.

    Le professeur Trond Haaken Diseth observe que, dès l’âge de neuf mois, les enfants se dirigent spontanément vers des jouets associés à leur sexe. Ce que confirme le professeur Simon Baron-Cohen, une pointure en psychopathologie du développement à Cambridge. Le professeur Anne Campbell, psychologue évolutionniste, confirme l’origine génétique des différences de centres d’intérêt entre les hommes et les femmes. Les scientifiques sérieux confirment que nous sommes un mixte de nature et de culture, mais il ne faut pas oublier que la biologie est déterminante."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/tous-les-mois-les-eurod%C3%A9put%C3%A9s-votent-sur-la-th%C3%A9orie-du-genre.html

  • Hongrie : tout demandeur d’asile est désormais placé en centre fermé

    Fin mars, la Hongrie a encore durci son droit d’asile : tout demandeur d’asile est placé dans un centre fermé, situé en zone de transit. Deux de ces centres ont été installés à la frontière avec la Serbie. L’objectif est d’empêcher ces migrants de disparaître durant l’instruction de leur dossier… « Tout étranger en situation irrégulière en Hongrie est systématiquement conduit à la zone de transit de Tompa ou à celle de Röszke, 50 km plus à l’Est de la frontière serbo-hongroise. »

    Comme l’explique La Croix, « si les migrants veulent demander l’asile en Hongrie, ils doivent résider obligatoirement au sein de ces conteneurs extraterritoriaux installés dans la zone de transit, en attendant une issue aléatoire. En 2016, moins de 425 personnes ont reçu l’asile ou la protection subsidiaire de la Hongrie. À ce jour, la Hongrie n’a enregistré qu’environ 1 270 demandes d’asile pour l’année 2017, un chiffre largement à la baisse. Si les migrants ne veulent pas rester en Hongrie, ils peuvent sortir et entrer en Serbie. »

    https://fr.novopress.info/

  • Turquie-Europe: le divorce?

    Ex: http://www.decryptnewsonline.com

    Les relations entre la Turquie et les pays de l’Union européenne se sont détériorées après l’annulation de plusieurs meetings turcs sur le sol européen début mars, notamment aux Pays-Bas et en Allemagne. Les ministres turcs ont été envoyés défendre devant la diaspora le projet de réforme constitutionnelle qui renforcerait les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. C’est à partir de ce lundi 27 mars que les Turcs de l’étranger peuvent commencer à voter pour le référendum du 16 avril en Turquie.
    Depuis dix jours, les dirigeants turcs dénoncent la dérive fasciste de leurs homologues européens. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a même directement accusé la chancelière allemande Angela Merkel de pratiques « nazies ». En campagne électorale et sur fond de vives tensions avec Bruxelles, Recep Tayyip Erdogan a évoqué samedi un possible référendum sur la candidature turque à l’UE.
    « En ce qui concerne les négociations (d’adhésion), nous pourrions prendre la voie d’un référendum et obéir à la décision que prendrait la nation ». Lors d’un déplacement à Antalya, dans le sud du pays, Recep Tayyip Erdogan a indiqué samedi 25 mars qu’il envisageait la tenue d’un possible référendum sur la poursuite de la candidature de la Turquie à l’Union européenne. Ces déclarations surviennent alors que les relations entre la Turquie et l’UE se sont fortement tendues ces dernières semaines après l’interdiction de meetings pro-Erdogan dans plusieurs pays européens, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas.
    Le président turc, qui avait déjà évoqué l’an dernier une possible consultation populaire sur le processus d’adhésion, a ajouté samedi qu’un éventuel vote de ce type se tiendrait après un autre référendum constitutionnel, le 16 avril. Après le coup d’Etat raté en juillet 2016 et la violente répression qui s’est abattue sur la société (40 000 personnes emprisonnées, 125 000 fonctionnaires suspendus, des journalistes poursuivis…), M. Erdogan a proposé une réforme constitutionnelle qui vise à renforcer ses pouvoirs.
    Entamées en 2005, les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE ont progressé très lentement du fait de désaccords sur Chypre, les droits de l’homme et d’autres dossiers et sont au point mort depuis des années. Plus tôt dans la journée, samedi, M. Erdogan avait déclaré que l’UE lui « simplifierait la tâche » si elle décidait elle-même d’abandonner les négociations d’adhésion de la Turquie.
    « Ah ! Si seulement ils pouvaient prendre une telle décision ! Cela nous simplifierait la tâche », a lancé M. Erdogan, ajoutant qu’une victoire au référendum du 16 avril marquerait un « point de rupture » avec l’UE. Pour séduire l’électorat nationaliste, dont il a besoin pour remporter le référendum, le président turc a répété à plusieurs reprises ces dernières semaines qu’il soutenait le rétablissement de la peine capitale. Une ligne rouge pour Bruxelles.
    En dépit des tensions, la Turquie et l’Union européenne restent des partenaires importants, notamment sur le dossier migratoire et la lutte antiterroriste.

    La crise diplomatique se creuse donc entre la Turquie et l'Union européenne. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi qu'un oui au référendum du 16 avril sur le renforcement de ses pouvoirs marquerait un « point de rupture » avec l'Europe. « Qu'entend-on ? Que si le oui l'emporte (au référendum), l'Union européenne ne nous acceptera pas. Ah ! Si seulement ils pouvaient prendre une telle décision, cela nous simplifierait la tâche », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Antalya (sud). « De toute façon, le 16 avril est pour nous un point de rupture. C'est pour cela que le oui est si important. Nous allons mettre tout cela sur la table. Car la Turquie n'est le souffre-douleur de personne », a-t-il poursuivi, sous les acclamations de son auditoire.
    Ces déclarations surviennent alors que les relations entre la Turquie et l'UE se sont fortement tendues ces dernières semaines après l'interdiction de meetings pro-Erdogan dans plusieurs pays européens, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas. Malgré les tensions, la Turquie reste un important partenaire de l'UE, notamment sur le dossier migratoire.

    Rhétorique nationaliste
    Les analystes s'interrogent pour savoir si cet accès de fièvre traduit une réelle volonté de rupture avec l'UE de la part de la Turquie ou s'il s'agit d'un orage passager, lié à la flambée de la rhétorique nationaliste en période électorale. Pour séduire l'électorat nationaliste, sans lequel il n'a aucune chance de remporter le référendum, Erdogan a ainsi répété à plusieurs reprises ces dernières semaines qu'il soutenait le rétablissement de la peine capitale, une ligne rouge pour Bruxelles.
    «Que disent-ils ? Que la Turquie n'aura pas sa place en Europe si nous rétablissons la peine de mort. (...) Fort bien!» a lancé le président turc samedi. Le chef de l'État turc avait évoqué jeudi un possible « passage en revue » des relations avec l'UE, soulignant toutefois l'importance des rapports économiques avec le Bloc, premier partenaire commercial de la Turquie.

    Bob Woodward

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/03/29/turquie-europe-le-divorce-5926657.html

  • Attentat en Suède : une victime de plus - Journal du lundi 10 avril 2017

  • « Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen » de Pervenche Berès ou Comment le Parlement européen finance la propagande anti-FN

    Apparatchik socialiste installée à Bruxelles, Pervenche Berès, député européen depuis 1994, s’est offert le 10 mars un joli cadeau pour ses 60 ans : un opuscule intitulé « Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen ».

    Quand les électeurs FN paient pour se faire battre

    Enfin, quand nous disons « offert », ce cadeau fait penser aux costumes de François Fillon et de Pierre Moscovici. Car on peut lire in fine que le libelle a été publié conjointement par la très richement subventionnée fondation Jean Jaurès – dans la collection dirigée par Gilles Finchelstein et Laurent Cohen – et « par la Fondation européenne d’études progressistes avec le soutien du Parlement européen ». D’où son prix modique : 6 euros. Autrement dit, les électeurs frontistes qui, en 2014, avaient fourni le plus gros contingent français au Parlement européen (24 élus grâce aux 25% de voix réunis) financent de leurs deniers un outil de propagande contre leur parti. Comme ce fut le cas pour le film Chez nous, du Belge Lucas Belvaux, en pointe contre « l’idéologie abjecte du Front national » et qui, de ce fait même, avait perçu une subvention de 150.000 euros de la Région Nord-Pas-de-Calais où le FN avait recueilli plus de deux millions de suffrages aux élections de 2010. Malgré le matraquage ayant salué sa sortie, le prétendu chef-d’œuvre de Belvaux n’avait rassemblé, quinze jours plus tard, qu’à peine plus de 200.000 spectateurs. Un bide.

    Celui qui attend sans doute le factum de Pervenche Berès. Cette dernière, pour mettre toutes les chances de son côté, s’est pourtant assuré le concours d’une kyrielle de collègues et de personalités dûment remerciés à la fin de ce TRÈS mince volume, tels « Eric Andrieu, Guillaume Balas, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Vincent Peillon [dont elle a été la « conseillère Europe » lors de la primaire de la gauche perdue par l’ancien ministre], Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas, Henri Nallet, Gilles Finchelstein, Laurent Cohen, Jérémie Peltier », sans oublier le politologue Jean-Yves Camus et « Tanja Fajon, Anita Tusar et Minna Piispa pour l’animation et la coordination du groupe de travail S&D consacré à l’extrémisme, au populisme, au nationalisme et à la xénophobie ».

    Cerise sur le gâteau : le bouquin, opportunément sorti à cinq semaines du premier tour de la présidentielle dont Marine Le Pen pourrait sortir gagnante, bénéficie également d’une préface dithyrambique de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS (qui, après avoir milité à l’OCI trotskiste, fondé le lobby Manifeste contre le Front national, a été accusé d’avoir « de manière frauduleuse » obtenu son doctorat en sociologie grâce à des mandarins eux aussi membres de l’OCI, été poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire de la société Agos gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, puis condamné pour abus de confiance dans le scandale de la mutuelle étudiante MNEF) : une très haute caution morale, comme on voit, particulièrement bien placée pour reprocher au groupe lepéniste son usage des multiples facilités offertes (offertes à toutes ses composantes, qui en bénéficient éhontément) par l’Europarlement pour renforcer le parti à l’échelle nationale.

    Du crime d’antichristianophobie

    « Les eurodéputés FN mettent à profit ce nouvel espace au Parlement européen pour se financer et se crédibiliser », s’indigne ainsi la vertueuse Berès qui déplore que, « très mobilisés », ils posent « des milliers de questions écrites et propositions de résolution » – mais à « la portée nulle », de l’avis autorisé de l’accusatrice qui crierait à l’imposture si, au contraire, ils pratiquaient l’absentéisme ou restaient cois. Toutefois, ajoute-t-elle avec une certaine incohérence, si « les élus du Front national utilisent et mettent à profit les moyens que leur offre la démocratie européenne pour se structurer et lutter contre elle », le contenu de leurs propositions « est bien plus dangereux encore ».

    Entre la nullité et l’extrême dangerosité, il faudrait choisir… Et quelle est justement la nature du péril ? D’abord le retour à « la souveraineté nationale, brandie par les eurodéputés frontistes comme un étendard dans toutes leurs interventions » et qui les conduit à « condamner les sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie » et à réclamer la reprise des « relations diplomatiques entre l’UE et le régime de Bachar el-Assad, méprisant l’opposition et les souffrances des populations civiles car il s’agit, selon eux, de la seule voie pour lutter efficacement contre l’organisation terroriste Etat islamique ».

    Deuxième grief :

    « Les eurodéputés FN ont fait des questions identitaires un axe majeur de leur action et de leur communication au Parlement européen. Or, si les élus FN parlent beaucoup d’identité nationale, leur stratégie consiste davantage à s’opposer fermement à l’immigration, à l’islam, au communautarisme, à l’Europe, à un “système mondialiste”, etc., plutôt qu’à donner leur définition de ce que serait l’identité de la France. Une lecture attentive de leurs propos laisse cependant transparaître assez clairement ce que constitue, à leurs yeux, l’identité nationale…».

    A preuve, assène Mme Berès, des déclarations comme « le multiculturalisme […] sort l’Europe de l’Histoire » (Dominique Bilde) ou « l’utopie multiculturelle est un échec » (Nicolas Bay) qui « contribuent à créer sciemment la confusion entre immigrés, musulmans, obscurantisme, violence et terrorisme ». Incorrigible, le groupe FN nie « tout simplement la diversité culturelle de notre pays, stigmatise les Français d’origine étrangère et les réfugiés et réfute les opportunités culturelles et économiques qu’offrent une société multiculturelle et l’immigration » alors que, « Faut-il le rappeler ? La société française s’est, depuis toujours, construite à partir de l’accueil de populations nouvelles ».

    Pis encore :

    « Si les élus FN sont europhobes, ils appellent néanmoins la Commission européenne à “tout mettre en œuvre pour protéger les populations et les minorités religieuses, notamment chrétiennes, contre le terrorisme islamiste”. Ils l’encouragent également à “mettre en œuvre tous les moyens dont elle dispose pour lutter contre la christianophobie et la détérioration des édifices culturels chrétiens”. »

    Ces revendications sont odieuses aux yeux de la sœur Berès, qu’indignent également le reproche fait par Mylène Troszczynski à l’Union européenne d’imposer aux Etats membres des « idéologies néfastes pour la femme et la famille, souvent sous la pression de lobbies en tout genre, comme les LGBTI », ou l’assimilation par Aymeric Chauprade (aujourd’hui démissionnaire du groupe et rallié à François Fillon… après avoir courtisé Sarkozy) de l’avortement à une « véritable arme de destruction massive contre la démographie européenne ».

    Pervenche Berès et les intellectuels distingués qui l’ont aidée à brosser « le vrai visage » du FN ne se sont-ils pas avisés qu’en multipliant ces citations censément à charge, ils renforçaient son socle et risquaient de lui rallier de nouveaux électeurs ? Egalement contre-productifs, les moyens d’action envisagés pour contrer l’hydre frontiste : « Contrairement à ce que prône le FN, vaticine-t-elle, nous devons renforcer Schengen. Il est temps pour l’Europe d’aborder les questions liées à la migration selon une approche globale intégrant notamment un régime d’asile européen commun, des voies légales de migration, un système de répartition des demandeurs d’asile au sein de l’Union » qui, aux antipodes du programme lepéniste, « doit être le lieu où s’invente le nouveau modèle de développement, plus solidaire, plus coopératif, plus collaboratif, plus durable » car « seul compte l’élan de la volonté collective ».

    Schulz et son « système stalinien de clientélisme »

    Lors de la mise en œuvre et de l’impression du « Vrai visage du FN au Parlement européen », le président dudit Parlement s’immisçant ainsi dans la campagne présidentielle française était le socialiste allemand Martin Schulz, actuel président fédéral de la SPD allemande et que les thuriféraires de presse présentaient comme le futur tombeur d’Angela Merkel… avant du moins que la CDU de la chancelière ne connaisse, le 26 mars dans la Sarre, un succès historique. Or, on a appris à la mi-février par Der Spiegel et The Sunday Times que, ayant joui pendant son mandat d’un revenu annuel de 322.544 euros, celui qui se prétendait le « Monsieur Propre » de la Maison Europe et avait à ce titre lancé une offensive judiciaire contre Marine Le Pen, coupable à l’en croire d’avoir fait indûment rémunérer deux collaborateurs par Bruxelles alors qu’ils n’y résidaient pas en permanence, avait lui-même nommé nombre de ses proches à des postes grassement payés au sein de l’administration du Parlement, sans passer par les procédures régulières de recrutement. Présidente de la Commission de contrôle budgétaire des fonds de l’UE, Ingeborg Grässle n’a-t-elle pas déclaré publiquement que Schulz avait créé un véritable « système stalinien de clientélisme » (grâce auquel il a été élu le 19 mars par 100% des voix à la tête de son parti, un plébiscite jamais vu en Allemagne) et qu’il était « nécessaire d’ouvrir une enquête pour fraude » ?

    Ces informations sensationnelles expliquent en partie la récente déroute électorale de la SPD mais n’ont eu, allez savoir pourquoi, presque aucun écho dans la presse hexagonale et Caton Berès n’a pas cru devoir les commenter – et pour cause puisqu’elle a bénéficié pour son livre du système Schulz. La fondation Jean Jaurès en a d’ailleurs remercié le généreux mécène en lui promettant – peut-être imprudemment – un « triomphe » aux législatives allemandes.

    Ainsi vont la désinformation et la « tyrannie médiatique » (cf. Jean-Yves Le Gallou), féroces pour tout ce qui est « à droite », complices et muettes sur les forfaitures de la gauche.

    Camille Galic, 29/03/2017

    Pervenche Berès, Son vrai visage. Témoignage sur le FN au Parlement européen, Fondation Jean Jaurès/Parlement européen, 13 mars 2017, 104 pages.

    https://www.polemia.com/son-vrai-visage-temoignage-sur-le-fn-au-parlement-europeen-de-pervenche-beres-ou-comment-le-parlement-europeen-finance-la-propagande-anti-fn/

  • Vive l'Europe : Henry de Lesquen et Daniel Conversano (avril 2017)

  • Attentat en Suède, le terroriste était un demandeur d’asile

    Stockholm et Saint-Pétersbourg sont les dernières étapes du terrorisme en Occident.

    Le djihadiste du Kirghizistan disparu des radars de contrôles à la frontière pour au moins un an, durant lequel semble-t-il il a été en Turquie, s’est préparé à reparaître en Russie et à frapper dans le métro de Saint-Pétersbourg, terrible attentat qui a causé la mort de 14 personnes et fait de nombreux blessés graves.

    Le terroriste ouzbek qui en Suède au volant d’un camion a renversé et tué 5 personnes et blessé 15 passants est lui un « réfugié » accueilli dans le pays de la bien-pensance en 2014 et dont la demande d’asile politique avait été rejetée en juin dernier.

    Libres d’entré, de sortir, et de tuer là où ils ont été accueillis, logés, nourris…

    Matteo Salvini, le chef de la Ligue du Nord italienne a eu cette remarque pertinente :

    « Le terroriste de Stockholm était un réfugié qui devait être expulsé. Celui de Milan avait débarqué à Lampedusa et avait été arrêté 5 fois. Que disent tous les bien-pensants ? Blinder les confins et bloquer les frontières, avec tous les moyens. Autrement c’est de la complicité. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/attentat-en-suede-le-terroriste-etait-un-demandeur-dasile/72198/

  • Grâce aux politiques « populistes », l’économie et la natalité polonaises se portent bien

    Le nombre de mariages est en hausse et le nombre de divorces en baisse, ce qui incite à un certain optimisme pour la natalité des années à venir.

    Réduction de l’âge de la retraite, ramené de 67 ans à 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes, augmentation du salaire minimum, augmentation des pensions de retraite pour les moins favorisés, instauration des premières allocations familiales depuis la chute du communisme en 1989-90, à raison de 500 złotys (environ 120 €) par enfant à partir du deuxième enfant sans condition de ressources (et dès le premier enfant sous condition de ressources), lancement d’un programme de construction subventionnée de logements pour les familles modestes, instauration d’une taxation spéciale sur les banques, etc. : voilà autant de mesures « populistes » qui auraient dû faire exploser le budget polonais et saborder l’économie depuis l’arrivée des sociaux-conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir en octobre 2015.

    Eh bien, non ! C’est tout le contraire qui semble se produire. Le chômage, d’abord : à 5,3 % des actifs en février 2017, contre 6,5 % un an plus tôt selon les statistiques Eurostat, il n’a jamais été aussi bas, malgré la présence massive de travailleurs ukrainiens (plus d’un million) compensant en grande partie l’émigration polonaise depuis l’adhésion à l’Union européenne (également plus d’un million d’émigrés depuis 2004, s’ajoutant au million parti au cours des années précédentes). Autre donnée, celle de la croissance économique : après une baisse au 3e trimestre 2016, elle est repartie à la hausse et devrait dépasser 3,5 % en 2017, contre 3,2 % en 2016. L’inflation est quasi inexistante et les taux d’intérêt de la banque centrale sont les plus faibles de toute l’histoire du pays (taux de référence à 1,5 %). Quant au déficit du secteur public, qui devrait être dans le rouge selon les libéraux qui ont perdu le pouvoir à l’automne 2015 (et qui avaient eux-mêmes puisé dans les fonds de retraite des Polonais pour limiter leurs propres déficits), il a été de 2,4 % du PIB en 2016, contre 2,6 % en 2015. Certes, c’est encore trop, puisque cela a fait passer la dette publique de 51,1 % du PIB (fin 2016) à 54,4 % (fin 2015), mais il n’y a pas encore de quoi paniquer.

    Néanmoins c’est avec la mise en place d’allocations familiales que le gouvernement de Beata Szydło enregistre son plus gros succès. La réussite est double : encore modeste, mais réelle, sur le front de la natalité, et spectaculaire en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté.

    Un an après l’entrée en vigueur du programme « 500+ », les allocations familiales sont désormais versées pour 3,82 millions d’enfants, soit 55 % des moins de 18 ans. Les familles nombreuses étaient, jusqu’ici, pour beaucoup des familles pauvres ou très pauvres en Pologne. Du coup, l’arrivée de 500 złotys par mois et par enfant à partir du deuxième enfant a nettement amélioré la situation de ces familles, et la pauvreté a été réduite en un an de 48 %. L’extrême pauvreté (revenu par tête en dessous du minimum vital), dans ce pays où les aides sociales sont très modestes ou inexistantes pour beaucoup, a quant à elle chuté de… 98 % ! Et alors que la Pologne est un des pays du monde avec le plus faible taux de fécondité (un peu plus de 1,3 enfant par femme), on assiste pour la première fois à une hausse du nombre de naissances : 16.000 naissances supplémentaires en 2016 par rapport à 2015 et, si la tendance actuelle se confirme, probablement entre 25 et 35.000 de plus cette année. La Pologne, qui compte un peu plus de 38 millions d’habitants, pourrait ainsi dépasser la barre des 400.000 naissances cette année. À titre de comparaison, l’Italie, avec ses 61 millions d’habitants, en a eu 474.000 en 2016. Parallèlement, le nombre de mariages en Pologne est en hausse et le nombre de divorces en baisse, ce qui incite à un certain optimisme pour la natalité des années à venir. 

    Taxer les banques, conserver la monnaie nationale et mener une politique familiale volontariste, voilà des recettes qui portent déjà leurs fruits en Hongrie depuis 2010 et qui semblent réussir également aujourd’hui en Pologne. Non seulement les politiques « populistes » s’avèrent-elles être bonnes contre l’immigration et pour la natalité, mais elles semblent aussi être bonnes pour l’économie !

    http://www.bvoltaire.fr/grace-aux-politiques-populistes-leconomie-natalite-polonaises-se-portent-bien/

  • Stockholm : le multiculturalisme jusqu’au fond du gouffre

    Si, dans l’imaginaire collectif européen, la Suède incarne – faut-il dire – l’exemple de la tolérance et de l’accueil de l’autre, dans la réalité, elle a cessé d’être un paradis de paix et de progrès social, comme vient de l’illustrer l’attentat commis hier après-midi  à Stockholm.

    Un paradis qui fut longtemps son apanage sous la double bannière du luthéranisme et de la neutralité. Comme ailleurs en Europe, l’accueil massif de populations migrantes aboutit à une situation « vivrensembliste » qui vire maintenant au cauchemar. Au cours des dernières semaines, trois alertes à la bombe ont été recensées dans la seule ville de Luelå ; cinq à dix voitures sont brûlées chaque nuit dans le pays ; épidémie de viols sur tout le territoire, dont 82 % sont le fait de « migrants » ; quatre policières molestées par des demandeurs d’asile ; séries d’explosions de camions, etc. Les Suédoises, réputées libérées, vivent dans la peur. Ainsi, 12 % ne sortent plus le soir. Quant aux autres, 31 % ne sortent que si elles sont accompagnées.

    Une police de la charia a récemment été instaurée très officiellement dans la banlieue nord de Stockholm.

    Dépassée par la masse croissante des délits et des crimes commis sur le territoire, les politiques délèguent la justice à des « cadis ». C’est en toute légalité qu’au nord de la capitale, une « police de la charia » a instauré une ségrégation stricte selon les sexes dans les transports en commun, s’adonne à la chasse aux tenues vestimentaires non « charia compatibles », réprime la consommation d’alcool, etc. Des zones de « droit islamique » dans lesquelles la police « blanche » ne rentre plus. Une évolution qui conduit à des démissions en masse de policiers excédés

    A part le rétablissement d’une forme de service militaire visant notamment au maintien de l’ordre, la réponse des autorités gouvernementales suédoises, qui nient la réalité des faits, relève sans surprise du « syndrome de Stockholm ». Elles ont ainsi récemment renoncé à poursuivre l’auteur d’un envoi de fonds destinés à Daech. Dans les rangs travaillistes, on songe même au dépôt d’un projet de loi visant à légaliser le mariage avec des mineures, à l’image du prophète qui a épousé la petite Aïsha alors âgée de sept ans.

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