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Europe et Union européenne - Page 664

  • Angela Merkel enfin mise à nu

    Angela Merkel sème le vent en Europe et récolte la tempête. La lubie migratoire de la chancelière en fer blanc s’est transformée an dictature multiculturelle obligatoire (les allemands doivent s’adapter, pas l’inverse) dans la logique Soros-Obama, même si cette hydre à deux têtes est maintenant à l’agonie.

    Angela Merkel est une énigme. Voyez la vie de son père, venu de l’ouest pour jouer au pasteur à l’est, qui disposait de deux voitures de fonction et d’une totale liberté de mouvement. Pion communiste, Merkel ensuite joue à la chrétienne démocrate, avant de trahir Helmut Kohl et de s’imposer comme candidat néocon aux ordres de Washington, alors que son second mari bosse pour une boîte (Accelrys) liée au Pentagone et cotée au Nasdaq. Tout cela se vérifie sur Wikipédia, pas besoin de faire jouer la théorie de la transpiration qu’on laissera à la presse-système.

    Qui veut comprendre Merkel doit lire sa lettre au Washington Post, publiée le 20 février 2003. Je cite la future qui écrit en anglais. Merkel, télécommandée par le méphitique agent d’influence Jeffrey Gedmin, y étale son adoration pour Bush et menace la France trop rebelle de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.

    “The United States is the only remaining superpower, but even so it will have to rely on dependable partners over the long term. Germany needs its friendship with France, but the benefits of that friendship can be realized only in close association with our old and new European partners, and within the transatlantic alliance with the United States.”

    La caporale reprend le lemme du vétuste modèle thatchérien (There is no alternative) :

    « There is no acceptable alternative to this way forward at the beginning of this new epoch.”

    La Merkel devait saboter le lien entre Paris, Berlin et Moscou, et c’est pourquoi elle fut mise au pouvoir, alors qu’impopulaire elle n’avait pas gagné les élections. Depuis elle fut réélue grâce aux résultats économiques des réformes adoptées en leur temps par le chancelier Schroeder, ami de la Russie d’ailleurs !

    Autoritaire et humanitaire (ça va ensemble), Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoque dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique (What I saw in America, voyez sur Gutenberg.org). Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, plus comme un citoyen.

    Je cite le maître qui s’exprime dans un anglais de gazette :

    “And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery. The woman does not really regard men as citizens but as children. She may, if she is a humanitarian, love all mankind; but she does not respect it.

    La trique dans une main, les rares sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments de nos élites reproduisent en continu cet insupportable schéma matriarcal (matriarcal et non maternel comme on va voir).

    Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Clinton la guerre, Merkel incarne la soumission et le TTIP ; Theresa May est mise là pour liquider le Brexit. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance. Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme !

    On espère se débarrasser de Merkel en 2017 avec M. Seehofer. L’analyste américain Wayne Madsen écrivait à ce propos :

    « Avec les rêves euro-atlantistes des mondialistes quotidiennement brisés, Seehofer voit évidemment sa chance de prendre la barre de l’Allemagne des mains d’une Merkel de plus en plus impopulaire et de diriger le pays vers un «atterrissage en douceur» à la suite de la dissolution de l’UE.»

    Et ce n’est pas encore fait hélas. Le système étatique allemand accable les contribuables, poursuit les internautes, persécute les familles, relâche les violeurs (voyez l’intervention de Poutine à ce sujet). Il devient tyrannique pour appuyer la dérive de la chancelière muée en femme la plus impuissante du monde, car les gros animaux blessés sont les plus dangereux.

    Le système Juncker-Merkel-Schultz (Schultz est le « kapo » de Silvio Berlusconi, dernier PM élu en Italie) repose sur l’anéantissement de la citoyenneté. Il n’est pas encore aplati. Espérons que les Allemands se réveillent pour la liberté européenne, celle qui repose sur la solidarité des peuples et l’amitié avec la Russie, pas sur la guerre avec Moscou et une bureaucratie de bunker.

    http://www.voxnr.com/7176/angela-merkel-enfin-mise-a-nu

  • Vive l'Europe - Christopher Lannes & Daniel Conversano - Le bréviaire des patriotes

  • Noël, la plus européenne des fêtes

    Si les recueils de contes de Noël sont nombreux et variés, il n’existait pas jusqu’à présent de véritable anthologie rassemblant les récits, poèmes et contes de Noël de toutes époques et de tous pays. Ce vide est aujourd’hui comblé avec la parution aux éditions Robert Laffont du Bouquin de Noël, magistrale somme rassemblée par Jérémie Benoit, conservateur des châteaux de Trianon à Versailles, historien d’art de la Révolution et de l’Empire, mais aussi auteur de plusieurs essais sur les cultures indo-européennes.

    bouquin-noel-200x300.jpgLe Bouquin de Noël, par Jérémie Benoit

    Davantage qu’une simple compilation de textes, ce gros pavé de mille pages revient aux sources de la tradition. Jérémie Benoit, dans sa préface joliment intitulée « Le Noël des écrivains », constate que si le sens de cette fête s’est aujourd’hui perdu, réduit à une unique soirée « festive », prétexte à agapes familiales et à débauche mercantiliste, c’est auprès des écrivains que l’on peut retrouver sa signification perdue, chrétienne ou non, « tous ayant sauvegardé l’esprit de Jul, le Noël scandinave qui, bien que depuis longtemps enfouis sous des dehors chrétiens, avait perduré ».

    Les écrivains, passeurs de mémoire

    Ce livre s’adresse tout autant à ceux qui s’intéressent à l’anthropologie qu’à la littérature. À travers les textes présentés, le lecteur pourra constater comment la perception de cette période sacrée entre toutes évolue selon les contrées et à travers les âges. C’est ainsi dans les récits de l’Europe septentrionale que l’esprit archaïque de Noël est le mieux conservé tandis qu’en Europe du Sud, France comprise, c’est la Nativité qui donne sens. De même, alors que chez les écrivains français, les récits de Noël sont essentiellement consacrés à la nuit du 24 décembre, en Belgique, Allemagne, Russie, Suède, c’est tout le temps de l’Avent jusqu’à la saint Sylvestre qui est mis en valeur. Reprenant cette vision, Jérémie Benoit fait commencer le cycle depuis la Samain/Toussaint, puis à travers le mois de l’Avent jusqu’au jour de l’an et à l’Epiphanie. L’ordre des textes présentés suit cette chronologie. Ils sont classés non pas en fonction des auteurs mais selon les fêtes qui rythment la période symbolisant l’entrée dans l’âge sombre de l’année.

    L’enchaînement des récits et contes nous fait ainsi voyager dans le temps et l’espace. Du plus profond des âges, les mythes antérieurs à la christianisation sont encore bien visibles dans les textes médiévaux comme à travers la légende flamande d’Halewyn, le récit de la Chasse sauvage par le Normand Orderic Vital ou bien encore dans Gauvain et le chevalier vert, énigmatique récit du cycle arthurien. L’esprit de Noël, c’est aussi bien sûr la Nativité du Christ, substitut chrétien du retour de la lumière. C’est encore et surtout la présence enfantine lorsque sont évoqués le sapin, les jouets, les lumières comme dans Le grillon du foyer de Charles Dickens, Le Noël de Trott de Lichtenberger, Le casse-noisette d’Hoffmann, Le livre de Noël de Lagerlöf. Nombre d’écrivains de Noël cités dans cet ouvrage entrent également dans la catégorie des auteurs régionalistes, comme Le Braz pour la Bretagne, Daudet pour la Provence, La Varende pour la Normandie ou Erckmann-Chatrian pour l’Alsace.

    Le lecteur averti constatera qu’entre la Renaissance et la Révolution les textes consacrés à Noël disparaissent. Jérémie Benoit attribue cette parenthèse au triomphe du christianisme de la Contre-réforme, particulièrement méfiant vis-à-vis des cultures paysannes traditionnelles.

    La plus européenne des fêtes

    C’est avec l’éveil du romantisme au XIXe siècle que la littérature retrouve le chemin de Noël, notamment en terres germaniques, restituant l’esprit ancien des étranges nuits de Noël. Certains récits sont aujourd’hui devenus célèbres, comme Le Chant de Noël de Dickens ou Les Trois Messes basses de Daudet. D’autres, oubliés, méritaient d’être redécouverts. Souvent émouvants, ils évoquent des Noëls enneigés, des mondes silencieux, l’âtre rougeoyant, les joies simples et enfantines. La mélancolie et la tristesse sont aussi présentes car la mort est là qui rôde toujours en ces nuits sombres, comme dans La Petite Fille aux allumettes d’Andersen ou le méconnu Fleur de Blé de Camille Lemonnier.

    À travers cette anthologie, les textes rassemblés nous démontrent que, par-delà la portée universelle du message de la Nativité, Noël représente la plus européenne des fêtes. En ces nuits étranges ouvrant le passage vers la nouvelle année et célébrant le cycle éternel de la vie, un véritable syncrétisme s’est instauré autour de Noël, puisant aux sources latines, nordiques, germaniques, slaves puis chrétiennes. Derrière ces figures et ces festivités se dissimulent des croyances qui révèlent parfaitement la religion originelle de l’Europe, nous rappelant qui nous sommes. C’est pourquoi il est important de lire, de s’imprégner et de transmettre ces récits à l’heure où certains, au nom d’un laïcisme dévoyé, voudrait désacraliser Noël en interdisant crèches et sapins afin de ne pas déplaire aux adeptes d’une religion profondément étrangère à notre monde.

    Pierre Domnaiche

    Le Bouquin de Noël, par Jérémie Benoit, éditions Robert Laffont, collection « Bouquins », novembre 2016, 1024 pages, 30 euros.

    http://institut-iliade.com/noel-la-plus-europeenne-des-fetes/

  • Octobre 2016 - Main basse sur l'agriculture et sa crise

  • Les Brigandes au Donbass : Reportage sur une guerre pour la Liberté (R.B. VI - Décembre 2016)

  • Grave accusation sur l’afflux de migrants : aide humanitaire ou trafic ?

    8755-20161214.jpgLa fondation Gefira, un think-tank néerlandais, a suivi cet automne pendant deux mois sur le site MarineTraffic les mouvements en temps réel des bateaux de dix ONG entre l’Italie et les côtes libyennes, en corroborant ces données avec les informations publiées par le HCR sur les arrivées d’immigrants clandestins en Italie. Les chercheurs de cette fondation se sont aperçus qu’il y avait au moins 15 navires d’ONG assurant une navette régulière entre les eaux libyennes et la péninsule italienne. Les ONG concernées sont Médecins Sans Frontières, MOAS, Jugend RettetStichting BootvluchtingSave the ChildrenProactiva Open ArmsSea-Watch.orgSea-Eyeet Life Boat.

    Le mode opératoire, d’après les observations de Gefira, serait le suivant : les passeurs libyens appellent les gardes-côtes italiens, ceux-là préviennent les ONG qui dirigent leurs navires là où des opérations de « sauvetage » sont à prévoir, puis les passeurs envoient leurs embarcations remplies de clandestins. D’après les observations de la fondation Gefira, les ONG sont prévenues par les gardes-côtes italiens 10-12 heures à l’avance et les zodiacs des passeurs ne quittent leur port libyen qu’après le lancement des opérations de secours !

    La description détaillée d’une journée d’opérations observée par Gefira peut être lue sur le site gefira.org, sous le titre « Caught in the act : NGOs deal in migrant smuggling » (Prises sur le fait : les ONG font du trafic de migrants). La description des deux mois d’observations, c’est-à-dire du transfert en Italie d’environ 39 000 Africains en situation irrégulière, est disponible sur le même site sous le titre « NGOs are smuggling immigrants into Europe on an industrial scale » (Les ONG font passer les immigrants en Europe à une échelle industrielle).

    Summum de l’hypocrisie de ces « humanitaires », leur trafic appuyé par les autorités italiennes et européennes, loin de sauver des vies, fait toujours plus de victimes : 4 223 corps repêchés au 9 décembre, selon les chiffres publiés par l’OIM, contre 3 771 pour toute l’année 2015. Les 174 603 arrivées de clandestins enregistrées en Italie à la même date sont aussi un record.

    Dans le même temps, l’immigration illégale semble repartir en Grèce : vendredi, quelque 200 clandestins débarquaient sur l’île de Lesbos et 66 étaient secourus au large de Chios. Samedi matin, ils étaient plus de 300 à arriver sur les deux îles. Un nombre important d’entre eux, de jeunes hommes venus d’Afrique noire, ont affirmé venir de centres d’accueil fermés abandonnés par les autorités turques, et les autorités grecques ont constaté ces derniers jours que les gardes-côtes turcs avaient cessé de patrouiller la zone, permettant aux passeurs de reprendre leur activité.

    L’assaut migratoire semble reprendre aussi dans les enclaves espagnoles en Afrique du Nord, frontalières avec le Maroc. Vendredi, quelque 800 jeunes Noirs ont forcé les portes de la double clôture à Ceuta, et 438 sont parvenus à passer. Le 31 octobre dernier, c’était un groupe de 400 immigrants clandestins qui avait lancé le même type d’assaut, permettant à 232 de passer.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 13 décembre 2016 sous le titre « Humanitaires ou trafiquants de migrants ? »

    http://fr.novopress.info/202345/grave-accusation-allux-migrants-aide-humanitaire-ou-trafic/

  • Le Brexit attire à Londres les entreprises qui fuient la Commission européenne

    Non seulement le Brexit n’a pas faire fuir les entreprises, mais il attire celles qui veulent échapper à la Commission européenne ! C’est ce qu’a expliqué ce matin François Lenglet sur RTL, notant d’abord que, dès janvier 2017, dans quelques semaines donc, McDonald’s aura installé « le siège de toutes ses activités non américaines » à Londres. Elles étaient jusque-là au Luxembourg. De même Google va-t-il migrer d’Irlande à Londres, où le Campus Google pourrait accueillir jusqu’à 7000 salariés.

    Dans ces deux cas, explique François Lenglet, la question fiscale a été déterminante, car « Bruxelles est de plus en plus sourcilleux » pour contrer les « artifices comptables » qui permettent aux grandes entreprises de « loger » leurs bénéfices en Irlande ou au Luxembourg, avant de les exfiltrer vers les Iles Vierges.

    A Londres, le taux de l’impôt sur les sociétés est de 20 %. Theresa May, le Premier ministre, a promis de le ramener à 10 %, et il pourrait même être déjà moins élevé pour les multinationales, qui négocient directement leur fiscalité en dehors du cadre général… Ainsi les banques, qui avaient menacé de partir après le Brexit, ne l’ont-elles pas fait et sont-elles en train de réfléchir – de négocier ? Ainsi Nissan, raconte François Lenglet, avait-il songé à se retirer et « tout s’est arrangé » après un rendez-vous entre son p-dg, Carlos Ghosn, et Theresa May. Nissan fabrique au Royaume-Uni 500 000 Qashqai par an.

    Comme le dit Lenglet : « Il faut se préparer à une guerre fiscale avec le Royaume Uni qui veut devenir le Singapour de l’Atlantique. »

    http://fr.novopress.info/

  • Des djihadistes "français" vont revenir ? C'est une Cour martiale recréée qui doit les recevoir...

    2040778936.jpgLe procureur François Molins et Daniel Thomson, auteur d'un retentissant Les Revenants nous préviennent : il faut s'attendre à une reprise des attentats et carnages de masse, en France, à cause de la déliquescence de Daech : 2.000 "français de plastique" partis combattre en Syrie aux côtés de Daech vont en effet rentrer, disent-il, et il faudra allonger les peines de prison afin d'éviter qu'ils ne commettent des attentats.

    Mais il ont tort.

    Il ont même faux sur toute la ligne.

    Nous sommes en guerre, oui ou non ?

    Si nous ne sommes pas en guerre, alors cessons de jouer la comédie de l'état d'urgence, renvoyons les soldats dans leurs casernes et leurs terrains d'entraînement  pour qu'ils s'y exercent et se préparent, permettons aux policiers et gendarmes de souffler enfin et de prendre leurs jours de repos bien mérités etc... etc...

    Par contre, si nous sommes en guerre, alors agissons comme on le fait ordinairement en temps de guerre : recréons une Cour martiale pour juger les désertions, trahisons et autres actes contraires à l'action de l'armée française.

    Par exemple, pour ces pseudo français, français uniquement "de plastique" mais "sans avoir le coeur ni l'esprit français", comme le disait le Père de Foucauld•. Ils ont fait un choix : ils ont trahi la France, leur pseudo pays, pour servir dans l'armée ennemie qui nous attaque et nous assassine, à Nice, à Magnanville, à Paris et ailleurs.

    A leur retour, il ne faudra pas les emprisonner : ce devra être la Cour martiale, la condamnation, et fusillés ! On a fusillé des pauvres hères, en 14/18, parce qu'ils n'en pouvaient plus des conditions inhumaines des tranchées; on vient à peine de les réhabiliter, un siècle après, et on serait clément envers des traîtres pour de bon, complices conscients et lucides des lâches assassins, et qui se  sont transformés, chez nous, en bêtes fauves ?

    Dans son livre fort utile, Daniel Thomson dit - ce que tout le monde savait déjà - que Daech ne peut plus "recevoir" de combattants (en fait, d'assassins...) et que le message délivré maintenant est : restez chez vous, pour frapper chez vous. Sauf que, "chez vous", c'est ici, et c'est "chez nous", c'est la France. Et on traiterait avec des égards ces misérables traîtres et assassins, faux combattants mais vrais traîtres et vrais salauds, soldats du meurtre, du crime, de l'abjection ? Comme on le fait avec ce Salah Abdeslam qui devrait être ad patres depuis plusieurs mois déjà ?

    Non, on doit agir, en temps de guerre, comme il convient d'agir en temps de guerre, et envoyer des signaux forts, qui s'appellent, en l'occurrence, pelotons d'exécution...

    • Dans sa lettre à René Bazin : Père de Foucauld

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Fondation Polémia : 2e Forum de la dissidence. Compte rendu. Première partie

     Allocution d’ouverture

    Par Michel Geoffroy

    Et

    Un aperçu de la dissidence en Hongrie

    par Ferenc Almassy et Nicolas de Lamberterie

    Partout, dans le monde occidental une dissidence se développe. Mais le terme de dissidence n’est pas tout à fait approprié pour décrire un phénomène qui couvre différents aspects tels l’opposition au mariage pour tous, la contestation policière en France, le Brexit au Royaume-Uni… Ainsi le qualificatif de dissident n’apparaît plus comme l’attribut de l’individu isolé en rupture avec son Eglise, son parti ou son pays.

    Par l’ampleur prise par le mouvement, cette dissidence cède progressivement la place aux prémices d’une révolte voire d’une révolution dans l’ordre politique et social.

    La dissidence, si l’on retient encore cette désignation, a un sens : celui du réveil des majorités qui mettent en cause le pouvoir minoritaire des classes dirigeantes. Elle a des causes : la perte par les gouvernements de leur légitimité, d’une part ; la désillusion vis-à-vis des promesses de l’oligarchie sans cesse trahies et les mensonges de leurs médias affiliés, d’autre part.

    Le réveil des majorités : une démocratie qui ne fonctionne plus

    Dans une démocratie qui fonctionne la politique conduite par les gouvernements doit répondre aux attentes des peuples. En Europe, de nos jours, ce n’est plus le cas parce que nous vivons en postdémocratie, même si celle-ci conserve les apparences de la démocratie. S’il est permis de changer les hommes qui détiennent le pouvoir, pour autant aucun renversement des politiques menées n’est autorisé. Au surplus, au sein de la zone euro, les gouvernements sont devenus de simples mandataires de la Commission de Bruxelles, des banques et des différents groupes de pression qui représentent les intérêts d’entreprises mondialisées. Partout prévaut une politique libérale/libertaire marginalisant l’idée de nation et mettant en exergue les droits de l’homme et le principe de non-discrimination. Peu importe alors que l’apparence donnée à ces politiques soit de gauche ou de droite.

    Une illustration symbolique de cette défiance de l’oligarchie vis-à-vis de la démocratie tient au propos énoncé par Jean-Claude Juncker dans un entretien accordé au journal Le Figaro (édition du 29 janvier 2015) à l’occasion des élections législatives grecques : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Ainsi la démocratie se transforme en une soumission à cette idéologie libérale/libertaire que véhiculent les traités européens. Sous le vocable d’Etat de droit, cette soumission a pour fondement la tutelle exercée par des juges inamovibles sur des législateurs amovibles. Dans un système politique ainsi contraint le référendum, expression de la volonté du peuple, ne saurait avoir sa place. D’autant que ceux tenus en France et aux Pays-Bas sur le Traité constitutionnel européen en 2005, sur le Brexit au Royaume-Uni, le 23 juin 2016 et concernant l’immigration en Hongrie, le 2 octobre 2016, ont abouti à des résultats à l’encontre des vœux de l’oligarchie. Ils ne peuvent donc inspirer à cette dernière qu’une phobie.

    La postdémocratie, comme elle apparaît ainsi, est la manifestation institutionnelle d’une « révolte des élites » selon l’expression du sociologue américain Christopher Lasch.

    Affranchies de l’hypothèque de la révolution sociale après la chute du communisme et fortes du ralliement des gauches parlementaires au capitalisme mondialisé dans les années quatre-vingt, les classes dirigeantes européennes ont décidé de remplacer par une immigration de masse des peuples qu’elles ont abandonnés. Il ne s’agit pas d’une fatalité qui s’imposerait par le fait d’une pression externe mais d’un projet qui vise à une domination de l’oligarchie mondialiste.

    Face à cette substitution en cours les populistes, qui affirment nous sommes chez nous et nous entendons rester libres, sont les démocrates de notre temps.

    Des gouvernements qui ont perdu leur légitimité

    Affichant une rhétorique fataliste, contre le chômage on a tout essayé, la crise est mondiale, la crise contre le terrorisme sera l’affaire d’une génération, les gouvernements montrent leur impuissance à assurer le bien commun. Ils n’en disposent même plus les outils. Ils ont transféré à l’Union européenne les principaux attributs de la souveraineté nationale : l’émission de la monnaie, la maîtrise du budget, le cadre législatif. De plus, cette Union européenne n’est même pas un Etat souverain ; elle se refuse à l’être car elle a renoncé à l’idée de puissance.

    Mais si les Etats, par les abandons consentis, provoquent la désagrégation des fonctions régaliennes propres à assurer la paix civile et la concorde des peuples, ils n’en développent pas moins une force oppressive afin de contrôler les populations : espionnage des communications, création de fichiers électroniques, chasse aux automobilistes… Ils montrent ainsi leur impuissance pour la sauvegarde du bien commun.

    Si les Etats européens sont impuissants, ils sont aussi malfaisants

    Cette malfaisance est manifeste dans le domaine de l’immigration où les Etats apparaissent même comme collaborationnistes :

    • ils se refusent à distinguer l’immigration régulière de l’immigration clandestine ;
    • ils combattent mollement le terrorisme car ils n’osent pas désigner ouvertement l’ennemi ;
    • ils encouragent le communautarisme par l’appel au vivre-ensemble.

    Malfaisants, les Etats se sont rangés explicitement aux côtés des clandestins contre les autochtones. En témoigne la déclaration du premier ministre Manuel Valls : « Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’Etat devant eux. »

    Face à cela, les majorités autochtones refusent la prétendue fatalité du Grand Remplacementmigratoire et de l’islamisation de l’Europe. Ils contestent les gouvernements et ils n’hésitent pas à les siffler lors de manifestations officielles.

    Si le socialisme exprimait le cri de douleur du prolétariat, la dissidence est la manifestation d’une détresse face à une identité européenne, diabolisée, trahie, assassinée.

    Pour les peuples, la défense de l’identité prend désormais le pas sur celui de la souveraineté.

    Les promesses sans cesse reniées de l’oligarchie et les mensonges des médias à leur service

     Au sein des peuples occidentaux, qu’il s’agisse de l’Europe ou des Etats-Unis, les majorités se soulèvent contre une oligarchie arrogante qui les trompe sur la situation économique et leur assène l’idée que l’immigration est une chance. Elles n’ont pas la moindre confiance dans des médias qui relaient le discours de l’oligarchie, véritables boussoles qui indiquent le sud.

    Ce désaveu des peuples marque la fin de la révolte des élites. Il fuse des profondeurs de la population autochtone qui se refuse à entrer dans le jeu d’une culpabilisation prônée par ces élites et à la censure qu’elles exercent. La résistance qui émerge d’une opinion majoritaire rend caduque la stratégie de mobilisation des minorités au service de l’oligarchie, thème notamment promu par Terra Nova.

    La résistance qui se développe n’est pas le gage de la certitude du succès

    Si les politiciens au service du pouvoir dominant gouvernent mal et suscitent de ce fait l’opposition des peuples, pour autant ces politiciens savent défendre leurs positions. Ainsi, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, déclarait en août 2016 : « Nous avons le devoir de ne pas suivre les populistes et de bloquer leur venue au pouvoir ». Dans ce sens, la classe dirigeante apparaît plus préoccupée de mater la dissidence populaire que de réprimer l’immigration clandestine ou les apprentis djihadistes. Cette volonté d’étrangler une dissidence en ascension s’exprime par exemple au travers du projet de loi soumis au vote du Parlement français qui vise à créer un nouveau délit d’entrave numérique à l’avortement.

    Force est de reconnaître que dans l’action de résistance des majorités, les pays anglo-saxons offrent plus d’ouverture qu’en Europe continentale. Les médias y sont plus libres et le bipartisme constitue un rempart contre une offre politique très éclatée qui permet la constitution de combinaisons politiciennes au service du pouvoir.

    Dans cette postdémocratie, il ne saurait y avoir de confiance aveugle envers les élections. Il appartient alors à chacun d’agir à son niveau sans attendre les résultats électoraux.

    Cette action consiste en des mobilisations face à diverses causes : l’annulation du concert sacrilège du rappeur Black M à Verdun ; l’aide aux SDF ou aux Chrétiens d’Orient ; les policiers en colère ; les Corses victimes des comportements d’une racaille ou de familles qui veulent islamiser des plages.

    La dissidence résistante peut d’ores et déjà inverser le cours des choses.

    Un peuple européen en dissidence : les Hongrois

    Ferenc Almássy, journaliste indépendant basé en Hongrie, collaborateur au Visegrád Post, a présenté les grands traits de la politique menée par le gouvernement hongrois pour préserver la souveraineté du pays et s’opposer à l’action des institutions et des organismes internationaux qui veulent le soumettre.

    Historiquement, la Hongrie, qui était un pays de plaines et de cavaliers ouvert aux invasions par sa géographie, a développé par les épreuves qu’elle a traversées une âme résistante. Ainsi, elle s’est défendue contre l’islamisation que voulurent lui imposer les Ottomans qui avaient déferlé sur le pays au XVIe siècle. Constituant l’un des deux piliers de l’Empire austro-hongrois, la Hongrie fut amputée par le Traité de Trianon qui la dépouilla d’une partie de ses territoires. Pendant l’entre-deux-guerres, le régent Horthy s’est employé à lui restituer une dimension politique. Sous la domination soviétique, la Hongrie fut, parmi les pays soumis à la férule communiste et au Pacte de Varsovie, celui qui mena la révolte la plus violente et la plus sanglante contre le régime imposé par Moscou. En 1989, c’est en Hongrie à travers la frontière qui la sépare de l’Autriche que s’ouvre la première brèche dans le Rideau de fer.

    Libérée du joug communiste, la Hongrie adhère à l’OTAN en 1999 et à l’Union européenne en 2004. Mais il se révèle que ces organismes recèlent une nouvelle forme de soumission économique et militaire. Viktor Orbán exerça son premier mandat de premier ministre de 1998 à 2002. Durant celui-ci, il marqua sa préoccupation pour les questions touchant à la famille. Après huit années de pouvoir socialiste, Orbán revint au pouvoir. Infiltrée notamment par des ONG dont certaines sont financées par George Soros, la Hongrie va alors affirmer ses racines et son identité. Une réforme de la Loi Fondamentale intervenue en 2011 a permis d’inscrire dans celle-ci la référence aux racines chrétiennes du pays.

    Lors de la crise dite des migrants de 2015, l’opposition, exprimée par Viktor Orbán (soutenue par le parti Jobbik) à l’encontre de la décision d’accueil prise par la chancelière allemande suivie par la Commission européenne, a placé la Hongrie à la pointe de la résistance face au déferlement migratoire. Cette crise fut l’occasion de raviver l’action du Groupe de Visegrad créé en 1991 et qui réunit la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Avec ce groupe réactivé, la Commission allait se heurter à une force de contestation de plus en plus vive. Les pays d’Europe centrale qui le composent se montrent particulièrement attachés à une identité européenne religieuse, culturelle et ethnique qui les dresse contre une immigration porteuse de valeurs profondément différentes et qui n’entend pas y renoncer. Dans ce combat pour la sauvegarde d’une identité européenne, la Hongrie a donc pris une part essentielle.

    En conclusion Ferenc Almássy souligne que l’islam n’a pas sa place en Hongrie, nation chrétienne.

    Nicolas de Lamberterie, animateur de Nationalité, Citoyenneté, Identité (NCI), a présenté dans un documentaire la manière dont une petite ville frontalière de Hongrie (Asotthalom) avait organisé la défense de ses 25 km de frontières face au déferlement migratoire au moyen notamment de l’aide matérielle apportée par NCI. Les dispositions prises ont permis une protection efficace contre le passage des immigrés clandestins.

    http://www.polemia.com/fondation-polemia-2e-forum-de-la-dissidence/