On se souvient du NON des Français au traité européen de Maastricht en 2005, qui contrariait les plans d’une élite, déjà à la manœuvre, pour la promotion de l’Europe qui nous est donnée à voir aujourd’hui. Echaudé par ce NON, Nicolas Sarkozy, qui s’était fendu d’un discours menaçant sur un nouvel ordre mondial « auquel personne, je dis bien personne, ne pourra s’opposer », avait décidé de faire ratifier le traité de Lisbonne, qui n’était jamais qu’une reprise de celui de Maastricht refusé, uniquement par les parlementaires, réunis en congrès à Versailles. Tablant sur le fait que les parlementaires seraient suffisamment déconnectés, ou « déconnectables » de leurs électeurs, pour ne pas voter comme eux. Ce fut chose faite. Mais un juriste, Patrice André, fait sensation sur les réseaux sociaux, en révélant récemment que la procédure veut que, par son vote, le congrès autorise le président à ratifier, c’est à dire, signer le traité de Lisbonne, or Sarkozy ne l’a jamais signé.
Europe et Union européenne - Page 69
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Faire basculer cette Europe là !
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Débat Bardella-Hayer : cela aurait pu être pire…
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Un Califat islamique en Allemagne ?
Une manifestation de musulmans de Hambourg, samedi dernier, est passée relativement inaperçue en France, mais elle n’en finit plus de secouer l’Allemagne, qui sort ainsi d’une espèce de torpeur pétrie d’idéologie humaniste molle. Des dizaines de musulmans radicaux ont défilé dans une rue de Hambourg, la célèbre ville-port, en réclamant rien moins que l’instauration d’un Califat, c’est à dire, le passage de la république allemande à une république islamique, avec évidemment, l’instauration de la charia, la loi coranique. Pour son premier jour de campagne électorale, Scholz a donc été gâté, il en est tombé des nues et a « condamné » l’événement, se figurant sans doute que sa condamnation verbale allait impressionner les intéressés. Sa Ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a trouvé l’événement « incroyable », elle aussi tourneboulée et à vrai dire, en état de KO debout. Sinon, l’ensemble des Allemands trouve cela « scandaleux ».
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« Notre Europe peut mourir », a déclaré Macron. Mais qui serait le tueur ?
« Nous devons être clairs sur le fait que notre Europe est aujourd’hui mortelle », a déclaré le président français Emmanuel Macron dans un discours prononcé cette semaine. « Elle peut mourir, et cela ne dépend que de nos choix. Mais ces choix doivent être faits maintenant. »
Ce que Macron présente comme un besoin urgent de ressusciter l’UE intervient alors qu’il a lui-même passé près de sept ans au pouvoir, ayant même été président du Conseil de l’Union européenne en 2022. On lui doit la nomination et la confirmation de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, décrite par Forbes l’année dernière comme la femme la plus puissante du monde. Ou, comme certains pourraient le dire, une bureaucrate non élue et omnipotente dont l’autoritarisme supranational supplante le processus démocratique des États membres. Ou, comme d’autres pourraient le dire après le discours de Macron, l’incompétente infirmière sur le lit de mort de l’UE.
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[Chronique] Union européenne : ce qui se trame est bien pire que ça…
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Renvoi des Ukrainiens en âge de servir dans l’armée qui se trouvent en Pologne ?
“La question d’une éventuelle assistance au retour des citoyens ukrainiens en âge de servir dans l’armée qui séjournent en Pologne nécessite des accords bilatéraux. La Pologne est prête à de tels pourparlers”, a déclaré le ministère polonais de la Défense nationale.
” Je ne suis pas surpris que les autorités ukrainiennes fassent tout pour envoyer des soldats au front. Les besoins sont énormes – a commenté cette semaine le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale Władysław Kosiniak-Kamysz . – C’est le devoir de chaque citoyen d’un pays donné (…), les citoyens ukrainiens ont des devoirs envers l’État. Nous suggérons depuis longtemps que nous pouvons également aider la partie ukrainienne à garantir que ceux qui sont soumis au service militaire aillent en Ukraine “, a déclaré Władysław Kosiniak-Kamysz .
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Europe : un scandale épouvantable éclate !
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Allemagne. L’AfD est le parti le plus populaire chez les moins de 30 ans
De plus en plus mécontents des conditions dans lesquelles ils vivent – la perspective croissante d’une guerre en Europe, un niveau de vie en chute libre, l’immigration de masse et un avenir sombre en général – un grand nombre de jeunes Allemands considèrent désormais l’Alternative für Deutschland (AfD) comme le parti qui articule le mieux leurs préoccupations.
Les résultats de l’étude 2024 Jugend in Deutschland, publiés il y a quelques jours, ont révélé que 22 % des Allemands âgés de 14 à 29 ans voteraient pour l’AfD si les élections fédérales avaient lieu aujourd’hui, ce qui fait de ce parti de droite et antimondialiste le parti le plus prisé parmi les jeunes.
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Discours de la Sorbonne : Macron veut un « dôme de fer » européen
Le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, à la Sorbonne, a duré presque deux heures.
Il ne s’arrête jamais. Il a toujours un truc à dire. Est-ce une technique pour endormir les gens ou est-ce simplement l’incontinence verbale d’un homme qui s’aime trop pour se dire stop ? On hésite.
C’est le paradoxe du coquet : il descend de vélo pour se regarder pédaler. Et là, le Président était tellement heureux de s’écouter qu’il a dit tout ce qu’il avait envie de dire.
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L’UE va-t-elle réussir son coup d’État ?
Bernard Germain
Lorsqu’en novembre 2023 j’ai publié mon livre « L’Union européenne : en sortir… au plus vite », on pouvait lire en page 264 :
« La commission des affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter, le 25 octobre 2023, un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État.
Oui, vous avez bien lu. Si cette mesure en mise en œuvre, l’UE deviendra un État.
Ce qui effacerait du même coup l’existence des nations européennes. Imaginez les conséquences. »
À l’époque le projet de commission des affaires constitutionnelles (AFCO) de l’UE était passé sensiblement inaperçu et peu de monde n’en avait mesuré la gravité ni même la portée.