
Deux cent dix neufs morts et plus de 89 personnes encore portées disparues : dans la région de Valence, dix jours après les inondations meurtrières du 29 novembre, le bilan est encore provisoire. Un désastre qui a provoqué la colère des habitants contre le manque d'anticipation et l'incurie du gouvernement de Pedro Sanchez (les secours ont mis six jours pour arriver) mais qui a révélé une réelle compassion du couple royal et l'immense élan de solidarité d'un peuple. Un peuple capable de suppléer aux défaillances de l'État avec la participation si peu remarquée en France de l'Église catholique espagnole pourtant en première ligne.