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Europe et Union européenne - Page 726

  • Jacques Sapir alerte à nouveau sur les conséquences de l’euro pour la France

    ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Selon l’économiste Jacques Sapir, il est plus que temps de tirer le bilan de l’impact de l’euro sur l’économie française. En effet, approuvée à une très courte majorité lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, entrée en service en 1999 pour les transactions bancaires puis en 2002 de manière concrète pour la population des pays de la zone euro, cette monnaie est censée avoir amélioré la situation globale de la France, selon le discours officiel.

    Sur qui se base le discours officiel ?

    Selon des économistes comme Mundell, McKinnon ou encore Kennen, plus l’économie d’un pays est ouverte sur l’extérieur, moins le taux de change est important ; et si l’économie d’un pays est diversifiée, cela réduit l’impact de ce que l’on appelle des « chocs exogènes » permettant à ce pays d’être lié à d’autres par des taux de change fixes. En conséquence de quoi, un pays aurait tout intérêt à se lier à d’autres, tant que le capital et le travail sont parfaitement flexibles, et que son économie est diversifiée.
    Ces travaux sont basés, selon Jacques Sapir, sur des visions fausses des processus économiques. Ils ne prendraient pas en compte le phénomène de persistance du commerce international, et négligeraient l’influence de facteurs endogènes sur le développement du commerce qui redonnent toute leur importance aux dévaluations pour redonner de la compétitivité aux pays.

    Quelles seraient alors les conséquences réelles de l’euro ?

    Toujours selon Jacques Sapir, l’euro a favorisé l’Allemagne, qui, sans lui, aurait eu à affronter une forte hausse de son taux de change. Cela s’est fait au détriment de pays comme la France ou l’Italie, qui, par exemple, ont vu leur industrie s’effondrer en raison d’un trop important déficit commercial corrélé à une trop grande différence de compétitivité-coût.
    De surcroît, le coût économique de l’euro s’accompagne d’un coût social propre à désagréger la société française.
    En effet, l’euro pousse l’économie réelle à réduire ses coûts et les états à mettre en œuvre une politique d’austérité, entraînant l’augmentation incontrôlée du chômage de masse, et la captation de la richesse par un petit nombre au détriment de la majorité.

    http://fr.novopress.info/

  • L’impasse européiste, l’impasse LRPS

    Dans une opacité la plus totale, imposée par les Etats-Unis et la technostructure européiste,   et à l’heure ou nos agriculteurs ont été sacrifiés par l’LRPS sur l’autel de l’ultra libre échangisme euromondialiste, débute ce lundi à Bruxelles une nouvelle séance de négociations d’un Marché transatlantique(Tafta) lourd de menaces. Si les peuples ne doivent pas être  éclairés sur ce qui est en train de se jouer ici, nos compatriotes ont été invités à se réjouir des résultats du sommet qui a réuni cette fin de semaine  les 28 dirigeants européens. Il fallait s’y attendre, David Cameron, qui ne souhaite pas la sortie du Royaume-Uni de l’UE, et les pontes bruxellois qui craignent le Brexit,  se sont félicités de concert de l’accord obtenu vendredi soir . «Accord. Soutien unanime pour un nouveau pacte pour le Royaume-Uni dans l’UE», a indiqué le président du Conseil européen Donald Tusk surTwitter. «J’ai négocié un accord qui donne au Royaume-Uni un statut spécial dans l’UE» a affirmé dans un tweet le Premier ministre. Comme le notait Le Figaro, relayant l’analyse du FN,  «Si la Grande-Bretagne menace de sortir de l’Union européenne en réclamant de nouvelles concessions de la part du Conseil européen, c’est parce qu’elle est en position de force (…). Mais les frontistes n’attendaient pas grand-chose de ce sommet européen car, pour eux, les Britanniques disposent déjà de l’essentiel»: «Monnaie, banque centrale, frontières, budget et système bancaire.» «Cinq critères dérogatoires extraordinaires» relève le député FN Bernard Monot, qui explique que  «Le Franxit (souhaité par l’opposition nationale) sera collé au modèle du Brexit et nous réclamerons les mêmes critères que le Royaume-Uni.»

    La France, elle,  a été dépouillée des attributs de sa souveraineté  par des gouvernements qui avaient pourtant le devoir d’en être les gardiens. Les partis du Système ont  abandonné notre capacité de battre  monnaie aux technocrates de Bruxelles et de la Banque centrale de Francfort. Notre  capacité de faire la guerre et de conclure la paix a été pareillement cédée encore plus avant à Washington du fait de notre inféodation toujours plus poussée à l’Otan.  Quant  à notre  maîtrise du territoire et de la population, élément de souveraineté peut être le plus aisément perceptible et tangible, chacun peut constater quotidiennement de quoi il retourne dans les centaines de territoires perdus de la République et autres cités de non-droit.

    Cette connivence de fait entre la droite et la gauche dite de «gouvernement», cette identité des politiques suivies, des soumissions, des reculades, des renoncements est une évidence qui saute aux yeux de tout Français un peu attentif. Il est donc  assez surprenant de voir  des militants socialistes s’étonner et s’indigner (ils n’avaient pas encore compris ?!)  de l’acceptation  par ce gouvernement  du  modèle  austéritaire inspiré par  Bruxelles. Il en va ainsi  du projet de loi deMyriam El Khomri sur le droit du travail, accueilli par des cris d’orfraies dans les fédérations socialistes -du moins ce qu’il  en reste. Un texte porteur potentiellement,  comme l’a noté le FN,  «de lourdes régressions sociales pour les salariés » et d’un «renforcement des dérives communautaristes au sein des entreprises.»

    Une connivence droite-gauche qui s’exerce aussi pour  maintenir aussi chasses gardées, fiefs, fromages et prébendes, et qui s’est pleinement manifestée au sein du Conseil régional d’Ile-de-France. Elu au sein  du groupe FN présidé par Wallerand de Saint-Just,   Jean-Lin Lacapelle  indiquait  samedi  sur France 3 comment  le PS et Les Républicains ont fait un marché. Cet accord a été conclu entre et la présidente LR de cet exécutif régional,  Valérie Pécresse,  et  l’élu PS Carlos Da Silva, un petit ponte  hystériquement  anti FN (à défaut de briller dans d’autres domaines),  qui  parle comme un vieux tract et   évoque  «l’idéologie nauséabonde » (sic) du FN.  Ils se sont entendus  pour empêcher les élus Front National  de siéger   au conseil d’administration des lycées en Ile-de-France.

    « Valérie Pécresse et Carlos Da Silva sont de grands copains dans les coulisses et de grands opposants dans l’hémicycle. je trouve cela un peu regrettable pour la démocratie»  A noté Jean-Lin Lacapelle, tandis que Carlos Da Silva  confirmait sur tweeter  le  deal  conclu   avec Valérie Pécresse.

    Un front ripublicain qui met un peu de baume au cœur de Clothilde Chapuis, à la tête de la Licra(Ligue contre le racisme et l’antisémitisme) en  Gironde et qui a été particulièrement démoralisée par la campagne  régionale dynamique et  fructueuse menée par le FN sous la houlette de notre amiJacques Colombier dans cette région.

    Dans l’édition en ligne du journal Sud-Ouest, Mme Chapuis s’inquiétait hier  de la percée du FN dans « des territoires trop négligés par les associations antiracistes et citoyennes » (sic). Mais elle rappelait les moyens mis à la disposition des officines dites antiracistes  car « La Licra est soutenue par des gens de droite et de gauche». Ce qui permet à cette coquille vide, vieillissante mais toujours financée avec nos impôts, « d’aller à la rencontre des jeunes via nos partenariats habituels avec l’Éducation nationale, les structures des communes et les associations sportives »; « à la rencontre des seniors dans les clubs seniors », «  des responsables politiques locaux de tous les partis républicains. Je dis bien républicain » (sic).

    C’est aussi au nom d’une République bien peu romaine dans son esprit, au nom d’une République universelle mais  bien peu française, que cette classe politicienne s’acharne par bêtise, lâcheté, impuissance ou idéologie, à  vider  notre nation  de sa substance. Des hautes sphères bruxelloises à la moindre antenne croupion de la Licra, ce sont les mêmes  idées mortifères qui circulent. Ce sont avec elles qu’il faut rompre.  Pour la France et les Français d’abord.  

    http://gollnisch.com/2016/02/22/limpasse-europeiste-limpasse-lrps/

  • Viols de Cologne : la désinformation continue

    Source : OJIM
    Un mois et demi après les agressions sexuelles de masse commises à Cologne et dans d’autres villes d’Allemagne le soir du Nouvel An, la désinformation continue.

    Dernièrement, une information erronée a circulé dans les médias belges et même outre-Manche. Se basant sur un article de l’Allemand Die Welt, qui rapportait les propos d’Ulrich Bremer, porte-parole du procureur de Cologne, ces médias ont indiqué que seuls trois réfugiés (sur 73 personnes interpellées) figuraient parmi les agresseurs de la Saint-Sylvestre.

    En Belgique, la RTBF et RTL TVi ont tous deux rapporté que « les chiffres qui avaient circulé sur le nombre supposé de migrants ayant pris part aux agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne ne sont pas corrects. Il n’y aurait que 3 migrants récents parmi les agresseurs ». En Angleterre, c’est The Independant qui, plus tôt dans la journée, citait le même article de Die Welt pour affirmer que, d’après Ulrich Bremer, il n’y aurait que trois demandeurs d’asile parmi les accusés.

    D’où vient ce chiffre ? De nulle part ! En effet, dans l’article source de Die Welt, aucun chiffre ne permet de savoir le nombre de réfugiés parmi les individus faisant l’objet d’une enquête. Aussi, le même jour, dans un entretien au journal allemand The Local, Ulrich Bremer assurait qu’il ne pouvait pas communiquer leur nombre. De son côté, Associated Press rapportait même que M. Bremer leur avait indiqué que la majorité des suspects interpellés (au nombre de 73) étaient des demandeurs d’asile.

    Dans le même temps, dans un autre quotidien, le Frankfurter Algemeine (FAZ), le porte-parole du procureur de Cologne indiquait que ces 73 interpellations concernaient « des personnes sous statut de demandeurs d’asile, de personnes en cours de procédure ou de personnes présentes illégalement sur le territoire allemand ». Et d’ajouter que la majorité d’entre eux étaient originaires du Maroc et de l’Algérie.

    À partir de là, comment en est-on arrivé à affirmer, en Belgique comme au Royaume-Uni, que « seuls 3 des suspects interpellés sont des réfugiés » ? Difficile de le savoir, car quand bien même ce chiffre de 3 ressort dans certains papiers, c’est justement pour expliquer que seules 3 personnes de (double ?) nationalité allemande figurent parmi les agresseurs présumés…

    Lundi, Ulrich Bremer a donc démenti les affirmations et les conclusions qui ont été tirées de ses propos, assurant à nouveau que « la très grande majorité de ceux qui ont été arrêtés est à classer dans la catégorie des réfugiés. Certains sont entrés en Allemagne en disant qu’ils voulaient introduire une demande d’asile (sans la faire) et d’autres ont effectivement fait cette demande ».

    Rappelons que 1 054 plaintes ont été déposées suite à ces événements sans précédent. Parmi elles, 453 agressions sexuelles et 527 atteintes aux biens sont toujours sans auteur… En Allemagne, 600 000 « réfugiés » ont disparu des radars de l’immigration depuis leur arrivée sur le territoire.

    http://fr.novopress.info/198532/viols-cologne-desinformation-continue/#more-198532

  • En cas de crise bancaire, les épargnants subiront de lourdes pertes dans la plus parfaite légalité

    Marion Maréchal Le Pena appelé l’attention du ministre de l’Economie sur la protection des dépôts bancaires dans le cadre de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2016 de l’Union bancaire.

    "L’Union européenne a rendu possible la ponction des dépôts bancaires au-delà de 100 000 € dans le cadre d’une procédure de résolution d’un établissement bancaire. A l’heure actuelle, le troisième pilier de cette Union bancaire, prévoyant une garantie européenne des dépôts en deçà de ce plafond, n’est pas entré en vigueur, créant une situation d’incertitude juridique. Il est demandé au ministre s’il peut préciser, par une liste exhaustive établie sur le modèle de celle publiée par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution, les dépôts et comptes assimilés qui pourront désormais être appréhendés. Il lui est demandé en particulier de préciser si les comptes d’épargne les plus populaires (livret A, PEL…), les comptes courants en devises étrangères ainsi que la trésorerie des entreprises font partie des sommes pouvant être ponctionnées au-delà du plafond de 100 000 €. Enfin, elle souhaite que le ministre précise les moyens de diffusion qu’il entend donner à cette liste et aux nouvelles règles de résolution afin que les clients des établissements bancaires soient réellement informés du risque pesant sur leurs dépôts."

    Explications :

    "Au premier janvier 2016, une nouvelle directive européenne est entré en vigueur dans les pays membres de la zone euro. Il s’agit de la Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD) ou, en français : directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances (2014/59/UE). Cette directive est considérée comme un pas essentiel vers la création d’une Union bancaire européenne.

    Officiellement, plus un sou d’argent public ne devrait aller renflouer une banque mal gérée. En termes techniques, on passe du renflouement externe (bail-out), au renflouement interne (bail-in). En gros, en cas de faillite d’une banque européenne, avant tout recours à l’argent public, ceux appelés à la renflouer seront en priorité les actionnaires – normal – puis ceux qui ont fait confiance à la banque en lui achetant des obligations – là, ça l’est déjà un peu moins – et enfin, si cela ne suffit pas, la banque se servira dans les comptes de ses clients !

    Un spécialiste de la question écrit : "En cas de crise bancaire, les épargnants seront en première ligne et subiront de lourdes pertes, le tout dans la plus parfaite légalité."

    Ça s’est passé à Chypre au plus fort de la crise, en 2013, lorsque les dépôts supérieurs à 100 000 euros ont été taxés à hauteur de 47 %. Du vol pur et simple. La logique confiscatoire de la BRRD signifie une atteinte caractérisée au droit de propriété (...) Ce mécanisme, voté par la belle Europe, a été intégré dans notre droit français. Nous voici désormais chypriotisés. Vous n’en avez pas entendu parler ? Normal, tout s’est passé en catimini. 

    On nous annonce partout que l’Etat garantira les dépôts à hauteur de 100 000 euros par personne et par banque. Sachez qu’en France, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ne possède pas un centime, mais annonce pouvoir disposer de 3 milliards d’euros « qu’il peut mobiliser » à tout moment – face aux 2000 milliards d’euros que représente le total de nos dépôts bancaires… Mathématiquement, lorsque 30 000 Français auront récupéré leurs 100 000 euros chacun, il ne restera plus rien pour les autres."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Autriche instaure un quota de réfugiés, l’EU condamne

    L’Autriche a mis en place aujourd’hui un système de quota de demandeurs d’asile. Elle en admettra désormais 80 par jour, soit 29 200 par an pour une population de 8.4 millions d’habitants…

     

  • Les campagnes en colère...

    Certains parlent de jacqueries quand ils évoquent la colère paysanne qui, ces jours derniers, éclate aux portes des villes, autour des centres commerciaux ou devant les préfectures et sous-préfectures du pays, et les mêmes croient se souvenir qu'elles ont précédées la Révolution française, ce qui n'est pas tout-à-fait exact, en définitive : en fait, c'est dans les débuts de cette Révolution que les paysans ont manifesté leur souhait d'un changement des règles rurales et la fin des anciens droits féodaux, dans un été marqué par la Grande Peur, mais, surtout, dans l'année 1793, lorsque la République voulut mobiliser tous les hommes valides pour aller faire une guerre que la Révolution avait désirée à défaut de pouvoir la faire seule... Si c'est la Vendée qui a marqué le plus les esprits, avec ce « peuple de géants », évoqué par Napoléon et par Victor Hugo, qui a défié l'ordre nouveau de Danton et Saint-Just, et tenu tête aux armées « bleues », c'est bien tout le monde paysan qui a souffert de la République belliciste qui lui a pris de nombreux bras pour les besoins de la guerre et lui a rendu nombre de cercueils.

    Aujourd'hui, les agriculteurs manifestent, victimes d'une guerre qui, pour n'en être pas militaire, fait des ravages dans nos campagnes, et se pare du nom de « mondialisation ». Il n'y a pas grand monde pour prendre la défense de ces manifestants au langage parfois vert, et je lis nombre de commentaires peu amènes sur la toile à leur encontre : « pollueurs », « assistés », « casseurs »... Cela ne correspond pas exactement à la complexité des réalités du monde agricole : qu'y a-t-il de commun entre le grand céréalier de la Beauce et le petit éleveur de porcs « bio » breton ? Entre un Beulin, patron très libéral d'une FNSEA de moins en moins considérée dans les campagnes, et un maraîcher du pays de Dol qui gagne à peine de quoi nourrir sa famille ?

    En fait, nombre de ces manifestants ont désormais compris le piège fatal de la société de « libre-échange » qui, en définitive, n'est qu'une loi de la jungle au bénéfice des grands groupes agroalimentaires et des actionnaires de ceux-ci, pour qui la fonction nourricière de l'agriculture passe après les profits qu'ils peuvent tirer de l'exploitation de la terre et de la sueur de ceux qui la travaillent.

    Sans doute faut-il désormais repenser l'agriculture et lui rendre la « mesure » que la société de consommation semble avoir définitivement oubliée : des exploitations à taille humaine, moins dépendantes de la mécanisation et d'une artificialisation qui, souvent, s'apparente à une « barbarisation » de la domestication des bêtes (ces usines à œufs, à lait ou à viande, entre autres) ou à une totale coupure avec les principes mêmes de la vie, végétale comme animale, sont plus utiles que cette ferme (sic!) des mille vaches que dénonce à juste titre Alain Finkielkraut...

    Refaire de nos campagnes des espaces de vie et de travail humain, et non les laisser devenir des déserts ruraux, est une nécessité que tout État digne de ce nom devrait comprendre et soutenir, ne serait-ce que pour combattre le chômage et le désœuvrement qui se répandent encore et toujours dans les villes et ses périphéries. Au regard de l'impuissance désolée d'un Stéphane Le Foll, je doute fortement que la République soit cet État-là...

    http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/

  • La presse polonaise choque les biens pensants

    La presse polonaise ne dénonce pas le voile islamique mais le viol islamique de l'Europe et cela choque nos bobos, restés bien silencieux lors des viols et agressions sexuelles en Allemagne :

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    Michel Janva

  • Allemagne : les internautes se détournent de Facebook

    Les internautes allemands sont de plus en plus nombreux à se détourner du plus grand réseau social mondial et sont à la recherche de solutions alternatives. En ces temps de surveillance et de censure à grande échelle, les moyens de communication et sources d’information décentralisés prennent de plus en plus d’importance.

    Après que, sur mandat de la société Arvato, filiale à cent pour cent du groupe Bertelsmann, et de la Fondation Amadeu-Antonio, Facebook eut mis en œuvre les premières mesures de censure, de plus en plus d’utilisateurs se sont vus contraints d’échapper à Facebook, devenu une pieuvre tentaculaire avide de toutes les informations possibles.

    L’alternative la plus appréciée leur est offerte par le réseau social russe VK[1] et le projet de sources ouvertes Diaspora.

    Même la messagerie-App Whatsapp de Facebook est de plus en plus impopulaire et est remplacée par les Apps Threema[2] et Signal, équivalents quant à leur convivialité et leur fonctionnalité WhatsApp. Autre avantage de ces applications : leur « cryptage de bout en bout » rend impossible la lecture des contenus par le serveur. Cette caractéristique est bien sûr une épine dans le pied pour tout organe de contrôle, raison pour laquelle ont eu lieuplusieurs tentatives pour les criminaliser. Le responsable régional de l’Office de la protection de la Constitution de Thuringe a même demandé publiquement que soient insérées dans de tels programmes des portes dérobées, afin qu’en cas de besoin les communications puissent être déverrouillées, lues et évaluées[3].

    Source : http://www.info-direkt.eu/die-grosse-facebook-flucht.

    [1] https://vk.com et https://diasporafoundation.org (en de nombreuses langues, y compris le français).

    [2] https://threema.ch/de / https://whispersystems.org/

    [3] http://www.heise.de/security/meldung/Crypto-Wars-3-0-Thueringens-Verfassungsschutzchef-fordert-Hintertueren-in-Krypto-Messengern-3095311.html

    http://www.medias-presse.info/allemagne-les-internautes-se-detournent-de-facebook/49512

  • Révolte des agriculteurs, est ce la faute de l’Europe ?

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Alors que des manifestations importantes d’agriculteurs se sont déroulées en Bretagne, on peut se demander ce que fait Stéphane Le Foll. Il n’a pas obtenu ce qu’il demandait lors du dernier conseil européen des ministres de l’Agriculture. L’Allemagne, qui concurrence fortement l’agriculture française avec ses fermes-usines, s’est opposée aux demandes françaises. Elle veut continuer à prendre des parts de marché à la France en ayant des règles sociales moins sévères.

    http://fr.novopress.info/198394/revolte-agriculteurs-ce-faute-leurope/

  • Nouvelle capitulation européenne, l'accord "EU/US Privacy Shield"

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    L'accord Etats-Unis Union européenne sur la protection des données numériques dit "EU/US Privacy Shield" confirme le fait que sur ces questions très importantes pour l'indépendance européenne, la Commission européenne est plus que jamais soumise à la volonté américaine.
    La commissaire européenne en charge de la justice vient d'annoncer le feu vert donné par le Collège des Commissaires européens à l'accord politique sous ce nom, négocié avec les Etats-Unis afin d'encadrer les transferts de données à caractères personnel entre l'UE et les Etats-Unis.

    Cet accord était attendu impatiemment par la partie américaine pour remplacer le Safe Harbor (mécanisme permettant le transfert de données vers pas moins de 4.000 entreprises y ayant adhéré aux Etats-Unis) invalidé par l'arrêt Schrems rendu par la Cour de Justice de l'Union Européenne le 6 octobre 2015.

    On apprécie à cette occasion les euphémismes: safe harbour pour port de refuge et privacy shieldpour bouclier destiné à protéger les données privées. Il s'agit manifestement de tout le contraire: assurer aux autorités et aux entreprises américaines le droit unilatéral d'accéder aux données européennes, sous le couvert de garanties aléatoires dont les seules institutions américaines assureront le respect.
    Les commissaires européens se félicitent d'avoir conclu un accord solide et plus protecteur des droits des citoyens européens que le Safe Harbor. Mais le projet est déjà fortement critiqué par ceux qui refusent de voir les agences de renseignement américaines pénétrer librement dans les données européennes.

    Les principaux dispositifs sont les suivants:
    · des garanties écrites et détaillées apportées par les Etats-Unis afin d'assurer que l'accès aux données des citoyens européens par les autorités publiques à des fins de sécurité nationale sera limité et contrôlé ;
    · des engagements pris par les entreprises importatrices des données de respecter des obligations rigoureuses sur le traitement des données et le respect des droits des personnes concernées, sous la surveillance du "Départment of Commerce" ;
    · la définition de plusieurs voies de recours pour les citoyens européens tant en Europe qu'aux Etats-Unis avec notamment une voie d'arbitrage possible en dernier recours  ;
    · une clause de révision annuelle permettant de surveiller de près que ce dispositif est correctement mis en place ;
    · des sanctions voire l'exclusion des entreprises importatrices de données du nouveau dispositif pourraient être appliquées à l'encontre des entreprises se trouvant en violation de leurs obligations.

    Un projet de "décision d'adéquation" sera rédigé dans les prochaines semaines par la commissaire européenne et le vice-président Andrus Ansip, projet qui devra ensuite être adopté par le Collège. Pendant ce temps, les Etats-Unis sont tenus de prendre les actions nécessaires pour mettre en place rapidement ce nouveau dispositif.
    Comme dans le projet de traité transatlantique dit TTIP, dont Privacy Shield est une transposition presque exacte, on constate que ce sont en dernier ressort les entreprises privées américaines qui décideront des mesures qui s'imposeront à leurs homologues européens. En cas de difficultés et de plaintes, ce seront les services américains qui décideront des suites à donner.
    Dans les cas sensibles, c'est-à-dire ceux où l'intrusion des services de renseignements américains sera trop voyante pour passer inaperçue des européens, les dossiers seront transmis à un « médiateur » dont les pouvoirs n'ont pas été précisés. On devine ce que sera le poids de ce médiateur, à supposer qu'il ne soit pas désigné par la seule partie américaine.
    Les agence de protection des données existant dans chacun des pays européen, telles la CNIL en France, ne pourront que « transmettre à Washington les plaintes éventuellement déposées auprès d'elles.
    Le projet « Privacy Shield » est soutenu par l'eurogroupe parlementaire PPE (centre-droit), dont font partie Les Républicains français. La secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker, se félicite pour sa part du projet d'accord, qui « va aider à la croissance de l'économie numérique ».
    On peut se demander si Axelle Lemaire, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, chargée du Numérique, est seulement informée de ce qui se prépare. De toutes façons, comme ni le gouvernement français ni le Parlement n'auront voie au chapitre...