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Europe et Union européenne - Page 730

  • Des hommes d’affaires britanniques soutiennent le Brexit

    LONDRES (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Plus de 300 hommes et femmes d’affaires britanniques se sont prononcés pour la sortie du Royaume‑Uni de l’Union européenne. Leur appel a été publié hier dans le Daily Telegraph, en prévision du référendum du 23 juin 2016.

    Selon les signataires, un départ du pays permettra aux entreprises nationales davantage d’opportunités et de croissance sur de nouveaux marchés. Si quelques‑uns des signataires sont d’anciens grands patrons, il apparaît toutefois que le Brexit est surtout soutenu par les PME, alors que les grandes entreprises soutiennent principalement le maintien dans l’UE.

    http://fr.novopress.info/

  • A propos de Donald Trump : un populiste seul contre tous ? L'analyse d'Alain de Benoist

    Alors que la campagne présidentielle américaine a maintenant dégagé, à l'issue des primaires,  les deux personnalités qui vont s'affronter cet automne, Alain de Benoist a donné à Boulevard Voltaire [13.05] l'analyse qui suit s'agissant du très controversé Donald Trump. L'élection américaine ne sera pas sans conséquences pour nous, Français et Européens. Au vrai, elle nous concerne aussi ...  LFAR    

    Le ticket présidentiel se profile aux États-Unis : ce serait donc Donald Trump contre Hillary Clinton. Le premier est voué aux gémonies par nos médias dominants, tout en étant porté au pinacle par une certaine droite française. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    Je suis extrêmement réservé sur Donald Trump, qui me fait l’impression d’un milliardaire paranoïaque mâtiné de Docteur Folamour en puissance. Je comprends très bien qu’on puisse jubiler à l’entendre se moquer sans complexe du politically correct, mais il faut aussi reconnaître qu’au cours de sa campagne, il a dit tout et n’importe quoi. Il veut construire un mur à la frontière du Mexique (« Personne ne construit de murs mieux que moi : c’est mon métier »), supprimer la Sécurité sociale, soutenir l’industrie du pétrole, envoyer les troupes au sol en Syrie tout en relançant la tension avec l’Iran (« On s’est aliéné notre meilleur allié, Israël, et on a capitulé devant l’Iran »), éventuellement même faire usage de l’arme atomique en Europe. En fait, il ne connaît strictement rien des affaires internationales et n’a pas la moindre idée de ce qu’est la politique (le parallèle qu’on a pu faire avec Ronald Reagan est trompeur : lorsque Reagan fut élu président des États-Unis, il était déjà gouverneur de la Californie depuis près de quinze ans), objection qu’il balaie au prétexte qu’il a l’« expérience d’un gagneur » (« Si je suis riche, ce n’est pas par hasard »). En fait, s’il devait entrer à la Maison-Blanche, personne ne peut dire ce qu’il ferait.

    Mais il faut distinguer le personnage Trump et le phénomène Trump, ce dernier étant beaucoup plus intéressant. L’électorat de Trump est en effet un électorat populaire, celui de l’Amérique profonde, des rednecks aux blue collars, un électorat qui n’avait jusqu’ici pas les moyens de se faire entendre. C’est en misant sur le peuple que « The Donald » a pu déjouer tous les pronostics et s’imposer à quinze autres républicains, depuis des candidats de l’establishment comme Jeb Bush ou Marco Rubio jusqu’au grand délirant évangélique Ted Cruz.

    Les jeux ne sont pas faits pour autant, car aux États-Unis, contrairement à ce que l’on croit souvent, ce ne sont pas les partis politiques qui organisent les primaires, mais les États, de façon à ce que soient ensuite désignés par les grands partis des candidats compatibles avec les intérêts de leurs gouverneurs. Il ne faut pas oublier non plus que les candidats n’ont pas l’habitude de présenter des « programmes », mais seulement des « positions » sur des sujets variés leur permettant d’obtenir des « soutiens » de telle ou telle « communauté ».

    Des deux candidats, quel serait le meilleur, ou le moins pire, pour l’Europe ?

    Difficile de répondre. Il y a toujours eu en Europe des gouvernements pro-américains, mais il n’y a jamais eu aux États-Unis de gouvernement pro-européen. Newt Gingrich, alors chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, disait en 1995 que « seule l’Amérique peut mener le monde ». Outre-Atlantique, c’est une conviction partagée par tout un chacun : qu’ils soient interventionnistes ou isolationnistes, les Américains veulent avant tout perpétuer leur hégémonie. Trump n’échappe pas plus à la règle que la très hystérique sorcière néo-conservatrice Hillary Clinton, la seule différence étant que la seconde est apparemment plus interventionniste que le premier – encore que Trump ne se cache pas d’être lui aussi « pour l’agressivité en politique étrangère ».

    Dans le registre populiste, le démocrate Bernie Sanders apparaît comme l’héritier d’une autre tradition, celle du New Deal. Simple feu de paille, ou faudra-t-il compter avec ses idées et, surtout, ses électeurs ?

    Il est sûr que, comparé à l’épouvantail déplumé et à la poupée Barbie ayant dépassé la date de péremption, Bernie Sanders fait au moins figure humaine. Bien qu’il n’ait pas réussi à surclasser Hillary Clinton, les résultats qu’il a obtenus n’en sont pas moins remarquables. Âgé de 74 ans, n’hésitant pas à se présenter comme « socialiste » (ce qui équivalait jusqu’ici aux États-Unis à s’afficher comme un partisan du goulag !), il obtient ses meilleurs résultats auprès des jeunes et dans la classe ouvrière blanche.

    Ce succès relatif, ajouté à celui de Donald Trump, fait que la prochaine élection présidentielle ne va ressembler à aucune de celles qui l’ont précédée. Dans le passé, les partis démocrate et républicain présentaient régulièrement des candidats de l’establishment, qui n’avaient aucune peine à l’emporter sur les « indépendants ». Cette fois-ci, et dans les deux camps, la contestation est venue de l’intérieur. Cela signifie que la vague de populisme qui ne cesse d’enfler en Europe touche maintenant les États-Unis (juste retour des choses quand on se souvient qu’un parti populiste y avait été fondé dès 1876). Le peuple américain a supporté l’establishment aussi longtemps qu’il pouvait encore croire au « rêve américain ». Mais il n’y croit plus, comme l’ont montré à droite, en 2009, l’émergence du Tea Party, et à gauche, en 2011, celle du mouvement Occupy Wall Street. C’est pourquoi il mise sur Trump, qui assure être en mesure de relancer ce « rêve », ou sur Sanders, qui dénonce la captation de la richesse nationale par 1 % de la population et appelle à plus de justice sociale.

    La plupart des néo-conservateurs républicains ont déjà fait savoir qu’ils voteraient pour Clinton. Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, ne votera pas non plus pour Trump, suivant en cela l’exemple du clan Bush. À l’inverse, il n’est pas exclu que certains partisans de Sanders préfèrent, pour des raisons de classe, voter pour Trump plutôt que pour sa concurrente. Les deux grands partis, qui se croyaient protégés par un processus d’investiture biaisé, se retrouvent ainsi secoués de l’intérieur comme ils l’ont rarement été, le plus affecté étant le Parti républicain. Il serait naïf de croire que cela restera sans conséquences pour un système bipartisan désormais menacé de voler en éclats.  

    Intellectuel, philosophe et politologue

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les bus londoniens afficheront "Gloire à Allah" pendant le ramadan

    Cela n'a rien à voir avec l'élection d'un maire musulman à la tête de la capitale britannique  puisque ces publicités à la gloire d'Allah se multiplieront sur les 640 bus de Londres, Birmingham, Manchester, Leicester et Bradford où la communauté musulmane est importante (3 millions rien qu'à Londres) :

    6a00d83451619c69e201b7c85d3022970b-320wi.gif«Subhan Allah». «Gloire à Allah». Ces mots seront affichés pendant deux mois sur les fameux bus rouges londoniens. Une campagne de publicité lancée par la branche londonienne de l'association Islamic Relief (Secours islamique en français), la plus importante ONG islamique britannique, qui collecte des fonds pour venir en aide notamment aux victimes de la guerre en Syrie, et a déjà envoyé 178 millions d'euros là-bas.Le début de la campagne coïncidera avec le mois de Ramadan qui se tient en juin (...)

    Cette campagne aux tonalités religieuses n'est pas du goût de tout le monde. Si les Britanniques n'ont pas la même conception de la laïcité qu'en France, et que les religions occupent sans problèmes l'espace public, certains s'offusquent d'un deux-poids, deux mesures. En effet, pendant la période de Noël, une publicité de l'église d'Angleterre qui faisait la promotion d'un site internet cherchant à inciter les gens à prier, Just pray, avait été proscrite de plusieurs cinémas. On y voyait l'archevêque de Canterbury réciter le Notre Père avec plusieurs autres fidèles. Le spot publicitaire devait être projeté avant le film Star Wars, mais il avait été bloqué par la Digital Cinema Media, l'agence qui contrôle la publicité dans les plus grandes salles de cinéma du pays.

    «Si nous autorisons cette publicité en faveur de l'islam, nous devons aux Chrétiens plus de liberté pour s'exprimer» a ainsi affirmé Andrea William, directrice de l'association Christian Concern. Dans le Daily Mail, Simon Calvert, directeur de l'Institut chrétien, affirme quant à lui que cette publicité «indique le début d'une nouvelle ère d'expression de la foi chrétienne, qui est devenue persona non grata».

    Philippe Carhon

  • En Allemagne, Merkel accusée d’exposer l’UE à un chantage turc

    La politique étrangère de la chancelière est critiquée à la fois par ses adversaires mais aussi par certains de ses alliés.

    La chancelière allemande Angela Merkel écoutant le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse à Berlin, le 4 février 2016. Crédits photo : Axel Schmidt/AP

    Plusieurs responsables allemands ont accusé ce week-end Angela Merkel de trop mettre l’Europe dans les mains de la Turquie. Et d’exposer l’Union européenne à un chantage du président Recep Tayyip Erdogan. « Je ne suis pas contre des discussions avec la Turquie, mais je crois qu’il est dangereux de devenir aussi dépendant d’Ankara », a ainsi déclaré Horst Seehofer, chef de file de la CSU, le parti conservateur bavarois allié de la CDU d’Angela Merkel.

    Des membres du SPD (Parti social-démocrate, partenaire de coalition de la CDU), de la gauche radicale ou des Verts, ont aussi exprimé leur préoccupation. Cem Özdemir, codirigeant des Verts, le parti écologiste allemand, et fils d’immigrés turcs, a ainsi déclaré à Welt am Sonntag que l’accord avec Ankara exposait l’Europe au risque d’un chantage, en jugeant qu’Angela Merkel était en grande partie responsable de la situation. Sahra Wagenknecht, membre du parti de gauche radicale Die Linke (La Gauche) a aussi évoqué le risque de « chantage », estimant qu’Erdogan « se sent nettement renforcé pour piétiner les droits de l’homme ». [....]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?En-Allemagne-Merkel-accusee-d

  • Forum de l'Europe: Intervention d'Hervé Van Laethem, président de Nation, Belgique

  • Obama demande le soutien militaire de l’UE dans une guerre éventuelle contre la Russie

    Eric Zuesse, historien d’investigation, le Saker francophone

    Selon un article du 23 avril publié par Deutsche Wirtschafts Nachrichten (Nouvelles économiques allemandes), le président américain Barack Obama «exige le déploiement actif de la Bundeswehr [forces armées de l’Allemagne, y compris leur Armée, la Marine et la Force aérienne] sur les frontières orientales de l’OTAN» en Pologne et dans les Républiques baltes, rejoignant ainsi là-bas le quadruplement des forces américaines à proximité des frontières de la Russie.

    Ceci est une violation absolue de ce que le dirigeant russe Mikhaïl Gorbatchev avait accepté en mettant fin à l’Union soviétique et au Pacte de Varsovie – organisation miroir de l’OTAN – et c’est aussi l’aboutissement d’un processus qui a commencé peu de temps après que Gorbatchev a accepté les conditions de l’Amérique, qui incluaient que l’OTAN «ne bouge pas d’un pouce vers l’est».

    En outre, le journal DWN rapporte que le 25 avril, le Président des États-Unis a tenu une réunion au sommet à Hanovre en Allemagne, avec les dirigeants de l’Allemagne (Angela Merkel), de l’Italie (Matteo Renzi), de la France (François Hollande) et de la Grande-Bretagne (David Cameron). L’objectif présumé de cette réunion était l’obtention d’un accord pour établir, dans les pays de l’OTAN limitrophes de la Russie, une force militaire de ces cinq pays, une force menaçant la Russie d’une invasion, si ou quand l’OTAN décide par la suite qu’il faut répondre militairement à la menace de la Russie.

    L’encerclement de la Russie par l’OTAN, avec des forces qui lui sont hostiles, est prétendument défensive – pas  offensive – contre la Russie, et est présenté comme tel par nos médias. Au cours de la crise des missiles cubains en 1962, JF Kennedy n’a pas considéré le plan de Nikita Khrouchtchev d’installer une base de missiles nucléaires à Cuba comme étant défensif de la part de l’URSS – et de même le président russe Vladimir Poutine ne considère pas l’opération américaine, autrement plus vaste, d’encerclement de la Russie comme une opération défensive. Le gouvernement des États-Unis et l’OTAN agissent comme si la Russie les menaçait, plutôt que de considérer qu’ils sont eux-mêmes une menace pour la Russie en l’encerclant – et leurs médias relaient ce mensonge comme s’il s’agissait d’une vérité digne d’être prise au sérieux. En fait, l’OTAN est déjà installée sur la frontière occidentale de la Russie.

    Obama en rajoute donc maintenant aux sanctions économiques contre la Russie, qu’il avait imposées en raison de la prétendue annexion de la Crimée, après que les États-Unis et l’UE ont machiné un coup d’État pour renverser l’allié de la Russie, Viktor Ianoukovitch, qui avait dirigé l’Ukraine jusqu’en février 2014.

    Même si les sondages en Crimée, parrainés par les Occidentaux, à la fois avant et après le coup d’État, avaient montré que plus de 90% des Criméens voulaient rejoindre la Russie, et juste après que ces derniers ont voté massivement pour la rejoindre, Obama a lancé des sanctions contre la Russie. Les armes nucléaires ont été préparées, tant du côté des États-Unis-UE que du côté russe, pour une éventuelle guerre nucléaire.

    Ce n’est pas une simple restauration de la guerre froide – censément  basée sur le désaccord idéologique capitalisme-communisme ; il s’agit de mettre en place des forces pour une éventuelle invasion de la Russie, purement et simplement – une conquête brutale – bien qu’aucun média de masse majeur dans l’Ouest ne signale ce fait tel qu’il est.

    La préparation actuelle ne signifie pas nécessairement qu’une guerre nucléaire s’ensuivra. La Russie pourrait accepter, quelles que soient les exigences de l’Occident, et donc perdre sa souveraineté. Par ailleurs, si la Russie s’accroche à son sol et refuse de céder sa souveraineté nationale, l’Occident – le leadership US et les directions dans ses pays alliés – pourrait cesser ses menaces toujours de plus en plus sinistres, et simplement se retirer des frontières de la Russie.

    Fondamentalement, depuis 2013, la direction des États-Unis a décidé de reprendre l’Ukraine et a refusé de reconnaître le droit du peuple de Crimée de rejeter la nouvelle soumission à Kiev et de décider de son propre avenir. Fin février 2014, la direction russe a décidé de protéger la Crimée du type d’invasion qui a eu lieu par la suite dans l’ancienne région du Donbass en Ukraine, où l’opposition au coup d’État d’Obama était encore plus intense.

    L’Occident continue d’affirmer que la Russie a, en quelque sorte, tort dans cette affaire. Cependant, étant donné que même le chef de Stratfor a qualifié ce qu’Obama a fait en Ukraine de «coup d’État le plus flagrant dans l’Histoire», et que le fait que ce soit un coup d’État orchestré par les États-Unis a été largement documenté sur les téléphones portables et autres vidéos, et dans l’enquête académique la plus minutieuse qui a été effectuée sur la question. Même Petro Porochenko, président de l’Ukraine et participant à l’événement, l’a reconnu comme étant un coup d’État. Et depuis, des preuves ont été apportées sur Internet, des préparatifs de l’ambassade des États-Unis, dès le 1er mars 2013, pour le coup d’État de février 2014. Des sondages commandités par le gouvernement des États-Unis ont même montré que les Criméens rejetaient massivement ce coup d’État et voulaient rejoindre la Russie.

    Alors il faut répondre à la question : sur quelle base sont fondées les actions agressives de l’Ouest, menaçant la sécurité nationale de la Russie, autre que les propres ambitions impérialistes envers celle-ci, camouflées par des mensonges sur une Russie et un président Poutine agressifs dont les médias occidentaux ont massivement abreuvé le public ? Et c’est une base très inquiétante, et même préoccupante en ce qui concerne, essentiellement, le type de leadership dictatorial de l’Occident, plutôt que toute autre dictature en dehors de lui.

    L’agression et la menace ici, viennent clairement de l’Occident contre l’Orient.

    En janvier dernier, le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois interpellé le président américain Barack Obama sur son énorme mensonge selon lequel les armes anti-missiles, que l’Amérique installe en Europe, servent à protéger celle-ci contre les missiles nucléaires iraniens. Maintenant que les États-Unis reconnaissent que l’Iran n’a pas, et n’aura pas de missiles nucléaires, Obama intensifie ces mêmes installations en Europe au lieu d’y mettre fin, à proximité des frontières de la Russie. La seule vraie raison de leur présence, comme Poutine le soutient, est de permettre une attaque nucléaire soudaine de première frappe contre la Russie, pour désactiver ses capacités de rétorsion en quelques minutes.

    La seule réponse rationnelle, pour le public occidental, à ce qu’Obama et ses alliés étrangers fomentent, est de comprendre ce qui se passe réellement, et de prendre des mesures contre leurs propres dirigeants, avant que les enjeux de plus en plus élevés de la confrontation ne deviennent catastrophiques. Dans ce cas, les populations des pays qui composent l’Occident politique doivent se défendre contre leurs propres dirigeants nationaux. C’est une situation fréquemment rencontrée dans les dictatures.

    Pourtant, les principales questions ne sont pas posées dans la presse occidentale, qui les ignore. À moins que ces questions ne soient traitées publiquement – et vite – la réponse pourrait bien être définitive pour des millions de civils en Europe et ailleurs.

    Plus la situation se rapproche d’une guerre nucléaire, plus il sera difficile pour les deux parties de reculer – et c’est particulièrement le cas avec l’agresseur, surtout quand il prétend faussement qu’il est lui-même agressé.

    C’est la raison pour laquelle les mensonges colportés par les dirigeants politiques de l’Ouest doivent être exposés dans l’urgence.

    Eric Zuesse24/04/2016

    Source : Obama Requests EU Support for Possible War Against Russia,
    http://www.globalresearch.ca/obama-requests-eu-support-for-possible-war-against-russia/5521560

    publié le 24.04.2016.  Traduit et édité par jj, relu par Nadine, pour le Saker Francophone  La source originale de cet article est Mondialisation.ca   Copyright © Eric Zuesse, Mondialisation.ca. http://www.mondialisation.ca/obama-demande-le-soutien-militaire-de-lue-dans-une-guerre-eventuelle-contre-la-russie/5522893

    http://www.polemia.com/obama-demande-le-soutien-militaire-de-lue-dans-une-guerre-eventuelle-contre-la-russie/

  • Loi travail : les principales dispositions du texte soumis au "49-3"

    L'utilisation du vote bloqué 49-3 stoppe l'examen des amendements par l'Assemblée nationale. 5.000 étaient présentés par les députés. Voici les principales mesures du projet de loi finalement présenté par le gouvernement.
    Après des mois de négociations, de relectures, de réécriture, la mouture définitive du projet de Loi Travail ne tiendra donc compte de quasiment aucun des amendements parlementaires, en raison de l'utilisation du fameux "49-3" de la Constitution qui permet l'adoption d'un texte sans vote. Voici donc les grandes lignes du projet de loi porté par Myriam El Khomri... avant son passage au Sénat où il sera détricoté... avant que l'Assemblée nationale n'ait de toute façon le dernier mot.
    Le licenciement économique facilité?
    Les entreprises de moins de 11 salariés pourront "réajuster" leurs effectifs si elles justifient une baisse de leur chiffre d'affaires pendant un trimestre seulement. Entre 11 et 50 salariés, l'entreprise devra déplorer deux trimestres de baisse du chiffre d'affaires, trois trimestres consécutifs entre 50 et 300 salariés, et quatre trimestres au-delà de 300 salariés.
    Pour les filiales française des groupes internationaux, autre sujet épineux, le gouvernement a finalement accepté que ce soit le chiffre d'affaires mondial qui soit pris en compte pour apprécier la situation économique de la branche française, alors que le patronat réclamait que le périmètre soit réduit à la seule France.
    Sur les CDD, le gouvernement préserve le patronat
    Il n'y aura pas de surtaxation des CDD, comme l'avait pourtant annoncé le gouvernement. Ou du moins, celle-ci ne devient pas obligatoire. On en revient donc aux termes de la loi Emploi de 2013 qui autorise, s'ils le souhaitent, les partenaires sociaux à moduler le taux de cotisation à l'assurance chômage en fonction de la nature et de la durée des contrats. Cette modulation ne reste donc que facultative, elle relève de la négociation entre partenaires sociaux sur l'assurance chômage actuellement en cours.
    Le référendum d'initiative syndicale maintenu
    La CGT et FO étaient vent debout contre cette mesure. Mais le gouvernement n'a rien lâché sur la possibilité dans une entreprise de recourir à une consultation interne des salariés pour valider un accord d'entreprise.
    La règle est désormais la suivante. Un accord d'entreprise sera considéré comme valide dans deux cas. Soit l'accord est signé par des syndicats représentant au moins 50% des salariés, soit il est conclu par des syndicats ne représentant que 30% des salariés mais ces organisations ont alors le droit d'organiser un referendum auprès des salariés. Et si une majorité des salariés approuvent l'accord, alors celui-ci sera considéré comme valide... même si des syndicats représentant 50% des salariés ne l'ont pas conclu.
    Pour certains syndicats, cette mesure sera une façon de contourner la représentation syndicale majoritaire, tandis que le gouvernement argue qu'elle doit permettre de débloquer le dialogue social.
    L'accord offensif sur l'emploi
    Une entreprise pourra, en cas d'appel d'offres, imposer un temps de travail spécifique et une nouvelle organisation du travail. En revanche, elle ne pourra pas modifier le salaire mensuel. Les salariés récalcitrants pourront faire l'objet d'un licenciement individuel pour motif économique.
    Temps de travail : l'accord d'entreprise prime
    Le gouvernement renonce finalement à instaurer un "droit de véto" au profit des branches à l'encontre d'accords d'entreprise qui dérogeraient trop à une règle instituée par une branche. Il ne restera qu'un simple "droit de regard". Concrètement donc, notamment en matière de temps de travail, une entreprise pourra conclure un accord d'entreprise dérogatoire à un accord de branche et pas seulement dans un sens plus favorable aux salariés... Par exemple, si un accord de branche fixe le taux de bonification des heures supplémentaire à 20%, une entreprise pourra abaisser ce niveau sans pour autant aller en deçà de 10%. Le principe de "faveur" ne jouera pas. Autrement dit, le salarié ne pourra pas invoquer le fait que l'accord de branche lui soit plus favorable.

    La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyFpkyukZNmSMzyOg.shtml