Le mouvement CasaPound a organisé cet après-midi une grande marche dans les rues de Rome pour dénoncer l’Union Européenne et sa politique migratoire.
Europe et Union européenne - Page 729
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Italie : CasaPound marche sur Rome
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Brexit comme Maastricht, le showbiz à la rescousse !
Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.
Tel qu’on pouvait s’y attendre et tel que c’est advenu, le show-biz britannique se mobilise en faveur du maintien de l’Angleterre en Europe, comme en 1992 pour le traité de Maastricht ; même Johnny Hallyday… Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.Le problème, comme toujours, c’est que l’on a souvent affaire à des petits bras et des demi-soldes ; bref, des recalés du succès. Dans l’actuelle fournée – 282 en tout –, quelques têtes connues émergent néanmoins, dont la très belle Kristin Scott Thomas, le très incolore Jude Law, le très surestimé réalisateur Danny Boyle, le presque totally unknown Benedict Cumberbatch, Sherlock Holmes d’une série TV éponyme mais qui fait un peu honte à l’œuvre de l’immense Conan Doyle. La styliste Vivienne Westwood aussi, ancienne égérie de Malcom McLaren, historique manager des Sex Pistols, à laquelle on doit l’esthétique punk des seventies du siècle d’avant : comprenez, morve au nez et slip sale sur la tête.
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Événements « Forteresse Europe » : le « Discours de Dresde »
Événement presque passé inaperçu (sauf pour les lecteurs d’EuroLibertés et de Riposte laïque (1)), ces derniers jours, que celui de la signature de la Charte constitutive du premier mouvement politique identitaire européen : « Forteresse Europe ». Le 13 mai dernier, dans l’enceinte du Parlement de Prague, des représentants de la Tchéquie, l’Estonie, l’Espagne, l’Italie, le Danemark, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, l’Irlande, la Grande-Bretagne, la Pologne, l’Allemagne… et la France (sans compter un représentant de l’Australie) étaient réunis autour de Tatjana Festerling, porte-parole de « Pegida ».
Sur le ton martial d’une mobilisation générale pour sauver la vieille maison Europe, cette Déclaration de Prague (2) prône l’avènement d’une Europe des nations et le droit pour chaque peuple européen d’être, chez lui, maître de ses choix.
Le lundi de Pentecôte, cette fois-ci à Dresde, au pied de la rutilante statue du Cavalier d’Or, monument emblématique de la ville, devant plus de 3 000 personnes arborant drapeaux nationaux et autres étendards noirs et jaunes frappés du lambda grec (insigne et couleurs des identitaires européens), ce mouvement paneuropéen de lutte contre le Grand Remplacement fut porté officiellement sur les fonts baptismaux. Festerling en appela à la constitution d’« un esprit de corps européen », tout en exhortant « les Européens unis à combattre ensemble pour la préservation du continent » face à la « menace d’une migration de masse globale.
Par la voix du SIEL (Souveraineté, Identités et Libertés), seul parti identitaire et patriotique français présent ce jour-là, son président, Karim Ouchikh, déclarait ne pas croire « au déterminisme en Histoire. Les hommes peuvent toujours modifier le cours des choses, dès lors que la volonté politique est au rendez-vous. Pour conjurer le chaos migratoire, l’Europe doit se réarmer politiquement, moralement et spirituellement ». Propos que n’aurait certainement pas désavoué un Dominique Venner qui bien qu’ayant constaté que l’Europe fût « en dormition », n’en considérait pas moins que l’Histoire était « imprévisible »
Que « Forteresse Europe » ait été consacré à Dresde ne tient aucunement à un caprice du hasard, la cité martyr ayant vu éclore, en octobre 2014, « Les Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident » (« Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes », soit, en abrégé, « Pegida »). Depuis cette date, chaque lundi, quelques milliers de patriotes allemands prennent pacifiquement possession du centre-ville de Dresde et manifestent leur refus du tsunami migratoire et de sa conséquence mécanique, l’islamisation de l’Europe. Le 6 février dernier fut même déclaré « Fortress Europe’s Day » par « Pegida » qui lançait, à travers toute l’Europe (dont la France où le général Piquemal fut arrêté à Calais), des « marches anti-islamisation ».
Nullement fortuite, elle aussi, la dénomination « Forteresse Europe » est significativement parlante, les médias « mainstream » l’employant de manière foncièrement dépréciative à l’encontre de pays comme la Hongrie ou le Danemark qui traduisent en actes concrets (fermeture de frontières, érection de murs…) leur hostilité à ces vagues continues de populations allogènes, armées d’invasion pacifiques complaisamment encouragées par les élites européistes de Bruxelles.
Dans ce qui restera, pour la postérité, comme le « Discours de Dresde », Karim Ouchikh jetait, dans une intention refondatrice, les bases d’une authentique réconciliation franco-allemande nouée sur l’essentiel : la sauvegarde de notre héritage européen reçu indivis, comme la défense corrélative des nations issues des lentes maturations de l’Histoire. Pour ce faire, précisait-il, « l’Allemagne doit se réconcilier avec elle-même, comme la France doit également savoir le faire avec son héritage colonial, pour faire de l’amitié franco-allemande ce carburant irremplaçable qui fera avancer l’Europe des Nations de manière décisive. »
De Poitiers à Lépante en passant par la « Reconquista » (même si, entre-temps, l’on y perdit Byzance), l’identité européenne s’est forgée autant sur un substrat spirituel commun qu’en opposition aux velléités conquérantes des cimeterres mahométans. Et n’oublions pas non plus que la France et l’Allemagne jaillirent à la pleine conscience d’elles-mêmes un jour brumeux de février 842, lorsque Charles le Chauve et Louis le Germanique s’échangèrent, en leurs langues respectives, les Serments de Strasbourg.
En d’autres termes, incessamment se rappeler que notre longue mémoire primordiale constitue les contreforts culturels et civilisationnels de notre forteresse européenne.Aristide Leucate EuroLibertés :: lien
Notes :
1) http://eurolibertes.com/euro/wp-content/uploads/2016/05/forteresseEurope4.jpg
2) http://eurolibertes.com/evenements/declaration-de-prague-13-mai-2016/
http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuyFZkVZZEUiqmddbG.shtml
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Béatrice Bourges : « Béziers est la ville de France qui symbolise la Résistance »
Béatrice Bourges, cofondatrice de la Manif pour tous et porte-parole du Printemps français, participera les 27, 28 et 29 mai prochain au Rendez-vous de Béziers et notamment à la table-ronde « École : passer au Kärcher l’école de Mai 68, on commence par quoi ? ». S’autoproclamant « altersystème », elle insiste sur la nécessité de bâtir notre civilisation sur des valeurs fortes et réelles.
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Pierre Cassen : une « Forteresse Europe » contre le danger islamiste
ierre Cassen est fondateur de Riposte Laïque, et fut co-organisateur, entre autres, de l’Apéro saucisson-pinard et des Assises internationales sur l’islamisation de nos pays. Il a animé de nombreuses manifestations et des rassemblements. Depuis plus de dix ans, il consacre l’essentiel de son combat à la lutte contre l’islamisation de notre pays et de l’Europe, et anime de nombreuses conférences, souvent tournées vers l’action. À ce titre, il revient de Prague, et répond aux questionsde Philippe Randa, durecteur d’EuroLibertés.
Vous venez de participer dans les locaux du Parlement tchèque à « une initiative européenne de lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays »… Qui l’a organisée ? Quels étaient les participants ?
Cette initiative a une histoire. Nous avons rencontré Tatjana Festerling, porte-parole de Pegida Allemagne qui revenait d’un entretien à TVLibertés, grâce à l’entregent de Jean-Yves Le Gallou. Le contact entre elle, Christine Tassin et moi a été excellent, et Tatjana nous a demandés si nous serions d’accord pour venir à Prague, le 13 mai, afin de participer à une réunion de résistants européens. C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas, et nous nous sommes donc rendus disponibles.
L’initiative avait lieu au cœur du Parlement tchèque. Les rôles avaient été répartis entre le parti tchèque Usvit (Aube pour la Démocratie directe), qui compte huit députés, et Pegida Allemagne, qui est la tête de pont de la Résistance européenne, surtout à Dresde, d’où est issue Tatjana. La volonté était de créer une structure européenne, « Forteresse Europe », avec tous ceux qui avaient envie de se lancer dans cette aventure. Au total, pour le moment, quatorze pays, majoritairement de l’Est, mais aussi, outre les Allemands, les Anglais, les Espagnols, les Italiens, les Autrichiens et nous, les Français. Notre pays était représenté par Christine Tassin et moi, au nom de Résistance républicaine – Riposte Laïque, et par Karim Ouchikh, président du SIEL (Souveraineté, identité et libertés). Après que chacun a pu prendre la parole, les organisateurs ont proposé à chaque représentant national de signer une pétition s’opposant à la logique des quotas de migrants imposés par l’Union européenne. L’objectif annoncé est de recueillir 1 million de signatures pour contraindre l’UE à ouvrir un débat parlementaire sur cette question. Nous avons respecté cette première initiative, privilégiant le cadre unitaire. Pour nous, l’essentiel était qu’un outil européen se mette en place, et donc que des actions communes, au niveau Vieux Continent, puissent se développer au plus vite. Avec la force militante de Pegida Allemagne aux commandes, et le savoir-faire de chaque pays représenté, il y a un potentiel prometteur, et nous sommes heureux d’avoir été conviés à cet événement.
Les pays d’Europe de l’Est sont-ils confrontés de la même manière que ceux de l’Ouest aux invasions migratoires et comment appréhendent-ils le danger djihadiste ? Craignent-ils des attentats similaires à ceux qui viennent de frapper la France et la Belgique récemment ?
Il y avait deux mondes, effectivement, ce vendredi, dans le Parlement européen. Les pays de l’ouest de l’Europe, déjà fortement islamisés, et les pays de l’Est, qui ne sont pas du tout confrontés à cette situation, mais ne veulent surtout pas y être. D’où la pétition pour refuser les quotas. Les pays de l’Est, à ce jour, ne vivent absolument pas dans la crainte d’un attentat. Certains pensent que seul l’Est pourra sauver la culture européenne, et que l’ouest est mal parti, même s’ils sont solidaires de nos combats. Par contre chose inquiétante, nous avons entendu le témoignage d’un militant de l’Usvit, qui a raconté au public l’offensive d’une jeune collégienne musulmane voilée dans une école, à Prague, et les nombreux soutiens dont elle bénéficie, scissionnant la société tchèque. C’est Creil, 27 ans après…
Quelles sont vos impressions sur la République Tchèque après votre séjour ?
Nous ne sommes restés que trois jours, et ne pouvons prétendre avoir tout vu de la réalité tchèque, n’étant demeurés qu’à Prague. On voit que la capitale est toujours une ville européenne. Les élèves que nous avons croisés dans les rues sont tous blancs, et par ailleurs paraissent fort bien élevés, et respectueux des enseignants. Naturellement, le centre-ville, autour du Pont Charles, est superbe. Gros point noir, les tags. J’avoue ne pas comprendre que dans une ville aussi touristique, ils soient aussi omniprésents, y compris sur la façade du musée Kafka (voir photo). Peut-être un Jack Lang tchèque ? Vous ne vous sentez jamais menacé, sur le qui-vive, ce qui est loin d’être le cas dans nombre de capitales d’Europe de l’Ouest, Paris en premier. On peut manifester librement à Prague. Nous avons vu un groupuscule nationaliste, un samedi, jour des 700 ans de la naissance du Roi Charles IV, tenir une réunion en plein centre-ville, à cinquante personnes. Pas de policiers, pas de gauchistes, pas de racailles. Il n’y a pas de chômage de masse, et il paraît y avoir du travail pour tout le monde. Nous avons vu de nombreuses usines en activité avec des hautes cheminées envoyant leur fumée dans le ciel, preuve qu’il y a toujours des ouvriers dans ce pays… et pas trop d’écolos ! Le salaire moyen tourne entre 800 et 1000 euros. La situation française passionne beaucoup les Tchèques, admirateurs de notre pays, et désespérés qu’il soit devenu un des maillons faibles de l’Europe. Ils cherchent à comprendre ce qui nous arrive, et paraissent décidés à ne pas se laisser envahir, ni islamisés.
Source EuroLibertés cliquez ici
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Journal du Jeudi 19 Mai 2016 : Terrorisme / Les djihadistes infiltrent les aéroports
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Intervention de Louis Aliot à la conférence sur la crise terroriste en Europe
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Angela Merkel n'est pas Charlie et interdit l'humour satirique envers Erdogan
Un pas de plus vers le totalitarisme en Europe ? Un humoriste allemand est en train de s'en rendre compte :
"Le journaliste satirique de la chaîne de télévision publique ZDF s’est vu interdire mardi par le tribunal de grande instance d’Hambourg de déclamer à l’avenir publiquement ce poème de sa composition, lu à l’antenne le 31 mars. Seuls 6 des 24 vers ont échappé à la censure. Le poème avait eu le malheur de déplaire au président turc Recep Tayyip Erdogan, personnage principal du texte (...)
Petit retour en arrière. L’affaire Böhmermann débute mi-mars sur une autre chaîne de la télévision publique allemande, la NDR, qui dénonce en chanson la remise en cause des libertés publiques en Turquie, sous le joug du «boss du Bosphore». Ankara tonne, convoque l’ambassadeur d’Allemagne. L’affaire prend un tour politico-diplomatique inconfortable pour Angela Merkel, qui a besoin du gouvernement turc pour se dépêtrer de la crise des réfugiés.
Présentateur vedette de l’émission Neo-Magazine Royale, Jan Böhmermann est l’auteur de plusieurs coups d’éclat (...) En s’en prenant à Erdogan, Böhmermann assure clairement «vouloir tester les limites de la liberté d’expression» en Allemagne. Le risque est grand. La République fédérale possède en effet un instrument redoutable pour le polémiste : l’article 103 du code pénal, dit «de lèse-majesté», largement tombé en désuétude. Il permet à un chef d’Etat ou de gouvernement étranger de porter plainte en Allemagne contre des propos jugés injurieux à son égard. George Bush avait à plusieurs reprises tenté de faire jouer l’article 103 contre des humoristes ou polémistes allemands. En vain : l’article ne s’applique qu’aux pays assurant la réciprocité, ce qui n’est pas le cas avec Washington. Mais bien le cas avec Ankara.
Le 15 avril, Angela Merkel fait savoir que son gouvernement donnera suite à la demande de la Turquie de poursuivre au pénal l’humoriste Böhmermann, qui risque donc trois ans de prison (...) Le débat est vif en Allemagne. Angela Merkel a-t-elle sacrifié la liberté de la presse à la gestion de la crise des réfugiés, comme le lui reproche l’opposition ? Et quid de la sacro-sainte indépendance de la justice ?"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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« Ordre moral nauséabond »…
L’événement a frappé les esprits, c’était un magistral coup de communication, une manifestation de force tranquille, une affirmation d’appartenance à une civilisation face à la barbarie. Nous parlons bien sûr du concert de musique classique voulu par Vladimir Poutine et Bachar el Assad, qui s’est déroulé le 5 mai dans la ville antique de Palmyre, libérée fin mars de l’occupation sanglante des brigades internationales djihadistes. Valéri Guerguiev, ami du président russe, mais surtout chef d’orchestre mondialement (re)connu, directeur du théâtre Mariinski, qui a souvent organisé des concerts dans des lieux ravagés par la guerre ou sinistrés par des catastrophes naturelles était à la baguette. La lumière de Bach, Chtchedrine, Prokofiev comme antidote à l’hiver islamiste, à la nuit mondialiste…
Russie qui est pourtant toujours dans le collimateur des progressistes qui lui reproche (aussi) sa défense et son respect des valeurs patriotiques et qu’ils ont voulu punir à travers le concours de l’Eurovision. Il a été remporté samedi par l’Ukraine, via la chanteuse Jamala, et sa chanson « 1944″. La jeune femme, une musulmane de Crimée, appartenant à l’ethnie turcophone Tatar, y évoque les persécutions (bien réelles) subies par les Tatars sous Staline, déportés en Asie centrale car accusés de collaboration avec l’envahisseur allemand. Une Crimée rattachée arbitrairement, par un décret de Khrouchtchev, à l’Ukraine en 1954 mais revenue comme le voulait l’écrasante majorité de ses habitants – ils l’ont dit par référendum– dans le giron de la Russie en 2014.
Les Tatars (injustement traités par Moscou selon le Parlement européen et les Etats-Unis…) ne partagent pas le sentiment pro-russe des habitants de la Crimée et la récompense donnée à Jamala est bien évidemment un message politique. Le site Sputnik l’assure, dans les faits c’est le chanteur représentant la Russie, « Sergueï Lazarev, qui était d’ailleurs le favori annoncé du concours », qui a « (remporté) le vote du public européen. Mais le vote du jury, si on peut parler de jury (fut) tout autre. Au final, c’est la représentante ukrainienne qui (a remporté) le concours alors qu’elle n’a pas gagnée ni au niveau du public, ni même au niveau de ce fameux jury (deuxième dans les deux cas) avec une chanson ouvertement politisée (…). Les organisateurs de l’Eurovision ont donc violé une autre règle du concours: celle qui interdit toutes chansons politiquement engagées. »
« Une victoire donc tirée par les cheveux et arrangée vraisemblablement par le clan des désireux de récompenser les élites ukrainiennes pour leur bon travail dans l’intégration atlantiste. » En terme d’intégration –à la pensée dominante, au politiquement correct- le ministre de la Culture, Audrey Azoulay n’est pas la dernière. Samedi, lors de son passage au Festival de Cannes, elle a dénoncé « un ordre moral nauséabond », responsable de l’annulation d’un concert du rappeur Black M, en marge de la cérémonie de commémoration de la bataille de Verdun (voir notre article publié hier).
« N’acceptons jamais cela. Ce n’est pas la première fois que l’autocensure succède à ces coups de forces inacceptables. » « Les démocraties en Europe sont confrontées à la violence, à la montée de l’extrême droite, à la radicalisation d’une partie de leurs enfants, à la radicalisation aussi du débat public (…). Il est important, ici à Cannes, de réaffirmer nos valeurs et de défendre la liberté de création » a affirmé Mme Azoulay devant un parterre de professionnels du cinéma.
Valeurs au nombre desquelles figurent bien évidemment le respect dû aux femmes, la lutte contre les violences dont elles sont victimes, et plus encore, la dénonciation de la pédophilie, valeurs cardinales de la gauche ( ?), mais qui sont mises sous le boisseau quand les circonstances l’exigent. La semaine dernière, le maître de cérémonie lors de l’ouverture du festival, l’acteur de la Comédie française Laurent Lafitte, a fait scandale par cette pique prononcée en présence et à l’intention de Woody Allen: « Ça fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis. »
Une allusion directe à deux affaires sordides qui collent aux basques de deux chouchous dumicrocosme. A savoir le binational franco-américain Roman Polanski, accusé en 1977 de crime sexuel sur une mineure de 13 ans, Samantha Geiger, préalablement droguée. Incarcéré pendant un mois et demi, libéré sous caution avant son jugement aux Etats-Unis, le cinéaste s’était réfugié en France qui a refusé de l’extrader. M. Polanski avait accepté de plaider coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure contre l’abandon des charges de viol, de sodomie, de fourniture d’alcool et de drogue.
Quant à Woody Allen (M. Lafitte a dit ensuite qu’il n’était pas au courant…) c’est l’actrice Mia Farrow, qui a partagé la vie du cinéaste jusqu’en 1992, qui a affirmé que sa fille adoptive, Soon-Yi Previn, avait eu des relations sexuelles avec ce dernier, lequel a fini par l’épouser en 1997 malgré leur 35 ans de différence d’âge. Surtout, l’autre fille adoptive du couple, Dylan Farrow, a dénoncé en 1992, 21 ans après les faits, les abus sexuels dont elle aurait été victime de la part de Woody Allen, qui l’aurait violé quand elle avait sept ans. Le Bulletin d’André Noël rapporte les propos de Dylan Farrow: Il y aura des conférences de presse, et un tapis rouge que mon père va fouler avec sa femme (ma sœur) (Soon-Yi Previn). Il va avoir ses stars à ses côtés (…). Ils peuvent faire confiance à la presse pour ne pas leur poser de questions dérangeantes. Ce n’est pas le moment, ce n’est pas l’endroit, ça ne se fait pas. »
« Quelle fut la réaction de l’auditoire à Cannes en présence du nouveau ministre de la culture? Lafitte fut sifflé et quelques jours plus tard, il a dû s’excuser pour avoir rappelé des faits connus, mais dont on ne doit pas parler, comme le dit le fils de Woody Allen. » « La notoriété et le talent de ceux qui les commettent leur assurant l’immunité et la bienveillance du pouvoir politique et médiatique. » « Parmi ceux qui ont hué Laurent Lafitte, il y avait des politiques et des journalistes qui demandent qu’on en finisse avec le harcèlement sexuel et exigent que toute la lumière soit faite sur leurs agissements, tout comme ils condamnent la pédophilie. Tartuffe pas mort. »
On le voit, poursuit cet article, évoquant l’affaire Baupin, Sapin, les 17 anciennes ministres qui ont signé une tribune dans le JDD pour dénoncer le harcèlement sexuel, « ce sont-là des faits autrement graves que le harcèlement sexuel, baisers volés et mains baladeuses, dont des femmes adultes sont victimes, ce qui est évidemment condamnable (…). Mais il n’est pas question de ces femmes qui, dans le monde politique et journalistique, ont usé et usent de leurs charmes pour obtenir tel ou tel poste ou autre… prébende : elles sont connues, pour la plupart d’entre elles, de la classe politico-médiatique. Cela, certes, ne dédouane pas pour autant les hommes harceleurs mais rappelle simplement que le vice n’est pas l’apanage des hommes et la vertu le monopole des femmes. »
Une évidence, de même que le vice, les harcèlements, les comportements de prédateurs ne sont pas le monopole de certains grand bourgeois, politiciens, ou stars du septième art. C’est aussi en substance ce que rappelait Florian Philippot lundi sur I télé, en évoquant le cas du fondamentalisme islamique. Il ne s’agit pas d’affirmer stupidement que tous les musulmans, les immigrés non européens ont un comportement déplacé, non respectueux, répréhensible avec les femmes européennes. Mais il est évident que l’islamisme radical est une menace particulièrement directe, en Europe même, sur la liberté des femmes. De même, plus largement constate Bruno Gollnisch, l’immigration massive impose dans certains quartiers, notamment aux jeunes Françaises, certains codes vestimentaires, une limitation de leur liberté de circulation, un couvre-feu… Immigration-invasion qui est aussi responsable d’une explosion des violences faites aux femmes. Encore un sujet tabou qu’au nom de son idéologie du vivre-ensemble, multiculturaliste et immigrationniste, l’ordre moral nauséabond du Système (s’) interdit d’évoquer.
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Danger : 800 000 migrants rassemblés en Libye, prêts au départ
« En général, on s’attend à une augmentation du nombre de migrants qui essayent de rejoindre l’Union Européenne. En Libye, ils sont 800 mille dans l’attente du départ. » est-il écrit dans un rapport d’Europol-Interpol sur le trafic d’êtres humains publié aujourd’hui.
Selon une estimation approximative contenue dans le rapport, le trafic de migrants vers l’Europe en 2015 a rapporté aux filières clandestines entre 5 et 6 milliards de dollars. Le million d’immigrés entrés illégalement sur le territoire européen ont payé les trafiquants entre 3200 et 6500 dollars en moyenne par voyage. Ce sont les réseaux criminels qui gèrent et facilitent 90% des flux de migrants à l’assaut de l’Europe.
Cette réalité, d’après les enquêteurs, est comparable à une multi-nationale du crime, étant donné qu’elle implique des suspects originaires de plus de 100 pays différents, avec une structure formée d’une série de chefs qui coordonnent les activités le long des routes migratoires, d’organisateurs qui gèrent les activités au niveau local à travers des contacts personnels et de simples agents. En règle générale, les trafiquants ont souvent déjà un passé criminel.
Les clandestins qui voyagent vers le vieux continent, continue le rapport, sont vulnérables à l’exploitation sexuelle ou professionnelle, utilisées comme moyen pour repayer leurs dettes envers les mafieux.
Par ailleurs, toujours selon le dossier, il existe un risque en nette augmentation que des combattants terroristes puissent utiliser les vagues migratoires pour rentrer en Europe :« Les terroristes peuvent utiliser les ressources des trafiquants pour rejoindre leurs objectifs. Il y a un risque grandissant que les « foreign fighter » utilisent les flux migratoires pour rentrer dans l’UE. »
Selon les deux agences de sécurité, Europol et Interpol, « on doit s’attendre à une diversification des routes migratoires parce que les trafiquants adaptent leurs méthodes par rapport à l’augmentation des contrôles (de la part des autorités) » et « trouvent de nouvelles voies pour rejoindre « les pays européens.
Qu’on se le dise : tous ces bien-pensants, bobos gauchos pacifistes ou violents No-borders, ecclésiastiques bon teint et laïcs vénérables, mondialistes idéologiques, qui préconisent l’ouverture des frontières et l’accueil non-stop des immigrés en Europe sont les meilleurs atouts et alliés objectifs de ses terribles réseaux criminels, composés de trafiquants d’esclaves et autres mafieux, qui exploitent toute la misère humaine du tiers-monde pour leur plus grand profit.
Francesca de Villasmundo