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Europe et Union européenne - Page 747

  • 450.000 fausses identités « recensées » en Europe. Et combien en circulation ?

    On a recensé en 2014, sur le seul territoire français, 120.000 personnes détenant une double identité. On les a recensées parce qu’elles étaient suspectes ou impliquées dans des affaires délictueuses, très exactement « mises en cause dans une affaire pénale ». « Contrefaçon ou falsification de documents, vols de passeports et de cartes d’identité vierges… », le nombre des fausses identités a augmenté de 21 % ces cinq dernières années.

    Ce chiffre émane d’un rapport de l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) et ne prend en compte, soulignons-le, que les personnes ayant maille à partir avec la justice. C’est dire que le nombre d’individus circulant avec de faux papiers est considérablement plus élevé. Selon les confidences faites au Figaro par Christophe Naudin, expert en criminalité identitaire, on compterait « sans doute 200.000 fraudes à l’état civil, si l’on croise [les chiffres du ministère de l’Intérieur] avec les données des acteurs privés, comme les organismes sociaux ou les banques ».

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  • Au cœur de l’Europe, un haut lieu de l'islamisme depuis que l’Arabie saoudite a influencé la pratique de l’islam

    Dans L'Obs, Jean-Baptiste Naudet consacre un article à Osve, hameau bosniaque où flotte le drapeau de l'Etat islamique :

    "[...] Osve, à 130 kilomètres au nord-ouest de Sarajevo, serait même un centre d'entraînement pour terroristes, partisans de l'Etat islamique en Bosnie (3,8 millions d'habitants, plus de 45% de musulmans). [...]

    Osve est le théâtre d'un Clochemerle à la mode islamiste. Certes, tous les habitants se croient revenus à l'heure du Prophète - hommes en tunique, aux longues barbes fournies, à la moustache soigneusement rasée, femmes en burqa, entièrement voilées de noir. Tous pratiquent un islam salafiste, rigoriste, d'inspiration wahhabite, saoudienne. Loin, très loin de l'islam traditionnel, européen bosniaque, tolérant et éclairé, souvent plus nationaliste que religieux, où l'on arrose parfois les fêtes musulmanes avec de l'alcool. [...]

    C'est pendant la guerre (1992-1995) que le ver de l'extrémisme musulman a été introduit dans le fruit de l'islam modéré bosniaque. Au nom du djihad, des volontaires accourent alors de différents pays musulmans pour se battre aux côtés des Bosniaques. Des associations, des fondations caritatives musulmanes, souvent des pays du Golfe, amènent finances et aide humanitaire mais importent aussi un islam rigoriste, salafiste, très éloigné de celui des Bosniaques mais qu'ils imposent en échange de leur soutien.

    L'Arabie saoudite et son islam rétrograde prennent pied dans le pays alors assiégé et affamé. Les Saoudiens ont construit à Sarajevo une grande mosquée de marbre gris, la mosquée du roi Fahd Abdul Aziz, où l'on pratique et enseigne leur variante wahhabite et obscurantiste de l'islam. Officiellement, il ne s'agit que de la version pacifique.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/au-c%C5%93ur-de-leurope-un-haut-lieu-de-lislamisme-depuis-que-larabie-saoudite-a-influenc%C3%A9-la-pratique-de.html

  • Mariage : le peuple slovène s'est exprimée. Que cet épisode inspire la France

    Arnaud Bouthéon, consultant en communication, engagé dans la Manif pour Tous, cofondateur de Sens Commun, revient dans Le Figarovox sur la victoire du non à la dénaturation du mariage en Slovénie :"[...] Les médias occidentaux, toujours «éclairés» n'ont pas manqué de relever l'événement, nous offrant entre les lignes, des raccourcis assez attendus pour décrire un peuple passéiste, tenu par les institutions religieuses rétrogrades, en clair, résolument homophobe. En somme, les Slovènes, comme leurs voisins des Balkans et de la vieille Europe libérée du joug communiste, représenterait un reliquat de peuple certes européen, mais peu évolué, de pauvres indigènes empoussiérés, ennemis de la pensée et de la liberté car rétifs à la prospérité hédoniste.

    Pourtant, la démocratie slovène semble fonctionner, ayant permis l'organisation d'un référendum populaire mobilisant plus de 35% du corps électoral. A l'initiative de l'opération, les opposants au «droit à l'enfant» et donc au mariage homosexuel ont ainsi dépassé le quorum requis et remporté une victoire incontestable, rassemblant plus de 60 % des suffrages exprimés.Contre les gouvernants et les élites, la mobilisation populaire s'est exprimée.

    Surtout, dans un pays ayant déjà reconnu l'union civile, le référendum slovène atteste de façon lumineuse que la revendication du mariage homosexuel est moins une mobilisation en faveur de l'union, déjà acquise, qu'en faveur de la filiation et du droit à l'enfant. La preuve est ainsi faite que la reconnaissance des droits d'union pour les personnes homosexuelles ne satisfait pas les lobbies mobilisés de façon planétaire dans ce combat. C'est le droit à l'enfant qu'ils exigent, à travers le véhicule du mariage pour tous. C'est en effet lui seul qui offre et consacre ce droit permettant l'adoption plénière, et déjà la PMA et la GPA. [...]

    Ce sursaut de démocratie populaire, n'est pas sans rappeler le formidable élan qui avait permis de rassembler au printemps 2013, plus de 700 000 pétitions déposées au Conseil Économique Social et Environnemental. Là aussi, la mobilisation fut inédite et historique, saine interpellation du peuple envers ses élites, en activant les leviers légaux offerts par la démocratie. Malheureusement, en pure perte. Parce que des instructions furent données en haut-lieu aux dirigeants du CESE aux ordres. Il fallait étouffer la voix de la démocratie vivante, l'ignorer, la mépriser afin de mieux poser le piège politique qui depuis, se déploie en plusieurs étapes. [...]

    La loi dite du «mariage pour tous» a été un révélateur de l'état d'angoisse identitaire et d'insécurité culturelle de la société française. N'oublions jamais que plus de 95 % des parlementaires UMP et UDI ont voté contre cette loi. Par opportunisme électoraliste ou par conviction? Sa réforme sera un marqueur pour la reconquête et sa réécriture en profondeur reste attendue toujours par près de deux tiers des électeurs de la droite et du centre.

    Le débat n'est plus là, nous répondent les édiles. Dorénavant le nécessaire front uni contre le terrorisme islamiste doit se prolonger contre la peste frontiste, porteuse de tous les passéismes. Et nous voyons émerger la nouvelle équipe des «castors» de ceux qui font barrage, pour reprendre l'excellente expression de Laurent Bouvet. Rassemblant les forces - plutôt amorties - de la démocratie, les castors unissent à bâbord et à tribord tous les beaux esprits, les plus piteusement élus, qui ont choisi donc, de faire barrage. Contre la barbarie, contre «les heures les plus sombres de notre histoire» en recyclant les vieux totems éculés des années 80, ils font barrage. Pour conserver les avantages acquis, ils font barrage. Pour éviter d'écouter le peuple et la démocratie, ils font barrage. Pour ignorer une jeunesse généreuse et exaspérée, les «castors seniors» font barrage. [...]

    La voix du peuple slovène s'est exprimée. Nous souhaitons que cet épisode inspire la France ; non seulement sur la vitalité de la démocratie à travers le recours au référendum et le respect de son verdict ; mais aussi sur le refus du droit universel à l'enfant. Nous avons été des millions à promettre de ne jamais lâcher nos convictions. Avec lucidité, restons fidèles à cette promesse. Les enjeux démocratiques et anthropologiques s'inviteront dans les débats à venir et seront des marqueurs pour le rebond et la reconquête. Ne les éludons pas."

    Michel Janva

  • Réflexions sur un futur indéterminé… mais peut-être proche

    On peut espérer que les stratèges civiques ont tiré l’unique leçon des « Régionales » récentes… des élections où, à l’exception du particularisme corse, tout s’est joué à Paris, à la direction des partis et des media efficaces (télévision, radio et réseaux du Net), où l’on a reçu des ordres précis de nos véritables maîtres : barrage absolu au mouvement populiste.
    L’on comprend bien la raison de la peur grandissante des empereurs de l’économie. Un peu partout en Europe occidentale, les partis populistes atteignent des scores qui rappellent ceux des années 1920-35. Les raisons de ce succès sont voisines, sinon identiques. Et si nos maîtres étaient autre chose que des virtuoses de la spéculation tous azimuts et du maniement des opinions publiques (ce qui est facile quand on dispose de beaucoup d’argent et de tous les types de media), ils auraient quelques connaissances historiques et sauraient qu’à trop opprimer, pressurer, désespérer le peuple, l’on aboutit constamment à une réaction populiste : on leur conseillerait volontiers de se pencher sur les cas antiques (qui, donc, ne fâchent plus personne ou presque) de Pisistrate, de Denis Ier tyran de Syracuse, voire de ce Néron stupidement sali par d’ineptes pseudo-historiens.
    L’arrogance et le trop plein de richesses des maîtres sont d’autant plus mal supportés que les conditions de survie du bon peuple deviennent mauvaises, non pas seulement dans le présent - le peuple a l’habitude de souffrir et d’encaisser les coups -, mais pour l’avenir. Ne pas offrir une perspective de vie meilleure pour les enfants et petits-enfants, c’est cela qui révolte le bon peuple et le rend mauvais, voire violent.
    Tout le monde le sait : l’Europe, continent civilisateur par excellence, est en voie de désindustrialisation accélérée, de régression inédite en matière d’instruction publique, de ruine culturelle. À ce désastre, se surajoute l’invasion de la partie occidentale du continent par des dizaines de millions d’immigrés, dont beaucoup sont brutaux, avides et conquérants, provenant d’Afrique noire et maghrébine, du Proche et du Moyen Orients (on en dénombrait 55 millions en 2013 ; probablement 60 de nos jours), véhiculant une religion de haine pour l’infidèle, une religion médiévale, n’ayant pas connu de Renaissance… ce qui ramène les Européens un demi-millénaire en arrière et leur promet des guerres de religions en plus de l’inévitable guerre entre autochtones et envahisseurs.
    Grâce à des milliards d’unités de compte habilement dépensés, nos maîtres sont parvenus jusqu’ici à hypnotiser leurs victimes. Depuis les années 1980, ils ont toujours réussi à maîtriser les gouvernements, les faisant agir dans le sens des seuls intérêts des bénéficiaires d’une production économique délocalisée en des zones de faibles exigences salariales et de protection sociale nulle et du brassage des races pour annihiler les velléités de protestations de la majorité des peuples occidentaux… majorité composée de sous-doués, tellement stupides qu’ils ne perçoivent pas jusqu’à présent le double risque de paupérisation et de substitution de populations en Europe.
    Aucune consultation électorale ne pourra changer quoi que ce soit à cet état de fait. La politique est le règne des habiles manœuvrant une majorité de médiocres… sauf à bénéficier d’un chef authentiquement dévoué à la Nation, agissant dans un État doté d’une Constitution où les votes sont soumis au régime de la proportionnelle intégrale. Il ne faut pas rêver : nos bons maîtres l’ont compris depuis fort longtemps et aucun pays n’élit ses représentants de cette façon. Quant aux présidentielles, la propagande des maîtres est tellement approvisionnée en argent que les manipulateurs d’opinions publiques font élire n’importe quelle nullité pourvu qu’elle soit totalement inféodée aux puissances d’argent, par sa faiblesse, sa vénalité ou ses antécédents douteux.
    Un régime favorable au peuple, défendant farouchement ses intérêts culturels autant qu’économiques et spirituels, prônant ses valeurs identitaires et respectant son histoire, ne peut s’instaurer par une consultation électorale en « période molle » - c’est-à-dire lorsque le peuple est massivement composé d’individus veules et amollis : ce que de Gaulle appelait un « peuple de veaux ».
    Le rôle des hommes et des femmes sincèrement et farouchement attachés aux valeurs nationales est de travailler inlassablement l’opinion locale pour qu’une forte minorité agissante soit prête à se lever lorsque le système amoral actuel craquera, sous le poids de la Dette des États et du vide sidéral des caisses sociales, ou par l’effet d’une guerre des races et des religions débutée par nos hôtes, nos immigrés-envahisseurs, faussement rassurés par leur surarmement (via les rois et princes du pétrole et de la drogue) et par la veulerie des gouvernants-collaborateurs.
    C’est agir avec beaucoup d’intelligence que de laisser à son ennemi mortel la responsabilité de tirer le premier coup de fusil ou de canon. En temps de guerre, se trouver en situation d’agressé confère à la fois ardeur et légitimité. Franklin Delano Roosevelt l’avait compris et cela ne lui a pas trop mal réussi.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVpyAVEkAxbGflGUz.shtml

  • La presse nationaliste en Grèce – Entretien avec Irène Dimopoulou-Pappa

    Alain Escada interroge Irène Dimopoulou-Pappa, journaliste grecque, proche d’Aube Dorée sur la presse nationaliste en Grèce.

    http://www.medias-presse.info/la-presse-nationaliste-en-grece-entretien-avec/46002

  • Autriche : « Avec l’immigration, le christianisme va disparaître »

    Manfred Haimbuchner, vice-gouverneur de Haute-Autriche, s’élève contre les catholiques dhimmisés qui veulent toujours plus d’immigration… ce qui conduirait à la disparition du catholicisme.

    Manfred Haimbuchner est président du FPÖ (Parti de la liberté) de Haute-Autriche. En septembre dernier, il a conduit son parti à un succès électoral sans précédentaux élections au Parlement du Land : les Freiheitlichen ont doublé leur score pour atteindre 30 % des voix. Grâce à un accord avec les conservateurs – qui, en Autriche, ne pratiquent pas le « cordon sanitaire » –, Manfred Haimbuchner est aujourd’hui, à tout juste 37 ans, vice-gouverneur de Haute-Autriche.

    Le 13 décembre, il a accordé une longue interview au quotidien viennois Der Kurier, qui lui a notamment objecté les propos du nouvel évêque de Linz, la capitale de la Haute-Autriche, Manfred Scheuer : « Il est contre les plafonds de migrants. Il rejette ce que vous demandez ». À peine arrivé dans son diocèse, l’évêque Scheuer avait effectivement tenu une conférence de presse pour dire son opposition catégorique à tout plafonnement de l’immigration : « Je suis de l’avis de la chancelière allemande Angela Merkel. L’asile est un droit de l’homme, on ne peut pas lui mettre de limites ».

    En réponse, Manfred Haimbuchner a développé une opposition fondamentale – et qui ne vaut certes pas que pour l’Autriche – entre deux catholicismes : le catholicisme identitaire des peuples et le catholicisme dhimmisé des princes des prêtres.

    Si nous n’introduisons pas de plafonds de migrants, le christianisme disparaîtra en Autriche. Je ne crois pas que ce soit l’objectif de l’évêque. Si chaque année des centaines de milliers de musulmans arrivent dans le pays, nous autres catholiques disparaîtrons. Je suis bouleversé par ce que dit sur ce point une partie de l’Église catholique. Car il s’agit aussi du fait que nous soutenons le christianisme. J’ai du mal à comprendre que l’on ne reconnaisse pas les proportions de l’immigration. L’Église catholique se croit sauvée en faisant venir dans ce pays le plus possible de gens d’une autre religion, parce qu’elle perd toujours davantage sa crédibilité auprès de la population de souche. C’est très inquiétant. Autrefois, l’Église essayait d’évangéliser les autres. Aujourd’hui une partie de l’Église soutient une politique qui fera de notre propre pays une terre de mission. […] Je suis moi-même catholique, mais un catholique carré. Je ne suis pas un catholique du Secours catholique [Caritas-Katholik], je fais partie des chrétiens qui sont capables de se défendre.
    Qu’est-ce que c’est qu’un catholique du Secours catholique [Caritas-Katholik] ?
    Ce sont ceux qui défendent une politique de l’accueil mal comprise. La paix en Europe n’est pas seulement menacée par les attaques terroristes, mais par les sociétés parallèles. La liberté, la sécurité, la paix ne vont pas de soi. Ce qui va s’imposer de plus en plus au centre de la réalité politique, c’est qu’il faut se battre pour elles.

    http://fr.novopress.info/196420/autriche-limmigration-christianisme-va-disparaitre/

  • Victoire du non à la dénaturation du mariage en Slovénie

    En début d’année 2015, les députés slovènes votaient une loi dénaturant le mariage. Les défenseurs de la famille ont obtenu un référendum pour décider de l’application, ou pas, de la loi. Le scrutin se déroulait ce dimanche. 

    La constitution slovène permet ce genre de consultation, à condition de recueillir 40.000 signatures (pour deux millions d’habitants). Signatures qui ne sont pas jetées à la poubelle... L’opposition de droite et l’Eglise ont apporté leur soutien aux défenseurs de la famille. Le pape François a invité les Slovènes à «soutenir la famille, structure de référence de la vie en société».

    Première conséquence de ce référendum, la loi votée en mars 2015 a été suspendue. Et si le non l’emporte avec un taux de participation d’au moins 20%, la Slovénie abrogera cette loi. Vendredi un dernier sondage donnait le non gagnant à 55%.

    Ce soir, le non l'emporte à plus de 63%.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Garde-frontières européens : le putsch légal de la Commission européenne

    La commission européenne veut mettre en place un corps de garde-frontières pour lutter contre la vague migratoire. Problème : la commission pourra décider sans l’État concerné de faire intervenir ces forces de l’ordre.

    Sous couvert de répondre (enfin !) aux préoccupations soulevées par l’invasion migratoire, la Commission européenne veut dynamiter ce qui reste de souveraineté aux États.
    L’UE veut en effet créer une véritable agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, constituée de milliers de personnels mobilisables rapidement en cas de menace grave à une frontière de l’Union. Ce serait via une refonte de Frontex, l’agence européenne que naîtraient les premières forces de l’ordre de l’Union Européenne. Dotée d’un personnel permanent de 1  000 agents (contre 400 actuellement), et d’un corps de réservistes de 1  500 personnels (composé de garde-côtes et de garde-frontières nationaux), cette force serait mobilisable en deux ou trois jours.
    Comment parvenir à de telles performances alors qu’actuellement il faut plusieurs semaines pour rassembler les renforts dépêchés par les États en cas de crise ? Simple : en passant par dessus leur tête.

    En cas de crise, la Commission pourrait demander à un comité d’experts de valider en urgence une intervention du corps de garde-frontières. La procédure, rapide, mais opaque, relève de la « comitologie », un mode de décision bruxellois particulièrement décrié, puisqu’il relève du putsch légal à l’encontre des États. Récapitulons :
    1/La commission se saisit d’un dossier, par exemple la trop grande porosité des frontières grecques.
    2/Elle décide d’envoyer les garde-frontières européens. Devant « l’urgence », elle ne demande pas son avis à la Grèce.
    3/Cette décision doit être entérinée par un comité, composé de représentants des États-membres, mais présidé par la Commission (on devin ou va l’allégeance des experts…). La réunion peut être convoquée en urgence et se tenir par téléphone.
    4/Refuser cette proposition relève pour le comité de la gageure, car ils doivent rassembler une «  majorité qualifiée inversée  », d’au moins 73 % des voix contre.
    5/La commission, à la fois organe décisionnaire et partie prenante dans son propre organisme de contrôle, peut ainsi facilement imposer sa volonté, dans le respect des procédures, qui tient lieu à Bruxelles de légalité kafkaïenne.
    Ainsi, selon un diplomate de haut rang,

    Cette proposition de la commission va trop loin notamment la partie sur la cosmétologie. Décider d’une invasion en comitologie ? C’est une plaisanterie.

    Si la France et l’Allemagne sont pour – et pour cause, elles sont à l’origine de l’idée, surtout l’Allemagne, cela fait longtemps que la France n’est plus à l’origine de quoi que ce soit — les petits pays européens freinent des quatre fers. La Pologne et la Hongrie ne veulent pas en entendre parler, les Tchèques et les Slovaques sont très critiques, l’Espagne et Chypre sceptiques.
    Le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, a qualifié l’initiative de « non démocratique. »

    Cela signifie qu’une institution serait créée, qui déciderait de manière arbitraire de son action sans la participation des États-membres

    Belle définition d’un putsch « légal ». Espérons que ces États qui parlent avec la voix de la raison sauront se faire entendre au Conseil européen, qui devra valider ce projet à la majorité qualifiée et que le parlement européen saura se lever contre la dérive autoritaire -pas neuve, hélas- de la Commission.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/196409/garde-frontieres-europeens-putsch-legal-commission-europeenne/

  • Garde-frontières européens : le putsch légal de la Commission européenne

    La commission européenne veut mettre en place un corps de garde-frontières pour lutter contre la vague migratoire. Problème : la commission pourra décider sans l’État concerné de faire intervenir ces forces de l’ordre.

    Sous couvert de répondre (enfin !) aux préoccupations soulevées par l’invasion migratoire, la Commission européenne veut dynamiter ce qui reste de souveraineté aux États.
    L’UE veut en effet créer une véritable agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, constituée de milliers de personnels mobilisables rapidement en cas de menace grave à une frontière de l’Union. Ce serait via une refonte de Frontex, l’agence européenne que naîtraient les premières forces de l’ordre de l’Union Européenne. Dotée d’un personnel permanent de 1  000 agents (contre 400 actuellement), et d’un corps de réservistes de 1  500 personnels (composé de garde-côtes et de garde-frontières nationaux), cette force serait mobilisable en deux ou trois jours.
    Comment parvenir à de telles performances alors qu’actuellement il faut plusieurs semaines pour rassembler les renforts dépêchés par les États en cas de crise ? Simple : en passant par dessus leur tête.

    En cas de crise, la Commission pourrait demander à un comité d’experts de valider en urgence une intervention du corps de garde-frontières. La procédure, rapide, mais opaque, relève de la « comitologie », un mode de décision bruxellois particulièrement décrié, puisqu’il relève du putsch légal à l’encontre des États. Récapitulons :
    1/La commission se saisit d’un dossier, par exemple la trop grande porosité des frontières grecques.
    2/Elle décide d’envoyer les garde-frontières européens. Devant « l’urgence », elle ne demande pas son avis à la Grèce.
    3/Cette décision doit être entérinée par un comité, composé de représentants des États-membres, mais présidé par la Commission (on devin ou va l’allégeance des experts…). La réunion peut être convoquée en urgence et se tenir par téléphone.
    4/Refuser cette proposition relève pour le comité de la gageure, car ils doivent rassembler une «  majorité qualifiée inversée  », d’au moins 73 % des voix contre.
    5/La commission, à la fois organe décisionnaire et partie prenante dans son propre organisme de contrôle, peut ainsi facilement imposer sa volonté, dans le respect des procédures, qui tient lieu à Bruxelles de légalité kafkaïenne.
    Ainsi, selon un diplomate de haut rang,

    Cette proposition de la commission va trop loin notamment la partie sur la cosmétologie. Décider d’une invasion en comitologie ? C’est une plaisanterie.

    Si la France et l’Allemagne sont pour – et pour cause, elles sont à l’origine de l’idée, surtout l’Allemagne, cela fait longtemps que la France n’est plus à l’origine de quoi que ce soit — les petits pays européens freinent des quatre fers. La Pologne et la Hongrie ne veulent pas en entendre parler, les Tchèques et les Slovaques sont très critiques, l’Espagne et Chypre sceptiques.
    Le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, a qualifié l’initiative de « non démocratique. »

    Cela signifie qu’une institution serait créée, qui déciderait de manière arbitraire de son action sans la participation des États-membres

    Belle définition d’un putsch « légal ». Espérons que ces États qui parlent avec la voix de la raison sauront se faire entendre au Conseil européen, qui devra valider ce projet à la majorité qualifiée et que le parlement européen saura se lever contre la dérive autoritaire -pas neuve, hélas- de la Commission.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/196409/garde-frontieres-europeens-putsch-legal-commission-europeenne/