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Europe et Union européenne - Page 743

  • Au front dans les nuits glacées, les volontaires internationaux du Donbass

    Ils sont une poignée, quelques dizaines peut-être, ils viennent de tous les horizons, de Russie bien sûr, mais aussi surtout de Serbie, d’Espagne, de France… oui de France, ils sont une douzaine, deux sont en attente d’incorporation, deux autres sont en approches du Donbass. Autour d’eux et avec eux se trouvent aussi quelques Finlandais, Brésiliens et autres Sud-Américains, Italiens, Catalans, Grecs, un Indien perdu au milieu de la communauté du Donbass, j’ai même entendu parler d’Asiatiques que je n’ai encore jamais rencontrés, cela viendra peut-être. Le froid est polaire, dans une position arrière où je viens de passer la nuit, j’accompagne un groupe de volontaires qui viennent au petit matin relever leurs camarades.

    Je n’ai pas la chance de rester la nuit suivante sur la ligne du front, l’atmosphère est pesante, le froid prend à la gorge, le paysage est saturé par la neige, le véhicule qu’il a fallu réchauffer démarre en pétaradant expulsant une fumée noire et âcre. Les soldats jettent leurs sacs dans le camion, ils emportent aussi la ration d’eau potable pour la relève, environ 30 litres. Nous ferons à peine deux kilomètres brinqueballés en tous sens. La route est défoncée mais plus praticable, tout le terrain a gelé, il serait propice à une offensive. En cheminant, je pense que dans le paysage, le camion qui se détache doit faire une très belle cible, il n’est pas camouflé hiver. Nous atteignons bientôt la position, tout est pris dans les glaces, le repos des hommes est une sorte d’ancienne usine, les lieux sont criblés d’éclats d’obus, de balles, de graffitis des soldats. Nous les trouvons couchés et emmitouflés dans des duvets, les têtes sont hirsutes et hagardes.

    La nuit a été dure assurément, le thermomètre affiche ce jour-là – 15 °C, les toilettes improvisées n’émettent plus à cette température d’odeurs désagréables, des boîtes de conserve sont éparpillées ici et là, la boîte de singe du Poilu, elle n’inspire ici moins que confiance… il y en a deux sortes, le fameux « Pachtet », sorte d’improbable pâté de foie, sans pâté et sans foie, ainsi que le « Touchon ou Touchonka ». Il y a eu des bivouacs et des bases où j’ai vu quand même un ordinaire bien meilleur que celui que je découvre ici. L’ambiance est lourde, ceux qui viennent de passer une nuit dans les tranchées voudraient dormir, les autres qui sortent de la base ne sont pas pressés au vu des conditions climatiques de prendre la relève. Les tranchées sont à deux pas, il est interdit de photographier. Des débris sont épars ici et là, la neige recouvre le tout donnant une bizarre impression d’un relief tourmenté. La région pourtant est presque un billard, quelques terrils sont autant de points d’appuis et d’observations, le terrain comporte parfois des chemins creux, quelques étangs ou mares avec les inévitables marécages annoncés par des roseaux.

    La relève se fait dans la grogne mais tout ce petit monde doit repartir, ils se reposeront plus tard. Le camion est plein au retour, sacs, matériels, armes et les hommes. Monter dans l’engin est déjà une acrobatie, mais un tel camion est capable d’affronter toutes les températures et tous les terrains. Depuis l’âge du moteur les Russes ont toujours su créer de robustes véhicules, à n’en pas douter la totalité du parc automobile de l’Armée française serait paralysé dans de telles conditions et elles iront en s’aggravant, les jours suivants, les températures chutent à – 21 °C. Je connais déjà ce cap de longue date, mais la plupart des hommes qui sont ici connaissent pour la première fois de telles températures et je n’aurais pas à affronter des nuits entières la froideur excessive qu’ils doivent endurer. Le froid use les âmes et les corps, malgré les apparences, les locaux sont aussi touchés, beaucoup de Russes sauf les volontaires Sibériens ou des parties les plus septentrionales de la Fédération de Russie sont aussi en souffrance. 

    Les Français sont là, ils m’impressionnent tout de même, Tonio trouve la force de plaisanter, lui l’homme du Midi. Un autre ; le plus jeune de la troupe, pas même 19 ans ; montre peut-être le plus de courage et d’entrain. C’est lui pourtant qui doit porter l’arme la plus lourde du groupe, un fusil-mitrailleur avec ses boîtes de cartouches. Nous rentrons à la base par le même chemin, les volontaires devront aller se procurer de l’eau chez une grand-mère, leur voisine. Comme partout les animaux de compagnie entourent les soldats. La section d’Erwan possède trois chiens et un chat, ils suivent le groupe partout. Le plus jeune des chiens est encore un chiot, il pleure, il a compris que l’intérieur du campement est autrement plus confortable que sa niche ! L’arrivée de la troupe est toutefois une joie pour eux, promesse de quelque nourriture ou d’une friandise.

    Je laisse les camarades avec la sensation que leurs conditions sont sans doute parmi les plus terribles du front. J’ai vu de nombreux camps, des positions, ailleurs, sur la ligne de Donetsk, au Sud, au Nord, je repars en étant fier du courage qu’ils ont à affronter le général hiver, mais aussi bien sûr l’ennemi, l’unité a subi des pertes, de lourdes pertes ces trois dernières semaines. Je rentre dans mon logis au chauffage indigent, toutefois une quinzaine de degrés c’est déjà un luxe inouï, car au front les volontaires étrangers, les volontaires français vont devoir compter encore pendant de nombreuses semaines avec l’hiver. Cette année, il s’annonce hélas exceptionnel dans le Donbass. La nature fait bien les choses… les Ukrainiens n’y échapperont pas. Il est étrange alors de penser, que tant en 1812, qu’en 1941 et que probablement cette année, les hivers avaient été terribles et annonciateurs des déroutes… pour l’imprudent occidental venu troubler l’Ours slave.

    Laurent Brayard pour DONi.Press

    https://dnipress.com/fr/posts/au-front-dans-les-nuits-glacees-les-volontaires-internationaux-du-donbass/

  • Peur de l'amalgame : les autorités allemandes ont voulu que les agressions soient connues le plus tard possible

    Jean-Louis Thiériot est avocat, spécialiste du droit franco-allemand, et historien, déclare au Figarovox à propos des agressions sexuelles en Allemagne :

    "Il y a eu une volonté délibérée des autorités pour que les agressions soient connues le plus tardivement possible. Des excuses ont aujourd'hui été données par certains médias allemands pour cette raison. Il y existe également une auto-censure autour d'un sujet aussi sensible. Par peur des amalgames, certaines choses n'ont pas été dites."

    La presse allemande parle désormais de plus de 167 plaintes :

    Image

    Michel Janva

  • Pas fins

    «Vous êtes pas fins vous les Allemands » lançait le regretté Michel Galabru, alias Jean-Robert Bourdelle,  dans le drolatique film de Jean-Marie Poiré  «Papy fait de la résistance» (1983). Pas fins… un qualificatif qui convient aussi, a minima, à de très nombreux nouveaux habitants (et futurs citoyens?)  de l’Allemagne qu’Angela Merkel a imposé à son peuple. Dans la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne, des groupes de 20 à 30  jeunes  «d’origine arabe ou nord-africaine» ont harcelé sexuellement des jeunes femmes allemandes qui s’étaient rassemblés pour les festivités autour de la cathédrale et de la gare centrale de cette ville. 90 plaintes ont été d’ores et déjà déposées a précisé la  police, une dizaine ont été aussi signalées à Hambourg. Suivant la doctrine officielle du  «padamalgame»,  la très xénomane  maire  de Cologne, Henriette Reker s’est empressée de déclarer avec une hypocrisie assez ahurissante : «nous n’avons aucun indice montrant qu’il puisse s’agir de réfugiés séjournant à Cologne », c’est un rapprochement «inadmissible» (sic) a-t-elle précisé. Le ministre de la Justice, Heiko Maas, a comme de juste mis en garde contre toute «instrumentalisation» de ces agressions.

    Quand  la majorité  silencieuse allemande va-t-elle se réveiller ?  «Si des demandeurs d’asile ou des réfugiés se livrent à de telles agressions (…) cela doit conduire à la fin immédiate de leur séjour en Allemagne » a affirmé Andreas Scheuer, secrétaire général du parti conservateur bavarois  CSU. Le NPD s’est lui aussi emparé de cette affaire, tout comme Frauke Petry,  présidente du parti populiste Alternative für Deutschland (AfD) qui  a posé  la question qui fâche : «  est-ce que l’Allemagne est suffisamment ouverte sur le monde et multicolore pour vous, Madame Merkel ?».

    Si par leur  ampleur ces agressions n’ont pu êtres tues, - hier  2 à  300 personnes  se sont  rassemblées devant la cathédrale de Cologne pour réclamer plus de respect envers les femmes - il s’agit d’un tabou dans nos sociétés multiculturelles. Un tabou que  la presse bourgeoise de ce coté ci du Rhin évoque pas ou peu, que les médias allemands ne traitent guère plus et toujours  avec des pincettes.  Pourtant la déferlante de migrants sur l’Allemagne s’est traduite par une explosion des crimes sexuels, de nombreux viols notamment, mais   l’ampleur du phénomène  a été sciemment minorée pour ne pas «faire le jeu de l’extrême droite »,  on connaît la chanson…

    Pas fin est aussi le mot qui vient à l’esprit généralement  à la vue des « Une»  de Charlie Hebdo. La dernière ne déroge pas à la règle. Sous  le titre « 1 an après, l’assassin court toujours », le dessinateur et  directeur de la publication du journal, Riss, n’a pas osé caricaturer le prophète des musulmans. Il  a plus largement  mis en scène un Dieu barbu tâché de sang, surmonté d’un œil dans un triangle, symbole ici de toutes les transcendances,  fusil d’assaut dans le dos. Riss explique dans son éditorial défendre la laïcité et vouloir  dénoncer «les fanatiques religieux abrutis par le Coran » et les « culs-bénits venus d’autres religions »… ça ne mange pas de pain

    En cette période ou chacun s’essaye à la concorde,  au rassemblement dans de)  la diversité, tout ce qui peut diviser, cliver, blesser est assez mal accueilli, les politiques ont donc renouvelé leur soutien à la liberté d expression, mais n’ont pas été nombreux à approuver cette Une.

    Reste qu’après les huit millions d’exemplaires écoulés du numéro qui a suivi la tuerie du 7 janvier, Charlie hebdo espère trouver un million d’acheteurs  de ce numéro anniversaire,  composé en parti de dessins des caricaturistes disparus.

     Un journal  qui au-delà ses dessins (Honoré assassiné le 7 janvier était lui  un excellent dessinateur) objectivement  et abstraction faite peut être des articles de l’économiste Bernard Maris, lui aussi abattu le 7 janvier dernier,  était, est  un journal pour adulescent, d’une tenue très médiocre.

    C’est aussi pourquoi, malgré la couverture médiatique dont il a toujours bénéficié, et sans même parler de ces douze  derniers mois,  Charlie hebdo, au ton souvent crapoteux,  était déserté par  son lectorat vieillissant constate Bruno Gollnisch. Un journal nous l’avons dit, qui  relaye bien souvent la doxa officielle sous ses airs anars. Il faut lire aussi le livre « Mohicans » (éditions Julliard) paru il y a quelques semaines dans lequel  le journaliste d’investigation Denis Robert (qui révéla l’affaire Clearstream)  dévoile, loin de la légende dorée, une autre histoire de Charlie Hebdo avant et après le 7 janvier .  Il s’arrête notamment sur cette «machine à cash»,   le règne à sa tête du « gourou»  neocon  Philippe Val lequel  a pondu, pour y faire contre-feu, un très mauvais bouquin  sur Charlie (« un mensonge par page » selon M. Robert). Pas fin là aussi. 

    Bref, à l’évidence ce numéro de Charlie hebdo ne battra pas des records de vente,  et n’atteindra pas l’objectif fixé. France Info le confiait sur son site, « après l’effort de soutien de début 2015, les ventes ont à nouveau diminué et retrouvé leur niveau d’avant les attentats ». Si même France info l’avoue…

    http://gollnisch.com/2016/01/06/pas-fins/

  • Allemagne : les médias officiels et les autorités ne peuvent plus cacher l’ampleur des agressions sexuelles commises par les immigrés

    Source : Daily Mail

    Au journal de 19 h lundi dernier, la chaîne publique ZDF a présenté ses excuses pour avoir totalement passé sous silence les dizaines d’agressions commises sur des Allemandes par des immigrants illégaux rassemblés en meutes à Cologne, Stuttgart et Hambourg lors du réveillon du Nouvel An.
    Il s’agit pour la chaîne d’une « négligence », mais connaissant sa ligne rédactionnelle ouvertement pro-immigration tous les doutes sont permis.
    D’autres journaux comme le Spiegel avaient déployé une grande ingéniosité rhétorique pour éviter de mentionner les origines ethniques des agresseurs, en parlant de « non-blancs » ou de « jeunes d’apparence étrangère ».
    Mais les témoignages des victimes ont déferlé sur les réseaux sociaux et il était impossible de cacher plus longtemps la réalité au public.
    Une jeune victime de 18 ans est même apparue à visage découvert sur une chaîne de télévision privée, N-TV, pour raconter son calvaire :

    Vers 23 h, nous étions à la gare principale pour voir le feu d’artifice, et c’est alors que nous avons d’abord remarqué tous ces hommes qui se trouvaient autour de nous.
    Nous avons réussi à entrer dans la cathédrale et je voulais passer devant le Musée Ludwig pour rejoindre tout le monde et regarder le feu d’artifice au bord de la rivière, mais tout à coup nous nous sommes retrouvées entourées par un groupe de 20 à 30 hommes. Ils étaient agressifs, et nous nous sommes serrées entre nous pour évite qu’une d’entre nous soit isolée au milieu de cette meute. Ils nous ont touchés partout et nous avons essayé de nous enfuir aussi rapidement que possible.
    Dans notre fuite avec tous ces attouchements ces hommes en ont profité pour voler des objets dans leurs poches et nos sacs comme des portables et des portes-monnaies.

    Elle mentionne aussi des hommes qui tiraient des fusées sur la foule près de la gare.

    118 femmes ont pour l’instant déposé des plaintes pour violences et vols dans 3 villes selon la police qui a clairement indiqué que 2000 agresseurs d’origine ‘arabe ou nord-africaine’ étaient impliqués dans ces attaques.
    Hier soir une manifestation de 300 femmes s’est tenue à Cologne pour protester contre ces violences sexistes et l’inaction des autorités.
    Le conseil municipal de la ville a enfin réagi et admit qu’il y avait maintenant une zone de ‘non-droit’ le soir et la nuit en plein centre de la ville, spécialement pour les femmes, mais qu’il ne fallait surtout pas instrumentaliser ces événements et que ces zones avaient toujours été propices à des actes de délinquance.
    De son côté la maire de Cologne Henriette Rekeryor, très active dans l’accueil de nombreux ‘réfugiés’ a suggéré que les femmes doivent être ‘mieux préparées’ pour ce genre d’incidents et que la ville allait publier des informations concernant l’attitude à avoir en cas de problème.
    Cette réaction a provoqué l’indignation d’une partie de la population qui critique aussi le silence d’Angela Merkel sur ces événements.
    Un autre journal national, le Bild, a publié le témoignage de jeunes écolières agressées en pleine foule par une horde de Nord-Africains qui les avaient entourées jusqu’à ce que leurs cris ameutent des Allemands alentour.
    En fait les autorités et les politiciens pro-immigrations craignent que l’immense fête du carnaval de Cologne qui doit avoir lieu le mois prochain soit le théâtre de débordements de masse de la part des milliers d’immigrants arrivés récemment et retourne l’opinion contre une politique pro-immigration soutenue par les partis au pouvoir.

    http://fr.novopress.info/196696/allemagne-les-medias-officiels-et-les-autorites-ne-peuvent-plus-cacher-lampleur-des-agressions-sexuelles-commises-par-les-immigres-illegaux/#more-196696

  • Paris, Cologne, Hambourg, Stuttgart : villes d’entraînement pour le djihad en Europe ?

    Wolfgang Albers, le président de la police, déclare : « Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du crime. »
    2015 fut une année mortelle à mettre sur le compte du djihad à Paris : 145 morts. En 2016, ce sont des villes allemandes qui sont prises d’assaut et transformées en terrains de test pour ce même djihad. Des dizaines de femmes agressées sexuellement, à Cologne, Hambourg, Stuttgart dans la nuit du Nouvel An. Il s’agit de tester les capacités de réplique des autorités de ces deux pays.
    Un millier d’hommes se sont réunis en meute, aux pieds de l’imposante cathédrale de Cologne, pour harceler sexuellement des femmes de passage, seules ou accompagnées, violer, voler, cambrioler, casser, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon le Kölner Stadt-Anzeiger, il s’agit d’hommes de 15 à 35 ans d’origine arabe. La police a procédé à des dizaines d’arrestations. Certains venus d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie auraient fait le voyage exprès, annonce l’ARD, tout en ajoutant qu’à Stuttgart, aussi, des faits similaires se sont déroulés.

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  • L'Allemagne découvre les joies du vivre-ensemble

    Et les voeux sous-titrés en arabe d'Angela Merkel n'y auront pas changé grand chose.

    MA la gare centrale de Cologne, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, un millier d'individus se sont rassemblés par groupe de vingt à quarante, des hommes «d'origines arabes ou nord-africaines», et ont cerné et agressé des femmesmêlant vol à la tire et attouchements. Au moins un viol a été signalé.

    Cela rappelle les viols sur la place Tahrir en Egypte, durant le "printemps arabe".

    Mardi, le nombre de plaintes déposées s'accumulait : 60 en début de journée, 90 à midi. La chancelière Angela Merkel a exprimé sa «révolte» face à ces «agressions scandaleuses» et réclamé une «réponse forte». Le ministre de la Justice allemand, Heiko Maas, a ajouté :

    «Il s'agit d'une nouvelle forme de criminalité organisée». «Il va falloir qu'on réfléchisse, qu'on pense aux moyens à mettre en œuvre pour y faire face».

    Hier, nous parlions sur ce blog de terrorisme sexuel.

    D'autres faits similaires mais sans avoir la même ampleur ont été signalés à Hambourg et Stuttgart.

    Mais les idéologues du Padamalgam ne faiblissent pas. Heiko Maas a mis en garde contre «toute généralisation». Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a ajouté que l'apparence des agresseurs

    «ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous».

    Henriette Reker, maire de Cologne, a précisé :

    «Rien ne permet de penser pour l'instant que des demandeurs d'asile seraient impliqués».

    Quant à la police, le 1er janvier, faute de plaintes, elle avait conclu à «une nuit calme».

    Michel Janva

  • Les migrants sont-ils une chance pour les Allemandes ? Viols à Cologne

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    (Présent 8518)

    8518P1.jpgL’info est tellement politiquement incorrecte qu’elle a été carrément censurée par la grosse presse française. À l’exception de quelques sites. Les journalistes allemands, eux, ne savaient pas comment en parler. Une centaine de femmes ont été agressées sexuellement lors de la nuit du 31 décembre près de la gare Centrale de Cologne par des groupes de migrants.

    « Les crimes ont été commis par un groupe d’hommes âgés de 18 à 35 ans qui viennent pour la plupart de l’Afrique du Nord et des pays arabes », a déclaré le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers. Depuis trois jours, les plaintes se multiplient : 90 femmes avaient déclaré mardi avoir été harcelées, dévalisées et agressées sexuellement. Les autorités estiment que le nombre réel des victimes est sans doute beaucoup plus élevé.

    Les enquêteurs ont rapporté des attouchements, des vols et des blessures, ainsi qu’au moins un viol. Selon la police et plusieurs médias locaux, il s’agit de la plus vaste agression sexuelle jamais enregistrée. Avec une « dimension nouvelle » : « plus d’un millier de personnes » a agressé ou protégé les groupes d’agresseurs.

    L’affaire suscite une très forte émotion en Allemagne. Mais aussitôt le ministre de la Justice a mis en garde contre toute « instrumentalisation » dans le débat sur l’afflux de migrants en Allemagne. L’apparence des agresseurs « ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous », a pour sa part renchéri le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière.

    Dans une conférence de presse surréaliste, le maire de Cologne Henriette Reker a demandé aux femmes d’adopter des règles de comportement pour éviter les agressions… Elle n’a fait aucune allusion à l’origine des auteurs que de nombreux témoignages, vidéos et déclarations de police identifient comme étant des migrants. (En 2015, l’Allemagne a accueilli plus d’un million de réfugiés, pour la plupart originaires de Syrie). Avant de conclure : « Nous devons expliquer aux hommes d’autres cultures le carnaval de Cologne [qui doit se tenir en février] afin que son comportement si joyeux ne soit pas confondu avec de la disponibilité sexuelle. »

    « Est-ce que l’Allemagne est suffisamment ouverte sur le monde et multicolore pour vous, Madame Merkel ? » a demandé avec colère Frauke Petry, la patronne du parti populiste (AFD) à celle qui a sous-titré pour la première fois le soir du 31 ses vœux en arabe.
    Une réussite.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Il existe en Europe et dans les pays occidentaux une réelle persécution à l’égard des chrétiens

    Monseigneur Nicolas Sawaf, archevêque grec-melkite catholique de Lattaquié, en Syrie, déclare à Christianophobie Hebdo :

    "Que dire aux chrétiens qui fuient le service pourtant indispensable pour le pays ?

    Je dois leur parler avec force et douceur ; ils sont libres et je ne peux les obliger en rien. Tous les fidèles du monde le rappellent régulièrement à leurs prêtres et évêques d’ailleurs ! Se battre est parfois nécessaire, mais pour défendre quoi ? Voilà la question qui résonne dans la tête de beaucoup de nos jeunes fidèles.

    Que craignez-vous pour ces fidèles qui partent ?

    Qu’ils perdent la foi au contact d’un Occident si déchristianisé !Ici, comme dans tout l’Orient, nous grandissons dans une ambiance religieuse, alors que le matérialisme des sociétés occidentales est un immense danger pour les âmes. Le désert spirituel de l’Europe est parfois terrifiant… Il explique d’ailleurs pourquoi certains Français de souche rejoignent même les rangs de l’État islamique : ils y ont trouvé une cause, et le relativisme les a empêchés de discerner sur la bonté ou non de cette cause. Et puis soyons honnêtes jusqu’au bout, l’Europe n’est pas un havre de paix si parfait : si la persécution des chrétiens est visible ici, elle n’est pas moins réelle chez vous.

    C’est-à-dire ?

    Les situations sont incomparables, mais il existe en Europe et dans les pays occidentaux une réelle persécution à l’égard des chrétiens. Quand on interdit les croix dans les écoles ou les hôpitaux, que l’on impose la théorie du genre, que l’on ne fête plus un « joyeux Noël », c’est une forme de persécution. Elle est religieuse, mais elle est surtout contre l’Homme. On retrouve bien l’aspiration de l’idéologie maçonnique : tuer l’Homme pour le récupérer. Mais gardons l’espérance. L’histoire du christianisme est liée à celle de la persécution des chrétiens. Pour avoir la résurrection, il nous faut passer par la Croix. Il ne faut surtout pas chercher le martyre, mais s’y attendre et s’y préparer oui."

    Michel Janva

  • Intervention de Sophie Montel au Conseil régional de Bourgogne, Franche-Comté (04/01/15)

  • L’Europe condamnée à réaliser le rêve allemand

    L’Europe est une scène sur laquelle se joue une pièce dont chaque acte est déjà gravé dans le destin de l’Allemagne. Le rêve allemand, produit au fil des siècles et des idéologies, n’a eu de cesse de conduire le vieux continent vers l’avènement de sa modernité – aujourd’hui, il est sur le point de se réaliser pleinement, sous sa forme la plus parfaite et la plus destructrice.
    « L’Europe après la pluie », Max Ernst, 1942
    Depuis 1945, le complexe hérité du nazisme et le souvenir encore pesant de la Seconde guerre mondiale étouffent par avance toute velléité allemande de rayonnement idéologique, théorisé et assumé comme tel. Il existe pourtant bel et bien un rêve allemand, qui dépasse largement le simple « modèle économique » dont l’essoufflement se fait d’ailleurs déjà cruellement sentir. Contrairement au paradigme simpliste du rêve américain, qui ne constitue finalement qu’un standard minimum de consommation vaguement enveloppé dans quelques principes de morale collective bon marché, le rêve allemand apparaît comme le prolongement naturel d’un mouvement puissant et ancien. Il est l’horizon vers lequel tendent cinq siècles de philosophie – la résolution d’un drame aux dimensions européennes. Encore faut-il, pour le reconnaître, ne pas céder à la tentation pernicieuse de la déconstruction des identités nationales, qui s’évertue à réduire l’idée même d’Allemagne à un projet politique datant de la fin du XIXe siècle, comme elle le fait tout aussi fallacieusement au sujet de l’Italie, et même de la France, à qui elle concède toutefois une ancienneté remontant à 1789. L’Allemagne, sous la forme diffuse mais concrète d’une ambition historique, a préexisté à l’État allemand, dont la forme actuelle n’a d’ailleurs que vingt-cinq ans d’existence, et c’est celle-ci qui a essentiellement tracté l’Europe sur la voie de la modernité, comme si le destin tout entier du continent avait toujours été contenu dans l’esprit allemand.
    C’est depuis l’Allemagne que souffla le vent de la Réforme, qui annonça la substitution de l’homme à Dieu et préfigura la fin du Moyen Âge et l’avènement, à la fin du XVIe siècle, de l’humanisme comme doctrine politique. C’est en Allemagne que le rationalisme s’exprima sous sa forme la plus aboutie, notamment à travers la Critique de la raison pure de Kant. C’est encore en Allemagne que jaillit la source du romantisme, qui inonda par la suite l’Europe jusqu’à noyer l’homme sous le flot irrésistible de l’individualité, avant que la psychanalyse, elle aussi conçue dans la sphère d’influence spirituelle allemande, ne l’achève à son tour. Enfin, le marxisme, le nazisme et la social-démocratie, ces trois idéologies qui gouvernèrent le XXe siècle, germèrent dans des esprits allemands, comme si tout ce que l’histoire de la modernité en Europe comptait de forces et d’aspirations plongeait ses racines dans ce sol fécond : à la pointe la plus avancée de cet arbre s’étirant infatigablement vers le ciel du progrès, nulle surprise alors de retrouver le rêve allemand. Ce que l’avenir réserve à l’Europe fermente déjà sous une quelconque forme en Allemagne.
    Qu’est-ce que le rêve allemand ?
    écrire la forme concrète que revêt l’inconscient historique à un moment précis de son développement se révèle être une entreprise nécessairement imparfaite et parcellaire. Néanmoins, trois caractéristiques principales se dégagent de cet idéal contemporain, tel qu’il se présente en ce début de siècle, et auquel l’Europe entière aspire désormais.
    – La mort du politique.

    Réduit depuis déjà quatre décennies à des options d’agrément allant de l’écologie tertiarisée au conservatisme bourgeois, le débat politique allemand constitue le point de convergence de toutes les évolutions politiques européennes d’après-guerre, précurseur du consensus libéral auquel se rallient même les formations d’extrême-gauche. Main dans la main, au sein d’une unique coalition, droite et gauche administrent un vaste espace économique ouvert – outre-Rhin, c’est bel et bien un gouvernement conservateur qui accueille avec bienveillance les réfugiés qui se pressent aux portes du pays et de ses usines, sous les encouragements de la grande industrie. Là encore, l’Allemagne a ouvert la voie empruntée progressivement par l’Europe et ses institutions, à l’échelle desquelles les nuances nationales et partisanes deviennent imperceptibles, et où seul demeure l’impératif de performance économique, c’est-à-dire la libre-circulation des biens, des capitaux et des individus.
    – Le règne de l’individu.
    Mètre-étalon sacré de la modernité politique, l’individu représente une unité sacrée, dont la Constitution allemande garantit les libertés avec une rigueur que peu d’idéologues des droits de l’homme auraient même espérée. Annonçant une fois de plus la ligne bientôt suivie par la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme, cette sacralisation juridique de l’individu rend bien évidemment caduque toute idée de morale collective ou nationale, et consacre le droit singulier, abstrait et atemporel. Face aux traditions d’un pays, le justiciable souverain jouit d’une relation jalouse et directe avec les juges qui le protègent comme un enfant capricieux qui se tourne vers sa mère lorsque l’autorité du père entrave ses désirs. Protection de l’individu face aux contraintes collectives, de l’entreprise face aux obligations sociales, des exceptions face à la règle générale. Le communautarisme n’étant que le prolongement, au niveau du politique, de ce qu’est l’individualisme au niveau de la société, il n’y a donc rien d’étonnant non plus à ce que l’Allemagne compte parmi les États ayant le plus tôt et le plus absolument souscrit à ce modèle : l’immigré voit sa langue, sa culture et sa religion élevées au rang de droits souverains et opposables à toute nécessité d’adaptation à son pays d’accueil, perçue comme liberticide – l’exception face à la règle, l’individu face à la société, le particularisme communautaire face au bien commun historique.
    – La disparition de l’histoire.
    De manière logique, l’effacement de toute référence au passé au profit d’une fuite en avant motivée par le fantasme d’une identité artificielle s’est réalisé sans trop de difficulté en Allemagne, compte tenu des affres du passé. Si la résistance instinctive des peuples se révèle plus marquante au sein d’autres nations, comme au Royaume-Uni, en Italie, et même en France, il est indéniable, une fois de plus, que l’Europe entière souffre de ce complexe où se mêlent culpabilité post-coloniale et refus d’assumer ses racines chrétiennes. Détruisant le complexe et subtil entrelacs de duchés, de marches et de royaumes ciselé par les siècles, les contours mêmes des Länder allemands, dès l’après-guerre, apparaissaient comme l’effroyable préfiguration de l’artificialité des découpages géographiques qui attendaient la France vingt ans plus tard, et qui constitueront le paysage des super-régions européennes de demain. La structure éminemment artificielle qu’est la fédération d’États alimente les rêves des bâtisseurs de l’Europe supranationale ; inutile de préciser où ceux-ci portent leur regard pour nourrir leur imagination. Dans l’imaginaire des promoteurs du déracinement, l’Allemagne devient une sorte d’association de régions, une simple structure juridique vieille de moins d’un siècle, sans passé avouable ou unifié, tournée toute entière vers un avenir économique justifiant tous les sacrifices identitaires.
    Si l’Allemagne exerce une telle influence sur l’Europe, ce n’est pas seulement en vertu de ses performances économiques – qui finiront bien un jour par ne plus être à la hauteur de ses attentes et de ses besoins. Elle ne conduit pas l’Europe comme on accepterait gravement une lourde responsabilité ; c’est l’Europe qui la poursuit comme la trace laissée derrière elle par une comète. L’idéal européen, celui de l’aventure moderne enfin achevée, c’est le rêve allemand enfin réalisé, la Réforme triomphant des ruines de Rome, les Lumières terrassant le Moyen Âge et l’individu se libérant des chaînes de l’Histoire. L’Allemagne n’y est finalement pour rien : elle n’est que le prophète que la providence a condamné à annoncer l’avenir du continent, c’est-à-dire sa propre destruction. Ce nihilisme, c’est encore un génie allemand qui le plus lucidement l’avait distingué à l’horizon, mettant en garde contre sa splendeur et ses ravages.

    Alexis Bétemps

    http://philitt.fr/2015/12/10/leurope-condamnee-a-realiser-le-reve-allemand/