Europe et Union européenne - Page 743
-
Nigel Farage : il y a 17 ans vous vous moquiez de moi, aujourd’hui vous ne riez plus
-
Cour européenne des droits de l’homme : pourquoi en sortir est un impératif démocratique
Certains croient que tous les malheurs de la France et des nations européennes viennent de l’Union européenne. Le mal est infiniment plus profond. La souveraineté à été accaparée par les juges qui interprètent à leur manière – la plus politiquement correcte possible – des principes généraux. De ce point de vue – et sur les questions de valeurs et d’identité – il y a pire que Bruxelles : Strasbourg où siège la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il faut en sortir selon le “groupe Plessis”, un groupe de hauts fonctionnaires. Nous reproduisons ici leur point de vue paru dans Figarovox. Polémia
FIGAROVOX/ANALYSE : Alors que les Britanniques s’apprêtent à voter pour ou contre leur appartenance à l’Union Européenne, le Groupe Plessis attire l’attention sur une autre institution européenne, la CEDH, qui influence la fabrique des droits nationaux. Le Groupe Plessis est le pseudonyme d’un groupe de hauts fonctionnaires.
Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne est imminent. Nous saurons bientôt si les Britanniques feront le choix de se libérer de cette envahissante, et surtout inefficace, technostructure ou si les pressions et les menaces auront raison de l’esprit d’indépendance de ce grand peuple européen. On ne peut, nous Français qui avons vu notre «Non» au référendum de 2005 sur la constitution européenne bafoué en 2008 par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, qu’être envieux de la liberté ainsi donnée aux Britanniques de choisir démocratiquement leur avenir. Un «leave» suffirait-il néanmoins à faire réagir nos dirigeants pour remettre l’Union en état de marche et faire en sorte qu’elle respecte les Etats ou, au contraire, encouragera-t-il les fanatiques de Bruxelles et du détricotage des nations à une fuite en avant fédéraliste?
Une instance plus discrète, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est certainement l’autre pierre d’achoppement pour ceux qui espèrent que notre propre pays puisse un jour recouvrer sa souveraineté.
Quel que soit le résultat, il ne faut pas oublier qu’une instance plus discrète, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est certainement l’autre pierre d’achoppement pour ceux qui espèrent que notre propre pays puisse un jour recouvrer sa souveraineté, c’est-à-dire la maîtrise de ses lois et de son destin. Et c’est d’ailleurs David Cameron lui-même qui envisageait en 2014 de sortir de la CEDH pour «rétablir la souveraineté à Westminster»!
La CEDH, difficilement identifiable pour les non-initiés dans la jungle des institutions européennes fait partie de cette nébuleuse qu’est le Conseil de l’Europe (47 pays membres), la confusion devant être évitée avec la Cour de justice de l’Union européenne qui relève de l’Union à 28. La CEDH, dont le siège est à Strasbourg, est chargée de contrôler le respect de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (convention EDH), adoptée en 1950, ratifiée tardivement par la France en 1974 et dont la jurisprudence a pris un essor considérable avec la généralisation, en 1998, du recours individuel.
La CEDH exerce une influence considérable sur notre droit. C’est ainsi, pour prendre quelques exemples récents, que la CEDH a imposé à la France de revenir sur l’interdiction des syndicats dans les armées. Elle a également imposé la présence d’un avocat dès le début de la garde à vue, compliquant singulièrement le travail de la police et confirmant ainsi qu’elle estimait la procédure plus importante que l’efficacité policière. L’article 8 de la convention EDH (respect de la vie privée et familiale) est utilisé comme une arme massive, et très efficace, contre la politique d’expulsion des étrangers en situation irrégulière et pour faciliter le regroupement familial. Dans le domaine ô combien sensible de la famille et de la filiation, la CEDH ne se prive pas non plus d’intervenir, prenant de court le législateur en imposant à l’Etat de reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l’étranger, ouvrant la voie à tous les trafics. Dans la lutte contre le terrorisme, la Cour s’est illustrée par des décisions aberrantes, empêchant l’expulsion ou l’extradition de terroristes patentés au motif qu’il pourrait subir dans leur pays de destination «des traitements inhumains ou dégradants» !
Un juge azerbaidjanais, albanais, moldave, géorgien ou turc, pour citer des ressortissants de pays réputés pour leur respect des droits de l’homme…, a ainsi une influence sur le droit français que pourraient leur envier bon nombre de nos parlementaires! Mais il est vrai aussi, et c’est peu connu, que le véritable élément moteur est l‘administration elle-même de la CEDH, le «greffe», qui prépare les décisions. Peuplé de militants, on reconnaît leur marque dans une jurisprudence qui privilégie une vision «progressiste» de la société: refus des frontières, défiance vis-à-vis des Etats, culte de la non-discrimination, primat de l’intérêt du délinquant sur celui de la victime, de la revendication individuelle sur l’intérêt collectif, de la procédure sur la décision et l’action, libertarisme moral…
On note d’ailleurs que la CEDH paraît étrangement bien plus efficace quand il s’agit de s’acharner juridiquement sur les pays occidentaux, qui jouent le jeu, que lorsqu’il s’agit d’exercer sa vocation initiale envers d‘autres pays membres du Conseil de l’Europe où persistent, pour le coup, de véritables atteintes au noyau dur des droits de l’homme (tortures, assassinats politiques, élections truquées…).
L’influence de la CEDH ne cesse de croître, avec l’interprétation de plus en plus libre (ce qu’elle appelle une «interprétation évolutive») d’un texte fondateur conçu à l’origine comme un rempart contre les dérives totalitaires, pour aboutir à des décisions qui n’ont plus qu’un lien très ténu avec ce texte et même avec un quelconque droit de l’homme. Parée des vertus faciles de protectrice des droits fondamentaux, la CEDH est ainsi devenu un objet étrange, à la fois législateur et cour suprême, ce qui n’est pas sans évoquer une sorte de Parlement d’Ancien Régime à l’échelle européenne, fonctionnant par des «arrêts de règlement» qui s’apparentent à de véritables diktats politiques.
Auto-proclamée gardienne de l’ordre public européen, la CEDH paraît donc saisie de démesure, comme toutes les institutions non contrôlées (on sait depuis Montesquieu qu’un pouvoir doit être limité par un autre pouvoir). Dans une démocratie, c’est en effet au législateur, et non au juge, a fortiori à un juge étranger, qu’il appartient de définir l’intérêt collectif. La CEDH, qui fait désormais intrusion au cœur même de la légitimité politique, pose donc un véritable problème démocratique
Cela ne s’est pas fait sans la complicité des tribunaux français, administratifs et judiciaires, qui ont trouvé dans l’application directe de la convention EDH et de la jurisprudence de la CEDH, le moyen de contourner la loi et d’accroître leurs marges de manœuvre, faisant de cette convention une sorte de constitution bis. Cette autonomisation du juge français par rapport au législateur était manifeste dans un arrêt récent (31 mai 2016) du Conseil d’Etat qui, en écartant d’un revers de main la loi française pourtant explicite, a souverainement autorisé l’exportation vers l’Espagne de gamètes congelées du mari défunt d’une requérante, au nom du respect de sa vie privée et familiale.
Le droit national, pouvoir législatif et pouvoir réglementaire confondus, est ainsi cerné: par la jurisprudence de la CEDH, par les tribunaux français mettant en œuvre à la fois cette jurisprudence et leur propre interprétation de la convention, sans parler naturellement, dans d’autres domaines, des textes émanant de l’Union européenne, dont la Cour de justice adopte d’ailleurs dans sa jurisprudence beaucoup des positions de la CEDH, Union européenne qui a aussi vocation, selon le traité de Lisbonne, à adhérer à la convention EDH, ce qui complétera la manœuvre d’encerclement et achèvera de soumettre le droit français à la fatale étreinte du boa constrictor.
Se dégager de cette étreinte est désormais une priorité si, d’un point de vue opérationnel, l’on veut retrouver des marges de manœuvres s’agissant notamment de la lutte contre l’immigration ou le terrorisme, mais surtout, si, d’un point de vue symbolique et politique, on veut redonner à la France son autonomie juridique. Certes, la CEDH a pu permettre, c’est indéniable, certaines avancées en matière de protection des droits. Mais notre pays dispose des instruments nécessaires au respect des droits de l’homme, dont les principes figurent dans notre «bloc de constitutionnalité», et particulièrement dans la déclaration de 1789, leur respect étant notamment assuré aujourd’hui par le mécanisme de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
Force doit être maintenant de reconnaître que le droit issu de la convention européenne n’est plus celui auquel la France avait adhéré en 1974. Face à l’emballement de cette machine, peu de solutions s’offrent à nous: abdiquer et subir, renégocier le fonctionnement de la Cour dans le cadre du Conseil de l’Europe mais cela paraît très improbable, sortir de la convention EDH, ce qui n’exclut pas d’ailleurs une négociation ultérieure, plus simple, pouvant par exemple tendre à faire de la CEDH une instance consultative. Contrairement à certaines idées reçues, quitter la CEDH est juridiquement tout à fait possible: l’article 58 permet de dénoncer la convention EDH «moyennant un préavis de six mois, donné par une notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe». Mais la question n’est pas tant juridique que politique. Le vrai sujet, c’est de trouver la volonté politique de se libérer de ce carcan, c’est la place que l’on veut redonner à la souveraineté nationale qui, selon l’article 3 de notre constitution, «appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.»
Source : lefigaro.fr -21/06/2016
-
Marion Maréchal Le Pen invitée de Bourdin Direct (27 juin 2016)
-
Nous assistons à l’un des premiers coups de boutoir contre le « totalitarisme soft » de l’UE
Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy se réjouit du Brexit. Extrait :
"[...] Pourquoi cette joie ? Tout d’abord, parce que ce vote est un gigantesque camouflet pour l’oligarchie. Malgré les énormes moyens de propagande, le peuple britannique a nettement dit son rejet de cette technocratie arrogante qui prétend toujours savoir mieux que les peuples ce qui est bon pour eux.
Je savoure ce message simple : nous voulons nous gouverner nous-mêmes, selon nos propres coutumes. Par l’un de ces paradoxes dont l’histoire a le secret, ce message simple et de bon sens est devenu subversif dans le monde occidental. Mais il n’en a que plus de prix.
La deuxième raison de ma joie est qu’à l’ensemble des pays européens, les Britanniques montrent qu’il n’existe aucun « sens de l’histoire ». Ce qui a été fait peut se défaire. Rien n’est irréversible hormis la mort, en ce bas monde ! C’est ainsi la défaite de cette vieille thèse hégélienne et marxiste, récupérée par les oligarques qui se disent libéraux, tout en étant parfaitement allergiques aux libertés concrètes des hommes et des peuples.
Enfin, un dernier élément entre en ligne de compte dans cette joie. Nous assistons sans doute à l’un des premiers coups de boutoir contre le « totalitarisme soft » de l’Union européenne.
Pour fêter le Brexit, j’ai revu avec bonheur la fameuse vidéo de l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovski comparant l’Union européenne à l’URSS, avec cette conclusion sublime : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché ! » Bien sûr, tout n’est pas comparable entre UE et URSS, mais cette prétention de la nomenklatura à construire une ère nouvelle, un peuple nouveau, un homme nouveau, sur la disparition de toute racine et de toute identité; cette prétention à l’irréversibilité du processus ; cette prétention à savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous ; bref, le fondement même de la « construction européenne » est tout à fait analogue à l’URSS. Comme les Soviétiques, les eurocrates détruisent notre identité par « humanisme », pour notre « bon- heur ». Mais nous ne voulons décidément pas de ce bonheur-là. D’autant moins que ça ne marche pas : cette tabula rasa menace gravement la paix et la prospérité.
Que va-t-il désormais se passer ?
La première possibilité, c’est que le vote des Britanniques soit détourné : les oligarques peuvent, sinon les contraindre à revoter jusqu’à ce qu’ils votent « bien », du moins enliser les négociations jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouvernement plus conformes à leurs vœux... Si le Brexit a vraiment lieu, malgré la complexité de l’opération (il faut renégocier des centaines de traités et de dossiers au cours des deux prochaines années), l’Écosse et l’Irlande du Nord, majoritairement hostiles au Brexit, pourraient réclamer leur indépendance, donnant le signal d’un régionalisme militant. Ainsi reviendrait-on progressivement au Moyen-Âge et à la féodalité.
On peut aussi espérer que l’Union européenne entende le coup de semonce et revienne au principe de subsidiarité supposé constitutionnel pour elle, mais appliqué exactement à l’envers (l’UE abandonne aux États membres ce qu’elle ne peut ou ne veut pas faire). Auquel cas, le Brexit ne serait pas seulement une bonne nouvelle pour le « self-government » des Britanniques, mais aussi pour le nôtre.
Il y a, en revanche, aussi des raisons de craindre la politique du pire. On peut tout aussi facilement imaginer que les oligarques, lassés de prendre des claques chaque fois que les peuples prennent la parole, cessent de la leur donner et accélèrent le processus d’intégration fédérale. On peut même craindre que la Grande-Bretagne ne soit rapidement « remplacée » par la Turquie. N’oublions pas que le genre de monstre constructiviste qu’est l’UE a besoin de croître pour ne pas s’effondrer sous son propre poids... En un mot, l’avenir est pour le moins indécis, et probablement inquiétant, mais, en attendant d’y voir plus clair, rien ne nous interdit d’applaudir à ce retour des peuples et des identités et à cette déroute de l’oligarchie !"
-
PENDANT L’EURO ET LE RAMADAN A MOLENBEEK, ON PENSE KULTUR
Pieter Kerstens
Notre correspondant en Belgique
Commune célèbre dans le monde entier par sa pépinière de djihadistes takfiristes et wahhabites, toujours féconde en nouvelles recrues, Molenbeek va développer l’une de ses deux bibliothèques. En effet le bâtiment de la rue des Béguines va voir sa surface agrandie de 400m2.
Selon la bourgmestre (maire) Françoise Schepmans réformatrice-libérale : « Ce projet me parait important et me tient à cœur en tant que fille de bibliothécaire. Les jeunes lisent de moins en moins, alors que c’est par la lecture qu’on maîtrise correctement la langue ».
Les 100.000 Molenbeekois (à forte majorité maghrébine) disposent de deux bibliothèques francophones l’une dans le haut et l’autre -rue des Béguines- dans le bas de la commune.
Ils ont aussi 22 mosquées et 6 centres culturels islamistes à leur disposition.
« Dans ces nouveaux quartiers de la municipalité, l’offre culturelle est moins importante que dans le centre historique. Il y a juste cette bibliothèque et le Karreveld (centre culturel ndlr) alors qu’ailleurs, il y a par exemple la Maison des Cultures (pluriethniques ndlr) et la bibliothèque ZEP (Zone d’Education Prioritaire) qui travaillent avec les écoles en discrimination,explique la bourgmestre ayant succédé en 2012 à l’ancien maire PS, Philippe Moureaux, premier bourgmestre musulman de Belgique.
Nous n’allons pas augmenter le nombre de livres (OUF) mais l’espace d’accueil. Les jeunes auront de la place pour lire des quotidiens (?) ou faire leurs devoirs (?) ajoute-t-elle.
Différents ateliers ont lieu chaque mois dans les 2 bibliothèques : ciné-clubs, contes pour enfants ou conférences pour adultes. Mais combien de prêts de livres, chaque année ? Peu…
Cet agrandissement pour un montant de 3.400.000 € vise à booster l’offre culturelle de la commune, ce qui valorise le m2 multiculturel, sans nouveaux livres, à 8.500 € d’argent public !
Alors que cette élue « libérale » persiste dans ses chimères et ses utopies depuis plusieurs années, les Flamands, eux, investissent dans leur économie, en inaugurant le 10 juin dernier la plus grande écluse du monde à Anvers.
Avec ses 68 mètres de large pour 500 mètres de long et une profondeur de 17,8 mètres, l’écluse Kieldrecht permettra dorénavant à des navires plus nombreux et plus grands d’accéder à la rive gauche de l’Escaut sans être affectés par les marées d’une amplitude de 6 mètres et éviter ainsi une attente pouvant atteindre 12 heures pour sortir vers la mer du Nord.
Ce chantier colossal aura duré cinq ans et nécessité 22.000 tonnes d’acier, 795.000 m3 de béton, 9,3 millions de m3 de terre excavée et 44.000 m2 d’asphalte, le tout pour un investissement de 382 millions d’euros, ce qui revient à un coût de 632 € par m3, avec deux pont, l’électromécanique et toutes les infrastructures inclus (et avec les manuels d’entretien…).
Cette imposante installation, qui pourra contenir 3 bateaux, va renforcer la compétitivité du port d’Anvers qui a enregistré un transit de 208 millions de tonnes en 2015, soit le deuxième port européen derrière Rotterdam, en créant aussi des centaines de nouveaux emplois.
Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, islamisme 0 commentaire -
Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »
Voilà une information significative , rapportée par le parti patriote : « UPR » , sur son site. Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’un représentant de l’oligarchie mondialiste ne se manifeste à propos du Brexit. Voilà , où nous en sommes.
La démocratie ne peut en aucun cas venir contrarier les décisions de l’Olympe de la finance internationale. Sûr de lui et sans complexe, le patron de Goldman Sax , dont le pédigrée édifiant est fourni à la fin de cet article, annonce tout simplement qu’on ne devra pas tenir compte du référendum de Grande Bretagne. Il précise , bien entendu , que c’est pour le bien des générations avenir qu’il faut agir. car lui, et ses congénères, plus que tout autre, sait où est le bien du peuple. Et celui-ci , n’est pas suffisamment compétent ou savant pour décider de son propre avenir. Autrement dit, cette poignée d’hommes qui a travaillé sur plusieurs générations pour obtenir le pouvoir suprême dans le nouvel ordre mondial, n’entend pas se laisser déposséder par un vulgaire référendum populaire.
Factuellement, voilà ce qu’il en est :
L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :[...]
Olivier Dejouy
La suite sur Le Réveil Français
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-president-de-Goldman-Sachs
-
« C’est exactement comme l’URSS »: Marion Maréchal-Le Pen interrogée sur la sortie du Royaume-uni de l’UE le 27 juin 2016
« Je ne peux pas être contre l’Europe du point-de-vue qu’il s’agit de la civilisation à laquelle nous appartenons. l’Union européenne n’est pas l’Europe. L’Europe c’est une civilisation, je suis européenne de civilisation et française de nationalité, ce n’est pas pour ça que je défends ce monstre froid qu’est l’Union européenne qui sape ce qui constitue proprement l’identité européenne. » « Je suis scandalisée par la façon dont les médias traite le vote des Anglais! » « En France on s’évertue à tenter de délégitimer ce vote. » « On est en train de dire que ce serait les personnes âgées qui auraient voté et que donc ce serait moins légitime. On est presque en train d’interdire de vote Alain Juppé. » « Que demande François Hollande ? Plus d’Europe! » « Nicolas Sarkozy a dit qu’il fallait respecter le vote des Anglais, lui-même qui a trahi le vote des Français contre une Constitution européenne! »
-
L’Union Européenne prépare la spoliation de votre épargne
Selon François Siméoni, Conseiller municipal FN de Versailles, Secrétaire Départemental FN78 :
"Dans l’article 21 bis, adopté en commission le 24 mai dernier, puis voté en séance publique à l’Assemblée Nationale le 9 juin, la directive BRRD, déjà votée pour les banques (pudiquement appelée ici «régime macroprudentiel applicable au secteur bancaire»), est élargie aux assurances.
Rappelons que cette directive prévoit le prélèvement sur les comptes bancaires des particuliers, procédure prévue par l’U.E dite du «bail in», qui a été inscrite dans le droit français en pleine période estivale le 20 août 2015.
La conséquence est simple : en cas de défaut d’une société d’assurances, tous les détenteurs d’une assurance-vie pourront voir le versement de leur prime suspendu pour une durée indéterminée et ne pourront pas sortir de leur contrat pour récupérer leur mise.
Les Français doivent savoir que, sous la pression de Bruxelles, tous les mécanismes permettant aux banques et aux sociétés d’assurances de se renflouer sur les comptes des particuliers sont maintenant mis en place en cas de risque «systémique».
Il est donc urgent de retrouver notre souveraineté budgétaire et monétaire afin de mettre un terme à cette politique, conduite par les gouvernements de droite comme de gauche, qui, sous les diktats de l’Union Européenne, conduira à la ruine des Français."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
CASAPOUND, LES FASCISTES DU TROISIÈME MILLÉNAIRE…
Le nationalisme italien connaît depuis quelques années un bouillonnement militant, intellectuel et artistique très novateur et dynamique, se revendiquant très expressément du fascisme. Il y a sept ans exactement, le 26 décembre 2003, de jeunes militants néo-fascistes romains décidaient de s’emparer d’un bâtiment vide selon la stratégie mise au point par la droite révolutionnaire italienne dite « Occupation Non Conforme / Occupation à But d’Habitation». La « non conformité » est la revendication affirmée du refus du politiquement correct sur tous les sujets, une revendication hissée au rang de véritable philosophie. L’occupation avait pour but de doter la jeunesse néo-fasciste romaine d’un espace ou elle pourrait organiser l’alternative sociale et culturelle dont elle était privée par ailleurs.
Reprenant à son compte certaines méthodes d’extrême gauche, elle gagna en efficacité et ringardisa définitivement cette dernière. Le bâtiment fut baptisé du nom du poète américain et soutien inconditionnel du régime fasciste italien, Ezra Pound. La droite révolutionnaire italienne en pleine mutation accorda dès lors une attention particulière à la dimension sociale et culturelle de ses luttes et de ses méthodes afin de séduire la jeunesse italienne.
Un réseau militant jeune et révolutionnaire qui s’étend
Casapound, devenue une association qui compte en 2010 plus de 2 000 membres encartés, a depuis essaimé dans toute l’Italie ou elle gère des bars, des clubs de sport, des espaces non-conformes. À Rome, Casapound dispose de points d’appui pour diffuser la nouvelle culture fasciste qu’elle a entrepris de forger et qu’elle adapte aux enjeux du XXIe siècle et à la nouvelle génération qui l’accompagne. Les militants peuvent se retrouver au pub le Cutty Sark, tandis qu’une maison d’édition assure la promotion de la production littéraire et doctrinale du mouvement. Son nom, Quatrocinqueuno, est une allusion au roman Fahrenheit 451, œuvre visionnaire d’une société totalitaire conditionnée par une pensée unique reposant sur la destruction systématique des livres. À la tête du groupe de musique phare de Casapound, Zetazeroalfa, Gianluca Iannone, chef du mouvement. C’est lui parmi d’autres qui donne le ton. À ses yeux, les fascistes doivent rompre avec la logique du ghetto, de l’enfermement sur soi, de l’électoralisme et, comme il l’affirme avec force, « prendre d’assaut le présent ». Sa logique, faire vivre plus que jamais le mythe mussolinien, l’aventure fasciste et nationale-révolutionnaire dans le troisième millénaire qui débute. Pour cela, Casapound privilégie quatre axes que sont culture, solidarité, sport et bien sûr politique.
L’association n’entretient aucun lien avec les partis italiens unanimement jugés inefficaces et boutiquiers. Dans chacun de ces domaines, Casapound a trouvé matière à agir. Le sport est un domaine privilégié, pensé comme une alternative à la médiocrité ambiante et à la drogue. À Lecce, Casapound a créé un club de football, un autre de hockey à Bolzano, une école et équipe de rugby à Rome ainsi qu’une autre de water polo bientôt capable d’atteindre le niveau national. Un club de boxe a vu le jour ainsi qu’un club de parachutisme appelé Istincto Rapace et un autre d’alpinisme, La Muvra. Dans le domaine social, Casapound lutte pour obtenir la préférence nationale dans le logement avec sa structure Mutuo Sociale ou encore vient en aide aux familles italiennes en difficulté comme lors du séisme d’Aquilla. Un des intellectuels majeurs du mouvement, Gabriele Adinolfi, raconte à cette occasion comment une paysanne âgée, alors que le maire démocrate dénonçait l’intrusion des secours fascistes, criait à tout le monde « Je le savais que les fascistes étaient des gens bons ! ». De là a découlé la création d’un service de protection civile volontaire au sein de Casapound chargé d’aider les Italiens les plus démunis.
Pour une esthétique avant-gardiste
Dans le domaine artistique, Casapound reprend à son compte dans ses publications et affiches l’esthétique produite par les futuristes italiens des années 1920, alors vitrine esthétique du nationalisme de la péninsule. Place donc aux lignes droites, aux angles, au mouvement comme évocateur de l’action, de l’énergie et de l’audace, mais aussi à tout ce qui peut se référer à l’héroïsme, présenté comme vertu suprême d’un art de vivre quotidien. La librairie Testo di Ferro propose les œuvres des grandes figures intellectuelles et politiques de la révolution conservatrice, de Codreanu à Nietzsche en passant par Mishima. On y trouve aussi des auteurs plus sulfureux comme Hitler et bien sûr Mussolini. Partisan de la théorie du « squadrisme médiatique », c’est-à-dire des actions spectaculaires et éclair visant à diffuser les idées forces du mouvement et à impressionner les ennemis politiques. Casapound a par ailleurs créé son propre mouvement artistique, le turbodynamisme. Une des premières performances de cette école artistique alternative et non-conformiste fut la projection d’immenses portraits de Robert Brasillach par rétroprojecteurs sur les murs de Rome. Les affiches de Casapound qui annoncent les réunions, concerts et autres conférences, sont elles-mêmes conçues selon cette volonté de réactualiser l’esthétique fasciste avec les formes nouvelles qu’offrent les outils de création informatiques. Les formes géométriques les plus tranchées s’exposent en noir et blanc avec les portraits de grands hommes de l’histoire du nationalisme, exaltant la liberté, l’imagination, la camaraderie et l’esprit de lutte. Ces affiches sont désormais monnaie courante dans certains quartiers de Rome et admises par la population. Le terme fasciste y est normalisé grâce à l’effort de propagande de Casapound. La cité des Césars renoue progressivement avec sa grande tradition politique, régénérée par la jeune génération. Désireux d’être le cœur d’une alternative culturelle au conformisme de la gauche et de la droite bourgeoises, Casapound offre à plusieurs artistes des espaces d’exposition ainsi qu’une revue artistique. « Renouveler le rêve », telle est la motivation permanente des militants qui cherchent sans cesse à innover dans tous les domaines. L’art et la musique sont les deux puissants instruments qui rendent possible cette démarche en touchant le plus grand nombre, tout spécialement la jeunesse.
Intensité intellectuelle, activisme et joie de vivre
La Casapound refuse d’entrer dans le jeu des partis considérés par l’association comme propres à inhiber toutes les audaces au nom d’une modération électoraliste obligatoire. Libérée de toute contrainte en la matière, sa liberté en est d’autant plus grande. L’association possède un mensuel, L’Occidental. Une de ses figures de proue est Gabriele Adinolfi qui anime le Centre d’études Polaris où il développe des propositions politiques novatrices. Il nous explique sa stratégie comme adaptée à chaque public. Sur son site noreporter.org, il s’attache à la seule actualité là où Polaris traite plus volontiers d’histoire et notamment de celle, revue et corrigée, de la seconde guerre mondiale. Dans ses conférences à Casapound il offre ses conseils de militant fasciste expérimenté, Gabriele Adinolfi ayant dû s’exiler vingt ans en France en raison de son engagement durant les « années de plomb » en Italie. La percée la plus significative du mouvement étant peut-être celle du Blocco Studentesco, la formation étudiante de Casapound, qui rassemble en 2010 près de 40% des suffrages dans les établissements romains et ceci en se revendiquant ouvertement du fascisme. Il est devenu chose courante de voir des jeunes de quinze et seize ans issus des couches populaires échanger le salut romain. Début décembre le Blocco Studentesco rassemblait trois mille personnes dans la capitale contre une réforme de l’Instruction Publique. Sa voix est prépondérante face à une gauche étudiante, communiste ou sociale-démocrate, devenue impuissante à enrayer l’engouement général. La joie, la jeunesse, la créativité sont les principes fondamentaux d’un mouvement charpenté presque militairement. Les rues d’orange et d’ocre de Rome sont désormais battues par une jeunesse brandissant à nouveau fièrement le drapeau noir et revendiquant la prestigieuse mémoire de la République Romaine et de son héritier spirituel qu’est le fascisme. L’extension rapide et organique de Casapound Italia laisse entrevoir des succès idéologiques et culturels spectaculaires au sein de la nouvelle génération italienne. Comme le dit Gabriele Adinolfi, « Jamais depuis ma naissance le fascisme n’a été aussi populaire dans l’opinion publique italienne ». Les récoltes seront à n’en pas douter au rendez-vous pour ceux qui se présentent comme les « fascistes du troisième millénaire » et qui démontrent que l’aube viendra avec une saine, intelligente, moderne et intransigeante radicalité. Longue vie à Casapound et aux camerati !
Yann Kermadec (Rivarol)
https://la-dissidence.org/2016/06/16/casapound-les-fascistes-du-troisieme-millenaire/
-
Réussites bruxelloises?
Les statistiques sont formelles, depuis le référendum de 2005 sur la constitution européenne, les NON Français et néerlandais, toutes les consultations populaires qui ont porté sur l’Europe se sont traduites par un camouflet pour Bruxelles. La veille des résultats du référendum britannique, fort des derniers résultats des sondages commandés par des groupes financiers, Bernard-Henry Lévy se réjouissait pourtant un peu vite sur twitter d’une «déroute des souverainistes», et des «xénophobes» (sic). BHL a depuis mangé son chapeau, et exprime, à l’instar des autres figures de la vaste tribu des euromondialistes, sa colère, voire sa soif de revanche. Loin de ce déchaînement outrancier, Bruno Gollnisch enregistrera pour sa part aujourd’hui, sur le mode apaisé qui le caractérise, sa traditionnelle vidéo d’entretien depuis le Parlement européen. Elle sera consacrée exclusivement au Brexit, au décryptage du déferlement de commentaires (horrifiés et apocalyptiques) qu’il a généré, aux perspectives qu’il ouvre…
Au nombre de celles-ci, Le Monde s’inquiète du résultat de la présidentielle française l’année prochaine, affirmant que déjà en 2002, « la tragédie américaine (le onze septembre 2001, NDLR) avait donné une redoutable résonance historique (à Jean-Marie Le Pen, NDLR) au triptyque gagnant de l’extrême droite, islam, immigration, insécurité (…). Quinze ans plus tard, l’Histoire semble se répéter, au profit désormais de Marine Le Pen (…). Comme lui, elle peut espérer, en silence ou presque, tirer bénéfice des soubresauts internationaux et de leur impact en France. Mieux que lui, même, puisque ce n’est pas un mais plusieurs traumatismes qui ont secoué le pays ces derniers mois : les attentats islamistes à Paris, en janvier et en novembre 2015, la lancinante crise des réfugiés qui frappent aux portes de l’Europe, enfin le référendum britannique et la victoire du Brexit le 23 juin.»
C’est ce mardi également que débute le premier sommet européen depuis le Brexit en présence bien évidemment du Premier ministre britannique David Cameron. Il y sera bien évidemment question du calendrier de sortie du Royaume-Uni d’une UE à laquelle, ayant gardé sa souveraineté monétaire et non membre de l’espace Schengen, il était bien moins soumis que la France y compris par toutes sortes de dérogations. Cette sortie du Royaume-Uni, possible en vertu de l’article 50 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, devra incomber en octobre au successeur de M. Cameron, a annoncé ce dernier. Trop long ( ?) pour François Hollande et le chef de l’exécutif italien Matteo Renzi, qui veulent un départ rapide tout comme le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker qui ,sur le ton de la menace, a prévenu que cette sortie de l’UE ne sera pas un «divorce à l’amiable. »
Le gouvernement d’Angela Merkel campe lui sur une position plus souple vis-à-vis de Londres et semble même parfois remettre en cause les résultats des urnes. Le directeur de la chancellerie, Peter Altmaier, a ainsi été jusqu’à dire que «la classe politique (britannique) devrait avoir la possibilité de réfléchir une nouvelle fois aux conséquences d’un retrait.»
La crainte d’une contagion possible du vote britannique, de voir d’autres peuples européens réclamer leur liberté est en tout cas bien réelle. Mme Merkel a annoncé le souhait des dirigeants de l’Allemagne, de la France et de l’Italie de «donner une nouvelle impulsion» au cours des prochains mois «au projet européen», notamment dans les domaines de «la défense, la croissance, l’emploi et la compétitivité.» Des formules mille fois entendues. Marine, le FN en France, le Parti National Slovaque (SNS ) en Slovaquie, le FPÖ en Autriche, Geert Wilders au Pays-Bas ont tous évoqué la possibilité d’un référendum dans leur pays respectif. Même le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, plutôt favorable jusqu’alors au maintien dans l’Europe, a expliqué que le départ programmé du Royaume-Uni avait changé la donne : «L’UE représente le désordre, la Hongrie représente l’ordre »
L’historien Henry Rousso évoquait hier dans Libération, sa «colère» et son «inquiétude» après le vote des Britanniques et affirmait que « l’Europe des patries, fantasmes des souverainistes, n’a de fait jamais existé » (sic). L’Europe que Jean-Marie Le Pen défendait lors de son discours du 1er mai en 1988 rappelait dans le même numéro le quotidien de Patrick Drahi, celle d’avant Maastricht et la chute des dictatures communistes à l’Est. Le président du FN réclamait alors «la construction d’une Europe politique, économique et militaire», «cadre de la civilisation européenne». N’en déplaise à M Rousso, les dérives liberticides de l’ UE, la fuite en avant mondialiste, doivent laisser la place à une Europe de la libre coopération entre Nations souveraines, aux coopérations inter-étatiques. Ce sont elles qui sont constructives et bénéfiques comme l’attestent notamment les programmes Airbus, Ariane, le Cern , qui ne sont pas des réussites bruxelloises comme veulent nous le faire croire les euro-atlantistes de la classe politicienne.