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Europe et Union européenne - Page 750

  • Bruno Mégret : "Il n’y a aucune fatalité au déclin de la France et de l’Europe"

    6a00d83451619c69e201bb08b79458970d-320wi.jpgComment un président élu en 2017 peut en cinq ans réussir le redressement de la France ? .C'est le thème du récit d'anticipation écrit par Bruno Mégret dont nous avions parlé ici. Ce dernier s'explique :

    "Si je me suis mis en retrait de la politique, je ne me suis pas pour autant désintéressé du sort de notre nation et je me ronge de voir chaque jour notre identité et nos valeurs mises à mal par une classe politique et médiatique d’essence totalitaire, entièrement vouée au politiquement correct.

    Je déplore d’autant plus cette évolution qu’il n’y a à mes yeux aucune fatalité à ce déclin de la France et de l'Europe. D’autres hommes au pouvoir et tout pourrait changer.

    C’est ce que j’ai voulu démontrer dans ce livre. Un livre d’espoir qui prouve que tout demeure possible."

    Il est possible de commander ce livre ici.

    Philippe Carhon

  • Hollande vient prendre les consignes à Strasbourg

    Le « président » Hollande et la chancelière Merkel ont échangé lors d’un dîner sur les réfugiés en Europe et le « Brexit », à l’invitation du président du Parlement européen Martin Schulz.

    Quand on connaît le suivisme de notre « président » à l’égard de l’Allemagne et de l’Union Européenne, on ne peut s’empêcher de penser que le dîner informel dimanche à Strasbourg entre Merkel, Hollande et Schulz ressemblait fort à une prise de consignes.
    D’ailleurs, sans surprise, ce dîner et cette séance de travail hier à Strasbourg entre la chancelière allemande et le « président » français à l’invitation du président du Parlement européen a été l’occasion d’un bel unanimisme des protagonistes et pas seulement sur la qualité du « winstub », restaurant typique alsacien, qui les hébergeait.

    Les dirigeants français et allemand ont évoqué la situation en Syrie, en particulier à Alep, exprimant « une vive préoccupation partagée », a-t-on indiqué dans l’entourage du « chef » de l’État. Ils se sont déclarés « pleinement d’accord » sur les moyens de résorber les flux de réfugiés, pour faire de la mise en œuvre du plan d’action européen une « priorité ». Normal, puisque c’est la nouvelle priorité de Merkel, en butte à une opposition croissante à sa folle politique migratoire. D’ailleurs, ils sont aussi d’accord pour s’inquiéter de la « montée des populismes en Europe », en clair de la grogne que suscite ladite politique migratoire.
    Enfin, ils ont exprimé « une appréciation commune sur le projet d’accord avec le Royaume-Uni dans la perspective du prochain conseil européen », selon des sources proches de l’Élysée. Décryptage : Hollande et Merkel souhaitent que l’Angleterre reste dans l’UE, mais sans nouvelles concessions qui pourraient donner un fâcheux exemple à tous les pays mécontents du fonctionnement ubuesque des instances européennes.

    C.D.

    http://fr.novopress.info/197954/hollande-vient-prendre-les-consignes-a-strasbourg/

  • Calais ou la république dans ses oeuvres

    C'est un livre inexplicable, écrit il y a presque quarante ans, alors que le problème de l'immigration n'existait pas encore. J'ignore ce qui m'est passé par la tête. La question s'est posée soudain : « Et s'ils arrivaient ? » Parce que c'était inéluctable. Le récit est sorti d'un trait. Lorsque je terminais le soir, je ne savais pas comment j'allais poursuivre le lendemain. Les personnages ont surgi, inventés au fur et à mesure. De même pour les multiples intrigues.

    Jean Raspail à propos du Camp des Saints.

    Avec les interventions verbales des Républicains sur le chaos calaisien qui ne cesse de s'amplifier, le sujet des migrants en France semble ne plus pouvoir être contourné par l'ensemble de la classe politique française. C'est d'abord Nicolas Sarkozy qui a voulu se refaire une petite santé droitière en déclarant le 26 janvier dernier à Strasbourg que « l'Etat doit faire le travail qui est le sien en évitant la chienlit ». Terme très connoté faisant écho au tag stupide, « Nik (sic) la France » gribouillé par un No Border sur une statue de De Gaulle à Calais lors d'une manifestation (autorisée) pro-migrants dans la ville envahie samedi 23 janvier. Le lendemain, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, actuellement porté par des sondages favorables, se rendait à la sous-préfecture du Pas-de-Calais avec ses gardes du corps et une floppée de journaleux. et certainement sous antibiotiques (la police refuse d'assurer une présence régulière au sein des campements tant les miasmes mortifères pullulent comme celui de la tuberculose) afin de communiquer sur un thème qui apparaît d'ores et déjà comme un enjeu électoral pour les Présidentielles de 2017.

    Le 27 janvier, « le meilleur » d'entre eux a donc produit un discours remettant en cause le traité du Touquet (entre Paris et Londres) qui ne correspond plus, en effet, à la réalité migratoire d'aujourd'hui. Pour le mondialiste Juppé, qui est devenu subitement un défenseur de l’État régalien et intransigeant, le problème ne pourra être résolu que par un réel effort britannique en matière d'ouverture, bref avec une Grande-Bretagne qui accepte son statut d'eldorado aux yeux des migrants. Juppé demande à ce que les Anglais s'organisent pour recevoir leur lot de "rôdeurs". Un Juppé, sur place avec ses bottes en caoutchouc, peut bien serrer les mâchoires devant le tas de boue de la Jungle calaisienne, les ""solutions" qu'il préconise ne sont que des traitements cosmétiques, des pansements vanillés sur une jambe sévèrement gangrenée. Car la seule question qui importe, la seule question qui a trait à la survie durable du dernier cercle français, c'est celle-ci : quand refoulerons-nous le fléau ? Quant à savoir si nous devons éjecter ces hordes ténébreuses, prémunir notre peuple de leur venin, la question ne se pose pas. Ces envahisseurs doivent partir. Ils doivent partir car ils sont une masse, car ils sont dangereux, car ils sont doublement dangereux.

    Des bisons pas très futés

    Doublement dangereux, disons-nous, parce qu'ils se comportent en conquérants chez nous et parce qu'ils servent de supplétifs à ces faux anarchistes abjects appelés No Borders qui ne sont mus que par la haine qu'ils éprouvent à rencontre des nations, de l'homme blanc et de Dieu. Le 23 janvier a ainsi été l'occasion pour ces démons de montrer toute l'étendue de leurs capacités malveillantes. Cornaqués par de jeunes antinationalistes en provenance des Pays-Bas, d'Allemagne et de France, les clandestins, en ce samedi, s'excitent, crient des slogans absurdes ou hurlent leur désir de gagner l'Angleterre et son Londonistan : « UK ! UK ! UK ! » crient-ils en chœur Puis environ 2000 migrants et No Borders absurdes débutent leur marche afin de protester sous les couleurs des vendus de la NPA de la potiche Besancenot et des crasseux de la CNT contre les mauvaises conditions de vie dans leur bidonville excrémentiel. Tous bombent le torse dans la ville, vocifèrent. On emmène de grands Noirs apparemment bien nourris à travers des rues secondaires, on leur désigne l'ennemi, on cible la tannière de l'ennemi, on profite du nombre et de l'encadrement pour régler des comptes et pourquoi pas se faire du fasciste. C'était le moment pour les chiens de punir les Calaisiens repérés pour leur résistance.

    Une vidéo où l’on peut voir une famille française provoquée et agressée par une meute d'étrangers qui ne tolèrent pas que les autochtones puissent ne pas apprécier leur présence anormale sur notre territoire, circule sur le net. Les petits enfants de bourgeois lâchent leurs Blacks sur une famille se sentant prise au piège. Le fils de ce foyer pris pour cible, inquiet pour la sécurité de ses parents, sort une carabine, quelques secondes seulement, en espérant faire fuir la meute. Peine perdue, la horde est pleine d'énergie, elle est survitaminée et lance sur nos innocents divers objets sales et rouilles. Peut-être s'agissait-il là d'un avertissement. La prochaine fois, car il y aura une prochaine fois, les petits Gaulois se feront-ils saigner comme des phacochères d'Afrique ? On peut craindre le pire avec ces faux anars toujours impunis et avec leurs pigeons voyageurs toujours partants pour découper un grillage, escalader un mur, insulter et menacer celui qui ne baisse pas les yeux devant eux. Nous pouvons visionner une myriade de vidéos (sur le net) sur le sujet de l'invasion à Calais. On y voit des migrants sur les quatre chemins, toujours en train de bavarder, de crier, de menacer des automobilistes, de cracher des gerbes tuberculeuses dans les airs. Les témoignages de policiers (diffusés sur des média conformes) sont toujours plus alarmants. Alors que l'autorité de la police s'est évaporée (les CRS ne sont plus ni respectés ni craints), le nombre des envahisseurs augmente d'une manière inquiétante ; ils seraient plus de 12 500 à Calais et à l'ouest de Dunkerque. Aussi est-il de plus en plus facile pour les No Borders de recruter des petits téméraires pour des expéditions spectaculaires et promotionnelles comme celle du 23 janvier quand vers 17h30, au crépuscule, 350 migrants et faux anars se sont introduits dans l'enceinte du port de la ville. Puis 35 d'entres eux ont réussi à embarquer sur un ferry qui venait d'amarrer. Mais, après tout, l'on ne sait si on ne devrait pas remercier les dégénérés prétendument anars pour avoir attiré tant de journalistes, photographes et vidéastes amateurs et permis un bon coup de projecteur sur les singeries calaisiennes et les véritables haines de la Jungle cultivées par toutes les fractions de l'Anti-France que l'on peut imaginer. Un policier qui témoignait sur RMC il y a deux semaines évoquait bien sûr ces prétendus anars mais également la présence d'islamistes qui fanatiseraient nos pauvres migrants. Ce n'est guère surprenant. Ceci dit, nous devons nous pencher de plus près sur cette mouvance prétendument anarchiste se faisant appeler No Border. Ses motivations paraissent pour le moins équivoques.

    Les no borders agents du nouvel ordre mondial

    Ces militants ont toutes les caractéristiques des décérébrés de notre temps, bourrés de préjugés conformes sur la politique, la nation, la patrie, le catholicisme. Aussi n'est-il pas étonnant que ces foutriquets se précipitent sur des nomades apatrides, déserteurs, vagabonds, abandonnant femme et enfants en crachant sur toutes les "normes" pour venir les câliner. Ces bousiers viennent rouler leurs boules. Mais ce qui est le plus surprenant, c'est cette volonté d'aider tous ces allogènes à rejoindre l'Angleterre néo-capitaliste où ils finiront dans de vieilles cuisines à travailler 10 heures par jour, au noir évidemment. Les grosses allocations dévolues aux réfugiés ne dureront pas éternellement mais suffisamment pour que nos rôdeurs prennent goût à la grosse ville, au sexe underground, à la drogue, à la fête. Ils travailleront pour la mafia dans les cuisines ou dans la rue en vendant tout ce qu'il faut bien écouler pour remplir les caisses noires de nos élites politiques et économiques. C'est comme cela, après tout, avec cette huile dans les rouages, que le Système fonctionne et nos No Borders ont un rôle à jouer dans sa perpétuation. Plusieurs blogueurs ont par ailleurs montré en fouillant les sites affidés aux No Borders que ces derniers étaient financés (et les donateurs ne sont pas pingres !) non seulement par des institutions publiques et l'Union Européenne, mais également par des ONG mondialistes et des officines subversives antinationales et antiblanches comme celles pilotées par le trop célèbre Georges Soros.

    Voici la liste des commanditaires qui attendent « du concret en retour » : la Commission européenne, le Conseil de l'Europe, le Conseil œcuménique des Eglises, la Rothschild Fondation, le Jewish Humanitarian Fund, l’Open Society de George Soros, l'OSCE, le patronat et le gouvernement fédéral allemand (Foundation Remembrance, EVZ), le Home Office Britannique... Et la liste n'est pas exhaustive. Il est donc désormais difficile de croire que les No Borders sont dans le collimateur des autorités comme l'affirme et le réaffirme (dans chaque article consacré à ce sujet) La Voix du Nord, le premier journal régional du Nord-Pas-de-Calais. Et puis, si ces crétins corrompus étaient vraiment considérés comme des individus dangereux pour le pouvoir et le Système, pourquoi leurs manifestations seraient-elles autorisées et non interdites comme tous les rassemblements réellement nationalistes ? Cependant, nous ne pouvons nous empêcher de penser que s'il fallait exaspérer la population locale et française (de plus en plus inquiète par ces nuées d'étrangers), nous ne nous y prendrions pas autrement. Insultes, dégradations, violences, excitation, affrontements, saletés, menaces, intimidations, et le tout filmé mille et une fois. Comment ne pas s'interroger sur cette extraordinaire permissivité alors que les migrants sont déjà, sans ces moucherons énervants, très excités envers les indigènes et également à rencontre d'autres migrants d'autres cultures ? Pourquoi inoculer en eux une dose supplémentaire de virus rabique ? La tension doit monter, c'est certain. Cette tension sert les intérêts du Système.

    À propos de la violence des migrants, on évoquera ici la brutale expédition de migrants forcenés attaquant le campement de réfugiés qui ont la particularité d'être chrétiens, un christianisme inacceptable, élément intolérable de l'identité selon leurs assaillants musulmans. Cette scène de guerre s'est déroulée dans les Grandes Synthes à l'ouest de Dunkerque où les migrants s'entassent désormais par milliers. Néanmoins, cette tension-là constitue pour le pouvoir en place un épiphénomène qui ne devrait pas contrarier (après tout les chrétiens sont une infime minorité qui se dissipera ou disparaîtra...) son projet de faire de tous ces "réfugiés" de la main d'oeuvre bon marché, d'abord en Allemagne puis en Angleterre et en France quand les coûts de la main d'oeuvre auront baissé car ils baisseront nécessairement dans la configuration de la mondialisation que le pouvoir veut inéluctable. Le Fonds monétaire international n'a-t-il pas plaidé lors du dernier forum de Davos pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail ? L'idée du FMI et de la grande sauterelle Christine Lagarde n'est-elle pas de fournir à ces masses frustes du travail « pas cher » et ainsi de faire pression sur le niveau moyen des salaires en Europe ?

    Une pourriture européenne

    Pourtant la situation est en train de pourrir, et partout en Europe des affaires aussi glauques qu'emblématiques deviennent virales sur la toile et écœurent les autochtones jusqu'à la nausée chronique. En Italie, à Vintimille, une pauvre fille ayant appartenu brièvement à la mouvance stipendiée des No Borders a été férocement violée par un grand Noir clandestin avec qui elle faisait la fête dans le campement il y a environ un mois. (Pour anecdote, la pauvre violée a dû subir les pressions de ses camarades immigrationnistes qui la supplièrent de ne rien dire de son calvaire afin de ne pas nuire à l'image de leurs petits protégés clandestins. À bout, la malheureuse, trompée par l'idéologie cosmopolite, trompée par l'image fantasmatique des migrants, trompée par ses "amis" a craqué).

    En Suède, horreur parmi les horreurs, la police a échoué à sauver un garçonnet de 10 ans que les migrants ont violé les uns après les autres. La police suédoise a été tout simplement obligée de s'enfuir pour sauver la vie de ses agents lors d'une attaque par des migrants. Les policiers essayaient d'extraire cet enfant martyr suite à des accusations de viol dans un centre pour "réfugiés". Voici la version traduite lue dans le journal suédois Vestmanlands Lans Tidning : « Les agents sont entrés dans le centre pour demandeurs d'asile de Västeras pour sauver le jeune garçon qui avait été violé de façon répétée par les "migrants" ».

    Peu avant leur arrivée, les équipes du centre avaient essayé de sauver le garçon mais ont été stoppées par la foule des migrants. Elles ont alors appelé la police.

    Un des officiers a déclaré : « Toujours plus de gens apparaissaient derrière nous. J'étais prêt mentalement à me battre pour rester en vie. » Puis le 25 janvier, une jeune femme qui travaillait dans un centre venant en aide aux clandestins a été assassinée par un migrant. C'en est trop. Et le vieux sang Viking qui coule dans les veines des Suédois jusqu'ici endormis s'est mis à bouillir, la rage se mêlant au dégoût profond inspiré par cette monstruosité qui s'ajoute à tant d'autres. Le 30 janvier (samedi) dernier, des descendants de vikings cagoules ont bousculé des migrants un peu trop "tactiles" avec les femmes du pays. On dirait bien que les exigences sexuelles des migrants, qui fuient l'on ne sait plus trop quoi (ils proviennent, ceux-là, d'Afrique du Nord), leur font perdre la boule. Si les peuples de notre continent pouvaient enfin voir dans cette lubricité brutale l'aveu de leur atavisme irréductible, nous ferions un grand pas en avant vers notre délivrance.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 4 février 2016

  • La dépression mentale de l'Europe est allemande

    Jusqu'à l'affaire de la grande migration arabe, l'Allemagne, conduite par la chancelière de Prusse, servait à tout. Modèle socio-économique, père-fouettard des gouvernements de danseuses impécunieuses, ultime recours contre les appétits russes, partenaire massif des Etats-Unis jusqu'à midi, refuge des diplômés européens sans travail ! Sans même trop comprendre le fond de son raisonnement, on avait pris l'habitude de suivre l'Allemagne. Dans tous les ministères du continent on savait promettre tout et n'importe quoi aux mécontents en sachant qu'in fine, il faudrait rechercher le nihil obstat de Berlin, avec l'arrière-pensée parfois d'obtenir son refus. Le centre de gravité des décisions communautaires s'était peu à peu déplacé de Bruxelles à Berlin - l'affaire du GREXIT le démontra.
    Certains, lassés de voir les pays latins patauger avec plaisir dans leur gabegie endémique, votaient pour une fédération économique germanique autour d'un euromarc délesté des dettes nationales impayables du Sud ! Sur cet axe inédit, et au prétexte d'harmonisation fiscale, il s'était même tenu une réunion importante des ministres des finances de la zone euro germanophone, le 13 mars 2013 à Berlin. Mais d'autres s'étaient tenues plus discrètement les années précédentes à Luxembourg, Bâle, Vaduz et Vienne. Une sorte de fédération germanique commençait à se dessiner qui pourrait agréger des pays d'arrière-cour comme la Tchéco-Slovaquie et jusques aussi loin que la Finlande.
    2016 : nous sommes loin de l'anschluss économique. La décision irréfléchie et minoritaire de la Chancelière d'ouvrir sans aucune limite ses guichets aux requérants d'asile politique et économique a braqué contre elle tous ses voisins. Voir la Scandinavie fermer ses portes au flux migratoire arabe en dit plus long qu'un grand discours au Parlement européen. L'Allemagne merkélienne a dynamité l'Europe dans son logiciel de soft-power. Amis récents ou adversaires historiques, tous comptaient sur Berlin pour maintenir une cohésion des nations vers une fédération puissante, prospère et pacifique. Ils déchantent. Effrayées de se voir dépossédées de leurs façons de vivre, se mettent en congé de consensus la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et même l'Autriche complètement débordée. Se taisent les pays sous perfusion chronique comme les quatre nations balkaniques (GR, RO, BG, HR) mais le ton monte aux Pays-Bas aussi ! Et comble de malheur pour l'Union se désunit le Royaume-Uni ! Le BREXIT est la grande affaire de l'année. La licence d'importation en aveugle de migrants en masse par l'Allemagne a rechargé jusqu'à rabord les chaudières de l'euroscepticisme anglais.


    Le continent désaimanté risque de voir se rompre les amarres britanniques, avant peut-être la désintégration du Royaume-Uni lui-même. Souvenons-nous que la Grande Bretagne accéda au Marché commun en compagnie de ses meilleurs clients apportant un renfort certain. S'agrégeaient ainsi à l'Europe continentale : la Norvège pétrolifère, le Royaume-Uni avec la City de Londres et l'Ecosse pétrolifère, le Danemark avec les zones de pêche des Féroë et du Gröenland, et la colonie financière anglaise qu'est l'Irlande républicaine.

    Le départ éventuel du Royaume-Uni ou BREXIT peut disloquer toute la zone de la Mer du Nord. La Norvège ne ratifia pas jadis mais s'intégra dans l'Espace économique européen comme la Suisse ; elle n'aura pas à en partir formellement ; l'Islande a claqué la porte en 2013 ; les Danois votent régulièrement contre l'immixion des lois européennes chez eux ; seule l'Irlande ne peut pas arracher la perf, quoique les investisseurs de poids y soient plutôt nord-américains ! Nul ne sait ce qu'adviendront les relations déjà tumultueuses entre l'Angleterre et l'Ecosse (républicaine). De ce désordre ne naîtra rien de bon pour nous, sauf à faire battre des nageoires les otaries souverainistes. Le BENELUX collera plus solidement encore à l'Allemagne rhénane dont il assure les débouchés par ses ports du Range Nord. Les trois pays baltes et la Pologne rechercheront la protection des Etats-Unis, la Suède et la Finlande chercheront à s'accommoder de la nouvelle donne géostratégique et revivifieront peut-être leur neutralité. Il est difficile de prévoir. Si l'on excepte les pays de l'Est de peu de poids, on en revient à la définition de départ de la Communauté européenne avec les six pays fondateurs auquel s'agrégeraient la Tchéquie, l'Autriche, la Slovénie et la Croatie et la péninsule ibérique qui n'a pas de solution de rechange, sauf si l'évolution climatique la soudait au Maroc : douze en tout.

    La France pourra-t-elle en retirer quelque avantage ? De par sa position centrale en Europe occidentale et son ouverture sur quatre mers, elle aurait un coup à jouer. Mais elle n'a plus les moyens de faire fructifier aucun rebattage des cartes et ne saurait comment mettre au pot. Après 35 ans de socialisme, elle est devenue un pays moyen aux semelles de plomb, stipendié par les preneurs de bons du Trésor et gouverné par le principe de précaution. Elle n'a de marge de manœuvre que celle concédée par les super-puissances en rémunération de son alignement ou de son silence. Finalement, la main française dans le gant européen fut un essai intelligent, trop intelligent pour la classe politique aux affaires. Repliée aujourd'hui sur ses défis domestiques, incapable d'affronter le mammouth le plus gros d'Europe qu'elle est obligée de nourrir, elle est désormais à la merci de tiers. Ira-t-on jusqu'à dire avec Michel Onfray qu'elle est à la merci de la bombe islamique (clic)? Doit-on craindre en réaction une Saint-Barthélémy géante d'un peuple affolé par les reculades et la démission de tous les pouvoirs. C'est le premier souci de MM. Hollande, Valls et Cazeneuve : un pogrom islamique français ! Un incommensurable bond en arrière dans la-patrie-des-droits-de-l'homme, qui ferait tache d'huile dans toute l'Europe !
    Le projet européen (le seul finalement que nous avions) s'estompe dans des complications inextricables ; comme le disait Christian Vanneste la semaine dernière : « L’Europe ne fait plus l’Histoire, elle la subit » ; le couple franco-allemand a divorcé dès que l'Allemagne a acquis sa majorité le 3 octobre 1990 ; nos propositions européennes ne sont écoutées par personne ; notre modèle socio-économique français est la risée du monde ; nos comptes publics sont exécrables et le gouvernement s'en fiche qui ne regarde que sa perpétuation ; en plein état d'urgence, le pouvoir supprime l'accent circonflexe !
    Il aura suffit que l'Allemagne ne soit plus le "grand frère" qu'on imitera à la fin pour nous sauver, pour que le mental du pays s'effondre. Des réactions xénophobes prennent le pas sur le coup de balai politique nécessaire. La classe politique à la ramasse croit-elle tenir le haut du pavé jusqu'en avril 2017 ?

    Danger ! Il y a danger

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Italie : Beppe Grillo retire son soutien à l'union civile

    Suite à l'énorme manifestation pro-famille, le chef du Mouvement 5 étoiles (M5S) a changé d'avis. Dans une note de blog publiée sur le site beppegrillo.it, Beppe Grillo appelle ses sénateurs, qui devront voter les articles du projet d'union civile, à user de leur "liberté de conscience" pour se prononcer sur le point le plus litigieux du texte offrant la possibilité d'adopter les enfants du conjoint. Une volte-face pour le M5S  (deuxième formation politique du pays) qui avait jusqu'alors affirmé vouloir voter cette proposition de loi avec le Parti Démocrate.

    Beppe Grillo justifie sa décision en expliquant que le Mouvement n'a plus le temps d'organiser un référendum des militants sur le texte. Il semble que ce soit la manifestation monstre du samedi 30 janvier qui lui a fait comprendre que voter ce texte est une erreur.

    Le sort de la loi Cirinnà est en péril : le Parti démocrate n'a pas la majorité au Sénat et 34 de ses sénateurs ont fait connaître leurs réserves. Le Parti du Nouveau centre droit (NCD), allié du gouvernement, est fondamentalement contre le texte. Enfin Matteo Renzi lui-même ne soutient la loi que du bout des lèvres et s'en remet lui aussi à la liberté de conscience de ses élus.

    Angelino Alfano, ministre de l'intérieur et président du NCD exulte sur tweeter: 

    "le match est relancé. Toute la loi pourrait sauter".

    Le ministre de la Santé, Beatrice Lorenzin, a salué "la victoire de ceux qui réclamaient l'ouverture d'une discussion franche et sincère sur les possibles conséquences néfastes" de l'adoption. 

    Le Monde se demande si Beppe Grillo est réellement convaincu ou s'il cherche à élargir sa base électorale en vue des municipales de juin...

    Michel Janva

  • CALAIS : APPEL URGENT

    MINURNE soutient les Calaisiens qui luttent par tous moyens (des moyens de fortune) pour leur survie et le respect qui leur est légitimement dû comme à nous tous.

    La ville de Calais est devenue le “laboratoire d’essai de l’invasion migratoire. Si l’on n’y prend garde avec la plus extrême vigilance, les virus vont s’échapper de ce laboratoire et se répandre comme traînée de poudre sur toutes les terres de France, déjà bien menacées. Personne n’est à l’abri.

    Pour recevoir décemment des militants de toute la France et des pays voisins qui veulent soutenir Calais contre cette invasion grandissante,une association calaisienne que nous avons sélectionnée pour son sérieux et son action CONCRÈTE et efficace de tous les jours recherchela mise à disposition d’une grande salle pouvant accueillir une vingtaine de personnes à la fois par roulement, pendant 1 ou 2 mois, si possible dans un rayon de 60 km maximum de Calais. Des sanitaires sont indispensables, un coin cuisine serait bienvenu. Ce peut être une grange, un hangar, une salle des fêtes ou tout autre local abrité, de préférence chauffé, mais les détails peuvent s’arranger sur place. Cette association s’occupera de la literie mais vous pouvez aussi lui faire parvenir tout matériel de camping dont vous n’auriez plus l’usage et aussi des dons en nature (conserves, etc.) pour les opérations menées par l’association comme « sandwichs chauds pour les CRS » et autres en cours et à venir. Voir l’article À CALAIS COMME AILLEURS, LES ORDRES VIENNENT D’EN-HAUT. Rien n’est gaspillé : les surplus sont distribués aux Calaisiens de souche réellement nécessiteux. Et il y en a…

    Peut-être aussi avez-vous dans vos relations le maire d’une commune qui accepterait – sans aucune connotation politique – de participer à cet effort de solidarité patriote et accepterait de mettre à disposition unlocal municipal.

    La solidarité active et ouverte à l’endroit de nos Forces de l’Ordre est légitime, mais c’est aussi un élément essentiel à notre survie.

    Contactez MINURNE qui transmettra.

    Merci pour eux.

    Merci pour vous.

    LS
    luc.sommeyre@minurne.org

    http://www.minurne.org/

  • Une profession de mauvaise foi !

    La "merdiacratie" persiste et signe 
    Une meute de prétendus journalistes s'est déchaînée sur les réseaux à l'occasion de la diffusion du documentaire "Les masques de la Révolution" qui dénonce les racines et dérives brunes du nouveau pouvoir ukrainien. Cette "lettre ouverte à Paul Moreira" se révèle de fait un pamphlet propagandiste ou l'objection du système s'exprime par l'abjection de laquais médiatiques déshonorant la profession de journaliste
    En préambule, je tiens a préciser que le reportage de Paul Moreira dont je salue le travail et le courage est également selon moi entaché par des erreurs et des oublis et une forme trop sensationnaliste ("nobody is perfect"). Si je regrette que certain points ne soient pas abordés plus profondément comme le dossier des tireurs du Maïdan, force est de constater que l'objectif de ce reportage qui est de servir la Vérité à propos de ce choc de l'Histoire qui a frappé l'Ukraine il y 2 ans est atteint et j'en remercie chaleureusement son auteur. 
    "Mission accomplie !" 
    En effet car ce reportage honnête et salvateur sur le coup d'état du Maïdan et le massacre d'Odessa a le mérite de faire tomber les masques des vrais acteurs de la "Révolution du Maïdan", mais également de déranger les propagandistes médiatiques qui ont "couvert" les événements tout en jetant servilement un voile sur ce néonazisme ukrainien utilisé par les atlantistes cupides. 
    Pour regarder ce reportage et la polémique qu'il a suscité au moment de sa première diffusion :
    - L'annonce du reportage, le lien ici : Les aboiements des esclaves de maison 
    - La première diffusion du reportage, le lien ici : Les masques sont tombés
    La vérité dérange toujours...
    ...et les hérauts de ce mainstream médiatique occidental, excités par leurs agences de presse collabos, d'aboyer aujourd'hui en meute contre Paul Moreira. 
    Mais quelque part je les comprends ces esclaves du système qui, par intérêt, stupidité ou idéologie (cumul autorisé) préfèrent servir une pensée unique plutôt que la Vérité, quitte a bafouer sans vergogne la déontologie d'un des plus beaux métiers du monde qui devrait être par essence une vocation. En effet, ces "chiens de garde" du système politico-médiatique sont énervés car épinglés de facto dans ce reportage comme les complices de ces marionnettes meurtrières qui depuis le Maïdan servent une nouvelle guerre de préemption menée par les USA au coeur de l'Europe.  . 
    La réalité est que Paul Moreira a décidé de contrebalancer cette propagande honteuse menée par le mainstream médiatique des pays occidentaux servant cette ploutocratie mondialiste amorale, qui depuis plusieurs années allie à ses ambitions hégémoniques militaro-industrielles les pires ordures criminelles existantes, des égorgeurs islamistes aux massacreurs bandéristes.
    C'est tout à son honneur !
    Paul Moreira est un vrai journaliste d'investigation qui va sur le terrain inconnu de son enquête jusqu'à fouiller dans les poubelles de la pensée et des actes, quand d'autres se contentent de faire des safaris photos de quelques jours pour illustrer des conclusions pré-écrites dans les alcôves climatisées d'agences de presse validées par les ministères. 

  • L’espace Schengen en grand danger

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    La situation n’est plus tenable : face à l’invasion migratoire subie par l’Europe l’an passé, la Commission Européenne a été contrainte de réagir en se retournant contre la Grèce. Celle-ci constitue le trou béant par lequel transite la marée humaine. Un rapport de l’organisme Frontex, destiné à protéger les frontières, pointe du doigt la négligence des autorités grecques dans les contrôles aux frontières. Une procédure a été enclenchée le 2 février par la commission européenne ; le gouvernement grec dispose de 3 mois pour reprendre le contrôle des frontières.

    En cas d’échec, la Grèce ne sera pas directement exclue de l’espace Schengen : mais l’article 26 du code de Schengen sera appliqué : il prévoit le rétablissement du contrôle frontalier dans certaines zones de libre-circulation pour une durée de deux ans. Cela voudra dire que le pays sera isolé pendant toute cette durée.

    Il est manifeste qu’il est impossible pour un pays harcelé par les créanciers de mettre en place le dispositif sécuritaire nécessité par le contrôle des frontières, la reconduite des clandestins, etc. Les milliers d’îles ioniennes constituent un obstacle infranchissable au contrôle de l’immigration. Bernard Cazeneuve est hier venu visiter un hotspot : ce dispositif permet de prendre les empreintes, et d’examiner la situation des immigrés. Il en existe 5 pour l’instant, que le gouvernement grec s’est engagé à rendre opérationnels.

    L’espace Schengen semble donc vivre ses derniers mois : pourtant, dans une tentative de sauvetage désespérée, la grande presse publie unanimement une étude publiée mardi de façon fort opportune : réalisée par France Stratégies, elle fixe le coût de départ de l’espace Schengen à 10 millions d’euros par an.

    Le problème, c’est que personne ne désigne les avantages potentiels octroyés par un départ de l’espace Schengen : notre politique actuelle d’immigration, par exemple, représente un coût exorbitant. Or, dans un budget, on compare toujours les coûts avec les recettes ; ici, il n’y a que les coûts de la sortie de l’espace Schengen qui semblent dignes de l’attention de nos économistes et, partant, des journalistes.

    http://fr.novopress.info/197875/lespace-schengen-en-grand-danger/

  • Immigration : les Allemands plébiscitent le radicalisme

    AfD-vs-immigration

    Le parti Alternative für Deutschland (AfD) avait connu un premier succès en faisant son entrée au Parlement européen avec un discours eurosceptique. Mais depuis six mois, les campagnes réclamant la sortie de l’euro ont été remplacées par les slogans contre l’afflux d’immigrés, l’insécurité et le terrorisme.

    La semaine dernière, Frauke Petry, présidente de l’AfD, avait suscité la controverse médiatique en déclarant : « Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance, on doit pouvoir avoir recours aux armes.« 

    Mais le tollé suscité parmi les politiciens et les journalistes s’est brisé devant cette réalité : plus l’AfD durcit son discours, plus les sondages lui sont favorables.

    Les candidats AfD sont maintenant évincés des plateaux télés mais ils grimpent à 12 à 13 % des intentions de vote.

    Il faut encore préciser que les agressions sexuelles massives du soir du réveillon de Nouvel An n’en finissent pas d’alimenter le débat. A ce jour, il n’y a aucune condamnation et les enquêteurs doutent qu’un immigré finisse un jour en prison pour ces agressions sexuelles. La police confirme par contre que les suspects sont en très grande majorité des Maghrébins et sont tous, statutairement, demandeurs d’asile ou réfugiés…

    http://www.medias-presse.info/immigration-les-allemands-plebiscitent-le-radicalisme/48712