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Europe et Union européenne - Page 845

  • 700.000 migrants prévus en Europe en 2015

    Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) prévoit désormais que 700.000 migrants chercheront refuge en Europe cette année via la Méditerranée, et qu’ils seront au moins aussi nombreux en 2016.

     

    Dans un rapport appelant à des financements supplémentaires diffusé aujourd’hui, le HCR "prévoit jusqu’à 700.000 personnes cherchant sécurité et protection internationale en Europe". "Il est possible qu’il y ait un nombre plus important d’arrivées en 2016", ajoute l’agence onusienne, qui précise toutefois tabler "pour le moment sur des chiffres similaires à ceux de 2015". Cette nouvelle demande de financements souligne que le précédent appel tablait sur 350.000 arrivées en 2015, le HCR doublant ainsi le nombre de migrants et de réfugiés attendus cette année.

    Depuis le 1er janvier, un total de 520.957 arrivées via la Méditerranée ont déjà été enregistrées, dont 387.520 en Grèce et 131.000 en Italie, selon les derniers chiffres mis à jour par l’agence onusienne. 18% d’entre eux sont des enfants et 13% des femmes.

    Dans ce rapport sur ce qu’il appelle "l’initiative spéciale méditerranéenne", un plan pour une réponse d’urgence à cet afflux de migrants, le HCR demande pour ses opérations dans la zone 77,4 millions de dollars supplémentaires (70 millions d’euros) à sa demande initiale présentée le 8 septembre. Le financement concerne des activités pour la période de juin 2015 à décembre 2016. Le budget total qu’il cherche à recueillir pour cette opération s’élève désormais à 128 millions de dollars. [....]

    Lire la suite dans Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?700-000-migrants-prevus-en-Europe

  • Le TAFTA/TTIP à l'article de la mort ?

    Pas sûr, non, mais il fait eau de toutes parts. C'est notamment l'analyse de Dedefensa. Extrait.

    "Il faut ajouter qu’en Europe, la situation n’est pas meilleure pour le TTIP. Le fait est qu’un front commun de facto s’est formé entre la France et l’Allemagne, non pas contre mais dans tous les cas extrêmement réticent vis-à-vis de la position US dans les négociations, pouvant aller jusqu’à une menace de retrait au moins temporaire des négociations. La France a une position d’autant plus dure que la chose semble avoir l’autorisation d’Angela Merkel, en position difficile et soucieuse de retrouver un soutien du public, – et en Allemagne, il y a seulement 39% du public qui soutient le TTIP. Les sujets de controverse sont nombreux, allant de la question de la cour d’arbitrage, de la rigidité de la position US (Obama est dos au mur avec le Congrès dans les dispositions qu’on a vues), voire du secret et de l’opacité des négociations qui irritent jusqu’au gouvernement lui-même (le secrétaire d’État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, au journal Sud-Ouest : « Les négociations du traité transatlantique se déroulent dans un “manque total de transparence”, et une “grande opacité”, ce qui pose un “problème démocratique” »). Cette indignation du gouvernement français pour la forme des négociations est sincèrement touchante et émouvante... Euractiv.fr (en français) et CommonDreams.org, tous deux le 28 septembre, résument cette détestable situation européenne (pour le TTIP)."

    Vous pouvez contribuer à abréger ses souffrances (cas légitime d'euthanasie !) en rejoignant cette pétition !

    Paula Corbulon

  • 10.000 personnes manifestent à Dresde avec Pegida contre l’immigration – Pas un mot dans les médias français…

    Lundi, le mouvement Pegida manifestait à nouveau à Dresde. Plus de 10.000 personnes avaient répondu à l’appel.
     Devant l’opéra de Dresde, la foule a écouté les discours dénonçant l’invasion migratoire, ainsi que la complicité des politiciens et des journalistes.

    Bien entendu, pas un mot dans les médias français. Pas plus que pour les gigantesques manifestations contre l’immigration en Pologne.

    L’information officielle doit uniquement vous apitoyer sur le sort de malheureux « réfugiés » et vous faire perdre toute envie de résister à ce torrent migratoire.

    http://www.medias-presse.info/10-000-personnes-manifestent-a-dresde-avec-pegida-contre-limmigration-pas-un-mot-dans-les-medias-francais/39884

  • Immigrants : les musulmans soumettent et menacent les chrétiens dans les centres d'accueil allemands

    Lu ici : 

    Les chrétiens qui fuient la guerre dans leurs pays doivent aussi craindre pour leur vie dans des centres d'accueil en Allemagne. Ils sont insultés, maltraités, agressés et menacés de mort par des musulmans radicaux. Le journal réputé Die Welt a compilé certains témoignages dans son édition du week-end "Welt am Sonntag".

    Said est un chrétien qui a fui l'Iran après l'arrestation de son frère dans une église. Il a traversé la Turquie à pied. Il n'aurait jamais pensé connaître de tels soucis en Allemagne. 

    "Je pensais que je pouvais vivre librement ma religion ici. Mais si je dis que je suis un chrétien dans un centre d'accueil, je suis menacé de mort."

    Said occupe une place au beau milieu des sunnites syriens dans un  centre d'accueil à Brandenburg (près de Berlin).

    "Durant le ramadan, ils me réveillaient à l'aube pour m'obliger à manger et à boire avant le lever du soleil. Si je refusais, on me traitait de mécréant, d'infidèle. On me crachait dessus et on me traitait comme un animal. Ils menaçaient de me tuer."  

    Le pasteur Gottfried Berlin Martens, qui s'occupe du sort des chrétiens venus de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, confirme ces problèmes dans les centres d'accueil. 

    "Les musulmans radicaux font la loi", précise-t-il. "Ils martèlent : là où nous sommes, c'est d'abord la sharia. Les chrétiens n'osent même plus préparer leurs repas dans les cuisines communes. Celui qui ne prie pas cinq fois par jour en direction de La Mecque est maltraité. Les croix portées autour du cou sont interdites. Les chrétiens se demandent quand ces musulmans radicaux vont quitter les centres d'accueil. Les chrétiens devront-ils se cacher à l'avenir ?"

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Finlande : plus de 100 000 signatures pour sauver le mariage

    Dans la foulée des happenings de ce week end, l'initiative citoyenne pour le retour au mariage homme-femme et la filiation père-mère-enfantvient de passer la barre des 100 000, le double du minimum requis !

    Si l'on rapporte à la population française, c'est comme s'ils avaient atteints les 1 320 000 signataires ! Bravo les Finlandais. Espérons qu'ils n'aient pas l'équivalent du CESE pour jeter tout cela à la poubelle.

    Michel Janva

  • Migrations = trahisons ? 2è volet

    Alexandre Latsa poursuit son analyse de l'invasion migratoire que nous connaissons. Nous avions relayé sa précédente contribution ici. Une fois encore, prenez le temps de consulter les nombreux liens.

    "Au cours du mois d’août 2015, alors que la crise des migrants s’est mise à faire la une de la majorité du flux médiatique global, une bien étonnante nouvelle est apparue entre les milliers de lignes d’actualité.

    Selon le magazine autrichien Direkt, auquel un membre des services de renseignements militaires autrichiens se serait confié, "les services secrets autrichiens disposeraient d'informations démontrant l'implication d'organisations ayant créé un système destiné à favoriser la dynamique migratoire que l'Europe subit".

    Reprise uniquement sur différents médias non-alignés, cette information avait jusqu'alors paru fantaisiste et surtout relever d'une tendance complotiste américanophobe. Pourtant, peu à peu, Internet a fait son travail et la marée montante d'informations a permis aux commentateurs attentifs ici et là de commencer à récupérer et mettre en lien des informations plus que surprenantes et pour le moins inattendues.

    Il y a tout d'abord eu l'apparition publique de cette galaxie d'ONG d'extrême gauche à l'ADN majoritairement allemand, ONG qui ont déployé une énergie considérable à faire absorber de force ce flux humain dont plus personne ne connaît réellement aujourd'hui la réelle dimension, mais dont tout le monde peut constater à quel point il est de densité suffisante pour avoir mis à mal la vie sans frontières des vieilles nations européennes.

    Les Allemands ne sont cependant pas les seuls coupables de cette collaboration envers des migrants qui sont en majorité des migrants économiques et dont on comprend bien qu'il sera difficile de les inciter à repartir en Libye, Irak ou Somalie après avoir eu un aperçu même sommaire et brutal de la vie en Scandinavie, en France ou en Allemagne. De nombreux projets croisés et transnationaux ont commencé à voir le jour, comme par exemple l'association franco-allemande SOSMEDITERRANNEE qui bénéficie notamment de subventions de BNP Paribas afin de "sauver des migrants et les accompagner vers les dispositifs d'information et d'assistance aux migrants sur le territoire européen" (Source).

    Lire la suite "Migrations = trahisons ? 2è volet"

    Paula Corbulon

  • Le réveil des peuples d’Europe : en Autriche, le FPÖ double son score !

    Les électeurs autrichiens ont adressé un message au gouvernement fédéral.

    Aux élections régionales partielles, en Haute-Autriche, Etat régional industriel du nord du pays, le FPÖ vient de réaliser une belle percée. Avec plus de 30 % des suffrages, il fait deux fois mieux qu’au scrutin précédent.
    Pour Hans-Christian Strache, candidat aussi à la mairie de Vienne :

    Ces résultats montrent une confiance écrasante, un encouragement écrasant qui dépasse toutes les attentes les plus optimistes.

    Quant au chancelier social-démocrate Werner Faymann, celui estime que “ce vote traduit de nombreuses peurs face à la crise migratoire“.

    http://fr.novopress.info/

  • La Pax europaea en question

    Soixante-dix ans de paix ont si bien ramolli les nerfs des Européens, surtout les occidentaux, que la prophétie raspalienne du Camp des saints commence à se réaliser sous nos yeux. Dans ma jeunesse, quand on parlait de désarmement général, de mauvais coucheurs prédisaient qu'alors les Chinois viendraient nous mater à coups de bâton ! A quoi les experts du Harrys'Bar répondaient qu'ils les avaient trop petites pour se reproduire beaucoup chez nous. On importe aujourd'hui des bâtons plus gros, c'est plus sûr... et loin de moi de penser qu'il y aurait un échauffement énamouré chez les hétaïres politiques de ce beau pays qui s'ennuie, bien que les déclarations d'accueil de certaines gourdes s'approchent beaucoup de la dinde qui glougloute ! Finalement ce sont aussi des wagons de braquemards reconnaissants qui montent vers le Nord.

    Ce ramollissement des peuples excite les provocations de tous ordres et d'aucuns voient dans la paix continentale les ferments de l'agressivité des envieux tout autour, lui opposant la guerre froide, la guerre technique sans haine, la guerre et ses histoires chevaleresques et sa magnanimité. On ne tranchera pas ici mais croyons bien que le Tiers-Monde nous imagine et nous découvre ensuite comme une "société de consommation", gavée, égoïste, cholestérolisée, en attente de pontages coronariens ! Une proie à sa merci ! Et nous les payons de honte pour nous repentir de l'écart obtenu sur tous ses rivaux par le génie universel de l'Occident d'autrefois. Nous provoquons et, désarmés par un tas de raisons généreuses, laissons venir la guerre que nous demanderons à d'autres de faire pour nous, comme la dernière fois. C'est ballot.

    Une réponse pour muscler l'Europe nouvelle aurait pu être de revenir à l'empire, quelque sorte d'Étazuni d'Europe occidentale assénant sa stratégie au monde et déployant sa diplomatie et ses armées sur ses marches et ses mers. Il faut dire que le Saint Empire revenu avec Otto de Habsbourg à sa tête aurait eu plus de gueule à l'Assemblée générale des Nations unies que tout ce que nous avons vu défiler jusqu'ici, y compris même le "setter fou" de Chirac. Mais on ne peut abrutir un peuple à l'assistance publique et au principe de précaution pendant un demi-siècle sans qu'il soit modifié profondément dans ses gènes. Le mental des Européens s'est effondré ! A l'exception de quelques résistants, le plus souvent à l'Est, nul ne veut plus se battre ici. Le risque n'est pas même imaginable. L'apathie des témoins de violences dans l'espace public en dit long sur la castration de l'espèce. Il nous reste parfois des anglo-saxons dans les trains pour agir en hommes. L'Union actuelle coagule cette couardise européenne, on sent bien qu'elle va plier, qu'elle va se coucher après les incantations d'usage. Quel soulagement avant les vacances au ski !

    Les consensus les plus adroitement recherchés à Bruxelles n'ont abouti qu'à l'émergence d'une Europe pour de rire que l'on nomme "Soft Power". C'est une moquerie, il n'existe nulle part ailleurs de "soft power". Ses représentants furent lamentablement ridicules dans le concert des nations, que l'on pense à Jacques Santer, Manuel Marin, Jose Manuel Barroso, Catherine Ashton et Herman Van Rompuy... mais on ne va pas loin non plus en continuant avec Jean-Claude Juncker, Federica Mogherini, ni même avec Donald Tusk qui reste propre sur lui et ne commande à rien ! 

    Devant cette politique européenne de l'édredon, certains pays s'estimant capables de contrer la subversion mondialiste, imaginent pouvoir extraire leur laine de l'écheveau. C'est un leurre. L'imbrication des économies est achevée, et bien au-delà de l'espace européen. Les secousses se répercutent immédiatement dans toute la zone, que l'on soit partie prenante ou partie sortante. La chimie de l'amalgame a saisi toutes les économies ouvertes. On le voit dans le contrechoc de crises exotiques comme l'explosion de la bulle boursière chinoise ou l'effondrement relatif des émergents de deuxième division comme le Brésil ou la RSA. Le souverainisme est un loisir d'ancien combattant, une occupation sans risque, les interdépendances sont inextricables. Que le Brexit nous fasse mentir, on ne souhaite que ça !

    L'Edit de Caracalla de Régis Debray anticipait la crise de l'Occident et la parait par la yankisation des citoyens du monde libre¹. C'est un roman à relire. Quelques années plus tard sortait le Choc des civilisations de Samuel Huntington dont le titre dit tout². Nous avons été prévenus. Il m'apparaît infaisable que des pays moyens comme les pays européens même dits-grands s'en sortent seuls en organisant des compromis successifs entre eux pour agir. La férule bruxelloise est une baguette de tambour qui n'a pas de force. Le président de la Commission n'est que l'adjudant-major du régiment, quelque sorte de secrétaire général ne gouvernant que la production de dossiers que vomissent en continu ses bureaux. La survie de l'Occident, si tant est qu'elle soit vraiment recherchée par nos élites, passe par le défi polémologique qui dissuadera les nations hégémoniques autour de lui, ou matera simplement les nations agressives. Réarmer et taper fort ! Qui y croit ? L'Europe est devenue une immense Gaule du chacun pour soi. Et chacun est dramatiquement petit.

    A défaut, les Etats-Unis d'Amérique ont la capacité d'imposer ce défi quand ils le lancent et de le relever quand ils le reçoivent. Il ne s'agirait dès lors que de leur faire accepter la pertinence des analyses géostratégiques de la vieille Europe qui accumule beaucoup plus d'expérience qu'ils n'en auront jamais en ce domaine et qui éviterait bien des contre-performances³. A cette condition - c'est important - l'Alliance atlantique pourrait être renforcée et former le Sénat d'Occident investi des pouvoirs nécessaires à imposer nos intérêts contre ceux de nos contempteurs. Nous aurions et le mental et le marteau ! Le reste est dérisoire. L'UE est dérisoire. L'Eurocorps est dérisoire. M. Hollande est dérisoire.

    Epilogue

    Et le roi dans tout ça ? Ah oui, le roi ! Mais c'est bien sûr. Ben...... c'est son problème de roi ! Carolingiens et Capétiens n'ont pas attendu l'acclamation, ils la provoquèrent et pour la conserver se montrèrent adaptables aux circonstances du temps ; sauf le dernier peut-être qui n'avait rien compris au film ! Quoique ! Il avait parfaitement intellectualisé l'évolution des mœurs et lu l'Encyclopédie, mais n'avait pas le caractère révolutionnaire qui l'aurait poussé à tirer lui-même le char du changement. Rayé des cadres ! On ne peut se mettre impunément perpendiculaire au sens d'évolution des peuples. Un roi marche devant, c'est lui qui donne le "sens". Qu'en pensent les princes vautrés dans le chariot royal tiré par des bœufs ?

    (1) Critique de Bernard Cassen [extrait] dans le Monde diplomatique (source):

    Dans sa postface, dans laquelle il retrace la carrière hors normes de Xavier de C***, Régis Debray affirme qu’il « pose avec de longues mesures d’avance la question-clé du siècle à venir, une fois dissipées les euphories du “leurre” européen ». On pardonnera volontiers à l’auteur cette autocongratulation, véritable défi lancé à une Europe qui doit encore prouver qu’elle entend être européenne...

    (2) Critique de Mehdi lazar [extrait] pour La Revue Géopolitique (source) :

    Selon Samuel Huntington, les civilisations auraient vocation à s’affronter car : (i) elles sont différentes, (ii) le monde devient plus petit, (iii) les changements économiques et sociaux recomposent les identités qui sont de moins en moins locales, (iv) la prises de conscience du rôle des civilisations est mis en exergue par le rôle de «l’Ouest», (v) les caractéristiques culturelles changent moins facilement que celles économiques et politiques.

    (3) Les contre-performances des Etats-Unis, soutenus par leurs plus proches alliés du Commonwealth blanc, commencent à la guerre du Vietnam puis resurgissent dans la seconde guerre d'Irak qui laissa le pays sans Etat, véritable trou noir du terrorisme. On ne peut pas leur reprocher les opérations d'Afghanistan où ils appliquèrent à la lettre les trois buts énoncés par Joe Biden : tuer Ben Laden, sécuriser les bombes atomiques pakistanaises, casser du taliban partout ; ni leur réserve dans l'affaire syrienne bien trop compliquée pour le Département d'Etat. 

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Invasion migratoire : la Bavière préfère Orbán à Merkel

    Il s’est passé un événement majeur le 24 septembre 2015 en Bavière. Horst Seehofer, ministre-président du gouvernement bavarois, a officiellement reçu Viktor Orbán – l’homme d’État qui a tenté d’appliquer les accords de Schengen (et oui !) en contrôlant les frontières extérieures de l’Europe grâce à la construction d’un mur de protection.

    En Allemagne, et devant les alliés de Merkel, le Premier ministre hongrois s’est présenté comme « le capitaine garde-frontière » et a fustigé « l’impérialisme moral » de Merkel.

    Horst Seehofer lui a répondu qu’il n’avait « pas de critique » à faire sur la politique hongroise et qu’elle avait gagné « le soutien du gouvernement bavarois ».

    En clair : le land le plus puissant d’Allemagne est entré en dissidence du gouvernement fédéral ; et Merkel risque de perdre le soutien des 56 députés de la CSU, alliée bavaroise de la CDU.

    L’événement est d’importance : il a fait l’objet de 83.700 occurrences sur Google. Les presses allemande et anglo-saxonne ont largement commenté l’événement. Certes, d’un point de vue critique, mais ils en ont parlé !

    À l’heure où j’écris (dimanche 27 septembre au matin), pas un seul article français postérieur à l’événement n’était répertorié sur Google. Les médias de propagande français ne se contentent pas de désinformer. Ils ont purement et simplement cessé d’informer. Ils sont devenus autistes.

    Pourtant, il deviendra de plus en plus difficile de cacher l’opposition des peuples européens et de certains de leurs gouvernements à la folle politique migratoire de la Troïka Merkel/Juncker/Hollande.

    Jean-Yves Le Gallou

    source, Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuFuEAVAkBQGCcIBc.shtml

  • Percée de l'extrême-droite en Autriche

    La FPÖ, alliée du FN au parlement européen, a doublé son score lors des élections régionales de Haute-Autriche dimanche, à plus de 30 % des voix. Ce parti avait mené une campagne agressive contre l'accueil des réfugiés.

    L'Autriche va-t-elle devoir faire face à une forte poussée de l'extrême-droite. Les résultats des élections régionales dans le Land de Haute-Autriche ce dimanche 27 septembre envoie, en tout cas, un message préoccupant. Dans cet Etat très conservateur, dominé depuis la guerre par le parti de droite classique ÖVP qui y a toujours obtenu plus de 42 % des voix, le parti d'extrême-droite FPÖ du très xénophobe Hans-Christian Strache, proche du FN français et qui siège dans son groupe au parlement européen, a fait une percée remarquée.

    L'extrême-droite au-dessus de 30 %

    La FPÖ a ainsi obtenu, selon le sondage de la télévision publique ÖRF, 30,2 % des voix, soit près du double des 15,3 % obtenus au cours du scrutin de 2009. Il se retrouve ainsi en deuxième position, juste derrière l'ÖVP qui n'a mobilisé que 36,2 % des voix, son plus bas niveau de l'après-guerre dans ce Land et près de onze points de moins qu'en 2009. Les sociaux-démocrates de la SPÖ sont relégués à la troisième place avec 18,4 % des voix, soit 6 de moins qu'en 2009. C'est, là aussi, la première fois depuis 1945 que la SPÖ n'est pas un des deux premiers partis de ce Land.

    Campagne agressive

    Ce qui inquiète beaucoup d'observateurs, c'est que la FPÖ avait mené une campagne très agressive contre l'accueil des réfugiés qui ont rejoints depuis quelques semaines l'Autriche via la Hongrie et la Slovénie, parfois en cherchant à rejoindre l'Allemagne ou la Suède, parfois pour s'installer dans le pays. Les Autrichiens avaient fait preuve de beaucoup de solidarité, mais le gouvernement fédéral avait aussi montré des signes de dépassement. Surtout, la FPÖ a pu utiliser la crainte dans les régions rurales et les petites agglomérations d'un « afflux massif » de réfugiés. Selon un sondage sorti des urnes, 61 % des électeurs de Haute-Autriche ont pris leur décision en relation avec le sujet des réfugiés.

    Un contexte déjà favorable à la FPÖ

    Le paysage politique autrichien était déjà, il est vrai, favorable à la FPÖ avant cette crise des réfugiés. Les difficultés de la « grande coalition » à dynamiser une croissance en berne et à faire face au scandale bancaire de Hypo Alpe Adria jouaient en faveur du discours de rejet des deux grands partis porté par Hans-Christian Strache. Mais la crise des réfugiés semblent avoir conduit beaucoup d'électeurs conservateurs et sociaux-démocrates à rejoindre les rangs de l'extrême-droite. Au niveau national, le dernier sondage Unique Research publié le 19 septembre donne 10 points d'avance à la FPÖ devant la SPÖ avec 33 % des intentions de vote. L'ÖVP n'arrive que troisième avec 21 % des voix. En 2013, la FPÖ avait glané 20,5 % des voix.

    Elections à Vienne le 11 octobre

    Les prochaines élections régionales à Vienne, le 11 octobre seront un nouveau test de la situation politique autrichienne. La capitale est un bastion traditionnel de la SPÖ et des Verts. Mais, là encore, la FPÖ, qui avait déjà gagné 25 % des voix en 2010, devrait progresser. Le dernier sondage, publié samedi 26 septembre, lui attribue 34 % des intentions de vote contre 38 % à la SPÖ. Les Verts, stables à 12 %, passeraient devant l'ÖVP, en voie de disparition dans la capitale avec 8 % des voix (13 % en 2010). Bref, la FPÖ commence donc à s'implanter comme un parti majeur dans toute l'Autriche et pourrait bien devenir incontournable en 2017 pour la formation du prochain gouvernement.

    Alliances avec la FPÖ ?

    La question est désormais de savoir si la FPÖ peut rejoindre une coalition gouvernementale. Au printemps, la SPÖ du Land de Burgenland avait provoqué un scandale national en constituant une coalition régionale avec la FPÖ. En Haute-Autriche, l'éditorialiste du quotidien viennois Der Standard estime que l'alliance entre l'ÖVP et la FPÖ est possible. Les dirigeants conservateurs locaux ne l'avaient pas exclue, mais l'ampleur du vote d'extrême-droite change la donne. Reste que les Conservateurs, débordés sur leur droite, seront tentés de renouveler l'expérience du chancelier Wolfgang Schüssel qui, en 2000, s'était allié avec la FPÖ de Jörg Haider pour l'affaiblir par la pratique du pouvoir. Un pari qui avait provoqué la colère de l'Europe et qui n'avait que temporairement réussi, car il avait débouché sur la prise du pouvoir de « l'aile dure » de la FPÖ. Mais si la FPÖ gouverne avec les grands partis au niveau régional, il sera difficile de l'exclure du gouvernement fédéral en 2017, surtout s'il a une telle avance.

    Panique dans les grands partis

    En attendant, il faut se préparer à des mouvements de panique dans les grands partis autrichiens. Ni les Sociaux-démocrates, ni les Conservateurs ne semblent épargnés par l'exode des électeurs vers la FPÖ. Le danger serait d'avoir un durcissement du gouvernement de « grande coalition » pour donner des gages aux électeurs tentés par l'extrême-droite. La politique de Vienne vis-à-vis des réfugiés pourrait donc se durcir. Et l'ÖVP pourrait jouer dans la surenchère pour ne pas perdre pied avant des élections prévues dans deux ans. D'où un risque de déstabilisation de la coalition. L'Autriche pourrait bientôt donner (aussi) des maux de tête aux Européens.

    Romaric Godin

    source, La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuFuEypApCxKpvwEj.shtml