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Europe et Union européenne - Page 845

  • La Grèce s’enfonce dans la misère

    Le gouvernement a dû émettre des tickets d’approvisionnement alors que l’Eglise et les ONG amplifient leurs efforts.

    « En Grèce, les enfants et les familles connaissent l’horreur de la faim et du dénuement », a alerté cette semaine Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français, en lançant un appel à la générosité. La situation, qui n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, devient en effet dramatique.

    Le gouvernement a ainsi décidé de mettre en circulation des cartes alimentaires prépayées, utilisables dans 5 000 magasins d’alimentation. Elles sont destinées à près de 150 000 personnes : familles nombreuses, monoparentales, avec enfants handicapés, ou chômeurs de longue durée. Cette mesure a été prise en urgence, car le filet social existant ne suffit plus.

    Le rapport 2014 des œuvres sociales de l’Eglise orthodoxe faisait pourtant déjà état de plus de 500 000 personnes secourues par 280 soupes populaires et plus de 75 000 Grecs aidés dans 150 « magasins sociaux », pour un coût total de 120 millions d’euros. Les mairies sont aussi impliquées, dont celle d’Athènes qui a vu la demande en aliments, médicaments et habits exploser ces dernières semaines.

    Des associations offrent également des douches et des générateurs à ceux qui n’ont plus d’eau ou d’électricité. Avec l’aide de nombreux bénévoles, souvent démunis eux-mêmes. Mais pour eux, aider les autres est le seul antidépresseur qu’il leur reste.

    Les entreprises s’y mettent à leur tour. Venetis, une chaîne boulangère de 80 magasins, distribue ainsi gratuitement plus de 100 000 pains par jour, le tiers de sa production. Car pour Panagiotis Monembasiotis, son directeur général, « avec ce 3e plan de rigueur qui commence, il n’y aura bientôt plus de consommateurs en Grèce, il ne restera que des mendiants ».

    Dans les beaux quartiers, les gens vont discrètement le soir chercher leur pain offert. Ailleurs, on n’a plus cette honte. Fotis Pedikas, peintre au chômage, attend chaque jour la dernière heure pour aller au marché en plein air, quand les prix baissent de moitié.

    Les plus mauvais jours, il ramasse les fruits jetés, ou récupère autour des poubelles les sacs plastiques avec les restes des repas que d’autres laissent exprès. Et dans un grand éclat de rire, il interpelle le premier ministre Alexis Tsipras, qui a signé le fameux accord avec les créanciers du pays afin de rester dans la zone euro : « Pour que la Grèce continue d’appartenir au Club, faut-il que les Grecs meurent ? »

    E&R

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • Pourquoi il faut soutenir l’actuelle jacquerie des paysans

    Tous à nos tracteurs !

    Nos paysans au bord du vide, du déclassement social, acculés au suicide, poursuivent leur révolte. Bloquent routes, autoroutes, sites touristiques et, surtout, aires de grande distribution, leurs ignobles parkings et leurs infâmes panneaux 4×3 qui polluent nos chers paysages de France. Qui pourrait leur jeter la pierre ?

    Tel que l’affirmait Jean-Paul II, tandis que le mur de Berlin tombait, il fut dit, en substance, que le Vatican, s’il n’était pas contre une « économie de marché », se refusait à l’émergence d’une « société de marché » ; et ce, en droite ligne de la doctrine sociale de l’Église. À l’époque, Alexandre Soljenitsyne s’inquiétait qu’une fois le fameux mur tombé, les égouts occidentaux en viennent à submerger la sainte Russie de leurs immondices ; et notre Europe au passage.

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  • TVL : Entretien exclusif avec des volontaires français séparatistes revenus du Donbass

  • Vladimir Poutine : “L’Europe devrait se montrer plus indépendante des USA”

    Dans un entretien à la Radio-télévision suisse samedi, Vladimir Poutine n’épargne pas les États-Unis… ni la faiblesse de l’Europe.

    Le président russe critique le rôle joué par les États-Unis dans la course aux armements. Selon lui il ne s’agit non pas d’un retour à une certaine forme de politique impérialiste du pays, comme le suggère le journaliste, mais de “son intensification”. “Cela fait longtemps qu’une telle politique est menée (…) Je l’ai souvent dit publiquement et je ne suis pas seul à le dire. ”
    Dans l’affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, dont les actions juridiques sont menées par les États-Unis, il accuse par ailleurs Washington d’avoir agi pour ses propres intérêts. Le président russe regrette le “manque d’indépendance” de l’Europe à l’égard de la première puissance du monde.
    Enfin, interrogé sur la montée de partis d’extrême-droite en Europe, dont certains leaders, comme la Française Marine Le Pen, soutiennent sa politique, Vladimir Poutine a répondu

    Dans le monde et dans les pays européens, on observe des changements tectoniques dans l’opinion publique. Et cela dans le sens d’une défense accrue des intérêts nationaux

    a retrouver grâce au lien du tweet ci-dessous : 


    http://www.
    rts.ch/info/monde/6967351-vladimir-poutine-l-europe-devrait-se-montrer-plus-independante-des-usa.html 

    http://fr.novopress.info/

  • 2200 immigrés clandestins dans la zone du tunnel sous la Manche

    Lu ici :

    Images-10"C'est l'intrusion la plus massive qu'ait connu le site Eurotunnel, depuis des mois de pression migratoire. Dans la nuit de lundi à mardi, 2200 immigrés clandestins ont envahi la zone du tunnel sous la Manche, à Coquelles, pour tenter de rejoindre «l'eldorado anglais». Une information du Figaro, confirmée par la Police aux frontières (PAF), le groupe Eurotunnel et la préfecture du Pas-de-Calais. Mille autres migrants attendaient en périphérie pour s'y introduire à leur tour, selon des policiers sur le terrain.

    Les débordements ont commencé vers 22 heures pour s'achever vers 6 heures du matin, circonscrits avec difficulté par un effectif policier de 90 fonctionnaires. «D'habitude ils sont 500 ou 800, mais cette intrusion-là, c'était du jamais-vu, commente, dépassé, un policier de Calais. Et 90 collègues pour sécuriser l'intérieur et l'extérieur d'Eurotunnel, qui fait 23 kilomètres de périmètre, soit presque les deux tiers de Paris intra-muros, c'est nécessairement difficile, pour ne pas dire du grand n'importe quoi». [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hervé Juvin et le Mur de l’Ouest. Un point de situation par Pierre LE VIGAN

    Le mur de Berlin protégeait l’Est des séductions et des conquêtes de l’imaginaire capitaliste. Le mur de l’Ouest est celui qui permet l’extension maximum du capitalisme. Comment ? En confinant la Russie dans l’espace le plus petit possible. En empêchant tout rapprochement entre la Russie et les autres pays d’Eurasie. Et plus encore tout rapprochement entre la Russie et l’Europe.

     

    Nous, la France, sommes du côté américain de ce mur de l’Ouest, et c’est pourquoi notre pays n’est pas libre, et c’est pourquoi l’Europe est asservie. « La résistance est à l’ordre du jour. […] l’occupation mentale, technique, économique que nous subissons n’est pas de moindre conséquence politique que celle que nous avons subie [pendant la Seconde Guerre mondiale]; car elle aussi nous prive du pouvoir que la République nous a donné, que les institutions du Conseil National de la Résistance avaient assuré, que le projet d’union de l’Europe avait fait espérer. Et ce rejet du pouvoir perdu, du pouvoir à reprendre, est au cœur de la conscience malheureuse des Français – de ceux du moins pour qui la France est autre chose qu’un hôtel. »

     

    Hervé Juvin en appelle donc à la résistance. Il faut faire tomber ce mur de l’Ouest. Le premier mouvement de cette résistance c’est revenir à l’intelligence du monde. C’est se rappeler ce que l’esprit du temps veut nous faire oublier : que le monde est irrigué de rapports de force, de jeux de puissance. Derrière l’humanitaire, derrière les indignations pseudo morales, il y a la violence des déplacements de populations, et celle des changements de peuple. Décrypter cette réalité des rapports de force, cette réalité d’une guerre qui ne dit pas son nom, c’est ce qu’apporte Hervé Juvin. Au cœur de cette guerre, il fait un « point de situation ».

     

    Pour comprendre le moment présent, l’auteur reprend un certain nombre de slogans de la pensée occidentaliste dominante. « La diversité est une richesse », « Le marché a toujours raison », « Le droit est universel », … Une douzaine de thèmes sont ainsi analysés et démontés. Leur fausseté est montrée, leur imposture démontrée. Les intérêts que couvrent ces mots d’ordre sont mis à jour.

     

    Prenons l’analyse du slogan « Ç’en est fini de l’hyperpuissance américaine ». Juvin montre que malgré des cafouillages évidents, les U.S.A. ont réussi dans leurs objectifs essentiels : éliminer les régimes qui voulaient mettre en cause le dollar comme unique monnaie d’échange international, éliminer ou marginaliser les amis de la Russie, créer un nouveau Moyen-Orient plus instrumentalisable que celui, antérieur, des États-nations, contrôler la nourriture du monde en mettant semences et espèces sous brevets, faire d’internet une colonie médiatique américaine, de l’espace une province des États-Unis. Il n’y a échec des États-Unis que si on croit que l’objectif des Américains était vraiment la paix, la démocratie et le développement.

     

    Mais Juvin ne cache pas les points de fragilité de l’impérialisme américain, ceux qui peuvent annoncer un possible point de retournement : les faiblesses internes des États-Unis, en matière d’infrastructure, d’innovation, d’éducation, et les initiatives des autres pays, l’Inde et son développement économique endogène et (en partie) soucieux de son identité, la création d’une banque de développement des B.R.I.C.S., une voie autre que la Banque mondiale et le F.M.I., l’émergence, aussi, de la notion de droits collectifs opposables aux stricts droits de l’individu.

     

    Voilà bien des contre-pouvoirs, et de nouvelles forces qui peuvent renverser les tendances. La même mise au jour des lignes de force est faite pour chacun des thèmes du livre. Pour comprendre la réalité de notre servitude, et de la complicité de nos élites, mais aussi les voies de la libération de nos peuples. L’élucidation des enjeux par Juvin est toujours à la fois ferme quant à ce qui « menace notre être » comme disait Mao (On voit que Juvin ne craint pas les références iconoclastes et c’est le charme de la liberté de l’esprit, qui fut si française), et attentive à ce qui évolue dans les rapports de force, notamment intellectuels, car les idées sont aussi des forces. Pour Hervé Juvin, c’est essentiel.

     

    Pierre Le Vigan

     

    • Hervé Juvin, Le mur de l’Ouest n’est pas tombé, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, Paris, 280 p., 23 €.

     

    • D’abord mis en ligne sur Metamag, le 9 juin 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Les paysans français rétablissent une forme de protectionnisme

    Alors que nos agriculteurs sont minés par la concurrence tarifaire des concurrents européens, aucun politique français n’a parlé de protectionnisme. C’est pourtant tout naturellement que les paysans ont mis en place des barrages filtrants aux frontières espagnoles et allemandes.

     

  • La Serbie, entre les États-Unis, l’UE et la Russie – Colloque du 30/06/2015 à Bruxelles. Première partie

    Le mardi 30 juin 2015 se tenait, à Bruxelles, le premier colloque de l’Institut du Monde Multipolaire, sous la Présidence d’Aymeric Chauprade, co-organisé avec leSerbian Institute for Public Diplomacy et en partenariat avec la revue Conflits et Realpolitik.tv. Le thème de cette première réunion était « La Serbie, entre les États-Unis, l’Union Européenne et la Russie ».
    Première partie : introduction et intervention d’Aymeric Chauprade « La Serbie dans le monde multipolaire et son rôle dans les équilibres européens ».

    http://fr.novopress.info/

  • Après un an d’absence, la « Troïka » revient en Grèce

    Des représentants des créanciers de la Grèce, UE et FMI, entameront lundi à Athènes les discussions avec les autorités grecques sur un nouveau prêt au pays.

     

    Les équipes techniques des créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) doivent commencer à arriver à Athènes ce week-end mais les chefs de mission n’arriveront que d’ici à jeudi, a déclaré samedi soir une source du ministère grec des Finances. Les discussions débuteront dès lundi entre les équipes techniques et des responsables grecs pour finaliser l’accord sur un nouveau prêt international au pays, a indiqué de son côté un porte-parole du FMI. Les chefs de mission des créanciers « seront en retard d’un ou deux jours », ils seront à Athènes d’ici à jeudi, a précisé cette source.

    Quelques heures auparavant, la même source avait indiqué à l’AFP que Declan Costello, de la Commission européenne, Rasmus Rüffer, de la Banque centrale européenne (BCE), Delia Velculescu, du Fonds monétaire internationale (FMI), et Nicola Giammarioli, responsable du Mécanisme européen de stabilité (MES), se rendraient à Athènes ce week-end. « Le retard des chefs de mission est dû à des raisons techniques et non pas à des raisons politiques ou diplomatiques », a expliqué cette source qui n’a pas donné plus d’information sur les lieux de ces rencontres.

    Samedi matin, un porte-parole de la Commission n’a pas voulu confirmer la date exacte de l’arrivée des représentants des créanciers à Athènes, indiquant juste qu’ils s’y rendraient dans « les prochains jours ». [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Apres-un-an-d-absence-la-Troika

  • Crise des éleveurs : les agriculteurs maintiennent la pression

    Malgré les accords trouvés ces derniers jours, les éleveurs sont restés mobilisés dans plusieurs régions de France. Près de neuf Français sur dix approuvent leur mouvement de contestation, tandis que 81% d’entre eux se disent prêts à payer plus cher pour acheter de la viande et du lait français.

     

    La crise des éleveurs aura eu pour grand intérêt de faire prendre conscience à l’opinion publique et aux responsables politiques de la gravité de la situation. Selon un sondage BVA-Orange-iTELE publié vendredi, les Français soutiennent les agriculteurs : près de neuf Français sur dix (88%) approuvent le mouvement de contestation des éleveurs français, mobilisés depuis plusieurs jours pour protester contre la faiblesse des prix de la viande et du lait. Et ils se disent prêts à les aider : 81% des personnes interrogées se déclarent également « prêtes à faire un effort financier » pour privilégier le lait et la viande français. En revanche, ils ne font pas confiance (78%) au gouvernement en place pour améliorer leur situation.

    Cette crise n’est d’ailleurs pas terminée. Péages gratuits et opérations escargot sur autoroute, vérification de la provenance des viandes dans de nombreux supermarchés.... Malgré une série de réunions d’urgence et d’accords cette semaine pour relever le prix du boeuf, du porc et du lait, les éleveurs sont restés mobilisés ce samedi dans plusieurs régions de France. Ils disent vouloir vérifier que les promesses seront tenues ou jugent les résultats insuffisants.

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Crise-des-eleveurs-les