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Europe et Union européenne - Page 847

  • Il y a 40 ans : mort du jeune Sergio Ramelli, assassiné par les Rouges


    En cette année 1975, à Milan, Sergio Ramelli était un jeune étudiant de 18 ans.

    Militant nationaliste au sein du Front de la Jeunesse (branche jeune du Mouvement Social Italien, MSI), il était connu comme tel dans son milieu scolaire, dans une époque de tension politique marqué par la violence d’extrême-gauche (l’année précédente, plusieurs militants italiens avaient été assassinés par les Brigades rouges).

    Le 13 mars 1975, Sergio Ramelli rentre chez lui en fin de journée.
    Il a à peine le temps de garer son scooter, pas très loin de son immeuble, que plusieurs militants d’extrême gauche armés de clefs anglaises l’assaillent. Les coups pleuvent sur le jeune tombé à terre.
    Gravement touché à la tête, il est emmené à l’hôpital où, pendant plusieurs semaines, il lutte contre la mort.

    Giorgio Almirante porte le cercueil

    Pendant son coma, les rouges ne se privent pas de commettre d’autres attaques violentes.
    Et le 28 avril, ils apposent des graffitis hostiles sur l’habitation de la famille de Sergio Ramelli, ainsi qu’une affiche par laquelle ils menacent de mort le frère du jeune homme, s’il ne quitte pas l’endroit…

    Le lendemain, 29 avril 1975, Sergio Ramelli rend l’âme.

    Ses funérailles ont eu lieu dans l’église Saints-Nérée-et-AchilleLe cercueil est venu à l’église presque en secret, les autorités locales ayant interdit le cortège funèbre et les extrémistes de gauche ayant menacé d’utiliser des clés anglaises contre les participants...

    Enrico Pedenovi

    Un an plus tard, le 29 avril 1976 , alors qu’il se rendait à un service commémoratif organisé par le MSI à la mémoire de Ramelli, Enrico Pedenovi, 50 ans, membre du MSI Milan, est assassiné par un commando communiste qui ouvre le feu sur lui.

    Depuis, chaque année, les nationalistes manifestent à Milan en mémoire de ces patriotes victimes de la haine rouge. Une manifestation qu’à chaque fois les extrémistes de gauche, la mairie et la caste politicienne essayent vainement d’empêcher.

    http://www.contre-info.com/

  • Immigrés clandestins aujourd’hui, islamistes demain ?

    Une tribune de Clément Martin, Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela.

     

    Dimanche dernier, 800 immigrés clandestins ont trouvé la mort au large des côtes italiennes en tentant de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe. S’est alors déclenché un ouragan médiatique contre « l’Europe forteresse », responsable de la mort de tous ceux qui veulent y pénétrer illégalement. La pauvre Europe, il est vrai, n’accueille « que » 300 000 clandestins par an : c’est comme si une nouvelle Nice s’installait en Europe chaque année, entièrement peuplée d’immigrés illégaux. Pour certains, il faut aller encore plus loin. Pour Libération, il faut « légaliser l’immigration ». Remarquons l’approximation sémantique : l’immigration est déjà bien légale en Europe et la France en accueille tristement sa part puisque près de 200 000 titres de séjour sont délivrés chaque année. Pour éviter l’immigration illégale, il faut simplement l’autoriser. De la même manière que pour mettre fin au trafic de drogue, il faut ouvrir des salles de shoot ?
    Mais la réalité est toute autre : si les « frontières » de l’Europe sont encore plus ouvertes, les morts vont se multiplier. À moins, bien sûr, que l’Union européenne n’affrète, encore, des bateaux ? Ou creuse un tunnel ? Africastar : la voie rêvée de l’Eldorado, où attendent aides sociales, France Terre d’Asile et allocation premier-enfant, pour tous les clandestins.

    Clement-Martin-Generation-Identitaire

    Autoriser l’immigration ? Devrons-nous aussi affréter nous-mêmes les bateaux de clandestins ?
    Tous les jours, de nouvelles embarcations pleines de clandestins arrivent sur nos côtes, sous le regard de garde-côtes, dont l’unique mission est de les ramener sur notre terre ferme. Et ces clandestins, que l’on ne veut pas renvoyer, peuventtranquillement s’installer chez nous, traverser les frontières et faire venir femmes et enfants un peu plus tard. Une fois les familles réunies aux frais du contribuable, notre administration encourage le « renouvellement de population », soit, en d’autres termes, le remplacement des Européens de souche. Ce sont à ces mêmes « de souche » à qui l’on demande de supporter au quotidien trafics, insécurité et africanisation, mais aussi d’accepter de vivre avec ces nouveaux voisins.

    « Combien de terroristes dans ces barques ? » demandait Marine Le Pen, après les attentats de Mohammed Merah. Et, comme souvent, les patriotes avaient raison. Rappelons-nous de la chute de Kadhafi, quand les prisons ont été ouvertes et que beaucoup des anciens détenus ont tenté la traversée : devons-nous les accueillir, ou alors, comme toute personne saine d’esprit le ferait, faut-il les laisser sur le pas de notre porte ? Ajoutons, en sus, que l’État Islamique a menacé l’Europe de l’ensevelir sous des torrents migratoires composés, en partie, de ses moudjahidines. Pour les torrents migratoires, c’est déjà fait. Pour les islamistes, c’est en cours ?

    Un risque sécuritaire, économique, social et surtout civilisationnel insupportable
    Face à cette déferlante, la fermeté est l’unique solution qui s’offre à nous en ces temps périlleux. Le Camp des Saints de Raspail n’était pas une vue de l’esprit, mais une prophétie, qui se déroule sous nos yeux, aujourd’hui même. Il est temps que les Européens s’unissent pour lutter ensemble contre ce grand remplacement et pour leur identité. Le problème n’est pas « économique », ni « social », mais tout simplement civilisationnel : des peuples sont en train d’envahir l’Europe et nous devons vaincre ou périr. La seule politique migratoire qui vaille est celle qui dissuade et qui repousse les clandestins. L’Australie a suivi cette voie : l’immigration a été réduite de manière drastique et les tentatives d’entrée illégale sont si faibles, qu’en 2015, aucun n’a péri en tentant de rejoindre l’île.
    Nous savons que les naufrages en Méditerranée sont des drames. Mais il existe un autre drame qui se déroule tous les jours, c’est celui du remplacement des populations européennes par d’autres, venues essentiellement d’Afrique. Et seul un changement radical de rapport au monde et de conscience politique pourra nous sauver de cette chute. Là est le devoir de chaque homme doté d’une véritable conscience identitaire : nous sommes là pour défendre une civilisation menacée de disparaître. « Chacun de nous est le dernier des Européens » ! Toute autre considération doit être perçue a minima comme une faute grave, si ce n’est une trahison.

     

    Clément Martin,
    Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Immigrés clandestins : pour Kouchner, l’Europe est « dégueulasse »

    Source : Boulevard Voltaire – « Migrants : pour Kouchner, l’Europe est « dégueulasse »

    Bernard Kouchner n’ignore pas qu’une écrasante majorité de Français est saturée par l’immigration de masse, mais “c’est pas grave”. Selon lui, on écoute trop “l’opinion publique à cause de la montée des partis d’extrême droite”.

    Il a la larme à l’œil et des trémolos dans la voix. Vendredi matin, face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, il y est allé de son petit couplet moralisateur, conspuant l’inertie de l’Union européenne face à l’hécatombe des migrants. Deux jours plus tôt, il avait déjà rodé sa tirade chez Jean-Michel Aphatie sur RTL. Les mêmes mots, les mêmes envolées : il faut « jeter une bouée aux boat-people de la misère ! », scande-t-il avec ferveur. Bernard Kouchner est dans son rôle, celui qu’il tient dans les médias depuis cinquante ans. Et il le joue avec une virtuosité roublarde que les décennies n’ont pas réussi à émousser. Ou presque. Une grosse bourde vite rattrapée vient semer le désordre dans ce discours riche en émotions : « Comment peut-on repêcher des gens qui se baignent… pardon de cette expression effrayante… qui meurent ? »

    « L’Europe est décevante ! », « C’est plus que décevant, c’est dégueulasse ! », «L’Europe me fait honte ! » On l’aura compris, Bernard Kouchner est terriblement indigné. Dans l’absolu, il n’a pas tort. Comment se réjouir de voir se noyer des centaines de voyageurs clandestins prêts à tout pour fuir leur pays en plein chaos ? Mais nous ne sommes pas comptables de toutes les tragédies de ce monde. De là à nous accuser de voyeurisme devant « cette contemplation des êtres humains qui meurent en mer, voir les petites têtes s’enfoncer […] dans notre mer la Méditerranée, berceau de la civilisation », il y a un abysse de malhonnêteté intellectuelle et de pathos poisseux auxquels on ne saurait souscrire.

    Bernard Kouchner souhaiterait « une flottille européenne » afin de secourir tous les naufragés au large des côtes libyennes. Car l’opération Triton, dont le budget vient d’être triplé à neuf millions d’euros par mois, restera cantonnée aux eaux territoriales de l’Union européenne. « Ne pas confondre sauvetage et accueil des migrants ! », s’empresse-t-il de préciser. « Je ne dis pas du tout qu’il faut les prendre tous mais il faut les sauver tous. » OK, Doc, mais alors, que fait-on des rescapés ? C’est là que notre Robin des Bois de l’humanitaire se fait plus alambiqué. « Vous pouvez les ramener en Libye, si vous voulez… », tente-t-il. Pas sûr que ce soit si simple. « …Les mettre dans des endroits où ils seraient mieux traités que dans des camps infâmes ! », essaie-t-il encore. Bon, mais où ? Combien de temps ? Avec quel statut, quelles procédures, quelles infrastructures, financées par qui ? Le mystère reste entier. « Y a en tout 500.000 personnes à prendre, c’est pas tragique ! », lâche-t-il enfin, « dès lors que nous serions vingt-huit et pas cinq ! ». Tout s’éclaircit soudain. L’Europe se doit de les accueillir, sinon ce serait de la « non-assistance à personne en danger », donc « il faudrait élargir le nombre de visas », et en plus « nous aussi, on a besoin de main-d’œuvre ! » Quelqu’un lui a parlé des 6,2 millions de chômeurs en France ?

    Bernard Kouchner n’ignore pas qu’une écrasante majorité de Français est saturée par l’immigration de masse, mais « c’est pas grave ». Selon lui, on écoute trop « l’opinion publique à cause de la montée des partis d’extrême droite ». En résumé, ne pas tenir compte des désirs ni du vote du peuple souverain, occulter la crise économique, les problèmes d’insécurité et de communautarisme que nous subissons déjà, persister dans une idéologie irresponsable qui favorisera les appels d’air. Avec de tels remèdes, Doc, c’est l’Europe qui sera, à terme, condamnée.

     

    Eloïse Gloria

    http://fr.novopress.info/

  • Institut Iliade : « Discerner les continuités qui donnent au monde européen son identité »

    Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade, historien et directeur de La Nouvelle Revue d’histoire, répond aux questions de Le Rouge et le Noir.

    « La “vieille Europe ”, celle d’avant le « sombre XXe siècle », nous a laissé en ce domaine un héritage exceptionnel dont nous souhaitons que les générations nouvelles d’aujourd’hui, désemparées par les escroqueries du prétendu “art contemporain”, puissent le redécouvrir ».

    R&N : Philippe Conrad, pouvez-vous présenter l’Institut Iliade ?

    Philippe Conrad : L’institut Iliade a été créé en juin 2014, un an après la mort de Dominique Venner qui avait formulé le souhait de voir une structure de ce type poursuivre l’action qu’il avait engagée en vue de réveiller la conscience française et européenne, endormie dans les temps de chaos que nous connaissons depuis plusieurs décennies. L’Institut a vocation à développer des actions de formation intellectuelle au profit des jeunes générations qui accèdent aujourd’hui aux responsabilités. Il a également pour but l’organisation de manifestations culturelles telles que conférences, colloques ou voyages. Il dispose d’un site qui doit faire connaître ses activités et fournir les munitions intellectuelles nécessaires à tous ceux qui cherchent à comprendre le monde d’aujourd’hui et à agir sur lui.

    R&N : Vous introduirez le colloque de l’Iliade le 25 avril prochain sur l’univers esthétique. Quel est le but du colloque ?

    Philippe Conrad : Après avoir évoqué l’an dernier la figure de Dominique Venner, nous nous attachons cette année à la représentation de la beauté qui a été, dans la longue durée, celle des Européens. Chaque espace de civilisation définit des normes particulières quant à la conception de l’homme ou de la société, et c’est tout autant vrai en matière artistique. Or la « vieille Europe », celle d’avant le « sombre XXe siècle », nous a laissé en ce domaine un héritage exceptionnel dont nous souhaitons que les générations nouvelles d’aujourd’hui, désemparées par les escroqueries du prétendu « art contemporain », puissent le redécouvrir.

    R&N : Qu’est-ce qu’un « univers esthétique » ? Ce qui encadre l’art ? Un ensemble de valeurs ?

    Philippe Conrad : Un « univers esthétique » correspond à une certaine appréhension du monde, à un ensemble de règles et de représentations dans le cadre desquelles peuvent évoluer les artistes et les créateurs qui vont exprimer, au fil du temps, des valeurs ou des sensibilités qui, au-delà des transformations formelles ou des inspirations successives, témoignent de permanences supérieures.

    R&N : De quelle Europe parle-t-on ? Quelles limites chronologiques et géographiques ?

    Philippe Conrad : Notre Europe se constitue déjà, à beaucoup d’égards, avec les sociétés aristocratiques qui se mettent en place à partir de l’Age du Bronze. Elle s’affirme ensuite en Grèce avec les récits fondateurs que nous a laissés Homère, puis à Rome, mais aussi dans les contrées « barbares » des mondes celtique et germanique. L’aventure se poursuit à Byzance et dans le monde slave tout autant que dans l’Occident latin profondément imprégné par le christianisme à partir du IVesiècle. C’est sur cette petite péninsule du continent asiatique qu’évoquait Valéry que s’est développé un espace civilisationnel tout à fait original qui va engager, à partir des XVe-XVIe siècles, le décloisonnement du monde et imposer à la planète une domination remise en cause par l’immense tragédie que fut la guerre civile européenne de 1914-1945.

    R&N : Y a-t-il des univers pré-chrétiens, chrétiens et post-chrétiens ? Quelle continuité entre les univers esthétiques, ancien puis chrétien et enfin moderne ? Quel est l’apport de l’Europe chrétienne selon vous ?

    Philippe Conrad : Il est aisé de discerner les continuités qui, dans la longue durée, donnent au monde européen son identité, de l’Antiquité antérieure au christianisme puis à la modernité qui s’en est progressivement éloignée. L’héritage du christianisme demeure, dans tous les cas, essentiel dans la construction de notre civilisation, quels que soient les dénis de réalité auxquels nous avons été confrontés quand les inspirateurs de la calamiteuse Europe de Bruxelles ont refusé haut et fort de reconnaître les racines chrétiennes pourtant indiscutables de notre civilisation. Le christianisme est devenu, à partir de la fin de l’Antiquité, et pour les quinze siècles qui ont suivi, la religion de l’Europe et a largement déterminé les différents aspects sociaux, politiques, culturels de sa civilisation.

    R&N : Quel est le rôle de la France dans cet univers esthétique européen ?

    Philippe Conrad : Ce rôle est évidemment majeur du fait de l’histoire qui a été celle de notre pays au cœur du continent. Il suffit d’évoquer notre patrimoine médiéval, l’importance de la place occupée par la langue française à partir du XVIIe siècle ou le rôle de premier plan joué par les artistes ou les penseurs français au cours des derniers siècles pour le constater. En cela, la France s’inscrit dans la magnifique symphonie d’une Europe où plusieurs pays ont successivement occupé le premier rang dans le contexte des rivalités de puissance du passé mais où, aujourd’hui, les facteurs d’unité apparaissent, sur le plan culturel, de plus en plus évidents, dans un monde dominé par un matérialisme et un utilitarisme devenus puissamment mortifères.

    Philippe Conrad, 20/04/2015

    « L’univers esthétique des Européens », colloque annuel de l’Institut Iliade, samedi 25 avril de 14h à 18h30 la Maison de la Chimie, 28 rue Saint Dominique, 75007 Paris. Avec les interventions d’Alain de Benoist (« L’art européen, un art de la représentation »), Slobodan Despot (« L’art européen et le sentiment de la Nature »), Christopher Gérard (« La beauté et le sacré »), Jean-François Gautier (« La polyphonie du monde »), Javier Portella (« La dissidence par la beauté ») et des présentations de hauts lieux européens (Duarte Branquinho, Adiano Scianca, Philip Stein, Marie Monvoisin).

    Renseignements et Inscriptions :  http://institut-iliade.com/   (formulaire d’inscription en bas de page)

    Source : Le rouge et le Noir.org

  • Poutine, Hollande et les Mistral perdants

    Les présidents russe et français se sont rencontrés pendant une heure ce vendredi sans parvenir à débloquer le dossier des deux navires. L’écrivain russe et ancien diplomate Vladimir Fédorovski livre son analyse de la situation.

     

    La France et la Russie seraient en train de trouver un accord pour annuler le contrat portant sur la livraison de deux Mistral. Quelles pourraient être les conséquences économiques et diplomatiques de cette annulation ?

    Il y aura très certainement une entente sur le plan économique, qui sera acceptable pour les deux parties. Poutine a déclaré qu’ils chercheraient un arrangement à l’amiable et François Hollande est également allé dans ce sens-là.

    Ce contrat était éminemment politique. De nombreux chefs militaires russes s’y opposaient car ils considéraient qu’il était lié à l’engagement de la France dans l’OTAN. Sur le plan diplomatique, ce rebondissement est ainsi la confirmation d’une certaine tension qui existe entre la Russie et l’Occident -et tout particulièrement avec la France avec laquelle les rapports s’estompent.

    Celle-ci a pourtant eu pendant longtemps une sorte d’aura particulière en Russie. Celle-ci date du fameux discours de de Gaulle effectué lors de son voyage diplomatique en URSS en juin 1966 où il avait évoqué la « Grande Russie », de l’Atlantique à l’Oural, et non l’URSS -une façon de toucher le peuple de la « Russie éternelle » au-delà de l’idéologie communiste. Cette posture, qui tranchait de celle adoptée par les États-Unis, affirmait une certaine indépendance en matière de politique étrangère. Cette particularité française s’est aujourd’hui estompée. La position des États-Unis envers la Russie n’a, elle, pas changé comme l’illustre l’un des derniers discours d’Obama dans lequel il comparait le peuple russe à Ebola. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Poutine-Hollande-et-les-Mistral

  • Quand Hollande joue à pile ou face avec Poutine

    Vladimir Poutine, bon prince, a laissé entendre aux journalistes qu'il avait entièrement confiance dans la parole française et qu'un remboursement interviendrait aussitôt qu'une décision définitive serait prise de garder les porte-hélicoptères.

     

    Quand ce vendredi, à Erevan, le président Hollande rencontrera son homologue russe, il va bien sûr verser une larme, comme il sait si bien le faire, sur le centenaire du génocide qui a décimé les populations arméniennes de Turquie, mais il va aussi se saisir d’une pièce de 2 euros pour lui dire « pile ou face ? » Et avec son air dégagé, en roulant des yeux, François Hollande va préciser : pile, on vous rembourse le milliard 200 millions des navires de guerre Mistral. Face, on vous les envoie dès que nous aurons décidé, d’un commun accord, de l’avenir de l’Ukraine… ou en tout cas, ce sera tout comme.



    En attendant, le contrat en bonne et due forme signé, en 2011, du temps de Sarkozy avec Moscou, reste dans le tiroir gauche du bureau de l’Élysée, et coûte à la France une petite fortune quotidienne dans l’entretien de ces beaux navires qui restent à quai à Saint-Nazaire. Le premier navire, prêt à naviguer, le Vladivostok, coûte chaque mois depuis septembre dernier 2,5 millions d’euros. Son frère jumeau, le Sébastopol, sera terminé l’an prochain et augmentera la note à payer d’autant. 

Alors, François Hollande s’offre le luxe de jouer les gros bras face à Vladimir Poutine. Il joue surtout avec notre argent et une valeur non négociable : celle du respect d’un contrat entre deux États. Faudra-t-il rembourser les 890 millions d’euros plus les intérêts déjà versés par Moscou, ou perdre la face en laissant partir le Vladivostok ?

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  • Libye, Ukraine, Grèce : « L’Europe c’est la paix... et le chaos tout autour »

    Crise en Ukraine, coalition en Lybie, appauvrissement de la Grèce : Coralie Delaume analyse comment l’Europe, par sa politique extérieure, se retrouve désormais cernée par les conflits.

    Il faudra un jour que l’on s’interroge sur la nature profonde de ce « modèle européen » et sur sa propension paradoxale à combiner, selon les circonstances, atonie et agressivité, mollesse post-politique et pulsions destructrices.

    L’Europe, mue par un exceptionnalisme qui n’a plus rien à envier à l’américain, est si profondément attachée à sa vocation de « grosse Suisse » vouée à l’équilibre comptable, au doux commerce et à la paix perpétuelle, qu’elle semble se croire autorisée à aller botter le train de tout ceux qui refusent de se convertir, à sa suite et selon son exemple, au confort anesthésiant de la post-histoire.

    Évidemment, elle préfère exporter son agressivité. On ne va quand même pas se taper dessus sur le sol même de « l’Europe-c’est-la-paix ». Tout juste consent-elle, en interne, à faire subir quelques châtiments aux récalcitrants et aux indisciplinés. À la Grèce notamment, sur la tête de laquelle chacun tape tour à tour, du président de l’Eurogroupe à celui de la BCE, du ministre Wolfgang Schäuble à toute la ribambelle des fayots de l’Allemagne, Renzi, Valls et on en oublie. Mais ce ne sont là que des châtiments financiers. On étrangle le pays, on le maintient au bord de la faillite, on ne lui laisse aucun répit. C’est une guerre d’usure, mais une guerre économique. C’est feutré, ça paraît doux. C’est la première vraie « guerre propre ». Pas une goutte de sang versé : « nos valeurs » ne le permettraient pas.

    À l’extérieur, c’est une autre paire de manches. Là, on peut être plus audacieux, sûr de n’avoir jamais à en subir les conséquences. Craindre d’avoir un jour à rendre des comptes pour nos imprudences et indélicatesses ? Jamais ! L’Europe, c’est « l’Union des peuples libres ». Et la Liberté ne rend pas de comptes. Du coup, pas besoin d’aller semer le bazar trop loin. Juste derrière nos frontières, ça devrait faire l’affaire. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-Ukraine-Grece-L-Europe-c-est

  • Naufrages de clandestins : les immigrationnistes falsifient (aussi) la géographie

    Les immigrationnistes mentent, on le sait bien. On est habitué à les voir falsifier impudemment l’actualité comme l’histoire, avec un seul objectif : hébéter et culpabiliser les autochtones d’Europe pour qu’ils acceptent de faire rentrer chez eux toujours plus d’Africains. Jusqu’à extinction (celle des Européens bien entendu).

    Le site italien Voxnews a relevé une autre forme de falsification, cette fois contre la géographie. Après le dernier naufrage de clandestins, tous les médias italiens ont évoqué à l’unisson « un massacre dans le canal de Sicile ». La presse française a fait de même. « Le décompte macabre des morts dans le canal de Sicile se poursuit », c’est ainsi que Le Monde a commencé son article à faire pleurer dans les lofts« Naufrage meurtrier dans le Canal de Sicile »ont titré Les Échos« Canal de Sicile »encore dans Le Parisien et dans LibérationLe Figaro a remporté la palme en expliquant avec assurance que le bateau avait fait naufrage « en plein milieu du canal de Sicile ».

    Or il suffit de regarder une carte ( http://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large/public/fba8e07c8d272673a50097306451b1a5b0f27333.jpg?itok=NEEQMKI9 ) pour constater que le naufrage a eu lieu à 60 milles nautiques des côtes libyennes, 100 milles de la Tunisie (qui n’a pas levé le petit doigt) et … 250 milles du canal de Sicile, lequel sépare la Sicile de la Tunisie.

    On veut bien faire la part de l’ignorance des journaleux. Mais, comme le souligneVoxnews, la distorsion est tout sauf innocente. Le message qu’il s’agit de faire passer est clair. « C’est arrivé dans le canal de Sicile, donc ça doit être de notre faute. Parce que “ça doit l’être”. Parce que vous devez vous sentir coupables : ceux qui commandent comptent là dessus ». Et de fait, les mêmes médias qui redessinent allègrement la géographie titrent aussi sur « l’Europe démunie », « l’Europe sommée d’agir », « l’Europe au pied du mur », etc. etc.

    Si les médias se contentaient de parler, conformément à la vérité, de « naufrage au large de la Libye », l’effet serait tout autre.

    http://fr.novopress.info/

  • Vallaud-Belkacem vexe l'Allemangne

    Elle découvre que toucher à l'enseignement d'une langue a des répercussions sur ses relations avec ceux-là même dont c'est la langue  maternelle. Élémentaire? Pas pour tout le monde apparemment : 

    "Alors que l’Allemagne est en train de devenir une terre d’immigration et que de plus en plus de personnes apprennent la langue de Goethe dans le monde entier, les réformes proposées par la ministre française de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, ne provoquent pas uniquement la colère des parlementaires germanophiles, des familles franco-allemandes ou des professeurs d’allemand. Elles sont aussi vues avec beaucoup d’inquiétude par le gouvernement allemand, pas franchement ravi d’entendre que l’apprentissage de sa langue serait trop élitiste…

    En effet, et malgré les promesses de la ministre française, Berlin redoute une forte baisse du nombre des élèves qui apprennent l’allemand. « Ce sont des nouvelles douloureuses pour tous ceux qui se sentent investis dans l’amitié franco-allemande », a réagi la secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Maria Böhmer. Elle a fait appel au président Hollande pour revenir sur ce projet de loi. « L’allemand doit être encore plus présent en France, et non pas perdre en importance ».

    L’ambassadrice d’Allemagne à Paris, Susanne Wasum-Rainer, va encore plus loin : « à nos yeux, ce projet de réforme menace nos accords bilatéraux. » Un ton plutôt menaçant et pas très diplomate qui montre à quel point le sujet est pris au sérieux à Berlin.

    D’autres encore, comme Joachim Umlauf, le directeur de l’Institut Goethe à Paris, y voient un symptôme de la crise européenne. Pour lui, l’amitié franco-allemande doit rester le moteur de l’Europe, « mais cela requiert une connaissance de la langue du partenaire. »

    Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Migrants : les conseils de l'Australie à l'UE

    Tony Abbott, premier ministre d'Australie, estime que si les pays de l'Union européenne suivaient le modèle australien, beaucoup de vies seraient sauvées.

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    "Pour Tony Abbott, seul le refoulement systématique des bateaux chargés de migrants est efficace. "Des centaines, peut-être des milliers de personnes se sont noyées en essayant d'atteindre l'Europe depuis l'Afrique. Le seul moyen d'empêcher ces tragédies est de mettre fin (à l'arrivée) des bateaux", a-t-il déclaré mardi à des journalistes.

    "Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme qui puisse mettre fin au trafic d'êtres humains en Méditerranée", a-t-il ajouté."[...]

    Marie Bethanie