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Europe et Union européenne - Page 843

  • La Grèce... ne nous fait pas peur !

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

     

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce a connu une véritable descente aux enfers durant ces dernières années : bien sûr, elle avait fauté mais le châtiment n’était-il pas, en fait, injuste car frappant tous les Grecs et non, d’abord, les responsables politiques et économiques du pays qui l’avaient, par démagogie et carriérisme, mené à la catastrophe ? Certains me rétorqueront que les électeurs étaient tout aussi coupables que ceux qu’ils avaient élus, justement parce que, par le simple jeu démocratique et électoral, ils les avaient portés au pouvoir... Certes ! Mais, dans ce cas, que la démocratie est brutale ! Or, la politique n’a pas pour seul but de sanctionner mais de décider, de guider, mais aussi d’accorder les citoyens entre eux, de leur apporter les « hautes conditions du bonheur », non le Bonheur totalitaire d’un Saint-Just, mais celui qui permet l’harmonie du corps social et des citoyens avec le monde environnant, ce bonheur qui se conjugue au pluriel... [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Reportage sur la résistance à l’islamisation de l’Europe

    Suite aux récents attentats islamistes en France, Le Point Quotidien a consacré un reportage à la montée de l’”islamophobie” en Europe…
    Le Point Quotidien est une production VICE Media France avec la participation de France Télévisions.

    http://fr.novopress.info/

  • La Cour européenne des droits de l’homme valide la vente d’enfant !

    D’un crime naît un droit.

    Le 27 janvier, dans l’affaire Paradiso, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant qu’il a acheté 49.000 euros à Moscou en 2011. L’Italie doit leur verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant, conçu par GPA, n’ayant aucun lien génétique avec le couple, l’Italie refusa de reconnaître l’acte de naissance russe qui indiquait le couple comme parents de l’enfant, leur retira l’enfant et le confia à l’adoption.

    Saisie par le couple, la CEDH a jugé, par cinq voix contre deux, que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation russe, mais que le retrait de l’enfant a porté atteinte à leur vie privée et familiale. La Cour a estimé que les acquéreurs se sont comportés comme des parents pendant six mois et qu’ils méritent la protection accordée à la vie familiale, puis elle a jugé que l’interdiction de la GPA et de la vente d’enfant ne justifie pas le retrait de l’enfant au regard de l’intérêt de celui-ci à rester avec ses parents d’intention.

    L’achat d’un enfant confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant au nom de l’intérêt de l’enfant tel que déterminé par les juges.

    Lire la suite

  • Juncker s'assoit sur la souveraineté des peuples

    Interrogé dans Le Figaro, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui avait appelé à voter pour la coalition battue aux élections en Grèce, déclare :

    «on ne peut pas sortir de l'euro sans sortir de l'Union européenne»

    Puis à la question « comment l'Europe doit-elle traiter un pays qui décide démocratiquement de sortir du rang ? », réponse :

    « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Michel Janva

  • De Charlie à SYRIZA : la grande désillusion de la gauche française

    La gauche française, depuis qu’elle ne fait même plus semblant de défendre les classes populaires, s’est enfermée dans la négation systématique du réel.

    La gauche française, depuis qu’elle ne fait même plus semblant de défendre les classes populaires, s’est enfermée dans la négation systématique du réel. Ce réel, elle ne peut s’empêcher de le repeindre en gris ou en rose au gré de son humeur. Rue de Solférino comme dans les studios de France 2, on ne cherche plus à comprendre le monde : on fantasme, on maquille, on délire dans l’entre-soi.

    Il y avait eu l’élection d’Obama, sauveur du monde en 2008, les Printemps arabes, victoire de la démocratie dans le monde musulman en 2011, et en 2013 le mariage pour tous, avancée sociétale que la France entière attendait depuis 2.000 ans. Avec les affaires Charlie et SYRIZA, on a renoué avec les grandioses illusions presque aussitôt déçues.

    Dans l’affaire Charlie, l’illusion ne fut pas dans la rengaine sur l’absence totale de lien entre les terroristes et l’islam, mais dans l’interprétation des manifestations de masse du 8 au 11 janvier.

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  • Envolée du franc suisse : menace sur les communes françaises

    Les taux d'emprunts souscrits par les communes indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse vont parfois être encore bien supérieurs à ceux annoncés (jusqu'à + de 30 % pour l'instant).

    Le barème du fonds de soutien aux collectivités locales ayant souscrit des emprunts toxiques sera "revu" afin de répondre à la "nouvelle donne" provoquée par l'envolée du cours du franc suisse, a assuré le 29 janvier le secrétaire d'Etat au budget. "La brutale appréciation du franc suisse, que personne n'avait anticipée, provoque une inquiétude au sein des collectivités locales", a déclaré Christian Eckert au Sénat. Le coût de l'envolée de la monnaie helvétique pour les collectivités françaises ayant dans leur encours de dette des prêts indexés sur cette devise "peut atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, voire un milliard d'euros, j'espère pas plus", a-t-il précisé. Le fonds de soutien doté de 1,5 milliard d'euros sur dix ans "est sous-dimensionné et ne permet pas de faire face aux échéances de remboursements", a estimé Elisabeth Doineau, sénatrice UDI-UC de la Mayenne. Le 21 janvier, le secrétaire d'Etat au Budget avait révélé que "près d'un millier de collectivités" et "plusieurs dizaines d'hôpitaux" ont souscrit de ces emprunts indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse.

    1300 communes seraient concernées. "Avec un taux d'intérêt passé d'un coup de 13,7% à près de 26%, ce sont 700 000 euros d'annuité d'emprunt que nous devrions rembourser jusqu'en 2038", s'alarme par exemple Gérard Gicquel, le maire d'Elven. Serge Brosolo, adjoint aux finances de Quiberon, autre commune morbihannaise dans la tourmente :

    "Avec un taux d'intérêt qui atteint aujourd'hui 29%, c'est comme si on avait emprunté des dizaines de millions d'euros et non 2,8 millions".

    La commune d'Avion au lieu de devoir rembourser un prêt de 3,5M € (montant initial), aura un boulet de 9,5 M€. Chambéry voit le taux de deux de ses emprunts passer de 14% à 26%.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le 20 novembre 2013, à la Rada (parlement) le député Oleg Tsarev faisait d’étonnantes révélations…

    TRANSCRIPTION :
     
    - Le député Oleg Tsarov a la parole! 
     
    Honorables collègues,
    Honorable Vladimir Vasilievitch,
     
    Dans mon rôle en tant que représentant du peuple ukrainien, des militants de l’organisation se sont adressés à moi et m’ont fourni des preuves claires que sur notre territoire, avec le soutien et la participation directe de l’ambassade américaine à Kiev le projet « TechCamp » est mis en place en vertu duquel des préparatifs sont en cours pour une guerre civile en Ukraine. 
     
    Le projet « TechCamp » prépare des spécialistes pour une guerre de l’information utilisant les médias modernes pour discréditer les institutions étatiques et des révolutionnaires potentiels pour organiser des manifestations et le renversement de l’État de droit. 
     
    Le projet est actuellement supervisé et sous la responsabilité de l’ambassadeur américain en Ukraine: Geoffrey R. Pyatt. 
     
    Après ma conversation avec l’organisation « Volya », j’ai appris qu’ils ont réussi à accéder aux installations du projet  » TechCamp » en se faisant passer pour une équipe de spécialistes de l’informatique.À leur grande surprise, des séances d’information sur les particularités de l’utilisation des médias modernes ont eu lieu.
     
    Des instructeurs américains leur ont expliqué comment les réseaux sociaux et les technologies de l’Internet peuvent être utilisés pour la manipulation ciblée de l’opinion publique ainsi que pour activer le potentiel de protestation et pour provoquer des troubles violents sur le territoire de l’Ukraine par la radicalisation de la population et le déclenchement de luttes intestines.
     
    Les instructeurs américains montrent des exemples d’utilisation réussie des réseaux sociaux pour organiser des manifestations en Égypte, Tunisie et Libye.

     

    Les représentants de « TechCamp » délivrent actuellement des conférences à travers toute l’Ukraine.

    Un total de cinq événements ont eu lieu jusqu’à présent.

    Environ 300 personnes ont été formées comme agents, et sont maintenant actifs dans toute l’Ukraine.

    La dernière conférence « TechCamp » a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2013 en plein cœur de Kiev sur le territoire de l’ambassade des États-Unis!

    Vous me dites quel pays dans le monde permettrait à une ONG de fonctionner à l’ambassade des États-Unis? C’est irrespectueux envers le gouvernement ukrainien et envers le peuple ukrainien !

    Je lance un appel aux autorités constitutionnelles de l’Ukraine avec la question suivante:

    Est-il concevable que des représentants de l’ambassade des États-Unis organisent les Conférences « TechCamp » en abusant ainsi de leur mission diplomatique ?

    Laissez-le parler!

    continuez!

    La Résolution de l’ONU du 21 Décembre 1965 réglemente le caractère inadmissible de toute ingérence dans les affaires intérieures d’un État de façon à protéger son indépendance et sa souveraineté conformément aux paragraphes un, deux et cinq.

    Je vous demande de considérer cela comme une requête de mener une enquête sur cette affaire.

    Merci!

    Source -
  • La Grèce dans le mur

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "[...] L’élection d’une majorité d’extrême gauche est toujours une mauvaise nouvelle. D’autant que cette majorité semble fort n’avoir rien appris. M. Tsipras a annoncé vouloir pratiquer la fameuse relance par l’offre, c’est-à-dire augmenter les salaires et les prestations sociales pour, hypothétiquement, « relancer » la consommation et l’investissement. Cette méthode n’a jamais fonctionné en économie ouverte (elle n’a pu fonctionner en Allemagne dans les années 30 que parce que, précisément, les frontières étaient fermées et que l’État contrôlait strictement l’économie). De toute évidence, avec un tel gouvernement, la Grèce – et toute l’Europe avec elle, malgré les discours lénifiants sur la « contagion » parfaitement maîtrisée – va dans le mur. Pourtant, il faut aussi voir ce qu’il y a de positif dans cet événement.

    Tout d’abord, il n’est pas déplaisant de voir cette oligarchie mondialiste, qui voudrait faire notre « bonheur » malgré nous, se prendre une claque. Nous avons entendu tous les caciques de la commission européenne et de la BCE sermonner doctement les Grecs sur les conséquences de leur vote. Le peuple grec a réagi logiquement : en faisant exactement le contraire de ce qu’on voulait lui imposer ! Mais, surtout, dans ce débat sur l’austérité, il va peut-être devenir enfin audible que cette politique d’austérité n’a rien à voir avec du sérieux budgétaire. L’austérité à la mode de la troïka consiste à augmenter les impôts ou, à impôt constant, à baisser les prestations. C’est donc, purement et simplement, du vol légalisé. Quand nous réclamons des budgets à l’équilibre, nous ne suggérons pas ce type « d’austérité ». Nous demandons que la sphère publique cesse de faire mal et coûteusement ce que la sphère privée peut faire mieux et moins cher. Ce n’est pas en augmentant la sphère publique, comme le veut Syriza, ni en vampirisant la sphère privée, comme le veut la troïka, que l’on y parviendra. C’est en remettant l’État à sa place, toute sa place, mais rien que sa place !"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syriza va former une coalition avec les Grecs indépendants, parti eurosceptique de droite

    Après sa victoire dimanche, le leader du parti grec anti-austérité Alexis Tsipras a annoncé son alliance avec ce petit parti fort de 13 députés pour obtenir la majorité au Parlement. Une coalition inédite qui réjouit et inspire les souverainistes français.

    Malgré sa victoire dimanche lors des législatives, le leader de Syriza Alexis Tsipras a manqué de deux élus la majorité absolue, n’obtenant que 149 députés sur les 300 du Parlement grec. Pour gouverner, le parti anti-austérité fera donc alliance avec les eurosceptiques de droite des Grecs indépendants (ANEL), qui ont obtenu 4,75% des voix et 13 députés. Alexis Tsipras et Panos Kammenos, le dirigeant de l’ANEL, se sont rencontrés lundi en fin de matinée. « Nous allons donner un vote de confiance au nouveau premier ministre Alexis Tsipras », a affirmé Panos Kammenos à l’issue de leur rendez-vous. Selon une source de Syriza ayant requis l’anonymat, les deux partis « vont s’allier pour assurer la majorité au Parlement et former un gouvernement ».

    Créé en 2012, après une scission au sein de Nouvelle démocratie, le grand parti de centre-droit, les Grecs indépendants sont d’accord avec Syriza sur la nécessité d’une renégociation de la dette grecque, le rejet de la troïka et du mémorandum. « Nous ne nous agenouillerons jamais comme des mendiants devant (Angela) Merkel, nous resterons debout », a déclaré Panos Kammenos lors de son dernier meeting de campagne vendredi. Il est sur la même ligne que Tsipras dans son refus des contreparties liées aux 240 milliards d’euros des plans de sauvetage accordés à la Grèce par ses partenaires internationaux.

    Ce choix de s’allier avec un parti de droite plutôt qu’avec le parti communiste (KKE), qui a obtenu 5,47% des voix et 15 députés, peut paraître étonnant de la part d’un parti qui se revendique de la gauche radicale. Mais les communistes du KKE ont exprimé avant le scrutin leur refus absolu de nouer une alliance avec Alexis Tsipras qui caracolait en tête des sondages. Le KKE accuse notamment Syriza d’être « la force de réserve de gauche du capitalisme » et de nouer des relations troubles avec l’extrême droite grecque. [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syriza-va-former-une-coalition